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novembre 02, 2025

Refroidissement, réchauffement et changement climatique mondiaux (RCCMCM).


REVERSEMENT CLIMATIQUE : Le président Trump a réagi après que Bill Gates a semblé assouplir sa position sur le changement climatique, écrivant que « la vision apocalyptique du changement climatique » — selon laquelle une catastrophe mondiale se produirait si la hausse des températures mondiales n’est pas prise en compte — « est fausse ».
 
 

 
 
Refroidissement, réchauffement et changement climatique mondiaux (RCCMCM).
 
Il s'agit d'une escroquerie pyramidale utilisant une technique classique de manipulation de cours à l'échelle mondiale.
 
Le RCCMCM trouve son origine dans une théorie vieille de 120 ans sur les « gaz à effet de serre », qui supposait que le CO2 « d'origine humaine » était responsable des changements climatiques.
Cependant, au cours des 120 dernières années, les trois quarts des méthodes d'acquisition de connaissances humaines ont été privilégiées, le quart restant étant totalement ignoré par la rigueur scientifique empirique.
 
1) Méthode intuitive : avoir une croyance, une supposition ou une réponse perçue, sans faits ni preuves à l'appui.
2) Méthode de la ténacité : s'accrocher obstinément à des croyances apprises, qu'elles soient justes ou fausses.
3) Méthode de l'autorité : suivre aveuglément une idée ou une notion scientifique établie par une personne en position d'autorité.
4) Méthode scientifique : prouver une hypothèse par l'expérimentation et l'observation, afin de parvenir à des conclusions fondées sur une science empirique rigoureuse. En bref, ils ne se sont jamais donné la peine de prouver l'existence de la théorie des gaz à effet de serre ni de démontrer son fonctionnement en laboratoire.
 
Au lieu de cela, on a utilisé la « méthode de l'intuition » pour confirmer l'existence de l'effet de serre, la « méthode de la ténacité » a pris le dessus malgré l'absence de preuves scientifiques, et enfin, le gouvernement et les institutions éducatives, par la « méthode de l'autorité », ont achevé le travail en refusant que la « méthode scientifique » confirme ou prouve l'existence du réchauffement climatique global.
 
En utilisant la « méthode scientifique » et en examinant la théorie du réchauffement climatique global (refroidissement, réchauffement et changement climatique), il devient évident qu'il s'agit d'une supercherie.
 
Pour commencer, son histoire : cette supercherie a débuté dans les années 1970, lorsque des scientifiques, utilisant les mêmes théories et modèles qu'aujourd'hui, ont conclu que la Terre se dirigeait vers une ère glaciaire, ce qui ne s'est jamais produit.
 
Vingt ans plus tard, ils ont discrètement opté pour le réchauffement climatique, alors que la planète commençait à se réchauffer. Puis, discrètement, ils se sont tournés vers le changement climatique, puisque toutes leurs prédictions se sont avérées fausses : pas d’inondations massives, etc.
 
Non pas qu’ils ne tentent pas de temps à autre des manipulations hasardeuses des probabilités. D’où les arnaques liées aux feux de brousse en Californie et en Australie, deux régions où les forêts sont laissées à l’abandon depuis des décennies et qui subissent de graves incendies dus à une abondance de combustible.
 
Il y a deux raisons qui expliquent ces conclusions erronées.
 
1) La théorie des gaz à effet de serre et l'hypothèse erronée selon laquelle le CO2 d'origine humaine réagit avec les gaz à effet de serre sont toutes deux fausses.
L'étude des températures atmosphériques menée par Ronan et Michael Connolly a démontré que, contrairement à ce qu'affirment les partisans de la théorie des gaz à effet de serre, l'existence d'un équilibre énergétique local nécessaire à sa validité, fondée sur une intuition, n'était pas vérifiée.
En revanche, grâce à la méthode scientifique, les Connolly ont constaté que l'atmosphère était en parfait équilibre énergétique. En résumé, les conditions mêmes requises par la théorie des gaz à effet de serre n'ont jamais été réunies.
De plus, le CO2 ne provoque pas de réchauffement climatique et sa concentration est insuffisante pour avoir un impact significatif.
Les Connolly ont démontré ce point dans leur article de recherche, ainsi que par le biais d'expériences menées indépendamment par Geraint Hughes.
Ce dernier a utilisé une ampoule et une machine hermétique pour exposer directement le CO2 à la chaleur et observer sa réaction. Il en est actuellement à sa quatrième série d'expériences pour contrer les critiques qui s'opposent à ses résultats, prouvant que le CO2 n'augmente ni ne génère de chaleur.
Contrairement à l'argon, qui est un gaz naturel et non produit par l'homme.
 
