La France, jadis fière de son rang économique et politique en Europe,
traverse une tempête dévastatrice qui culmine avec la récente dégradation de sa note souveraine par l’agence Fitch Ratings.
Le 12 septembre 2025, l’agence a abaissé la notation de la dette
publique française d’un cran, passant de AA- à A+, un coup dur qui
relègue l’Hexagone au rang de « mauvaise élève » du continent.
Ce n’est pas un simple ajustement
technique : c’est un signal d’alarme sur la fragilité d’un État paralysé
par l’instabilité politique, une dette galopante et une gouvernance
erratique.
Derrière cette décision se profile le portrait d’un président,
Emmanuel Macron, dont les choix – de la valse des Premiers ministres à
un bellicisme effréné – creusent un fossé abyssal avec le peuple
français. Cet article décrypte les rouages de cette notation, ses
enjeux, et dénonce une présidence qui, au lieu de protéger la nation, semble la précipiter vers le chaos.
Les agences de notation : un mécanisme impitoyable qui évalue la confiance
Pour comprendre l’importance de cette dégradation, il faut d’abord en saisir le fonctionnement. Les agences de notation comme Fitch, Moody’s ou Standard & Poor’s sont des entités privées qui évaluent la solvabilité des États, des entreprises ou des collectivités. Elles
attribuent des notes allant de AAA (risque minimal) à D (défaut de
paiement), basées sur des critères quantitatifs et qualitatifs : niveau
d’endettement, croissance économique, stabilité politique, et capacité à
rembourser. Une note élevée comme AA- signifie une « très bonne
qualité » avec un faible risque de défaut ; A+ reste solide mais signale
une vulnérabilité accrue.
Pourquoi cela compte-t-il tant ? Une bonne note permet à un pays
d’emprunter à bas coût sur les marchés financiers, essentiels pour
financer les déficits budgétaires. En France, la dette publique avoisine les 114,1 % du PIB au premier trimestre 2025, soit plus de 3.345 milliards d’euros.
La dégradation par Fitch fait grimper les taux d’intérêt : le 15
septembre, le rendement des obligations françaises à 10 ans
s’établissait à 3,49 %, un écart record avec l’Allemagne. Cela alourdit
les charges d’intérêt – déjà estimées à 60 milliards d’euros par an – et pourrait ajouter des milliards supplémentaires, au détriment des services publics, de l’éducation ou de la santé. Pire,
si Moody’s (revue prévue le 24 octobre) ou S&P suivent le
mouvement, la dette française pourrait sortir de la catégorie
« investment grade core », repoussant les investisseurs prudents et
amplifiant la spirale.
Fitch pointe explicitement deux facteurs : un déficit structurel à 5,4 % du PIB en 2025, loin des 3 % exigés par l’UE, et une « instabilité politique » qui entrave les réformes.
La France n’est plus dans le club des AAA nord-européens (Allemagne,
Pays-Bas) ; elle rejoint la Belgique et l’Estonie au niveau A+, tandis
que l’Espagne et le Portugal, eux, voient leurs notes améliorées grâce à
une gestion plus rigoureuse. Ce n’est pas une fatalité : c’est le prix d’une gouvernance qui privilégie les postures aux actes concrets.
L’absence de gouvernement : une valse des premiers ministres qui paralyse l’économie
Au cœur de cette dégradation trône l’absence criante d’un
gouvernement stable. Depuis la dissolution ratée de l’Assemblée
nationale en 2024, la France est en proie à une instabilité chronique
qui évoque les années 1930. Le 8 septembre 2025, le gouvernement de François Bayrou, nommé en juillet comme quatrième Premier ministre en deux ans
sous Emmanuel Macron, a été renversé par un vote de confiance massif :
364 voix contre, 194 pour. Bayrou, artisan d’un plan d’austérité pour
juguler la dette, n’a pas tenu face à une Assemblée fragmentée et à une opposition unie contre les coupes budgétaires.
Cette « valse des Premiers ministres » – Attal, Barnier, Bayrou, et maintenant un intérim incertain – n’est pas un accident.
