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octobre 24, 2014

Le débat libéral en France et ses faiblesses ! Les Français deviennent de plus en plus libéraux


L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Plus de deux siècles après Montesquieu, le libéralisme français est enfin parvenu à une inexistence politique à peu près totale. Peut-être les libéraux français auraient-ils un peu intérêt à se demander comment ce brillant résultat a été atteint et s’il existe un moyen d’inverser ce processus. Voici quelques suggestions.

Le discours libéral français actuel souffre de l’angle essentiellement défensif sous lequel il s’exprime. Sans doute parce que le poids de l’Etat s’est accru de façon à peu près continue depuis le première guerre mondiale, les libéraux ont pris l’habitude de pointer un par un les cas d’intervention excessive et contre-productive de l’Etat en France. Afin de renforcer leur discours, ils utilisent des exemples a contrario de neutralité de l’Etat donnant de bons résultats, mais ces exemples doivent de plus en plus être cherchés à l’étranger.

Par ailleurs, les libéraux connaissent par coeur le propos de Bastiat sur ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas et sont parfaitement conscients de ce qu’il s’agit d’un handicap difficile à surmonter, puisque ce qu’on voit, ce sont les avantages de l’étatisme, et ce qu’on ne voit pas, ce sont les avantages du libéralisme. C’est d’ailleurs pour cela que les libéraux reprennent si souvent le discours de Bastiat : parce qu’il décrit le handicap dont ils souffrent et montre en quoi ce handicap est injuste. Mais même en en démontrant l’injustice, il est toujours là.

En fin de compte, le discours libéral français consiste le plus souvent à montrer, secteur par secteur, en quoi le libéralisme est plus efficace que l’étatisme. Les libéraux cherchent par conséquent à passer pour des pragmatiques ne se sentant tenus par aucun dogme et prêts, le cas échéant, puisqu’ils sont pragmatiques et uniquement soucieux des résultats, à adopter des positions qui peuvent paraître un peu étranges de la part de libéraux. C’est ainsi que des gens comme Sorman, Rioufol ou Michaux sont capables de défendre les politiques de discrimination “positive” qui pourraient pourtant sembler, et qui en fait sont absolument, contraires à tout ce que le libéralisme représente. Le libéralisme, répondront probablement les intéressés, n’est pas une idéologie, et nous sommes des pragmatiques prêts à défendre ce qui marche plutôt que ce qui paraît conforme à notre doctrine. Soit, mais pourquoi dans ce cas se dire libéral ?

Conséquence plus générale de cet état de choses, le discours libéral se concentre généralement sur l’économie, domaine tenu pour distinct de tous les autres et dans lequel certaines choses peuvent être mesurées avec une certaine précision. L’économie se prête à la modélisation plus ou moins mathématique, donc les libéraux y trouvent matière à démontrer de façon assez objective, la justesse de leurs idées. Les controverses existent mais les libéraux peuvent néanmoins, dans ce domaine, défendre leur point de vue sans se référer à de quelconques fondements philosophiques. Le libéralisme économique mérite d’être défendu, disent-ils, parce qu’il marche.

Cette attention particulière portée aux résultats pratiques et à l’examen au cas par cas des domaines de l’action publique est cependant, pour les libéraux, une solution de facilité.

Le libéralisme repose d’abord sur une certaine vision de l’humanité, selon laquelle la liberté est un bien précieux pour des raisons tout à fait distinctes de l’efficacité économique. Même si la liberté n’était pas la meilleure des politiques économiques, elle mériterait sans doute d’être défendue pour un certain nombre de raisons qui ne seront pas détaillées ici mais dont les libéraux devraient se souvenir.

L’économie n’est qu’un domaine de l’activité humaine parmi d’autres, et il est même loin d’être certain qu’on puisse l’isoler comme on le fait généralement. La plupart des gens font huit heures par jour et cinq jours par semaine “de l’économie”. Ils travaillent et gagnent leur vie. Jouir de la liberté pendant cet intervalle n’a pas que des conséquences économiques. En réalité, l’idée libérale s’applique à l’économie comme aux autres domaines, avec les mêmes avantages et les mêmes inconvénients. L’économie se prête simplement mieux à des modélisation appuyées sur des outils mathématiques d’une part, à des observations quantifiées d’autre part, ce qui permet aux libéraux d’espérer imposer leur point de vue par la logique. C’est d’ailleurs en partie ce qui se passe.

Mais ce qui est vrai en économie l’est également, et de façon très logique, dans les autres domaines de l’activité humaine. L’idée que la satisfaction des désirs et des besoins individuels n’est pas contradictoire avec celle des besoins collectifs est vraie ou fausse mais n’a aucune raison de se limiter aux activités visant à la création de richesses matérielles. Si la concurrence entre producteurs et marchands apporte des bénéfices au consommateurs, pourquoi ne serait-il pas également vrai que la concurrence entre les idées apporte des bénéfices au citoyen ?

Enfin, le point le plus important parmi ceux que les libéraux ont malheureusement oubliés est le fait que le libéralisme est avant tout une théorie de l’Etat. Les libéraux français se contentent généralement d’énumérer ce que l’Etat ne doit pas faire, et ils le font souvent très bien. Des gens comme Revel ou Manière, ou plus récemment Laine, ont ces dernières années plaidé de façon très convaincante en faveur du désengagement de l’Etat, mais expliquer où l’Etat ne doit pas être est insuffisant. Il faut aussi expliquer où il doit être, et les deux réflexions sont non seulement aussi importantes l’une que l’autre, mais surtout complètement indissociables. Le désengagement de l’Etat ne doit pas être une sorte de route sans fin comme l’est la progressivité de l’impôt à gauche : apparemment, l’impôt n’est jamais suffisamment progressif et on ne peut jamais trop redistribuer les revenus. Telle est l’impression donnée par le discours de gauche sur la redistribution. Le discours libéral sur le désengagement de l’Etat ne doit pas en être une image inversée. L’Etat n’a besoin de se désengager que parce qu’il est, aujourd’hui, trop engagé. Il pourrait très bien ne pas l’être suffisamment, ce qui est d’ailleurs le cas dans un certain nombre de domaines.

Le désengagement de l’Etat repose sur l’idée que l’Etat fait certaines choses mieux que d’autres, et surtout fait certaines choses plus légitimement que d’autres. En gros, si l’on dit que la mission de l’Etat consiste à assurer la sécurité des biens et des personnes, son désengagement d’autres domaines d’activité doit avoir lieu dans la perspective d’une rationalisation des ses missions en faveur de ses tâches fondamentales. C’est là que se trouve la réponse des libéraux aux objections selon lesquelles ils veulent faire disparaître l’Etat et laisser le désordre s’installer. La question n’est pas la “quantité” d’Etat mais ce que l’Etat doit faire et ne pas faire.

Or, l’Etat remplit au moins une fonction particulièrement importante du point de vue d’un libéral : la défense de la liberté. Celle-ci peut être indirecte, au sens où l’Etat, en assurant la sécurité, protège les individus des menaces autres qu’étatiques contre leur liberté ; ou plus directe dans la mesure où une constitution bien faite limite les pouvoirs de l’Etat, et où l’équilibre des pouvoirs, un principe d’une incroyable complexité quand on veut qu’il s’applique correctement, doit conduire l’Etat à se restreindre lui-même. Rares sont les endroits où ce principe est correctement compris et mis en pratique, et la France n’en fait pas partie. Les libéraux devraient logiquement chercher à faire en sorte que “par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir”. Tel devrait être leur premier objectif, et telle n’est pas leur activité principale. Laisser dire, comme les politiciens le font régulièrement, que ces questions n’intéressent pas les Français et que ces derniers veulent avant tout voir leur niveau de vie augmenter, c’est manquer une occasion de replacer le libéralisme au centre même du débat politique français, et c’est aussi accepter que soit tenu un discours méprisant, à la limite de l’insulte, vis-à-vis des Français.

Le libéralisme s’appuie sur une vision à la fois optimiste et pessimiste de l’être humain. Optimiste parce que l’individu est considéré comme capable de bien faire quand on le laisse faire, pessimiste parce que les individus sont considérés comme susceptible d’essayer d’imposer leur volonté les uns aux autres. Le libéralisme n’est absolument pas une doctrine proclamant l’inutilité de toute contrainte étatique, c’est un ensemble de principes visant à fixer des limites aussi peu contraignantes que possible à la liberté.

On peut supposer que la raison principale pour laquelle le libéralisme est impopulaire en France et dans d’autres pays est que les gens se méfient les uns des autres. C’est ce qui est dit de façon très claire dans le domaine économique et social : si on laisse les patrons faire ce qu’ils veulent, dit-on, ils exploiteront les travailleurs. Le même argument est employé dans d’autres domaines, comme la possession d’armes à feu par les individus.

