octobre 31, 2014

Globalisation - Mondialisation 5/8 (Droits de l'Homme et démocratie)

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Mondialisation, droits de l'homme et démocratie


Commerce, développement et réformes politiques
  
L'existence d'un lien entre commerce, développement et réformes politiques n'est pas un simple cliché. En théorie comme dans la pratique, la liberté économique et la liberté politique se renforcent mutuellement. Les philosophes politiques, d'Aristote à Samuel Huntington, ont noté que le développement économique et l'expansion de la classe moyenne pouvaient fournir un terrain plus fertile à la démocratie.

Le commerce et la mondialisation peuvent stimuler les réformes politiques en permettant aux gens d'exercer une influence plus grande sur leur existence quotidienne. Dans les pays peu développés, l'expansion des marchés signifie que les gens n'ont plus besoin de soudoyer leurs fonctionnaires ou de les supplier pour obtenir l'autorisation d'importer un poste de télévision ou des pièces détachées pour leur tracteur. Le contrôle des changes ne limite plus leur liberté de voyager à l'étranger. Ils peuvent acquérir plus facilement les outils de la communication tels que téléphones portables, accès à l'internet, télévision par satellite et télécopieurs.

En tant que travailleurs et producteurs, les habitants des pays plus ouverts sont moins tributaires des autorités pour leur source de revenu. Ainsi, dans une économie ouverte favorable à l'économie de marché, le gouvernement ne peut plus priver les journaux indépendants de papier d'imprimerie quand ces derniers déplaisent au pouvoir. Dans une économie et une société ouvertes, « l 'effet CNN » de la presse mondiale et de l'attention des consommateurs met en lumière et dénonce les abus infligés aux travailleurs. Les sociétés multinationales ont plus tendance à offrir des avantages et des salaires compétitifs dans des pays en voie de développement ouverts au monde que dans les pays fermés.
 
La liberté économique et l'augmentation des revenus, à leur tour, aident la classe moyenne à s'instruire, notamment sur le plan politique. Une classe plus importante d'hommes d'affaires et une société civile plus aisée donnent naissance à des dirigeants et à des centres d'influence en dehors du gouvernement. Avec le temps, les gens qui jouissent de liberté sur le plan économique veulent également exercer leurs droits politiques et civils et s'attendent à pouvoir le faire. En revanche, un gouvernement qui coupe ses citoyens du reste du monde peut plus facilement les tenir sous sa dépendance et les priver des ressources et de l'information qu'ils pourraient utiliser pour contester son autorité.
 
Les progrès de la démocratisation
La théorie veut que le commerce, le développement et la liberté politique et civile soient liés dans le monde réel. Tout le monde peut reconnaître que la mondialisation est plus forte qu'il y a trente ans mais on est moins conscient du fait que le monde est plus démocratique qu'il n'était alors. Selon les enquêtes les plus récentes de Freedom House, la proportion de la population mondiale qui jouit pleinement de la liberté politique et civile s'est accrue considérablement au cours des trois dernières décennies, de même que la proportion de gouvernements démocratiques.

Dans son rapport annuel publié en décembre 2005, cette organisation de recherche sur les droits de l'homme signale que 46 % de la population mondiale vivent maintenant dans des pays classés comme libres, « des pays dans lesquels les citoyens peuvent rivaliser sur le plan politique, dans un climat caractérisé par le respect des libertés civiles, par une vie civique remarquablement indépendante et par des médias indépendants. » Par opposition aux 15 % de l'humanité qui jouissaient d'un niveau équivalent de liberté en 1973, le pourcentage de gens qui vivent dans des pays « non libres », c'est-à-dire systématiquement privés de la liberté politique et civile, est tombé de 47 à 36 % pendant la même période. Le pourcentage de la population des pays « partiellement libres » s'est maintenu à 18 %. Pendant la même période, le pourcentage de gouvernements démocratiques a atteint 64 %, soit le niveau le plus élevé des 33 années étudiées par Freedom House.
 