2) Concernant les températures de surface, un fichier PDF de 209 pages révèle clairement des erreurs importantes.
En résumé, le nombre de stations de mesure initiales était insuffisant, et il était encore plus difficile de tirer des conclusions précises compte tenu du nombre de stations restantes. De plus, ces stations étaient mal positionnées, notamment en zones urbaines, ce qui entraînait de grandes distances entre elles.
Par « méthode intuitive », ils ont supposé une augmentation unilatérale de la température entre les points, ce qui, par pure coïncidence, confirmait parfaitement leur hypothèse.
L'étude des océans a également présenté des erreurs identiques.
À titre d'information, le volume des océans est d'environ 1 260 000 000 000 000 000 000 litres.
Un sextillion deux cent soixante quintillions de litres, soit 1,26 × 10²². Avec seulement 1,7 % à 3 % d'eau douce dans la glace, l'océan ne peut pas provoquer d'inondations massives, même si toute la glace fond.
Ainsi, même d'un point de vue mathématique, le GCWCC n'est pas cohérent.
Surtout en ce qui concerne le CO2. Au total, l'humanité génère près de 1 000 milliards de tonnes de CO2 en 40 ans, dont 50 % n'atteignent pas l'atmosphère et sont biodégradables.
Pourtant, même si ce n'était pas le cas, nous avons 3 000 milliards d'arbres et la capacité d'en planter 1 700 milliards de plus.
Donc, même si la totalité de notre contribution atteignait l'atmosphère, nous ne serions responsables que d'un tiers.
Ainsi, l'humanité ne produit tout simplement pas le CO2 nécessaire pour couvrir les besoins de la flore.
Le seul producteur naturel de CO2 sur notre planète est la Terre elle-même. En réalité, les volcans produisent plus de CO2 que les humains ne pourraient le faire. De plus, la grande majorité des volcans sont terrestres. Les volcans terrestres peuvent avoir des centaines de milliers d'années. Les volcans plus jeunes et plus actifs sont sous-marins. Ce n'est pas si improbable quand on sait que 70 % de la surface de notre planète est recouverte d'eau.
Ainsi, l'existence de centaines de milliers, voire de millions, de volcans actifs n'est pas si surprenante. De plus, l'immensité de l'eau, sa profondeur et sa température contribueraient à un équilibre thermique optimal.
Cet équilibre intègre également notre climat, lui-même déterminé par les impulsions électromagnétiques générées par l'activité solaire. Naturellement, l'influence d'une sphère de plasma incandescent de 1,3 million de kilomètres de diamètre sur le climat de notre planète n'a rien d'étonnant.
 
En conclusion, le GCWCC repose sur des conclusions erronées et un manque de connaissances scientifiques. Il est guidé par l'intuition, l'autorité et la ténacité, sans aucune preuve scientifique de son existence ni de l'efficacité de la solution proposée.
 
Les solutions apportées par l'humanité doivent s'appuyer sur la méthode scientifique et viser à éradiquer la pauvreté mondiale, et non à la créer ou à nous conduire vers une dictature totalitaire. Étude de Ronan et Michael Connolly sur les températures atmosphériques
 
Échec du lancement de panneaux solaires
Document PDF de 209 pages sur la température de surface
(Remarque : le PDF original et le site web ont été supprimés)
Le CO2 a peu d'effet sur l'atmosphère
Expérience sur le CO2 prouvant que le CO2 fait baisser la température et non l'inverse

février 16, 2025

USAID (Agence des États-Unis pour le développement international)

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif), 

 

Pendant des années, les médias nous ont rabâché que la Russie manipule les élections, qu’elle finance des campagnes de désinformation en France et partout le monde…
 
 

 
Mais qui finance les ONG occidentales, les journalistes, les laboratoires, les coups d’État ?
 
