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décembre 25, 2025

Le Club de Rome - Octobre 2025 - Histoire & avenir tous les 50 ans

“ Le Club de Rome a affirmé que le réchauffement climatique et les crises environnementales étaient des leviers pour instaurer un contrôle mondial. L’objectif n’est pas la préservation de la nature, mais le contrôle des populations sous prétexte de crise. ”
 
La fin de la croissance économique sera «intentionnelle ou catastrophique»
 
Il y a 50 ans, le Club de Rome publiait un rapport scientifique qui prévoyait que la croissance et la consommation effrénées entraîneraient éventuellement l’effondrement de la société. Cette semaine à Montréal, une chercheuse du même Club de Rome, a expliqué qu’à moins que les humains réussissent à redéfinir ce qui a de la valeur, cette prévision est sur le point de se produire.
 
 
 
En 1972, le best-seller «The Limits to Growth», connu sous le nom de Rapport Meadows, expliquait que, si l’humanité continuait sa croissance économique sans tenir compte des coûts environnementaux, les humains connaîtraient une pénurie de matières premières, un appauvrissement des écosystèmes, une forte baisse en nourriture disponible et une chute brusque et importante du niveau de vie.
 
Ce rapport avait été publié par le Massachusetts Institute of Technology et le Club de Rome, un groupe de réflexion composé d’industriels et de scientifiques.
 
«Le but de ce rapport était d’essayer de comprendre pourquoi, malgré toutes nos innovations et tous nos progrès, nous sommes confrontés à des problèmes récurrents de pauvreté, de pollution, de pénurie, de conflits et d’ instabilité financière», a résumé l’économiste et chercheuse Gaya Herrington, mercredi, au Sommet de la finance durable à Montréal.
 
Lors d’une présentation devant des centaines de participants, la chercheuse néerlandaise a expliqué que les auteurs du Rapport Meadows «avaient à l’époque constaté, avec surprise, que la cause principale de tous ces problèmes était la poursuite de la croissance économique».
 
Les conclusions du rapport mettaient en garde qu’une croissance continue mènerait à un effondrement de la société au cours du 21e siècle.
 
Revisiter le rapport 50 ans plus tard
 
Cinquante ans après la publication de ce document choc, Gaya Herrington, elle-même membre du Club de Rome, a comparé les différents scénarios du Rapport Meadows avec des données empiriques disponibles en 2019.
 
Ses recherches, publiées en 2021 dans le Yale Journal of Industrial Ecology, arrivent aux mêmes conclusions qu’en 1972 : si la croissance demeure la priorité de notre système économique, l’effondrement de la société est inévitable dans les prochaines décennies.
 
« Business as usual »
Les auteurs du Rapport Meadows avaient utilisé une modélisation mathématique appelée «World3», pour étudier les interactions entre plusieurs variables, telles que la population mondiale, la fécondité, la mortalité, la production industrielle de nourriture par habitant, la production de ressources non renouvelables et la pollution, notamment.
 
«À la lumière de mes recherches, je ne connais aucun autre modèle scientifique qui est demeuré aussi pertinent et aussi précis pendant des décennies», a expliqué Gaya Herrington.
 
Malheureusement, les scénarios catastrophes évoqués dans le rapport Meadows en 1972 sont sur le point de se réaliser, selon l’économiste, qui est aujourd’hui à l’emploi de Schneider Electric, une multinationale active dans la transition énergétique.
 
L’un des scénarios évoqués dans le rapport de 1972, nommé «business as usual», prédit que la quête perpétuelle de croissance économique aboutirait à une pénurie de ressources naturelles.
 
Selon ce scénario, la diminution de la disponibilité des ressources naturelles provoquerait la fin de la croissance économique, la production alimentaire chuterait et les crises économiques se succéderaient.
 
Dans un autre scénario, «business as usual 2», l’effondrement de la société serait provoqué par une crise environnementale.
 
«Le temps presse», a indiqué Gaya Herrington en rappelant aux participants du sommet que «nous avons transgressé 6 des 9 limites planétaires», que «nous n’avons jamais émis plus d’émissions de CO2 que dans la dernière année», que «la production de combustible fossile bat des records et que la demande pour le charbon n’a jamais été aussi élevée».
 
