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septembre 07, 2025

Actualité retraites et synthèse de l'étude Inst.Molinari !

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"En 2023, un retraité du public a coûté en moyenne 14 125€, contre 1 230€ pour un retraité du privé. Un rapport de 1 à 12. Depuis 2002, c’est 94% du déficit des retraites." (Le Figaro)
Henri Guaino : «Le terme boomer est une insulte jetée à la face des retraités. C'est scandaleux et pathétique qu'un Premier ministre s'engage sur le terrain de la guerre des générations. Un Premier ministre, c'est fait pour unir et réunir.»
 

 
 Le gouvernement ne prévoit pas seulement de demander un effort aux retraités en 2026 mais jusqu'en… 2030 ➡️ https://trib.al/lP7TrWx
Les retraites, « clé du marasme économique et du déclin de nos finances publiques » ?
Hakim El Karoui : Il y a deux éléments à distinguer. D'abord, le débat sur l'équité intergénérationnelle. Je suis très heureux qu'enfin un responsable politique s'en empare, car c'est, à mes yeux, la clé du marasme économique et du déclin de nos finances publiques. Emmanuel Macron, à son arrivée, en avait l'intuition, mais il n'a jamais...
 

 
EN 2010:
Michel Rocard critique l'attitude du PS sur le dossier des retraites
Pour l'ancien premier ministre, l'abaissement de l'âge de la retraite de 65 à 60 ans, en 1981, répondait au besoin "de faire plaisir au PC et de magnifier le caractère social du gouvernement".
 
Jacques Attali : « Les retraités privilégiés doivent être mis à contribution »
https://lepoint.fr/tiny/1-2595361
 

 
 
SYNTHESE DE L’ETUDE
Le COR ne prend pas en compte les déficits des régimes de retraite publics subventionnés par l’Etat et considère qu’au sein du secteur public, seule la Caisse nationale des agents des collectivités locales (CNRACL) peut donner lieu à des déficits.
 

 
 Depuis 2002, le COR a occulté 94 % du déficit des retraites ou 943 milliards d’euros
Lorsqu’on corrige cette anomalie méthodologique, le déficit des retraites est 16 fois plus élevé que ce qu’a calculé le COR de 2002 à 2023 : au lieu d’être de 0,13 % du PIB par an, il était de 2,1 % du par an en moyenne.
 
De 2002 à 2023, le COR a occulté des déficits des retraites qui représentent :
2 % du PIB par an ou au total 943 milliards d’euros courants,
47 % du déficit des administrations (qui représente 4,5 % du PIB par an en moyenne de2002 à 2023),
17 % des dépenses de retraite (qui représentent 12,6 % du PIB par an en moyenne de2002 à 2023),
94 % du déficit des retraites sur la période (qui représente 2,1 % du PIB par an en moyenne de 2002 à 2023).
 

 
 
Dans son nouveau rapport de juin 2024, le COR occulte 56 milliards d’euros (ou 2 % du PIB) de déficits au titre de 2023. Lorsqu’on corrige cette omission, les retraites étaient déficitaires de 53 milliards d’euros en 2023, et non en excédent de 3,8 milliards comme le COR le prétend.
 
Le COR a écarté 674 milliards de subventions aux retraites des fonctionnaires d’Etat
Depuis 2002, le COR a écarté dans son calcul de déficit les cotisations dérogatoires que l’Etat verse pour financer les retraites des fonctionnaires de l’Etat (FPE). Elles représentent 674 milliards sur 20 ans, soit en moyenne 1,4 % du PIB chaque année.
 

 
 Les retraites des anciens fonctionnaires d’Etat ont coûté 3 fois plus cher que celles des anciens salariés pour des raisons principalement liées au vieillissement. Les cotisations retraite ont représenté de 2002 à 2023 en moyenne 78 % des traitements indiciaires bruts dans la fonction publique d’Etat, contre 27 % des salaires bruts dans le privé. Les 2/3 des retraites des fonctionnaires d’Etat ont été financées par une subvention que le COR n’a pas pris en compte dans son calcul du déficit des retraites.
 
En 2023, ces subventions écartées par le COR représentent : 40 milliards d’euros ou 1,4 % du PIB ; 57 % des traitements indiciaires des fonctionnaires civils de l’Etat pour lesquels les cotisations retraite représentent 85 % des traitements bruts, alors que les retraites des salariés sont financées avec des prélèvements représentant 28 % de leurs rémunérations ; 109 % des traitements des militaires pour lesquels les cotisations retraites représentent 137 % des traitements bruts, contre 28 % pour les salariés.
Le COR a occulté 115 milliards d’euros de subventions au profit des fonctionnaires des collectivités
 
Depuis 2002, le COR a occulté dans son calcul de déficit les subventions dont bénéficient les retraites des fonctionnaires des collectivités et hôpitaux. Elles représentent 115 milliards sur 22 ans ou en moyenne 0,2 % du PIB chaque année.
Les cotisations des fonctionnaires et hôpitaux ont représenté en moyenne 38 % des traitements indiciaires bruts, contre 27 % des salaires bruts dans le privé de 2002 à 2023. Un tiers des retraites des fonctionnaires locaux et hospitaliers a été financé par une subvention que le COR n’a pas pris en compte dans son calcul du déficit des retraites.
 

