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septembre 21, 2025

Et si les écoles publiques étaient abolies ?

Dans la culture américaine, les écoles publiques sont louées en public et critiquées en privé, ce qui est à peu près le contraire de la façon dont nous avons tendance à traiter les grandes entreprises comme Walmart. En public, tout le monde dit que Walmart est horrible, rempli de produits étrangers de mauvaise qualité et exploitant ses employés. Mais en privé, nous achetons des produits de qualité à des prix avantageux, et de longues files d'attente se forment pour espérer être embauchés.
 
 

 

Pourquoi ? 
Cela tient en partie au fait que les écoles publiques font partie intégrante de notre religion civique, principale preuve invoquée pour démontrer que les collectivités locales sont au service des citoyens. Il y a également un aspect psychologique. La plupart d'entre nous leur confions nos enfants, elles doivent donc nécessairement avoir à cœur nos intérêts !

Mais est-ce vraiment le cas ? 
Dans son ouvrage intitulé Education: Free and Compulsory, Murray N. Rothbard explique que l'origine et l'objectif véritables de l'enseignement public ne sont pas tant l'éducation telle que nous la concevons, mais l'endoctrinement à la religion civique. Cela explique pourquoi l'élite civique se méfie tant de l'enseignement à domicile et de l'enseignement privé : ce n'est pas la crainte de mauvais résultats scolaires qui motive cette méfiance, mais l'inquiétude que ces enfants n'apprennent pas les valeurs que l'État considère comme importantes.

Mais le but de cet article n'est pas de critiquer les écoles publiques. Il existe des écoles publiques de bonne qualité et d'autres qui sont catastrophiques, il est donc inutile de généraliser. Il n'est pas non plus nécessaire de ressortir les données sur les résultats scolaires. Je vais me concentrer uniquement sur l'aspect économique. Toutes les études ont montré que le coût moyen par élève dans les écoles publiques est deux fois plus élevé que dans les écoles privées (voici un exemple d'étude).

Cela va à l'encontre de l'intuition, car les gens pensent que les écoles publiques sont gratuites et les écoles privées coûteuses. Mais si l'on tient compte de la source de financement (impôts vs frais de scolarité ou dons), l'alternative privée est beaucoup moins coûteuse. En fait, les écoles publiques coûtent autant que les écoles privées les plus chères et les plus prestigieuses du pays. La différence est que le coût de l'enseignement public est réparti sur l'ensemble de la population, tandis que le coût de l'enseignement privé est supporté uniquement par les familles dont les enfants fréquentent ces écoles.

En bref, si nous pouvions abolir les écoles publiques et les lois sur la scolarité obligatoire, et remplacer tout cela par une éducation fournie par le marché, nous aurions de meilleures écoles à moitié prix, et nous serions également plus libres. Nous serions également une société plus juste, où seuls les clients de l'éducation supporteraient les coûts.

Qu'y a-t-il à redire ? 
Eh bien, il y a le problème de la transition. Il existe des difficultés politiques évidentes et graves. On pourrait dire que l'enseignement public bénéficie ici d'un avantage politique en raison des effets de réseau. Un nombre important d'« abonnements », etc. se sont accumulés dans le statu quo, et il est très difficile de les modifier.

Mais faisons un exercice de simulation. Imaginons qu'une ville décide que les coûts de l'enseignement public sont trop élevés par rapport à ceux de l'enseignement privé, et que le conseil municipal décide de supprimer purement et simplement les écoles publiques. La première chose à noter est que cela serait illégal, car chaque État exige des collectivités locales qu'elles assurent l'enseignement public. Je ne sais pas ce qu'il adviendrait du conseil municipal. Ses membres seraient-ils emprisonnés ? Qui sait ? Ils seraient certainement poursuivis en justice.

