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septembre 09, 2025

Alors dissolution ou pas ?

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 "Ce soir j'ai entendu sur tous les plateaux qu'en cas de dissolution "il n'y aurait pas de majorité absolue", ce qui ne "changerait rien". Cette affirmation me semble semble insuffisante à écarter la dissolution pour plusieurs raisons :


Ce raisonnement ne prend pas en compte l'affaiblissement très important des Macronistes que le léger renforcement de LR ne compense pas. Il faudrait que les deux s'allient quasi systématiquement dès le 1er tour pour avoir un candidat au second tour (ne se qualifient que les candidats ayant atteint 12,5% des inscrits). Ce n'était pas le cas en 2024.

- Ce raisonnement part du principe que le "front républicain" va fonctionner une fois encore. C'est à dire une politique de désistements mutuels systématiques entre candidats du NFP et candidats du Socle Commun qui cette fois devrait donc, évidemment, intégrer LR (ce que LR n'a jamais systématisé en 2024) ET des électeurs qui obéissent à l'injonction malgré l'évidence du blocage total généré par cette politique depuis 2024. De plus, alors que ce "front" avait avant tout profité à Ensemble en 2024, cette fois-ci, il profiterait beaucoup plus au #NFP, ce qui le rendrait plus difficile à mettre en oeuvre pour #LR.

Si majorité absolue il n'y avait pas (ce qui est possible) tout indique que la Droite et la Gauche se renforceraient tout de même significativement, principalement au détriment du Centre. En soi, ça pourrait suffire à redéfinir beaucoup de stratégies d'alliances. Le Centre n'aurait sans doute plus les moyens de gouverner, ce qui accélérerait sa cassure en deux. Cet affaiblissement du socle commun serait bénéfique aux institutions, en rétablissant le clivage gauche/droite sans lequel celles-ci ne fonctionnent pas. La 5R ne prévoit pas la tripolarisation. En conclusion, non, la dissolution ne changerait pas rien. Elle serait un pas de plus vers le retour à la normale. Ceux qui s'opposent à la dissolution pour cette raison sont précisément ceux qui veulent continuer à bloquer le pays pour conserver leurs postes."  

« Si la digue saute, le gros avalera le petit. Et le petit c'est nous. » Les LR bloquent le pays en portant la Macronie à bout de bras juste parce que quelques cadres ont décidé qu'ils ne pouvaient pas perdre leur place au premier rang

Guillaume KIEFER 

 

"Le président de la République, notamment par sa décision absurde de dissoudre l’Assemblée Nationale en juin 2024, est le premier responsable du blocage politique du pays. Il apparaît impossible, compte tenu de l’urgence financière, économique, sécuritaire, migratoire, éducative de la France de laisser la situation s’enkyster. 

De Gaulle avait su prendre ses responsabilités, respecter les institutions et la voix populaire. Au président actuel de prendre acte de la réalité et d’en tirer les conclusions, avec sens de l’Etat et des responsabilités.

Les Français veulent une dissolution de l'Assemblée Nationale. Ils sont 61% à la souhaiter (+11 points par rapport à juillet).


 Quelle est l’autre sortie possible du blocage ? 

Quel est l’autre moyen de remettre la France sur les rails du XXIème siècle ? 

Il est plus que temps de régénérer notre démocratie, de remettre les choses dans l’ordre. De choisir un président de la république puis un parlement, de changer de dirigeants et de politique, de refuser les arrangements qui prolongent cet échec, d’#enfinir avec la caste. De mener le projet méthodique et radical élaboré par @Nouv_Energie de redressement national par la réforme de l’Etat, de prospérité par la liberté, de sécurité par l’autorité pour l’ordre juste, d’instruction qualitative par une école libérée de l’égalitarisme et de l’idéologie wokiste. L’Etat providence ne peut plus être financé, il est derrière nous : vivement l’Etat performance, vivement @Nouv_Energie "

David LISNARD,


Vote de confiance : Chute du gouvernement Bayrou - Gouvernement technique » ou pour «un référendum ?


François Bayrou, dehors : au suivant !

Dans le jeu incessant des chaises musicales à Matignon, où les Premiers ministres se succèdent comme des pions éphémères sans jamais stabiliser le pouvoir, la chute de François Bayrou n’est que le dernier tour de piste d’une Ve République à bout de souffle et de partis politiques dévorés par leur propre appétit pour le pouvoir.