Les libéraux devraient prendre au sérieux ces arguments. Cela ne sert à rien de soutenir que les individus sont plus responsables qu’ils ne le sont. Mettre l’individu et la liberté individuelle au centre d’une doctrine politique est parfaitement légitime et justifié, mais la liberté individuelle suppose un certain sens des responsabilité qui est ou n’est pas acquis, et s’il ne l’est pas, alors il faut faire en sorte qu’il le soit. Ce devrait être l’un des objectifs du libéralisme, et c’est l’une de ses difficultés. Si c’est l’Etat qui doit préparer les individus à être de plus en plus libres, cela signifie que l’on confie à l’Etat la mission d’assurer son propre rétrécissement, et rares sont les bureaucraties qui remplissent avec zèle ce type de missions. C’est un problème complexe, mais c’est le problème des libéraux. Ce sont eux qui veulent faire reculer l’Etat, et seul l’Etat peut faire reculer l’Etat. La tâche est loin d’être aisée et le politicien qui saura la mettre en oeuvre sera très habile. Cet apparent paradoxe ne fait pas du libéralisme une utopie, et les libéraux devraient également se demander pour quelle raison un tel contresens est aussi fréquent. L’une des raisons peut être justement le fait que le libéralisme fait partie des doctrines qui deviendraient efficaces si une majorité suffisamment importante des citoyens l’approuvaient, ce que l’on aurait aussi bien pu dire, pourrait-on entendre, du communisme. Ergo, le libéralisme est un nouveau totalitarisme, une “perversion de l’esprit humain” et une utopie dangereuse. C’est aux libéraux de trouver la réponse appropriée à cet argumentaire étonnamment agressif mais entendu régulièrement, et la réponse pourrait être que le libéralisme ne vise qu’à l’exercice de la liberté individuelle et qu’il ne peut pas, par conséquent, devenir une tyrannie puisqu’il cesserait instantanément d’être ce qu’il est. On ne pouvait pas en dire autant du communisme, dont le caractère tyrannique ne contredisait pas fondamentalement les objectifs. On peut supposer que l’évolution vers le libéralisme occidental du XIXe siècle s’est inscrite dans l’émergence de l’Etat moderne, conçu avant tout comme un instrument de protection des individus à la fois contre les périls extérieurs et contre eux-mêmes. L’évolution ultérieure de l’Etat est peut-être le produit de la Première guerre mondiale, c’est-à-dire d’un retour en force de ces dangers ayant entraîné la construction d’économies de guerre qui auront évolué en temps de paix vers les économies administrées encore très présentes en France. Peut-être les longues périodes de paix sont-elles propices à un recul relativement spontané de l’Etat. Peut-être les tensions internes à la société françaises sont-elles plus fortes qu’on ne le croit habituellement. Tout cela est possible et mérite d’être examiné et discuté, car c’est en définissant les finalités de l’Etat que l’on peut fixer ses limites, et c’est en réfléchissant aux limites de la doctrine libérale qu’on peut la rendre effectivement applicable.

D’une certaine manière, l’instauration du libéralisme présente des points communs avec les processus de paix dans les pays en guerre civile. Il faut essayer avec beaucoup de patience de faire en sorte que les gens se méfient de moins en moins les uns des autres. Il est sans doute nécessaire de forcer la marche des choses à certains moments, et la grande bataille contre les syndicats à laquelle les libéraux s’attendent plus ou moins aura peut-être lieu, mais le plus important est sans doute de démêler l’ensemble assez complexe de tensions et de méfiance mutuelle qui existe dans la société française. C’est une tâche complexe et très difficile, mais quel intérêt y a-t-il à ne pas admettre l’existence de difficultés ? Si le discours libéral se contente de montrer en quoi le libéralisme est le meilleur des systèmes imaginables en s’appuyant sur des exemples économiques, plutôt que d’essayer de comprendre pourquoi pratiquement personne n’a l’air convaincu, les choses ne sont pas près d’avancer.

 Say no more
 

Montesquieu

De Wikiberal
 
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu est un philosophe et magistrat français du siècle des Lumières né le 18 janvier 1689 à la Brède (Gironde), et mort à Paris le 10 février 1755.
Certains ont voulu le réduire, à l'image d'un doctrinaire univoque du libéralisme, mais en fait il fut l'inspirateur le plus lucide avec John Locke des principes d'organisation politique et sociale sur lesquels nos sociétés modernes s'appuient.
« Dans une nation libre, il est très souvent indifférent que les particuliers raisonnent bien ou mal: il suffit qu'ils raisonnent; de là sort la liberté, qui garantit des effets de ces mêmes raisonnements ».
Il est le père de la théorie de la séparation des pouvoirs afin d'en neutraliser les abus. Montesquieu voit dans le législatif le pouvoir le plus susceptible d'abuser de son autorité. Toutefois, Montesquieu ne désirait rien d'autre que de voir évoluer la monarchie française vers le modèle britannique, alors que les pères fondateurs de la Révolution française (excepté Mounier) fuyaient au contraire ce modèle gangrené par la corruption
Fils de Jacques de Secondat, baron de Montesquieu (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel, baronne de la Brède (1665-1696), Montesquieu naît dans une famille de magistrats, au château de la Brède (près de Bordeaux) dont il porte d'abord le nom et auquel il sera toujours très attaché. Ses parents lui choisissent un mendiant pour parrain afin qu'il se souvienne toute sa vie que les pauvres sont ses frères[1].
Après une scolarité au collège de Juilly et des études de droit, il devient conseiller du parlement de Bordeaux en 1714. En 1715, il épouse à 26 ans Jeanne de Lartigue, une protestante issue d'une riche famille et de noblesse récente qui lui apporte une dot importante. C'est en 1716, à la mort de son oncle, que Montesquieu hérite d'une vraie fortune, de la charge de président à mortier du parlement de Bordeaux et de la baronnie de Montesquieu, dont il prend le nom. Délaissant sa charge dès qu'il le peut, il s'intéresse au monde et au plaisir.
À cette époque l'Angleterre s'est constituée en monarchie constitutionnelle à la suite de la Glorieuse Révolution (1688-1689) et s'est unie à l'Écosse en 1707 pour former la Grande-Bretagne. En 1715, le Roi Soleil Louis XIV s'éteint après un très long règne et lui succèdent des monarques plus faibles. Ces transformations nationales influencent grandement Montesquieu ; il s'y référera souvent.
Il se passionne pour les sciences et mène des expériences scientifiques (anatomie, botanique, physique...). Il écrit, à ce sujet, trois communications scientifiques qui donnent la mesure de la diversité de son talent et de sa curiosité : Les causes de l'écho, Les glandes rénales et La cause de la pesanteur des corps.
Puis il oriente sa curiosité vers la politique et l'analyse de la société à travers la littérature et la philosophie. Dans les Lettres persanes, qu'il publie anonymement (bien que personne ne s'y trompe) en 1721 à Amsterdam, il dépeint admirablement, sur un ton humoristique et satirique, la société française à travers le regard de visiteurs perses. Cette œuvre connaît un succès considérable : le côté exotique, parfois érotique, la veine satirique mais sur un ton spirituel et amusé sur lesquels joue Montesquieu, plaisent.
En 1726, Montesquieu vend sa charge pour payer ses dettes, tout en préservant prudemment les droits de ses héritiers sur celle-ci. Après son élection à l'Académie française (1728), il réalise une série de longs voyages à travers l'Europe, lors desquels il se rend en Autriche, en Hongrie, en Italie (1728), en Allemagne (1729), en Hollande et en Angleterre (1730), où il séjourne plus d'un an. Lors de ces voyages, il observe attentivement la géographie, l'économie, la politique et les mœurs des pays qu'il visite. Avant 1735, il avait été initié à la franc-maçonnerie en Angleterre[2].
De retour au château de la Brède, en 1734, il publie une réflexion historique intitulée Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, monument dense, couronnement de ses années de voyages et il accumule de nombreux documents et témoignages pour préparer l'œuvre de sa vie, De l'esprit des lois. D'abord publié anonymement en 1748 grâce à l'aide de Mme de Tencin, le livre acquiert rapidement une influence majeure alors que Montesquieu est âgé de 59 ans. Ce maître-livre, qui rencontre un énorme succès, établit les principes fondamentaux des sciences économiques et sociales et concentre toute la substance de la pensée libérale. Il est cependant critiqué, attaqué et montré du doigt, ce qui conduit son auteur à publier en 1750 la Défense de l'Esprit des lois. L'Église catholique romaine interdit le livre - de même que de nombreux autres ouvrages de Montesquieu - en 1751 et l'inscrit à l'Index (La partie religion avait été écrite au même titre que les autres). Mais à travers l'Europe, et particulièrement en Grande-Bretagne, De l'esprit des lois est couvert d'éloges.
Dès la publication de ce monument, Montesquieu est entouré d'un véritable culte. Il continue de voyager notamment en Hongrie, en Autriche, en Italie où il demeure un an, au Royaume-Uni où il reste 18 mois. Il poursuit sa vie de notable, mais reste affligé par la perte presque totale de la vue. Il trouve cependant le moyen de participer à l'Encyclopédie, que son statut permettra de faire connaître, et entame la rédaction de l'article Goût : 'il n'aura pas le temps de terminer, c'est Voltaire qui s'en chargera.
C'est le 10 février 1755 qu'il meurt d'une fièvre inflammatoire.

 
C’est une véritable révolution culturelle. Les Français, pourtant biberonnés à l’Etat providence, ne croient plus en leur modèle social. Ou en tout cas, de moins en moins. Lorsqu’ils sont interrogés sur les facteurs les plus à même de renforcer l’union de notre société, les citoyens estiment que la protection sociale est moins essentielle, révèle un rapport commandé par la Direction générale de la cohésion sociale, que 20 Minutes s’est procuré en exclusivité.
«Fait notable, ce désenchantement est particulièrement marqué chez les personnes les plus fragiles qui pourraient pourtant bénéficier des filets de protection dans cette période de crise: les non-diplômés (-9 points par rapport à 2011), les bas revenus (-7), les personnes au foyer (–7), les personnes souffrant de handicap (-8)», indique l’étude réalisée par le Credoc, un centre spécialisé dans l’observation des conditions de vie.