Mais supposons que nous parvenions à contourner ce problème, grâce, par exemple, à un amendement spécial de la constitution de l'État qui exempterait certaines localités si le conseil municipal l'approuvait. Il y aurait alors le problème de la législation et de la réglementation fédérales. Je ne fais que spéculer, car je ne connais pas les lois en vigueur, mais on peut supposer que le ministère de l'Éducation s'en apercevrait et qu'une sorte d'hystérie nationale s'ensuivrait. Mais supposons que nous surmontions miraculeusement ce problème et que le gouvernement fédéral laisse cette localité suivre sa propre voie.

La transition se fera en deux étapes. Au cours de la première étape, de nombreux événements apparemment négatifs se produiront. Comment les bâtiments physiques sont-ils gérés dans notre exemple ? 
Ils sont vendus au plus offrant, qu'il s'agisse de nouveaux propriétaires d'écoles, d'entreprises ou de promoteurs immobiliers. Et les enseignants et les administrateurs ? Ils sont tous licenciés. Vous pouvez imaginer le tollé que cela suscitera.

Avec la suppression des taxes foncières, les personnes ayant des enfants scolarisés dans le public pourraient déménager. Les maisons situées dans les quartiers scolaires réputés ne bénéficieront plus d'une plus-value. Cela suscitera la colère. Pour les parents qui resteront, se posera le problème majeur de savoir quoi faire de leurs enfants pendant la journée.

Avec la suppression des impôts fonciers, il y aura plus d'argent pour financer les écoles, mais la valeur marchande des actifs aura chuté (même sans l'intervention de la Fed), ce qui posera un sérieux problème pour payer les frais de scolarité. Il y aura bien sûr une hystérie généralisée à propos des pauvres, qui se retrouveront sans autre choix scolaire que l'enseignement à domicile.

Tout cela semble assez catastrophique, n'est-ce pas ? 
En effet. Mais ce n'est que la première phase. Si nous parvenons à passer à la deuxième phase, quelque chose de complètement différent verra le jour. Les écoles privées existantes seront remplies à pleine capacité et il y aura un besoin criant d'en créer de nouvelles. Les entrepreneurs afflueront rapidement dans la région pour proposer des écoles sur une base concurrentielle. Les églises et autres institutions civiques collecteront des fonds pour financer l'éducation.

Au début, les nouvelles écoles s'inspireront du modèle des écoles publiques. Les enfants y seront de 8 h à 16 h ou 17 h, et toutes les matières seront enseignées. Mais très vite, de nouvelles alternatives apparaîtront. Il y aura des écoles proposant des cours d'une demi-journée. Il y aura des écoles grandes, moyennes et petites. Certaines auront quarante enfants par classe, d'autres quatre ou un seul. Le soutien scolaire privé connaîtra un essor fulgurant. Des écoles confessionnelles de toutes sortes verront le jour. Des micro-écoles ouvriront leurs portes pour répondre à des intérêts spécifiques : sciences, lettres classiques, musique, théâtre, informatique, agriculture, etc. Il y aura des écoles non mixtes. C'est au marché qu'il appartiendra de décider si le sport fera partie intégrante de l'école ou s'il sera complètement indépendant.

Le modèle « école primaire, collège, lycée » ne sera plus le seul. Les classes ne seront plus nécessairement regroupées uniquement par âge. Certaines seront également basées sur les capacités et le niveau d'avancement. Les frais de scolarité varieront de gratuits à très élevés. L'essentiel est que ce soit le client qui décide.

Des services de transport verraient le jour pour remplacer l'ancien système de bus scolaires. Les gens pourraient gagner de l'argent en achetant des minibus et en proposant des services de transport. Dans tous les domaines liés à l'éducation, les opportunités de profit seraient nombreuses.