La chute du gouvernement de François Bayrou, survenue ce 8 septembre 2025 après un vote de confiance perdu à l’Assemblée nationale (194 voix pour, 364 contre), marque un tournant historique dans la Ve République. Nommé Premier ministre il y a seulement neuf mois, François Bayrou a été renversé dans un contexte de fragmentation parlementaire inédit, illustrant l’instabilité chronique du système politique français. Cet événement, le premier du genre où un vote de confiance sollicité par un Premier ministre aboutit à sa chute, n’est pas un aboutissement isolé mais le symptôme d’une accélération des crises : dissolution en 2024, motion de censure en décembre 2024 (la première depuis 1962), et désormais cinq Premiers ministres en moins de trois ans. Au-delà de cette instabilité, cet épisode révèle l’obsolescence potentielle de la Ve République et l’appétit insatiable des partis politiques, qui semblent avoir déserté leur rôle de représentation du peuple au profit de calculs électoraux et d’intérêts personnels.

 

Les scénarios possibles après la chute

Emmanuel Macron, confronté à une Assemblée divisée en trois blocs (Nouveau Front Populaire, coalition présidentielle et Rassemblement National), doit nommer un nouveau Premier ministre rapidement pour éviter un vide institutionnel. Des noms circulent déjà dans les médias : Sébastien Lecornu (ministre des Armées, proche de Brigitte Macron), Catherine Vautrin, Éric Lombard, ou même des figures comme Manuel Valls, Jean Castex ou Xavier Bertrand. Cependant, quel que soit le choix, il s’agira probablement d’un « tripatouillage politicien » sans révolution majeure, car le nouveau gouvernement devra affronter le débat budgétaire imminent pour 2026 (projet de loi de finances et de financement de la sécurité sociale – PLFSS).

Si un blocage budgétaire survient, plusieurs scénarios émergent :

Mise sous tutelle européenne : En cas de crise financière, la France pourrait se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE) et le Mécanisme européen de stabilité (MES), impliquant un plan de réformes imposé par la Commission européenne et les autres États de la zone euro, comme pour la Grèce en 2012. Cela signifierait une grave perte de souveraineté économique, avec une intervention possible du FMI en complément.

Activation de l’article 16 : Macron pourrait invoquer les pleins pouvoirs en cas de « situation grave », sans besoin d’approbation préalable du Parlement ou du Conseil constitutionnel (contrôle seulement après un mois). Ce scénario, théoriquement réservé aux crises exceptionnelles, pourrait être justifié par le chaos budgétaire ou des troubles sociaux.

Dissolution de l’Assemblée : Réclamée par le RN, elle pourrait mener à de nouvelles élections législatives. Cependant, le RN, avec environ 140 députés (alliés inclus), vise une majorité absolue (289 sièges) pour gouverner, un objectif ambitieux vu les sondages en baisse. Une nouvelle Assemblée similaire à l’actuelle pourrait justifier un recours à l’article 16, arguant d’une ingouvernabilité persistante. Dans ce cas, les souverainistes appellent à des candidatures unies pour éviter la dispersion.

Destitution de Macron (article 68) : Une motion de destitution, déposée par La France Insoumise le 23 septembre, pourrait être votée par le Parlement. Des pétitions circulent pour presser les députés, y compris ceux du RN, qui ont annoncé ne pas la soutenir « par respect pour l’institution présidentielle » – une position contestée, car Macron est accusé de la salir.

Événements inattendus : Un nouveau virus, une escalade en Ukraine, ou une crise financière (comme une dégradation de la note de crédit par Fitch le 12 septembre) pourraient rebattre les cartes, potentiellement menant à l’article 16 ou à une démission forcée de Macron, malgré ses déclarations contraires.


Ces scénarios soulignent une fenêtre d’opportunité pour une contestation accrue, avec des manifestations prévues le 10 septembre et une grève intersyndicale le 18, amplifiant la pression populaire.

