L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre.
Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Sommaire:
A) L’homme, victime des mensonges de la COP21 (II/III) et Climat : les températures à la baisse… sans la COP21 (I/III) par Stanislas de Larminat - libertepolitique.com
B) La conférence de Paris sur le réchauffement climatique. Par Bertrand Lemennicier
C) Réchauffement climatique de Wikiberal + Liens + H16.
D) Les différents articles d'auteurs de Contrepoints
A) L’homme, victime des mensonges de la COP21 (II/III) et Climat : les températures à la baisse… sans la COP21 (I/III)
Le projet d’accord de la COP21 conclu au Bourget est d’abord une
opération de communication dominée par l’hypocrisie des États, dont
l’homme ordinaire sera la première victime.
Le pseudo « consensus » scientifique sur le climat, à l’origine de la mobilisation des Conferences of Parties - COP, repose sur un mensonge qu’il faut décrypter.
L’homme, victime des mensonges pseudo-scientifiques
Le
rapport du GIEC explique très clairement que « les probabilités
objectives et subjectives ne sont pas toujours distinguées ». Certes,
dit le rapport, la « science objective » est une « vue populaire »,
comme si elle n'était pas une nécessité scientifique ! Comment
s'étonner, alors, que le GIEC en soit réduit à faire appel à
des « probabilités subjectives » et des « degrés de croyance » ?
« Ces
niveaux de confiance ne sont pas des statistiques fréquentistes mais
des “probabilités subjectives”, écrit-il, qui représentent des degrés de
croyance qui sont basés sur une combinaison de sous-composantes
objectives et subjectives de l'ensemble du système... La probabilité
d'un événement est le degré de croyance qui existe parmi les auteurs
principaux et les réviseurs que l'événement va se produire, compte tenu
des observations, des résultats de la modélisation et la théorie
actuellement disponibles, qui toutes contribuent à une estimation de
probabilité “avant” de l'occurrence d'un résultat [1]. »
[1] Rapport AR5 GT2, § 2.6.2.
Or
l’intime conviction de 95 % des chercheurs ne suffit pas à fonder une
« vérité scientifique ». Ainsi, deux grandes erreurs scientifiques ont
fait l’unanimité de la communauté scientifique :
- La théorie de la « dérive des plaques continentales ». Elle
a été inventée par le géologue Alfred Wegener à partir de 1912. Dans
les années 1930, Harold Jeffreys, géologue britannique a montré que le
modèle de Wegener ne marchait pas. On s’est alors mis à douter de la
valeur du modèle de Wegener. En 1940, le nombre de scientifiques qui
croyaient au modèle de la tectonique des plaques avait encore baissé.
Après la seconde guerre mondiale, le développement des sonars
acoustiques et des magnétomètres, utilisés pour la chasse aux
sous-marins, ont favorisés la connaissance de la topographie des fonds
des océans. Certains laboratoires ont alors commencé à faire progresser
l’acceptation de la dérive des continents. Il aura fallu attendre 1965
une réunion à Washington de l’American geophysical union pour que trois
conférenciers, dont le Français Xavier Le Pichon, vont convertir la
majorité des chercheurs. Ainsi, si on veut atteindre un taux de 90% des
chercheurs, il faut plus de 60 ans. En climatologie, on en est aux
balbutiements : il faudra peut-être 60 ans pour que soit reconnu la
cause hélio-centriste climatique !
- La thérapie à base de cellules souches embryonnaires. Depuis
plusieurs décennies, la communauté scientifique médicale a fait croire
aux miracles potentiels des cellules souches embryonnaires. Dès le
début, des chercheurs ont expliqué que la nature totipotente de ces
cellules conduirait à un échec et à des développements cancérigènes. Il a
fallu attendre la découverte des cellules souches adultes pour que les
premiers essais cliniques soient couronnés de succès, là où les essais
ont tous échoués à partir des cellules embryonnaires.
Il est vrai
que les budgets scientifiques sont hélas, le plus souvent, accordés par
les États aux laboratoires développant des théories « à la mode », tant
les décideurs ont peur d’être distancés par les autres.
L’homme, victime du relativisme et des consensus
Avec
l’accord signé à l’issue de la COP21, l’homme est victime du
relativisme. Les opinions publiques ayant de grandes difficultés à
discerner la vérité au sein de ces théories en arrivent à conclure que
toutes les théories sont possibles. Ils s’en remettent aux idées
consensuelles, oubliant qu’en langage international, il s’agit d’une
« procédure qui consiste à dégager un accord sans procéder à un vote
formel, ce qui évite de faire apparaître les objections... » (Larousse). Le marteau agité par Laurent Fabius pour entériner l’accord de la COP21 est symbolique à cet effet.
Les
instances internationales courent après des décisions sensées
satisfaire une majorité d’intérêts particuliers et non qui servent la
vérité. Dès lors, le consensus est un processus qui vise au contraire à
occulter certaines vérités pour mieux parvenir à un accord.
L’approbation des « résumés pour les décideurs » du GIEC est devenue un
« processus intensément politique, où s’exprime toute une gamme
d’intérêts nationaux divergents ». C’est, mot à mot, ce qu’a rappelé un
chercheur du CNRS, Amy Dahan Dalmedico.
Prenons garde à la
tyrannie des consensus qui sont diffusés par ce que la novlangue appelle
les « agents de consensus » ! Tout « consensus » est suspect. Il
prépare les esprits à de toutes sortes d’idéologies, bien éloignées du
réel.
L’homme, victime du technicisme
Avec
l’accord signé à l’issue de la COP21, l’homme est victime d’un
technicisme rampant. Culturellement, les idées écologistes semblent
condamner les solutions technicistes : ils refusent le nucléaire, les
OGM, l’agriculture intensivement durable, etc. Mais en fait l’idée que
les variations climatiques puissent être tout simplement le fait des
variations naturelles devient insupportable à l’homme. La culture
contemporaine veut tout maîtriser et veut rendre l’homme tout puissant, y
compris sur la nature.