«Cette tendance libérale progresse depuis 15 ans»

Exit le collectif, pour s’en sortir, les Français préfèrent compter sur eux-mêmes. «Cette tendance libérale progresse depuis 15 ans mais se creuse davantage cette année», détaille Sandra Hoibian, auteure de l’étude et directrice adjointe du département Conditions de vie du Credoc.
«Elle s’explique par la désillusion croissante face à l’Etat-providence: le chômage et la pauvreté continuent de progresser, son action ne semble donc pas efficace. Du coup, l’idée que les individus, y compris les plus démunis, doivent se prendre en main se propage.» D’ailleurs, et alors même que la pauvreté s’est accrue en France ces dernières années, l’action des pouvoirs publics envers les plus précaires n’apparaît plus comme une idée fédératrice de la société française.

La liberté avant l'égalité ou la fraternité

Si les notions d’égalité et de fraternité sont donc en perte de vitesse, le désir de liberté, troisième valeur de la devise républicaine, ne cesse en revanche de gagner du terrain. Les citoyens veulent être les seuls maîtres de leur vie, choisir avec qui ils s’unissent et comment ils vont mourir. Ils sont ainsi majoritairement favorables au mariage des personnes du même sexe ou encore, au suicide médicalement assisté en fin de vie.
Et si certaines libertés individuelles restent à acquérir, «l’étude European social survey prouve que les Français sont les plus nombreux à considérer qu’ils sont libres de vivre leur vie comme ils l’entendent: 50% l’affirment, contre seulement 33% des Anglais et 25% des Allemands», rappelle Sandra Hoibian.

«Les Français ne veulent pas de désengagement de l’Etat»

Libéraux et plus que jamais excédés par l’impôt, les Français seraient-ils à deux doigts de prendre leur carte au Tea Party, le mouvement libertarien américain? «Il faut tempérer: les Français restent très attachés à leur modèle social et ils en attendent encore beaucoup. Autrement dit, ils sont plus libéraux que par le passé, mais ils le sont toujours nettement moins que les Anglo-Saxons», répond Sandra Hoibian.
En outre, si les Français réclament davantage de libertés, «ils ne veulent pas de désengagement de l’Etat, au contraire. Ils réclament plus d’ordre et souhaiteraient, par exemple en matière de laïcité, que la réglementation se renforce, notamment pour interdire le port de signes religieux dans les entreprises».


Difficile d'être libéral en France, C. GAVE

Alors qu'il fonde tout le système juridique aux Etats-Unis, le libéralisme a bien du mal à exister en France. Et ce ne sont pas les multiples composantes qui ont intérêt à cette situation qui vont l'aider à émerger.


Je vais avoir 70 ans, l’âge où les ombres s’allongent sur le sol, et de temps en temps je me pose la question « Mais pourquoi est ce aussi difficile d’être libéral en France ? Qui peut aussi se traduire par "Mais qu’est que j’ai été faire dans cette galère ?" Voici ce qui pour moi est un début de réponse à ces étranges questions.

Tout d’abord, le libéralisme est une philosophie du droit et non pas du tout une série de recettes économiques. Des principes juridiques ont émergé au cours du XVIIe et XVIIIe siècles, ont été appliqué aux États-Unis et en Grande-Bretagne et à la stupéfaction générale ont amené d’abord au décollage économique de ces deux pays, puis ensuite de tous les autres pays qui ont suivi leur exemple.

Le libéralisme n’a donc rien à voir avec l’économie, tout à voir avec le droit

L’application des principes juridiques du libéralisme amènent à la croissance économique, mais c’est une conséquence heureuse et non recherchée. Ces principes juridiques définissent d’un coté les relations des individus entre eux et de l’autre la relation entre ceux ci et l’entité à qui ils ont librement délégué le monopole de la violence légale, je veux dire l’État.
LE principe fondamental du libéralisme est donc que le droit régit TOUT et est supérieur à TOUT. Dans un monde organisé selon une philosophie libérale, le droit est le cœur même du système ainsi qu’on le voit aux USA où le Président lors de son intronisation jure de respecter la Constitution des États-Unis, cette Constitution étant, comme chacun le sait, la clef de voute de tout le système juridique, légal et économique aux USA.Et cette Constitution est inchangée depuis son origine, à l’exception de quelques amendements, dont le plus célèbre reste le premier "Le Congrès des États-Unis ne fera pas de loi pour limiter la liberté d’expression", ce qui bien sur interdit par exemple toutes les stupides lois mémorielles dont nous souffrons dans notre pays. Or dans le subconscient des Français, RIEN ne peut être supérieure à l’État

Et donc nous ne pouvons avoir aucune stabilité juridique puisque chaque changement dans l’État amène avec lui des changements dans le droit. Depuis que les États-Unis existent, nous avons eu le bonheur d’avoir cinq constitutions républicaines, deux ou trois monarchies, un ou deux empires, et quelques régimes indéterminés tels le Consulat ou Vichy. Et tous les agents de l’État qui avaient jure fidélité à la Constitution précédente n’ont jamais eu aucun problème à continuer à servir quand bien même la Constitution aurait changé puisque l’État et ses serviteurs restaient en place.

En France, l’État est pérenne, les constitutions et donc le droit sont par contre tout à fait transitoires. Et d’ailleurs, depuis Napoléon, l’État a même son droit à lui, ce qui est une monstruosité philosophique puisque cela veut dire que l’État et ses agents répondent à des règles différentes du commun des mortels.

Dans un monde libéral, le droit est supérieur à l’État. En France l’État est supérieur au droit. Et donc prendre le contrôle de l’État en France, c’est se retrouver dans la position de Moïse, en contrôle du droit ET de l’État, c’est a dire être à la fois roi et prêtre, et non pas simplement président (temporaire), ce qui est quand même beaucoup plus intéressant que d’être brimé par des textes rédigés il y a deux cent ans.

Et donc pour moi, être libéral, c’est vouloir ramener l’État sous le contrôle du droit. Et c’est là où les problèmes commencent, bien sur. Car qui vais je trouver sur mon chemin dans cet effort ?

A peu prés tout le monde…

D’abord et avant tout ceux que j’appelle les "bonapartiste". Loin de vouloir un État neutre et soumis au droit, ils veulent un État "fort", c’est à dire soumettant le droit à la volonté d’un "chef" qui prendrait le contrôle de l’État et le dirigerait en fonction de l’Intérêt général qu’il serait bien sûr seul à même de déterminer. La Constitution de la Ve République est organisée selon ces principes. On en voit les résultats heureux tous le jours.

Un libéral ne peut pas être d’accord avec de telles inepties et le vrai adversaire de tout libéral est, et à toujours été les bonapartistes, gaullistes, chiraquiens et autres sarkozystes.

Les bonapartistes pensent qu’un État fort rendra la France forte et tant pis si les citoyens sont faibles et n’ont guère de droits…Un libéral pense que des citoyens forts font une nation forte, la contradiction est donc totale.

Cette forme d’État qui a eu (peut être) son utilité dans le passé, pour reconstruire la France après 1945 par exemple est aujourd’hui complètement obsolète, compte tenu de l’évolution vers une économie de la connaissance.

Viennent ensuite les socialistes, tout empêtrés dans leur rêve de justice sociale centrée non pas autour de la notion de liberté, mais autour de celle d’égalité. Pour eux le but est de prendre le contrôle de l’appareil d’État pour assurer par la force une redistribution équitable (à leurs yeux), des ressources. Et si cela les amène à violer le droit, tant pis. On le changera (cf. Inconstitutionnalité récente de l’impôt confiscatoire au dessus de 75%).

Fondamentalement, ils pensent que le droit est fonction de la majorité du moment comme l’inénarrable monsieur Laignel en 1981 et leur cri de guerre reste "Vous avez juridiquement tort puisque vous êtes politiquement minoritaire."

Voila qui revient à fonder le droit sur la loi majoritaire du moment, ce qui est une incroyable erreur conceptuelle.

Le droit a son fondement dans l’individu et non pas dans la majorité. Fonder le droit sur une erreur intellectuelle amène TOUJOURS à un appauvrissement généralisé et c’est bien sur ce qui est en train d’arriver en France en ce moment (voir la Parabole de Vignerons et du Maitre de la Vigne dans les Evangiles, pour plus d’explications)


Suivent les "intellectuels Français" et autres "oints du Seigneur" locaux qui tous unanimement détestent le libéralisme puisque dans un régime liberal leurs voix ne vaudraient ni plus ni moins que celle d’un charpentier ou plombier zingueur. Comme le disait le regretté Raymond Boudon, "Les intellectuels en France détestent le Libéralisme parce que dans un régime Liberal, ils seraient payés en fonction de leur valeur"

Je ne sais pas pourquoi, je pense immédiatement au CNRS…mais d’autres noms me viendraient assez facilement à l’esprit.

Et puis, tout en bas, pas très nombreux mais faisant un bruit fou, une hérésie du libéralisme, les libertaires ou libertariens. Comme en France l’État se sent et est de fait supérieur au droit - ce qui est la cause de tous nos problèmes - la solution pour eux est non pas de ramener l’État à sa place mais de supprimer l’État, ce qui parait un peu …excessif. Un monde où la violence légitime serait privatisée, où les biens communs n’existeraient pas, ou l’affectio societatis disparaitrait, où les faibles ne seraient pas protégés, aurait tendance à s’organiser selon des principes mafieux fondés sur la force et non plus sur le droit, comme on le voit en Sicile tous les jours. Voila qui n’est guère souhaitable. Supprimer l’État, c’est de fait supprimer le droit, puisque le rôle principal de l’État est d’assurer une application égale à tous des règles essentielles et si nécessaire par la force.