L’obsolescence de la Ve république : un système à bout de souffle

La Ve République, conçue en 1958 pour assurer stabilité et autorité exécutive, semble aujourd’hui épuisée par une série de records historiques : impopularité massive du président et du Premier ministre, abstention record (52 % en 2022), et une instabilité parlementaire sans précédent depuis les élections de 2022 et 2024. Les outils constitutionnels, comme les motions de censure ou la destitution, sont sous-utilisés ou inefficaces, souvent bloqués par des calculs partisans plutôt que par un engagement pour le bien commun. Par exemple, des motions contre des réformes controversées (retraites en 2023) ont échoué faute d’union, illustrant comment le système favorise l’exécutif au détriment d’un contrôle parlementaire réel, notamment par l’utilisation abusive de l’article 49.3, employé à 28 reprises sous les deux quinquennats (1 + 27) d’Emmanuel Macron – un record sous la Ve République.

Cette obsolescence est exacerbée par la soumission à l’Union européenne, qui vide la souveraineté nationale via des traités imposés sans véritable débat. Le Conseil constitutionnel, perçu comme complaisant envers le pouvoir, valide des lois sécuritaires ou des réformes idéologiques (comme l’inscription de l’IVG en 2024), transformant la Constitution en outil de diversion plutôt qu’en cadre protecteur. Face à cela, des voix appellent à une VIe République, avec des mécanismes comme le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), la révocation des élus, ou des ateliers constituants citoyens pour réécrire les règles et restaurer la démocratie directe (voir ici et ici).


L’appétit sans fin des partis politiques : obsolètes et déconnectés

Les partis politiques, autrefois piliers de la démocratie, apparaissent aujourd’hui obsolètes, mus par un appétit insatiable pour le pouvoir qui les rend inaptes à leur mission.

Fragmentés et déconnectés du peuple, ils privilégient les postures médiatiques et les alliances opportunistes aux actions concrètes.
Le RN, autrefois antisystème, s’est normalisé : pro-européen, pro-OTAN, et désormais modéré sur l’immigration, il refuse de soutenir la destitution de Macron et peut même s’abstenir sur une motion de censure, sous prétexte de « responsabilité ». Le PS (1,75 % à la dernière présidentielle), craignant une dissolution qui lui coûterait des sièges avant les municipales de mars 2026, pourrait s’allier tacitement à Macron. Les Républicains sont perçus comme « vendus » à la macronie, tandis que LFI, bien qu’active dans l’opposition, manque de projet unifié avec une vision davantage idéologique que politique porté par la violence de ses affidés.

Cette déconnexion est amplifiée par une professionnalisation de la politique : élus issus de cercles élitistes, scandales récurrents, et un rejet populaire massif (68 % de votes protestataires en 2022). Les élections deviennent un « piège à cons« , légitimant un système où les partis exploitent les failles constitutionnelles sans représenter les aspirations populaires, comme la sortie de l’euro ou de l’UE (Frexit). Au lieu de cela, ils perpétuent un cycle de promesses vides, alimentant l’abstention et les mouvements protestataires (Gilets jaunes, paysans).


Vers une réforme ou une implosion ?

La chute de Bayrou n’est que le début d’une séquence historique accélérée, où l’instabilité pourrait mener à une crise financière ou institutionnelle majeure. Pour éviter l’implosion, il faut presser pour des réformes profondes : destitution, RIC, ou une nouvelle République. Les souverainistes appellent à une mobilisation massive – pétitions, manifestations, et rassemblements pour forcer les partis à redevenir des outils au service du peuple, plutôt que des machines à pouvoir obsolètes. Sans cela, la Ve République risque de s’effondrer sous le poids de ses propres contradictions, laissant la France face à un avenir incertain.

https://multipol360.com/francois-bayrou-dehors-au-suivant/

 

Sébastien Lecornu, l’homme du président, nommé Premier ministre

Seul survivant de l’an 2017, discret et fin manœuvrier, l’élu venu de la droite a habilement et patiemment préparé le terrain de son arrivée à Matignon.

Sébastien Lecornu filait des jours heureux à l'hôtel de Brienne. Au ministère des Armées depuis 2022, une longévité rare en ces temps instables, il pouvait allier ses deux passions de toujours : la politique et la chose militaire. Cultiver la discrétion, son tempérament naturel, et sa proximité avec le chef de l'État, qui lui vaut aujourd'hui d'être propulsé à Matignon.