Serge Galam,
historien et physicien, a raison de dire que le changement climatique a
des causes naturelles « est beaucoup plus angoissant, car il n’est pas
garanti que nous puissions y faire face... Derrière ce consensus, il y a
le mythe d’une nature idéale, où la terre débarrassée de l’homme aurait
un climat qui ne bougerait pas. C’est faux ».
L’homme, victime des États
Avec
l’accord signé à l’issue de la COP21, l’homme est victime d’États qui
renoncent à régler les vrais problèmes. Ils auront joué de la peur et du
mensonge scientifique pour déplacer les regards des citoyens et leur
faire croire qu’ils ont la capacité de s’occuper de sauver leur planète.
Mais que deviennent les problèmes de chômage, de précarité sociale, de
solitude, de délinquance de la jeunesse, de communautarisme, etc. ? Plus
personne n’en parlait pendant la COP.
Malheureusement, le
matraquage ne va pas s’arrêter là. On créera des évènements artificiels
sur le sujet. Il y aura dès 2016 la COP22 à Marrakech. On annoncera la
réunion d’une Coalition « haute ambition » s'engageant à une première
révision avant 2020, même s’il ne s’agira, pour l’essentiel que de l’UE
et de pays africains ou d’Amérique latine.
L’homme, victime de l’ONU
Avec
l’accord signé à l’issue de la COP21, l’homme est victime d’un
phénomène culturel qui va prendre de l’ampleur, celui de la Tour de
Babel. On aura réussi à faire croire aux opinions qu’à problème global,
le climat, il faudrait une gouvernance mondiale, l’ONU. Le pape Benoît
XVI avait pourtant dit dans Caritas in veritate : « Attention à la fin de l’État ! »
On
se demande ce que deviendra, dans le temps, ce principe sacré de la
subsidiarité. Qu’en sera-t-il d’une véritable gouvernance démocratique ?
Qu’on ne vienne pas nous parler d’une « démocratie participative » à
laquelle ne participent que des ONG financées elles-mêmes par les
subventions de cette « gouvernance ». Comment peut-on parler
d’organisations « non gouvernementales » quand leur financement ne
dépend plus des adhérents qu’ils sont sensés représentés !
L’homme, victime du néocolonialisme écologique
Le
plus grave est que l’accord signé à l’issue de la COP entérine la mise
en place d’entraves au développement des pays les moins avancés. Comment
pourront-ils développer leurs réseaux d’assainissement d’eau, leur
réseaux routiers, leur habitat, tout en limitant leurs émissions de gaz à
effet de serre ? Il y a dans cette affaire un égoïsme caché du Nord
vis-à-vis du Sud !
L’homme, victime des idéologies malthusiennes
Pendant
que le mot de « solidarité » disparaissait des chapitres concernant les
pays les moins avancés, les négociateurs s’attachaient à conserver les
concepts d’« égalité des sexes » et d’« autonomisation des femmes ». Que
voilà de beaux idéaux ! Mais ces éléments de langage cachent, comme
dans un fourre-tout, le devoir des États de faire la promotion de des
idéologies du gender, de l’avortement et de la contraception ! Il y a là une grande cohérence avec les objectifs du développement durable qui ont été adoptés par l’ONU en septembre 2015.
Le
second de ces objectifs prévoit bien que « tous les pays ont le droit
au développement qui... contribue à stabiliser la population mondiale
d’ici le mi-siècle ». On imagine le chantage dont seront l’objet
certains pays d’Afrique pour atteindre cet objectif d’« autonomisation
des femmes ».
La nécessité de revenir au réel
Quelles
que soit les forces politiques en présence, c'est le fait d'avoir des
protagonistes « inflexibles » dans un camp qui permettra de libérer les
opinions de cette « obésité intellectuelle » dont elle est victime. La mal-information dont elles sont victimes ressemble à la malbouffe.
Les citoyens ont ingurgité de la COP21 à s’en étouffer. Notre état de
santé mentale se dégrade d’autant plus que la malbouffe s’accompagne
d’une sédentarité intellectuelle périlleuse.
Climat : les températures à la baisse… sans la COP21 (I/III)
Grâce à la COP21, nous savons que la planète est sauvée de la
peste noire du réchauffement climatique. Mais l’accord conclu au
Bourget n’y est pour rien ! Ainsi en a décidé le soleil : l’objectif de
franchir à la baisse le seuil de 2°, et même celui de 1,5° est acquis
d’avance... pour des causes naturelles. En attendant, l’accord du
Bourget est d’abord une opération de communication dominée par
l’hypocrisie des États (I), dont l’homme ordinaire sera la première
victime (II). Mais les arguments scientifiques existent pour sortir d’un
climato-scepticisme, douteux par essence, et aller vers un héliocentrisme inflexible (III).
L’hypocrisie du projet d’accord de la COP21 (I/III)
Il
fallait voir la joie de François Hollande et Ban ki Moon, ainsi que
celle de Laurent Fabius, équipé d’un marteau de commissaire priseur,
lors de l’annonce de l’adoption à l’unanimité de l’accord de la COP21.
Mais que dit cet accord ?
L’hypocrisie du caractère non-contraignant
C’est bien le point-clef qui montre l’hypocrisie de cet accord : « Les actions des pays développés sont bien en dessous de leurs responsabilités historiques », a notamment commenté Prakash Javadekar, ministre de l'Environnement indien.
Il était écrit que « les pays développés doivent continuer à être en première ligne pour mener à bien des plans nationaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre ». Or dans ce cadre, « doivent » est juridiquement contraignant. À la dernière minute, Pékin a fait largement pression pour que les autres nations valident l’utilisation du « devraient ». John Kerry,
pour le compte des USA a, lui aussi, fait changer le mot. C’est ainsi
que le mot « devraient » apparaît 33 fois et le mot « devront » a
complètement disparu.