En bref, le marché de l'éducation fonctionnerait comme n'importe quel autre marché. Prenons l'exemple des produits alimentaires. Là où il y a une demande, et il est évident que les gens veulent que leurs enfants soient éduqués, il y a une offre. Il existe de grands magasins d'alimentation, des petits, des magasins discount, des magasins haut de gamme et des magasins pour les achats rapides. Il en va de même pour les autres biens, et il en serait de même pour l'éducation. Encore une fois, c'est le client qui déciderait. Au final, ce qui en ressortirait n'est pas entièrement prévisible – le marché ne l'est jamais –, mais quoi qu'il arrive, cela serait conforme aux souhaits du public.

Après cette deuxième phase, cette ville deviendrait l'une des plus prisées du pays. Les alternatives éducatives seraient illimitées. Elle serait à l'origine d'énormes progrès et servirait de modèle pour la nation. Elle pourrait amener l'ensemble du pays à repenser l'éducation. Ceux qui avaient quitté la ville reviendraient alors pour profiter des meilleures écoles du pays à moitié prix par rapport aux écoles publiques, et ceux qui n'ont pas d'enfants à la maison n'auraient pas à débourser un centime pour l'éducation. Quelle attractivité !


Alors, quelle ville sera la première à tenter l'expérience et à nous montrer la voie ?

 

Lew Rockwell
Llewellyn H. Rockwell Jr.
Llewellyn H. Rockwell, Jr., est fondateur et président du Mises Institute à Auburn, en Alabama, et rédacteur en chef de LewRockwell...

Source


 

septembre 06, 2025

Enseignement et dérives !

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif), 

 

La formation idéologique ne plairait t-elle plus ? 
Plus une vocation ? 
Serait-ce devenu un danger ?
 
 

Pénurie de professeurs à la rentrée 2025 : un naufrage éducatif annoncé
La crise des vocations : 2 500 postes non pourvus
La rentrée scolaire 2025 s’annonce sous de sombres auspices pour l’Éducation nationale française. Selon les dernières données officielles, l’équivalent de 2.500 postes de professeurs restent non pourvus, https://www.franceinfo.fr/.../ma-fille-m-a-dit-que-c... principalement dans l’enseignement secondaire. Cette situation, confirmée par la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne, met en lumière une crise profonde des vocations, avec des concours qui ne font plus le plein de candidats. Des matières comme les lettres classiques, l’allemand ou les sciences industrielles sont particulièrement touchées, laissant des classes entières sans enseignants stables. Des parents, comme cette mère des Mureaux dans les Yvelines, rapportent des anecdotes poignantes : « Ma fille m’a dit que c’était une remplaçante, mais qu’elle ne serait plus là dans une semaine, que ce serait une autre. » Ce turn-over incessant prive les élèves, surtout dans les zones d’éducation prioritaire (REP+), d’une continuité pédagogique essentielle, avec des classes parfois redistribuées ou laissées sans maître pendant des semaines.
 
Cette rentrée 2025 a été encore plus chaotique dans certains départements, comme les Bouches-du-Rhône et le Var, où elle a été reportée https://www.lemonde.fr/.../rentree-scolaire-reportee-d... d’une journée en raison d’intempéries annoncées, avec une vigilance orange pour pluies et orages, entraînant des précipitations pouvant atteindre 100 à 150 millimètres par heure et des risques d’inondations. La décision du préfet, prise le 31 août malgré un ciel clair à ce moment, a affecté près de 700.000 élèves, fermant écoles, collèges, lycées, crèches et même certains sites universitaires, tout en stoppant les transports scolaires. Finalement, la rentrée a eu lieu le 2 septembre, mais avec 123 écoles impactées dans les Bouches-du-Rhône (dont deux fermées), des ruissellements près de Cassis et La Ciotat, des coupures d’électricité touchant plus de 700 foyers dans le Var, des inondations et même un accident mortel dû à une chaussée glissante.
 
Cette mesure révèle la lâcheté des autorités, qui paniquent au moindre orage et reportent une rentrée nationale pour des prévisions météo, même si les impacts réels ont été limités. La France n’assume plus rien, baissant les bras face à un épisode cévenol banal, aggravant le sentiment d’instabilité pour parents et enseignants déjà fragilisés par la pénurie.
 