À 39 ans, il devient le septième Premier ministre d'Emmanuel Macron – le quatrième en un an – dans un contexte chaotique. Déjà pressenti pour le poste à plusieurs reprises, il devait être nommé en décembre, avant que François Bayrou ne s'impose au président. Il était donc naturellement le suivant sur la liste, « la solution d'évidence », livre une ministre. Peu connu et identifié des Français, Sébastien Lecornu va devoir...

https://www.lepoint.fr/politique/sebastien-lecornu-l-homme-du-president-nomme-premier-ministre-09-09-2025-2598256_20.php?at_variante=Community%20Management

 

Son livre:



 


septembre 08, 2025

Vote de confiance : Chute du gouvernement Bayrou - Gouvernement technique » ou pour «un référendum ?

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Sans surprise, François Bayrou n'a pas réussi à obtenir la confiance de l'Assemblée nationale ce lundi 8 septembre. Un résultat qui provoque de fait la démission du Premier ministre et de son gouvernement. Charge désormais à Emmanuel Macron de trouver un nouveau locataire pour Matignon, alors que certaines oppositions appellent à une dissolution de l'Assemblée, voire à la démission ou à la destitution du président de la République. Passage en revue des scénarios de l'après-Bayrou. 


 

C'est écrit dans la Constitution. Un Premier ministre qui engage sa responsabilité devant l'Assemblée nationale et qui n'obtient pas la confiance des députés doit remettre sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, au président de la République. Après le scrutin de ce lundi 8 septembre, on y est : François Bayrou va quitter Matignon. Une page se tourne, mais quelle peut être la prochaine, alors que depuis les législatives de 2024, aucun camp politique n'a, à lui seul, la majorité au Palais-Bourbon. 

 

La nomination d'un Premier ministre, mais de quel bord

La première étape est celle-là : Emmanuel Macron va devoir nommer un nouveau Premier ministre. Choisira-t-il une personnalité issue de son camp politique, avec l'espoir qu'elle parvienne à négocier un accord de non-censure avec le Parti socialiste pour élargir son assise ? Et éventuellement obtenir, ou pas, un répit de la part du Rassemblement national. Décidera-t-il, cette fois, d'opter pour un élu PS, alors qu'Olivier Faure, le premier secrétaire du parti à la rose, plaide pour "un gouvernement de gauche" composé des siens, de ses partenaires écologistes et communistes, mais sans La France insoumise ? "Le périmètre gouvernemental serait relativement réduit, mais il pourrait disposer d'une quantité plus grande de parlementaires qui ne censuraient pas", résume auprès de LCP un cadre écologiste, qui imagine un accord de non-censure avec le bloc central d'un côté et avec les insoumis de l'autre. Autre voie, le chef de l'Etat peut aussi désigner une personnalité avec un profil plutôt technique, qui ne serait pas un responsable politique, ou qui aurait un profil hybride.

Cette nomination est entre les mains d'Emmanuel Macron et la tâche s'annonce ardue. La question principale : ce futur nouveau chef du gouvernement parviendra-t-il à faire passer un budget pour 2026 à l'Assemblée nationale avant la fin de l'année de façon à ce que le pays puisse fonctionner normalement ?


 

Une dissolution et des législatives anticipées ?

Et si le nouveau locataire de Matignon n'y parvient pas, le chef de l'Etat choisira-t-il encore un nouveau Premier ministre ? Et en cas d'échecs successifs que fera Emmanuel Macron ? Pour certains, la suite passera forcément par une dissolution de l'Assemblée, comme en juin 2024 après les élections européennes, pour redonner la parole aux Français avec de nouvelles législatives anticipées. "Je suis persuadé qu'il n'y aura pas d'autre solution [à la crise politique actuelle] que la dissolution", a ainsi récemment déclaré Nicolas Sarkozy dans Le Figaro. "J'ai un tout autre avis, sauf à vouloir prendre le risque de mettre le Rassemblement national à Matignon", a rétorqué son successeur à l'Elysée, François Hollande, dans La Tribune dimanche, qui appelle l'ensemble des parties prenantes à la responsabilité. Ajoutant cependant que "si le fil est rompu, alors la dissolution deviendra l'issue la plus probable." L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a, lui, dit craindre "que la dissolution finisse par devenir inéluctable", si la confiance n'était pas votée. 