Qui plus est, pour entrer en vigueur
en 2020, l’accord devra être ratifié, accepté ou approuvé par au moins
55 pays représentant au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à
effet de serre. Par ailleurs, « à tout moment après un délai de trois ans à partir de l’entrée en vigueur de l’accord pour un pays », celui-ci pourra s’en retirer, sur simple notification.
Un objectif de résultat sans engagement de moyens
Que
n’a-t-on répété que l’accord est plus ambitieux que l’objectif initial
de la COP21 : il visait à contenir le réchauffement sous le seuil des
2 °C. L’accord définitif prévoit de le maintenir « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » et de « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C ».
Mais
ce volontarisme est contrebalancé par la faiblesse de l’objectif à long
terme de réduction des émissions mondiales. Il est seulement prévu
de viser « un pic des émissions mondiales de gaz à effet de serre dès que possible ». On
est loin du projet d’accord qui retenait un objectif de baisse de 40 % à
70 %, ou même de 70 % à 95 %, d’ici à 2050. Ces mentions, jugées trop
contraignantes par certains pays, ont été gommées. À plus long terme, « dans la seconde moitié du siècle », l’objectif est de parvenir à « un équilibre » entre les émissions d’origine anthropique et leur absorption par des puits de carbone.
Par
ailleurs l’accord ne sera applicable qu’en 2020 ! C’est ce qui a fait
dire à Jean Jouzel, le 12 décembre 2015, que faute de « révision des
engagements actuellement pris par les pays... le monde [est placé] sur
une trajectoire de trois degrés avant 2025 ». Le GIEC n’est donc pas
dupe d’un résultat dont l’homme ne changera pas le cours.
Des engagements nationaux qui créent l’illusion
On
s’est félicité de voir 195 pays prendre des engagements concrets. On
croirait de mauvais élèves à l’école prenant l’engagement de mieux
travailler. Mais, dans le concret, la lecture de ces engagements sont
des aveux de ne pas toucher à leurs intérêts vitaux :
Les engagements de l’Inde
La contribution
indienne expose d’une manière argumentée la politique envisagée par ce
grand pays. Ses rejets de CO2, qui sont de 2,6 milliards de tonnes
actuellement vont atteindre 6,5 milliards de tonnes en 2030. Cette
multiplication par 2,5 donne une augmentation de 150%. On est loin de la
diminution de 20% visée par la COP21 (pour 2050). Qu’à cela ne tienne,
la propagande officielle, avec ses « éléments de langage » relayés par à
peu près tous les médias français, présente la contribution indienne
comme un grand pas en avant : « L’implication de l’Inde est de bonne
(sic) augure pour la conférence de Paris sur le climat » titre un grand
quotidien économique ; « COP21 : l’Inde se met dans les pas des pays
développés » affiche un autre. Par quels tours de passe-passe
transforme-t-on un +150% en un -20% ? On en utilise deux, un grand et un
petit :
- Le grand tour de passe-passe consiste à parler
uniquement de « l’intensité carbone », que les Indiens promettent de
réduire de 35%. L’intensité carbone, c’est le rapport des rejets de CO2 à
la production du pays. Elle diminue en Inde, comme à peu près partout
dans le monde, et il faut s’en féliciter. Le taux annuel réduction est
de 2,5% et l’Inde s’engage à faire tout son possible pour le maintenir à
ce niveau. Mais la production du pays augmente, et va continuer
augmenter, à un taux bien plus élevé, ce dont il faut aussi se
féliciter. La contribution indienne évalue ce taux pour 2014-2030 à 8,5%
par an. En d’autres termes, l'Inde prévoit que les rejets de CO2 vont
augmenter de 6% par an. Pour le grand public, la distinction entre
intensité carbone et émissions de carbone est un peu difficile à
comprendre. En disant que l’intensité carbone va diminuer – ce qui est
vrai – et en disant seulement cela, on laisse entendre que les émissions
de carbone vont diminuer – ce qui est complètement faux.
- Le
deuxième tour de passe-passe porte sur les dates. La diminution de
l’intensité carbone prévue est de 35% entre 2005 et 2030. Depuis 2005,
elle s’est déjà réduite de quelque 18%. Entre maintenant et 2030, elle
ne va donc diminuer que de 17%. C’est moitié moins que 35%.
Les engagements de la Chine
Le
30 juin 2015, la Chine a rendu publiques ses propositions. Un centre
d’études officiel chinois (National centre for climate change strategy,
NCSC) en a fait une analyse d’une
dizaine de pages, publiée le 2 juillet 2015. Pékin présente un tableau
dont ressortent les chiffres ci-dessous en noir. Si on extrapole ce
tableau, on en tire quelques calculs (en bleu), permettant de mieux
comprendre.
On voit que ces engagements reviennent à dire que
la consommation d’énergie continue à augmenter jusqu’en 2040. En 2050,
elle est multipliée par 2,2 par rapport à 2005. Les émissions chinoises
de CO2 sont multipliées par 2 en 2030 par rapport à celles de 2005. Elles
marquent alors un maximum et décroissent ensuite. C’est ce que la Chine
avait en effet annoncé. Les émissions retrouvent leur niveau de 2005
entre 2045 et 2050. Mais tout cela est très probablement illusoire, car
la Chine fait des hypothèses sur le niveau de sa population. Or la
population estimée en 2030 résulte d’une simple prolongation de tendance
; en revanche, la brusque stabilisation est artificielle et improbable.
Comme la Chine émet actuellement 27,5% des émissions mondiales de
CO2 et que cette proportion continue à augmenter, la perspective de
cette augmentation substantielle n’est pas sans conséquences sur la
réalisation des objectifs ambitieux de réduction que la communauté
internationale a cru devoir se fixer pour 2030.