 
Le constat accablant : démographie en chute et instabilité politique
Cette pénurie n’est pas un accident isolé, mais le symptôme d’un système en plein effondrement, comme l’analysent des experts tels que Jean-Paul Brighelli, ancien enseignant et auteur de La Fabrique du crétin, https://www.fnac.com/.../Jean-Paul-Brighelli-La-fabrique... et Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. https://www.fondationpourlecole.org/ Dans une table ronde récente, ils dressent un constat accablant : https://www.youtube.com/watch?v=Fb4iTy7ui9Y l’école française subit une accélération de la chute démographique, avec 92.000 élèves en moins cette année et une projection de 800.000 en cinq ans. Cela entraîne des fermetures de classes massives – 5.000 dans le public – et d’écoles entières, particulièrement dans les zones rurales, où les protestations des parents se multiplient.
Mais au-delà du quantitatif, c’est le qualitatif qui alarme : une instabilité politique chronique, avec six ministres en deux ans, empêche toute réforme de fond.
 
Les conditions de travail infernales : un recrutement politisé et démagogique
Les conditions de travail des professeurs sont au cœur de cette crise. Brighelli et Valadier pointent du doigt un recrutement hyper politisé, imprégné d’une idéologie de gauche qui privilégie la démagogie au détriment de l’autorité et de la transmission des savoirs. « Tant que l’on ne définit pas l’école comme le lieu de la transmission des savoirs, on ne progressera pas », martèle Brighelli. Selon lui, les programmes sont idéologiquement bornés, imposant des théories comme celle du genre sous prétexte d’accueil et d’inclusion, transformant l’instruction en un terrain de fantasmes politiques. Les professeurs, formés dans des structures pédagogistes comme les INSPE (ex-IUFM), sont démunis : ils apprennent plus le « savoir-être » que le savoir pur, délaissant la grammaire, l’orthographe ou l’histoire factuelle. Résultat ? Un manque criant d’autorité, où les élèves contestent ouvertement les enseignants, et une hiérarchie qui, à l’image de cette idéologie, ne les soutient pas. « L’enfant est roi », résume Brighelli, évoquant des cas où les parents sont infantilisés et les professeurs livrés à eux-mêmes face à des dérives comme l’idéologisation des cours d’histoire, qui culpabilisent les élèves sur le colonialisme ou le « privilège blanc » sans contextualisation chronologique.
 

 
 
La déresponsabilisation des parents et l’idéologie envahissante
Valadier renchérit : les parents, déresponsabilisés, voient leurs enfants rentrer à la maison pour leur faire la morale sur le tri sélectif ou d’autres sujets triviaux appris à l’école, tandis que les fondamentaux – lire, écrire, compter – passent au second plan.
Cette démagogie crée un cercle vicieux : les enseignants ne savent pas se faire respecter, car leur formation les oriente vers l’acceptation et l’amitié plutôt que l’instruction stricte. « Il faut que l’école soit à l’écart du monde », cite Brighelli en référence à Jean Zay, ministre du Front Populaire, pour insister sur le besoin d’interdire aux maîtres d’importer leurs biais idéologiques, comme ces professeurs agitant des drapeaux palestiniens au lycée. La hiérarchie, complice de cette politisation, abandonne les enseignants face à des classes ingérables, où l’ambiance de travail est dramatique et la baisse de niveau drastique.
 