Le but du libéralisme est donc simplement de rétablir le contrôle de l’État par le droit. Et ce rétablissement aurait des conséquences nombreuses et heureuses.

Par exemple, la croissance économique ne se rétablira en France que lorsque nous aurons effectué ce véritable retournement intellectuel puisqu’il ne peut y avoir croissance dans l’insécurité juridique et que la prééminence de l’État garantit que cette insécurité juridique va durer.

Hélas, je ne pense pas que les choses vont beaucoup bouger de mon vivant, ni que j’aurai une grande influence, mais cela ne n’importe guère.Ce qui compte c’est de porter le flambeau, quelqu’un d’autre le relèvera un jour.

Après tout, il n’est pas honteux d’échouer là où Montesquieu, Benjamin Constant, Tocqueville, Bastiat, Raymond Aron, Jouvenel, Revel et tant d’autres ont échoué avant moi.

Et comme le disait un grand Français, Pierre de Coubertin "L’important dans la vie ce n’est pas le triomphe mais le combat ."

Ce billet a été publié initialement sur le blog de l'Institut des Libertés




octobre 11, 2014

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
« Ou le communisme vaut mieux que la liberté, et, dans ce cas, il faut organiser toutes les industries en commun. Ou la liberté est préférable au communisme, et, dans ce cas, il faut rendre libres toutes les industries encore organisées en commun.
La société n'a pas institué la propriété; c'est bien plutot la propriété qui a institué la société.
Les souffrances de la société, bien loin d'avoir leur origine dans le principe de la propriété, proviennent au contraire d'atteintes directement ou indirectement portées à ce principe.
Qu'est-ce que la propriété? C'est le droit naturel de disposer librement de ses facultés et du produit de son travail.
Que fait l'impôt? Il enlève soit au producteur, soit au consommateur, une portion plus ou moins considérable du produit destiné, partie à la consommation immédiate, partie à l'épargne, pour l'employer à des fins moins productives ou destructives, et plus rarement à l'épargne. (...) Il est impossible de savoir si le prix fixé par le gouvernement investi du monopole de la fourniture de ses services ne dépasse pas abusivement celui qu’aurait établi la concurrence. (...) L'État a beau élever le prix de ses services ou en abaisser la qualité, la nation, sa cliente, ne peut les refuser. Si ruineux que soit l'impôt, l'État est amplement pourvu des pouvoirs nécessaires pour la contraindre à payer.
Le monopole d'un gouvernement ne saurait valoir mieux que celui d'une boutique d'épiceries. La production de la sécurité devient inévitablement coûteuse et mauvaise lorsqu'elle est organisée en monopole. C'est dans le monopole de la sécurité que réside la principale cause des guerres qui ont, jusqu'à nos jours, désolé l'humanité. "

(A propos du "Livret ouvrier" et du "passeport intérieur" [1] alors en vigueur
Grâce à la complicité de la loi, les entrepreneurs d'industrie acheteurs de travail parviennent ainsi, dans la plupart des foyers de production, à demeurer les maîtres absolus du marché, à dicter aux ouvriers les conditions du salaire. C'est un véritable monopole, dont ils sont investis, et le plus oppressif de tous ! Plus oppressif peut-être que l'esclavage même, car, au moins le maître est obligé de subvenir à l'entretien de son esclave, tandis que le monopoleur, qui se sert d'une loi inique pour empêcher le travailleur de tirer librement parti de ses facultés productives, n’a aucune obligation à remplir envers lui. C'est l'esclavage avec la responsabilité de moins et l'hypocrisie de plus ! Aussi quel est le résultat de ce régime ? C'est que le salaire, comprimé par le monopole, de connivence avec la loi, est tombé au niveau du minimum de subsistances nécessaires aux travailleurs, pendant que le taux des rentes et la masse des profits allaient croissants. (Gustave de Molinari, cité par Gérard MINART, p147, L'économiste Belge,

Gustave de Molinari

(Il est dans la nature d’une classe ou d’un parti de n’envisager que son intérêt. Or un intérêt ne peut être vaincu que par un intérêt plus fort. Donc le progrès des intérêts commerciaux peut supplanter les intérêts politiques) syllogisme avec Damien Tlier
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
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"Un homme autorisé à se choisir un nouveau maître après un intervalle de quelques années n'en est pas moins esclave
En vérité, dans le cas des individus, leur vote réellement exprimé n'est pas à prendre en compte comme une preuve de leur consentement même pour le moment où ils l'expriment. Tout au contraire, il faut considérer que, sans qu'on lui ait même demandé son consentement, l'individu se trouve de toute part entouré par un gouvernement qui, sous peine de châtiments graves, l'oblige à donner son argent et ses services et à renoncer à exercer quantité de droits qui lui sont naturels. Il voit, en outre, que c'est grâce au vote que d'autres exercent sur lui cette tyrannie. Il voit encore que, si seulement il est disposé à utiliser lui-même le vote, il a une chance de se délivrer quelque peu de la tyrannie des autres en les soumettant à la sienne propre. Bref, il se trouve, sans l'avoir voulu, dans une situation telle que s'il utilise le vote, il sera peut-être un maître; s'il ne l'utilise pas, il sera nécessairement un esclave.
Tout pouvoir politique, comme on l'appelle, se fonde en pratique sur cette question de l'argent. N'importe quel groupe de scélérats, pourvu qu'ils aient assez d'argent pour l'entreprendre, peuvent décider qu'ils ont sont un " gouvernement " ; car, pourvu qu'ils aient de l'argent, ils peuvent engager des soldats, et utiliser ces soldats pour extorquer davantage d'argent, et ainsi contraindre tout le monde à obéir à leurs volontés. César a dit à propos de la guerre que l'argent lui permettait d'engager des soldats et les soldats d'extorquer de l'argent : il en va de même pour le gouvernement. Ainsi ces scélérats qui se font appeler le gouvernement savent fort bien que leur pouvoir se fonde essentiellement sur l'argent. L'argent leur permet d'engager des soldats ; les soldats leur permettent d'extorquer de l'argent. Lorsque leur autorité est contestée, le premier usage qu'ils font toujours de l'argent, c'est d'engager des soldats pour tuer ou soumettre tous ceux qui leur refusent davantage d'argent.
Tous les grands gouvernements du monde - ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier - n'ont été que des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage. Et leurs lois, comme ils les appellent, ne représentent que les ententes qu'ils ont jugé nécessaire de conclure afin de maintenir leur organisation et d'agir de concert pour dépouiller les autres et les réduire en esclavage, et pour assurer à chacun sa part convenue du butin. Toutes ces lois n'imposent pas plus d'obligations que n'en créent les ententes que les brigands, les bandits et les pirates jugent utile de conclure entre eux.
Les vices sont des actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont des actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui... Tant qu’une distinction entre les vices et les crimes ne sera pas clairement établie et reconnue par les lois, il ne pourra exister sur terre aucun droit, liberté ou propriété individuels.
On ne peut douter que les plus misérables des hommes, soumis à l'Etat le plus oppressif de la terre, se serviraient du bulletin de vote si on leur en laissait l'occasion, s'il pouvaient y voir la moindre chance d'améliorer leur sort. Mais ce n'en serait pas pour autant la preuve qu'ils ont volontairement mis en place les hommes de l'Etat qui les opprime, ni qu'ils l'acceptent en quoi que ce soit.
Le fait est que, tel un voleur de grand chemin, le gouvernement vous dit : la bourse ou la vie ! Il est vrai qu'il ne vous attaque pas dans un lieu désert, au bord de la route, vous braquant un pistolet sur la tête pour vous vider les poches. Mais le vol n'en est pas moins un vol, et il n'en est que plus lâche et honteux."
Lysander Spooner
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
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" Le droit naturel s'entend de deux manières. D'une part, il s'agit d'un produit de l'ordre spontané, d'une loi naturelle qui se découvre par un processus de développement spontané du droit à la manière de la Common Law britannique. D'autre part, le droit naturel anarcho-capitaliste réfère aussi à un ensemble de principes fondamentaux – des principes lockéens chez Rothbard – accessibles à la raison et sur la base desquels peut ensuite s'arranger le développement spontané des règles de droit. Autrement dit, le développement du droit relèverait de la jurisprudence des tribunaux privés qui découvriraient la loi et corrigeraient le droit coutumier à lumière des principes rationalistes du droit libertarien. De là, selon Rothbard, résulterait un « code de lois » dérivé à la fois du droit coutumier et de l'éthique rationaliste libertarienne.
La privatisation des tribunaux civils est tout à fait concevable et réaliste. Il existe présentement aux États-Unis des milliers d'arbitres privés auxquels les parties à un contrat peuvent librement recourir pour régler un litige, et pareil recours est souvent prévu à l'avance dans les contrats. Devant l'inefficacité des tribunaux de l'État, observe Rothbard, les sociétés d'arbitrage privées sont florissantes.
Avec la plus méchante des multinationales, vous pouvez choisir de n'avoir aucune relation : vous vous passerez de ses produits et elle n'obtiendra pas un sou de vous. Puis essayez de faire la même chose avec l'État : refusez ses services et cessez de payer l'impôt. Vous verrez qui a le pouvoir dans le poulailler.
Le principal problème de la dette est de permettre une expansion de l'État qui semble sans douleur — jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable et menace l'ensemble de l'économie. Mais le problème porte peut-être en lui sa propre solution, la crise actuelle des dettes souveraines offrant une chance inespérée : enchaîner Léviathan. Presque partout, l'État est fauché, et devra réduire fortement ses dépenses ou faire défaut sur sa dette. En vérité, un défaut l'obligerait également à réduire ses dépenses en bloquant son accès aux marchés financiers. (Les Dettes Souveraines, Libres ! 100 idées, 100 auteurs)
En comparaison, le voleur de grand chemin fait même figure de gentleman : il ne pousse pas l'hypocrisie jusqu'à se prétendre dépositaire d'une légitimité ou d'un humanitarisme fictifs quand, comme le gouvernement, il profère « la bourse ou la vie ». Et une fois son exaction accomplie, le voleur ordinaire laisse sa victime en paix, il cesse de la harceler, il ne la réduit pas à une servitude continuelle.
Il est difficile d’imaginer l’avenir de l’humanité sous le joug de cette institution fruste et dangereuse qu’est l’État. Des troupeaux d’hommes sont forcés, officiellement pour leur propre bien, de payer des impôts qui servent essentiellement à favoriser certains d’entre eux et à enrégimenter et contrôler tout le monde. À la manière dont les choses progressent, l’argument de Rothbard selon lequel nous n’avons rien à perdre à essayer l’anarchie risque fort de devenir incontournable."

