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Le libéralisme, c’est la pollution et le pillage
Le libéralisme est
productiviste. En assignant aux hommes la croissance économique à tout
prix, dans une perspective de profit, il détruit la
nature. La faune et la flore sont menacées par une exploitation
éhontée, les réserves en énergie fossile sont épuisées, l’avenir de la
planète est compromis par le réchauffement terrestre dû à la
suractivité industrielle, la santé elle-même est menacée par la
pollution.
Le célèbre écologue
Paul R. Ehrlich affirme : « Nous avons une croissance économique déjà
trop forte. La croissance économique dans les
pays riches comme le nôtre [les Etats Unis] est une maladie, en aucun cas un remède ».
Les médias nous
régalent quotidiennement de ces perspectives catastrophiques : les
marchands de peur font de bonnes affaires. La traduction
politique se résume en un slogan : « Halte à la croissance », qui
implique halte à la mondialisation marchande, halte au système fondé sur
le profit et l’exploitation. Il y a une
dimension politique et idéologique dans cette doctrine, et elle
s’est notamment exprimée à travers les écrits et discours d’Al Gore,
vice Président des Etats Unis, prix Nobel de la Paix, et son
film couvert de gloire (deux Oscars) « Une vérité qui dérange ».
Mais est-ce la vérité ?
On a échappé à l’apocalypse
Sur le thème éternel
de l’homme prédateur et irresponsable, les thèses néo-malthusiennes
réapparaissent régulièrement. Dans les années 1960 le club
de Rome affolait la terre entière avec ses prévisions
« scientifiquement » établies : surpopulation et famine, pollution,
épuisement des ressources naturelles (et notamment du
pétrole). Il n’y aurait plus de subsistances pour les milliards
d’être humains à venir (au point qu’Ehrlich recommandait la
stérilisation). Les milliards sont venus, mais pas la famine, nul dans
ce camp n’avait prévu l’émergence des pays pauvres grâce à la
mondialisation et à la liberté économique.
Une nouvelle vague
d’anti-libéralisme est venue avec le « développement durable » inventé à
la conférence de Rio en 1992, une conférence
venue à point pour faire oublier l’échec de la planification et la
chute du bloc communiste. Aujourd’hui le développement durable est un
mythe collectif qui tire argument du réchauffement de la
planète, de la disparition d’espèces et d’essences de nature à
rompre l’équilibre écologique, de la pollution automobile et
industrielle, et enfin de la fin de l’ère du pétrole et du nucléaire.
Sans doute la crise a-t-elle rendu la croissance économique plus
sympathique que naguère. Mais la crise elle-même ayant été mise au
passif du libéralisme, écologie et économie se combinent pour
condamner le marché et la mondialisation.
Pourtant l’apocalypse
n’a pas davantage de réalité. Ont été démasqués les mensonges et les
montages du GIEC sur le réchauffement de la planète, et
surtout son origine humaine. Les énergies renouvelables en sont au
stade expérimental, tandis que la découverte des gaz de schistes, ou de
nouveaux sites pétrolifères, ont totalement changé le
défi énergétique.
D’autre part, on a pu
observer l’extraordinaire « bond en avant » de l’économie mondiale,
mais aussi des « indices de développement
humain » pour les trois quarts des habitants de la planète : santé,
instruction, promotion. Les bidonvilles font progressivement place aux
logements, alimentés en eau et en
électricité.
Les droits de propriété protègent l’environnement
En fait, les
positions extrêmes des écologistes reposent sur une erreur
anthropologique. L’être humain a tout intérêt à prendre soin de son
environnement pour améliorer son cadre de vie mais aussi son
potentiel de progrès économique.
Le vrai drame n’est
pas l’homme, mais l’existence de « biens communs ». Appartenant à tout
le monde, ils ne sont à personne. Aristote
avait déjà observé que l’on ne gère bien que ce dont on est
propriétaire, ce que l’on a « en propre », et non en partage. Si la
terre est en partage, comme dans les « vaines
pâtures », elle est dégradée, si les champs sont enclos elle est
conservée.
S’agit-il des espèces
animales ? L’éléphant disparaît en Afrique parce qu’il est sauvage, il
se multiplie en Inde parce qu’il est domestiqué.
La pêche est destructrice quand la mer est offerte à tout le monde,
c’est à celui qui pille le premier ; au contraire les poissons sont
protégés dans des pêches délimitées, et on crée de
plus en plus de fermes marines en haute mer, baleines et autres
cétacés réapparaissent. Les parcs naturels livrés au public sont mal
entretenus (Yellowstone en a été un exemple dramatique), alors
que des parcs privés conservent la faune et la flore. Il n’y a guère
de solution au manque mondial d’eau que sa privatisation, qui évite
tout gaspillage : l’eau devenue marchande prend sa
valeur. Pour l’air pur lui-même, les solutions à base de droits de
propriété sont praticables : les achats de droits à polluer dégagent le
pollueur du risque de procès en pollution, mais à
la longue leurs coûts amènent le pollueur à éliminer totalement ou
partiellement la pollution.
Le droit de propriété est la meilleure réponse au défi des ressources naturelles.
Or, le droit de propriété, et la possibilité de les transmettre, sont l’une des bases du libéralisme.
L’écologie marchande,
fondée sur la liberté et la propriété, est plus efficace et surtout
plus humaine que l’écologie politique, porteuse
d’arbitraires et d’oppressions.
L’homme, notre ultime ressource
C’est le célèbre psychologue et économiste Julian Simon qui a rappelé cette vérité fondamentale : en dernière analyse c’est dans les qualités de l’homme que se trouve l’origine des ressources. Avant la découverte du moteur à explosion, le pétrole avait-il une autre valeur que celle d’une huile malodorante dont le seul usage était d’allumer des lampes ?
Comme l’écrit Michael Crishton (« Un avenir environnementaliste ») : « Théodore Roosevelt, la personnalité préoccupée par l’environnement la plus célèbre en 1900, ne connaissait pas par exemple les mots : Aéroport, Micro-onde, Antenne, Neutron, Antibiotique, Energie nucléaire, Bombe atomique, Pénicilline, DVD, Ordinateur, Ecosystème, Radio, Gène, Robot, Internet, Tsunami, Laser, Vidéo, Masseur, Virus, etc. »
L’homme n’est pas
destructeur, il est créateur. L’expression « destruction créatrice »
dont on abuse est mal venue, à moins que l’on
appelle destruction la disparition de produits, de moyens et de
techniques qui condamnaient leurs utilisateurs à la pauvreté, à la
maladie ou à l’ignorance. La création du vaccin a détruit
l’épidémie.
Par comparaison,
l’héritage du collectivisme, ennemi de la propriété, n’aura été que
ruines, pollutions, maladies et tares sociales. Priver l’homme
de sa liberté et de sa propriété, c’est l’empêcher de « dominer la
terre », ce qui est dans sa nature et sa mission. « La terre d’abord »,
disent les écologistes,
« L’homme d’abord » rappelle le libéralisme.
Source: Libres.org , Aleps
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