L’effondrement historique : des réformes destructrices
Dans une conversation explosive https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=ra9nv8umSbk avec Brighelli, l’effondrement est encore plus détaillé. Il remonte aux années 1970, avec le collège unique et le regroupement familial, qui ont abaissé les standards pour intégrer des populations immigrées sans adapter le système. « On a préféré les compétences aux savoirs », regrette-t-il, critiquant des réformes comme le protocole de Lisbonne (2000) https://www.europarl.europa.eu/summits/lis1_fr.htm qui ont massifié l’enseignement au prix d’une médiocrité généralisée. Les professeurs, issus d’une formation défaillante, peinent à transmettre : « Les nouveaux arrivants disent ‘va voir Brighelli, il sait lui' ». Pire, l’islamisme et le wokisme infiltrent les classes, avec des enseignants craignant pour leur sécurité physique – quatre agressions par jour en moyenne. Brighelli dénonce une laïcité mal comprise, ouverte aux délires religieux, où les certitudes familiales ou communautaires supplantent le doute scientifique et philosophique.
Ce scandale emblématique illustre tragiquement le manque de soutien de la hiérarchie : Samuel Paty, https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... professeur d’histoire-géographie décapité en 2020 pour avoir montré des caricatures lors d’un cours sur la liberté d’expression, n’a pas été protégé malgré des menaces claires.
Au lieu de le défendre fermement, l’académie a envoyé un inspecteur pour lui rappeler les règles de neutralité et de laïcité, tandis que la principale lui a suggéré de s’excuser si son approche avait été « maladroite », sans que l’État ne porte plainte pour diffamation.
Des députés comme Patrick Hetzel https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... critiquent cette passivité, soulignant une lâcheté idéologique qui abandonne les enseignants face à l’islamisme radical, préférant l’apaisement à une protection concrète et constante.
 


Les conséquences dramatiques : évitement et perte d’élitisme
Les conséquences sont dévastatrices : un phénomène d’évitement massif vers le privé, où 400 nouvelles classes ouvrent tandis que le public en ferme des milliers. Les parents qui le peuvent fuient un système où l’élitisme républicain – dégager une élite par le mérite – est remplacé par une égalité factice, réservant des places dans les grandes écoles à des élèves sous-préparés. « Ce sont des élèves qui ont besoin d’une stabilité pour reprendre pied dans leur scolarité », note un syndicaliste, mais avec 2.500 postes vacants, cette stabilité est un mirage. Brighelli appelle à redonner le pouvoir aux chefs d’établissement pour recruter et adapter les programmes, en respectant le réel plutôt que l’idéologie.
Vers une réforme urgente : sortir du naufrage
La pénurie de professeurs pour 2025 n’est que la pointe de l’iceberg d’un naufrage idéologique et structurel. Tant que le recrutement restera politisé à gauche, privilégiant la démagogie et l’enfant-roi au détriment de l’autorité et des savoirs, l’école française continuera sa chute. Des réformes radicales s’imposent : recentrer sur l’instruction, renforcer l’autorité des professeurs et soutenir une hiérarchie ferme. Sinon, comme le prédit Brighelli, « nous sommes tout en bas, et on va y rester ».
 
Info - Drame !!
« Faire la lumière sur ce drame ». Élisabeth Borne saisit l’Inspection générale après le suicide d’une enseignante dans le Cantal le jour de la rentrée. L’enseignante de 42 ans avait retrouvé des tags visant son orientation sexuelle et une lettre anonyme contenant des menaces de mort.
"Une directrice d’école s’est donné la mort aujourd’hui.
Pendant des mois, elle a été harcelée par un corbeau parce qu’elle était lesbienne et mariée à une femme.
Le corbeau taguait l’établissement dans lequel elle travaillait d’injures homophobes et de messages d’incitation au suicide, tels que : « Va crever, sale gouine ».
Elle a déposé plainte à cinq reprises. Elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours.
L’institution et la mairie ne l’ont pas véritablement soutenue.
Sa plainte a été classée sans suite.
Ce 1er septembre, jour de rentrée scolaire, alors qu’elle était en arrêt de travail depuis un an, elle a appelé le 3114 avant de se suicider.
Paix à son âme.
 
