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juin 22, 2015

La "Socialie"politique du gouvernement ne produit pas les effets escomptés alors en "Hollandie" il taxe comme en "Sarkozie"

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

 Sommaire:

A) Impôts : la déclaration papier pourrait devenir payante - Par Le Figaro

B) 700 MHz : au moins 31 euros d'impôt indirect par personne - par Julien L - NUMERAMA

C) Economie : la France qui se réveille - Eric Wattez - © Capital.fr

D) Baromètre de popularité : grosse rechute pour Hollande, Sarkozy et Juppé au coude-à-coude à droite - Ipsos - Le Point




A) Impôts : la déclaration papier pourrait devenir payante

L'administration fiscale plancherait actuellement sur la facturation de l'envoi par courrier des déclarations et des avis d'imposition. Le tarif de 2 euros par document est avancé.

C'est un projet de longue date et sa mise en place pourrait être définitive dès l'année prochaine. La déclaration d'impôts en ligne pourrait devenir obligatoire en 2016 et inscrite dans le prochain projet de loi de finances. Pour pousser les 37 millions de foyers fiscaux à se tourner vers leur ordinateur, l'administration fiscale commence à réfléchir à une option financière: faire payer les contribuables qui souhaitent continuer à recevoir par courrier leur déclaration de revenus et leur avis d'imposition. Selon Le Parisien, cette piste est présente dans un rapport transmis il y a quelques semaines aux parlementaires consacré à la «maîtrise des frais d'affranchissements de la Direction générale des finances publiques (DGFIP)».

Pour l'État, la source potentielle d'économie est considérable: En 2014, les frais d'affranchissement de l'administration fiscale se sont élevés à 202 millions d'euros, soit le deuxième poste de son budget après les loyers. Bercy a pointé le secteur comme prioritaire en terme de «revues de dépenses» et les économies possibles en cas de passage au tout en ligne sont estimées à près de 100 millions d'euros. L'an passé, à peine plus d'un tiers des foyers fiscaux avait opté pour la déclaration en ligne. L'administration fiscale veut donc inverser la tendance et retourner la problématique en «rendant le document papier payant». Le tarif de deux euros par document est proposé. Le prélèvement serait alors directement ajouté à l'impôt dû. Le tarif proposé fait référence à celui qui se pratique déjà en matière de publicité foncière, lorsqu'un propriétaire souhaite obtenir un duplicata d'un acte de vente.

  
«La ligne rouge» pour les syndicats
Le sujet est lourd et sensible et les agents du fisc restent discrets sur la question. Seule la confirmation d'une solution étudiée «à long terme» est apportée. Car la volonté de faire passer à la caisse les derniers récalcitrants va à l'encontre de la conception même du service public, dont la gratuité est actée pour les démarches annuelles et obligatoires. Cette voie dont l'administration étudie la possible mise en place irrite. «On franchit une ligne rouge, s'agace Vincent Drezet, le secrétaire général du syndicat Solidaires-Finances publiques interrogé par Le Parisien. Ca ne fera qu'accroître la tension entre les fonctionnaires et les contribuables». Contacté par Le Figaro, Olivier Vadebout, le secrétaire général de la CGT-Finances publiques verrait une mesure qui serait «scandaleuse, on souhaite que le contribuable ait le choix. L'impôt est déjà obligatoire, là ce serait une imposition supplémentaire».

Par


et ne parlons pas de toutes les interdictions qui sont des taxes répressives




Les enchères prévues pour les fréquences de la bande 700 MHz devraient rapporter au minimum 2,5 milliards d'euros à l'État. Payé par les opérateurs, ce montant sera couvert par les abonnements des clients. Une première estimation du coût moyen des enchères par forfait peut d'ores et déjà être effectuée.
En prévision de l'attribution de la bande 700 MHz, l'ARCEP a transmis son projet de décision sur les modalités et les conditions d'attribution des fréquences à la commission consultative des communications électroniques. À cette occasion, le gendarme des télécoms a précisé le calendrier de la procédure ainsi que les obligations de couverture du territoire que devront respecter les opérateurs.

