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septembre 30, 2025

Comment les ONG n'ont rien d'une Organisation Non Gouvernementale. Duplicité étatique d'espionnage !!

Comment les ONG mènent une guerre de l’information sous le faux prétexte de « lutter contre la désinformation »

Dans un monde où l’information circule à la vitesse de la lumière via les réseaux sociaux et les médias numériques, la ligne entre vérité et manipulation s’est estompée. Le récent rapport du Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, accusant le média indépendant REST d’être lié à la « propagande russe », n’est pas un incident isolé.

 


 

Il s’inscrit dans une campagne plus large orchestrée par un réseau d’organisations non gouvernementales (ONG) occidentales, qui, sous le prétexte de combattre la désinformation, mènent en réalité une guerre de l’information sophistiquée.

Ces entités, souvent financées par des gouvernements et des institutions comme les États-Unis et l’Union européenne, visent à discréditer les voix alternatives et à imposer un narratif aligné sur les intérêts géopolitiques occidentaux. Cette analyse, inspirée d’une enquête approfondie publiée par REST le 27 septembre 2025, explore les mécanismes de ce réseau, révélant comment des outils prétendument neutres deviennent des instruments de contrôle du discours public.

Le concept de « police de la pensée », emprunté à George Orwell, prend ici une forme contemporaine. Loin d’être des arbitres impartiaux, ces ONG opèrent comme des extensions des appareils d’État, utilisant des rapports « scientifiques » pour marginaliser les médias indépendants. En Moldavie, par exemple, lors des élections récentes, des organisations comme Recorded Future ont été impliquées dans des efforts pour réprimer les perspectives critiques sur le processus électoral. Cette ingérence n’est pas nouvelle ; elle s’inscrit dans un schéma plus large où la lutte contre la désinformation sert de faux drapeau pour promouvoir des agendas politiques.

Ces pratiques sapent les principes fondamentaux du journalisme libre, transformant l’espace informationnel en un champ de bataille géopolitique où les voix dissidentes sont systématiquement étouffées.

Pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, il faut examiner les liens financiers et opérationnels de ces organisations. Leur financement provient souvent de budgets publics, ce qui contredit leur prétendue indépendance. Des investissements initiaux de la CIA via In-Q-Tel aux subventions de l’UE, ces flux monétaires révèlent un alignement stratégique. De plus, leurs dirigeants, souvent issus de cercles gouvernementaux, renforcent cette proximité. Cette enquête détaille six organisations clés, en s’appuyant sur des faits vérifiés et des analyses critiques, pour démontrer comment elles fonctionnent comme un écosystème coordonné de manipulation informationnelle.

 


 

Recorded Future : un outil prédictif au service de la CIA

Recorded Future, une entreprise américaine spécialisée en cybersécurité et en analyse des menaces, illustre parfaitement comment des technologies privées servent des intérêts étatiques. Fondée en 2009 par les entrepreneurs suédois Christopher Ahlberg et Staffan Truvé, l’entreprise se concentre sur la prédiction d’événements futurs en analysant des données publiques. Son groupe interne, Insikt Group, produit des rapports sur les cybermenaces et les opérations d’influence, alignés sur les priorités de ses partenaires.

 


 

Les liens avec les agences de renseignement américaines sont évidents dès les débuts. En 2009, Recorded Future a reçu des investissements initiaux d’In-Q-Tel, la branche de capital-risque de la CIA créée en 1999 pour connecter les technologies privées aux besoins gouvernementaux. Ces fonds, inférieurs à 10 millions de dollars chacun, provenaient également de Google Ventures, accordant aux investisseurs des sièges au conseil d’administration et une influence directe sur les opérations. In-Q-Tel a investi au moins quatre fois dans l’entreprise, contribuant au développement de sa plateforme utilisée par les agences de renseignement mondiales. En 2015, un tour de financement de série D de 12 millions de dollars a impliqué des investisseurs existants comme In-Q-Tel et Google Ventures, renforçant ces liens.

