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décembre 22, 2025

Informations internationales Noël 2025 !

Sommaire:

A) - La directrice nationale du Renseignement américain dénonce le bellicisme d’une élite déconnectée

B) - L’UE emprunte 90 milliards pour prolonger une guerre perdue

C) - Le général Pellizzari et le sénateur Alain Houpert dénoncent les dérives autoritaires de l’exécutif

 


 

A) - La directrice nationale du Renseignement américain dénonce le bellicisme d’une élite déconnectée

En cet hiver 2025, un petit quatuor de dirigeants européens – Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Ursula von der Leyen – incarne à lui seul ce qu’il y a de plus dangereux dans la politique contemporaine : un bellicisme décomplexé, une déconnexion totale avec les peuples et une soumission assumée à des intérêts qui ne sont pas ceux de leurs pays respectifs.

       Director Tulsi Gabbard speaks at TPUSA's AmericaFest Conference Day Three. - 12/20/2025
 

Ces quatre figures, que leurs détracteurs ont surnommée avec une ironie mordante « la bande des quatre losers », partagent plusieurs points communs : des taux d’impopularité records dans leurs pays respectifs, une absence croissante de légitimité électorale réelle, et une obsession commune pour l’escalade militaire en Ukraine, au mépris des mises en garde les plus élémentaires.

Un bellicisme qui défie la raison et les faits

Macron a multiplié les déclarations martiales depuis des mois, allant jusqu’à évoquer l’envoi de troupes françaises en Ukraine et la possibilité de frappes françaises en territoire russe. Merz, qui surenchérit en promettant de « tout faire » pour que l’Ukraine « gagne » – y compris en fournissant des missiles à longue portée capables de frapper loin à l’intérieur de la Russie. Starmer, fraîchement installé à Downing Street, a repris le même refrain : « l’Ukraine doit pouvoir frapper en Russie ». Quant à Ursula von der Leyen, elle utilise l’ensemble des leviers de la Commission européenne pour verrouiller une politique de sanctions maximalistes et d’armement massif, tout en muselant les voix dissidentes au sein de l’Union.

 

Pourtant, les faits sont têtus. Les services de renseignement américains (y compris le dernier rapport public de la DIA) ont clairement indiqué que la Russie n’a ni la volonté ni les capacités militaires pour envahir l’Europe occidentale ou conquérir l’ensemble de l’Ukraine. Ceci dit, elle gagne du terrain militairement et diplomatiquement : l’économie russe tient malgré les sanctions, tandis que plusieurs économies européennes (Allemagne en tête) sont en récession technique ou en stagnation chronique.

Dans ce contexte, la posture de ces quatre dirigeants n’a rien de rationnelle : elle est idéologique, presque messianique. Elle repose sur l’idée que l’Occident doit absolument « vaincre » la Russie, même au prix d’une escalade nucléaire. Une telle posture fait courir un risque existentiel non seulement aux populations européennes, mais à l’humanité entière.

Une perte totale de légitimité démocratique

Le plus stupéfiant, c’est que ces quatre personnalités n’ont plus aucune base populaire pour justifier une telle prise de risque.


  • En France, Emmanuel Macron gouverne depuis 2017 avec moins de 25 % des inscrits au premier tour en 2022, une majorité relative à l’Assemblée depuis 2022, et une cote de confiance qui oscille autour de 18 %.
  • En Allemagne, Friedrich Merz est chancelier depuis mai 2025 à la tête d’une coalition CDU-CSU-SPD, mais cette majorité parlementaire reste fragile (issue d’une élection où la CDU/CSU a obtenu environ 28-29 % des voix, loin d’une majorité absolue). Les sondages montrent que l’opinion publique allemande reste majoritairement opposée ou très prudente sur l’envoi d’armes lourdes à longue portée (comme les Taurus) à l’Ukraine, avec seulement environ 25 % de soutien pour une escalade militaire.
  • Au Royaume-Uni, Keir Starmer a été élu en 2024 avec la participation électorale la plus faible depuis 1945 (moins de 60 %). Son parti a obtenu une majorité absolue de sièges avec à peine 33,7 % des voix. Sa popularité s’effondre déjà et de très nombreuses manifestations fleurissent dans le pays.
  • Concernant l’UE, Ursula von der Leyen, elle, n’a jamais été élue par les citoyens européens. Sa reconduction à la tête de la Commission en 2024 s’est faite dans une opacité totale, contre l’avis d’une partie importante du Parlement européen.

Ces quatre dirigeants n’ont donc ni mandat populaire fort, ni légitimité électorale large, ni soutien majoritaire de l’opinion pour leur politique belliciste.

Ils agissent pourtant comme s’ils représentaient la volonté de leurs peuples. Ils ne représentent plus grand-chose, sinon eux-mêmes et les intérêts qu’ils servent.

L’État profond : le vrai pouvoir derrière le décor

Derrière ces figures de proue visibles se trouve un réseau d’intérêts qui, lui, n’a pas besoin d’élections pour exister : l’État profond euro-atlantiste.

Ce réseau mêle :

  • les grands fonds d’investissement et multinationales de l’armement (Lockheed Martin, Rheinmetall, BAE Systems, Thales, etc.) qui réalisent des profits records depuis 2022 ;
  • les think tanks atlantistes (Atlantic Council, German Marshall Fund, European Council on Foreign Relations…) qui fournissent la rhétorique et les « experts » de plateau ;
  • les services de renseignement et les cabinets diplomatiques qui orientent les décisions en coulisses ;
  • une bureaucratie bruxelloise et washingtonienne qui se considère comme au-dessus des peuples et des parlements.

Ce système ne répond à personne, sinon à l’argent et au pouvoir. Il ne craint ni les élections, ni les manifestations, ni les sondages. Il verrouille le débat public par la censure (lois sur la désinformation, pressions sur les plateformes), par le discrédit médiatique et par la marginalisation des partis ou des personnalités qui refusent le narratif dominant.

Il est temps que les peuples reprennent la main

Le risque est désormais clair : quatre dirigeants sans mandat populaire, poussés par un État profond qui ne rend de comptes à personne, sont en train de faire courir à l’Europe et au monde un danger existentiel. Leur bellicisme n’est pas seulement irresponsable ; il est criminel, car il met en jeu la survie de millions de personnes pour des objectifs qui ne sont ni ceux des peuples, ni ceux de la raison.