C’est le fruit d’une stratégie macronienne : dissoudre pour imposer une majorité artificielle, échouer, et recommencer. Résultat ? Un pays ingouvernable, comme le titre La Revue de Presse Internationale de Radio France du 9 septembre : « La France est-elle devenue ingouvernable ? » Sans gouvernement, le budget 2026 est en suspens, les réformes bloquées, et les marchés nerveux.
Macron, affaibli sur la scène internationale, voit son autorité érodée :
la chute de Bayrou le place « en première ligne pour sortir de
l’ornière », dixit Les Échos.
Cette paralysie n’est pas anodine. Elle amplifie la dette en empêchant toute consolidation fiscale. Et qui paie ? Les Français, avec des taux d’emprunt qui grimpent et une croissance anémique.
La crise politique de 2024-2025, véritable « tourbillon
institutionnel », marque un point de non-retour : la Ve République
craque sous le poids d’un président qui refuse de lâcher prise.
Le refus de démissionner : un entêtement face à la colère populaire
Malgré cette débâcle, Emmanuel Macron s’accroche au pouvoir comme à
une bouée percée. Les sondages sont accablants : en septembre 2025, sa
cote de confiance plonge à 15-17 %,
un record d’impopularité depuis 2017, pire qu’à l’ère des Gilets
jaunes. Près de deux tiers des Français (65 %) appellent à sa démission
immédiate, selon un sondage Ifop (certainement sous-estimé) pour Sud
Ouest du 5 septembre. À droite comme à gauche, les voix s’élèvent : les
Républicains exigent une présidentielle anticipée, le RN accentue la
pression lors de sa rentrée à Bordeaux et demande un retour aux urnes alors qu’ils ont refusé de voter sa destitution.
Pourtant, Macron exclut toute démission, refusant même une dissolution supplémentaire. « Même la démission d’Emmanuel Macron ne résoudra pas la crise », ironise Courrier International du
9 septembre, soulignant un président « sans pouvoir » mais têtu. Sur X,
les réactions fusent : « Macron ne se contente plus d’ingérence : il
flirte avec la belligérance », reflétant une exaspération populaire. Un
autre utilisateur dénonce un « discours délirant, manipulatoire » pour
masquer ses échecs.
Cet entêtement n’est pas du courage : c’est de l’inconscience. Face à
une pression « très forte du peuple », comme l’attestent les
manifestations post-Bayrou, Macron préfère ignorer les urnes. Il
incarne une élite déconnectée, prête à tout pour perdurer, au risque de
fracturer la nation.
L’incapacité à conduire les affaires : priorité à l’UE au mépris du souverainisme français
Pire que l’instabilité, l’incapacité de
Macron à « conduire les affaires de l’État » se manifeste par une
soumission obsessionnelle à l’Union européenne.
Les Français ont voté « non » à la Constitution européenne en 2005
(54,7 %), un rejet clair de la technocratie bruxelloise. Pourtant, Macron, auto-proclamé « européen convaincu », brade la souveraineté nationale au profit de l’UE.
La dette française ? Disciplinée par les règles budgétaires
européennes, qui imposent des coupes sans égard pour les spécificités
hexagonales. L’instabilité politique ? Elle affaiblit l’UE entière,
comme s’inquiète Euronews du 5 septembre : « Quelles conséquences pour l’UE ? »
Macron priorise l’intégration européenne – mutualisation de la dette, défense commune – au détriment des Français.
Son plan pour l’Ukraine, financé par des milliards d’euros publics,
illustre cette dérive : la France verse sans compter, tandis que les
hôpitaux ferment et les retraites s’effritent. Ce n’est pas de la gouvernance : c’est de la vassalisation.
Le peuple, qui a dit « non » en 2005, paie aujourd’hui les pots cassés
d’un président qui ignore le référendum comme un caprice historique.
Le bellicisme délirant de macron : un danger mortel pour les Français
Au-delà de l’économie, le vrai péril réside dans le bellicisme
délirant de Macron, qui expose les Français à des risques existentiels.