UNE ENCHÈRE POUR LES BLOCS DE FRÉQUENCES...
Dans le même temps, l'ARCEP a détaillé le système d'enchères qui aura lieu au quatrième trimestre 2015. Celui-ci portera sur un total de 6 blocs de 5 MHz duplex (montant et descendant) et se déroulera au tour par tour. Un prix de réserve de 416 millions d'euros par bloc a été fixé comme montant minimum pour l'enchère, qui augmentera de 5 millions d'euros à chaque tour.

Concrètement, cela signifie que les enchères rapporteront au minimum 2,496 milliards d'euros à l'État (une somme relativement proche de ce montant a d'ailleurs été inscrite au budget de l'an prochain), si les 6 blocs sont vendus au prix de réserve. Évidemment, les opérateurs vont batailler pour ne pas se laisser dépasser par leurs adversaires, mais jusqu'à un certain point.

...UNE AUTRE POUR SE PLACER DANS LA BANDE
À ce montant, il faut aussi ajouter une enchère de positionnement. C'est bien beau d'avoir un bloc 5 MHz duplex dans la bande 700 MHz, mais encore faut-il le positionner dans le spectre. l'ARCEP propose donc un mécanisme d'enchère pour permettre aux opérateurs d'indiquer s'ils préfèrent être en haut de la bande, en bas ou au milieu. Quatre zones sont prévues.

En fonction du montant que les opérateurs sont prêts à mettre pour que leur choix soit pris en compte, l'ARCEP les positionne dans la bande par ordre décroissant d'enchères et en fonction de leurs préférences. Si les opérateurs obtiennent leur premier choix, ils paient la totalité de leur enchère. En revanche, ils peuvent ne rien payer si jamais ils obtiennent le dernier choix.

Si un choix intermédiaire est obtenu, l'ARCEP ne prendra qu'une fraction de l'enchère : un tiers si c'est le troisième choix qui est retenu, mais deux tiers si l'opérateur obtient son deuxième choix.

QUEL COÛT POUR L'ABONNÉ ?
Si ce sont les opérateurs qui vont débourser des sommes considérables pour obtenir des blocs de fréquence dans la bande 700 MHz, il faut bien noter que ce sont les clients qui, au final, supporteront le prix de l'enchère, via les abonnements.

Pour l'instant, on ne peut pas savoir le montant définitif des sommes que les sociétés image: http://images.intellitxt.com/ast/adTypes/icon1.png de télécoms vont dépenser. Cela étant, on peut d'ores et déjà faire une première estimation avec le prix de réserve. Cette évaluation ne prend pas en compte les montants engagés que les opérateurs pourraient débourser pour se positionner dans la bande 700 MHz, leurs intentions n'étant pas encore connues.
  Fixé à 416 millions d'euros par bloc, il coûtera au moins 2,496 milliards d'euros (il y a six blocs en jeu). Selon les statistiques de l'ARCEP, le nombre de cartes SIM en service atteint 79,9 millions au 31 décembre 2014. Dans la mesure où le total sera réparti sur chaque abonnement, on peut s'attendre à ce que les enchères coûtent en moyenne 31,2 euros par forfait. S'agissant d'une somme destinée à alimenter les caisses de l'Etat, qui s'ajoute à la TVA traditionnellement collectée par les entreprises image: http://images.intellitxt.com/ast/adTypes/icon1.png  il s'agit d'une forme d'impôt indirect.
  FREE A UNE CARTE À JOUER
Cette enchère pourrait être une bonne occasion pour Free de se démarquer de la concurrence. En effet, les opérateurs vont devoir respecter certaines conditions pendant la procédure : ainsi, il n'est pas possible de faire une enchère sur plus de 3 blocs. Par ailleurs, les demandes ne peuvent pas les conduire à détenir plus de 2×30 MHz en bandes basses (700 MHz, 800 MHz et 900 MHz).

Cette règle va de fait limiter trois des quatre principaux opérateurs : Orange, Bouygues et SFR-Numericable. En effet, ils ne pourront pas faire d'enchères sur plus de 2 blocs (donc 10 MHz), puisqu'ils possèdent déjà 20 MHz répartis sur les bandes 800 et 900 MHz. Par contre, Free est dans une situation plus favorable, dans la mesure où il ne contrôle qu'un bloc de 5 MHz, qui se trouve dans la bande 900 MHz.