La paix n’est pas une faiblesse. Elle n’est pas une capitulation. Elle est la condition préalable à toute politique digne de ce nom.

Il est temps que les peuples d’Europe se réveillent et exigent :

  • l’arrêt immédiat des livraisons d’armes lourdes à longue portée ;
  • la reprise de négociations de paix réelles, sans tabou ni préalable ;
  • la fin de la soumission des États européens à une logique atlantiste qui ne sert plus leurs intérêts.

 


Et dans cette bataille pour la vérité et la paix, une voix puissante et inattendue s’élève de l’autre côté de l’Atlantique : celle de Tulsi Gabbard, Directrice nationale du renseignement américain. Dans ses récentes déclarations publiques – notamment son démenti cinglant aux propagandes médiatiques sur les ambitions russes et sa dénonciation des bellicistes de l’UE et de l’OTAN qui sabotent les efforts de paix de l’administration Trump –, elle met en lumière comment l’État profond et ses relais européens tentent de prolonger un conflit sanglant au détriment des peuples. Ses interventions, directes et implacables, confirment que la voie de la raison et de la diplomatie existe bel et bien, et qu’elle peut venir de hauts responsables qui refusent de se soumettre aux intérêts de guerre.

Car si ces quatre dirigeants continuent de jouer avec le feu nucléaire au nom d’une croisade idéologique, ce ne seront pas seulement eux qui paieront le prix. Ce seront les peuples – français, allemands, britanniques, et tous les autres – qui en subiront les conséquences.

Et ça, aucun mandat, même truqué, ne le justifie.

https://multipol360.com/la-directrice-nationale-du-renseignement-americain-denonce-le-bellicisme-dune-elite-deconnectee/

 

B) - L’UE emprunte 90 milliards pour prolonger une guerre perdue  

Le 19 décembre 2025, l’Union européenne a officialisé une décision lourde de conséquences : emprunter sur les marchés financiers internationaux 90 milliards d’euros pour les prêter à l’Ukraine, afin de financer son effort de guerre pour les années 2026 et 2027. Cet emprunt, qui ne touchera pas aux quelque 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés depuis 2022, a immédiatement provoqué une vague d’indignation en France, pays qui se trouve déjà dans une situation budgétaire et sociale dramatique.

Une dette publique française qui explose

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee le même jour, la dette publique française atteint désormais 3 482 milliards d’eurosà la fin du troisième trimestre 2025, soit 117,4 % du PIB. La dette nette (hors instruments financiers) s’élève à 109 % du PIB. Il s’agit d’un nouveau record historique hors contexte de guerre ou de pandémie majeure. En un seul trimestre, la dette a augmenté de près de 66 milliards d’euros. Sur un an, l’endettement public a bondi de plus de 200 milliards d’euros.

Cette dérive s’explique par des déficits publics structurels qui dépassent désormais largement les 5 % du PIB chaque année, par une croissance anémique, par le poids croissant des intérêts de la dette (plus de 50 milliards d’euros par an) et par l’absence de réformes structurelles d’envergure. 

Le gouvernement, confronté à une impasse budgétaire pour 2026, multiplie les mesures d’austérité : gel des pensions, coupes dans les aides sociales, hausse des prélèvements obligatoires sur les classes moyennes et populaires. Les Français sont à bout.


Un nouvel emprunt européen qui pèsera sur les contribuables français

Dans ce contexte, la décision européenne de mobiliser 90 milliards d’euros supplémentaires pour Kiev apparaît comme une provocation insupportable. 

Cet emprunt sera garanti collectivement par les 27 États membres, dont la France, qui est la deuxième économie de la zone euro et l’un des principaux contributeurs au budget européen. Même si l’UE ne demande pas un effort immédiat supplémentaire à Paris, ce sont bien les contribuables français qui, in fine, devront rembourser une part proportionnelle de cette dette commune, en plus de la dette nationale déjà insoutenable.

Une guerre sans issue militaire pour l’Ukraine

Pire encore : ces 90 milliards ne changeront rien à la donne stratégique. Depuis l’automne 2024, la guerre est entrée dans une phase d’usure sanglante et sans perspective de victoire décisive pour l’Ukraine. Les lignes de front bougent à peine, malgré des dizaines de milliards déjà injectés par l’Occident depuis 2022.

Les avancées russes, certes lentes, restent constantes, notamment dans le Donbass autour de Pokrovsk et de Toretsk. L’Ukraine, de son côté, souffre d’une crise démographique et militaire majeure.

La mobilisation forcée, surnommée la « busification » par les Ukrainiens eux-mêmes, est devenue tristement célèbre : des hommes de 25 à 60 ans sont arrêtés dans la rue, dans les transports en commun, dans les cafés, puis entassés dans des minibus et envoyés au front, souvent menottés pour éviter les désertions.

Des vidéos et témoignages circulent depuis des mois, montrant l’ampleur de cette coercition.

Les pertes ukrainiennes, officiellement sous-estimées par Kiev, sont estimées par de nombreux observateurs indépendants entre 500.000 et 700.000 hommes (morts et blessés graves confondus). La population civile continue de payer un tribut terrible, avec des millions de déplacés et des infrastructures détruites. Prolonger artificiellement le conflit par des aides financières massives ne fait qu’augmenter le nombre de victimes, sans modifier la donne militaire.

 Priorité nationale : arrêter de financer l’impossible

La France, troisième pays le plus endetté de l’Union européenne derrière la Grèce et l’Italie, ne peut plus jouer les grands argentiers de l’Europe.

Chaque euro prêté à Kiev est un euro qui manque à nos hôpitaux, à nos écoles, à nos retraites, à notre pouvoir d’achat.

Les Français, déjà écrasés par des années d’austérité et de hausse des prélèvements, refusent de continuer à payer pour une guerre qu’ils jugent perdue et qui ne les concerne pas directement. La priorité doit redevenir nationale : redresser les comptes publics, protéger le pouvoir d’achat, restaurer les services publics, et cesser de financer indéfiniment un conflit sans issue.