Principalement grâce aux vents libérateurs de la mondialisation, l'augmentation de 11 points de pourcentage de la proportion de la population mondiale qui, dans les trente dernières années, est passée de « non libre » à « libre » signifie que 650 millions d'êtres humais de plus jouissent aujourd'hui d'une liberté civile et politique qui semble aller de soi dans des pays comme les États-Unis, le Japon et la Belgique, au lieu de souffrir sous le genre de tyrannie qu'on continue à constater dans la plupart des pays répressifs.
 
À l'intérieur des pays, un lien semble également exister entre la liberté économique et la liberté politique. Une étude réalisée en 2004 par le Cato Institute et intitulée « Troquer la tyrannie contre la liberté » constate que les pays relativement ouverts à l'économie mondiale ont beaucoup plus de chances d'être des démocraties qui respectent la liberté civile et politique de leurs habitants que les pays relativement fermés. Et ces derniers ont beaucoup plus tendance à refuser systématiquement la liberté civile et politique à leurs habitants que les pays ouverts.
 
Des réformes économiques aux réformes politiques
Au cours des deux dernières décennies, un certain nombre de pays ont suivi la voie de réformes économiques et commerciales menant aux réformes politiques. Dans les années 1980, la Corée du Sud et Taïwan étaient encore gouvernés par des régimes autoritaires qui ne permettaient guère une contestation ouverte. Aujourd'hui, après des années d'expansion du commerce et d'augmentation des revenus, ces deux pays sont des démocraties multipartites qui respectent pleinement la liberté politique et civile de leurs citoyens. D'autres pays qui ont résolument suivi cette double voie de réforme sont le Chili, le Ghana, la Hongrie, le Mexique, le Nicaragua, le Paraguay, le Portugal et la Tanzanie.

En d'autres termes, les gouvernements qui accordent à leurs citoyens une grande liberté pour leur participation au commerce international s'aperçoivent qu'il est de plus en plus difficile de les priver de liberté politique et civile, alors que les gouvernements qui « protègent » leurs citoyens derrière des barrières tarifaires et autres obstacles au commerce international peuvent beaucoup plus facilement leur refuser les mêmes libertés. Certes la corrélation entre l'ouverture économique et la liberté politique n'est pas absolue dans tous les pays, mais les tendances générales sont indéniables.
 
Ce phénomène a une application dans la politique étrangère américaine car le commerce et le développement, ainsi que leurs avantages économiques, peuvent s'avérer être de puissants instruments de promotion de la liberté et de la démocratie à travers le monde.
 
En Chine par exemple, les réformes économiques et la mondialisation laissent espérer des réformes politiques. Après 25 années de réformes et de croissance rapides, une classe moyenne en expansion jouit pour la première fois d'indépendance pour l'acquisition d'un logement, les voyages à l'étranger et la coopération avec des entreprises économiques non soumises à un contrôle gouvernemental. Le nombre de lignes téléphoniques, de téléphones portables et d'utilisateurs de l'internet a augmenté exponentiellement au cours des dix dernières années. Des millions d'étudiants et touristes chinois voyagent à l'étranger chaque année. Ce ne peut être qu'une bonne nouvelle pour la liberté individuelle en Chine en même temps qu'un problème croissant pour le gouvernement.

La liberté du commerce et la mondialisation peuvent aussi contribuer à la promotion de la démocratie et des droits de l'homme au Moyen-Orient. Dans un discours prononcé en mai 2003 dans lequel il exposait son plan en faveur d'une zone de libre-échange au Moyen-Orient, le président Bush déclarait :

 « Le monde arabe a une grande tradition culturelle mais il ne profite généralement pas du progrès économique de notre époque. À travers le monde, la liberté des marchés et du commerce aide à venir à bout de la pauvreté et donne aux hommes et aux femmes l'habitude de la liberté  ».
 
