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novembre 02, 2025

Refroidissement, réchauffement et changement climatique mondiaux (RCCMCM).


REVERSEMENT CLIMATIQUE : Le président Trump a réagi après que Bill Gates a semblé assouplir sa position sur le changement climatique, écrivant que « la vision apocalyptique du changement climatique » — selon laquelle une catastrophe mondiale se produirait si la hausse des températures mondiales n’est pas prise en compte — « est fausse ».
 
 

 
 
Refroidissement, réchauffement et changement climatique mondiaux (RCCMCM).
 
Il s'agit d'une escroquerie pyramidale utilisant une technique classique de manipulation de cours à l'échelle mondiale.
 
Le RCCMCM trouve son origine dans une théorie vieille de 120 ans sur les « gaz à effet de serre », qui supposait que le CO2 « d'origine humaine » était responsable des changements climatiques.
Cependant, au cours des 120 dernières années, les trois quarts des méthodes d'acquisition de connaissances humaines ont été privilégiées, le quart restant étant totalement ignoré par la rigueur scientifique empirique.
 
1) Méthode intuitive : avoir une croyance, une supposition ou une réponse perçue, sans faits ni preuves à l'appui.
2) Méthode de la ténacité : s'accrocher obstinément à des croyances apprises, qu'elles soient justes ou fausses.
3) Méthode de l'autorité : suivre aveuglément une idée ou une notion scientifique établie par une personne en position d'autorité.
4) Méthode scientifique : prouver une hypothèse par l'expérimentation et l'observation, afin de parvenir à des conclusions fondées sur une science empirique rigoureuse. En bref, ils ne se sont jamais donné la peine de prouver l'existence de la théorie des gaz à effet de serre ni de démontrer son fonctionnement en laboratoire.
 
Au lieu de cela, on a utilisé la « méthode de l'intuition » pour confirmer l'existence de l'effet de serre, la « méthode de la ténacité » a pris le dessus malgré l'absence de preuves scientifiques, et enfin, le gouvernement et les institutions éducatives, par la « méthode de l'autorité », ont achevé le travail en refusant que la « méthode scientifique » confirme ou prouve l'existence du réchauffement climatique global.
 
En utilisant la « méthode scientifique » et en examinant la théorie du réchauffement climatique global (refroidissement, réchauffement et changement climatique), il devient évident qu'il s'agit d'une supercherie.
 
Pour commencer, son histoire : cette supercherie a débuté dans les années 1970, lorsque des scientifiques, utilisant les mêmes théories et modèles qu'aujourd'hui, ont conclu que la Terre se dirigeait vers une ère glaciaire, ce qui ne s'est jamais produit.
 
Vingt ans plus tard, ils ont discrètement opté pour le réchauffement climatique, alors que la planète commençait à se réchauffer. Puis, discrètement, ils se sont tournés vers le changement climatique, puisque toutes leurs prédictions se sont avérées fausses : pas d’inondations massives, etc.
 
Non pas qu’ils ne tentent pas de temps à autre des manipulations hasardeuses des probabilités. D’où les arnaques liées aux feux de brousse en Californie et en Australie, deux régions où les forêts sont laissées à l’abandon depuis des décennies et qui subissent de graves incendies dus à une abondance de combustible.
 
Il y a deux raisons qui expliquent ces conclusions erronées.
 
1) La théorie des gaz à effet de serre et l'hypothèse erronée selon laquelle le CO2 d'origine humaine réagit avec les gaz à effet de serre sont toutes deux fausses.
L'étude des températures atmosphériques menée par Ronan et Michael Connolly a démontré que, contrairement à ce qu'affirment les partisans de la théorie des gaz à effet de serre, l'existence d'un équilibre énergétique local nécessaire à sa validité, fondée sur une intuition, n'était pas vérifiée.
En revanche, grâce à la méthode scientifique, les Connolly ont constaté que l'atmosphère était en parfait équilibre énergétique. En résumé, les conditions mêmes requises par la théorie des gaz à effet de serre n'ont jamais été réunies.
De plus, le CO2 ne provoque pas de réchauffement climatique et sa concentration est insuffisante pour avoir un impact significatif.
Les Connolly ont démontré ce point dans leur article de recherche, ainsi que par le biais d'expériences menées indépendamment par Geraint Hughes.
Ce dernier a utilisé une ampoule et une machine hermétique pour exposer directement le CO2 à la chaleur et observer sa réaction. Il en est actuellement à sa quatrième série d'expériences pour contrer les critiques qui s'opposent à ses résultats, prouvant que le CO2 n'augmente ni ne génère de chaleur.
Contrairement à l'argon, qui est un gaz naturel et non produit par l'homme.
 