Pierre Lemieux
— avec Pierre Lemieux.
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Par libéralisme, j’entendrai la doctrine qui soutient que la société civile - l’ordre social hors de l’Etat - s’ " auto-gouverne " dans le cadre de droits individuels définis très largement. L’esprit de ce libéralisme - et la théorie sociale qui le sous-tend - a été résumé dans le slogan des auteurs français du 18ème siècle : Laissez-faire, laissez-passer : le monde va de lui-même.
Le libéralisme est né comme une protestation systématique contre le pouvoir de l’Etat, et il est resté fidèle à ses origines pendant la plus grande partie de son histoire. A la fois pour la clarté de la pensée et pour la cohérence conceptuelle, je propose de désigner les politiques sociales-démocrates sous leur vrai nom, à savoir la social-démocratie.
Il est pratiquement impossible de distinguer le libéralisme de la social-démocratie. L’on y parle beaucoup de " l’épanouissement " et de " l’autonomie " de l’individu, censés justifier le financement public d’un nombre infini d’interventions étatiques, ainsi que, de plus en plus, d’une campagne conduite par l’Etat pour transformer les valeurs et les institutions fondamentales de la société civile. Mais, une telle approche revient à supprimer la frontière entre le libéralisme et la doctrine d’un Etat-providence tendant à l’expansion infinie.
Les européens regardent souvent le libéralisme d'un oeil méfiant, car ils y voient un produit anglo-saxon. Nous savons aujourd'hui que cette fixation sur les supposées racines anglo-saxonnes du libéralisme est erronée.
L'importance des auteurs anglo-saxons pour l'histoire de la pensée libérale a été le plus souvent exagérée, alors que les contributions des penseurs français -souvent très pertinentes par rapport aux problèmes contemporains - ont été soit minorées, soit entièrement négligées.
A la différence des penseurs britanniques de l'école de Ricardo, les Français ne s'intéressaient pas tant à la " distribution " de la richesse qu'aux conditions de sa création indéfinie
la tradition intellectuelle libérale en France du 19ème jusqu'au 20ème siècle a toujours gardé une pureté qui ne se retrouve dans aucun autre pays
En tant que philosophe du pluralisme irréductible, Constant fut, avant la lettre, le premier grand opposant à toutes les prétentions totalitaires.
Les conflits culturels doivent se régler de la même manière que les guerres de religion : l'Etat doit rester en dehors ; laissons la société régler ce genre de problèmes par elle-même.
L'histoire de toutes les civilisations est celle du combat entre les classes spoliatrices et les classes productives
Dunoyer est probablement le premier exemple d'un libéral radical qui se tourna vers l'Etat autoritaire par crainte d'un bouleversement socialiste de la société.

Ralph Raico
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« L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines.
Un marché sans règles publiques fonctionne mieux qu'un marché règlementé.
La théorie keynésienne représente une aberration dans l'histoire des idées économiques. Elle repose en effet sur une approche directement en termes collectifs (par définition de variables macroéconomiques) en ignorant le caractère rationnel et volontaire de l'action humaine.
Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n'est pas du tout la même chose.
L'argent public finit toujours dans des poches privées.
Le libéralisme est la seule idéologie réaliste. Elle repose sur une vision correcte de la société humaine dans sa diversité.
C'est à tort que l'on compare le capitalisme existant à une situation purement idéale où n'existerait jamais d'erreur de gestion, jamais de dissimulation comptable, jamais de faillite, jamais de licenciements, jamais de baisse de valeur des actifs. Car l'erreur est humaine, elle est nécessairement présente dans toute organisation sociale et elle est bien souvent un élément essentiel de tout processus d'apprentissage. Ne poursuivons donc pas la chimère d'un monde idéal sans problème, mais demandons-nous plutôt quel est le système qui donne le plus de chances à tous de poursuivre efficacement leurs propres objectifs. La réponse est simple : c'est le capitalisme, car il repose plus que tout autre ­sur la discipline de la responsabilité individuelle, parce que l'erreur y est sanctionnée et parce qu'il incite à la création de connaissances (éventuellement à partir des leçons tirées des erreurs).
On a tort de nommer capitalistes les propriétaires des grosses entreprises qui vivent de subventions étatiques, de privilèges et de subventions et qui devraient être appelés "nomenklaturistes". Les vrais capitalistes sont tous ces pauvres qui luttent pour leur survie en déployant des trésors d'imagination pour contourner les obstacles que les pouvoirs en place mettent sur leur chemin.
Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
Aussi longtemps que les arguments en faveur de la liberté individuelle n'auront pas conquis les esprits, la démocratie restera un moyen très efficace d'étendre indéfiniment les activités de l'État.
La liberté est le fait de pouvoir poursuivre ses propres objectifs, ce qui fait qu’on est libre lorsqu’on ne rencontre pas d’obstacles dans l’exercice de sa raison.
Au lieu de penser que la raison est l'apanage d'une petite minorité d'hommes, sortes d'ingénieurs sociaux (qu'ils soient désignés démocratiquement ou autrement), le vrai libéral a confiance dans la capacité de chacun à déterminer son destin, à condition que les droits de tous soient définis et respectés. Le libéral n'a donc pas de "modèle de société" clefs en main à proposer.
Pascal Salin
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https://www.contrepoints.org/2012/04/... Merci à STUDENTS FOR LIBERTY AIX-MARSEILLE.
« Ce qui fonde et protège la liberté n'est pas la démocratie, mais le Droit.
Le but de l’économie est d’infuser de l’être au sein de l’avoir. Le but et la grandeur de l’économie est d’humaniser la matière.
Les libertariens ne cherchent pas à être de bons maîtres : ils ne veulent pas d'esclaves.
La société que nous construisons, inédite dans l'Histoire, est une société sans pouvoir, à la fois très modeste, car elle renonce aux grandes épopées des princes et des États, et très ambitieuse, car elle demande l’engagement de chacun au quotidien. C’est une société qui abandonne la politique pour la politesse, la citoyenneté et le civisme pour la civilité.
Voter n’est pas dialoguer, c’est au contraire mettre fin au dialogue. C’est adopter le mode de résolution des conflits qui, comme la guerre, soumet les perdants à la volonté des vainqueurs.
Le libéral n'a que faire de la politique. Il respecte la dignité et la propriété d'autrui. Il honore sa signature et tient consciencieusement ses engagements. Il s'attend à être traité de même. Voilà ses seules lois.
La politique est […] le moyen qui permet de faire payer par tous les peurs et les coûts qui ne sont que ceux des plus puissants. C’est le rôle et la fonction de l’État.
C’est dans le vide du règlement que naît la solidarité. C’est dans le respect des Droits, et donc l’absence d’impositions légales, que peuvent se densifier les relations humaines.
Je donne à la solidarité sa chance seulement lorsqu’il appartient à moi, moi qui suis là, de soulager la détresse de cet homme, lorsque je me retrouve face à ma responsabilité parce que personne n’est payé pour intervenir à ma place.
De même qu'on ne saurait parler de morale devant les pièces solidaires d'une mécani­que, il n'y a pas de place pour la morale dans la solidarité forcée sociale-démocrate. La morale se situe dans l'engagement personnel, et la solidarité s'y appelle alors amour et charité
Les sources psychologiques de la démocratie sont celles d’êtres humains encore incapables d’imaginer une société sans pouvoir. Le citoyen démocratique n’a pas dépassé la mentalité d’esclave et il n’a chassé son maître royal que pour faire du peuple un maître collectif. Pour nous, libertariens, au contraire, le refus de tout pouvoir est la voie vers l’émancipation. La seule maîtrise que nous désirons est la maîtrise de soi. C’est pourquoi la société démocratique est celle d’esclaves qui cachent leur besoin de maître, la société libertarienne est celle de maîtres qui ne veulent pas d’esclaves.
 La démocratie n’a pas pour objet la limitation du pouvoir, mais la désignation de celui qui l’exerce. (...) La politique se contente de restreindre la guerre de tous contre tous en établissant deux classes dans la société, celle qui aura le droit d’exercer la violence, et celle qui en sera victime. L’innovation de la démocratie dans l’ordre politique est de permettre aux victimes une participation symbolique au pouvoir des dominants. La démocratie est un exutoire collectif de la libido dominandi. C’est la source de son succès universel. Que signifie en effet déposer un bulletin dans l’urne, sinon proclamer « Voici comment je veux que les autres vivent » ? Ce bulletin ne compterait-il que pour 1/100.000.000ème du résultat final, il est emblématique. Chaque enfant y découvre que lui aussi pourra participer à un grand mouvement d’asservissement de ses petits camarades, il aura la chance un jour de leur imposer son chef et ses lois."