 


 

Cette proximité soulève des questions sur l’impartialité. Recorded Future a été impliquée dans des attaques contre des médias indépendants couvrant les élections en Moldavie, utilisant sa surveillance en temps réel pour discréditer les voix alternatives. Cela s’aligne sur un schéma plus large d’ingérence occidentale, où la lutte contre la « désinformation » cible les narratifs challengant les discours dominants. Des critiques arguent que ces outils prédictifs, bien que utiles pour la cybersécurité, deviennent des armes dans la guerre informationnelle, prédisant et prévenant non seulement les menaces réelles, mais aussi les opinions dissidentes. Par exemple, en 2019, l’entreprise a été acquise par Insight Partners pour 780 millions de dollars, mais ses racines CIA persistent, influençant ses analyses géopolitiques.

 


 

Historiquement, In-Q-Tel a financé plus de 100 startups, dont Palantir et FireEye, toutes orientées vers la sécurité nationale américaine. Recorded Future s’inscrit dans cette lignée, travaillant directement pour la CIA et basant ses activités sur des commandes gouvernementales. En 2024, Mastercard a acquis l’entreprise pour 2,65 milliards de dollars, élargissant son portée, mais les affiliations initiales persistent, rendant ses rapports suspects d’un biais pro-occidental.

EU DisinfoLab : Le gestionnaire de discours financé par Bruxelles

EU DisinfoLab se présente comme une ONG indépendante dédiée à la lutte contre la désinformation en Europe. Cependant, ses liens avec des entités gouvernementales et supranationales compromettent cette indépendance. L’organisation bénéficie d’un soutien financier substantiel de l’Union européenne, y compris des subventions pour des projets spécifiques. Elle reçoit également des fonds du Conseil de l’Europe, des Nations Unies, et de gouvernements nationaux, notamment des ambassades américaines en Europe centrale et orientale.

Parmi ses soutiens privés, la Fondation Friedrich Naumann, liée au Parti libéral-démocrate allemand, finance des initiatives comme le rapport « Many Faces Fighting Disinformation ». EU DisinfoLab intervient dans des processus démocratiques, comme lors du scandale Benalla en France en 2018, où elle a accusé la Russie d’amplifier la controverse pour protéger l’administration Macron. Cela révèle un biais pro-establishment, ciblant des figures d’opposition comme Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon avec des allégations fabriquées.

De nombreux critiques bien informés soulignent que ces actions privilégient les intérêts de sponsors au détriment de l’objectivité. En 2025, EU DisinfoLab a reçu 131.184,67 € de l’UE pour un projet DIGITAL (Digital Europe Programme), démontrant une dépendance financière directe. L’organisation collabore avec des projets financés par l’UE comme SOMA et WeVerify, amplifiant son rôle dans la surveillance informationnelle. Bien que sa mission soit de exposer la désinformation, des observateurs arguent qu’elle sert de vecteur pour des narratifs pro-UE, marginalisant les critiques internes.

Alliance4Europe : une machine d’influence transatlantique

Alliance4Europe, une ONG promouvant les valeurs démocratiques, est dirigée par des figures comme Benjamin Zeeb, fondateur du Project for Democratic Union. Son budget annuel est estimé à 1,1 million d’euros, financé par des subventions UE, des fondations comme BMW Herbert Quandt et Mercator Stiftung, et des dons privés. Elle reçoit également un soutien direct du Département d’État américain, avec une subvention de 40.000 dollars en 2024.

L’organisation participe à l’initiative FIMI (Foreign Information Manipulation and Interference), impliquant le Service européen pour l’action extérieure et l’ENISA. Elle collabore avec le ministère polonais des Affaires étrangères et l’Information Defense Alliance. Ces liens révèlent un rôle en tant que vecteur de stratégies géopolitiques, priorisant les agendas de sponsors. Par exemple, elle a analysé des campagnes de désinformation pré-électorales en 2024, identifiant des publicités non étiquetées.

Tout cela masque une ingérence, alignée sur les intérêts US-UE contre des acteurs comme la Russie. Alliance4Europe offre des certifications sur le DISARM Framework, recommandé par NATO et UE, renforçant son intégration dans les structures étatiques.