 
 En 2023, ces subventions occultées par le COR représentent :
8 milliards d’euros ou 0,3 % du PIB ; 14 % des traitements fonctionnaires locaux pour lesquels les cotisations retraites représentent 42 % des traitements, contre 28 % pour les salariés du secteur privé.
Le COR a écarté 154 milliards de subventions au profit des régimes spéciaux et ouvriers d’Etat
Le COR a occulté dans son calcul de déficit les subventions de l’Etat aux régimes spéciaux du public (SNCF, RATP…). Ces subventions représentent : 122 milliards depuis 2002 ou en moyenne 0,3 % du PIB par an, dont 6 milliards d’euros ou 0,2 % du PIB en 2023.
Le COR a aussi occulté les subventions et sur-cotisations dont bénéficient les retraites des ouvriers d’Etat (FSPOEIE). Elles représentent : 32 milliards depuis 2002 et en moyenne 0,1 % du PIB par an, dont 1,8 milliard d’euros ou 0,1 % du PIB en 2023.
 

 

septembre 06, 2025

Question retraite, une question de vérité comme de réactivité ! Liberté

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Capitalisation vs répartition (Ponzi) : victoire par K.O
Vous pensez que la retraite par capitalisation consiste à jouer vos économies en bourse ? Rassurez-vous. Malgré les vifs débats qu’elle suscite, elle est au cœur des meilleurs systèmes du monde, sans s’exposer aux risques dont on l’accuse.
 

 
Dérive française
En France, les retraites sont presque intégralement versées en prélevant directement une portion des revenus des actifs, qui sont ensuite redistribués aux bénéficiaires. Chaque année, sur 100 € de richesse créée, 14 € sont reversés aux retraités. Tous prélèvements confondus, le travailleur moyen abandonne l’équivalent de 28 % de son salaire dans le système. L’un des taux les plus élevés au monde.
Au total, 330 milliards d’euros sont reversés chaque année Il s’agit tout simplement du premier poste de dépenses publiques. Et celui-ci a augmenté en proportion du PIB de 40% depuis les années 1990.
Cette explosion du poids des retraites dans les comptes de la nation et sur les fiches de paie ne doit rien au hasard et résulte de nombreux phénomènes. Parmi eux, l’augmentation de l’espérance de vie, alors même que l’âge de départ a beaucoup moins reculé que chez nos voisins. Mais aussi la baisse de la fécondité, qui a entraîné un papy boom. A ces dangereuses conditions s’ajoutent un ralentissement marqué des gains de productivité au cours des 20 dernières années et un passage aux 35 heures ayant fait baisser l’assiette de prélèvement depuis les années 2000.
 
En 1990, pour un senior de plus de 65 ans, on dénombrait 4 personnes en âge de travailler. Cette proportion tombe aujourd’hui à 2,5 et les projections nous amèneraient à 1,8 en 2050. Et en prenant en compte le taux d’activité de la population, le taux de cotisants par retraité s’établit désormais à 1,8 . Il s’élevait à 2,0 il y a 20 ans et devrait tomber sous les 1,5 à partir de 2050.
 
Le poids de la retraite dans les comptes publics n’est donc pas près de diminuer. Mais plusieurs variables peuvent jouer pour infléchir cette réalité : les gains de productivité mais aussi l’innovation, l’immigration, la baisse du chômage, la hausse de la fécondité ou encore le nombre d’heures travaillées. A conditions macro-économiques équivalentes et sans changement de système, trois curseurs peuvent également être ajustés : le niveau des cotisations, en les augmentant, celui des pensions, hélas en les baissant, et l’âge de départ, contraint à reculer.
 

 
 Autant de réformes fortement impopulaires et politiquement coûteuses en des temps où le poids électoral des personnes âgées ne cesse d’augmenter dans les scrutins. Pourtant, dans le système actuel et sauf revirement majeur des conditions économiques ou démographiques, nous sommes condamnés à travailler plus longtemps, à baisser les pensions ou à ponctionner toujours davantage le revenu des actifs ou des contribuables.
 
La capitalisation : l’arme anti déclin démographique
La retraite par capitalisation, fondée sur l’épargne via des placements réalisés au cours de la vie active, permet de limiter la dépendance vis-à-vis de la démographie domestique. Plutôt que d’être fléchées directement vers la génération précédente, les cotisations sont placées sur les marchés financiers durant la carrière du cotisant. Au moment de sa retraite, cette épargne, si elle a été bien investie, aura bénéficié du rendement du capital fructifiant dans le monde entier.
 