2) Concernant les températures de surface, un fichier PDF de 209 pages révèle clairement des erreurs importantes.
En résumé, le nombre de stations de mesure initiales était insuffisant, et il était encore plus difficile de tirer des conclusions précises compte tenu du nombre de stations restantes. De plus, ces stations étaient mal positionnées, notamment en zones urbaines, ce qui entraînait de grandes distances entre elles.
Par « méthode intuitive », ils ont supposé une augmentation unilatérale de la température entre les points, ce qui, par pure coïncidence, confirmait parfaitement leur hypothèse.
L'étude des océans a également présenté des erreurs identiques.
À titre d'information, le volume des océans est d'environ 1 260 000 000 000 000 000 000 litres.
Un sextillion deux cent soixante quintillions de litres, soit 1,26 × 10²². Avec seulement 1,7 % à 3 % d'eau douce dans la glace, l'océan ne peut pas provoquer d'inondations massives, même si toute la glace fond.
Ainsi, même d'un point de vue mathématique, le GCWCC n'est pas cohérent.
Surtout en ce qui concerne le CO2. Au total, l'humanité génère près de 1 000 milliards de tonnes de CO2 en 40 ans, dont 50 % n'atteignent pas l'atmosphère et sont biodégradables.
Pourtant, même si ce n'était pas le cas, nous avons 3 000 milliards d'arbres et la capacité d'en planter 1 700 milliards de plus.
Donc, même si la totalité de notre contribution atteignait l'atmosphère, nous ne serions responsables que d'un tiers.
Ainsi, l'humanité ne produit tout simplement pas le CO2 nécessaire pour couvrir les besoins de la flore.
Le seul producteur naturel de CO2 sur notre planète est la Terre elle-même. En réalité, les volcans produisent plus de CO2 que les humains ne pourraient le faire. De plus, la grande majorité des volcans sont terrestres. Les volcans terrestres peuvent avoir des centaines de milliers d'années. Les volcans plus jeunes et plus actifs sont sous-marins. Ce n'est pas si improbable quand on sait que 70 % de la surface de notre planète est recouverte d'eau.
Ainsi, l'existence de centaines de milliers, voire de millions, de volcans actifs n'est pas si surprenante. De plus, l'immensité de l'eau, sa profondeur et sa température contribueraient à un équilibre thermique optimal.
Cet équilibre intègre également notre climat, lui-même déterminé par les impulsions électromagnétiques générées par l'activité solaire. Naturellement, l'influence d'une sphère de plasma incandescent de 1,3 million de kilomètres de diamètre sur le climat de notre planète n'a rien d'étonnant.
 
 
En conclusion, le GCWCC repose sur des conclusions erronées et un manque de connaissances scientifiques. Il est guidé par l'intuition, l'autorité et la ténacité, sans aucune preuve scientifique de son existence ni de l'efficacité de la solution proposée.
 
Les solutions apportées par l'humanité doivent s'appuyer sur la méthode scientifique et viser à éradiquer la pauvreté mondiale, et non à la créer ou à nous conduire vers une dictature totalitaire. Étude de Ronan et Michael Connolly sur les températures atmosphériques
 
Échec du lancement de panneaux solaires
Document PDF de 209 pages sur la température de surface
(Remarque : le PDF original et le site web ont été supprimés)
Le CO2 a peu d'effet sur l'atmosphère
Expérience sur le CO2 prouvant que le CO2 fait baisser la température et non l'inverse
 
 