L’effondrement de la société ne signifie pas la fin de l’humanité, mais réfère plutôt à une «forte baisse» des conditions de vie par rapport à «un pic précédent», a précisé Gaya Herrington.
 
Scénario techno (CT)
Un troisième scénario évoqué dans le Rapport Meadows suggère que les technologies et la capacité des humains à innover pourraient permettre «d’éviter un effondrement total».
 
Ce scénario, appelé CT, pour «comprehensive technology», suppose une innovation technologique sans précédent dans un monde qui ne changerait pas ses priorités. Dans un tel scénario, le déclin de la société est retardé, mais les coûts des technologies sont si élevés que les ressources viennent à manquer pour la production agricole, les services de santé et l’éducation.
 
Dans un résumé de ses recherches publié sur le site web du Club de Rome, Gaya Herrington pose les questions suivantes concernant ce scénario:
 
«Pourquoi utiliser notre capacité d’innovation pour inventer des robots pollinisateurs afin de remplacer les abeilles, si nous avons également le choix d’inventer des pratiques agricoles qui n’ont pas l’effet secondaire des insecticides ? Pourquoi utiliser des drones pour planter de nouveaux arbres, alors que nous pourrions également restructurer notre économie afin que les forêts existantes ne soient pas abattues et brûlées ? Maintenant que l’humanité a atteint une dimension mondiale et un pouvoir sans précédent pour façonner son destin, les limites de la croissance nous imposent la question suivante : qui voulons-nous être et dans quel monde voulons-nous vivre ? »
 
Un «monde stabilisé»
La chercheuse Gaya Herrington a expliqué aux participants du Sommet de la finance durable, un quatrième scénario, appelé «monde stabilisé».
 
Dans ce cas de figure, l’humanité passe d’une société axée «sur la consommation matérielle et la croissance industrielle» à une société qui priorise «les services de santé et d’éducation, ainsi que les technologies de réduction de la pollution» et «l’utilisation efficace des ressources».
 
Ce scénario, qui implique de redéfinir ce qui a de la valeur, «permet d’éviter l’effondrement» et de maintenir l’humanité à un «haut niveau de bien-être», selon la chercheuse.
 
Dans ce système, «les humains ne sont pas contre la croissance, mais ils sont plus sélectifs. Si la croissance d’un secteur contribue au bien-être, alors on peut la stimuler. Mais si la croissance d’un secteur ne contribue pas au bien-être, pourquoi continuer ?»
 
S’adressant aux gens d’affaires réunis dans la salle d’un établissement du Vieux-Montréal, la chercheuse s’est dite consciente que «changer notre système économique demande des efforts».
 
Toutefois, a-t-elle ajouté, «gérer les conséquences de l’effondrement des écosystèmes demande également beaucoup d’efforts».
 
Le choix qui s’offre «n’est pas de poursuivre ou non la croissance»
Prioriser la croissance à tout prix nous a menés au bord de l’effondrement social et environnemental selon Gaya Herrington, et le choix qui s’offre aux humains «n’est pas de poursuivre ou non la croissance».
 
La question est plutôt «de savoir si la fin de la croissance sera intentionnelle ou catastrophique».
 
L’opportunité de «prendre une telle décision» ne sera pas toujours présente, alors soit nous définissons nos propres limites, ou alors, ces limites, selon elle, nous seront imposées.
 
 
 

Avec l’alerte lancée en 1972 dans « Halte à la croissance », le Club de Rome est présenté par les soutiens du GIEC comme un précurseur. Cette alerte est invoquée pour critiquer la défiance persistante des citoyens pourtant avertis depuis si longtemps, et la lenteur de mise en œuvre des mesures nécessaires. Et invoquée pour critiquer la défiance persistante des citoyens pourtant avertis depuis si longtemps, et la lenteur de mise en œuvre des mesures nécessaires. Mais en réalité, les hypothèses du Club de Rome sont exactement opposées à celles du GIEC : pour le Club de Rome le problème était la pénurie de ressources, pour le GIEC c’est l’excès de ressources.

