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novembre 26, 2025

Le féminisme individualiste avec Wendy McElroy

L’Individualisme : une nouvelle vision du féminisme par Wendy McElroy

Les femmes sont les égales des hommes et doivent être traitées de même.Pour la plupart des gens la déclaration ci-dessus est le principe de base du féminisme. Mais que signifie égal ? Comment définissons-nous l’égalité ? Par exemple, est-ce que cela signifie l’égalité devant les lois existantes et la parité dans les institutions existantes ? Ou est-ce que cela comprend l’égalité socio-économique – une redistribution des richesses et du pouvoir – qui, à son tour, requiert de nouvelles lois et un renversement des institutions existantes.


 

Cela pourrait aussi impliquer l’égalité culturelle par laquelle on accorderait aux femmes le même degré de respect qu’aux hommes en ce qui concerne les lois sur le harcèlement sexuel, par exemple, en imposant ce respect.

La manière, selon laquelle le mot "égalité" se retrouve défini, est un test révélateur qui permet de différencier les mouvements féministes les uns des autres.

Au cours du 19ème siècle, le courant principal du féminisme définissait l’ « égalité » comme un traitement et une représentation égale des deux sexes au regard des lois et des institutions.
Les féministes les plus radicales protestèrent que les lois et institutions existantes étaient source d’injustices et, comme telles, ne pouvaient pas être réformées. Le système dans son entier devait être balayé pour que les droits des femmes puissent enfin être obtenus.

En bref, les deux traditions les plus révolutionnaires appartenaient au féminisme socialiste, duquel l’actuel radical féminisme s’inspire énormément, et le féminisme individualiste, qui est quelquefois appelé féminisme libertaire. Ces deux traditions diffèrent totalement dans leur approche de l’égalité.

Pour le féminisme socialiste, l’égalité devenait une issue socio-économique. Les femmes ne pouvant l’obtenir qu’à la condition que la propriété privée et les échanges économiques qu’elle engendrait – c'est-à-dire le capitalisme – ne disparaissent. L’égalité était aussi un objectif culturel. Un parallèle peut être tracé entre le 19ème et le 20ème s. dans la rébellion contre la culture masculine blanche – contre la pornographie par exemple – que l’on trouvera au 19ème s. sous forme de croisades puritaines pour la tempérance, modération. Ces croisades ou campagnes tentaient d’imposer la « vertu » – c'est-à-dire, imposer un comportement moral vertueux à la société au travers des forces légales – de manière très similaire au politiquement correct du féminisme actuel.

Pour le féminisme individualiste, la recherche égalitaire s’achevait quand les droits individuels des femmes étaient pleinement reconnus par les lois protégeant identiquement la propriété et la personne des hommes aussi bien que des femmes. Aucune référence à l’égalité économique ou sociale, seulement à une justice - traitant également femmes et hommes - gouvernant la société en protégeant les personnes et la propriété.

Dans une société idéale, le système légal ne ferait aucune distinction reposant sur des ca- ractéristiques secondaires, tel que le sexe, mais protègerait également les droits de chaque individu. Les femmes ne seraient ni opprimées, ni privilégiées, au regard de la loi. Cette société n’existe pas.

Aussi longtemps que les lois feront une distinction entre les sexes, les femmes devront se lever et réclamer leurs droits entiers et égaux. Rien de plus, rien de moins. Cette revendication est le fer de lance ( ou le point crucial NDT ) du féminisme individualiste.

Ce présent article converge sur deux formes de féminisme révolutionnaire qui sont radicalement opposés idéologiquement et définit les deux extrêmes du féminisme : le radical et l’individualiste.

Aujourd’hui, comment définissent-ils l’égalité ? Pour le Féminisme radical, l’égalité est socio-économique et culturelle . Ce qui veut dire que les distinctions de positions entre les genres doivent être éliminées afin qu’hommes et femmes puissent jouir d’une parité sociale, économique, politique et sexuelle. Obtenir cela signifie qu’il est nécessaire de balayer le patriarcat qui est une combinaison de la culture blanche masculine et du capitalisme.

Pour le Féminisme individualiste, l’égalité signifie aussi même traitement des deux sexes au regard des lois qui protègent individus et propriétés. Mais, Le Féminisme individualiste, ne dit rien au sujet de la richesse engrangée et de sa répartition égale entre les sexes. Ce genre de partage ne peut être achevé qu’à travers les lois, par intervention de l’Etat dans la vie des personnes et de leurs biens. C’est précisément le point d’opposition du Féminisme individualiste : le recours à l’Autorité dans la société.

Laissez-moi vous donner un exemple de pourquoi cet argument est aussi révolutionnaire. Considérons le mariage. Le courant principal du Féminisme dit : « Réformez les lois sur le divorce pour les rendre plus justes ». Le Féminisme individualiste dit : « la simple existence des lois sur le mariage/divorce est une injustice parce que l’Etat n’a pas autorité naturelle pour intervenir dans ce qui doit rester un contrat privé entre individus. »

Le mot "juste" entre en lice. Brièvement, je voudrais considérer comment ces deux formes de féminismes entendent le concept de justice.