UNE ENCHÈRE NUISIBLE AU PLAN FRANCE THD ?
Confronté à un contexte économique très défavorable, le gouvernement compte beaucoup sur les enchères des blocs de la bande 700 MHz pour se dégager de nouvelles marges de manoeuvre pour établir son budget. Cela étant, les attentes à court terme de l'État risquent paradoxalement de nuire à d'autres dossiers très importants dans le secteur des télécoms.
Si les enchères donnent lieu à des dépenses particulièrement élevées, on peut en effet craindre pour le bon déroulement du plan France Très Haut Débit. En effet, ce qui est investi par les opérateurs pour la bande 700 MHz ne le sera mécaniquement pas pour l'amélioration du réseau image: http://images.intellitxt.com/ast/adTypes/icon1.png filaire, c'est-à-dire la fibre optique. Or, il s'agit aussi d'un sujet sur lequel le gouvernement a des attentes élevées.

par Julien L - NUMERAMA



Selon la dernière note de conjoncture de l'INSEE, la croissance française serait en voie d'accélération à 1.2% pour 2015. Si le gouvernement s'en félicite, ce n'est pourtant pas à sa politique qu'on doit ces chiffres. Et pour cause, ce n'est jamais vraiment de la politique économique que dépend la conjoncture d'un Etat.



C) Economie : la France qui se réveille

Trains d'embauches, investissements, implantation d'usines Ca bouge partout dans l'Hexagone !

Le point commun entre le spécialiste de l'électronique Safran, le fabricant américain de fibres de carbone Concordia ou l'expert chinois des ampoules LED Shenan ? Tous se préparent à investir dans la Meuse. D'ici deux ans, leurs nouvelles usines (et quelques autres) y proposeront 1.200 emplois. Eh oui, même ce département, l'un des plus sinistrés de France, attire les industriels !


C'est dire si le climat a changé dans notre pays. «Avec 163 implantations, les créations d'usines ont progressé de 30% en 2014», constate David Cousquer, de l'observatoire Trendeo. Certes, les bonnes nouvelles ne suffisent pas encore à inverser la courbe du chômage. Mais elles nous redonnent déjà le moral. D'autant que l'Insee vient de relever sa prévision de croissance pour la France à 1,2% pour 2015 .


Eric Wattez




D) Baromètre de popularité : grosse rechute pour Hollande, Sarkozy et Juppé au coude-à-coude à droite 

Parallèlement à cette baisse de popularité de François Hollande, Manuel Valls suscite lui aussi plus de mécontentement.

Selon les chiffres du baromètre Ipsos – Le Point publié ce lundi, François Hollande accuse une nouvelle baisse de sa popularité sur l'ensemble du mois de juin. L'action du chef de l'Etat est considérée comme "très défavorable" par  77% des sondés, toutes tendances politiques confondues, soit une hausse de 3 points par rapport au mois de mai (74%). De manière générale, seulement 20% des sondés ont une bonne opinion de l'action du chef de l'Etat, soit une baisse de 4 points (24%). 

Parallèlement à cette baisse de popularité de François Hollande, Manuel Valls suscite lui aussi plus de mécontentement. L'action du Premier ministre est jugée "très défavorable" par 61% des sondés (+ 3 points), alors que seulement 37% la jugent positive (- 2 points).

Quant au baromètre des leaders politiques, Alain Juppé arrive en première position avec 57% d'avis favorables, suivi par Jack Lang (51%), Christine Lagarde (48%), Laurent Fabius (45%), et François Bayrou (42%).

Enfin, chez les sympathisants de droite, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont au coude-à-coude. Le président des Républicains est crédité de 72% d'opinion favorable, contre 71% pour le maire de Bordeaux. Quant aux autres probables candidats à la primaire du parti, François Fillon recueille 56% d'opinion favorable, Bruno Le Maire 50%, et Xavier Bertrand 49%.



Nouvelles en socialie Hollandienne

Taxes Hollande chez Contrepoints

 


octobre 30, 2014

Rapport officiel sur la simplification des Lois, un des maux français !!