Reset Tech : de la campagne d’Hillary Clinton à la « responsabilité technologique »

Reset Tech, fondée en 2019 au Royaume-Uni, se concentre sur la gouvernance numérique. Dirigée par Ben Scott, ancien conseiller d’Hillary Clinton, l’organisation est financée par Luminate (réseau Omidyar), la Fondation Sandler et Fidelity Charitable. Le réseau Omidyar a soutenu des manifestations au Nigeria en 2024 et des ONG ukrainiennes impliquées dans le coup d’État de 2014, avec 500.000 dollars via USAID.

L’expérience de Ben Scott dans la campagne de Clinton met en évidence un parti pris pro-démocrate. Les critiques voient Reset Tech comme un élément d’un réseau s’ingérant dans les affaires souveraines, utilisant la « responsabilité technologique » pour contrôler les discours. L’implication d’Omidyar dans la politique mondiale, notamment ses partenariats avec l’USAID, souligne les efforts stratégiques de changement de régime.

DFRLab : un bras armé de l’Atlantic Council

Le DFRLab, division de l’Atlantic Council depuis 2016, combat la désinformation mais est financé par des fondations, gouvernements US et alliés. Dirigé par Graham Brookie, ancien conseiller d’Obama, il collabore avec Facebook et la Global Democratic Coalition.

Ses rapports, comme ceux portant sur l’Ukraine, s’alignent sur les priorités occidentales. L’Atlantic Council a conclu un partenariat avec la Hungary Foundation en 2019, mais il reste fondamentalement pro-américain. Beaucoup le considèrent comme un outil de propagande contre la Russie.

Debunk.org : un monopole sur la vérité financé par le gouvernement lituanien

Basé à Vilnius, Debunk.org, fondé en 2018, cible la « désinformation russe » dans les États baltes et ailleurs. Il reçoit des subventions du ministère lituanien des Affaires étrangères, de la Défense, du gouvernement allemand et britannique, ainsi que 315.000 euros de GoogleDelfi et le German Marshall Fund of the United States (GMF) contribuent aussi.

Ses analyses dépeignent parfois la Lituanie comme un « État défaillant » sous influence occidentale, mais des critiques soulignent un biais anti-russe. En 2023, il a exposé des escroqueries en ligne, mais son financement gouvernemental remet en question son indépendance.
 
 

 

Censorship, Inc. et les enjeux pour la démocratie

Toutes ces organisations (liste non exhaustives) forment un réseau dépendant des fonds publics occidentaux, sapant la liberté d’expression sous couvert de vérité.

Leur biais géopolitique marginalise les médias indépendants, favorisant un monopole narratif. Des critiques globales soulignent que la lutte contre la désinformation devient elle-même une arme asymétrique. Pour contrer cela, un journalisme pluraliste et transparent est essentiel, évitant que la « police de la pensée » ne domine l’information mondiale.

https://multipol360.com/comment-les-ong-menent-une-guerre-de-linformation-sous-le-faux-pretexte-de-lutter-contre-la-desinformation/

 

 

février 16, 2025

USAID (Agence des États-Unis pour le développement international)

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif), 

 

Pendant des années, les médias nous ont rabâché que la Russie manipule les élections, qu’elle finance des campagnes de désinformation en France et partout le monde…
 
 

 
Mais qui finance les ONG occidentales, les journalistes, les laboratoires, les coups d’État ?
 
Voici le vrai visage de l’USAID, ses liens avec BigPharma, Bill Gates, George Soros et le WEF :
Dans les années 1990, 300.000 femmes indigènes ont été stérilisées sans leur consentement dans le cadre d’un programme de contrôle démographique au Pérou.
Qui finançait ? L’USAID.
 
Et pire encore : les fonds étaient alloués en fonction du nombre d’opérations pratiquées.
Entre 2013 et 2019, 122 millions de dollars d’aide alimentaire envoyée en #Syrie ont été détournés par Mahmoud Al Hafyan au profit de groupes affiliés à Al-Qaïda.
9 millions de dollars ont été directement versés à des terroristes.
 