La stagnation économique du Moyen-Orient alimente le terrorisme, non pas en raison de la pauvreté mais à cause de l'absence de possibilités et d'espoir en un avenir meilleur, en particulier chez les jeunes. Les jeunes qui ne trouvent pas de travail valable et qui ne peuvent participer au processus politique sont des proies faciles pour les fanatiques religieux et les recruteurs de terroristes. Tout programme visant à encourager une plus grande liberté au Moyen-Orient doit comprendre la promotion de la liberté économique et de l'ouverture.

L'avenir 
Sur le plan multilatéral, un accord constructif par le truchement de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) créerait un climat mondial plus favorable à la démocratie et aux droits de l'homme. En ouvrant leurs marchés relativement fermés et en obtenant un plus grand accès aux marchés des pays riches, les pays peu développés pourraient parvenir à des taux supérieurs de croissance et développer leur classe moyenne, pivot de la plupart des démocraties. Le succès de la série de négociations de l'OMC sur le développement qui avait commencé en 2001 à Doha renforcerait à la fois la mondialisation et le progrès de la liberté politique et civile qui ont marqué ces dix dernières années. En revanche, un échec retarderait et entraverait le progrès sur ces deux fronts pour des millions de gens.
 
Au cours des trois dernières décennies, la mondialisation, les droits de l'homme et la démocratie ont progressé de pair, de façon hésitante certes, et pas toujours au même rythme ou partout, mais d'une manière qui montre indubitablement qu'ils sont liés. En encourageant la mondialisation dans les pays peu développés, non seulement nous aidons à accroître les taux de croissance et les revenus, à améliorer les niveaux de vie et à nourrir, vêtir et loger les pauvres, mais nous faisons progresser la liberté civile et politique.

 2007

Commerce

De Wikiberal
 
Le commerce désigne l'échange de biens et de services entre deux partenaires en contrepartie d'une somme d'argent (le « prix »). Dans cette opération, le vendeur fournit le bien ou le service à l'acheteur qui lui paye le prix en contrepartie. Le développement du commerce a renforcé la nécessité de régler les différends entre co-échangeurs. Les contrats privés sont passés sous l'autorité de l'Etat, transformant le Droit privé en bien public, par l'intermédiaire de la justice. Cependant, la résurgence des idées libertariennes prolifiques durant ces trente dernières années et la mise en cause des fonctions régaliennes de l'Etat posent la question de l'ontologie de la loi Privée.
D'après Hayek, la première forme connue de commerce serait née à Çaytal Huyuk, en Anatolie, bien avant l’ère antique, près de 2 900 ans avant JC. 

Commerces illégaux

Le libertarianisme remet en question les interdictions étatiques de certains commerces, notamment les suivants :
En effet, dès qu'il y a consentement entre vendeur et acheteur et absence de coercition, l’État ne devrait pas intervenir. Son intervention pour punir ces "crimes" sans victimes n'aboutit qu'à une violence contre les individus et un gâchis de ressources. L'illégalité de ces commerces ne mène jamais à leur disparition (car la demande ne disparaît jamais), mais bien plutôt à l'apparition de trafics très fructueux : effet pervers du paternalisme d’État, tout se passe comme si la prohibition servait les intérêts des trafiquants et augmentait leurs bénéfices. 

Cato Institute

De Wikiberal
 
Le Cato Institute est un think tanklibertarien américain, fondé en 1977 à San Francisco par Edward H. Crane et dirigé depuis 1985 par William Niskanen. C'est l'un des think tanks les plus influents au monde. Selon l'institut de mesure Alexa, c'est même le think tank au site internet le plus visité du monde. Murray Rothbard était parmi les membres fondateurs.
Il décerne tous les deux ans un prix Milton Friedman à la personne ayant selon lui fait le plus avancer les libertés dans le monde. Ont été récompensés Peter Thomas Bauer (2002), Hernando de Soto (2004) et Mart Laar (2006). Le prix 2008 a récompensé Yon Goicoechea, leader du mouvement étudiant qui a fait reculer Hugo Chavez.
 Site du Cato Institute