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Simplifions nos lois pour guérir un mal français

Jean-Luc Warsmann, Président de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, a été chargé par le Premier ministre d'une mission sur l'amélioration et la simplification du droit, face au constat d'une « inflation normative » en France. La mission poursuivait trois objectifs : « formuler une méthodologie de la simplification du droit ; rendre plus effectif l'objectif constitutionnel d'intelligibilité ; garantir l'accessibilité de tous les citoyens à l'ensemble des normes juridiques ». Le second volet de la mission portait sur des « modifications législatives et réglementaires destinées à simplifier certaines contraintes légales particulièrement complexes ». Le rapport propose plus particulièrement des mesures de simplification des règles nationales en matière de comptabilité des sociétés, de TVA et de marchés publics.

Synthèse des propositions  
Voir le détail du rapport au sein du lien suivant: Télécharger

Première partie 

Chapitre I
Produire un droit de plus grande qualité nécessite un effort continu de la conception des textes jusqu’à leur application 


Une plus grande attention doit être portée à la phase préparatoire de conception des textes juridiques
L’étude d’impact s’impose comme une contrainte forte de la qualité du droit 

Proposition no 1 :
Retenir une définition précise et exigeante de l’étude d’impact.
Proposition no 2 :
Mettre en ligne l’étude d’impact sur le site de la première assemblée saisie et recueillir les avis des personnes concernées par le projet ou la proposition de loi.
Proposition no 3 :
Recueillir l’avis d’un réseau de correspondants Parlement-PME, qui serait consulté sur tous les projets et propositions de lois les concernant.
Proposition no 4 :
Retenir une obligation d’étude d’impact couvrant tout le champ du normatif : projets et propositions de loi, ordonnances, principaux décrets, directives et règlements européens.
Étendre progressivement la méthode de l’étude d’impact aux différents textes normatifs.
Proposition no 5 :
Actualiser l’étude d’impact au cours de la procédure législative, afin de tenir compte des principaux amendements.
Proposition no 6 :
Préférer l’intitulé européen « étude d’impact » à celui d’évaluation préalable. 


Faut-il limiter quantitativement le flux de normes ?
Les méthodes actuelles de consultation s’inspirent d’un formalisme excessif, source de contentieux et d’insécurité, et mériteraient d’être remplacées par des consultations ouvertes 

Proposition no 7 :
Organiser, pour l’élaboration des réglementations, des consultations ouvertes.
Proposition no 8 :
Offrir la faculté de recourir, pour les décisions de niveau national ou local, soit à des consultations ouvertes préparatoires, soit à la procédure traditionnelle.
Proposition no 9 :
Prévoir des exceptions au principe de la suppression de toutes les consultations formalisées obligatoires pour les consultations des autorités administratives indépendantes, les procédures d’avis conforme et les consultations dans les domaines du dialogue social et des libertés publiques.
Proposition no 10 :
Créer, pour les consultations encore en vigueur, un droit commun législatif, caractérisé par une grande souplesse, permettant notamment de surmonter les consultations bloquantes.
Proposition no 11 :
Prévoir qu’une erreur de procédure, lors d’une consultation facultative, ne peut pas entraîner d’annulation de la décision. 

L’anticipation de la transposition des directives pourrait être améliorée 

Proposition no 12 :
Prendre position sur l’étude d’impact européenne lors de la rédaction de la fiche d’impact simplifiée.
Proposition no 13 :
Recopier sans aucune modification les dispositions inconditionnelles des direc- tives lors de la transposition. 

L’introduction récente d’un corpus de « légistique » a permis une amélioration sensible de la qualité de la norme 

Proposition no 14 :
Développer des cours de légistique dans les écoles de formations des fonctionnaires.
Proposition no 15 :
Créer une « habilitation à la rédaction des textes juridiques ». Seuls les fonctionnaires ayant suivi une formation sanctionnée par une habilitation seraient aptes à rédiger un texte normatif.
Proposition no 16 :
Introduire de nouvelles méthodes légistiques :
– diminuer le recours aux décrets en Conseil d’État ;

 

– prévoir une préconsolidation systématique des textes lors de la phase de rédaction ;
– améliorer la connaissance des textes modi
fiés ou abrogés à l’occasion de la rédaction d’un nouveau texte. 