Il est temps que l’Europe arrête de repousser l’inévitable : la négociation, aussi douloureuse soit-elle, est la seule issue réaliste. Continuer à jeter des milliards dans le brasier ukrainien, c’est aggraver à la fois la tragédie humaine et la crise financière française.

 https://multipol360.com/lue-emprunte-90-milliards-pour-prolonger-une-guerre-perdue/

 


 

C) - Le général Pellizzari et le sénateur Alain Houpert dénoncent les dérives autoritaires de l’exécutif

Dans l’émission « Bercoff sur le vif » diffusée sur Tocsin Media et relayée par France-Soir, André Bercoff a reçu le général de brigade (2S) Paul Pellizzari et le sénateur Alain Houpert (Les Républicains, Côte-d’Or).

Une discussion sans concession où les deux invités accusent l’exécutif de contourner délibérément la Constitution, d’affaiblir les forces armées françaises et de distiller la peur pour justifier une politique belliciste en Ukraine.

Une alerte citoyenne et militaire qui met en lumière un fossé abyssal entre le pouvoir et la réalité des capacités françaises.

 


 

Une plainte pour livraisons illégales et une radiation perçue comme une sanction politique

Tout commence en avril 2024 avec la plainte pénale déposée par le général Pellizzari devant la Cour de justice de la République contre Gabriel Attal (alors Premier ministre), Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) et Sébastien Lecornu (Armées). Motif : les livraisons d’armes à l’Ukraine depuis 2022, sans approbation parlementaire, en violation des articles 35 et 53 de la Constitution.

Pellizzari, expert en logistique militaire, explique son geste : « J’ai vu depuis 2022 une certaine dérive. Quand on a commencé à donner des Caesar – le fleuron de notre artillerie –, avec les munitions, tubes de rechange et calculateurs, ça a diminué la capacité opérationnelle de l’armée de terre d’une manière incroyable. » En tant que citoyen et ancien fonctionnaire, il invoque l’article 40 du Code de procédure pénale obligeant à signaler un délit présumé.

La réponse ? Une fin de non-recevoir, arguant qu’il n’était « pas concerné ». Pourtant, insiste-t-il, « je paie mes impôts, comme tous les Français ». S’ensuivent une pétition rassemblant plus de 33.000 signatures et une interview accordée à France-Soir – le seul média à l’avoir contacté.

Le 17 avril 2025, un décret présidentiel le radie des cadres pour « manquement au devoir de réserve ». Pour Pellizzari, c’est une humiliation : « À 68 ans, j’étais déjà à la retraite. Le message est clair : taisez-vous, sinon vous perdez votre appellation de général. » Il conteste cette décision devant le Conseil d’État, voyant là une tentative de bâillonner les critiques.

Une résolution au Sénat pour restaurer le contrôle parlementaire

Le sénateur Houpert, seul parmi les 900 parlementaires à porter cette voix, dépose le 22 avril 2025 la proposition de résolution n° 547. Inspirée par l’initiative citoyenne de Pellizzari et 67 autres militaires (dont deux généraux d’armée – 5 étoiles – et de nombreux hauts gradés), elle exige le respect des articles 35 (engagements militaires) et 53 (accords internationaux).

Houpert, médecin de formation, justifie : « Une société, c’est une chaîne dont la force est celle du maillon le plus faible. Je suis aux côtés du général Pellizzari, sanctionné pour avoir parlé courtoisement. » Soutenu par un sondage révélant que 87 % des Français prônent la paix rapide et 70-74 % exigent un vote parlementaire sur armes et aides, il dénonce le contournement systématique des institutions. À ce jour, la résolution attend toujours son inscription à l’ordre du jour.

Le discours du CEMA : un rôle politique hors des attributions ?

Les invités reviennent sur les déclarations du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Thierry Burkhard (successeur évoqué dans le contexte, mais référence à Mandon/Gomar dans la transcription), accusé de semer la peur : « Si on n’est pas prêt à perdre des enfants ou à souffrir économiquement, on est en risque. »

Pellizzari rappelle les attributions officielles du CEMA : conseiller militaire, responsable de l’emploi des forces, mais pas de la communication politique. « Jamais un CEMA n’a désigné la Russie comme ennemi direct, en prédisant une attaque dans 3-4 ans. C’est un discours politique, en service commandé de l’Élysée. » Houpert abonde : « La peur est une passion triste (Spinoza). Ça paralyse, ça ne mobilise pas. Le CEMA accuse les Français de manquer de force d’âme, mais c’est à l’exécutif de désigner un ennemi, pas à un militaire. »

Une armée affaiblie et une défense européenne illusoire

Pellizzari alerte sur l’état des forces : capacité de mobilisation à 20.000 hommes avec une seule relève, stocks de munitions pour « une semaine » de combat haute intensité, retard sur les drones. « Les meilleurs soldats du monde, sans armes ni munitions, ne servent à rien. » Il critique aussi le décret du 1er novembre 2025 créant des « opérateurs de référence » – des sociétés militaires privées habilitées secret-défense : « On a dénoncé Wagner chez les Russes, et on en crée chez nous. »

 


 

Quant à l’armée européenne promue par le CEMA : « Un rêve qu’on n’atteindra jamais. Langage, programmes, coûts : tout est fiasco. Et avec la dissuasion nucléaire, pourquoi Poutine attaquerait-il la France ? » Houpert renchérit : l’Europe de 450 millions d’habitants n’a pas su se renforcer face à une Russie en économie de guerre. « On pousse la Russie dans les bras de la Chine. Sortons de l’ego et de la com. »

Ni russophiles ni russophobes : simplement Français

Les deux hommes rejettent les étiquettes : « Nous ne sommes ni russophiles ni russophobes, mais Français. » Houpert : « Critiquer le gouvernement, c’est être complotiste ; vouloir la paix, c’est être munichois. Non ! La paix, c’est débattre avec ses ennemis, pas seulement ses amis. » Pellizzari conclut sur l’espoir, citant Leclerc : « Il n’y a pas de cause désespérée, mais seulement des gens qui désespèrent. »

Cette interview, enrichie de faits concrets et de références constitutionnelles, révèle un exécutif accusé de manipulation, de désarmement unilatéral et d’érosion démocratique. Face à un Parlement muet et une opinion majoritairement pacifiste, Pellizzari et Houpert appellent à un sursaut : restaurer la souveraineté nationale, écouter le peuple et privilégier la négociation. Une voix dissonante dans un paysage médiatique souvent aligné, qui mérite d’être amplifiée.

https://multipol360.com/le-general-pellizzari-et-le-senateur-alain-houpert-denoncent-les-derives-autoritaires-de-lexecutif/

 

 