Christian Michel
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« Ne demandez pas ce que l’État peut faire pour vous. Demandez ce que les hommes de l'État sont en train de vous faire
Dans l’état socialiste idéal, le pouvoir n’attirera pas les fanatiques du pouvoir. Les gens qui prennent les décisions n’auront pas la moindre tendance à favoriser leurs intérêts personnels. Il n’y aura pas moyen, pour un homme habile, de détourner les institutions pour les mettre au service de ses propres fins. Et on verra les crocodiles voler.
Imaginez cent personnes assises en cercle, chacune ayant sa poche pleine de pièces de un cent. Un politicien marche à l’extérieur du cercle, prenant un cent à chacun. Personne n’y prête attention : qui se soucie d’un cent ? Lorsqu’il a fini le tour du cercle, le politicien jette 50 cents devant une personne, qui est ravie de cette aubaine inattendue. On recommence le processus, en terminant avec une personne différente. Au bout de cent tours, chacun se retrouve plus pauvre de 100 cents ; plus riche de 50 cents, et heureux.
Le recours direct à la force physique est une solution si médiocre pour résoudre le problème des ressources limitées que seuls les petits enfants et les grands États en font communément usage.
De tous les systèmes sociaux, de toutes les institutions humaines, le capitalisme est le moins imparfait, celui qui est susceptible d'assurer avec le maximum d'efficacité et le minimum de contraintes la coordination de la multiplicité des fins individuelles quelles qu'elles soient. 
Il y a une différence entre ce que les institutions permettent et ce qu'elles exigent. Si tout le monde dans une société capitaliste était convaincu qu'un but commun donné était désirable, il n'y aurait rien dans la structure des institutions qui empêcherait les gens de coopérer pour atteindre ce but. Le capitalisme autorise un conflit de finalités, il ne requiert pas un but commun à tous. Ce n'est pas le cas du socialisme. Une société socialiste ne peut fonctionner que si les gens ont tous le même but. Sinon cette société s'effondre, ou pire, se transforme comme en Union soviétique en une parodie monstrueuse des idéaux socialistes.
Les capitalistes cupides gagnent de l'argent en vendant des services. Les bons socialistes, eux, ils le volent.
Dans n'importe quelle société, la propriété est une institution économique centrale ; dans une société libre, la propriété privée est l'institution centrale.
Les droits de propriété ne sont pas les droits de la propriété ; ce sont les droits des êtres humains vis-à-vis de la propriété. Il s’agit d’une manifestation particulière de l’un des droits fondamentaux de l’homme. "

David D. Friedman,
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"Le libéralisme est une pensée de nature philoso­phique avant d'être économique ou politique. C'est une philosophie morale de la responsabilité individuelle et des justes droits dans l'égale liberté individuelle de tous - et non pas une plate exaltation de la tolérance molle ou du tout-marché. La disjonction entre libéralisme politique et économique est arbitraire. Ce qu'on appelle « néo-libéra­lisme » n'a rien de théoriquement nouveau et le prétendu « ultra-libéralisme » ne fait qu'appliquer les principes formu­lés par les grandes figures du libéralisme classique. . . Invalidant caricatures et idées reçues, ces assertions procèdent d'une référence exhaustive et inédite aux textes fondateurs ou négligés d'une tradition intellectuelle élargie ici à des auteurs peu attendus, comme aux apports contemporains des « libertariens » ou des « libéraux de gauche ». Le libéralisme s'en trouve recentré sur un volon­tarisme juridique servi par l'État limité, tandis qu'est renou­velée la conception de ce qui doit être qualifié de libéral, illibéral ou ultra-libéral.
Aux États-Unis, le « liberalism » est tout le contraire de ce que communément l'on croit de ce cœté-ci de l'Atlantique. Non pas le si décrié « ultra-libéralisme », mais une transposition et une adaptation locale parfois passablement gauchisée de la social-démocratie à l'européenne - en contradiction flagrante avec l'identité historique de la tradition libérale. Comment, pourquoi et avec quelles conséquences ce détournement de sens a-t-il pu se produire et s'institutionnaliser alors qu'en Europe continentale était conservée l'acception classique du libéralisme: c'est ce que révèle cet ouvrage nourri des textes de référence faisant intellectuellement autorité. Il y est par suite et en parallèle retracé l'histoire si méconnue du combat idéologique et politique engagé contre les « liberals » par les disciples américains du libéralisme classique européen improprement appelés « néo-libéraux », contraints de s'identifier sous de nouveaux labels tels que « conservatives » ou « libertarians ».Comme au prix de dommageables confusions se multiplient maintenant les tentatives d'acclimater insidieusement en Europe cette contrefaçon américaine du libéralisme (un biais pour discréditer la libéralisation libérale...), l'enjeu de cette plongée dans l'histoire transatlantique récente des idées va bien au-delà de simples problèmes d'ordre lexical...
Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration— accrus par un continuel afflux de « clandestins »: le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de « République » que plus globalement de « société ouverte ».
L’idée de base qui anime le socialisme dans son essence même peut se caractériser ainsi : les individus sont par nature incapables de diriger judicieusement et efficacement leur vie par eux-mêmes ainsi que de coopérer volontairement et équitablement entre eux."

Alain Laurent,
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‘Law’, in the sense in which I shall use the word here, denotes an order of persons.1 Within this general concept, we can distinguish between natural orders and artificial orders. Natural order, that is natural law, is the order of natural persons. Artificial order, often referred to as positive law, is an order of artificial persons. In the terminology of Rousseau, natural persons are physical persons (‘personnes physiques’), while artificial persons are legal persons (‘personnes morales’).2 Artificial persons are positions, roles or functions in a system of rules, which defines a particular game, organization or society. The rules of the game or society tell us what those artificial persons are, and what they can and cannot do. Examples are White and Black in a game of chess as well as their subdivisions, King, Queen.
The word 'law' means order, hence natural law is simply the natural order. In the sense in which natural law is relevant to jurists, it is the natural order of persons -- specifically, the order of natural persons: human beings that are capable of rational, purposive action, speech and thought. In short, natural law is the natural order of the human world.
If that is an offer to renegotiate the labour contract or else terminate it, no objection can be made. But it does not look like such an offer. It looks like an attempt to unilat-
erally change the explicit terms of the contract. If that is the case, a judge—especially, I should say, a libertarian one—will not just consider that an employer is free to hire and fire at will. That rule is not the issue here. The issue is,whether the labour contract implies that the employer can unilaterally change its terms without violating the contract he has with the worker

Frank van Dun
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« Faux concept, le principe de précaution crée des problèmes réels. Il étend le pouvoir de contrôle de l'Administration, lui donne, comme du reste aux juges, un pouvoir de décision discrétionnaire, car l'évaluation des risques reste arbitraire. Ce principe "souverain" (absolutiste) étouffe l'innovation, freine le développement des échanges avec l'étranger, ne tient pas compte des risques liés à l'interdiction d'un produit, et aboutit à une société stagnante, malthusienne, soumise à la psychose de la peur.
L'approfondissement des théories monétaires, intégrant les fondements microéconomiques des comportements de demande et d'offre de monnaie, ainsi que les arguments du débat entre monopole des banques centrales et systèmes de banque libre, permet à ceux qui souhaitent se spécialiser en analyse monétaire de disposer d'un outil de synthèse des travaux contemporains. A l'heure où l'Europe met en place la monnaie unique, avec les discussions et les changements que cela engendre, la présentation actualisée du système bancaire et financier français, comme des règles et institutions monétaires européennes, permet à chacun de mieux se situer dans l'environnement monétaire du début du 3è millénaire.
L'immigré clandestin pèse moins que l'immigré régulier sur les comptes de la Sécurité Sociale, et il n'alimente pas les arguments de ceux qui fondent leur xénophobie sur le prélèvement qu'opèrent les étrangers sur les moyens et les services du "Club" France, tout simplement parce qu'il ne dispose pas des papiers nécessaires pour accéder à la plupart des faveurs de l'État-Providence. "