Des progrès notables ont été constatés dans l’application des lois mais des marges de manœuvre existent, notamment sur le stock en retard 

Proposition no 17 :
Prévoir systématiquement une entrée en vigueur différée de certaines dispositions législatives lorsque leur mise en œuvre effective suppose de longs délais.
Proposition no 18 :
Anticiper le contenu et le délai de publication des mesures d’application afin de respecter le délai de six mois.
Proposition no 19 :
Auditionner systématiquement et publiquement le ministre responsable de la publication des textes d’application d’une loi, au-delà du délai de six mois.
Proposition no 20 :
Décider, pour toutes les dispositions législatives de plus de trois ans non encore appliquées, soit de les appliquer dans les plus brefs délais, soit de les abroger. 

Mieux évaluer ex post les dispositions législatives

Proposition no 21 : Mieux coordonner, au sein du Gouvernement, les

instruments d’évaluation existants. 

Chapitre II

La politique de simplification, rénovée autour de deux objectifs principaux, doit reposer sur une stratégie claire et de nouvelles structures 


La simplification : une politique mal comprise en quête d’une redéfinition 

Les limites, réelles ou supposées, opposées à la politique de simplification
Éléments de définition de la politique de simplification : bannir la complexité inutile par la réduction du « fardeau administratif » et le renforcement de la sécurité et de la cohérence juridiques 

Proposition no 22 :
Recentrer la politique de simplification autour de deux objectifs principaux : la réduction du «fardeau administratif», le renforcement de la sécurité et de la cohérence juridiques.
 

L’ambition de la simplification nécessite une nouvelle stratégie appuyée sur des structures fortes 

Pour une stratégie efficace de simplification, de la remontée d’informations à la mise en œuvre sur le terrain 

Proposition no 23 :
Relancer les programmes de simplification ministériels.
Proposition no 24 :
Renforcer les démarches de remontée d’informations en s’appuyant sur les administrations déconcentrées et les usagers et en développant des mécanismes incitatifs.
Proposition no 25 :
Donner une place plus importante à l’analyse des bonnes pratiques étrangères.
Proposition no 26 :
Prévoir des éléments d’impact simplifiés pour chaque mesure de simplification envisagée.
Proposition no 27 :
Développer rapidement l’outil informatique OSCAR d’évaluation des coûts administratifs d’une réglementation. 

Le vecteur législatif de la simplification doit s’ancrer dans le paysage institutionnel 

Proposition no 28 :
Prévoir, au minimum, une loi de simplification par an.
Proposition no 29 :
Organiser les lois de simplification en trois parties : 1) les mesures les plus significatives de simplification ; 2) les mesures de clarification et de corrections ; 3) les abrogations de dispositions devenues sans objet ou obsolètes.
Proposition no 30 :
Recourir aux ordonnances de simplification pour les seules mesures techniques ou procédurales.
Proposition no 31 :
Mettre en place des décrets de simplification sur le modèle des lois de simplification. 

Faire vivre et mettre en œuvre la simplification au plus près du terrain 

Proposition no 32 :
Mettre en œuvre un dispositif de suivi et d’évaluation ex post des mesures de simplification sur le terrain. 


Un nouveau portage politique et administratif de la simplification est indispensable 

Proposition no 33 :
Créer des missions « simplifications » auprès de chaque secrétaire général dans tous les ministères.

Proposition no 34 :
Créer une Commission supérieure de simplification, sur le modèle de la Commission supérieure de codification, rattachée au Premier ministre. 

Chapitre III

L’accessibilité du droit applicable est encore insuffisante, en particulier pour ses composantes locale, européenne et internationale 


Le travail de codification doit être poursuivi car il constitue un facteur de plus grande lisibilité et d’accessibilité de notre droit 

Proposition no 35 :
Publier, dans les meilleurs délais, les codes actuellement en cours d’élaboration : le Code des transports, le Code de l’énergie, le Code de la fonction publique ainsi que le Code des métiers et de l’artisanat (à droit non constant).
Proposition no 36 :
Publier, à droit non constant, le Code général de la commande publique (cf. proposition no 16 relative aux marchés publics).