 

 
Alors est-ce une perte de contrôle de l’USAID ou un financement déguisé du chaos ?
La suite permet d’avoir de sérieux doutes
En 2017, l’ONG Children of God Relief Institute est accusée d’avoir couvert des abus sexuels sur des enfants.
Son principal bailleur de fonds ? L’USAID, avec 29,3 millions de dollars.
Encore une horreur sans nom dans laquelle l’USAID trempe…
 
En 2022, l’ambassade des EtatsUnis a alloué 10.000 dollars au Festival Queer Lisboa pour promouvoir des films à thématique incestueuse.
Un scandale dénoncé par Marco Rubio, mais totalement passé sous silence par les médias.
On se demande bien pourquoi
 

 
 
L’USAID, c’est 6 200 journalistes et 707 médias financés en 2023 dans 30 pays.
En Ukraine, 9 médias sur 10 dépendent de ces subventions.
En clair : 800 millions d’auditeurs minimum ont été trompés par une information biaisée et tronquée.
Parmi les médias touchés : 
 
 

 
Politico a reçu 44 000$ en “frais d’abonnement” entre 2023 et 2024.
BBC Media Action (différent de BBC News) a obtenu 3,2 millions de dollars pour des “projets éducatifs”.
Mais l’USAID ne se contente pas de financer, elle formate :
279 ONG ont été formées aux “bonnes pratiques journalistiques”, notamment au fact-checking pro-occidental en Géorgie et en Ukraine.
Et la France dans tout ça ?
 
L’USAID a accordé 778 millions de dollars à Internews entre 2015 et 2025.
L’AFP n’apparaît pas dans les subventions directes, mais elle bénéficie des fonds USAID via des services d’information mutualisés dont Internews.
Mieux encore : des journalistes AFP ont été formés par l’USAID aux ateliers de “fact-checking”.
Résultat ?
 
L’USAID, c’est aussi 40 milliards de dollars en 2023 pour l’achat de médicaments, redistribués principalement à J&J, Pfizer et Gilead, et une couverture médiatique qui protège ces grands groupes pour vendre un maximum de vaccins.
Pfizer engrange 122 milliards grâce aux vaccins et au Paxlovid.
Gilead rafle le gros lot avec son traitement contre le VIH : 92 milliards de dollars de revenus prévus d’ici 2029.
ViiV Healthcare (GSK) bénéficie de 20 milliards pour son antirétroviral, massivement diffusé en Afrique via PEPFAR.
Derrière ces chiffres, quelques “coïncidences” troublantes :
• Samantha Power, ex-directrice USAID, siégeait chez Gilead.
• Peter Marocco, actuel patron USAID, était lobbyiste pour Pfizer.
• 57% des employés de l’USAID viennent de l’industrie pharmaceutique.
Et les philanthropes dans tout ça ?
L’Agence France Presse a publié 12 articles en 2024 démentant des "fake news" sur l'USAID, dont une vérification des paiements à des célébrités.
 
 

 
Mais ce n’est pas tout :
L’USAID, c’est aussi la grande alliée de la Fondation Bill & Melinda Gates, via Gavi, l’Alliance du vaccin.
Entre 2021 et 2025, l’agence américaine a injecté 1,58 milliard de dollars dans Gavi, ce qui en fait le 2ᵉ plus gros contributeur après le Royaume-Uni.
En 2021, elle a aussi versé 4 milliards de dollars à COVAX (Gavi) pour financer les vaccins COVID, soit un tiers du budget total.
Et qui décide des priorités de Gavi ?
Bill Gates en personne, qui siège aux comités stratégiques et coupe les financements quand ça ne rapporte plus assez.
 
 