Le club de Rome est lui-même un groupe de réflexion réunissant des scientifiques, des économistes, des fonctionnaires nationaux et internationaux, ainsi que des industriels de cinquante-deux pays, préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement. D’après le rapport du Club de Rome, dans son hypothèse la plus optimiste, la production d’or devait s’arrêter il y a 25 ans, en 2000, les mines devant être totalement épuisées. Plus grave, l’extraction de gaz naturel devait survenir en 2021. Et celle de pétrole en 2022. L’hypothèse des experts de 1972 était pourtant résolument optimiste, supposant une poursuite de l’augmentation de la consommation, mais un quintuplement des réserves connues. Sur les dix-neuf ressources étudiées, seules quatre (fer, charbon, chrome, cobalt) devaient rester disponibles sensiblement plus longtemps, de l’ordre de 150 ans.

Il est étrange que des hypothèses exactement contraires aboutissent à la même conclusion : « il faut faire décroitre l’économie »

Pour le rapport de 1972, il n’existait donc pas de risque de changement climatique dû au CO2 puisque la consommation de gaz et de pétrole allait rapidement disparaître faute de production de ces combustibles. La décroissance étant inévitable, les efforts devaient se concentrer sur la façon de s’y adapter.

Les grossières erreurs contenues dans le rapport du Club de Rome n’impliquent pas que les données du GIEC soient inexactes. Mais il est étrange que des hypothèses exactement contraires aboutissent à la même conclusion : « il faut faire décroitre l’économie ». Ces surprenants revirements peuvent expliquer les doutes qu’expriment une partie de la population : comment avoir confiance en des positions opposées soutenues avec le même enthousiasme par de nombreux scientifiques, et utilisées par de nombreux responsables politiques. D’autant plus qu’on imagine les conséquences dévastatrices qu’aurait eu la prise en compte effective des conclusions du Club de Rome au niveau mondial : investissements massivement improductifs, chute de 50% du niveau de vie dans tous les pays du monde, famines, guerres. De la part des citoyens, une certaine circonspection est donc compréhensible.

https://contrepoints.org/quand-le-club-de-rome-predisait-le-contraire-de-ce-que-predit-le-giec/

 
 
Regarder en arrière pour mieux se projeter dans l'avenir
 
Retour sur le passé, perspectives d'avenir 
 
Comment avez-vous été impliqué au sein du Club de Rome, et comment le rapport « Les Limites à la croissance » a-t-il vu le jour ? 
 
Mon implication dans le projet « Les Limites à la croissance » – et ma participation ultérieure en tant que l'un des quatre auteurs de ce premier rapport de vulgarisation destiné au Club de Rome – est due au hasard : j'étais au bon endroit au bon moment. Je suis arrivé au MIT en janvier 1970, à l'âge de 24 ans, pour préparer un doctorat en physique, mais j'ai rapidement constaté que ce domaine n'offrait aucun avenir, car il était saturé de physiciens bien plus compétents que moi. 
 
Par hasard, j'ai assisté à une conférence du professeur Jay W. Forrester de la Sloan School of Management du MIT sur l'application des modèles mathématiques aux problèmes urbains. J'ai immédiatement su que c'était ma voie. Quelques mois plus tard, je quittai le département de physique pour rejoindre le groupe de dynamique des systèmes de Forrester. C'est alors qu'un second miracle se produisit : Jay W. Forrester convainquit le comité exécutif du Club de Rome de venir une semaine à la Sloan School pour se former à la dynamique des systèmes et à son potentiel d'analyse de ce que leur dirigeant, Aurelio Peccei, appelait le monde « problématique ». Forrester avait besoin d'aide pour l'enseignement, et comme j'étais sur place – bénévolement, grâce à une subvention du gouvernement norvégien –, j'intégrai l'équipe dirigée par un autre jeune homme, Dennis L. Meadows, qui avait obtenu son doctorat l'année précédente. 
 