Démocratie

De Wikiberal
 
La démocratie, « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln), peut être définie comme un mode d'organisation politique par lequel la souveraineté réside dans l'ensemble des citoyens (sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité), qui expriment leur volonté par le vote, selon le principe « un homme ou une femme, une voix ».
On peut distinguer différents types de démocratie : démocratie directe (pas de représentants), démocratie représentative (une oligarchie élue a le pouvoir) et démocratie participative (système mixte). Tous les partis et idéologues se réfèrent à la démocratie athénienne, participative, mais en fait toutes les démocraties actuelles sont représentatives (sauf la Suisse, qui est participative).
Il est important de souligner que la démocratie ne correspond pas nécessairement à un régime libéral, ni même à un régime de liberté. Ce n'est qu'un mode de décision politique, « le pire des régimes — à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé », selon Winston Churchill.


http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9claration_des_Droits_de_l%27Homme

31 commentaires:

Bestfriend Centriste Atlantiste a dit…

L'histoire donne raison à G.W.Bush, tant en Irak, qu'en Syrie, et dans le reste du monde arabo-musulman.

Patricia Brenner a dit…

Le monde arabo-musulman s'effondre... Et franchement je m'en balance!

Patrick RX a dit…

pourtant , avec tous les efforts de Bush pour leur apporter la démocratie et le progrès
Photo de Patrick RX.

Patricia Brenner a dit…

Vous pouvez rire mais les américains ont apporté la démocratie et le progrès au Japon avec la guerre. Le Japon a compris. Le monde arabo-musulman pas du tout.

Patrick RX a dit…

les Etats Unis ont beaucoup changé depuis 1945. Leurs objectifs ne sont plus les mêmes, ils sont désormais dans une guerre sans fin avec le reste du monde.

Patricia Brenner a dit…

IIs n'ont ps changé. Ils font la guerre avec les despotes et les terroristes. God bless them!

Ceux qui ont changé ce sont les zéropéens. Peureux, tenant à leurs avantages acquis et en fin de compte assez méprisables.
Et de nouveau antisémites j'ajouterai. Enfin de nouveau... Ils l'ont toujours été.

Patrick RX a dit…

l'avenir de l'Europe : l'Ukraine après la pagaille semée par les USA
Photo de Patrick RX.

Patricia Brenner a dit…

La pagaille a été semée par ceux qui ont essayé de demander à l'Ukraine de faire partie de l'UE, ce que l'OTAN avait juré n'arriverait pas à Gorbatcheff. Poutine a réagi comme il se devait. De toute manière la Crimée a toujours été Russe et l'Est de l'Ukraine est Russe. L'Ouest Polonais.

Patricia Brenner a dit…

Dans ce méli-mélo, je suis pour Poutine de toute manière.

Mickael Durand a dit…

Le principe de L'Etat nation et du droit des peuples à disposer d'eux même ...

Patrick RX a dit…

eh oui !!

Patricia Brenner a dit…

Quel peuple? le fameux peuple ukrainien est une invention. Un ramassis de polonais et russes avec une pincée de tartare qui se détestent entre eux.

Patrick RX a dit…

donc il est indispensable que ces différents peuples puissent gérer leur destin chacun de leur côté, ce que la Crimée a déjà fait
L'avenir de l'Europe est le même , des peuples indépendants qui se gèrent eux-mêmes , c'est la meilleure façon pour les citoyens de reprendre en main leur destin.

Genestine a dit…

Du reste, que sont devenus les cosaques du Don ??