 
Et voilà !!
Quand les feux et le réchauffement sont alliés à l'escrologie via la mort de 31 personnes !
Le suspect des incendies de Los Angeles, né et élevé en France, risque jusqu’à 45 ans de prison
Les feux qui avaient ravagé des quartiers entiers de Los Angeles en janvier avaient coûté la vie à douze personnes dans le quartier de Palisades Highlands. Le suspect, âgé de 29 ans, est né et a grandi en France. Il est poursuivi pour trois chefs d’accusation.
Les images avaient fait le tour du monde : des quartiers entiers de Los Angeles ravagés par les flammes, des milliers de maisons détruites, et 12 personnes qui avaient perdu la vie. Le suspect, arrêté la semaine dernier, a été inculpé de trois chefs d’accusation et risque jusqu’à 45 ans de prison, ont déclaré les autorités.
Jonathan Rinderknecht, âgé de 29 ans, est né et a grandi en France. Il a déclaré lors des premiers interrogatoires qu’il parle un Français courant, et qu’il s’était inspiré d’un morceau de rap, « Feu-Bi » de Josman.
Hier, il a été inculpé par un grand jury fédéral et accusé de deux crimes supplémentaires, après avoir déjà été poursuivi pour destruction de biens par le feu : un chef d’incendie criminel affectant une propriété utilisée dans le commerce interétatique et un chef d’incendie de bois, selon le ministère américain de la Justice.
S’il est reconnu coupable, il risque une peine de prison fédérale allant d’un minimum obligatoire de cinq ans à un maximum légal de 45 ans, ont déclaré les procureurs.
Selon les enquêteurs, Jonathan Rinderknecht, un chauffeur Uber, aurait déclenché un incendie la nuit du Nouvel An dans les montagnes surplombant une zone cossue de la mégalopole californienne, qui abrite de nombreuses villas de célébrités.
« L’un des pires incendies qu’ait connu Los Angeles »
C’est cet incendie initial, que les pompiers croyaient avoir éteint, qui s’est ensuite ravivé le 7 janvier pour dévaster le quartier et une partie de la ville de Malibu. Le « Palisades Fire » a causé la mort de 12 personnes dans la zone, sur les 31 personnes qui ont péri au total dans les incendies de Los Angeles.
« L’inconscience d’une seule personne a causé l’un des pires incendies qu’ait jamais connu Los Angeles, entraînant la mort et des destructions généralisées à Pacific Palisades », avait déclaré le procureur fédéral Bill Essayli au moment de son arrestation.
Le suspect est un ancien habitant du quartier de Pacific Palisades, selon l’enquête. La nuit du Nouvel An, ce chauffeur VTC a déposé des clients dans la zone où a démarré le feu.
Les données de géolocalisation récoltées par les enquêteurs montrent qu’il se trouvait « à 30 pieds » (soit environ 10 mètres) de l’incendie, lorsqu’il a lui-même tenté d’appeler les secours pour signaler le feu.
 

septembre 30, 2025

L’imposture de l’écologie politique avec Guillaume de Rouville

 

L’imposture de l’écologie politique : retour sur la COP 28

Dans un entretien percutant diffusé sur TV Libertés, Guillaume de Rouville, ancien avocat international et dirigeant d’une ONG dédiée à la protection de la biodiversité en République démocratique du Congo (RDC), livre un témoignage sans concession sur la COP28, tenue fin 2023 à Dubaï. Auteur du pamphlet Promenade dans les abysses écologiques : Les tribulations d’un écolo réaliste à la COP28 (voir ici), de Rouville dénonce ce qu’il qualifie de « fondamentalisme environnemental » : une idéologie catastrophiste, ruineuse et contre-productive. À travers son expérience sur place, il met en lumière les incohérences d’un discours dominant qui, selon lui, masque des intérêts économiques et géopolitiques. Retour sur les points clés de cet échange.

 


 

Le marketing de la terreur climatique

De Rouville ouvre le débat en critiquant le narratif apocalyptique des écologistes politiques, qui annoncent la fin du monde depuis une trentaine d’années sans que les prédictions se réalisent.

« C’est un marketing de la terreur », affirme-t-il, destiné à imposer la « transition énergétique » – un ensemble de mesures coûteuses et inefficaces.