 Le cours fut un succès, notamment parce que Forrester avait déjà réalisé un prototype du modèle du monde basé sur la dynamique des systèmes, qui allait devenir le fondement scientifique et intellectuel de son ouvrage *Les Limites à la croissance*. Peu après, le comité exécutif obtint un financement d'une fondation allemande pour mener à bien le projet. Forrester, peu intéressé, ayant déjà réalisé le prototype WORLD2 et étant en pleine rédaction de *World Dynamics*, délégua la finalisation du projet du Club de Rome à Dennis Meadows. Dennis s'est attelé au projet avec une grande compétence, force et enthousiasme, amenant très rapidement sa femme, Donnella (Dana) Meadows, de l'Université Harvard pour rejoindre le petit groupe de modélisateurs de dynamique des systèmes au MIT.
 
Un an plus tard, nous avons présenté nos travaux à la réunion annuelle du Club de Rome au Canada en 1971. Les membres du Club de Rome, pour le moins, n'ont pas été convaincus. Ils estimaient que notre modèle et notre rapport n'abordaient pas les problèmes qui, selon eux, dominaient le développement mondial. Ce fut un échec total. 
 
De retour au MIT, Dana a proposé de rédiger une nouvelle version du rapport, dans un format qui permettrait de mieux comprendre la gravité de la situation mondiale, tandis que nous autres élaborions des modèles et réalisions des études de cas pour étayer le rapport. Dana a ensuite écrit seule « Les Limites à la croissance », que nous avons présenté à la Smithsonian Institution à Washington, D.C., en mars 1972. Un éditeur intéressé a décidé d'imprimer suffisamment d'exemplaires du rapport avant la réunion pour en offrir un à chaque membre du groupe de haut niveau réuni par le Club de Rome. C'est ainsi que le livre a été diffusé sur la scène internationale.
 
Conférence au Dartmouth College. De gauche à droite : Jorgen Randers, Jay W. Forrester, Donella Meadows, Dennis Meadows et William W. Behrens. Documentation du Club de Rome
 
 
Quelle fut la réaction à la parution de « The Limits to Growth » en 1972 ? 
 
À Washington, en mars 1972, l’accueil réservé au livre fut majoritairement négatif, voire extrêmement critique. Paradoxalement, cette hostilité contribua à sa notoriété. On se demandait : qu’avaient donc bien pu dire les scientifiques du MIT pour susciter une telle colère ? 
 
Bien que beaucoup l’aient rejeté, quelques voix influentes reconnurent le potentiel explosif de son contenu. Deux mois plus tard, il était publié aux Pays-Bas, où il s’écoula à des centaines de milliers d’exemplaires en quelques semaines seulement. Dès lors, le succès fut fulgurant. Les éditions américaine et britannique rencontrèrent un vif succès, et le livre fut finalement traduit en 36 langues. C’est le reste du monde qui adopta « The Limits to Growth ». Dennis et moi estimons que le livre fut finalement imprimé à trois ou quatre millions d’exemplaires, même si Wikipédia avance le chiffre de 30 millions. 
 
 L’effet secondaire fut une notoriété grandissante, malgré notre jeune âge. Et, plus important encore, « The Limits to Growth » fit connaître le Club de Rome au monde entier. Nous nous sommes soudainement retrouvés à parcourir le monde pour donner des conférences sur les enjeux planétaires, mais avec un message très impopulaire : 
 
La Terre est une planète minuscule où la population et l’activité économique ne cessent de croître, polluant l’atmosphère, abattant les arbres, décimant les animaux et détruisant les océans. Il est évident que la croissance démographique doit cesser avant que nous ne dépassions les limites physiques de la planète Terre. Cela signifie que ce doit être fait maintenant dans les pays riches, et plus tard dans les pays pauvres. L’humanité doit adapter son empreinte écologique aux limites physiques de la planète. Sinon, ce sera l’effondrement. 
 