A l'inverse, pensant pouvoir tirer profit d'un tel scénario, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont exhorté Emmanuel Macron à une "dissolution ultra-rapide" en cas de chute du gouvernement Bayrou. 

Si le choix de ce scénario l'emportait à nouveau, "les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution", précise l'article 12 de la Constitution. Dans un entretien accordé à Paris Match en août, le chef de l'Etat excluait y avoir une nouvelle fois recours. "Non. La dissolution, je l'ai faite, je m'en suis expliqué", assurait Emmanuel Macron, alors interrogé sur cette option. En cas de blocage politique persistant, le Président garde cependant la possibilité constitutionnelle d'y avoir recours.  


Une destitution ou une démission d'Emmanuel Macron ?

Au vu de la situation politique délicate depuis l'été 2024, certaines oppositions ont décidé de mettre la pression sur Emmanuel Macron lui-même. "Notre objectif, c'est la destitution de Macron. Le 10 septembre, le peuple lui fera comprendre qu'il veut son départ", dit et répète le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, qui appelle "à construire un rapport de force avec le président de la République pour obtenir son départ". A l'Assemblée nationale, une procédure de destitution devrait être engagée par les députés insoumis, emmenés par Mathilde Panot. Ce ne sera pas la première fois. Deux propositions de résolution en ce sens (ici et ) avaient déjà été déposées il y a un an, sans succès. Une pétition mise en ligne site internet du Palais-Bourbon recueille, pour l'heure, un peu plus de 147 000 signatures.

 

La procédure de destitution est prévue par l'article 68 de la Constitution : "Le président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour", peut-on y lire. 

Enfin, s'il venait à être totalement acculé, sur le plan politique et sur le plan social, Emmanuel Macron pourrait-il être amené à démissionner ? "Présider, c’est faire ce pour quoi on a été élu et surtout ce que l’on croit juste pour le pays. Voilà ce à quoi je m’attelle depuis le premier jour et ce que je ferai jusqu’au dernier quart d’heure", a-t-il récemment déclaré au JDNews, excluant catégoriquement cette hypothèse

"Même s'il se sait rejeté, il n'a pas assez de panache pour renoncer au pouvoir", a lancé dans le JDD le président de Reconquête, Eric Zemmour, pour qui ce serait pourtant "la seule solution pour sortir de la crise" ouverte par le vote de confiance perdu par François Bayrou. "Je crois que s'il y avait retour aux urnes, c'est une élection présidentielle anticipée qui serait souhaitable", plutôt qu'une dissolution, a pour sa part jugé sur BFMTV la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains).

L'article 7 de la Constitution indique qu'en cas de vacance de la présidence de la République, "le scrutin pour l'élection du nouveau Président a lieu (...) vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus, après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement".

Anne-Charlotte Dusseaulx

https://lcp.fr/actualites/chute-du-gouvernement-et-maintenant-les-scenarios-de-l-apres-bayrou-396544

                                                      

"Dire que nous voulons gouverner avec la macronie est un mensonge ! Je refuse toute confusion, je veux un gouvernement de gauche et écologiste qui présente son projet au Parlement, dans le respect de la démocratie et des Français qui ont voté il y a à peine un an. Il faut faire avec ce qui existe."

Ce que nous voulons faire, c’est exactement ce que le Nouveau Front Populaire proposait dans son courrier au Président il y a un an : chercher des compromis, texte par texte. Je mets au défi toutes celles et ceux qui se disent de gauche de voter contre la taxe Zucman, contre la suspension de la réforme des retraites ou contre une augmentation du pouvoir d’achat pour les salariés.

Avec leur slogan « C’est Nicolas qui paie », la droite extrémisée et l’extrême droite assument un schéma simple : en finir avec l’État-providence, livrer chacun à la jungle. C’est une idée que je ne peux pas accepter, il faut un État qui sécurise les parcours et qui soutienne les Françaises et les Français.

Olivier Faure 

  «Je ne crois pas une seconde à la nomination d'un Premier ministre socialiste. Cette rumeur est un ballon d'essai d'opinion habilement contrôlé par l'Élysée pour faire croire à un possible compromis de ce genre», estime le politologue Roland Cayrol dans «Points de Vue».

 


 

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