Selon lui, ce discours cible principalement les populations occidentales, tandis que dans d’autres régions du monde, comme en Afrique ou en Asie, ces thèmes sont bien moins prégnants.

Il explique que cette peur empêche toute réflexion critique sur les vraies causes des problèmes environnementaux. À la COP28, des interlocuteurs lui ont répété que l’humanité n’avait « pas le choix » pour réduire les émissions de CO2, un fatalisme qui ferme le débat. « La messe est dite, il n’y a plus à discuter », ironise-t-il, comparant cela à une instruction judiciaire à charge contre le CO2, sans éléments à décharge.

Le CO2 : un coupable idéal ou un bienfaiteur ?

L’une des erreurs fondamentales de l’écologie politique, selon de Rouville, est de se focaliser sur le CO2 comme principal responsable du réchauffement climatique anthropique. Il cite Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, qui plaidait pour augmenter les niveaux de CO2 pour nourrir l’humanité. « Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un engrais », insiste de Rouville.

Il rappelle le rôle essentiel du CO2 dans la photosynthèse : soleil, eau et CO2 font pousser les plantes, nourrissant ainsi animaux et humains. Historiquement, des périodes comme le Cambrien (il y a 550 millions d’années) ont vu une explosion de la biodiversité avec des taux de CO2 20 fois supérieurs aux actuels et des températures plus élevées. Augmenter le CO2 accélère la croissance de 80 % des plantes comestibles, optimise l’utilisation de l’eau (réduisant les besoins en irrigation) et contribue au « verdissement » observé de la planète depuis 40-50 ans, via les satellites.

Contrairement aux effets négatifs hypothétiques (basés sur des modèles mathématiques), ces bénéfices sont avérés et incontestés, même par les agriculteurs qui utilisent du CO2 en serres.

De Rouville plaide pour une « balance bénéfices-risques » objective, absente du discours dominant.

Le réchauffement climatique : une bonne nouvelle ?

La deuxième erreur est de présenter le réchauffement comme une catastrophe inévitable. De Rouville ne nie pas l’augmentation d’environ 1,1 °C depuis la fin du Petit Âge glaciaire (fin du XVIIIe siècle), mais il la salue comme bénéfique. « Le froid tue 10 fois plus que le chaud », argue-t-il, citant des statistiques sur la mortalité et les maladies. L’agriculture prospère mieux sous les tropiques qu’en Arctique, et les réfugiés climatiques pourraient tout aussi bien fuir le froid.

Le consensus scientifique (97 % des experts) est, selon lui, fabriqué : basé sur des métadonnées superficielles et des introductions d’articles, il ignore les dissidents et force les chercheurs à mentionner le réchauffement pour être publiés. « La science n’est pas une démocratie », rappelle-t-il, évoquant des théories comme la tectonique des plaques, acceptées après des décennies de rejet.

Les solutions proposées : une catastrophe écologique

La troisième erreur réside dans les « solutions » de la transition énergétique : éoliennes, panneaux solaires et électrification massive. De Rouville les qualifie de « fraude intellectuelle et financière ». Ces technologies reposent sur une « écologie extractive » : extraction massive de minerais (cuivre, cobalt, lithium, terres rares) nécessitant d’énormes quantités d’eau et de pétrole, polluant les sols et détruisant la biodiversité.

Pour transitionner l’Occident en 30 ans, il faudrait extraire autant de minerais que depuis l’origine de l’humanité – une impossibilité physique qui accélérerait la destruction planétaire. En RDC, où il travaille, 80 % du cobalt mondial est extrait au prix de guerres et de pollutions. « On détruit la planète pour la sauver », dénonce-t-il.

Ces mesures enrichissent un « complexe climato-réchauffiste », alliant capitalisme (géants miniers, tech, finance) et communisme (contrôle étatique).

Les guerres pour les minerais rares remplacent celles pour le pétrole, sous prétexte écologique. Les crédits carbone ? Des « indulgences » modernes, inefficaces à 90 % selon des enquêtes, qui monétisent la nature sans réduire les émissions.