Les partis politiques : une étude sociologique des tendances oligarchiques de la démocratie moderne

L’illusion de la démocratie : la « loi d’airain de l’oligarchie » 
 
 Le danger est évident : la révolution sociale ne transformerait pas la classe dirigeante tangible et visible d’aujourd’hui, ouvertement reconnue comme telle, en une oligarchie démagogique secrète, opérant sous couvert d’égalité. 
ROBERT MICHELS 
 

En 1911, le sociologue germano-italien Robert Michels (1876-1936) publiait son ouvrage *Zur Soziologie des Parteiwesens in der modernen Demokratie: Untersuchungen über die oligarchischen Tendenzen des Gruppenlebens* (Les partis politiques : une étude sociologique des tendances oligarchiques de la démocratie moderne). Il y formule la « loi d’airain de l’oligarchie ». Selon Michels, les démocraties tendent vers l'oligarchie : le pouvoir d'une minorité sur la majorité.<sup>1</sup> Tôt ou tard, un petit groupe, les élites partisanes, rusées et avides de pouvoir, prend le pouvoir. S'instaure alors le règne des élus sur les électeurs. Croire que la démocratie confère aux électeurs l'autonomie est donc une illusion. Michels avance trois raisons pour expliquer ce transfert de pouvoir des électeurs, de la base partisane, vers les élus. 
 
 

 
 
Premièrement, l'autogouvernement des masses est impossible, même en théorie. La démocratie a besoin de partis. Les partis sont des organisations et, comme toute organisation, un parti a besoin d'une direction ferme. Cela permet de placer à des postes clés des personnes possédant les aptitudes nécessaires (expertise, leadership, affirmation de soi, etc.). Un leadership professionnel émerge. Deuxièmement, la masse des électeurs est ignorante et n'est pas souveraine dans son propre destin. La majorité des gens ne sont pas en mesure de formuler leur volonté politique de manière rationnelle. Ils recherchent un leadership politique. Troisièmement, les membres des élites du parti possèdent la supériorité personnelle, intellectuelle et charismatique nécessaire pour rallier les masses et les délégués du parti et se constituer un réseau d'influence. 
 
Une fois que ce groupe relativement restreint d'élites a atteint les centres du pouvoir – une fois qu'une oligarchie partisane s'est développée –, elle commence, selon Michels, à s'isoler et à se protéger de la concurrence. Grâce à leur supériorité intellectuelle, leur volonté d'affirmer leur autorité et leur accès aux ressources financières, les membres de l'élite peuvent consolider leur notoriété en tant que représentants élus, donner l'apparence d'agir pour le bien commun, se rendre inviolables et faire taire toute contestation politique.² Les oligarques du parti utilisent leur position de pouvoir incontestable à leurs propres fins. Ils se mettent à poursuivre des objectifs qui ne correspondent plus à la base du parti ni à la volonté des électeurs. 
 
Les thèses de Michels sont-elles transposables à l'époque actuelle ? Offrent-elles un cadre d'interprétation pertinent pour les événements sociopolitiques contemporains ? On pourrait de prime abord penser que l’« oligarchisation de la démocratie » est contenue s’il existe une réelle concurrence entre les partis pour le pouvoir. Tant que les électeurs peuvent voter pour des partis concurrents, une oligarchisation peut se produire au sein de chaque parti, mais pas une oligarchisation du pouvoir gouvernemental en tant que tel. Or, cet espoir se révèle illusoire.
 
Tous les partis courtisent les électeurs. Et ces derniers votent pour les partis dont ils espèrent que les programmes et les politiques amélioreront leur situation personnelle. Les partis ont donc intérêt non seulement à répondre aux aspirations des électeurs à une redistribution des richesses, mais aussi à les encourager. Dans la course au pouvoir, ceux qui aspirent à être élus rivalisent d'ingéniosité pour gagner le plus de voix possible grâce à des « cadeaux électoraux ». C'est précisément cet achat de votes, qui a lieu en démocratie, qui étaye la thèse de Michels. 
 
Toute forme de gouvernement – ​​dictature, aristocratie ou démocratie – repose sur l'approbation, ou du moins la tolérance, de l'opinion publique. Les gouvernants sont minoritaires face aux gouvernés. Si la conviction se répandait parmi les gouvernés qu'ils doivent se débarrasser des dirigeants, un renversement serait inévitable. Les partis et leurs oligarques le savent. Afin de conserver leur pouvoir, ils misent donc sur la « persuasion », par exemple en veillant à ce que l'éducation et la formation enseignent à la population l'indispensabilité du système démocratique des partis. De plus, ils appliquent le principe du « diviser pour régner ». Les recettes fiscales servent à acheter des votes. Et pour éviter toute résistance, tout est mis en œuvre pour dissiper les soupçons concernant l'existence de « victimes nettes de l'impôt » et de « profiteurs nets de l'impôt ». 
 
Cependant, comme tous les partis rivalisent de la même manière pour obtenir les faveurs de la majorité, le contenu de leurs programmes converge plus ou moins. De fait, un cartel de partis se forme, ouvrant la voie à l'oligarchisation de la démocratie. Une fois la concurrence entre les partis paralysée, les oligarques politiques disposent d'une grande marge de manœuvre. Des politiques extrêmes peuvent alors être mises en œuvre relativement facilement, ce qui serait beaucoup plus difficile si la démocratie participative fonctionnait réellement – ​​comme le démantèlement de la souveraineté nationale au profit d'autorités supranationales ou la « politique d'ouverture des frontières ». 
 
 Le « mondialisme politique » porte la marque indéniable d'un socialisme démocratique oligarchisé : de petits groupes prennent des décisions de grande envergure, souvent en catimini ; des intérêts particuliers (banques et grandes entreprises) obtiennent des privilèges ; Les parlementaires facilitent volontairement le développement du pouvoir oligarchique. Si l'on suit Michels, rien ne permet de croire qu'en démocratie (plus précisément, en socialisme démocratique), la volonté des électeurs détermine le gouvernement. Au contraire, le pouvoir revient à une élite oligarchique. 
 
Un autre aspect mérite d'être abordé : le rôle des professionnels au sein des institutions que le socialisme démocratique engendre en grand nombre. Ces institutions – qu'il s'agisse de sécurité sociale, de retraite, d'assurance maladie, de banques centrales ou d'autorités de surveillance financière – ont un point commun : elles se caractérisent par une complexité et une confusion croissantes. La raison ? Toutes ces institutions étatiques sont développées, gérées et modifiées par des soi-disant experts, spécialistes de leur domaine. Les personnes extérieures ne peuvent y apporter aucune contribution. 
 