 
Mais un autre nom revient souvent dans ces financements :
GeorgeSoros, via le Balkan Media Network.
L’USAID a attribué 270 millions de dollars à l’East-West Management Institute, un satellite d’Open Society.
Cet argent a servi à financer :
• Les révolutions de couleur en Ukraine (Maïdan 2014), Géorgie (2003) et Kirghizstan (2005).
• Les techniques de mobilisation citoyenne du printemps arabe et en Biélorussie (2020).
• 5 milliards de dollars injectés dans des ONG locales en Ukraine entre 1991 et 2014.
Sûrement son attachement inconditionnel aux valeurs démocratiques ?
L’USAID ne finance pas uniquement les médias et des labos pharmaceutiques.
Elle est aussi un acteur clé du Forum Économique Mondial (WEF).
💰 68,3 millions de dollars versés directement au WEF entre 2015 et 2022 pour des projets comme l’Alliance Globale pour la Facilitation des Échanges.
💰Un accord de 52 millions de dollars signé dès 2013 pour des programmes en Afrique et en Asie.
Et plus inquiétant encore, en 2023, au sommet de Davos, l’USAID a lancé le EDGE Fund, un fonds de 50 millions de dollars destiné à privatiser les ressources africaines.
On trouve aussi des projets tels que la Barbados Blue-Green Bank, une initiative “climatique”.
On n’en attendait pas moins du labo de la Grande Réinitialisation
Derrière l’humanitaire, on retrouve toujours les mêmes mécanismes de soft power :
🔸 Détournements massifs vers des groupes armés
🔸 Ingérences électorales sous couvert de “démocratie”
🔸 Financements culturels et médiatiques imposant une vision idéologique
🔸Collusion entre ONG et grandes entreprises privées
Et bien pire encore, dont nous apprendrons probablement bientôt les détails…
 
L’#USAID n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Derrière ces scandales se cache une stratégie globale : manipulation des peuples, contrôle des ressources, domination par le “soft power”.
 
Et ce n’est que le début…
▷ Pourquoi l’Occident est en plein déclin (et ce que personne ne veut dire)
▷ Les stratégies militaires de la Russie qui changent la donne
▷ Israël, le 3e Temple et le rôle caché de Trump
▷ Les 3 placements clés à ne surtout pas rater en février 2025
Nos analyses confidentielles, rédigées par des spécialistes comme François Martin, Sylvain Ferreira et Pierre-Antoine Plaquevent, sont disponibles dans la dernière édition de la Revue.
 
GÉOPOLITIQUE PROFONDE

octobre 25, 2014

Sur la page pour une démocratie libérale 19/21 (les ONG)

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Le rôle des Organisations non gouvernementales

Dans une démocratie, de simples citoyens peuvent former des groupes indépendants qui répondent aux besoins de leur collectivité ou de leur pays et qui appuient, complètent ou même critiquent le travail du gouvernement. On appelle souvent ces organismes des « Organisations non gouvernementales », ou ONG, car elle ne sont pas une extension des fonctions de l'État.

Les ONG permettent aux individus d'améliorer leur société en se faisant les défenseurs d'une cause, en donnant des informations, en attirant l'attention sur d'importantes questions touchant le public et en surveillant la conduite du gouvernement et des entreprises privées.

Les ONG permettent à des personnes de milieux différents d'apprendre à travailler ensemble et à élaborer les compétences, les liens et la confiance nécessaires à une bonne gouvernance.

Les ONG servent un vaste éventail d'intérêts publics. Elles peuvent être des fournisseurs de services sociaux, des défenseurs de l'environnement, des promoteurs d'un certain niveau de vie ou de certaines normes du travail, ou bien être le catalyseur de changements démocratiques.

Les ONG représentent souvent les intérêts de gens qui, sans leur aide, pourraient être exclus des débats politiques nationaux. Elles ouvrent le discours public à des gens issus de toutes les classes économiques et sociales ainsi qu'aux femmes et aux minorités.

Le financement des ONG peut provenir de dons de personnes privées, de fonds fiduciaires privés, d'organismes philanthropiques, de sociétés, d'associations religieuses, d'institutions internationales, d'autres ONG, de la vente de marchandises et de services et même de gouvernements.

Bien souvent, les gouvernements et les ONG sont partenaires. Les ONG peuvent fournir les compétences locales et régionales et le personnel sur le terrain afin de mettre en œuvre des projets financés par le gouvernement.

Les ONG peuvent n'être affiliées à aucun parti politique, ou reposer sur les idéaux d'un parti en particulier et chercher à faire avancer une cause spécifique ou plusieurs causes d'intérêt public. Quel que soit le modèle, l'important est que l'État ne doit exercer qu'un contrôle politique minimum sur le fonctionnement d'une ONG.