Refondre le Code général des impôts.
Proposition no 37 :
Conserver, après la publication d’un code, une équipe chargée d’assurer la « maintenance » de celui-ci.
Proposition no 38 :
Annexer aux codes la liste des textes communautaires et internationaux applicables à la matière concernée. 

L’accessibilité du droit passe par un plus grand effort de pédagogie à destination de tous les usagers et par de nouvelles missions qui pourraient être confiées à Légifrance 

Proposition no 39 :
Publier au Journal officiel, concomitamment au texte d’une loi intéressant le grand public, un document explicatif.
Proposition no 40 :
Regrouper sur le site Légifrance l’ensemble des actes réglementaires des autorités administratives indépendantes.
Proposition no 41 :
Prévoir la publicité de l’annulation définitive d’un acte réglementaire dans une forme identique à celle mise en œuvre pour la publication de l’acte annulé.
Proposition no 42 :
Favoriser la connaissance du droit en reliant plus largement entre elles les différentes informations disponibles sur Légifrance.
 

L’importance du « droit souterrain » - instructions, circulaires - dans la vie des usagers incite à améliorer son accessibilité, sa lisibilité, et à clarifier les conditions dans lesquelles les usagers peuvent s’en prévaloir 

Proposition no 43 :
Toute circulaire d’explication d’un texte normatif important doit être signée soit par le ministre, soit par le Premier ministre; exception faite des instructions fiscales.
Proposition no 44 :
Enserrer la publication des circulaires dans des contraintes formelles strictes. 

Les règles de publication du droit territorial ne paraissent pas satisfaire à l’objectif d’accessibilité du droit 

Proposition no 45 :
Remplacer la présentation chronologique du recueil des actes administratifs par une présentation thématique.
Proposition no 46 :
Publier sur un site départemental ou régional l’ensemble des actes administratifs des autorités déconcentrées de l’État et des collectivités territoriales du ressort.
Mettre en place un guichet unique de consultation des documents administratifs dans les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Proposition no 47 :
Transposer la récente simplification du régime de délégation de signature des administrations centrales aux services déconcentrés de l’État. 

Chapitre IV

Quelques propositions de simplification 


Systématiser les échanges de pièces justificatives ou d’informations entre les administrations 

Proposition no 48 :
Systématiser les échanges de pièces justificatives ou d’informations entre les administrations. 

Mettre en œuvre des mesures d’harmonisation des multiples procédures de recours administratifs préalables obligatoires (RAPO) et étendre la procédure du RAPO à de nouveaux domaines. 

Proposition no 49 :
Harmoniser les nombreuses procédures de «recours administratifs préalables obligatoires » existantes.
Proposition no 50 :
Étendre la procédure de RAPO :
– au contentieux de la restitution de points de permis de conduire ; – au contentieux de la fonction publique.

 

Réduire le nombre de rapports obligatoires déposés par le Gouvernement devant le Parlement 

Proposition no 51 :
Prévoir que, sauf disposition contraire, tout rapport demandé au Gouvernement par le Parlement est produit au plus pour une durée de cinq ans.
Supprimer les déclarations de revenus multiples à souscrire dans les situations de mariage, de PACS, de divorce, de séparation, de rupture de PACS ou de décès.
Proposition no 52 :
Supprimer les déclarations de revenus multiples à souscrire dans les situations de mariage, de PACS, de divorce, de séparation, de rupture de PACS ou de décès. 

Prévoir un dispositif d’abrogation de tous les textes obsolètes concernant le droit de l’outre-mer 

Proposition no 53 :
Abroger, au terme d’un délai de deux ans, tous les textes applicables à l’outre- mer antérieurs à 1900, sauf disposition contraire. 

Favoriser la consultation des tribunaux administratifs par les autorités administratives locales 

Proposition no 54 :
Expérimenter, sous certaines conditions, la consultation des tribunaux administratifs par les autorités administratives locales. 

Accepter la régularisation des demandes des usagers lorsqu’elles sont irrecevables du fait d’un vice de forme ou de procédure 

Proposition no 55 :
Accepter la régularisation des demandes des usagers lorsqu’elles sont irrecevables du fait d’un vice de forme ou de procédure. 