Le Féminisme radical comprend la justice comme un but ; j’entends par là, qu’il apporte une image particulière de comment serait une société juste. Une société juste serait celle qui n’a ni patriarcat ou capitalisme, dans laquelle l’égalité socio-économique et culturelle des femmes s’exprimerait pleinement. En d’autres mots, la justice devient un objectif en soi dans lequel la société incarne une économie, une politique et des aménagements culturels, tous spécifiques. Cela signifie que les employeurs devront payer hommes et femmes à égalité, personne ne devra éditer de la pornographie et les commentaires sexistes seront interdits sur les lieux de travail.

Au contraire, l’approche de la justice par le Féminisme individualiste s’oriente sur les moyens : c'est-à-dire qu’il se réfère en premier à la méthodologie. Cette méthodologie est « quoique ce soit qui soit pacifique ». Le seul objectif envisagé par le Féminisme individualiste est la protections des personnes et des propriétés : ce qui signifie l’éradication de la contrainte et de la fraude dans la société.
Autrement dit, le concept de justice ne s’incarne pas dans un objectif particulier : quoique devienne la société, puisqu’elle est le choix de la volonté libre et paisible des individus qui la composent, elle sera, politiquement parlant, une société juste. Les aspects de cette société ne seront peut-être pas moraux et, les Féministes individualistes pourraient avoir à utiliser l’éducation, la revendication, le boycott et la conscientisation – l’éventail entier des stratégies convaincantes – pour tenter de modifier cela. Mais ce qu’elles ne feront pas, c’est utiliser la coercition légale afin de restreindre les choix sereins.

Les opinions contradictoires sur la justice entre Féminisme radical et Féminisme individualiste mettent en lumière une des majeures différences dans leurs approches des problèmes sociaux : à savoir, la volonté du Féminisme socialiste ou radical d’en appeler à l’Etat. Cette différence n’est pas surprenante quand vous réalisez que l’idéal de justice du Féminisme radical * peut * être établi par la contrainte de l’Etat. Vous pouvez, par exemple, imposer un arrangement économique spécial à la société. Vous pouvez sanctionnez des personnes pour dépassement de tarifs ou pour une infraction à l’embauche. Mais vous ne pourrez pas contraindre une société à naître authentiquement libre de ses options : ce serait contradictoire dans les termes.
*

Quittant la théorie, je désire apporter un aperçu de l’histoire unique du Féminisme individualiste en Amérique.

En tant que force organisée, le féminisme remonte au mouvement abolitionniste qui vit le jour au début de l’année 1830. Et les deux influences idéologiques dominantes sur le Féminisme qui débutait étaient le Quakerisme et l’individualisme. Bien des femmes courageuses améliorèrent le statut des femmes avant cette date. Citons, au 17ème s., Anne Hutchinson qui conduisit la première attaque organisée contre les Puritains orthodoxes du Massachussetts Bay Colony. Mais ces femmes-ci se faisaient entendre personnellement plutôt que comme militantes d’un mouvement qui serait consciemment voué à la défense des droits des femmes.

L’abolitionnisme était le mouvement radical anti-esclavage qui réclamait l’arrêt immédiat de l’esclavage arguant que chaque être humain s’appartenait à lui-même : chaque humain ayant la compétence morale sur sa personne.

Progressivement, les femmes abolitionnistes commencèrent à appliquer le principe de propriété de sa personne à elles-mêmes. Abbie Kelley, féministe abolitionniste remarquât : « Soyons reconnaissantes à l’esclave dont nous avons embrassé la juste cause pour les bénéfices obtenus par nous-mêmes, en travaillant pour lui. En luttant pour lui ôter les chaînes, nous avons découvert que nous étions également menottées. »

Dans le milieu abolitionniste, les droits des femmes activaient de brûlants débats. Il se peut que l’avocat des droits des femmes le plus déterminé fut le libertaire William Lloyd Garrison, éditeur du Liberator, insistant sur le fait que l’abolition de l’esclavage était une bataille pour les droits humains, pas seulement les droits masculins.

C’est alors que se produisit un évènement décisif : la Conférence mondiale de 1840 sur l’anti- esclavage à Londres en Angleterre. La féministe abolitionniste Elizabeth Cady Stanton, qui participait à cette Conférence, fut mortifiée par le rejet hautain que les femmes durent essuyer de la part d’hommes Anglais moins progressistes. Garrison, présent lui aussi, fut si courroucé qu’il quittât la salle principale pour l’alcôve fermée de rideaux où l’on avait reléguée les femmes.

Plus tard, avec la Quaker Lucretia Mott, Stanton conçut la Convention Seneca Falls de 1848 débattant des droits des femmes. C’est là que la question pour le vote des femmes fut introduite : « Considérant, qu’il est du devoir des femmes de ce pays d’obtenir pour elles-mêmes le droit inviolable et exclusif d’accéder aux urnes ». La proposition rencontrat une sévère résistance de la part de Mott et autres membres de la vieille garde des féministes abolitionnistes qui étaient profondément opposées à ce que l’on fasse usage du gouvernement pour résoudre des problématiques sociales. Mais la résolution passât.