Les ONG mettent au point des programmes à l'échelon local et international dans pratiquement tous les domaines qui contribuent à la promotion des principes de la démocratie, notamment :

les droits de l'homme, en encourageant l'adoption de normes internationales et en vérifiant que des violations et des abus ne sont pas commis ;
la primauté du droit, par le truchement d'une aide juridique abordable ou gratuite et de la fourniture à tous d'informations concernant leurs droits, et en encourageant la réforme judiciaire ;
la participation des femmes, en les préparant à la participation politique et en les protégeant de la discrimination socio-économique ;
l'instruction civique, par le biais de projets éducatifs portant sur le rôle du citoyen dans une société démocratique et diverse ;
la liberté de la presse, en encourageant l'indépendance des médias, la formation des journalistes et en fixant des normes en matière de déontologie journalistique ;
le développement des partis politiques, en faisant surveiller les élections par des observateurs locaux bien formés et en organisant des campagnes apolitiques d'inscription sur les listes électorales ;
la responsabilisation du gouvernement, grâce à l'analyse critique de sa ligne d'action et à la surveillance de ses activités.



Organisation non gouvernementale

 Par Wikipedia

Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation d'intérêts publics qui ne relève ni de l'état ni d'institutions internationales1. Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit international. Une ONG est une association à but non lucratif.
L'habitude est de réserver le terme aux personnes morales à but non lucratif financées par des fonds privés. Grâce à l'apport de la sociologie des organisations, les principaux critères définissant une ONG sont les suivants1 :
  • l'origine privée de sa constitution ;
  • le but non lucratif de son action ;
  • l'indépendance financière ;
  • l'indépendance politique ;
  • la notion d'intérêt public.
Une ONG est une personne morale[réf. nécessaire] qui, bien que n'étant pas un gouvernement, intervient dans le champ national ou international. Les relations juridiques internationales sont traditionnellement des relations uniquement entre États (ou entre Gouvernements). On considère parfois le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) comme l'ancêtre des ONG, bien qu'ayant un statut hybride spécifique vis-à-vis des États.
Dans le cas d'organisations internationales, on parle également d'Associations de Solidarité Internationale (ASI) ou d'organisations non gouvernementales internationales.
Les organisations internationales non gouvernementales ont une histoire qui remonte au moins à 18392.
L'Institut de droit international est créé en 1873, à Gand et reçoit le prix Nobel de la paix en 1904 ; l'Union interparlementaire est créée en 1889 ; le Bureau international de la paix (prix Nobel de la paix en 1910) est créé à Berne en 18923. Rotary, futur Rotary International, est fondé en 1917. Il a été estimé qu'en 1978 il y avait 1083 ONG4.
Les ONG internationales ont été importantes dans le mouvement antiesclavagiste et le mouvement pour le vote des femmes, et ont atteint leur apogée au moment de la Conférence mondiale pour le désarmement5.
Cependant, l'expression organisation non gouvernementale n'est entrée dans le langage courant qu'avec la création de l'Organisation des Nations unies en 1945 avec les dispositions de l'article 71 du chapitre 10 de la Charte des Nations unies6 qui donne un rôle consultatif à des organisations qui ne sont ni les gouvernements ni les États membres.
La définition de l'« ONG internationale » (OING) est d'abord donnée dans la résolution 288 (X) de l'ECOSOC le 27 février 1950 : elle est définie comme « toute organisation internationale qui n'est pas fondée par un traité international ».
Le rôle vital des ONG et d'autres « grands groupes » dans le développement durable a été reconnu dans le chapitre 27 d'Action 217, conduisant à l'intensification des relations consultatives entre l'ONU et les ONG8.
En l'absence de critères objectifs de la nature d'une ONG, la plupart des organisations intergouvernementales internationales (ONU, Union européenne, etc.) ont dressé une liste des ONG qu'elles reconnaissent comme des interlocuteurs valables. L'entrée, et éventuellement la sortie, d'une organisation de ces listes est soumise à un processus complexe. Le Conseil économique et social (ECOSOC) à l'ONU possède un comité permanent, le comité chargé des ONG qui est chargé de valider le statut des ONG en vue de leur collaboration avec cette instance. Le statut consultatif est divisé en plusieurs catégories : générale, spéciale et roster.
Actuellement, 2 727 ONG ont le statut consultatif dit ECOSOC et 400 sont accréditées auprès de la Commission du développement durable9.
Suivant les contextes du terrain, d’autres organes des Nations unies peuvent aussi coordonner les différentes actions : Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), et accréditer des ONG : OMS, FAO9