Ainsi, ce sont les experts que les politiciens consultent lorsqu'un système dysfonctionne et que des solutions sont recherchées. Or, ces experts ne se distinguent pas seulement par leur expertise. Ils se différencient surtout par leur soutien inconditionnel aux principes fondateurs de ces institutions. Face aux problèmes, les institutions s'adaptent et se transforment, tout en respectant les principes fondateurs : « Une fois l'appareil en place, son développement futur sera déterminé par ce que ceux qui ont choisi de le servir considèrent comme ses besoins. »³ 
 
 Ce sont surtout les experts qui créent une dépendance au sentier : une fois prises, les décisions limitent le champ des décisions futures ; il devient de plus en plus difficile de les réviser ou de les abandonner. Comment le socialisme démocratique et son leadership oligarchique peuvent-ils tirer profit de cette dépendance au sentier ? Comme l'a montré le chapitre précédent, la tentative de construire un socialisme démocratique mondial en unifiant, par la langue, la culture et la religion, les populations des différentes nations du monde grâce aux migrations, se heurterait à des obstacles considérables, apparemment insurmontables.
 
Une autre possibilité, plus prometteuse pour les socialistes démocrates, consiste à créer une monnaie mondiale unique. Cela présenterait deux avantages. En effet, une monnaie unique pour le monde est économiquement optimale, comme démontré au chapitre 8. Par ailleurs, le système actuel de monnaies fiduciaires nationales peut être facilement, du moins d'un point de vue technique, converti en une monnaie mondiale unique, gérée par une banque centrale mondiale. Ainsi, le développement économique et social mondial serait soumis à un pouvoir politique central d'une ampleur inédite. 
 
 Pour les partisans du socialisme démocratique, la création d'une monnaie mondiale unifiée représente donc une stratégie extrêmement séduisante pour concrétiser leur vision constructiviste d'une ère où ils peuvent orienter les événements socio-économiques de la planète selon leurs exigences politiques. L'histoire monétaire récente, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, illustre clairement l'influence considérable des idées du socialisme démocratique sur le système monétaire mondial. Ce point sera examiné plus en détail dans le chapitre suivant. 
 
Cet article est adapté du chapitre 15 de *The Global Currency Plot*.

 

Dr. Thorsten Polleit is Honorary Professor of Economics at the University of Bayreuth and President of the Ludwig von... 
 



  • 1

    In addition to Michels, Vilfredo Pareto (1848–1923), Gaetano Mosca (1858–1941) and José Ortega y Gasset (1883–1955) are among the most important thinkers who have dealt with elite rule. The British historian Niall Ferguson (b. 1964) has recently subjected the topic to a new perspective in his book The Square and the Tower: Networks, Hierarchies and the Struggle for Global Power (London: Penguin Random House UK, 2017) as competition between hierarchies and networks.

  • 2

    F. A. Hayek dealt with the question in detail as early as 1944: Why do the worst reach the top in socialist apparatuses? See Hayek, The Road to Serfdom, chap. 10.

  • 3

    F. A. Hayek, The Constitution of Liberty (Chicago: University of Chicago Press, 1960), p. 291.

     

     


 

Oligarchie

L'oligarchie (du grec ὀλιγαρχία, de ὀλίγος, peu nombreux, et ἄρχω, commandement) est une forme de gouvernement où le pouvoir repose effectivement sur un petit nombre de personnes. 

Le sociologue italien Robert Michels (élève de Max Weber) formula une Loi d'airain de l'oligarchie, selon laquelle toute organisation politique aboutit à une division entre une minorité dirigeante et une majorité dirigée, la démocratie n'étant ainsi qu'une illusion :

«  Qui dit organisation dit tendance à l’oligarchie. Dans chaque organisation, qu’il s’agisse d’un parti, d’une union de métier, etc., le penchant aristocratique se manifeste d’une façon très prononcée. Le mécanisme de l’organisation, en même temps qu’il donne à celle-ci une structure solide, provoque dans la masse organisée de graves changements. Il intervertit complètement les positions respectives des chefs et de la masse. L’organisation a pour effet de diviser tout parti ou tout syndicat professionnel en une minorité dirigeante et une majorité dirigée. »
    — Robert Michels, Les Partis Politiques, Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties

Bertrand de Jouvenel rappelle que « le Pouvoir est commandement, et tous ne peuvent commander. La souveraineté du peuple n'est donc qu'une fiction et c'est une fiction qui ne peut être à la longue que destructrice des libertés individuelles. » (Du Pouvoir, 1945)

Le marxisme-léninisme, malgré sa prétention à représenter la classe ouvrière, est une illustration de la prise du pouvoir par une oligarchie en URSS : le concept léniniste d'unité de la volonté et le centralisme démocratique conduisent inéluctablement à un pouvoir oligarchique dictatorial confié à ceux qui sont à la tête du parti. Cette nécessité de l'unité de la volonté se retrouve également dans les partis démocratiques, ce qui avantage les professionnels de la manipulation de la parole et des combines partisanes au détriment des simples militants.

Pour Mencius Moldbug, tous les États occidentaux sont devenus des oligarchies bureaucratiques, la démocratie ne pouvant, en pratique, qu'osciller entre une oligarchie pratiquant l'auto-sélection et une ochlocratie (la loi de la masse). 