Les engagements des USA
Le 31 mars 2015, les États-Unis ont soumis leur contribution officielle dans
le cadre des négociations internationales sur le climat à la
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUcc). Comme annoncé en novembre 2014,
ils s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES)
de 26 à 28% en 2025 par rapport au niveau de 2005 mais assortissent le
propos d'un simple engagement "à faire tous les efforts possibles pour
réduire les émissions de 28%". Mais, cet objectif cache un transfert
d’utilisation du charbon par les gaz de schistes.
Les engagements des pays en voie de développement
Nous prendrons, à titre d’exemple, le cas d’un pays très symbolique, celui d’Haïti : ce pays s’engage dans des mesures symboliques :
- Diffuser 1.000.000 lampes à basse consommation pour la substitution des ampoules à incandescence.
- Réduire la consommation de bois-énergie de 32% d’ici à 2030.
Quand
on sait le coût économique et la faible « durabilité » des ampoules, on
pourrait presque être scandalisé que la communauté internationale ose
accepter de pareilles mesures. En tout état de cause, Haïti estime
l'enveloppe financière globale pour la mise en œuvre des actions prévues
dans cette contribution est évaluée à 25,387 milliards USD. Le problème
est donc essentiellement économique.
Tout cela fait dire au
commentateur Claude Foucard, journaliste au Monde, que « le pays le plus
ambitieux est la Dominique qui propose de réduire de 73% ses
émissions/hab entre 2010 et 2030 ». On voit poindre un zeste d’humour
noir dans une telle affirmation !
Dans la plupart de ces engagements, les questions relatives au transport maritime ou à l’aviation ne sont jamais évoquées.
Huit
pays ont refusé de présenter des engagements, à commencer par le
Nigéria, première économie et démographie du continent africain.
Un financement en trompe l’oeil
Les
Parties demandent « fermement aux pays développés parties d’amplifier
leur aide financière, en suivant une feuille de route concrète afin
d’atteindre l’objectif consistant à dégager ensemble 100 milliards de
dollars par an d’ici à 2020 ». Il ne s’agit donc que d’une demandeglobale d’atteindre un objectif de 100 milliards. Mais rien n’est dit sur l’engagement pays par pays. L’accord exclut toute « responsabilité ou compensation » des
pays du Nord pour les préjudices subis par les pays en développement.
Les pays du nord sont courageux mais pas téméraires : ils ne voudraient
pas être obligés, un jour, de devoir solder une « dette climatique ».
Par
ailleurs, rien ne dit que ces budgets ne seront pas, tout simplement,
des transferts de budgets existants. En la matière, la France ne montre
pas l’exemple puisque l’entité française accréditée pour
participer aux instances du Fonds vert est l’Agence française de
Développement (AFD). Elle a mandaté Pierre Forestier pour représenter la
France au Fonds vert. Or dans son budget 2014, l’AFD avait reçu des
autorisations pour 8,078 milliards d’€. L’essentiel correspond à des
prêts pour 6,5 milliards. Les budgets dépassant 150 millions par pays
concernent, par ordre décroissant :
- Colombie (394 millions) : aménagement
durable de la ville et des territoires et appui à des politiques
publiques vertes et solidaires de l’État colombien (pour rendre les
territoires à la fois plus solidaires par l’accès aux services pour tous
et plus vertueux au plan environnemental (eau et assainissement,
transports collectifs moins polluants, logement social ou services
publics de proximité, efficacité énergétique, gestion responsable des
ressources en eau).
- Turquie (226 millions) :
l’AFD soutient les objectifs prioritaires que s’est fixés la Turquie
dans ces domaines : réduire l’empreinte carbone pour une croissance
durable, préserver les biens publics régionaux, favoriser le
rééquilibrage du développement des territoires...
- Sénégal (167 millions) :
deux objectifs directs ont été retenus : l'amélioration de
l'environnement et des performances des entreprises, et l'amélioration
de l'accès des populations aux services sociaux de base.
- Mexique (158 millions) : l’action
de l’AFD se concentre essentiellement sur l'accompagnement du plan
national de lutte contre le changement climatique, la mise en œuvre de
programmes de préservation de la biodiversité et l'appui aux grandes
réformes sectorielles favorisant l’atténuation ou l’adaptation au
changement climatique (énergie, eau, transport, etc.).
On est donc en pleine hypocrisie.
Des objectifs de réduction de la pauvreté simplement évoqués
Les
États ont refusé d’ancrer dans l’accord cette reconnaissance et
notamment celle de la sécurité alimentaire. Il n’est fait mention dans
l’article 2 que de « production alimentaire » : le texte souligne que
les réductions d’émissions de gaz à effet de serre ne doivent pas
menacer la production agricole. L’article 2 rappelle cependant
l’objectif de développement durable d’éradication de la pauvreté.
Le
pape n’est sans doute pas dupe de l’inefficacité de cet accord
vis-à-vis des plus pauvres puisqu’il a dit, lors de l’Angelus du 11
décembre : « La conférence sur le climat vient de se finir à Paris avec
l’adoption d’un accord défini par beaucoup comme historique. » Il ne
fait référence qu’au « qu’en dit-on ? ».
Tout
cela pourrait être sans importance, si ce n’est l’énormité des fonds
engagés, étant donnée notre conviction inflexible que les variations
climatiques sont d’origine solaire. On réalise à quel point on est en
pleine hystérie médiatique puisque ce sont les variations naturelles
climatiques qui permettront à l’« objectif » de 2° d’être atteint.
Mais les conséquences réelles de cette COP21 sont d’un tout autre ordre : elle fait une victime, l’homme lui-même. Pourquoi ?
B) La conférence de Paris sur le réchauffement climatique.
A l'heure des grandes conférences sur le climat, il est bon de discuter de quelques vérités simples.