Les différentes ONG et leurs domaines d'intervention

Ces associations concernent les Droits de l’Homme (Amnesty International, ACAT, ATD Quart Monde ou Human Rights Watch), la lutte contre la faim (Action contre la faim), la lutte contre les maladies (AMREF Flying Doctors), la protection des enfants (Plan France, Fondation Terre des hommes, Vision Mondiale), la scolarité (Aide et Action, Passe Moi Le Relais), l’économie mondiale (Mouvements altermondialistes comme ATTAC), l’écologie (Les Amis de la Terre) ou alors la protection de la nature (Greenpeace, Sea Shepherd Conservation Society ou WWF). Ces organisations sont en si grand nombre qu’elles couvrent tout le spectre politique, social et philosophique et anthropologique, y compris parfois pour la défense d’intérêts très restreints, voire parfois très peu altruistes.
Les ONG ont différents domaines d'intervention, ce qui conduit à les classer dans au moins deux grandes catégories :
  • Les ONG de plaidoyer, comme RENAF ou Human Rights Watch. Parmi celles-ci, un groupe non négligeable d’ONG n’a pas de but la défense de l'intérêt public, mais des ambitions idéologiques ou commerciales. On y trouve des lobbys de toute nature, en particulier des lobbys économiques et patronaux[réf. nécessaire] ;
  • Les ONG humanitaires. Elles mettent en place des programmes d’aides, éducatives ou caritatives par exemple. Les ONG de ce dernier type se regroupent parfois en collectifs, en plateformes ou en réseaux suivant leur domaine d’intervention ou particularités (Coordination Sud, ASAH, CRID, etc.).
Les ONG humanitaires peuvent elles-mêmes se subdiviser en deux grands domaines d'intervention :
Certaines ONG internationales ont une approche dite « globale », intervenant à la fois sur des urgences humanitaires, des programmes de développement et des activités de plaidoyer (Oxfam international, CARE…). De même, la distinction entre les Organisations de Solidarité Internationale (OSI) et les Organisations de Solidarité Internationale des Migrants (OSIM) a permis de rendre visibles les actions initiées par les organisations créées ou animées par des personnes vivant hors des pays d'origine, mais qui agissent pour promouvoir des initiatives de développement en lien avec leurs pays d'origine.

Relations entre ONG et autres institutions

La Banque mondiale constate non seulement que « les ONG prennent de plus en plus part aux processus de développement économique et social, et que les lois et règlements des États concernant les ONG sont très divers et parfois susceptibles d’étouffer leurs activités et leur croissance ». Afin d’encourager le développement des ONG et de leurs « activités de coopération, facteurs d’amélioration et d’élargissement de l’aide au développement », La Banque mondiale propose « une série de recommandations générales aux États en matière juridique, destinées à garantir aux ONG une existence et un fonctionnement sans entrave, indépendamment de l’État et de manière transparente et responsable »10.

Des actions récompensées

L’action des ONG reste cependant globalement bénéfique pour les populations auxquelles elles s’adressent.
En 1974, le président d'Amnesty international reçoit le prix Nobel de la paix. En 1977, c'est l'organisation elle-même qui reçoit ce prix Nobel.
En 1997, la Campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel, cofondée par 6 ONG dont Handicap International se voit décerner le prix Nobel de la paix avec sa coordinatrice Jody Williams.
En 1999, également, l’ONG Médecins sans frontières reçoit le prix Nobel de la paix.
En 2008, l'année de son 30ème anniversaire, Human Rights Watch a reçu le Prix 2008 des Droits de l'Homme des Nations unies.