Bibliographie

  • 2019 : La loi de fer de l’oligarchie, Dalmacio Negro Pavón, l’Artilleur/Toucan

Voir aussi

Citations

  • Le gouvernement par une élite est peut-être inévitable. Mais cela ne signifie pas que l'on doive jeter l'illusion d'une démocratie pure dans les poubelles de l'histoire. Au contraire, la loi d'airain de l'oligarchie elle-même fournit la meilleure raison de conserver vivante l'illusion démocratique. Le pragmatisme américain a depuis longtemps reconnu qu'une idée peut être une illusion et cependant jouer un rôle vital et très positif pour motiver les gens à agir selon elle. (Lee Harris)
  • Le but d'un homme d'État n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns. (Bertrand Lemennicier)
  • Ils veulent être bergers, ils veulent que nous soyons troupeau. Cet arrangement présuppose en eux une supériorité de nature, dont nous avons bien le droit de demander la preuve préalable. (Frédéric Bastiat, La Loi)
  • L’État est le plus beau type de l’égoïsme individuel, et ce serait un leurre de croire, en nos temps où le gouvernement se proclame émané du peuple, que les deux volontés populaire et gouvernementale soient coïncidantes. Il est manifeste que l’État a une volonté distincte, absolument propre et d’autant plus puissante qu’elle est plus individuelle ; car si elle n’était que la moyenne des volontés individuelles, elle serait quelque chose d’indéterminé, d’essentiellement fluctuant, indécis, et qui aboutirait à l’immobilité. Il a une volonté d’individu, parce que, derrière le concept État, il y a effectivement des oligarques en nombre déterminé qui lui donnent sa vie réelle. (Henri Lasvignes, Max Stirner)
  • Tout pouvoir politique institue nécessairement une cheiristocratie, pouvoir détenu par les pires éléments de la société, les plus parasites, les plus manipulateurs, les plus dénués de scrupules, etc. Pour autant qu'on pourra appeler les membres de la classe dominante une aristocratie, ce sera donc une aristocratie du parasitisme politique. (Faré)
  • Qu’on soit en monarchie, ou en démocratie, peu importe. C’est toujours une oligarchie qui est maîtresse. Parler d’une démocratie véritable, c’est parler d’une sphère carrée, d’un bâton sans bout. (Georges Palante, Combat pour l’individu)

 

 

 

 

 

 

décembre 16, 2025

L’État profond, un jeu avec or et l’argent comme les 49.3 en France et 122 TFUE en Europe

De la démocratie à la « démocrature » : l’abus des articles 49.3 en France et 122 TFUE en Europe 

Des outils exceptionnels devenus ordinaires

Dans les systèmes démocratiques modernes, les mécanismes d’urgence sont censés être des exceptions réservées aux crises graves. Pourtant, en France comme au niveau européen, deux dispositions constitutionnelles – l’article 49 alinéa 3 de la Constitution française et l’article 122 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) – sont de plus en plus invoquées pour contourner les débats parlementaires et imposer des décisions majeures. Comme le souligne une analyse récente de l’Université Côte d’Azur,

 


le recours croissant à l’article 122 TFUE marque une dérive inquiétante vers une gouvernance par décret, diluant la souveraineté populaire au profit d’une oligarchie non élue ou mal élue.

Ces outils, initialement conçus pour des situations exceptionnelles, transforment progressivement nos démocraties en « démocratures » – des régimes conservant les apparences démocratiques tout en concentrant le pouvoir exécutif au détriment des représentants du peuple.

L’article 49.3 en France : le passage en force national


En France, l’article 49 alinéa 3 permet au gouvernement d’engager sa responsabilité sur un texte législatif, forçant son adoption sans vote sauf motion de censure. Conçu en 1958 pour assurer la stabilité gouvernementale en période de fragmentation parlementaire, il était censé rester exceptionnel.

Pourtant, depuis les années 2000, son usage s’est banalisé : François Hollande l’a invoqué 6 fois, Emmanuel Macron plus de 23 fois rien que pour la réforme des retraites en 2023, et le gouvernement actuel continue cette pratique. Résultat : des lois majeures (budget, retraites, immigration) sont adoptées sans débat approfondi à l’Assemblée nationale, diluant le rôle du Parlement et transformant la Ve République en un régime quasi-présidentiel où le Premier ministre impose par décret ce que la représentation nationale refuse.

Cette dérive concentre le pouvoir entre les mains d’un exécutif souvent minoritaire à l’Assemblée, soumis à un président élu avec une faible participation et des alliances fragiles.

Le peuple, théoriquement souverain, voit ses représentants court-circuités.


 

L’article 122 TFUE : l’urgence permanente au niveau européen

Au niveau européen, l’article 122 TFUE offre un parallèle frappant. Comme l’explique l’étude de l’Université Côte d’Azur, cette disposition permet au Conseil (chefs d’État ou de gouvernement, souvent avec le Parlement européen en marge) d’adopter des mesures « appropriées » en cas de « circonstances exceptionnelles » ou de « difficultés graves » dans l’approvisionnement énergétique, sans nécessiter l’unanimité ni une procédure législative ordinaire.

Initialement pensé pour des crises conjoncturelles (ex. : choc pétrolier), l’article 122 a été massivement mobilisé depuis 2020 :

  • Pendant la pandémie COVID-19 : suspension des règles budgétaires (Pacte de stabilité) et adoption de mesures économiques sans codécision pleine du Parlement européen.
  • Lors de la crise énergétique post-guerre en Ukraine : prix plafonnés du gaz, mécanismes de solidarité obligatoire entre États, sans débat approfondi.
  • Propositions pour des fonds communs ou des achats groupés d’énergie, imposés par le Conseil.
  • Plus récemment, le gel des avoirs russes (plus de 300 milliards d’euros d’actifs de la Banque centrale russe immobilisés par l’UE, avec discussions sur leur confiscation ou utilisation pour financer l’Ukraine), décidé dans un cadre d’urgence géopolitique élargi, qui pourrait d’ailleurs mener à un conflit grave (risques d’escalade militaire, représailles économiques russes ou fragmentation du système financier international).

Le Parlement européen, seul organe directement élu, est souvent relégué à un rôle consultatif. Les décisions reviennent au Conseil (exécutifs nationaux) et à la Commission (non élue), transformant l’UE en une gouvernance technocratique où l’urgence devient permanente.

Comparaison : deux mécanismes pour diluer la souveraineté populaire

Les parallèles entre 49.3 et 122 TFUE sont saisissants :

Contournement du débat législatif : En France, pas de vote à l’Assemblée ; en Europe, procédure accélérée sans codécision pleine.

Justification par l’urgence : Crise économique, sanitaire, énergétique – l’exception devient règle.

Concentration du pouvoir exécutif : En France, Président/Premier ministre ; en Europe, Conseil/Commission.

Affaiblissement des élus directs : Assemblée nationale et Parlement européen marginalisés.

Ces mécanismes transforment la démocratie représentative en « démocrature » : les formes subsistent (élections, parlements), mais le pouvoir réel est exercé par des exécutifs ou technocrates peu ou mal élus, souvent contre l’opinion majoritaire (ex. : réformes retraites en France malgré grèves massives ; sanctions énergétiques en Europe malgré hausse des prix insoutenable pour les citoyens).