Malheureusement pour la tradition individualiste américaine – dans toutes ces manifestations – la Guerre Civile surgit. Si « la guerre est la richesse de l’état » comme le clamait Randolph Bourne, il n’en reste pas moins que c’est la mort de l’individualisme. Il y a plusieurs raisons à cela ; l’une d’elles étant que l’individualisme est, par ses racines, une idéologie anti-étatique, et que la guerre implique, elle, l’accroissement du pouvoir de l’Etat, lequel pouvoir ne semble jamais revenir à son niveau d’avant-guerre lorsque la paix est déclarée.

Après la guerre, le point clé du féminisme devint la Constitution ; les femmes souhaitaient prendre part dans la formulation des 14ème et 15ème amendements ayant pour but d’assurer la liberté des Noirs. Le 14ème amendement introduisait le mot "mâle" dans la Constitution des Etats-Unis. Le 15ème amendement certifiait que le droit de vote ne pourrait être abrogé pour des raisons de « race, couleur, ou la précédente condition de servage ». Il ne faisait aucune référence au sexe. Les femmes abolitionnistes se sentir trahies. Susan B. Antony écrivit, « Nous bannissons la consultation masculine à jamais ». Cette occasion devint le pivot à partir duquel le courant principal du féminisme se détachât définitivement des hommes.

A ce point critique, le mouvement féministe se diversifiât, le principal courant concentrant ses efforts sur le droit de vote. Les autres féministes restant sceptiques sur les solutions politiques applicables aux problèmes sociaux.

Le Féminisme individualiste trouvât son expression dans une variété de mouvements sociaux, particulièrement l’amour libre, la libre pensée, et l’anarchie. Là, les féministes fonctionnaient comme segment radical où elles représentaient et poursuivaient les intérêts des femmes.

Le vecteur le plus important était le mouvement de l’Amour Libre qui cherchait à séparer l’Etat des questions sexuelles comme le mariage, l’adultère, le divorce et le contrôle des naissances. L’amour Libre réclamait que ces affaires soient laissées à la responsabilité des concernées. Considérons l’amour libre, très brièvement…

En 1889, une femme qui venait de risquer sa vie dans une fausse-couche qu’elle avait provoquée écrivît au périodique libertaire, Lucifer le Porteur de Lumière, s’excusant : « Je sais que je suis terriblement perverse, mais je suis certaine d’avoir été obligée de risquer ma vie pour être libre, et je ne peux le supporter. Connaissez-vous n’importe quel dispositif qui m’évitera de concevoir à nouveau ? S’il existe une telle chose fiable, vous sauverez ma vie en me le disant. »

Cette femme écrivit à Lucifer – publié et édité par Moses Harman – car, à la fin de l’année 1800, c’était l’un des peu nombreux forums qui encourageaient ouvertement le contrôle des naissances. Moses Harman affirmait qu’une femme s’appartenant à elle-même le faisait en totale connaissance de cause et dans toutes les mesures sexuelles.

Coup du sort, Harman vînt à se heurter à la loi Comstock (1873), qui interdisait les courriers contenant des questions jugées obscènes, mais sans définir en quoi consistait l’obscénité. Quoique ce fût, cela incluait précisément l’information sur les contraceptifs et le contrôle des naissances. Une chasse aux sorcières commençât.

C’est sur cet arrière-plan, qu’Harman commençât sa politique de la « parole libre » par laquelle il se refusait à ne pas publier les courriers qui contenaient un langage explicite. Harman soutenait : « Les mots ne sont pas les faits, et ce n’est pas du ressort de la loi civile d’entreprendre des mesures préventives contre de lointaines ou possibles conséquences de ces écrits, quelque soit leur violence ou leur subversivité ». Et continuât à débattre ouvertement de la contraception.

En 1887, l’équipe du Lucifer fut arrêtée pour la publication de trois lettres et inculpée sur la base de 270 chefs d’obscénité. Une des lettres décrivait la condition d’une femme dont le mari l’obligeait à avoir des rapports malgré le déchirement des coutures suite d’une récente opération. C’est un des tout premiers cas de sexe par contrainte reconnu comme un viol.

Les combats légaux d’Harman contre les lois Comstock se poursuivirent de 1887 à 1906. Lors de son dernier emprisonnement, pendant lequel il passât un an aux travaux forcés, cassant souvent des pierres huit heures par jour dans la neige de l’Illinois, il était âgé de 75 ans.

Curieusement, quand les autorités vinrent arrêter Harman en 1887, sa fille de 16 ans n’était pas présente. Elle était elle-même en prison, ayant été interpellée parce que s'étant mariée clandestinement, c'est-à-dire un mariage privé où ni l’Eglise, ni l’Etat n’avait de rôle à jouer. A cette même cérémonie, Moses avait refusé l’usage commun de donner sa fille en mariage, précisant qu’elle était la propriétaire de sa propre personne.