Mais le message n’a pas été bien accueilli. Le combat était difficile, face à une résistance croissante. Après dix ans, en 1980, j’ai abandonné et décidé de me consacrer à autre chose pendant vingt ans – le temps que je jugeais nécessaire avant que les dégâts causés par la croissance démographique continue ne soient suffisamment visibles pour que l’opinion publique soutienne des mesures correctives.
 
L'équipe de recherche « Limits to Growth » (William Behrens III, Jorgen Randers, Dennis Meadows et Donella Meadows) avec Aurelio Peccei et William Dietel présentant leurs conclusions à la Smithsonian Institution à Washington, D.C., en 1972.
 
 
Après votre retour au sein du Club de Rome, l'une de vos contributions majeures a été le projet « La Terre pour tous », première initiative élaborée collectivement par de nombreux membres. Comment percevez-vous « La Terre pour tous » par rapport au rapport « Les Limites à la croissance » ? S'agit-il d'une continuation ou d'une réinterprétation ? 
 
 Le rapport « La Terre pour tous » est un ouvrage du même type que « Les Limites à la croissance ». C'est un modèle de dynamique des systèmes à grande échelle, composé de centaines d'équations, qui décrit l'évolution mondiale de 1980 à 2100. Les conclusions sont globalement les mêmes : si l'on continue sur la même voie, on s'expose à des problèmes ; si l'on fait les bons choix, l'humanité peut accéder à un avenir meilleur. 
 
En ce sens, « La Terre pour tous » est à la fois une continuation et une réinterprétation de l'ouvrage initial. Il revisite les mêmes questions avec des données plus précises et des outils plus performants, mais le message de fond demeure inchangé. Il s'agit d'une nouvelle tentative, dans le cadre de l'effort de longue date du Club de Rome pour influencer le cours du monde – avec un certain impact, même si celui-ci reste insuffisant pour inverser les tendances dominantes.
 
L'équipe d'auteurs du rapport « La Terre pour tous » présente le rapport nouvellement publié lors de la conférence de presse.
 
 
Avec le recul, y a-t-il un point sur lequel vous avez changé d'avis au cours des cinq dernières décennies de ce travail ? 
 
 Lorsque nous avons écrit « Les Limites à la croissance » en 1972, je pensais que le principal problème était la rareté des ressources. En 2000, j'ai compris qu'il s'agissait du changement climatique. Nous ne manquerons ni de nourriture ni de minéraux ; le véritable danger provient de la combustion des énergies fossiles. 
 
 À l'époque, je croyais qu'il suffirait de présenter les faits. J'étais persuadé que les électeurs, les entreprises et les gouvernements agiraient une fois qu'ils auraient compris ! Mais ils ne l'ont pas fait. Après dix ans d'efforts, j'ai abandonné. J'ai appris que l'information seule ne modifie pas les comportements. 
 
 Je ne crois plus non plus que les marchés et les démocraties soient capables de résoudre les problèmes à long terme. L'intérêt personnel à court terme l'emporte. Jeune homme, je faisais confiance aux arguments rationnels ; aujourd'hui, je crois que seuls un leadership fort et une action collective peuvent apporter les solutions nécessaires. 
 
 À mes yeux, la Chine illustre parfaitement la voie à suivre. Grâce à des investissements publics délibérés, longs et coûteux dans le solaire, les véhicules électriques et les batteries, la Chine a développé les technologies dont nous avons besoin. C'est une opinion très impopulaire, mais je crois que la Chine finira par sauver le monde. 
 
 Quel devrait être, selon vous, le rôle du Club de Rome au cours des 50 prochaines années, notamment compte tenu de la crise actuelle ? 
 
 Le rôle du Club de Rome devrait rester le même : apporter une vision à long terme et novatrice au débat sur le développement mondial. En pratique, il fonctionne mieux comme un forum de discussion ouvert que comme une force politique, où peuvent se rencontrer des opinions politiques et religieuses diverses. 
 
 Son impact réel aurait pu être plus important s'il s'était davantage concentré sur les défis que l'humanité doit relever dans les limites d'une planète aux ressources finies. Mais l'expérience montre qu'il est difficile pour ses membres de s'entendre sur des recommandations précises. 
 