 

Paradoxes et dangers idéologiques

De Rouville pointe des incohérences : réclamer des fonds pour la « décroissance » ou limiter le réchauffement à 1,5 °C (une frontière arbitraire, sans base scientifique). Les vrais problèmes environnementaux – destruction d’habitats, déforestation, pollutions plastiques, surpêche, espèces invasives – sont ignorés au profit d’un focus sur le CO2.

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est politique, pas scientifique : il sélectionne des données pour un agenda prédéfini, subordonnant la science à des traités onusiens qui désignent a priori l’homme et les gaz à effet de serre comme coupables.

Plus inquiétant : la « transition démographique » imposée aux pays en développement pour limiter les naissances, vue comme condition à la transition énergétique. Des écologistes radicaux parlent ouvertement de surpopulation, évoquant des idéologies « mortifères » (euthanasie, gestion des pandémies). L’initiative « One Health » (une seule santé) intègre santé humaine, animale et environnementale, risquant un contrôle totalitaire via l’OMS, médicalisant l’écologie pour vendre des « médicaments » (vaccins, solutions énergétiques).

 


 

Enfin, une « justice climatique » émerge, avec des procès contre les « pollueurs » et des censures. De Rouville se dit prêt à affronter les accusations de « négationnisme » avec courage, appelant à une offensive contre cette idéologie.

Vers une écologie réaliste ?

Guillaume de Rouville, « écolo réaliste », plaide pour rediriger les trillions investis dans la transition énergétique vers les vrais enjeux environnementaux. Son pamphlet invite à questionner le fondamentalisme vert, qui masque des luttes de pouvoir et enrichit les élites au détriment de la planète et des peuples. Dans un monde où l’Europe signe des accords comme Mercosur (augmentant les pollutions par imports), cette critique résonne comme un appel à la raison face à l’hystérie climatisée.

https://multipol360.com/limposture-de-lecologie-politique-retour-sur-la-cop-28/

 

septembre 20, 2025

Question environnement avec le GIEC une pseudo-écologie !

Le GIEC est-il techno-optimiste ?

Trop « technophile », le GIEC ? C'est la thèse de l’historien Jean-Baptiste Fressoz, pour qui le groupe III, qui évalue les moyens d’atténuer le réchauffement climatique, sous-estimerait les mesures de sobriété. Un procès à côté de la plaque.

par Anne Denis 




Dans un article récemment paru dans la revue Energy Research & Social Science et dûment relayé par Le Monde du 30 août, l’historien des sciences et chercheur au CNRS Jean-Baptiste Fressoz entend mettre en évidence le biais « technocentrique » qui, selon lui, imprègne tous les rapports du groupe III du GIEC depuis ses débuts en 1990. Ce groupe de travail est chargé de recenser et d’évaluer les solutions d’atténuation du changement climatique qui doivent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et donc limiter autour de 2 degrés la hausse de la température planétaire par rapport aux périodes préindustrielles.
L’auteur estime que ce biais « nourrit un faux optimisme, légitime le soutien aux technologies spéculatives, réduit l’éventail des options politiques viables et retarde les transformations structurelles ». Il juge l’objectif de neutralité carbone visé d’ici 2050-2070 par l’Accord de Paris « technologiquement impossible » et appelle à renoncer à ces « illusions » au profit de mesures de sobriété, de décroissance et de redistribution (qu’il ne détaille pas). Hélas, sa thèse souffre elle-même de nombreux biais.