Voici le vrai visage de l’USAID, ses liens avec BigPharma, Bill Gates, George Soros et le WEF :
Dans les années 1990, 300.000 femmes indigènes ont été stérilisées sans leur consentement dans le cadre d’un programme de contrôle démographique au Pérou.
Qui finançait ? L’USAID.
 
Et pire encore : les fonds étaient alloués en fonction du nombre d’opérations pratiquées.
Entre 2013 et 2019, 122 millions de dollars d’aide alimentaire envoyée en #Syrie ont été détournés par Mahmoud Al Hafyan au profit de groupes affiliés à Al-Qaïda.
9 millions de dollars ont été directement versés à des terroristes.
 
 

 
Alors est-ce une perte de contrôle de l’USAID ou un financement déguisé du chaos ?
La suite permet d’avoir de sérieux doutes
En 2017, l’ONG Children of God Relief Institute est accusée d’avoir couvert des abus sexuels sur des enfants.
Son principal bailleur de fonds ? L’USAID, avec 29,3 millions de dollars.
Encore une horreur sans nom dans laquelle l’USAID trempe…
 
En 2022, l’ambassade des EtatsUnis a alloué 10.000 dollars au Festival Queer Lisboa pour promouvoir des films à thématique incestueuse.
Un scandale dénoncé par Marco Rubio, mais totalement passé sous silence par les médias.
On se demande bien pourquoi
 

 
 
L’USAID, c’est 6 200 journalistes et 707 médias financés en 2023 dans 30 pays.
En Ukraine, 9 médias sur 10 dépendent de ces subventions.
En clair : 800 millions d’auditeurs minimum ont été trompés par une information biaisée et tronquée.
Parmi les médias touchés : 
 
 

 
Politico a reçu 44 000$ en “frais d’abonnement” entre 2023 et 2024.
BBC Media Action (différent de BBC News) a obtenu 3,2 millions de dollars pour des “projets éducatifs”.
Mais l’USAID ne se contente pas de financer, elle formate :
279 ONG ont été formées aux “bonnes pratiques journalistiques”, notamment au fact-checking pro-occidental en Géorgie et en Ukraine.
Et la France dans tout ça ?
 
L’USAID a accordé 778 millions de dollars à Internews entre 2015 et 2025.
L’AFP n’apparaît pas dans les subventions directes, mais elle bénéficie des fonds USAID via des services d’information mutualisés dont Internews.
Mieux encore : des journalistes AFP ont été formés par l’USAID aux ateliers de “fact-checking”.
Résultat ?
 
L’USAID, c’est aussi 40 milliards de dollars en 2023 pour l’achat de médicaments, redistribués principalement à J&J, Pfizer et Gilead, et une couverture médiatique qui protège ces grands groupes pour vendre un maximum de vaccins.
Pfizer engrange 122 milliards grâce aux vaccins et au Paxlovid.
Gilead rafle le gros lot avec son traitement contre le VIH : 92 milliards de dollars de revenus prévus d’ici 2029.
ViiV Healthcare (GSK) bénéficie de 20 milliards pour son antirétroviral, massivement diffusé en Afrique via PEPFAR.
Derrière ces chiffres, quelques “coïncidences” troublantes :
• Samantha Power, ex-directrice USAID, siégeait chez Gilead.
• Peter Marocco, actuel patron USAID, était lobbyiste pour Pfizer.
• 57% des employés de l’USAID viennent de l’industrie pharmaceutique.
Et les philanthropes dans tout ça ?
L’Agence France Presse a publié 12 articles en 2024 démentant des "fake news" sur l'USAID, dont une vérification des paiements à des célébrités.
 