Le Club de Rome occupe une place importante : un point de rencontre entre les puissants intérêts à court terme et la contrainte du long terme – un forum qui met en lumière cette tension et promeut la tolérance entre les différentes civilisations dans un monde où tout est possible. 
 
 C’est, je crois, ce que le Club de Rome devrait continuer à faire dans les décennies à venir.

Jorgen Randers, membre du Club de Rome et co-auteur de « Les limites de la croissance », partage avec Alifiandi Rahman Yusuf, chercheur en communication, les leçons qu'il a tirées d'un demi-siècle de recherche, d'activisme, d'enseignement et d'engagement en faveur du développement durable mondial.
31 octobre 2025 - Comment avez-vous commencé à vous impliquer au sein du Club de Rome, et comment le rapport « Les limites à la croissance » a-t-il vu le jour ? Je me suis impliqué dans le projet « Les limites à la croissance » – et suis devenu par la suite l’un des quatre auteurs de ce premier rapport de vulgarisation destiné au Club de Rome – tout simplement…
Publications 
 


Transformation is Feasible<span> – 2018</span>

Transformation is Feasible – 2018
































novembre 02, 2025

Refroidissement, réchauffement et changement climatique mondiaux (RCCMCM).


REVERSEMENT CLIMATIQUE : Le président Trump a réagi après que Bill Gates a semblé assouplir sa position sur le changement climatique, écrivant que « la vision apocalyptique du changement climatique » — selon laquelle une catastrophe mondiale se produirait si la hausse des températures mondiales n’est pas prise en compte — « est fausse ».
 
 

 
 
Refroidissement, réchauffement et changement climatique mondiaux (RCCMCM).
 
Il s'agit d'une escroquerie pyramidale utilisant une technique classique de manipulation de cours à l'échelle mondiale.
 
Le RCCMCM trouve son origine dans une théorie vieille de 120 ans sur les « gaz à effet de serre », qui supposait que le CO2 « d'origine humaine » était responsable des changements climatiques.
Cependant, au cours des 120 dernières années, les trois quarts des méthodes d'acquisition de connaissances humaines ont été privilégiées, le quart restant étant totalement ignoré par la rigueur scientifique empirique.
 
1) Méthode intuitive : avoir une croyance, une supposition ou une réponse perçue, sans faits ni preuves à l'appui.
2) Méthode de la ténacité : s'accrocher obstinément à des croyances apprises, qu'elles soient justes ou fausses.
3) Méthode de l'autorité : suivre aveuglément une idée ou une notion scientifique établie par une personne en position d'autorité.
4) Méthode scientifique : prouver une hypothèse par l'expérimentation et l'observation, afin de parvenir à des conclusions fondées sur une science empirique rigoureuse. En bref, ils ne se sont jamais donné la peine de prouver l'existence de la théorie des gaz à effet de serre ni de démontrer son fonctionnement en laboratoire.
 
Au lieu de cela, on a utilisé la « méthode de l'intuition » pour confirmer l'existence de l'effet de serre, la « méthode de la ténacité » a pris le dessus malgré l'absence de preuves scientifiques, et enfin, le gouvernement et les institutions éducatives, par la « méthode de l'autorité », ont achevé le travail en refusant que la « méthode scientifique » confirme ou prouve l'existence du réchauffement climatique global.
 
En utilisant la « méthode scientifique » et en examinant la théorie du réchauffement climatique global (refroidissement, réchauffement et changement climatique), il devient évident qu'il s'agit d'une supercherie.
 
Pour commencer, son histoire : cette supercherie a débuté dans les années 1970, lorsque des scientifiques, utilisant les mêmes théories et modèles qu'aujourd'hui, ont conclu que la Terre se dirigeait vers une ère glaciaire, ce qui ne s'est jamais produit.
 
Vingt ans plus tard, ils ont discrètement opté pour le réchauffement climatique, alors que la planète commençait à se réchauffer. Puis, discrètement, ils se sont tournés vers le changement climatique, puisque toutes leurs prédictions se sont avérées fausses : pas d’inondations massives, etc.
 