Il faut agir pour que cela n’arrive plus jamais. Que jamais une victime de harcèlement, de quelque nature que ce soit, ne puisse se sentir abandonnée. Que jamais la justice ne classe une affaire de harcèlement tant que celui-ci ne s’est pas arrêté et que tout n’a pas été fait pour que l’auteur soit identifié et qu’il ne puisse plus recommencer.
Il faut protéger les victimes."
Ilan Gabet
 

 

décembre 10, 2016

Orthographe !! Orthographe !! cé quoi Ortograf ?

Ce site n'est plus sur FB, alors n'hésitez pas à le diffuser au sein de différents groupes, comme sur vos propres murs respectifs. D'avance merci. L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses. 

Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste. 


La drôle de bataille de l'orthographe de septembre 2016, droite contre gauche 
 
- pourquoi les mairies ont dû faire face à des dépenses imprévues à la rentrée 2016, en plus de celles déjà imposées par le problème de l'accueil du périscolaire
- sujet tout particulièrement d'actualité à un moment où se multiplient les discours oiseux des médias autour du rapport PISA

La drôle de bataille de l'orthographe
de septembre 2016: Droite contre Gauche


En septembre 2015, une bataille de l'orthographe a opposé la députée LR Annie Genevard à la ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem

Cette bataille se situe dans un contexte où les appareils dirigeants des deux camps politiques ont un premier point commun : ils refusent avec acharnement toute interrogation sur l'honnêteté de la gestion de la langue française et de l'école française 

Elle va nous montrer en plus qu'ils sont particulièrement motivés par une préoccupation commune : alimenter à gros torrents l'industrie des marchands de béquilles de l'échec scolaire

A - C'est la ministre en place qui a mis le feu aux poudres, en annonçant que l'Education Nationale adoptait désormais « la » réforme de l'orthographe
Annie Genevard a riposté aussitôt en publiant un article intitulé : « Que dit le rejet de la réforme de l'orthographe ? » : 

Ainsi a commencé un nouveau Combat des Chefs entre les deux grandes féodalités qui trompent les français, et dans lesquelles la corruption des dirigeants n'a d'égale que la naïveté de leurs troupes respectives


B – Victime d'un effet boomerang, Annie Genevard ne connait rien à son dossier
Le titre de son article montre qu'elle entend traiter le sujet avec condescendance. Malheureusement pour elle, la suite montre aussitôt qu'elle ne qu'elle ne connait rien à son dossier, et cette ignorance est confirmée par l'inconsistance des interventions qu'elle multiplie depuis cette date dans la perspective des élections de 2017
Elle ne sait même pas que la réforme en question, dite réforme Rocard, adoptée en 1990, est déjà intégrée depuis plus de dix ans dans les logiciels de traitement de texte!!!!
Elle ne sait rien non plus des accusations de charlatanisme et de corruption qui concernent les auteurs de la réforme en question: « Ceux qui ont mis en place la réforme de 1990, dite réforme Rocard, savaient parfaitement d'avance qu'elle serait ratée! »
Cette ignorance est tout simplement un effet boomerang de la chape de plomb dont elle est secrètement une farouche partisane.
Quoi de plus normal si elle ignore tout d'un dossier dont elle participe au premier chef à l'étouffement !

C – Dans ce Combat des Chefs, la députée LR est en réalité très, très gentille avec la ministre socialiste
C'est précisément cette gentillesse qui lui garantit, à la fois pour la situation présente et pour la suite, les plus solides complicités secrètes avec l'autre camp politique. Il va de soi que ses propres supporters ne se doutent de rien!
Sur l'initiative de Najat VB, la mise en avant de la fameuse réforme de l'orthographe est arrivée là comme un cheveu sur la soupe, ce qui était pour le moins bizarre. A partir de là, Annie Genevard aurait dû logiquement se poser des questions sur les intentions réelles de la ministre. Mais on n'a rien vu de ce côté là.

Explication de cette absence d'interrogation :
La seule raison possible de ce brandissement impromptu de la réforme de l'orthographe, c'est un coup de commerce de l'industrie des marchands de béquilles de l'échec scolaire.