L’épisode Harman n’est pas devenu un récit du F individualiste parce qu’il s’était fait l’avocat du contrôle des naissances. Nombre de traditions l’ont fait. Harman était un F individualiste à cause de l’idéologie et de la méthodologie qu’il utilisait. Ses arguments étaient basés sur l’appropriation par les femmes de leurs corps et de ses fonctions, sexuelles et économiques. Il refusait toute ingérence de l’Etat dans les relations personnelles parce qu’il considérait cela comme l’institutionnalisation de la contrainte légale dans la société.

Moses Harman – tout comme Voltairine de Cleyre – sont les figures proéminentes du 19ème s. Dans leur propre époque, des personnes comme Harman étaient accrédités par leurs radicaux contemporains. Emma Goldman, dans son autobiographie « Vivre ma vie » le reconnaissait comme un pionnier qui lui permit de réaliser librement son travail sur le contrôle des naissances.

En 1907, quand on demandât à Georges Bernard Shaw pourquoi il ne visitait pas l’ Amérique, répliquât que si les « brigands » pouvaient emprisonner Moses Harman pour l’expression de ce qui était après tout la même vision qu’il portait sur scène, dans sa pièce, « Man et Superman » il ne ressentait aucun enthousiasme à y aller tester sa chance. C’est peut-être la raison pour laquelle il est oublié aujourd’hui. (cette dernière phrase est très approximative dans sa traduc. NDT )


Maintenant, après ce petit intermède historique, retournons à la théorie.


Indubitablement, le plus important des concepts du féminisme d’aujourd’hui est la position sociétale. Il y a des hommes, il y a des femmes, ils sont dans des positions différentes…c’est ainsi que la théorie l’établit.

Ce dernier point de vue est différent de la traditionnelle « guerre des sexes ». Cette guerre se réfère au fait que, dans les mêmes circonstances, les hommes et les femmes désirent des choses différentes et, ainsi, entrent en conflit. Par exemple, lors d’un rendez-vous, il est couramment admis que les hommes sont branchés sexe alors que les femmes recherchent plutôt une relation plus complice, dialectique. Ce n’est pas à ce différend que je me réfère. Je parle de la guerre des genres.

Une position sociétale n’est rien de plus que le groupement arbitraire d’entités qui partagent les mêmes caractéristiques, comme déterminé d’un point de vue épistémologique soit disant infaillible. En clair, ce qui constitue une position ou classe de gens est défini par les intentions, les objectifs du dit définisseur. Par exemple, un chercheur qui étudie l’accoutumance aux drogues pourrait classer la société en utilisateurs et non-utilisateurs des drogues. Les positions peuvent être ainsi définis par n’importe quel facteur prépondérant au yeux du définisseur.

Pour les féministes radicales, le genre est le facteur prépondérant. Bien des tentatives d’investigation se servent de la biologie comme d’une ligne séparatrice. Par exemple, la médecine sépare souvent les sexes en vue de leur trouver des traitements et techniques différentes. Chez les femmes on recherche le cancer du sein et chez les hommes les problèmes de prostate. La différence est que la médecine ne proclame pas que les intérêts de base des deux sexes sont en conflit ou même divergent. Les deux sexes partagent une base biologique qui requiert la même approche en ce qui concerne la nutrition, les pratiques, et les choix de vie raisonnables. En résumé, bien que la biologie des sexes ne soit pas identique, ils partagent les mêmes objectifs de bonne santé, qui peuvent être envisagés et pratiqués approximativement de la même manière.

Par contre, le Féminisme radical défend la théorie de conflits fondamentaux de classes reposant sur le genre. Elle proclame que les hommes ne partagent pas seulement l’identité biologique, mais aussi l’identité politique et sociale. Les intérêts politiques des hommes sont donc nécessairement en conflit avec ceux des femmes.

La conception du conflit des classes est largement associée avec Karl Marx, qui la popularisat comme outil de prévision des comportements sociaux et des intérêts politiques des individus. Une fois que l’on connaissait la classe à laquelle l’individu appartenait, son comportement devenait prévisible. Pour Marx, le point prépondérant pour définir l’appartenance d’un individu à une classe était l’interaction qu’elle entretenait avec les moyens de production : était-ce un capitaliste ou un ouvrier ? Voici une forme d’analyse de la relation de classes en termes d’inter-activité avec l’institution.

Le F radical a adapté cette théorie. Catherine se réfère à cette adaptation comme « post-Marxist ». Elle entend par cela que le F radical comprend beaucoup d’aspects du Marxisme mais rejette son insistance à ce que le statut économique, et non le genre, soit le facteur politique prédominant qui détermine une classe. Ainsi, le Féminisme radical se constitue avec des idées Marxiste/socialiste comme le « travail excédentaire » au travers duquel une classe est sous-entendue utiliser la mondialisation pour commettre un vol économique sur une autre. (Un exemple de travail excédentaire en Féminisme radical est le travail ménager non rétribué). La classification « homme » devient si signifiante qu’elle prédit et détermine comment les individus de cette classe se comporteront. C'est pourquoi, les Féministes radicales se permettent de traiter des hommes non-violents de « violeurs » car ils bénéficient de la « culture du viol » établit par le patriarcat.