Non pas qu’ils ne tentent pas de temps à autre des manipulations hasardeuses des probabilités. D’où les arnaques liées aux feux de brousse en Californie et en Australie, deux régions où les forêts sont laissées à l’abandon depuis des décennies et qui subissent de graves incendies dus à une abondance de combustible.
 
Il y a deux raisons qui expliquent ces conclusions erronées.
 
1) La théorie des gaz à effet de serre et l'hypothèse erronée selon laquelle le CO2 d'origine humaine réagit avec les gaz à effet de serre sont toutes deux fausses.
L'étude des températures atmosphériques menée par Ronan et Michael Connolly a démontré que, contrairement à ce qu'affirment les partisans de la théorie des gaz à effet de serre, l'existence d'un équilibre énergétique local nécessaire à sa validité, fondée sur une intuition, n'était pas vérifiée.
En revanche, grâce à la méthode scientifique, les Connolly ont constaté que l'atmosphère était en parfait équilibre énergétique. En résumé, les conditions mêmes requises par la théorie des gaz à effet de serre n'ont jamais été réunies.
De plus, le CO2 ne provoque pas de réchauffement climatique et sa concentration est insuffisante pour avoir un impact significatif.
Les Connolly ont démontré ce point dans leur article de recherche, ainsi que par le biais d'expériences menées indépendamment par Geraint Hughes.
Ce dernier a utilisé une ampoule et une machine hermétique pour exposer directement le CO2 à la chaleur et observer sa réaction. Il en est actuellement à sa quatrième série d'expériences pour contrer les critiques qui s'opposent à ses résultats, prouvant que le CO2 n'augmente ni ne génère de chaleur.
Contrairement à l'argon, qui est un gaz naturel et non produit par l'homme.
 
2) Concernant les températures de surface, un fichier PDF de 209 pages révèle clairement des erreurs importantes.
En résumé, le nombre de stations de mesure initiales était insuffisant, et il était encore plus difficile de tirer des conclusions précises compte tenu du nombre de stations restantes. De plus, ces stations étaient mal positionnées, notamment en zones urbaines, ce qui entraînait de grandes distances entre elles.
Par « méthode intuitive », ils ont supposé une augmentation unilatérale de la température entre les points, ce qui, par pure coïncidence, confirmait parfaitement leur hypothèse.
L'étude des océans a également présenté des erreurs identiques.
À titre d'information, le volume des océans est d'environ 1 260 000 000 000 000 000 000 litres.
Un sextillion deux cent soixante quintillions de litres, soit 1,26 × 10²². Avec seulement 1,7 % à 3 % d'eau douce dans la glace, l'océan ne peut pas provoquer d'inondations massives, même si toute la glace fond.
Ainsi, même d'un point de vue mathématique, le GCWCC n'est pas cohérent.
Surtout en ce qui concerne le CO2. Au total, l'humanité génère près de 1 000 milliards de tonnes de CO2 en 40 ans, dont 50 % n'atteignent pas l'atmosphère et sont biodégradables.
Pourtant, même si ce n'était pas le cas, nous avons 3 000 milliards d'arbres et la capacité d'en planter 1 700 milliards de plus.
Donc, même si la totalité de notre contribution atteignait l'atmosphère, nous ne serions responsables que d'un tiers.
Ainsi, l'humanité ne produit tout simplement pas le CO2 nécessaire pour couvrir les besoins de la flore.
Le seul producteur naturel de CO2 sur notre planète est la Terre elle-même. En réalité, les volcans produisent plus de CO2 que les humains ne pourraient le faire. De plus, la grande majorité des volcans sont terrestres. Les volcans terrestres peuvent avoir des centaines de milliers d'années. Les volcans plus jeunes et plus actifs sont sous-marins. Ce n'est pas si improbable quand on sait que 70 % de la surface de notre planète est recouverte d'eau.
Ainsi, l'existence de centaines de milliers, voire de millions, de volcans actifs n'est pas si surprenante. De plus, l'immensité de l'eau, sa profondeur et sa température contribueraient à un équilibre thermique optimal.
Cet équilibre intègre également notre climat, lui-même déterminé par les impulsions électromagnétiques générées par l'activité solaire. Naturellement, l'influence d'une sphère de plasma incandescent de 1,3 million de kilomètres de diamètre sur le climat de notre planète n'a rien d'étonnant.
 