Méthodologie sémantique indigente

Pour mettre en évidence cette supposée technophilie historique, l’historien a compté les occurrences de différents termes dans les six rapports du groupe III, certains identifiés comme technologiques, d’autres évoquant des actions de réduction de la demande. Dans le dernier rapport paru en 2022, il a ainsi compté 1 096 fois le mot « hydrogène », 1 667 fois « innovation » ou 2 111 fois « technologie », mais seulement 232 fois le terme « sufficiency » (sobriété) et 29 fois « décroissance » ! Pour l’auteur, le déséquilibre est probant, même s’il admet qu’il est moins prononcé que dans les précédents opus. Et de fait, le groupe III a, pour la première fois en 2022, consacré un chapitre aux changements de modes de vie et d’usages et à la sobriété, estimant que ces stratégies pourraient réduire les émissions de 40 à 70 % selon les secteurs. Un virage applaudi par toute la sphère de l’écologie politique. « Le GIEC enterre la stratégie de la croissance verte », s’est notamment réjoui l’économiste décroissant Timothée Parrique.
Le politologue François Gemenne, co-auteur du sixième rapport du GIEC, et confronté à l’historien sur France Inter, a moqué « l’extraordinaire faiblesse d’une méthodologie basée sur le nombre d’occurrences de mots », rappelant que le rapport du GIEC n’était pas, comme le prétendait JB Fressoz, « un guide pour nous aider à sortir du carbone », mais l’état des connaissances scientifiques à un moment précis. « On évalue à la fois l’abondance et la convergence de la littérature sur le sujet. Il est donc logique que les rapports parlent davantage d’énergie solaire ».
De plus, remarque le journaliste scientifique Sylvestre Huet sur son blog Sciences au carré hébergé par Le Monde, « Jean-Baptiste Fressoz confond “beaucoup” et “bien”. Il nous dit que le GIEC est obnubilé par les CSC (capture et stockage du carbone), alors que le GIEC nous alerte surtout sur l’extrême difficulté d’une éventuelle mise en œuvre de cette technologie. Mais pour le savoir, il ne faut pas se contenter de faire compter des mots par un logiciel, il faut lire le texte (qui est long) ». Bim.
In fine, ce comptage de mots ne prouve rien. JB Fressoz démonte même sa propre démonstration en admettant, au détour d’un paragraphe, que « la fréquence d’un terme n’implique pas son approbation », citant le cas de l’hydrogène, très critiqué dans le dernier rapport.

Opposition stérile entre technologies et mesures socio-économiques

Résumer le débat à un affrontement entre techno-solutionnistes et décroissants relève du pur sophisme (voir encart « Le coût, principal frein des technologies de décarbonation »). « Ce n’est pas une technologie générique qui permet de réaliser le potentiel de réduction, c’est une synergie entre des changements techniques précis et des modes de vie et de consommation nécessaires », affirme Sylvestre Huet. D’autant que les leviers socio-économiques d’atténuation du changement climatique sont tout aussi complexes à mettre en œuvre que les techniques de décarbonation — sans même parler de la décroissance, qui fait l’objet d’un profond rejet des populations en plus de reposer sur une littérature imprécise et peu aboutie (voir encart ci-dessous).

Confusion entre faisabilité technique et coût économique

JB Fressoz juge les technologies de décarbonation « spéculatives » et « irréalistes ». « Est-ce que l’on sait faire de l’acier, du ciment, des engrais sans émettre de CO₂ ? Non ! Est-ce que l’on sait faire voler des avions ou faire naviguer des porte-conteneurs sans émettre de CO₂ ? Non. Tous les modélisateurs le savent ! », s’est-il emporté sur France Inter.
Sauf qu’en fait, bien souvent, on sait le faire et on le fait déjà, comme peuvent en témoigner de nombreuses entreprises, tels le fabricant d’engrais bas-carbone FertigHy, le cimentier Lafarge Holcim ou, dans le domaine des CSC, le méga-projet norvégien Northern Lights (TotalEnergies, Equinor et Shell). Les technologies bas carbone existent. Le problème, c’est leur coût, encore nettement plus élevé que pour leurs équivalentes plus émettrices. Ainsi, remplacer toutes les chaudières au gaz d’une collectivité par des pompes à chaleur est techniquement facile mais l’investissement nécessaire est encore dissuasif.
« Le GIEC met parfois en avant des solutions peu ou pas matures, admet le physicien-climatologue et co-auteur du cinquième rapport du GIEC François-Marie Bréon. Mais le solaire ou les batteries ne l’étaient pas il y a vingt ans. Or, on voit aujourd’hui les ruptures technologiques réalisées ». Avec, à la clé, des baisses de coûts spectaculaires et la massification des procédés.
B Fressoz se montre particulièrement critique envers la mise en avant par le GIEC des techniques d’émissions négatives comme les CSC (consistant à capturer le carbone rejeté dans l’atmosphère par les centrales thermiques et les usines, puis à l’injecter dans le sous-sol). Le scénario misant sur l’injection, à terme, de 10 milliards de tonnes de CO₂ par an, est-il absurde, comme il le soutient ? Non, répond François-Marie Bréon. Pour lui, la limite à l’essor de ces procédés n’est pas technique, mais politique et économique : « Les CSC coûtent environ 100 euros la tonne. Aucun État n’a un intérêt politique à y consacrer des ressources significatives, car sa population n’en bénéficiera pas directement à court terme, même si la planète en a besoin. Seul un accord international pourra résoudre cette difficulté ».