Afin de prévenir l’oppression des femmes, il se révèle nécessaire de déconstruire les institutions qui contrôlent les femmes au travers des hommes – des institutions comme l’ouverture des marchés ( mondialisation sous réserve, NDT ).

Cette analyse de la relation de classes n’a pas de signification dans le cadre du Féminisme individualiste qui proclame lui que tous les humains ont des intérêts politiques communs.

L’individualisme a une longue et divergente tradition d’analyse des relations de classes à son actif. Le facteur prédominant par lequel elle catégorise les personnes est l’usage qui est fait ou non de l’exploitation sur les individus vivant en société. Obtiennent-ils leurs ressources ou pouvoir grâce au mérite et à leur propre productivité ou utilisent-ils l’agression, sous forme légale, pour s’approprier les ressources et le pouvoir des autres ? Exprimer simplement, le Féminisme individualiste demande : « faites-vous partie des dirigeants ou des dirigés » ? Ceci est également une forme d’analyse des relations de classe parce que la question qui se pose est : « Quel est votre interaction, votre relation à l’Etat » ?

L’analyse des relations de classe du Féminisme individualiste n’a pas pour objectif de prévoir les comportements des individus. Les femmes comme les hommes peuvent utiliser les voies politiques. Un individu peut changer de classe à volonté, rejetant l’exploitation de ses semblables pour utiliser d’autres formes de rentabilité. En bref, les positions de classe dans le Féminisme individualiste sont mouvantes. Ce n’est pas le cas dans l’analyse du Féminisme radical qui est fondée sur la biologie. Dans le féminisme radical, les classes sont figées.

Cette différence suppose plusieurs conséquences. L’une d’entre elles est que l’analyse de classe du Féminisme individualiste n’offre aucune valeur de prévision. Le fait qu’un individu aura été membre d’une classe politique dans le passé n’offre aucune garantie de ce qu’il ou elle continuera à y adhérer dans le futur.

Cette malléabilité possède une autre conséquence. A savoir : il n’y a pas nécessairement de conflit de genres. Le fait que les hommes aient opprimé les femmes dans le passé ne veut pas dire qu’ils le feront obligatoirement dans le futur. Savoir si un individu masculin est oppresseur ou ami dépend de savoir comment il se situe lui politiquement, choix dont il a la responsabilité consciente. Les hommes ne sont pas l’ennemi.


Conclusion

Les féminismes radical et individualiste sont les deux extrêmes du mouvement féministe. L’un défend le contrôle par l’Etat ; l’autre, le contrôle par soi-même. L’un considère les hommes comme l’ennemi, l’autre les considère comme des partenaires estimables.

Mais la marque la plus importante de l’idéologie divergente est l’insistance du Féminisme individualiste qui applique le principe personnel fondamental « corps de femme, droit de femme » contre vents et marées, dans toutes les circonstances.

Wendy

http://zetetics.com/mac/articles/ihsif.html


Wendy McElroy, née en 1951, est une disciple canadienne de Murray Rothbard. Elle est reconnue pour avoir fait avancer la cause des femmes dans le cadre de la pensée libertarienne. Elle a puisé dans les auteurs de l'anarcho-individualiste comme Benjamin Tucker, les réflexions nécessaires pour comprendre la position des femmes dans un contexte anarcho-féministe. Elle affirme que l'anarcho-capitalisme est le digne et unique héritier de l'anarcho-individualisme du XIXe siècle. Les femmes n'ont donc pas à souffrir du progrès du capitalisme pour faire avancer leurs causes. Elle a écrit et édité plusieurs ouvrages concernant le féminisme dont une biographie sur la féministe et anarchiste d'extrême-gauche, Queen Silver. Les deux femmes avec leurs grandes différences politiques ont su tout de même marquer leur respect mutuel avec une grande intelligence. Wendy McElroy est également intégrée au réseau de la faculté FEE (Foundation for Economic Education) où elle fait profiter les étudiants de sa grande culture libertarienne. 

L'histoire du féminisme remonte aux racines de l'anarchisme individualiste

Dès l'âge de cinq ans, Wendy McElroy a commencé à prendre un stylo et à écrire ses pensées sur son cahier du jour. Sa précocité philosophique a tout de fois attendu le début des années 1980 pour être exposée au grand public. Elle s'est d'abord intéressée au mouvement de l'anarchisme individualiste du XIXe siècle sur le sujet de la propriété intellectuelle. Elle a continué ses recherches sur Benjamin Tucker et a rassemblé les différents numéros de sa revue Liberty dans un ouvrage d'index utile pour les chercheurs en histoire des idées politiques de l'anarchisme individualiste. Puis elle s'est penchée sérieusement sur le sujet du féminisme dont les activistes d'extrême gauche avaient monopolisé la revendication.