Gérard Bramoullé
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
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"Le démocrate n'est pas de ceux qui commandent, car il est celui qui désobéit.
Vous avez cru jusqu'à ce jour qu'il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n'y a que des esclaves : là où nul n'obéit, personne ne commande.
Il n'est, en vérité, pires contre-révolutionnaires que les révolutionnaires ; car il n'est pires citoyens que les envieux.
Le pouvoir ne possède que ce qu'il prend au peuple, et pour que les citoyens en soient venus à croire qu'ils devaient commencer par donner ce qu'ils possèdent pour arriver au bien-être, il faut que leur bon sens ait subi une profonde perturbation.
C'est quand l'autorité de chacun est égale à celle de tous que l'équilibre social se trouve forcément acquis.
Un peuple qui fait ses affaires est un peuple qui se gouverne, et un peuple qui se gouverne abroge, par ce seul fait, et frappe de désuétude tout le fatras législatif dont l'agitation populaire avait, bien plus que le génie des hommes d'État, favorisé la conception.
La Révolution c'est le flux des intérêts : nul ne peut représenter les intérêts, ils sont représentés par eux-mêmes. La force d'intensité de leur persévérante et calme manifestation est la seule force révolutionnaire raisonnable et possible.
On ne peut pas être maître de répartir la richesse sans s'être fait préalablement maître de la richesse ; la répartition c'est donc tout d'abord le monopole
Si cela s’appelle un métier que de gouverner, je demande à voir les produits de ce métier, et si ces produits ne sont pas à ma convenance, je déclare que me forcer à les consommer est le plus étrange abus d’autorité qu’un homme puisse exercer sur un autre homme. Il est vrai que cet abus s’exerce par la force et que c’est moi qui entretiens, de mes deniers, cette force dont je me plains. Cela considéré, je me replie sur moi-même et je reconnais qu’en même temps que je suis une victime, je suis un sot aussi. Mais ma sottise tient à mon isolement, et c’est pour cela que je dis à mes concitoyens : Redressons la tête ; n’ayons confiance qu’en nous-mêmes ; disons : que la liberté soit, et la liberté sera.
Mais on dit que la liberté sans frein est menaçante. Qui donc menace-t-elle ? Qui donc doit craindre le coursier indompté, si ce n’est celui qui le dompte ? Qui donc a peur devant l’avalanche, si ce n’est celui qui veut l’arrêter ? Qui donc tremble devant la liberté, si ce n’est la tyrannie ? La liberté menaçante… c’est le contraire qu’il faudrait dire. Ce qui effraye en elle c’est le bruit de ses fers. Dès qu’elle les a rompus, elle n’est plus tumultueuse ; elle est calme et sage.
Le gouvernement n'est pas un fait, il n'est qu'une fiction. Le fait immuable et éternel, c'est le peuple.
Tout individu qui, dans l'état présent des choses, dépose dans l'urne électorale un bulletin politique pour l'élection d'un pouvoir législatif ou d'un pouvoir exécutif est, sinon volontairement, du moins à son insu, sinon directement, du moins indirectement, un mauvais citoyen. (...) Déjà, donc, en allant voter et par le fait seul de son vote, l'électeur avoue qu'il n'est pas libre et il adjuge à celui qu'il nomme la faculté de l'en rendre ; il confesse qu'il est grevé, et il admet que le pouvoir élu a la puissance de le dégrever ; il déclare vouloir l'établissement de la justice et il concède à son délégué toute autorité pour le juger


Jacques Marie Anselme Bellegarrigue
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« des liens philosophiques communs qui unissent l'anarchisme et l'isolationnisme de la Vieille droite [américaine], et l'anarchisme pacifiste instinctif qui caractérisait la Nouvelle gauche au milieu des années 1960
Les institutions religieuses n'ont été totalement séparées des institutions politiques — et souvent en conflit avec elles — que dans l'Occident chrétien. C'est cela qui a créé un espace où des institutions libres ont pu émerger. L'idée d'institutions religieuses indépendantes est absente même du Christianisme oriental : ses institutions religieuses font partie de l'administration d'État. En Europe occidentale, en revanche, les institutions religieuses avaient leur autonomie propre, totalement indépendantes du pouvoir d'état et souvent en opposition avec lui. Le résultat a été la création d'un système polycentrique. Et chaque fois que ce système était menacé par l'ambition d'un empire universel de la part des dirigeants politique, la philosophie chrétienne a fait partie des moyens utilisés pour le défendre"

Leonard Liggio
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L'État, c'est nous" ? Non, "l'Etat, c'est eux.
Les Révolutions accouchent la force et liquident la faiblesse.
C'est à partir du moment où les opinions d'un journal se mettent à compter que le journal ne peut plus se permettre d'avoir une opinion.
Nous ne pouvons agir que sur l'avenir.
Si le pouvoir tend naturellement à grandir et s'il ne peut étendre son autorité, accroître ses moyens qu'aux dépens des puissants, la plèbe doit être son éternelle alliée. La passion de l'absolutisme doit nécessairement conspirer avec la passion de l'égalité
Le Minotaure mobilise la population, mais c'est en période démocratique qu'a été posée le principe de l'obligation militaire. Il capte les richesses mais doit à la démocratie l'appareil fiscal et inquisitorial dont il use. Le plébiscite ne confierait aucune légitimité au tyran si la volonté générale n'avait été proclamée source suffisante de l'autorité […]. La mise au pas des esprits dès l'enfance a été préparée par le monopole, plus ou moins complet, de l'enseignement. L'appropriation par l'État des moyens de production est préparée dans l'opinion.
La guerre est une activité essentielle des États. Le Pouvoir administre pour conquérir et conquiert pour administrer. Plus les Pouvoirs sont intimement liés aux peuples qu’ils régissent plus ils obtiennent d’eux. Les grands pas dans la militarisation sont liés à de grandes avances du Pouvoir. Le régime social qui donne le moins à la guerre est le régime aristocratique car si la classe dominante est guerrière, elle est seule guerrière. Le développement de la monarchie absolue en Angleterre et en France est liée aux efforts des deux dynasties pour résister à la menace espagnole. Mais l’accroissement des prélèvements étatiques sur la nation ne donne qu’un avantage éphémère et incite les rivaux à des pratiques semblables. Toute la nation devient aux mains de l’État un outil de guerre. La seconde guerre mondiale a été l’occasion du triomphe de l’État. Tout est jeté dans la guerre parce que le Pouvoir dispose de tout. Ceux qui sont l’État n’admettent pas d’intérêt de la Nation distinct de l’intérêt de l’État.
L’ordre émané du pouvoir obtient l’obéissance des membres de la communauté. Connaître les causes de l’obéissance, c’est connaître la nature du Pouvoir. Quoi de plus surprenant que la miraculeuse obéissance de milliers ou millions d’hommes se pliant aux règles et aux ordres de quelques-uns. S’il n’est pas l’œuvre de la seule force, l’empire du Pouvoir n’est pas non plus l’œuvre non plus de la seule participation, puisqu’on le trouve où la Société ne participe nullement au Pouvoir. Le Pouvoir est pour nous un fait de nature : la suite des gouvernements d’une même société peut être regardé comme un seul gouvernement qui subsiste toujours et s’enrichit continuellement. La pensée humaine a cherché la justification théorique de l’obéissance : soit parce que (un droit exercé par le Pouvoir à la condition d’être légitime) soit en vue de (le but que poursuit le Pouvoir, le Bien Commun). Dans l’obéissance, il entre une part énorme de croyance, de créance, de crédit.
Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. Aucun ordre social ne saurait se maintenir ou se rétablir si les dirigeants des groupes des groupes et les aînés des collèges ne remplissent pas leur mission. Le trouble des images de comportement se répand de haut en bas. La cohérence sociale ne peut alors être rétablie que par le Pouvoir, usant des méthodes grossières de la suggestion collective et de la propagande. C’est la solution totalitaire, mal appelé par le mal individualiste. Une métaphysique destructrice n’a voulu voir dans la Société que l’État et l’Individu. Elle a méconnu le rôle des autorités morales et de tous ces pouvoirs sociaux intermédiaires qui encadrent et protègent l’homme de l’intervention du Pouvoir.
Lorsque nous demandons où est la liberté, on nous montre dans nos mains nos bulletins de vote.
Le terme d'État - et c'est pourquoi nous l'évitons - comporte deux sens fort différents. Il désigne d'abord une société organisée ayant un gouvernement autonome, et, en ce sens, nous sommes tous membres de l'État, l'État c'est nous. Mais il dénote d'autre part l'appareil qui gouverne cette société. En ce sens les membres de l'État, ce sont ceux qui participent au Pouvoir, l'État c'est eux. Si maintenant l'on pose que l'État, entendant l'appareil de commandement, commande à la Société, on ne fait qu'émettre un axiome; mais si aussitôt l'on glisse subrepticement sous le mot État son autre sens, on trouve que c'est la société qui commande à elle-même, ce qu'il fallait démontrer. Ce n'est là évidemment qu'une fraude intellectuelle inconsciente. Elle n'apparaît pas flagrante parce que précisément dans notre société l'appareil gouvernemental est ou doit être en principe l'expression de la société, un simple système de transmission au moyen de quoi elle se régit elle-même. A supposer qu'il en soit vraiment ainsi - ce qui reste à voir - il est patent qu'il n'en a pas été ainsi toujours et partout, que l'autorité a été exercée par des Pouvoirs nettement distincts de la Société, et que l'obéissance a été obtenue par eux
Le totalitarisme veut atteindre la racine même de la pensée et de la sensibilité, tuer la source de l'indépendance intellectuelle et morale en chaque individu. (...) Il veut se substituer à nous en chacun de nous, régner en maître à l'intérieur des consciences."