Un biais « socio-solutionniste » ?

Derrière l’importance que le GIEC accorde à ces techniques, JB Fressoz voit la main des multinationales et de leurs lobbies. Il souligne que le groupe III a, dès sa création, impliqué « de nombreux experts affiliés à l’industrie des combustibles fossiles », citant Total, Exxon, ENI, Mobil Oil, Saudi Aramco, DuPont, Volvo, le World Coal Institute, etc. Et on comprend clairement qu’il le condamne. Selon lui, la participation de ces experts du privé comme co-auteurs « a contribué à façonner le contenu des rapports, notamment en valorisant le rôle des CSC dans les scénarios de neutralité carbone du GIEC ». Une assertion qu’il illustre par une série de retours historiques, insistant sur l’influence exercée par les États-Unis dès 1988. On retrouve ici l’accusation classique de « néolibéralisme » portée par des écologistes radicaux à l’encontre du GIEC, initiée lors d’une réunion du G7 en 1988, sous l’impulsion notable de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan.
L’intérêt du GIEC se traduit par un rapport spécial sur les CSC publié en 2005. « Plusieurs auteurs principaux ou réviseurs de ce rapport étaient également employés par des compagnies de charbon, de pétrole, de gaz ou d’électricité », dénonce Fressoz. « De nombreuses références provenaient soit des conférences GHGT (Global Energy Technology Strategy), soit du programme GES de l’AIE, tous deux étroitement liés aux majors pétrolières ». Et alors ? pourrait-on lui répondre, puisqu’il reconnaît lui-même que le groupe III est « majoritairement composé d’experts de la recherche publique ni naïfs ni influençables ».
Le sous-entendu de mise sous influence du groupe III est patent. Il ne cache d’ailleurs pas son rejet viscéral de l’entreprise : « Parfois, écrit-il, le rapport du GIEC ressemble davantage à des brochures de marketing industriel qu’à une évaluation scientifique ». Pour Alexandre Baumann, auteur et créateur d’un
blog sur la pseudo-écologie, « le présupposé de Fressoz est que les chercheurs qui travaillent pour une entreprise privée sont forcément inféodés à leurs employeurs, forcément corrompus, et que la recherche privée ne peut traduire que les intérêts capitalistes en présence. Ce double standard sur la science s’inscrit selon moi dans une logique partisane ».
Même si, rappelons-le, le GIEC n’a aucun rôle prescripteur, il doit présenter des solutions jugées crédibles et réalisables. Et comme il fait autorité auprès des gouvernements (et de la communauté internationale en général), on ne peut certes exclure que des groupes d’intérêt cherchent à influencer ses conclusions. Mais face aux risques de pression, sa force réside dans le recours à des centaines d’experts aux opinions et sensibilités différentes, qui évaluent et synthétisent des milliers de travaux (278 auteurs pour 18 000 articles scientifiques en 2022). C’est ainsi que se construit et s’ajuste au fil des années le consensus scientifique le plus complet et le plus rigoureux actuellement disponible sur le climat. Personne ne peut envisager sérieusement d’en exclure les ingénieurs et les chercheurs du secteur privé, qui élaborent et développent ces technologies. Ni de bannir ces dernières au profit d’une hypothétique sobriété. À moins de souffrir d’un regrettable biais « socio-solutionniste » sans fondement scientifique.
 
 
L’examen de 561 études sur la décroissance dresse un constat cruel : aucune ne donne de preuves solides de sa capacité à résoudre les problèmes sociaux et environnementaux. 
 