Pour comparer les performances de la répartition et de la capitalisation, les économistes utilisent comme indicateur le taux de rendement interne (TRI). Lorsqu’un investisseur place ses économies, il espère un retour sur investissement : c’est le rendement du capital. De la même manière, en répartition, un salarié cotise en espérant obtenir des droits à sa retraite. En rapportant l’ensemble de ceux qu’il percevra à l’ensemble des cotisations qu’il aura versées, on peut évaluer le TRI théorique, dit “implicite”, des cotisations.
 

 
 En régime par répartition, ce TRI implicite suit peu ou prou le taux de croissance du pays, c’est-à-dire la somme des taux de croissance de la population et de la productivité. Plus la fécondité et l’innovation sont élevées, plus les pensions peuvent être généreuses. C’est ce qu’ont connu les générations d’après-guerre en France, qui ont bénéficié d’un TRI implicite supérieur à 2 %. Mais la tendance s’est inversée. Les générations qui partent à la retraite aujourd’hui doivent se contenter de 1 %. Pire, il est probable que celles qui entrent désormais sur le marché du travail se voient opposer un taux inférieur à 0,5 %.
 
À titre de comparaison, le taux de rendement du livret A, sans risque, s’élève aujourd’hui en réel à 1,5 % (2,4% – 0,9% d’inflation). Autrement dit, dans les conditions actuelles, un jeune actif aurait aujourd’hui beaucoup plus intérêt à verser ses 28 % de prélèvements pour la retraite sur son livret A, plutôt que d’espérer percevoir ses droits lorsqu’il atteindra ses vieux jours.
 
Le différentiel devient encore plus flagrant lorsqu’on considère des investissements, certes plus risqués, mais bien plus rentables à long terme, comme les obligations, les actions ou l’immobilier. Depuis 1950, en neutralisant l’effet de l’inflation, les actions ont bénéficié d’un rendement réel moyen de 8,3 % par an. A ce taux, et grâce à l’effet des intérêts composés, le capital investi double au bout de 9 ans, contre 48 ans avec un taux de 1,5%. Bien entendu, les performances passées ne préjugent pas de celles à venir. Plus elles sont élevées, plus le risque de perte l’est aussi, les deux étant corrélés. Les fonds de pension prennent donc soin de diversifier leurs investissements sur plusieurs classes d’actifs pour limiter les risques.
 
Plus le rendement est élevé, moins les cotisations nécessaires pour bénéficier d’une rente confortable à la retraite le sont. Empiriquement, on observe que le taux du rendement du capital reste très supérieur au taux de croissance, que ce soit en France ou ailleurs. D’où l’importance d’investir le plus tôt possible sur les places boursières mondiales pour bénéficier d’un rendement élevé, tout en absorbant les chocs de marché par un investissement régulier et diversifié. A l’approche de la retraite, il conviendra de sécuriser son épargne en transférant progressivement ses investissements en actions vers des investissements moins risqués.
 
Les meilleurs systèmes de retraite du monde reposent sur la capitalisation
Si la France parvient au prix d’un déficit et d’une dette publique hors de contrôle à maintenir des pensions relativement correctes, elle figure parmi les cancres en matière de viabilité de son système à long terme. Sur l’indice de soutenabilité, elle se classe 43e sur 47 pays étudiés.
Or, dans un Occident en déclin démographique, les pays qui tirent leur épingle du jeu disposent tous d’un solide pilier de capitalisation, qu’il soit public ou privé, obligatoire ou volontaire, géré individuellement, par les syndicats ou par l’Etat.
 
Les Pays-Bas ou le Danemark constituent à ce titre des modèles. Par rapport au dernier salaire perçu, ils réussissent à verser des pensions supérieures au système français, sans dégrader leurs perspectives, grâce notamment à des fonds de pension aux rendements moyens réels supérieurs à 3 % sur les 20 dernières années, investis à plus de 20 % en actions. Cette performance est d’autant plus remarquable que la fécondité de nos amis nordiques est plus dégradée qu’en France.
 
Face à ce constat, durant les dernières décennies, de nombreux pays ont su réformer leur système de retraite pour y introduire un pilier de capitalisation. Au-delà des oppositions politiques récurrentes et virulentes en France sur l’âge de départ ou l’indexation des pensions, ne serait-il pas judicieux d’élargir enfin le débat sur l’introduction d’une part significative de capitalisation dans notre système de retraite ? La réponse est dans la question.
 
Pierre Frihet:
L’exposition aux marchés financiers implique un risque de perte en contrepartie d’un potentiel de gain. Mais ne pas investir garantit une dégradation du pouvoir d’achat de son épargne, grignotée par l’inflation. Pour prévenir les risques, le temps est le meilleur allié. Plus on investit tôt et régulièrement, plus l’investissement peut absorber les fluctuations.
Si elle reste ultra minoritaire, la capitalisation existe déjà… pour les fonctionnaires ! Une partie de leur rémunération est en effet versée au RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique), un régime fonctionnant par capitalisation. Les sénateurs bénéficient également d’un régime privilégié en capitalisation, tout comme les employés de la Banque de France ou encore […]

 

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