Bertrand de Jouvenel
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« La France est un pays où deux adultes consentants peuvent tout faire ensemble - sauf travailler l'un pour l'autre.
Les grands problèmes économiques sont toujours créés par des erreurs, au nombre de 5 : une guerre ; une hausse des impôts (qui amène une aggravation du déficit budgétaire) ; une poussée protectionniste ; une augmentation des règlementations ; une erreur de politique monétaire.
Les crises financières ont, en pratique, beaucoup à voir avec la pêche à l’explosif. Quand une grenade explose en profondeur, on voit d’abord remonter, le ventre à l’air, les plus petits poissons. C’est seulement au bout d’un certain temps que l’on voit remonter les baleines !
Retraites, déficits budgétaires, chômage, absence d'avenir pour leurs enfants, tous les problèmes qui agitent les Français en ce moment ont une source commune : l'Etat est sorti de ses missions pour se mettre à faire un peu n'importe quoi, et ce n'importe quoi a été financé par la dette. Les récents problèmes de la Grèce ont montré que des pays peuvent se voir refuser l'accès aux marchés financiers et à l'emprunt. Brutalement, le pays perd alors toute souveraineté et doit, sébile à la main et corde au cou, mendier de quoi boucler ses fins de mois auprès des organisations internationales comme le FMI. L'alternative à ce qui serait un désastre inouï est de prendre les mesures qui s'imposent avant que le FMI ne s'installe à Paris. En écrivant ce livre, mon but est d'aider chaque lecteur-citoyen à comprendre ce qui menace la stabilité économique et politique de notre "cher et vieux pays", pourquoi et comment nous en sommes arrivés là. Il sera ainsi à même de faire pression pour que les bonnes décisions soient prises. Car les solutions sont connues et ont déjà été appliquées ailleurs, en Suède, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Chine. Il faut simplement trouver le courage politique pour les appliquer. Nous avons tout au plus deux ans pour redresser la barre, après il sera trop tard et d'autres, le FMI, Bruxelles, prendront les décisions à notre place. La France est ainsi faite que tout sursaut national est d'abord un sursaut de l'Etat. Notre Etat, aujourd'hui aux mains d'une "caste", doit redevenir l'Etat de tous les Français, nés ou à naître. Dans les années qui viennent, il va nous falloir redéfinir son rôle et ses missions. De fait, nous entrons dans une bataille similaire à celle qu'ont connue nos grands ancêtres de l'époque des Lumières quand ils ont voulu affranchir l'Etat de ceux qui l'avaient conquis à leur profit pour le rendre à la fois efficace, neutre et laïc. C'est l'enseignement des Lumières, qui reste d'une grande actualité, qu'il nous faudra appliquer. Telle est la tâche qui nous attend. Ce sera dur, ce sera long, mais peu de pays ont autant d'atouts que la France pour livrer et gagner cette bataille.
On ne peut être à la fois intelligent, socialiste et de bonne foi.
La seule explication rationnelle aux désastres engendrés par les socialistes, c’est qu’ils ont essayé de nous affranchir de toute richesse, utile et inutile pour enfin nous libérer de ce matérialisme sordide que génère le capitalisme. La pauvreté la plus totale a suivi leur passage au pouvoir."

Charles Gave
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" L'anarcho-capitalisme est le digne et unique héritier de l'anarcho-individualisme du XIXe siècle.
La simple existence des lois sur le mariage/divorce est une injustice parce que l’Etat n’a pas autorité naturelle pour intervenir dans ce qui doit rester un contrat privé entre individus.
Les féminismes radical et individualiste sont les deux extrêmes du mouvement féministe. L’un défend le contrôle par l’Etat ; l’autre, le contrôle par soi-même. L’un considère les hommes comme l’ennemi, l’autre les considère comme des partenaires estimables. Mais la marque la plus importante de l’idéologie divergente est l’insistance du Féminisme individualiste qui applique le principe personnel fondamental « corps de femme, droit de femme » contre vents et marées, dans toutes les circonstances.
I am not into electoral politics as a way to change society so I don't think in terms of competing with Republicans or Democrats. I believe that lasting change comes from transforming the hearts and minds of people - freedom comes one person at a time - and the pulling of a lever every four years doesn't have much to do with that process. I believe in grassroots activism to improve the daily realities of people, not in electing politicians to positions of power. A politician has never improved my life, has never made me freer.
... the best alternative is to take your children out of the public school system altogether and lobby for the elimination of that institution and the repeal of all policies restricting private education.

Wendy McElroy
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"C’est la Mafia au-dessus de toutes les Mafias, le Gang surpassant tous les Gangs, c’est la Conspiration dépassant toutes les conspirations. C’est ce qui a massacré plus de gens en quelques dizaines d’années que tous les morts de l’Histoire humaine jusque là ; c’est ce qui a volé plus de richesse en quelques décennies que toute la richesse produite jusque là ; c’est ce que a tordu et corrompu plus d’esprits - pour exister et survivre - en quelques décennies, que toute l’irrationalité de l’Histoire toute entière jusque là. C’est Notre Ennemi: l’État.
Ce qui existe partout sur la planète et qui permet à l’État de persister, c’est l’accord de la victime. Chaque victime de l’étatisme a internalisé le système de l’État à un degré ou un autre. La proclamation annuelle du fisc fédéral américain que l’impôt sur le revenu dépend de "l’obéissance volontaire" est vraie, ironiquement. Si les contribuables coupaient le cordon ombilical, l’État-vampire périrait inévitablement, la bête perdrait ses griffes. Si tout le monde abandonnait la "monnaie légale" pour l’or ou d’autres biens comme paiement dans les contrats et transactions, il semble douteux que la taxation puisse encore maintenir en place l’État.
Nous défions ceux qui veulent nous enchaîner de dévoiler leurs raisons; sans preuve d’agression de notre part nous brisons nos liens. Nous apportons la justice à tous ceux qui ont été agressés, en tout temps. Nous ramenons ceux qui ont souffert de l’oppression dans leur condition légitime. Et nous bannissons pour toujours le Monstre des Ages,le monopole soit-disant légitime de la coercition, de nos esprits et de notre société, le protecteur des agresseurs et le destructeur de la justice. Nous détruisons l’Etat: Anarchie. Nous exerçons nos volontés jusqu’à nos limites personnelles, restreints uniquement par notre moralité. Nous combattons les anti principes qui saperaient notre détermination et combattons tous ceux qui s’opposent physiquement à nous. Nous ne cesserons la lutte ni ne gâcherons nos ressources qu’une fois l’Etat détruit et qu’une fois que l’humanité aura trouvé sa demeure agoriste. Brûlant d’un désir inextinguible de Justice pour tout de suite et de Liberté pour toujours nous vainquons: Action! Agora, Anarchie, Action! "

Samuel Edward Konkin III (surnommé SEK3)
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« Les rares décisions que devrait prendre un gouvernement libéral seraient moins des réformes, au sens traditionnel, que des non-interdictions, qu'il s'agisse de l'introduction de la concurrence dans la gestion de la santé ou de l'université, ou de la déréglementation économique.
Il serait temps que les États deviennent vraiment modernes, se contentant de gérer l’ordre collectif et non nos choix personnels.
Hier, la monarchie était absolue, aujourd’hui, ce sont les chefs d’État républicains qui le deviennent.
Comme nous l’a enseigné Gary Becker, il serait sage de fonder la politique sur l’observation de la réalité.
L’Europe décline en raison de l’écrasement de la société civile par la bureaucratie.
Plus d’État social et plus d’impôts, voici donc les idées neuves du socialisme qui ressemblent à s’y méprendre à des incantations anciennes.
Celui qui fuit la misère et l’oppression s’oriente logiquement vers les destinations qui lui procureront le plus grand bénéfice social.
Ce n’est pas préconiser l’anarchie que d’inviter les gouvernements à se retirer de tous ces débats sur la propriété du corps, mais les inciter à se recentrer sur ce que l’État seul peut faire : garantir la sécurité collective et assurer un minimum de justice sociale sans laquelle il ne saurait y avoir de sécurité durable. S’emparer à tout prix du corps des citoyens au lieu d’assurer leur sécurité illustre combien les gouvernements ont perdu tout sens de leur mission et tentent par artifice idéologique d’en réinventer de nouvelles. L’homme politique en quête de pouvoir sait que l’économie lui a échappé, gérée par le marché ; aucune guerre ne l’occupe ; promettre des lendemains qui chantent n’est plus crédible. Il ne resterait donc pour occuper le terrain politique qu’à changer la société en réglementant la naissance, l’amour et la mort ? Au nom du « progrès » à gauche et au nom des « valeurs » à droite. Mais ce que les révoltés d’Espagne, de France ou des États-Unis nous signifient, c’est qu’il n’appartient ni à la droite ni à la gauche de définir et encore moins d’imposer « valeurs » ou « progrès ». Cette révolte contre l’État est une exigence de liberté, de celle de disposer de notre corps : ne serait-ce pas la moindre des choses que l’État nous la rende ?
Comment répondre à la question lancinante de l’inégalité sans tomber dans l’égalitarisme mécanique de la gauche ou l’égalitarisme béat de la droite ?
Il y a place en France pour un journal libéral qui le serait vraiment. Mais s’appeler L’Opinion et se dire libéral n’est-il pas un oxymore ?
Toute entreprise gérée comme nos États ferait faillite. L’archaïsme de la gestion publique est un fardeau collectif qui ne fait plus ni notre bonheur, ni notre prospérité.
Au conflit d’avant 1989 entre capitalisme et communisme s’est substitué un nouveau choix historique entre capitalisme d’État et capitalisme de marché, ordo-capitalisme contre démo-capitalisme."

Guy Sorman
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