 

 
Mais ce n’est pas tout :
L’USAID, c’est aussi la grande alliée de la Fondation Bill & Melinda Gates, via Gavi, l’Alliance du vaccin.
Entre 2021 et 2025, l’agence américaine a injecté 1,58 milliard de dollars dans Gavi, ce qui en fait le 2ᵉ plus gros contributeur après le Royaume-Uni.
En 2021, elle a aussi versé 4 milliards de dollars à COVAX (Gavi) pour financer les vaccins COVID, soit un tiers du budget total.
Et qui décide des priorités de Gavi ?
Bill Gates en personne, qui siège aux comités stratégiques et coupe les financements quand ça ne rapporte plus assez.
 
 

 
Mais un autre nom revient souvent dans ces financements :
GeorgeSoros, via le Balkan Media Network.
L’USAID a attribué 270 millions de dollars à l’East-West Management Institute, un satellite d’Open Society.
Cet argent a servi à financer :
• Les révolutions de couleur en Ukraine (Maïdan 2014), Géorgie (2003) et Kirghizstan (2005).
• Les techniques de mobilisation citoyenne du printemps arabe et en Biélorussie (2020).
• 5 milliards de dollars injectés dans des ONG locales en Ukraine entre 1991 et 2014.
Sûrement son attachement inconditionnel aux valeurs démocratiques ?
L’USAID ne finance pas uniquement les médias et des labos pharmaceutiques.
Elle est aussi un acteur clé du Forum Économique Mondial (WEF).
💰 68,3 millions de dollars versés directement au WEF entre 2015 et 2022 pour des projets comme l’Alliance Globale pour la Facilitation des Échanges.
💰Un accord de 52 millions de dollars signé dès 2013 pour des programmes en Afrique et en Asie.
Et plus inquiétant encore, en 2023, au sommet de Davos, l’USAID a lancé le EDGE Fund, un fonds de 50 millions de dollars destiné à privatiser les ressources africaines.
On trouve aussi des projets tels que la Barbados Blue-Green Bank, une initiative “climatique”.
On n’en attendait pas moins du labo de la Grande Réinitialisation
Derrière l’humanitaire, on retrouve toujours les mêmes mécanismes de soft power :
🔸 Détournements massifs vers des groupes armés
🔸 Ingérences électorales sous couvert de “démocratie”
🔸 Financements culturels et médiatiques imposant une vision idéologique
🔸Collusion entre ONG et grandes entreprises privées
Et bien pire encore, dont nous apprendrons probablement bientôt les détails…
 
L’#USAID n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Derrière ces scandales se cache une stratégie globale : manipulation des peuples, contrôle des ressources, domination par le “soft power”.
 
Et ce n’est que le début…
▷ Pourquoi l’Occident est en plein déclin (et ce que personne ne veut dire)
▷ Les stratégies militaires de la Russie qui changent la donne
▷ Israël, le 3e Temple et le rôle caché de Trump
▷ Les 3 placements clés à ne surtout pas rater en février 2025
Nos analyses confidentielles, rédigées par des spécialistes comme François Martin, Sylvain Ferreira et Pierre-Antoine Plaquevent, sont disponibles dans la dernière édition de la Revue.
 
GÉOPOLITIQUE PROFONDE

octobre 14, 2014

"Libéral" parce que social par Michel Godet via BASTIAT

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Affreux libéral ! Ultralibéral !

Tous ces qualificatifs sont régulièrement jetés à la figure de ceux qui considèrent que tout n’est pas si mauvais dans l’économie de marché et que l’économie trop dirigée par l’État est généralement moins efficace. L’anathème est quasi instantané si l’on se risque à citer en exemple la Grande-Bretagne, où la croissance du PIB par habitant est supérieure à la nôtre de 1 point par an depuis un quart de siècle et où le taux de chômage est deux fois plus faible avec un Smic plus élevé.
 
 


Et l’on est définitivement condamné si l’on ose trouver des aspects positifs au modèle américain fondé sur l’initiative et la responsabilité individuelles mais aussi sur la solidarité active de citoyens fortunés (songeons à la fondation Bill Gates). L’économie du don est parfois plus efficace que celle de l’impôt. Ce rejet majoritaire du libéralisme est caractéristique de l’exception française. 