L'industrie de l'échec scolaire avait programmé le remplacement en un seul coup des manuels scolaires pour les neuf niveaux allant du cours préparatoire à la classe de troisième. Ce remplacement devait nécessairement avoir lieu avant l'alternance politique escomptée pour 2017, de manière à laisser la possibilité d'un nouvel exploit du même tabac dans le courant du quinquennat suivant
Or, on est là en plein dans le domaine où Annie Genevard est en symbiose parfaite avec la chape de plomb du sarkommunisme. Elle ne risque donc pas d'y faire le commencement du début d'une révélation gênante.
Ceci confirme une fois de plus l'allégation suivant laquelle la vraie raison d'être des complications surabondantes de l'orthographe française, c'est de servir les intérêts des marchands de béquilles de l'échec scolaire



D – La vente forcée, à haute dose, de manuels scolaires bâclés s'appuyait sur deux arguments, aussi fallacieux l'un que l'autre :

1°) Celui d'une « refondation de l'école »
Sitôt nommé ministre dans la foulée des élections de 2012 , Vincent Peillon avait repris cette expression à son compte en l'empruntant à la droite.
Se trouvant ainsi détabouisée, il va de soi que l'idée d'une refondation de l'école a la faveur du public le plus large.
Cet engouement fournit alors un joli prétexte pour que ladite refondation soit utilisée comme caution ou comme couverture pour une nouvelle réforme ratée, une de plus à ajouter à la longue série des réformes ratées à répétition de l'Education Nationale sous la Cinquième République : méthode globale, maths modernes, etc
Cette nouvelle réforme ratée, mise en place par Najat Vallaud-Belkacem, est entrée en application à la rentrée 2016. Elle est fondée, comme on l'a vu, sur le principe dément consistant à changer d'une seul coup les programmes des neuf niveaux des écoles primaires et des collèges. La dépense correspondante a mis les communes et les départements devant la nécessité de faire face à des dépenses imprévues

Annie Genevard  a pris soin d'ignorer avec dédain cet aspect bassement matériel du coût de cette réforme, et c'est à peine si elle a émis, sur la goujaterie qui en faisait d'avance une réforme ratée, la protestation suivante:
« La refonte des programmes de neuf niveaux en même temps est de l'avis de beaucoup une folie »
Elle ne risquait pas, non plus, d'ajouter que, si nos médias fonctionnaient correctement, ce genre de folie ne pourrait jamais se produire

2°) L'autre argument fallacieux de la manoeuvre servant à faire remplacer d'un seul coup les manuels scolaires de l'ensemble des écoles primaires et des collèges, c'est justement la nécessité de mettre entre les mains des élèves des manuels dont l'orthographe a été actualisée, alors qu'il n'était pas sûr qu'elle l'ait été auparavant

Voila pourquoi Najat VB a annoncé soudain que l'Education Nationale adoptait « la » réforme de l'orthographe.

Voila comment elle a mis le feu aux poudres avec une annonce qui arrivait comme un cheveu sur la soupe.

En face de cela, les protestations fort médiatisées d'Annie Genevard sont
- juste assez agressives  pour faire croire que l'alternance politique de 2017 va changer la donne,
- mais en même temps assez modérées pour cacher à ses supporters toute la corruption qu'elle cautionne


E – Remarque. Concernant encore l'orthographe française, Annie Genevard a aussi à son actif un autre fait d'armes, qui a déjà pour effet d'accélérer la débandade de la langue française sur le territoire français, face à une arrogance croissante des utilisateurs de la langue turque
L'explication est toute simple : 

- grâce à une gestion honnête de leur langue, imposée vers 1930 par Atatürk, les enfants d'origine turque apprennent très facilement à écrire la langue parlée à la maison par leurs parents : dictée ? Connais pas !
- en face de ça, l'école française amène les mêmes enfants à constater jour après jour le gâchis d'une langue française dont les difficultés d'apprentissage sont uniquement dues à la corruption évoquée plus haut