Le réchauffement est une bonne chose pour les français
Les
acteurs du marché sont capables de lutter contre les effets externes
négatifs du réchauffement climatique comme les hollandais l'ont fait
dans leur pays pour faire face aux inondations et ce depuis 500
avant Jésus Christ ! Le prix Nobel Thomas Schelling préconise de créer
un barrage pour fermer la méditerranée, barrage qui permettrait
de fournir de l'énergie électrique à l'ensemble de l’Europe. Ils peuvent
valoriser les effets externes du réchauffement climatique qui sont
nombreux dans les zones froides comme le Groenland ou la Sibérie. S'il
ne le font pas c'est qu'il y a une raison.
L’État a toujours fait empirer les problèmes qu'il traite
La
lutte contre le réchauffement est trop souvent contradictoire, elle
pondère certains risques au détriment d'autres risques sans études
comparatives sérieuses, elle viole systématiquement la vie privée des
individus.
La
réchauffement climatique est mondial et la lutte contre celui-ci a les
caractéristiques d'un bien public, il faudrait que chaque État renonce à
sa souveraineté au profit d'un État mondial apte à faire respecter ses
édits par un monopole de la force. Ce n'est pas souhaitable de donner
des pouvoirs régaliens à la masse des organismes internationaux
existants, ni au traités internationaux, (la COP21 par exemple dont se
glorifie notre gouvernement), abordant la lutte contre la pollution en
déversant 100 milliards de dollars chaque année aux pays pauvres en
oubliant les leçons de l'aide au développement où une fraction
importante de cet argent échouera dans des comptes en banques en Suisse
ou dans les paradis fiscaux..
Les
nouvelles façons d'influencer les hommes politiques pour qu'ils passent
des réglementations en faveur des goûts ou des intérêts d'une minorité
au détriment d'une majorité de citoyens est une des plaies de la
démocratie contemporaine, elles nous mettent sur la route de la
servitude.
La
"science" est utilisée pour former les croyances de l'opinion publique
dans un sens favorable à la réglementation envisagée, elle est pervertie
par ces groupes de pression parce que ces derniers appliquent un
principe simple : la fin justifie les moyens.
Cette perversion est un danger :
1. pour notre démocratie majoritaire car elle transforme celle-ci en une lutte de tous contre tous
2.
pour le développement de la science (le mot science vient du latin
"scientia" et veut dire connaissance correcte) car sa crédibilité est
en jeu
3. pour la protection des droits individuels car les
réglementations proposées a pour but d'opprimer les citoyens qui ne
partagent pas les goûts ou les intérêts de ces groupes de pression
par bertrand Lemennicier
C) Réchauffement climatique de Wikiberal
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire ou, par anglicisme, réchauffement global (anglais : global warming),
est un phénomène d'augmentation, à l'échelle mondiale et sur plusieurs
années, de la température moyenne des océans et de l'atmosphère. Ce
phénomène désigne tant l'augmentation présumée depuis la fin du XXe siècle que la continuation présumée de cette augmentation dans le futur.
Cet article se propose d'examiner ce phénomène d'un point de vue
sceptique (dans le sens originel de sceptique : celui qui examine sans
parti-pris).
Doutes sur la réalité du réchauffement
La réalité d'un éventuel réchauffement climatique contemporain a été
remise en cause par plusieurs scientifiques de premier plan, pour des
raisons tenant en particulier à la fiabilité des mesures de température.
- Quelques limites scientifiques de la thèse du réchauffement climatique.
Une température moyenne globale de la planète n'a pas de sens. De plus
la marge d'erreur est importante. Les mesures ne sont pas uniformes dans
le temps ni dans l'espace (les stations sont situées dans les zones
habitées, donc l'ensemble de la planète n'est pas couvert). En outre,
pour le paléoclimatologue Bob Carter,
si l'on occulte les phénomènes naturels comme El Niño, les températures
mesurées par satellite sont restées globalement stationnaires depuis
1978 alors que la concentration en CO2 augmentait de 55 ppm soit 17 %.
- le graphe des températures depuis l'an 1000 montrant une augmentation brutale au siècle dernier (courbe en crosse de hockey) est une manipulation statistique. Parmi les manipulations détectées entre autres par Stephen McIntyre,
avec le traitement statistique des auteurs de la courbe (Mann et al.,
1998), n'importe quelle série de données aléatoire donne une courbe en
crosse de hockey... Alors que la température était plus élevée pendant
l'optimum climatique médiéval, cette période disparaît sur la courbe en crosse de hockey..
- de nombreux chercheurs avertissent du risque d'un refroidissement climatique généralisé, à la suite de la baisse de l'activité solaire. Victor Manuel Velasco Herrera ou Oleg Sorochtin
en particulier prévoient plusieurs dizaines d'années de refroidissement
mondial, cohérent avec la stagnation voire baisse des températures
enregistrée depuis 1998
- l'emballement médiatique et l'alarmisme ne sont jamais de bons
guides. Les mêmes médias qui répètent et amplifient l'alarmisme de
certains écologistes sont les mêmes que ceux qui dans les années 1970
annonçaient un refroidissement climatique : en 1975, les scientifiques
nous alarmaient déjà, non pas sur le réchauffement planétaire, mais au
contraire sur le refroidissement climatique (ce qui était cohérent avec un refroidissement continu observé de 1940 à 1975)[1] :
- « Alors que durant trois quarts de siècle nous avons connu
les conditions extraordinaires d'un climat tempéré, le fait majeur
aujourd'hui semble indiquer que nous allons vers un refroidissement
généralisé. Les climatologues sont cependant en désaccord concernant à
la fois la cause et la durée de cette tendance au refroidissement et à
la fois son impact sur les conditions locales du climat. Mais ils sont
presque tous d'accord sur le fait que cette tendance va réduire la
productivité agricole jusqu'à la fin du siècle. Et si le climat se met à
changer aussi durablement que le prévoient les plus pessimistes d'entre
eux, les conséquences, en matière d'approvisionnement alimentaire,
deviendront catastrophiques.