Tant pis : je l’avoue, je suis devenu libéral parce que social !


Efficacité économique. Le libéralisme n’est pas le laisser-faire. Il n’y a pas de liberté sans loi. Liberté d’entreprendre, d’échanger, de se rassembler, qui est à tort assimilée, en France, au capitalisme alors que, dans tous les autres pays, les libéraux sont réformistes, progressistes démocrates et opposés aux conservateurs. L’un de ses principaux inspirateurs, Frédéric Bastiat, voyait dans le libéralisme la source d’efficacité économique la mieux à même d’assurer la redistribution sociale.





Élu député des Landes en 1848, Bastiat se rallia franchement à la République et siégea à gauche. Il voulait rendre l’économie plus efficace dans l’intérêt de tous, y compris, sinon d’abord, des plus démunis en s’appuyant sur l’épanouissement de chacun. Les effets positifs de la dépense publique sont immédiatement visibles. Ses contreparties négatives sont moins perceptibles.

 
Citons-le : « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde [...] Le mot gratuit appliqué aux services publics renferme le plus puéril des sophismes. Le service public éteint, en droit ou en fait, le service privé de même na- ture. Tout en constatant la destination que l’État donne aux millions votés, ne négligez pas aussi de constater la destination que les contribuables auraient donnée et ne peuvent plus donner à ces mêmes millions [...] Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. »


Il faut s’interroger sur cette tendance congénitale des Français à se tourner vers l’État providence dès qu’il y a un problème à résoudre, sans se poser la question de l’efficacité de l’intervention collective et encore moins de son coût puisque l’État c’est tout le monde et donc personne. Ces idées font leur chemin. Depuis dix ans, la plupart de nos voisins européens ont donné la priorité à la baisse des dépenses publiques et des impôts dans une société plus responsable et moins assistée. Ce qui n’a pas empêché Tony Blair d’augmenter les dépenses publiques (toujours bien inférieures aux nôtres) de plusieurs points de PIB.


Financer la justice sociale. L’efficacité économique est le plus court chemin pour parvenir à financer la justice sociale. Il en est ainsi de l’insertion : le meilleur service que l’on puisse rendre à un chômeur ou un handicapé n’est pas de le maintenir dans la dépendance de l’assistance, mais de l’accompagner dans une dynamique de projet. De même, l’emploi dans les entreprises n’est pas un objectif de la stratégie, mais un résultat de celle-ci.


On retrouve le même dilemme en ce qui concerne la lutte contre les inégalités économiques. Il y a, d’un côté, ceux qui se battent pour le partage du gâteau en parts plus égales, quitte à brider sa croissance.
De l’autre côté, il y a ceux qui cherchent à augmenter la richesse, quitte à la répartir de manière inégale en fonction des efforts et des talents de chacun. J’ai choisi mon camp : il est plus facile de répartir inégalement un gâteau agrandi que de diviser en parts égales un gâteau plus petit. C’est ici qu’intervient le paradoxe des inégalités : elles s’accentuent en période de croissance forte et se ré- duisent en période de récession.

Le libéralisme social a sa devise :

« autant de marché que possible, autant d’État que nécessaire ».
 
Il faut plus d’économie de marché dans les monopoles de service publics, comme l’éducation ou les transports pour améliorer le service du public. Et il ne faut pas confondre « service public » avec « statut public » des agents qui le rendent. En corollaire, il faut plus d’État là où le marché fait défaut pour prendre en compte les intérêts à long terme : l’environnement naturel, l’urbanisme, l’éducation, la santé, la famille et l’enfant. Ce n’est pas aux entreprises d’assurer l’équité de la redistribution sociale, mais à la collectivité. Je dis donc aussi vive l’impôt, à condition qu’il soit bien consacré à des dépenses publiques vraiment efficaces !  

Michel GODET: Professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Auteur du « Manuel de prospective stratégique », tome I :
« Une indiscipline intellectuelle », tome II : « l’Art et la Méthode » (3e édition revue et augmentée), Dunod 2007.
 
Source: La tribune en janvier 2008

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