 

 

juin 10, 2019

L'environnement, le climat.....d'autres vérités !!

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif), alors n'hésitez pas à le diffuser au sein de différents groupes ( notamment ou j'en étais l'administrateur), comme sur vos propres murs respectifs. D'avance merci. L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses. Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste. N'omettez de lire par ailleurs un journal libéral complet tel que Contrepoints: https://www.contrepoints.org/ Al, PS: N'hésitez pas à m'envoyer vos articles (voir être administrateur du site) afin d'être lu par environ 3000 lecteurs jour sur l'Université Liberté (genestine.alain@orange.fr). Il est dommageable d'effectuer des recherches comme des CC. Merci



Unpopular opinion : on vous raconte n'importe quoi à longueur de journée sur toutes les chaînes sur l'environnement et le climat. Et vous y croyez. Donc petit thread sur toutes les bêtises diffusées ça et là, juste parce que ça me démange et même si personne ne m'écoute.


1. La déforestation. Il y a plus de forêts aujourd'hui sur Terre qu'il y a 20 ans. Selon un rapport de la NASA, la Terre a gagné l'équivalent de l'Amazonie en surface forestière depuis l'an 2000. 


lonelyplanet.com



2. Les glaciers. Les glaces de l'Arctique sont certes moins grands qu'en 1979, mais plus grands que dans les années 1940. Tout simplement parce que les années 1970 ont été une période de refroidissement. Le Time titrait en 1977 "The Coming Ice Age".
 


3. Les ours polaires. Animal-totem des catastrophistes du climat, on croyait l'ours polaire au bord de l'extinction. Sauf que la réalité, selon l'IUCN, c'est qu'il y avait plus d'ours polaires estimés en 2015 (28 500) qu'en 2005 (22 500).




4. Les Maldives submergées. Le point culminant des Maldives est à 2,4m. S'il y a un pays menacé par la montée des eaux, c'est celui-là. Il y a 30 ans, on prédisait que les Maldives allaient couler. 30 ans plus tard, elles sont toujours là, intactes.





5. Tuvalu. Un exemple, c'est insuffisant ? Prenons-en un autre. On disait Tuvalu, dans le Pacifique, en état de submersion. Or, il semblerait que Tuvalu non seulement soit toujours là, mais avec quelques km2 en plus...





6. La montée des eaux. Plus généralement, les données sur la montée du niveau des océans sont stables. Certes, il y a une légère augmentation, mais pas plus que depuis les 2000 dernières années.





7. Les coraux en danger. Autre symbole écologique, la fragilité des coraux a toujours été un sujet d'inquiétude. Manque de bol, encore une fois on s'est trompé : les coraux semblent en super forme en Jamaïque, à Hawaii, en Polynésie, aux Mariannes, etc.






8. Le peak oil. Ce fameux peak oil, la pénurie de pétrole qu'on nous annonçait tant. Il fut repoussé éternellement : 1990, 200, 2004, 2010, etc. Et on ne l'a jamais vu arriver. Même Forbes reconnaît aujourd'hui que c'est du bullshit.



9. Enfin, le Climategate. Celui-là, on l'oublie totalement. Plus personne n'en parle, évidemment : ça fait mauvais genre. Rappelons tout de même que la divulgation des fichiers du GIEC en 2009 a montré l'ampleur de la fraude sur les données climatiques. 






Le plus gros glacier du Groenland croît de nouveau à la plus grande "surprise" des scientifiques.





Contrairement aux prédictions alarmistes et aux modèles bidonnés basés sur la fausse science du CO2, les glaciers américains du Glacier National Park croissent de nouveau.




ICECAP




Les mensonges vont bien finir un jour à ce voir là, non ?

https://dailycaller.com/2019/06/07/national-park-glacier-warnings/?fbclid=IwAR2JOSHqto0lOFzFfofP9XgUGoIFSTi97MRCz163nvk5kZ2UbHScZmZKcK4



Ross McKitrick: This scientist proved climate change isn’t causing extreme weather — so politicians attacked

https://business.financialpost.com/opinion/ross-mckitrick-this-scientist-proved-climate-change-isnt-causing-extreme-weather-so-politicians-attacked




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