Le livre que Wendy McElroy dirige en 1982, Liberté, féminisme et l'État : un aperçu du féminisme individualiste, retrace le féminisme individualiste depuis ses premières racines jusqu'à nos jours. Il reprend certains textes d'autrices féministes et libertariennes défuntes (dont celui d'Angelina Grimké, de Voltairine de Cleyre, Rose Wilder Lane ou de Sarah Grimké). Et le reste du groupe de contributeurs et de contributrices (dont Lynn Kinsky, Sharon Presley) lance un appel retentissant aux femmes pour qu'elles retrouvent leur héritage individualiste. Il démontre que l'État est le véritable obstacle empêchant les femmes d'accéder à la liberté personnelle et à l'égalité des droits pour quasiment toutes les questions quotidiennes et vitales qui vont de l'activité sexuelle, du contrôle des naissances, de l'entrepreneuriat et jusqu'à la science. Le socialisme, déclame Wendy McElroy, a envahi les idées du féminisme dans les médias au point de faire oublier le rôle des femmes dans la liberté économique. De nombreuses féministes croient que l'État est l'allié naturel du mouvement des femmes. Cependant, ce livre démontre le contraire. L'État a longtemps été un oppresseur majeur des femmes et de leurs droits. Par conséquent, tel qu'il est présenté sur les plateaux télé, le féminisme n'est pas une nouvelle force politique. Ses origines remontent au mouvement abolitionniste avant la guerre civile américaine. En luttant pour mettre fin à l'esclavage, les femmes ont pris conscience de leurs propres handicaps juridiques. À partir de ces racines anti-étatistes, le mouvement des femmes s'est finalement divisé sur des questions telles que le sexe, la famille et la guerre. 

Citations

  • « Le vote n'est pas un acte de liberté politique. C'est un acte de conformité politique. Ceux qui refusent de voter n'expriment pas leur silence, mais crient dans l'oreille des politiciens : "vous ne me représentez pas ! Ma voix n'est pas prise en compte dans ce système. Je ne vous fais pas confiance !" »

Informations complémentaires

Publications

Pour une liste détaillée des œuvres de Wendy McElroy, voir Wendy McElroy (bibliographie)

Littérature secondaire

Liens externes

 


 

octobre 11, 2014

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
« Ou le communisme vaut mieux que la liberté, et, dans ce cas, il faut organiser toutes les industries en commun. Ou la liberté est préférable au communisme, et, dans ce cas, il faut rendre libres toutes les industries encore organisées en commun.
La société n'a pas institué la propriété; c'est bien plutot la propriété qui a institué la société.
Les souffrances de la société, bien loin d'avoir leur origine dans le principe de la propriété, proviennent au contraire d'atteintes directement ou indirectement portées à ce principe.
Qu'est-ce que la propriété? C'est le droit naturel de disposer librement de ses facultés et du produit de son travail.
Que fait l'impôt? Il enlève soit au producteur, soit au consommateur, une portion plus ou moins considérable du produit destiné, partie à la consommation immédiate, partie à l'épargne, pour l'employer à des fins moins productives ou destructives, et plus rarement à l'épargne. (...) Il est impossible de savoir si le prix fixé par le gouvernement investi du monopole de la fourniture de ses services ne dépasse pas abusivement celui qu’aurait établi la concurrence. (...) L'État a beau élever le prix de ses services ou en abaisser la qualité, la nation, sa cliente, ne peut les refuser. Si ruineux que soit l'impôt, l'État est amplement pourvu des pouvoirs nécessaires pour la contraindre à payer.
Le monopole d'un gouvernement ne saurait valoir mieux que celui d'une boutique d'épiceries. La production de la sécurité devient inévitablement coûteuse et mauvaise lorsqu'elle est organisée en monopole. C'est dans le monopole de la sécurité que réside la principale cause des guerres qui ont, jusqu'à nos jours, désolé l'humanité. "

(A propos du "Livret ouvrier" et du "passeport intérieur" [1] alors en vigueur
Grâce à la complicité de la loi, les entrepreneurs d'industrie acheteurs de travail parviennent ainsi, dans la plupart des foyers de production, à demeurer les maîtres absolus du marché, à dicter aux ouvriers les conditions du salaire. C'est un véritable monopole, dont ils sont investis, et le plus oppressif de tous ! Plus oppressif peut-être que l'esclavage même, car, au moins le maître est obligé de subvenir à l'entretien de son esclave, tandis que le monopoleur, qui se sert d'une loi inique pour empêcher le travailleur de tirer librement parti de ses facultés productives, n’a aucune obligation à remplir envers lui. C'est l'esclavage avec la responsabilité de moins et l'hypocrisie de plus ! Aussi quel est le résultat de ce régime ? C'est que le salaire, comprimé par le monopole, de connivence avec la loi, est tombé au niveau du minimum de subsistances nécessaires aux travailleurs, pendant que le taux des rentes et la masse des profits allaient croissants. (Gustave de Molinari, cité par Gérard MINART, p147, L'économiste Belge,