- « (...) D'autres observent ce refroidissement comme le retour
vers les conditions du "petit âge glaciaire" avec ces hivers rigoureux
qui ont glacé l'Europe et le nord américain entre 1600 et 1900, à une
époque où la Tamise était si solidement gelée que les londoniens
faisaient des barbecues sur la glace et que les bateaux briseurs de
glace naviguant sur l'Hudson allaient au sud jusqu'à New York.
- « (...) Les climatologues sont pessimistes quant à la volonté
des leaders politiques de prendre des décisions permettant de
contrebalancer les changements climatiques, voire d'en ralentir les
effets. Ils admettent néanmoins que l'une des plus audacieuses solutions
proposées, telle que faire fondre la calotte glaciaire en la recouvrant
de suie noire ou encore détourner les fleuves de l'Arctique peuvent
créer de bien plus grands problèmes. »
Il faut noter que les médias ont de plus en plus tendance à parler de
"changement climatique", terme plus neutre (mais plus vague aussi) que
celui de réchauffement. Nous admettons cependant par la suite la
validité de l'hypothèse du réchauffement.
Doutes sur l'origine humaine du réchauffement
Si l'on admet la possibilité d'un réchauffement, la question de son
origine suscite de très nombreuses interrogations scientifiques,
toujours pas résolues.
La thèse de l'origine humaine du réchauffement est la suivante :
les températures de la Terre sont en croissance en raison d'une
production excessive de gaz à effet de serre, et plus particulièrement
le dioxyde de carbone; cette surproduction serait elle-même causée par
une activité humaine excessive et une croissance démographique trop
rapide. C'est ce que prétend le film-documentaire d’Al Gore, "Une vérité
qui dérange" (2006).
Cette théorie s'appuyant essentiellement sur des modèles
informatiques est très loin de faire l'unanimité dans la communauté
scientifique. Comme l'écrit l'institut royal de météorologie belge, « les émissions humaines de CO2
jouent un rôle mineur dans le réchauffement observé en certains
endroits de la planète. L'institut déplore que le film de M. Al Gore,
The Inconvenient Truth, donne des réalités scientifiques une image
faussée »[2].
Nombreux sont ceux qui rappellent la variabilité naturelle du climat. Reid Bryson, un des fondateurs de la climatologie moderne, l'exprimait en ces termes : « bien sur que la température croit. Elle croit depuis le début du XIXe
siècle, avant la révolution industrielle, car nous sortons du Petit Age
Glaciaire, pas parce que nous émettons plus de dioxyde de carbone dans
l'air »[3].
Les paléoclimatologues ont constaté que pendant le Dryas récent
(dernier épisode glaciaire il y a environ 11 000 ans) la température a
pu varier de 7 °C dans un sens comme dans l'autre en très peu de temps
(quelques dizaines d'années).
Autre illustration, en mars 2007, le réalisateur Martin Durkin recueille dans son documentaire "The Great Global Warming Swindle"
(La grande escroquerie du réchauffement climatique) le témoignage de
scientifiques renommés montrant les limites de cette théorie et
proposant d'autres théories comme celle de l'influence de l'activité
solaire. Parmi les intervenants de ce documentaire on retrouve Patrick Moore, Richard Lindzen (MIT), Patrick Michaels (université de Virginie), Nigel Calder (journaliste scientifique), John Christy (Nasa, université d'Alabama), Tim Ball (Natural Resources Stewardship Project), James Shikwati, Philip Stott (université de Londres), etc.
D'autres facteurs probables, beaucoup plus importants comme les
variations à long terme des paramètres de l’orbite terrestre (cycles de
Milankovitch) sont laissés de côté. Impossible évidemment d'influer sur
ces facteurs, qui n'ont donc aucun intérêt pour les partisans de l'interventionnisme.
La planète Mars se réchauffe également, et ce n'est certainement pas dû à l'activité humaine[4].
Le climat n’a pas attendu la révolution industrielle pour opérer
des fluctuations importantes. Le climat a toujours fluctué. On détermine
plusieurs grands épisodes climatiques sur le dernier millénaire :
- de 900 à 1300, une période chaude a notamment permis à une
colonie viking de s’installer au Sud du Groenland et d’y prospérer, en y
élevant du bétail ;
- le climat s’est ensuite progressivement refroidi pour laisser
place au « petit âge glaciaire » qui a duré de 1550 à 1850 environ.
Durant cette période, les glaciers alpins ont avancé de 1000 mètres
avant de céder progressivement du terrain, au fil du réchauffement
constaté durant le XXe siècle et qui se poursuit probablement aujourd’hui.
Une cause possible des changements climatiques (outre la variation de
l'orbite terrestre) est l'activité solaire ; en effet, le soleil
transmute de l'hydrogène en hélium, en libérant à chaque seconde une
énergie considérable, en raison de la loi d'Einstein : dE = dMc². Il
devient inexorablement une géante rouge, ce qui fait qu'à long terme (si
l'on compte en milliards d'années), le réchauffement est une certitude.
Doutes sur l'opportunité de « prendre des mesures » pour y remédier et sur les mesures préconisées
Il y a chez certains écologistes une inaptitude à admettre le
changement. Ils voudraient figer le monde dans un équilibre qui serait
non pas celui du présent mais celui d'hier, idéalisé. Comme l'affirme Michael Griffin, administrateur à la NASA[5] :
«Supposer que le réchauffement climatique est un
problème, c'est supposer que le climat de la Terre aujourd'hui est le
climat optimal, le meilleur qu'on puisse avoir ou qu'on ait jamais eu,
et que nous devrions prendre des mesures pour nous assurer qu'il ne
changera pas. Je voudrais bien savoir à quelles personnes il faudrait
accorder le privilège de décider que le climat d'aujourd'hui est le
meilleur pour tous les autres êtres humains. Je pense que c'est un point
de vue plutôt arrogant. »
L'homme est vu par les écologistes comme un élément étranger à la
nature, qui ne fait que la perturber. La richesse humaine pour eux ne
peut être que « naturelle » et non créée par le travail ou l'épargne,
d'où leur comportement malthusien.