Depuis 2022, il agite le spectre d’une guerre avec la Russie, promettant
des « garanties de sécurité » pour l’Ukraine et envisageant l’envoi de
troupes françaises – jusqu’à 40.000 soldats, postés à 80 km du front. Le 5 mars 2025, il déclare :
« Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été autant menacée », annonçant
6,5 milliards d’euros supplémentaires pour l’armée, portant le budget
à 64 milliards annuels d’ici 2027. Des drones, de l’IA, de la guerre cybernétique : un « plan de guerre » qui transforme la France en base OTAN.
Ce n’est pas de la défense : c’est de la provocation. Macron « dramatise »
et « provoque », s’agace Hervé Morin en mars 2025. Sur les réseaux
sociaux, beaucoup s’agacent : « Macron prend des décisions graves sans
consultation du peuple pour provoquer un incident avec la Russie et
rester au pouvoir », d’autres soutiennent qu’Emmanuel Macron veut
envoyer les Français à la mort. Henri Guaino (député et ancien
conseiller de Nicolas Sarkozy), quant à lui alerte : « C’est le ton qu’on emploie dans un pays au bord de la guerre. »
Les dangers ? Une escalade nucléaire, des sanctions auto-infligées
qui ruinent l’économie française (déjà en « économie de guerre »), et
une mobilisation forcée qui sacrifierait la jeunesse pour des
« fantasmes technocratiques ». Macron, « l’incarnation du diable sur
terre » pour certains, joue avec le feu pour distraire de ses échecs
domestiques.
La France n’est pas menacée par la Russie, mais par un président qui rêve d’héroïsme au prix du sang français.
Il est pourtant très facile de s’en convaincre : la Russie est grande comme quatre fois l’Europe et peu peuplée (8,5 hab./km²) comparée à l’UE (environ 106 hab./km²); de plus, elle est maintenue dans une russophobie patente qui créerait bien des soucis à un éventuel appétit russe : à quoi bon ?
Le fossé abyssal avec le peuple : un rejet total
Ce bellicisme n’est que la pointe de l’iceberg d’un fossé qui se
creuse entre Macron et le peuple. Sa popularité, à 17 % en septembre
selon Elabe, est un effondrement historique. Les Français le voient
comme « hors-sol » et totalement déconnecté de leurs préoccupations.
Ce rejet n’est pas conjoncturel : c’est structurel. Macron méprise le
« peuple » qu’il théorise comme une « masse à éduquer ». Résultat ? Une
France divisée, où les banlieues s’embrasent et les ruraux se sentent
abandonnés. Son « petit air de démission » gagne même la droite, note L’Express.
Un rejet international : macron, le paria des dirigeants
À l’étranger, Macron est affaibli : la chute de Bayrou le rend « architecte du déclin français », titre Le Monde du
9 septembre. Ses relations ? Tendues avec Donald Trump, distantes avec
Xi Jinping, et conflictuelles avec Vladimir Poutine. Même avec Merz, les
frictions sur la défense européenne persistent. Au Shangri-La Dialogue en mai dernier, il alerte sur un « ordre mondial en risque », mais sans alliés solides. Avec Luiz Inácio Lula da Silva, les tensions sur le Mercosur persistent encore, avec une visite à l’Élysée qui a tourné à l’humiliation pour Macron, loin d’un renforcement des liens avec le Brésil. Macron, rejeté par « la plupart des dirigeants », paie son atlantisme forcené et son impérialisme résiduel.
Vers une démission inéluctable ?
La dégradation par Fitch n’est qu’un symptôme d’une présidence en lambeaux.
Instabilité, bellicisme, soumission à l’UE, rejet populaire : Macron a
transformé la France en otage de ses ambitions. Le peuple, qui a voté
« non » en 2005 et crie « démission » en 2025, mérite mieux qu’un chef
qui risque la guerre pour masquer ses ruines.
https://multipol360.com/degradation-de-la-notation-de-la-france-le-symptome-dun-systeme-en-deroute/
À lire aussi:
Dégradation de la note Fitch : la classe politique incapable ou impuissante ?