 
En conclusion, le GCWCC repose sur des conclusions erronées et un manque de connaissances scientifiques. Il est guidé par l'intuition, l'autorité et la ténacité, sans aucune preuve scientifique de son existence ni de l'efficacité de la solution proposée.
 
Les solutions apportées par l'humanité doivent s'appuyer sur la méthode scientifique et viser à éradiquer la pauvreté mondiale, et non à la créer ou à nous conduire vers une dictature totalitaire. Étude de Ronan et Michael Connolly sur les températures atmosphériques
 
Échec du lancement de panneaux solaires
Document PDF de 209 pages sur la température de surface
(Remarque : le PDF original et le site web ont été supprimés)
Le CO2 a peu d'effet sur l'atmosphère
Expérience sur le CO2 prouvant que le CO2 fait baisser la température et non l'inverse
 
 

 
Et voilà !!
Quand les feux et le réchauffement sont alliés à l'escrologie via la mort de 31 personnes !
Le suspect des incendies de Los Angeles, né et élevé en France, risque jusqu’à 45 ans de prison
Les feux qui avaient ravagé des quartiers entiers de Los Angeles en janvier avaient coûté la vie à douze personnes dans le quartier de Palisades Highlands. Le suspect, âgé de 29 ans, est né et a grandi en France. Il est poursuivi pour trois chefs d’accusation.
Les images avaient fait le tour du monde : des quartiers entiers de Los Angeles ravagés par les flammes, des milliers de maisons détruites, et 12 personnes qui avaient perdu la vie. Le suspect, arrêté la semaine dernier, a été inculpé de trois chefs d’accusation et risque jusqu’à 45 ans de prison, ont déclaré les autorités.
Jonathan Rinderknecht, âgé de 29 ans, est né et a grandi en France. Il a déclaré lors des premiers interrogatoires qu’il parle un Français courant, et qu’il s’était inspiré d’un morceau de rap, « Feu-Bi » de Josman.
Hier, il a été inculpé par un grand jury fédéral et accusé de deux crimes supplémentaires, après avoir déjà été poursuivi pour destruction de biens par le feu : un chef d’incendie criminel affectant une propriété utilisée dans le commerce interétatique et un chef d’incendie de bois, selon le ministère américain de la Justice.
S’il est reconnu coupable, il risque une peine de prison fédérale allant d’un minimum obligatoire de cinq ans à un maximum légal de 45 ans, ont déclaré les procureurs.
Selon les enquêteurs, Jonathan Rinderknecht, un chauffeur Uber, aurait déclenché un incendie la nuit du Nouvel An dans les montagnes surplombant une zone cossue de la mégalopole californienne, qui abrite de nombreuses villas de célébrités.
« L’un des pires incendies qu’ait connu Los Angeles »
C’est cet incendie initial, que les pompiers croyaient avoir éteint, qui s’est ensuite ravivé le 7 janvier pour dévaster le quartier et une partie de la ville de Malibu. Le « Palisades Fire » a causé la mort de 12 personnes dans la zone, sur les 31 personnes qui ont péri au total dans les incendies de Los Angeles.
« L’inconscience d’une seule personne a causé l’un des pires incendies qu’ait jamais connu Los Angeles, entraînant la mort et des destructions généralisées à Pacific Palisades », avait déclaré le procureur fédéral Bill Essayli au moment de son arrestation.
Le suspect est un ancien habitant du quartier de Pacific Palisades, selon l’enquête. La nuit du Nouvel An, ce chauffeur VTC a déposé des clients dans la zone où a démarré le feu.
Les données de géolocalisation récoltées par les enquêteurs montrent qu’il se trouvait « à 30 pieds » (soit environ 10 mètres) de l’incendie, lorsqu’il a lui-même tenté d’appeler les secours pour signaler le feu.
 
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