Également, les défenseurs de l'environnement ignorent
intentionnellement le fait prouvé depuis longtemps que plus la société
est riche, plus la qualité de l'environnement est grande. Il suffit de
comparer les niveaux de pollution entre les pays développés et les
autres, et aussi la qualité de l'environnement au XXIe siècle avec celle des années 1950, bien inférieure (pollution automobile et industrielle, chauffage urbain au charbon, etc.).
Il n'est pas prouvé non plus que le réchauffement climatique soit globalement un mal (conclusion hâtive qui découle du fait qu'on présente le climat comme un « bien collectif »).
Dans certains endroits il pourrait avoir des effets bénéfiques, comme
dans l'océan Arctique, où la fonte de la banquise permettrait d'ouvrir
de nouvelles routes commerciales entre continents, plus courtes et donc
plus économes en carburant. Dans d'autres endroits (Atlantique Nord),
c'est au contraire un refroidissement qu'on peut craindre. On ne voit
pas pourquoi un phénomène aussi complexe devrait être globalement
négatif.
En admettant que le réchauffement climatique soit d'origine
humaine (ce qui n'est pas du tout prouvé), et qu'en outre il ait des
effets davantage négatifs que positifs (ce qui est discutable), que
faut-il faire ?
- Certains veulent réduire tout de suite les causes supposées humaines (réduction des émissions de CO2)
de façon draconienne. Ils ne se soucient pas de l'impact que cela peut
avoir sur les pays développés, et bien davantage sur les pays en voie de
développement, qui s'en trouveraient défavorisés par rapport aux
premiers.
- D'autres affirment qu'on ne peut plus rien faire pour empêcher
le dérèglement climatique et ses conséquences, et que l'acceptation du protocole de Kyoto
ne changerait pas grand-chose pour les 50 prochaines années. Il
faudrait donc surtout chercher les moyens de s’adapter aux changements.
Or, face aux problèmes environnementaux qu’ils dénoncent, les
écologistes refusent des réponses nouvelles, des progrès techniques tels
que les OGM, le nucléaire pour remplacer le pétrole, etc.
On peut même reprendre un des critères de justice de John Rawls
pour réfléchir à la question. Nos enfants et nos petits-enfants seront,
même dans des hypothèses de croissance assez pessimistes, plusieurs
fois plus riches que nous. Or, il n'est pas juste qu'un pauvre paie pour
un riche : en l'occurrence, il n'y a pas lieu de "préserver"
aujourd'hui la richesse future de générations non encore nées, alors que
lesdites générations pourront traiter ce problème (en remédiant à ses
causes ou bien à ses conséquences) bien plus aisément que nous.
Faut-il donc « prendre des mesures » ? Lesquelles ? Comment
déterminer quels secteurs ou quelles personnes doivent être pénalisés
par ces mesures ? Comment mesurer l'efficacité de ces mesures, à
supposer qu'elle soit mesurable (le consensus n’existant pas non plus
sur les conséquences et sur l’ampleur du changement climatique) ?
Faut-il à tout prix des interventions étatiques ou peut-on compter sur
l'initiative individuelle ? Autant de questions qui restent souvent sans
réponse.
Richard Lindzen, chercheur au MIT de Boston et spécialiste du climat, affirme :
- « Le climat va changer, quoi que nous fassions, même sans
effet de serre dû aux hommes. Il faut se préparer. C’est la raison pour
laquelle il faut augmenter la prospérité dans le monde. La prospérité
fait que lorsque vous avez un tremblement de terre à Los Angeles,
personne ne meurt. Quand il s’en produit un à Téhéran, il y a des
milliers de victimes. Kyoto fait exactement l’inverse. Il dit : "nous
devrions tous être plus pauvres". Il nous fait perdre de vue les vraies
priorités ».
Doutes sur les intentions de ceux qui préconisent des mesures
Il faudrait réduire les niveaux d’activité économique et de
population humaine, pour réduire le dioxyde de carbone dans l’air (c'est
en tout cas la conclusion du film d'Al Gore). On peut se demander si
une telle préconisation ne vise qu’à terroriser les populations et à
contrôler l’activité économique des pays.
Le point de vue libertarien est que le sujet n'est plus scientifique, car il est gangrené par la politique.
Les chercheurs vivent d'argent volé au contribuable, et leurs
prétendues découvertes servent de prétexte au pouvoir pour tenter
d'infliger un surcroît d'oppression sur les populations. Le postulat de
la cause anthropique au réchauffement est l'occasion rêvée pour les
politiciens de règlementer toujours plus et de restreindre nos libertés.
Le prétexte écologique du « problème mondial » pourrait donner
naissance à un « gouvernement mondial » totalitaire, administré par une
classe de super-bureaucrates parasites.
Global warming labeled a 'scam' :
le réchauffement climatique est une énorme industrie
« anti-industrielle », créée par des écologistes fanatiques, supportée
par des scientifiques en quête de subventions, nourrie par les médias et
les politiciens.
Le président tchèque Václav Klaus
a contesté avec virulence en 2007 le soi-disant changement climatique
et jugé les activités des défenseurs de l'environnement plus dangereuses
que le communisme : « Le communisme a été remplacé par la menace d'un
environnementalisme ambitieux. (...) Le raisonnement (des écologistes)
s'appuie sur des observations historiquement courtes et incomplètes et
sur des données qui ne peuvent nullement justifier des conclusions
catastrophiques »[6].