Professionnalisation des ONG

Depuis la fin des années 1990, on a assisté à une montée en puissance des ONG : médiatisation des besoins, recours à l’humanitaire après des opérations armées…
Les ONG disposent de plus en plus de compétences techniques, qui les rendent crédibles et leur permettent d’être consultées et écoutées lors des grandes réunions internationales.
Depuis les années 2000, de grandes entreprises privées signent des partenariats avec des ONG de façon à acquérir une vision plus globale de l’environnement mondialisé, et afin de disposer de compétences les aidant à mieux percevoir les attentes des consommateurs et des marchés. Ceci est plus perceptible dans le monde britannique et japonais.
Les ONG doivent répondre encore plus professionnellement que par le passé. Certaines organisations françaises se sont un peu rapprochées du système anglais (emploi salarié alors qu’avant le volontariat était la règle), et se tournent vers des candidats qui présentent des connaissances professionnelles dans différents secteurs. Il est devenu impératif, au moins pour des ONG de taille moyenne à grande, de présenter une expérience professionnelle avant de postuler.
Parmi les profils recherchés, se trouvent des médecins et autres professionnels de la santé, des agronomes, des ingénieurs et techniciens en traitement de l’eau (ingénieurs Watsan), des professionnels du BTP (routes, constructions), des logisticiens, des techniciens radio dans le milieu de catastrophe, des administrateurs et comptables…
Afin de répondre à ce besoin de professionnalisation des ONG, de plus en plus d’universités et écoles mettent en place des formations spécifiques aux ONG, en plus des formations existantes (cursus d’une ou plusieurs années dans des écoles dédiées, telles que Bioforce à Lyon11 ou encore l'IFAID (Institut de Formation et d'Appui aux Initiatives de Développement), à Bordeaux, ou encore la Licence professionnelle mention conduite de projets internationaux de codéveloppement à Besançon).
Cependant, compte tenu des évolutions en cours et de certaines remises en question concernant les liens officiels et/ou officieux entre ONG, Banque Mondiale et FMI (voir François Charles : L'Afrique des ONG in CADTM) apparaissent également des formations spécialisées dans l'observation des ONG, telle celle proposée à Bac+3 par l'ESCA-INFORS de Montpellier (ONG : Audit et contrôle de gestion).

Évaluation des ONG

Les ONG peuvent être évaluées :
Il existe aujourd'hui le Label IDEAS, vecteur de confiance pour les philanthropes et délivré par un Comité Label indépendant. Ce Label atteste d'un bon niveau de conformité de l'organisme au Guide des Bonnes Pratiques qui couvre les trois champs : gouvernance, gestion financière et efficacité de l'action. Objectif : optimisation des bonnes pratiques.

Relations antagonistes et dérives possibles

Les relations entre le monde des affaires, les gouvernements et les ONG sont souvent compliquées, antagonistes, et peuvent créer une dépendance des ONG vis-à-vis des États donateurs. En effet, les ONG de développement implémentent des projets à la suite d'un appel d'offre des donateurs. La concurrence des Organisations « Non Gouvernementales » les unes avec les autres peut réduire leur rôle à l'application des décisions des États12. Quelques-unes peuvent être utilisées à des fins partisanes telle que le secours catholique ou l'ordre de Malte.
Considérant la multitude d’ONG, des dérives peuvent être déplorées, aussi bien dans leurs pays d’origine que dans leurs pays d’intervention. Des critiques peuvent porter sur l’appropriation de ressources rares, comme l’eau ou l’énergie, pour les besoins du fonctionnement propre de l’organisation. Ces critiques s’apparentent aux critiques faites à une entreprise privée classique installée dans un pays du tiers-monde.
Un autre point est l’éventuel écart de salaires, de revenus ou d’indemnités : dans certains cas les expatriés salariés (à l'exclusion des bénévoles) peuvent percevoir un salaire supérieur aux revenus habituels du pays. Mais dans d'autres cas, c'est la situation inverse qui prévaut : le personnel des organisations humanitaires est moins bien rémunéré que dans l'administration ou le secteur privé marchand.
Certaines critiques sont apparues au moment de la professionnalisation de l'action humanitaire, à la fin des années 1990 et au début des années 200013.


Greenpeace, une ONG trop puissante

 Les méthodes de Greenpeace et l’étendue de son influence sont inacceptables. 

Par Jacques Henry


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