Yves Montenay a dit…

« le monde arabo-musulman » est une expression géographique. Ce n'est pas un terme opérationnel c'est-à-dire permettant une analyse, surtout économique. Concernant le développement, les pays de cette région sont comme les autres : ils se développent pendant les périodes de libéralisme et plafonnent ou régressent pendant les autres : le Maroc depuis une vingtaine d'années, la Tunisie pendant plusieurs périodes, l'Égypte à certains moments sont ou ont été partiellement libéraux et ont alors progressé. Ça n'a rien à voir avec l'islam, mais avec le mode de gouvernement. Les pays musulmans islamistes voisins des pays arabes, la Turquie et l'Iran, se développent honorablement vu sur 10 ans. L'islamisme en tant que tel est économiquement libéral, mais les gouvernements et/ou les structures sociales ne le sont en général pas. Les régimes dits « laïques » ont été étatistes et peu performants en matière de développement : Turquie kémaliste, Syrie

Guy André Pelouze a dit…

Bushful thinking!
Non malheureusement le monde arabomusulman est très en retard sur le monde musulman non arabe!

Simon Aubert a dit…

"L'islamisme en tant que tel est économiquement libéral"

Ce que prouve la mainmise des Etats islamistes -en particulier l'Iran- sur l'économie : http://www.heritage.org/index/heatmap Ils se trouvent dans le meilleur des cas au niveau de la République Populaire du Frankistan.
D'un autre côté, au vu du nombre de guerre (qui n'ont certainement rien à voir avec le Jihad), l'Heritage Foundation manque de données sur la plupart de ces joyeuses contrées.

Tiens à propos de l'Iran : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l%27Iran

Yves Montenay a dit…

Commencez par lire le dernier dossier de The Economist sur l'Iran

Maximiliano Banino a dit…

Ma famille est dans les affaires en Iran. Vous n'imaginez pas le niveau de corruption, il faut filer des bakchichs à longueur de journée.

Guy André Pelouze a dit…

L'islamisme est libéral?
Hum
Brider la moitié de la force productive
Les brits sont à côté de la plaque!

Patricia Brenner a dit…

Le Maroc, la Tunisie etc. se développent très lentement et ont râté le coche. Pour une bonne analyse toujours vraie de la Tunisie voir:
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MA19Ak01.html

Le Maroc peine... L'Égypte est toujours au bord de la famine avec 90% des femmes mutilées sexuellement (circoncision) et une partie qui a faim tout le temps. L'islamisme est complètement inadapté au monde moderne.

L'iran s'écroule étant donné l la mauvaise gestion administrative des mullah. Crise écologique et démographique.

Mickael Durand a dit…

le califat ca vend du reve

Patricia Brenner a dit…

Le califat c'est surtout l'aveu de l'échec d'adaptation au monde moderne

Yves Montenay a dit…

Ne mélangeons pas tout ! La corruption existe de grandes parties du monde et n'empêche pas la Chine de se développer, ni l'Iran. On peut imaginer que ces pays se développeraient mieux n'y avait pas de corruption. Mais comme le sujet est le libéralisme, je constate simplement que les pays qui ont une phase plus libérale que la précédente se développent plus vite : c'est clair pour la Chine, l'Inde, la Turquie etc. Cela quels que soient les défauts qu'ils ont par ailleurs, et que le régime fort sympathique pas.

Patricia Brenner a dit…

Dire que la Turquie ou l'Iran sont libérales, c'est se moquer de la définition des mots. Ils ne le sont pas. Et ils ne se développent pas. La Turquie est une catastrophe économique qui s'approche... L'Iran en est aussi une.

Yves Montenay a dit…

Et quand je dis que les islamistes sont libéraux, je pense à leur doctrine : le droit de propriété est sacré, « Dieu seul fixe les prix » etc. Ca n'empêche pas que des régimes à la fois autoritaires et islamistes soient étatistes et dans ce cas se développent moins vite. Il est exact que la mise à l'écart des femmes dans certains pays musulmans (pas tous ) diminue d'autant la force de travail, cela a été très bien étudié chez les Pakistanais en Angleterre. Mais là on sort du libéralisme stricto sensu

Maximiliano Banino a dit…

La Turquie est économiquement 100 fois plus libérale que la France. L'économie iranienne est dans un état catastrophique avec des pénuries alimentaires qui s'aggravent tous les ans.