Les politiciens de gauche ne cachent d'ailleurs pas leurs
intentions, qui vont bien au-delà des préoccupations environnementales :
- « Peu importe que la science soit complètement bidon, il y a des
bénéfices collatéraux pour l'environnement... Le changement climatique
nous donne la meilleure chance d'apporter la justice et l'égalité dans
le monde. C'est un excellent moyen pour redistribuer les richesses. »
(Christine Stewart, ministre canadienne de l'environnement de 1997 à
1999[7])
Patrick Moore (ancien dirigeant et co-fondateur de Greenpeace) voit deux raisons à l'apparition de ce radicalisme climatique :
- la banalisation du message écologiste réclamait une position
radicale sur de nouveaux thèmes, et celui du réchauffement planétaire
était approprié ;
- l'échec du communisme a entraîné le recyclage des activistes marxisants vers des sujets écologiques qui leur permettent d'exprimer leur anticapitalisme et leurs thèses antimondialistes.
On se souvient d'autres manœuvres du même genre utilisées dans le passé par les politiciens et leurs affidés :
- l'hiver nucléaire, le refroidissement climatique (années 1970)
- les pluies acides censées détruire toutes les forêts du monde (années 1980)
- le trou de la couche d'ozone
laissant passer des rayons ultra-violets nocifs et contribuant à
l'effet de serre (années 1980-1990) : malgré les mesures prises, ce trou
continue toujours de s'agrandir, mais l'impact est limité.
Les révélations récentes dans le cadre du « climategate »
laissent également à penser que de nombreux procédés très critiquables
ont été mis en place pour faire « coller » les observations discordantes
à la théorie de l'origine humaine du réchauffement, de même qu'une
censure du débat scientifique a été mise en place et de nombreuses
pièces dissimulées :
- Le « réchauffisme »
aura été la plus grande imposture intellectuelle de la science moderne.
Jamais, en effet, autant d’argent et d’énergies, scientifiques et
médiatiques, auront été mis au service d’une démarche politique drapée
des oripeaux ennoblissants de la science. (Drieu Godefridi)
Vers de nouveaux mythes interventionnistes
Dans son livre La peur exponentielle (avril 2015), Benoît Rittaud
suggère que de nouveaux mythes pourraient prendre la relève du "mythe
climatique" quand ce dernier perdrait de sa séduction. La géologie
pourrait être invoquée pour suggérer que l'impact global des activités
humaines aurait pris le dessus sur les forces géologiques et
naturelles : ce serait l'anthropocène,
nouvel intervalle dans l'échelle des temps géologiques, avènement de
l'activité humaine comme « force géologique » majeure capable de marquer
la lithosphère. Un photographe et écologiste français définit ainsi
l'anthropocène :
« L'anthropocène désigne la période contemporaine : celle
où l'espèce humaine exerce une telle influence sur la planète qu'elle
en est comparable aux grandes transformations géologiques du passé. »
— Yann Arthus-Bertrand, Human (livre du film), éd. La Martinière, 2015
On ne voit pas encore clairement ce que les écologistes pourront
tirer de ce concept douteux, mais nul doute que leur imagination y
pourvoira.
La COP21 par H16:
D) Les différents articles récents d'auteurs de Contrepoints
Climat : j'accuse, de Christian Gérondeau Le 10-12-15 par Francis Richard 27 Le dernier essai de Christian Gérondeau conteste la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique. COP21 : Conférence des climato-réalistes mardi 8 décembre 2015 Le 07-12-15 par Contrepoints 11 Philippe Verdier, Benoît Rittaud, Drieu Godefridi et beaucoup d'autres intervenants climato-réalistes ce mardi ! COP21 : sauver le climat ou sauver les hommes ? Le 05-12-15 par Guy Sorman 99 Il est plus facile pour les politiciens de "sauver le climat" que de sauver les hommes aujourd'hui. COP21 : laissez le débat se faire ! Le 04-12-15 par Michel Gay 30 Écologie : Il est suffocant de constater qu'au 21ème siècle, existent encore des prophètes habilités à dire le droit comme il y a 2000 ans. COP21 : la grande mystification Le 03-12-15 par Alain Mathieu 36 La France a-t-elle intérêt à embrasser le business du réchauffement climatique ? Climathon, semaine 48 : bouquet final Le 02-12-15 par Benoit Rittaud 35 La propagande climatique autour de la COP21 se devait de finir en apothéose ! COP21 ou l’hypocrisie de l’industrie Le 02-12-15 par István E. Markó 11 Le changement climatique ? Une magnifique opportunité pour gagner de l’argent sur le dos des contribuables ! COP21 : on est sauvé ! Le 01-12-15 par René Le Honzec 1 Le regard de René Le Honzec. J’aimerais faire un truc sur le Mythe du XXIème siècle, sur le totalitarisme vert qui mobilise tous les médias […] COP21 : le climat est-il une priorité ? Le 30-11-15 par Nathalie Elgrably-Lévy 54 Le réchauffement climatique paraît un sujet bien futile par les temps qui courent. COP21 : morts "climatiques" ou victimes de la pauvreté ? Le 28-11-15 par Youri Chassin 76 Les morts « climatiques » sont dues à... la pauvreté. Climathon, semaine 47 : la vraie cause du terrorisme Le 25-11-15 par Benoit Rittaud 29 La Cop21 se rapproche ! La propagande climatique abandonne ses dernières réserves déontologiques ! Climat : 15 vérités qui dérangent (2) Le 23-11-15 par Francis Richard 19 Qu'y a-t-il de scientifique dans les rapports du GIEC ? Quand les Pays-Bas domptent l’eau Le 23-11-15 par Trop Libre 1 Les Pays-Bas peuvent donner au monde une leçon de gestion de l’espace et des ressources. La faillite du climatisme Le 21-11-15 par Thierry Godefridi 49 Petit essai sur la pensée unique régnante en matière de réchauffement climatique. Climathon, semaine 46 Le 18-11-15 par Benoit Rittaud 40 Lier propagande climatique et attentats de Paris, il fallait le faire... et il l'a fait. La faillite du climatisme Le 12-11-15 par Francis Richard 63 Un ouvrage collectif qui combat les faillites scientifiques, culturelles et économiques de l'idéologie du changement climatique.
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