Gustave de Molinari

(Il est dans la nature d’une classe ou d’un parti de n’envisager que son intérêt. Or un intérêt ne peut être vaincu que par un intérêt plus fort. Donc le progrès des intérêts commerciaux peut supplanter les intérêts politiques) syllogisme avec Damien Tlier
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
"Un homme autorisé à se choisir un nouveau maître après un intervalle de quelques années n'en est pas moins esclave
En vérité, dans le cas des individus, leur vote réellement exprimé n'est pas à prendre en compte comme une preuve de leur consentement même pour le moment où ils l'expriment. Tout au contraire, il faut considérer que, sans qu'on lui ait même demandé son consentement, l'individu se trouve de toute part entouré par un gouvernement qui, sous peine de châtiments graves, l'oblige à donner son argent et ses services et à renoncer à exercer quantité de droits qui lui sont naturels. Il voit, en outre, que c'est grâce au vote que d'autres exercent sur lui cette tyrannie. Il voit encore que, si seulement il est disposé à utiliser lui-même le vote, il a une chance de se délivrer quelque peu de la tyrannie des autres en les soumettant à la sienne propre. Bref, il se trouve, sans l'avoir voulu, dans une situation telle que s'il utilise le vote, il sera peut-être un maître; s'il ne l'utilise pas, il sera nécessairement un esclave.
Tout pouvoir politique, comme on l'appelle, se fonde en pratique sur cette question de l'argent. N'importe quel groupe de scélérats, pourvu qu'ils aient assez d'argent pour l'entreprendre, peuvent décider qu'ils ont sont un " gouvernement " ; car, pourvu qu'ils aient de l'argent, ils peuvent engager des soldats, et utiliser ces soldats pour extorquer davantage d'argent, et ainsi contraindre tout le monde à obéir à leurs volontés. César a dit à propos de la guerre que l'argent lui permettait d'engager des soldats et les soldats d'extorquer de l'argent : il en va de même pour le gouvernement. Ainsi ces scélérats qui se font appeler le gouvernement savent fort bien que leur pouvoir se fonde essentiellement sur l'argent. L'argent leur permet d'engager des soldats ; les soldats leur permettent d'extorquer de l'argent. Lorsque leur autorité est contestée, le premier usage qu'ils font toujours de l'argent, c'est d'engager des soldats pour tuer ou soumettre tous ceux qui leur refusent davantage d'argent.
Tous les grands gouvernements du monde - ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier - n'ont été que des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage. Et leurs lois, comme ils les appellent, ne représentent que les ententes qu'ils ont jugé nécessaire de conclure afin de maintenir leur organisation et d'agir de concert pour dépouiller les autres et les réduire en esclavage, et pour assurer à chacun sa part convenue du butin. Toutes ces lois n'imposent pas plus d'obligations que n'en créent les ententes que les brigands, les bandits et les pirates jugent utile de conclure entre eux.
Les vices sont des actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont des actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui... Tant qu’une distinction entre les vices et les crimes ne sera pas clairement établie et reconnue par les lois, il ne pourra exister sur terre aucun droit, liberté ou propriété individuels.
On ne peut douter que les plus misérables des hommes, soumis à l'Etat le plus oppressif de la terre, se serviraient du bulletin de vote si on leur en laissait l'occasion, s'il pouvaient y voir la moindre chance d'améliorer leur sort. Mais ce n'en serait pas pour autant la preuve qu'ils ont volontairement mis en place les hommes de l'Etat qui les opprime, ni qu'ils l'acceptent en quoi que ce soit.
Le fait est que, tel un voleur de grand chemin, le gouvernement vous dit : la bourse ou la vie ! Il est vrai qu'il ne vous attaque pas dans un lieu désert, au bord de la route, vous braquant un pistolet sur la tête pour vous vider les poches. Mais le vol n'en est pas moins un vol, et il n'en est que plus lâche et honteux."
Lysander Spooner
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
" Le droit naturel s'entend de deux manières. D'une part, il s'agit d'un produit de l'ordre spontané, d'une loi naturelle qui se découvre par un processus de développement spontané du droit à la manière de la Common Law britannique. D'autre part, le droit naturel anarcho-capitaliste réfère aussi à un ensemble de principes fondamentaux – des principes lockéens chez Rothbard – accessibles à la raison et sur la base desquels peut ensuite s'arranger le développement spontané des règles de droit. Autrement dit, le développement du droit relèverait de la jurisprudence des tribunaux privés qui découvriraient la loi et corrigeraient le droit coutumier à lumière des principes rationalistes du droit libertarien. De là, selon Rothbard, résulterait un « code de lois » dérivé à la fois du droit coutumier et de l'éthique rationaliste libertarienne.
La privatisation des tribunaux civils est tout à fait concevable et réaliste. Il existe présentement aux États-Unis des milliers d'arbitres privés auxquels les parties à un contrat peuvent librement recourir pour régler un litige, et pareil recours est souvent prévu à l'avance dans les contrats. Devant l'inefficacité des tribunaux de l'État, observe Rothbard, les sociétés d'arbitrage privées sont florissantes.
Avec la plus méchante des multinationales, vous pouvez choisir de n'avoir aucune relation : vous vous passerez de ses produits et elle n'obtiendra pas un sou de vous. Puis essayez de faire la même chose avec l'État : refusez ses services et cessez de payer l'impôt. Vous verrez qui a le pouvoir dans le poulailler.
Le principal problème de la dette est de permettre une expansion de l'État qui semble sans douleur — jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable et menace l'ensemble de l'économie. Mais le problème porte peut-être en lui sa propre solution, la crise actuelle des dettes souveraines offrant une chance inespérée : enchaîner Léviathan. Presque partout, l'État est fauché, et devra réduire fortement ses dépenses ou faire défaut sur sa dette. En vérité, un défaut l'obligerait également à réduire ses dépenses en bloquant son accès aux marchés financiers. (Les Dettes Souveraines, Libres ! 100 idées, 100 auteurs)
En comparaison, le voleur de grand chemin fait même figure de gentleman : il ne pousse pas l'hypocrisie jusqu'à se prétendre dépositaire d'une légitimité ou d'un humanitarisme fictifs quand, comme le gouvernement, il profère « la bourse ou la vie ». Et une fois son exaction accomplie, le voleur ordinaire laisse sa victime en paix, il cesse de la harceler, il ne la réduit pas à une servitude continuelle.
Il est difficile d’imaginer l’avenir de l’humanité sous le joug de cette institution fruste et dangereuse qu’est l’État. Des troupeaux d’hommes sont forcés, officiellement pour leur propre bien, de payer des impôts qui servent essentiellement à favoriser certains d’entre eux et à enrégimenter et contrôler tout le monde. À la manière dont les choses progressent, l’argument de Rothbard selon lequel nous n’avons rien à perdre à essayer l’anarchie risque fort de devenir incontournable."