 


 

Une oligarchie au service d’intérêts éloignés du peuple

Le pouvoir se dilue verticalement : du peuple vers les exécutifs nationaux, puis vers les institutions européennes non directement légitimes. Les Commissaires européens (nommés, non élus), les hauts fonctionnaires bruxellois, les chefs d’État en Conseil forment une oligarchie interconnectée, souvent issue des mêmes élites (ENA, grandes écoles, réseaux transnationaux).

Ces décideurs agissent fréquemment contre les intérêts des peuples : hausse des prix énergétiques malgré sanctions, austérité budgétaire imposée, réformes sociales contestées.

L’urgence sert de prétexte pour éviter le débat, renforçant un système où la souveraineté populaire est vidée de sa substance.

Vers une rupture démocratique nécessaire

Le recours croissant à l’article 49.3 et à l’article 122 TFUE illustre une dérive commune : transformer des outils d’exception en instruments de gouvernance autoritaire. La démocratie européenne et française glisse vers une « démocrature » où une oligarchie mal élue impose ses choix au nom de l’urgence permanente.

Pour retrouver une souveraineté réelle, il faut limiter strictement ces mécanismes, renforcer les parlements (national et européen) et instaurer des outils de démocratie directe (référendums d’initiative citoyenne). Sans cela, le fossé entre gouvernants et gouvernés ne fera que s’élargir, nourrissant colère et abstention et la perte de la démocratie. 

https://multipol360.com/de-la-democratie-a-la-democrature-labus-des-articles-49-3-en-france-et-122-tfue-en-europe/

 


 

L’or et l’argent attaqués par l’État profond ?

Pierre Jovanovic alerte sur une crise imminente des métaux précieux

Dans une interview diffusée sur TV Libertés, le journaliste économique Pierre Jovanovic, invité par Élise Blaise, décrypte l’explosion des cours de l’or et surtout de l’argent métal.

Face à une hausse spectaculaire et à des incidents suspects sur les marchés, il met en garde contre une manipulation systémique et appelle à investir dans les métaux physiques comme refuge ultime.

Un blocage suspect au Chicago Mercantile Exchange

Pierre Jovanovic commence par un événement récent : le blocage de plus de 10 heures du Chicago Mercantile Exchange (CME), la principale bourse des matières premières, fin novembre 2025, pendant Thanksgiving. Officiellement dû à un « problème de data center » (surchauffe des serveurs), cet arrêt a interrompu les négociations juste au moment où l’argent métal explosait. Pour Jovanovic, c’est une manœuvre délibérée pour « sauver les fesses » des grandes banques comme JP Morgan, qui auraient vendu plus de contrats à terme sur l’argent qu’elles n’en possédaient physiquement – une pratique frauduleuse connue sous le nom d’« or papier » ou « argent papier ». JP Morgan aurait transféré 13 millions d’onces pour éviter un défaut de paiement massif, risquant d’emporter tout le système financier.

Explosion des cours : l’argent en tête

L’argent métal a bondi de près de 100 % en un an, passant d’environ 15-20 € la pièce il y a dix ans à 60-70 € aujourd’hui pour une Maple Leaf (pièce canadienne emblématique). Aux États-Unis et au Canada, les primes atteignent 91 dollars en raison des pénuries. L’or, lui, a grimpé de 380 % depuis 2015, de 1 050 € à près de 3 950 € l’once. Des marchands sont dévalisés en quelques heures, à Londres comme au Japon. Jovanovic insiste : ce n’est pas la valeur des métaux qui monte, mais le pouvoir d’achat des monnaies fiat qui s’effondre, avec une inflation réelle à 8-10 %.


 

Les causes profondes : pénurie physique et demande explosive

La demande explose, portée par l’intelligence artificielle (L’argent est un composant clé dans les technologies émergentes : 21.000 tonnes nécessaires en 2024, 26 000 en 2026), l’industrie, la bijouterie et les investisseurs. Un déficit annuel de 800 millions à 1 milliard d’onces creuse l’écart entre offre et demande. Historiquement, le ratio or/argent était de 14:1 ; aujourd’hui, il dépasse 85:1, un déséquilibre « volontaire » pour protéger le dollar. Les banques centrales accumulent de l’or, signe qu’elles anticipent la chute des monnaies papier.

Or et argent physiques vs. papier : l’escroquerie des ETF

Les banques vendent des certificats (ETF) sans stock physique correspondant, revendant le même lingot des centaines de fois. Jovanovic cite des traders de JP Morgan condamnés pour manipulation. Seul le physique protège : en cas de crise (Argentine 2001, Chypre, Grèce, Liban), les billets deviennent inutiles, mais les pièces permettent d’acheter pain, œufs ou essence.

Un refuge pour l’avenir

Pour Jovanovic, acheter de l’or et de l’argent n’est pas un placement spéculatif, mais un transfert d’épargne dans le temps. Les pièces survivent aux crises, contrairement aux monnaies qui perdent 99,8 % (dollar depuis 1913) ou 60 % (euro). Il recommande notamment des cadeaux de Noël en pièces d’argent.

Cette interview, visionnée massivement, confirme les prédictions récurrentes de Pierre Jovanovic sur la fragilité du système financier. Face à une dévaluation accélérée des monnaies, les métaux précieux physiques apparaissent comme l’antidote ultime à un « coup d’État monétaire » en cours.

Voir également cet article : La Chine révolutionne le marché de l’or, un défi au système monétaire occidental ?

https://multipol360.com/lor-et-largent-attaques-par-letat-profond/

 

 

 

 

octobre 11, 2025

Le Cri d’alarme de Pavel Durov, Fondateur de Telegram, le Jour de son Anniversaire.