Deux spécialistes de la finance reviennent sur la
manière dont les responsables politiques ont réagi à la dégradation de
la note française par l’agence Fitch. Selon ces experts, la séquence
illustre le manque de connaissances économiques de ceux qui nous
gouvernent et la sclérose institutionnelle de la France.
Le 12 septembre, trois jours après son arrivée à Matignon, Sébastien
Lecornu hérite d’un dossier épineux de plus à gérer. L’agence Fitch a
abaissé la note de la France de AA- à A+. Une nouvelle étape qui fait du
pays le mauvais élève de l’Europe. En 2013, la seconde puissance
économique de l’UE avait encore son triple A. Douze ans plus tard, la
note a reculé de quatre crans.
La situation est avant tout le reflet d’une impuissance de la classe
politique à rétablir l’équilibre des comptes publics. Engoncée dans des
querelles d’appareil, coincée dans une pensée unique et dans des
certitudes, peu formée à l’économie, il est peu probable qu’elle puisse
renverser la table.
La faute à la chute de Bayrou ?
Il suffit de se pencher sur les déclarations des principales figures
de l’opposition pour constater le problème. Sitôt la note connue, Jean-Luc Mélenchon a fustigé François Bayrou et critiqué sa décision de demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale : "Il a provoqué la note Fitch en dévalorisant la France comme premier ministre sur les marchés pendant quinze jours".
Une fake news en bonne et due forme reprise par une grande
partie de l’opposition. Les agences de notation annoncent des mois à
l’avance la publication de leurs rapports et le vote de confiance n’a
pas été déterminant. Moody’s se prononcera le 24 octobre et Standard
& Poor’s le 28 novembre.
"Les marchés s’attendaient à cette dégradation depuis des mois et
l’agence avait déjà annoncé une perspective défavorable. Si François
Bayrou était resté en poste, rien n’aurait changé puisqu’aucune mesure
forte n’avait été prise ces derniers mois", pointe l’économiste
Nathalie Janson, professeur associée d’économie au sein du département
Finance à Neoma Business School. Un avis partagé par Alexis
Karklins-Marchay, entrepreneur et essayiste, qui souligne le côté "attendu" de la dégradation. "La France avait des taux d’intérêt à dix ans trop élevés par rapport à sa notation, ça ne collait pas", complète-t-il. Si le bail de François Bayrou à Matignon n’a pas amélioré la situation, c’est surtout parce qu’il incarne l’instabilité politique. Or, les marchés ont horreur de la valse des gouvernements et de l’incertitude qu’elle engendre.
"Les marchés s’attendaient à cette dégradation depuis des
mois et l’agence avait déjà annoncé une perspective défavorable. Si
François Bayrou était resté en poste, rien n’aurait changé puisqu’aucune
mesure forte n’avait été prise ces derniers mois"
L’instabilité sanctionnée
"Parmi les pays qui voient leur note abaissée, l’instabilité est une raison qui revient souvent",
explique Alexis Karklins-Marchay qui cite notamment les cas de la
Belgique ou de l’Italie. Or, c’est bel et bien le contexte politique de
l’Hexagone avec, notamment, quatre premiers ministres en un an qui a
incité Fitch à sanctionner la France. Dans son rapport, l’agence
souligne que "la chute du gouvernement lors d’un vote de confiance
illustre la fragmentation et la polarisation croissante de la politique
intérieure". Selon elle, "cette instabilité affaiblit la capacité du système politique à mettre en œuvre une consolidation budgétaire d’ampleur". En
clair, il était improbable que l’exécutif tienne sa promesse de ramener
le déficit public sous la barre des 3 % en 2029, comme cela avait été
initialement promis. Et cette impuissance se paie cash.
Culture de la dépense
Si l’instabilité est un facteur aggravant, il y a peut-être pire.
Même si un gouvernement avait été stable et avait pu s’appuyer sur une
large majorité, il est probable qu’il ne serait pas parvenu à tenir ses
promesses pour des raisons politiques.