Prendre les mesures attendues par les précédentes lois de simplification concernant le régime des groupements d’intérêt public et le retrait des actes administratifs 

Proposition no 56 :
Prendre les mesures attendues par les précédentes lois de simplification concernant le régime des groupements d’intérêt public (GIP) et le retrait des actes administratifs.
 

Seconde partie 

Chapitre I
 
14 mesures pour simplifier la comptabilité des sociétés 


Proposition no 1 :
Étendre aux petites sociétés l’option de tenue d’une «comptabilité de trésorerie » en cours d’exercice.
Proposition no 2 :
Créer une annexe super-abrégée pour les petites sociétés afin de simplifier les informations demandées.
Proposition no 3 :
Faciliter, pour les professionnels libéraux, la comptabilisation des bénéfices non commerciaux d’après le relevé des opérations de banque.
Proposition no 4 :
Supprimer l’obligation d’établir un rapport de gestion pour les sociétés par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) et entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) lorsque le dirigeant est l’actionnaire.
Proposition no 5 :
Supprimer l’obligation de la tenue du livre d’inventaire.
Proposition no 6 :
Assurer la dématérialisation de l’obligation de tenue de documents comptables (livre-journal et grand livre).
Proposition no 7 :
Rationaliser le contenu des différents documents exigés (déclaration fiscale d’impôt sur les sociétés (DADS) no 2065/annexe/tableau des résultats de l’annexe du rapport de gestion) en matière de rémunérations.
Proposition no 8 :
Assurer la lisibilité en évitant les risques de confusion et en harmonisant les textes applicables aux informations demandées aux entreprises en matière de conventions réglementées.
Proposition no 9 :
Fusionner les informations relatives aux filiales et participations.
Proposition no 10 :
Supprimer la répétition de l’obligation de fournir à trois reprises le tableau des résultats des cinq derniers exercices.
Proposition no 11 :
Coordonner les informations relatives aux changements de méthodes comptables et aux actions propres.
Proposition no 12 :
Promouvoir le transfert et les échanges d’informations comptables entre banques et experts-comptables.

Proposition no 13 :
Faire converger à court terme les pratiques, les techniques et l’organisation des administrations dans le but de mettre en place une plate-forme unique pour les données financières.
Proposition no 14 :
Hiérarchiser les règles et les autorités pour éviter le foisonnement des textes comptables qui nuit à la compréhension des règles applicables. 

Chapitre II

15 mesures pour simplifier la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les entreprises et pour les collectivités territoriales 


Proposition no 1 :
Simplifier le régime des entrepôts fiscaux gérés par la douane en créant un régime unique : le régime national fiscal suspensif.
Proposition no 2 :
Simplifier les règles de la TVA applicables aux opérations immobilières.
Proposition no 3 :
Mettre en place, pour le recouvrement de la TVA de chaque société membre d’un groupe fiscal, un regroupement de la collecte au niveau de la société mère.
Proposition no 4 :
Ne pas appliquer la pénalité de 5 % en cas de non-déclaration d’une « livraison à soi-même» d’immeuble dès lors qu’il n’y a pas d’intention de fraude et pas d’incidence budgétaire.
Proposition no 5 :
Encourager la facturation électronique pour réduire considérablement les charges administratives des entreprises.
Proposition no 6 :
Réviser l’ergonomie et la présentation des formulaires de TVA et celle des procédures de saisie en cas de télédéclaration, dans un but de lisibilité et de réduction des coûts de gestion pour les entreprises.
Proposition no 7 :
Encourager l’utilisation de la procédure « TéléTVA » pour faciliter les formalités des entreprises.
Proposition no 8 :
Poursuivre l’action de communication par la douane pour faire connaître aux entreprises les mesures permettant de réduire le coût du dédouanement, voire de faire des gains de trésorerie.
Proposition no 9 :
Renforcer la sécurité juridique apportée aux collectivités territoriales par un véritable fonctionnement de la procédure de rescrit et de demandes d’informations adapté à leur besoin.