Le plus drôle, c'est que les supporters de Madame Orthographe ont vu en elle une députée qui défend la langue française, pour s'être opposée officiellement et de façon très médiatisée à un enseignement de l'arabe et du turc dans les écoles française.
Ils n'ont pas vu que cette manière de faire était la meilleure façon de réaliser l'union sacrée des musulmans de France, contre la France!!!
Et ce n'est pas les médias de la pensée unique française, complices de Daesh, qui risquent de les détromper

F – Conclusion
Si l'on considère alors que l'école française est une pépinière de djihadistes et que le projet de politique éducative d'Annie Genevard ne fera qu'empirer la situation, il est nécessaire de dénoncer haut et fort dès maintenant un comportement irresponsable dont les dégâts peuvent aller bien au delà d'une réédition de mai 68



Sur le sujet: orthographe et société:

« Madame Orthographe et les entreprises : un mariage contre nature, juste le temps des photos »

« L'orthographe de tous les mensonges »

« Orthographe : la vieille voiture et les charlatans »

« Dyslexie à cause de l'API : la preuve du sabotage en bande organisée, c'est l'enfumage qui le cache » pdf, une page 

« IVIN, JUIN, …, … : quatre écritures du mot JUIN : très drôle » : une preuve du sabotage délibéré de l'enseignement du français nous est donnée ici par le choix injustifiable de l'API, qui devait en principe servir à indiquer la prononciation normale des mots français
Demandez à Annie Genevard ce qu'elle en pense : vous risquez d'attendre longtemps la réponse

« Les premiers agresseurs des enseignants, ce sont les défenseurs de l'orthographe »

Là aussi, demandez à Annie Genevard ce qu'elle en pense : vous risquez d'attendre longtemps la réponse

« Histoire interdite de l'alphabet français, en bref » pdf, une page
(la méconnaissance des français sur l'histoire de leur langue s'inscrit dans la gigantesque manipulation – chère à Annie Genevard – qui sert à nous faire gober l'orthographe la plus bête du monde)

« La recette secrète de l'école française du djihad »
Cette recette était démasquée dès 2009 par un mini-tract intitulé « Fabriquer des crétins pour dynamiser la France ! ». On rappelle ici les pièces à conviction et on actualise ses conclusions

« Problème de la radicalisation de certains jeunes : il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir »

« Les réformes ratées à répétition de l'Education Nationale sous la Cinquième République »

« Ecole française, langue française : sabotage et chape de plomb »

« L'API : ses liens étroits avec la corruption et l'incompétence des responsables de l'enseignement du français – Résumé »

Remarquez au passage que tous ces articles ont toutes les chances d'être étouffés par la chape de plomb sarkommuniste, c'est à dire aussi bien par les Fillon-Genevard-Sarkozy et compagnie que par leurs faux adversaires mais solides complices qui contrôlent les médias et tout internet

Une bonne raison pour le rediffuser généreusement


Alsace : des élèves d'école maternelle privés de la traditionnelle visite du Père Noël au nom de la laïcité

Le maire de Huningue (Haut-Rhin) n'a pas voulu ajouter de commentaires, afin "d'apaiser les tensions suite à cette décision".

Selon une information révélée vendredi 9 décembre par la radio France Bleu Alsace, les enfants scolarisés dans deux écoles maternelles de Huningue, dans le Haut-Rhin, ne profiteront pas cette année de la traditionnelle visite du Saint-Nicolas et du Père-Fouettard. 
Les directrices des écoles maternelles des Coccinelles et celles des Pâquerettes ont en effet décidé d'annuler cette visite, au nom du principe de laïcité, malgré le succès que rencontre généralement le passage du Saint-Nicolas auprès des enfants. 

Interrogé par des parents d’élèves, le maire Jean Marc Deichtmann, a indiqué dans un courrier aux directrices d’écoles ne pas comprendre cette décision.



 
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