Pour redevenir AAA+ ou, à défaut, pour mettre fin à la dégringolade,
les responsables politiques n’ont pas le choix, ils doivent améliorer
l’efficacité de l’État et stimuler le tissu économique : "C’est
possible, cela a été fait par l’Espagne, le Portugal, l’Italie avec à la
manœuvre des gouvernements qui peuvent être de gauche ou de droite", observe Alexis Karklins-Marchay.
Mais, en France, ces réformes structurelles sont vues comme de
l’austérité ou du libéralisme. Dans notre pays, ces deux mots sentent le
soufre et un responsable politique qui ose les prononcer est cloué au
pilori par ses pairs, la majorité des médias et, par extension,
l’opinion. Mieux vaut donc faire le dos rond et "refiler la
patate chaude" au gouvernement suivant qui agira de même. Cette
procrastination peut se comprendre, estime Nathalie Janson : " La
dette française reste un placement sûr, il y a une stabilité de la
demande des titres français qui se placent à des taux qui demeurent
relativement faibles. En outre, la BCE a un mécanisme qui permet
d’acheter la dette des pays membres pour éviter que les spreads de taux
ne soient trop dispersés". Dès lors, pourquoi engager des réformes impopulaires ? Après tout, nous sommes too big to fail.
Pourquoi engager des réformes impopulaires ? Après tout, nous sommes too big to fail pensent de nombreux élus
"Chez nous, le mantra de la classe politique est “je dépense donc je suis”",
déplore Alexis Karklins-Marchay, qui appelle à changer de logiciel.
D’après lui, le fait de s’opposer au dogme en vigueur devrait être vendu
à l’opinion comme une solution qui permettrait de "rendre de l’argent aux Français". "Ce discours commence à infuser dans plusieurs partis, par exemple chez Renaissance avec Guillaume Kasbarian, chez Horizons avec Christelle Morançais ou chez LR avec David Lisnard", se réjouit-il. Pour le moment, les choses changent lentement.
Le poids des médias et de l’enseignement supérieur
Les coupables ? L’enseignement supérieur et les médias, estiment à
l’unisson les deux experts interrogés. De plus en plus, nos élus sont
formés dans des facultés de sciences sociales ou des instituts d’études
politiques. L’enseignement prodigué a tendance à donner une mauvaise
image du secteur privé, à mettre en avant des économistes keynésiens, au
détriment d’autres écoles d’économie.
Cela explique les biais dans les politiques publiques, les réflexes
pavloviens dans les prises de parole, mais aussi une certaine
incompétence sur les sujets économiques. "Éric Coquerel, qui dirige la commission des Finances du Palais Bourbon, ne comprend pas la différence entre la
richesse réelle et la richesse liée à des actions par nature volatiles.
Il confond la valeur et le chiffre d’affaires, c’est incroyable !",
s’indigne Nathalie Janson. Les connaisseurs des arcanes du monde de
l’entreprise se souviennent également de l’audition de Florent Menegaux,
patron de Michelin, devant une commission parlementaire. Le capitaine
d’industrie a été contraint d’expliquer le b-a-ba de la trésorerie ou de
la gestion d’une entreprise à des députés peu au fait de certaines
notions de base.
Cette méconnaissance ruisselle également dans les médias où les
journalistes ont la même formation, ou déformation, que leurs anciens
condisciples engagés en politique. "La conséquence de tout cela,
c’est que les économistes qui ont leur rond de serviette dans les
médias, notamment publics, sont presque tous des keynésiens de gauche,
comme Thomas Piketty, Thomas Porcher ou Gabriel Zucman", se désole Alexis Karklins-Marchay qui déplore une "anesthésie de l’opinion publique". Il n’est pas le seul à être sur cette ligne. Lors de la REF, Nicolas Dufourcq,
président de BPIFrance, avait exhorté les dirigeants d’entreprise à
prendre d’assaut les médias. Si l’on en juge par la composition des
plateaux d’émissions liées à l’économie et à la politique, il n’a pas
encore fait d’émules…
Lucas Jakubowicz: https://www.decideurs-magazine.com/politique-societe/62277-degradation-de-la-note-fitch-la-classe-politique-incapable-ou-impuissante.html