« J’ai 41 ans, mais je n’ai pas envie de fêter ça. Notre génération est en train de manquer de temps pour sauver l’Internet libre que nos pères ont construit pour nous. Ce qui fut autrefois la promesse d’un libre échange d’informations devient aujourd’hui l’outil de contrôle ultime. Les pays autrefois libres mettent en place des mesures dystopiques : identités numériques (Royaume-Uni), vérifications d’âge en ligne (Australie), surveillance massive des messages privés (Union européenne). L’Allemagne persécute ceux qui osent critiquer leurs dirigeants sur Internet. Le Royaume-Uni emprisonne des milliers de personnes pour leurs tweets. La France poursuit pénalement des responsables du numérique qui défendent la liberté et la vie privée. Un monde sombre et dystopique approche à toute vitesse — pendant que nous dormons. Notre génération risque d’entrer dans l’Histoire comme la dernière à avoir connu les libertés… et à les avoir laissées disparaître. On nous a menti. On nous a fait croire que le plus grand combat de notre génération consistait à détruire tout ce que nos ancêtres nous ont légué : la tradition, la vie privée, la souveraineté, le libre marché et la liberté d’expression. En trahissant leur héritage, nous nous sommes engagés sur une voie d’autodestruction — morale, intellectuelle, économique, et, au bout du compte, biologique. Alors non, je ne vais pas célébrer aujourd’hui. Le temps m’est compté. Le temps NOUS est compté. »

 


 

Le cri de désespoir de Pavel Durov : un avertissement sur l’érosion des libertés numériques 

Le 10 octobre 2025, à l’occasion de son 41e anniversaire, Pavel Durov, fondateur de Telegram, a partagé un message poignant sur son canal personnel, exprimant un profond sentiment d’urgence face à la dégradation des libertés sur Internet.

Ce texte, empreint de désarroi, dénonce la transformation d’un outil conçu pour l’échange libre d’informations en un instrument de surveillance et de contrôle massif.

Durov appelle à une prise de conscience immédiate pour préserver un web respectueux de la vie privée et de la souveraineté individuelle, avant qu’il ne soit trop tard.

 


 

Le message de Durov : un refus de fêter face à une menace globale

Durov commence par rejeter toute célébration, soulignant que le temps manque pour sauver l’Internet libre hérité des générations précédentes. Voici le contenu intégral de son post, publié en anglais mais traduit pour clarté :

« J’ai 41 ans aujourd’hui, mais je n’ai pas envie de fêter ça. Notre génération manque de temps pour sauver l’Internet libre bâti par nos pères. Ce qui était la promesse d’un échange libre d’informations devient l’outil ultime de contrôle. Des pays autrefois libres introduisent des mesures dystopiques : identités numériques (Royaume-Uni), vérifications d’âge en ligne (Australie), et scans massifs de messages privés (UE). L’Allemagne persécute quiconque critique les officiels sur Internet. Le Royaume-Uni emprisonne des milliers de personnes pour leurs tweets. La France enquête pénalement sur les leaders de la tech qui défendent la liberté et la vie privée. Un monde sombre et dystopique approche à grands pas — pendant que l’on dort.

Notre génération risque d’entrer dans l’histoire comme la dernière à avoir joui de libertés — et à les avoir laissés confisquer.

On nous a menti. On nous a fait croire que le plus grand combat de notre génération était de détruire tout ce que nos ancêtres nous avaient légués : tradition, vie privée, souveraineté, marché libre et liberté d’expression. En trahissant l’héritage de nos aïeux, nous nous sommes engagés sur la voie de l’autodestruction — morale, intellectuelle, économique, et finalement biologique. Donc non, je ne vais pas célébrer aujourd’hui mon anniversaire. Il me reste peu de temps. Il nous reste peu de temps. »

Ce post met en lumière des exemples concrets de restrictions croissantes : des identités numériques imposées au Royaume-Uni, des scans systématiques de messages dans l’Union européenne, des poursuites judiciaires en Allemagne pour critiques en ligne, et des emprisonnements massifs au Royaume-Uni pour des publications sur les réseaux sociaux. Durov pointe particulièrement la France, où il est personnellement visé par des enquêtes pénales pour son engagement en faveur de la confidentialité, suite à son arrestation en août 2024 et à une surveillance judiciaire continue en 2025.

 

 

Un contexte de censure et de persécutions croissantes

Ce message s’inscrit dans un climat mondial de répression numérique, où les gouvernements et les grandes plateformes tech intensifient leur contrôle.

En Australie, les vérifications d’âge obligatoires pour l’accès en ligne soulèvent des craintes de surveillance généralisée. Dans l’UE, les propositions de scanner les messages privés au nom de la sécurité menacent la confidentialité des communications. Aux États-Unis, des pressions sur les réseaux sociaux pour censurer des contenus « controversés » illustrent une tendance similaire. Durov voit dans ces évolutions une trahison des principes fondateurs d’Internet : un espace de liberté et d’échange sans frontières imposées par les États.

Des figures comme Elon Musk, propriétaire de X, ont relayé des préoccupations analogues, défendant une liberté d’expression absolue face à des régulations perçues comme oppressives. Ce discours résonne en 2025, une année marquée par des tensions accrues entre innovateurs tech et autorités, avec des enquêtes pénales contre des leaders qui refusent de coopérer avec les demandes de modération.

Une alerte sur l’autodestruction sociétale

Au-delà de la critique technologique, Durov accuse la société d’avoir été dupée en pensant que le progrès impliquait de détruire les héritages ancestraux – tradition, souveraineté, marché libre et liberté d’expression. Cette trahison mènerait à une autodestruction multidimensionnelle : morale par la perte de valeurs, intellectuelle par la censure des idées, économique par la centralisation du pouvoir, et même biologique par les impacts sociétaux indirects. Des médias internationaux, comme ceux en Inde, ont amplifié ce message, le voyant comme un appel global à résister à un avenir dystopique.

Vers une mobilisation pour préserver les libertés ?

Le message de Durov n’est pas seulement un constat amer ; c’est un appel à l’action. En soutenant des plateformes comme Telegram, qui priorisent la chiffrement et la confidentialité, ou en militant contre les régulations invasives, les individus peuvent contribuer à inverser la tendance. Des initiatives citoyennes et des débats publics pourraient émerger pour défendre un Internet fidèle à ses origines : un outil d’émancipation plutôt que de contrôle.

En conclusion, à 41 ans, Pavel Durov transforme son anniversaire en un cri d’alarme. Son avertissement rappelle que le temps presse pour sauvegarder les libertés numériques. Sans réaction collective, notre génération pourrait marquer la fin d’une ère de libre expression.

Il est impératif de se mobiliser maintenant, avant que le « monde sombre » qu’il décrit ne devienne réalité.

https://multipol360.com/le-cri-de-desespoir-de-pavel-durov-un-avertissement-sur-lerosion-des-libertes-numeriques/

 

 

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