Proposition no 10 :
Simplifier les formalités des collectivités territoriales en leur permettant de remplir leurs obligations de TVA par la procédure de télédéclaration et de télépaiement.
Proposition no 11 :
Uniformiser le taux de TVA applicable (taux réduit de 5,5 %) à l’ensemble des prestations de balayage effectuées par les services communaux sur la voirie communale et départementale.
Proposition no 12 :
Supprimer la reconduction automatique de l’option pour l’assujettissement à la TVA d’une activité par une collectivité territoriale qui a bénéficié d’un remboursement de TVA en cas de fusion avec une autre activité non assujettie.
Proposition no 13 :
Clarifier au niveau européen la notion d’opérations complexes (composées de livraison de bien et de prestation de service) pour mieux cerner les notions de livraison de biens et de prestation de service.
Proposition no 14 :
Défendre au niveau européen l’application du régime de la marge entre agences de voyages.
Proposition no 15 :
Clarifier au niveau européen l’option pour l’assujettissement à la TVA et à la taxation des opérations bancaires et d’assurance. 

Chapitre III

17 mesures pour simplifier les marchés publics, faciliter l’accès des TPE et des PME, renforcer la sécurité juridique de la commande publique et accroître le contrôle démocratique des procédures par une plus grande transparence 


Les mesures de simplification tendant à accélérer la commande publique par une procédure et une mise en œuvre plus rapides 

Proposition no 1 :
Aligner les seuils français de publicité et de concurrence sur les seuils européens.
Proposition no 2 :
Supprimer le seuil français de 90 000 euros imposant une obligation de publicité particulière.
Proposition no 3 :
Supprimer les attestations imposées par le Code du travail en matière de travail dissimulé.
Proposition no 4 :
Supprimer la double décision de la commission d’appel d’offres puis de l’assemblée délibérante pour les conseils municipaux, généraux et régionaux.

Proposition no 5 :
Limiter l’obligation de constituer une commission d’appel d’offres, pour les marchés des établissements publics de santé, aux marchés de travaux supérieurs aux seuils européens.
Proposition no 6 :
Autoriser, en deçà des seuils européens, une phase de négociation au stade de la conclusion du marché.
Proposition no 7 :
Clarifier le droit français des avenants et mettre en valeur le recours aux marchés complémentaires prévus par les règles européennes. 

Les mesures tendant à favoriser l’accès des TPE et des PME à la commande publique 

Proposition no 8 :
Remonter le seuil en deçà duquel aucune obligation formelle de mise en concurrence et de publicité n’est imposée de 4 000 euros à 20 000 euros.
Proposition no 9 :
Supprimer l’obligation, en appel d’offres ouvert, de la procédure de l’enveloppe de candidature et de l’enveloppe de l’offre.
Proposition no 10 :
Conditionner la reconnaissance de la qualité de pouvoir adjudicateur aux cen- trales d’achats à des engagements précis en matière d’ouverture aux PME. 

Les mesures tendant à favoriser une meilleure sécurité juridique des marchés et à améliorer le contrôle démocratique par une plus grande transparence 

Proposition no 11 :
Modifier la définition du délit de favoritisme en introduisant le critère de l’élément intentionnel pour que le délit soit constitué et renforcer la sanction encourue dans ce cas.
Proposition no 12 :
Conditionner l’annulation d’un marché par le juge à l’inobservation des dispositions substantielles ayant lésé le requérant.
Proposition no 13 :
Permettre aux établissements publics de santé de passer commande des «dispositifs médicaux implantables» (DMI) en négociant directement avec les fournisseurs.
Proposition no 14 :
Rendre accessible à tous, par tous moyens, la liste des marchés en cours.
Proposition no 15 :
Publier un Guide des bonnes pratiques destiné à sécuriser les acheteurs publics, notamment pour les marchés inférieurs aux seuils européens.
Proposition no 16 :
Créer un Code de la commande publique.
Proposition no 17 :
Réexaminer le double régime juridique applicable aux achats des établissements publics administratifs de l’État ayant une mission de recherche. 

Proposition commune :
Saisir la Commission européenne pour lui signaler les contraintes commu- nautaires, identifiées dans le cadre de la Mission, qui pourraient être réduites.

Tous les détails de ce rapport 2009 ici:  Télécharger

PROJET DE LOI
relatif à la simplification de la vie des entreprises du 22 juillet 2014 cliquez moi



Ici, la gouvernance vous demande vos suggestions; Ouverture ou incompétence ??

SIMPLIFIONS LA LOI

 
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