Patricia Brenner a dit…

La Turquie peut être plus libérale que la France, cela ne veut absolument rien dire. Le droit de propriété n'est absolument pas sacré puisque les islamistes volent la propriété des kuffars. C'est d'ailleurs une des raisons de l'effondrement des sociétés islamistes moyenâgeuses si vous vous étiez donné la peine de lire Bernard Lewis. Et une des raisons de la crise économique du Moyen Orient car ils ont volé et tué les Juifs et les Chrétiens qui étaient les entrepreneurs.

Dieu fixe le prix peut-être mais les gouvernements islamistes jouent sur les prix. La vérité est que l'islam ne peut subsister dans une société moderne. D'où les rêves de califat...
Il y a une crise de l'eau en Iran... Une crise de l'agriculture etc. etc.
Et n'oublions pas la crise démographique des pays islamiques qui seront vieux avant d'être riche.

Yves Montenay a dit…

rectification de l'avant-dernier commentaire : « que ces régimes soient sympathiques ou pas ». Si on rentre dans le détail, la Chine n'est que très partiellement libérale et sa croissance n'est que partiellement réelle ( beaucoup d'investissements inutiles, et une faible part du PIB disponible pour la consommation). Voir http://lecercle.lesechos.fr/node/87522/
j'abandonne ! la Turquie est beaucoup plus économiquement libérale depuis que les islamistes sont au pouvoir, et s'est donc développé rapidement depuis plus de 10 ans. La folie des grandeurs de son premier ministre actuel, et la conjoncture internationale ont diminué récemment la croissance. Cela ne signifie en rien que la Turquie soit politiquement libérale. Etc.
en Irlan il y a de nombreuses difficultés économiques, notamment dues aux sanctions, et plus encore de difficultés politiques, mais le fait que des masses qui n'avaient pas l'eau courante ni de chauffage en aient maintenant, ça s'appelle de la croissance !
Un régime peut être antipathique de 1000 façons et réussir dans tel ou tel domaine. Il faut se méfier des généralisations !

Maximiliano Banino a dit…

Oulo, c'est quoi ce délire sur la Turquie Patricia Brenner ??? La Turquie est l'un des deux pays du monde constitutionnellement laïc, le second étant la France. Évitez de raconter n'importe quoi

Patricia Brenner a dit…

Je ne raconte pas n'importe quoi. Erdogan a fragilisé la laïcité en Turquie. Alors essayez de savoir de quoi vous parlez.
Il veut être aussi le nouveau calife. Qu'il crève!
Belle laïcité!

http://www.cath.ch/.../leglise-na-pas-disparu-de-turquie...

"Dans la Turquie d'aujourd'hui, l'évangélisation ne peut se faire qu'à l'intérieur des murs des églises, les processions dans la rue ne sont
pas autorisées, de même que le port d'habits religieux. "Le prosélytisme
(dont la définition est vague et prête à toutes les interprétations)
est prohibé,"
http://www.indignations.org/.../13-turquie-la-situation...

"La commission européenne ... relevait de nombreux obstacles dans la vie des communautés chrétiennes :

absence de personnalité juridique restrictions au droit de propriété ingérences dans la gestion des fondations impossibilité de former le clergé.

Elle note aussi qu’une surveillance policière est exercée sur les chrétiens, surtout sur les protestants évangéliques.

Dans sa conclusion, la Commission affirme
qu'une « législation appropriée devrait être adoptée afin d’aplanir ces
difficultés ». « La Turquie devrait traiter toutes les religions de
manière identique et ne devrait pas soutenir une religion en particulier
(les sunnites) comme elle le fait actuellement », ajoute-t-elle.

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