Pierre Lemieux
— avec Pierre Lemieux.
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Par libéralisme, j’entendrai la doctrine qui soutient que la société civile - l’ordre social hors de l’Etat - s’ " auto-gouverne " dans le cadre de droits individuels définis très largement. L’esprit de ce libéralisme - et la théorie sociale qui le sous-tend - a été résumé dans le slogan des auteurs français du 18ème siècle : Laissez-faire, laissez-passer : le monde va de lui-même.
Le libéralisme est né comme une protestation systématique contre le pouvoir de l’Etat, et il est resté fidèle à ses origines pendant la plus grande partie de son histoire. A la fois pour la clarté de la pensée et pour la cohérence conceptuelle, je propose de désigner les politiques sociales-démocrates sous leur vrai nom, à savoir la social-démocratie.
Il est pratiquement impossible de distinguer le libéralisme de la social-démocratie. L’on y parle beaucoup de " l’épanouissement " et de " l’autonomie " de l’individu, censés justifier le financement public d’un nombre infini d’interventions étatiques, ainsi que, de plus en plus, d’une campagne conduite par l’Etat pour transformer les valeurs et les institutions fondamentales de la société civile. Mais, une telle approche revient à supprimer la frontière entre le libéralisme et la doctrine d’un Etat-providence tendant à l’expansion infinie.
Les européens regardent souvent le libéralisme d'un oeil méfiant, car ils y voient un produit anglo-saxon. Nous savons aujourd'hui que cette fixation sur les supposées racines anglo-saxonnes du libéralisme est erronée.
L'importance des auteurs anglo-saxons pour l'histoire de la pensée libérale a été le plus souvent exagérée, alors que les contributions des penseurs français -souvent très pertinentes par rapport aux problèmes contemporains - ont été soit minorées, soit entièrement négligées.
A la différence des penseurs britanniques de l'école de Ricardo, les Français ne s'intéressaient pas tant à la " distribution " de la richesse qu'aux conditions de sa création indéfinie
la tradition intellectuelle libérale en France du 19ème jusqu'au 20ème siècle a toujours gardé une pureté qui ne se retrouve dans aucun autre pays
En tant que philosophe du pluralisme irréductible, Constant fut, avant la lettre, le premier grand opposant à toutes les prétentions totalitaires.
Les conflits culturels doivent se régler de la même manière que les guerres de religion : l'Etat doit rester en dehors ; laissons la société régler ce genre de problèmes par elle-même.
L'histoire de toutes les civilisations est celle du combat entre les classes spoliatrices et les classes productives
Dunoyer est probablement le premier exemple d'un libéral radical qui se tourna vers l'Etat autoritaire par crainte d'un bouleversement socialiste de la société.

Ralph Raico
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« L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines.
Un marché sans règles publiques fonctionne mieux qu'un marché règlementé.
La théorie keynésienne représente une aberration dans l'histoire des idées économiques. Elle repose en effet sur une approche directement en termes collectifs (par définition de variables macroéconomiques) en ignorant le caractère rationnel et volontaire de l'action humaine.
Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n'est pas du tout la même chose.
L'argent public finit toujours dans des poches privées.
Le libéralisme est la seule idéologie réaliste. Elle repose sur une vision correcte de la société humaine dans sa diversité.
C'est à tort que l'on compare le capitalisme existant à une situation purement idéale où n'existerait jamais d'erreur de gestion, jamais de dissimulation comptable, jamais de faillite, jamais de licenciements, jamais de baisse de valeur des actifs. Car l'erreur est humaine, elle est nécessairement présente dans toute organisation sociale et elle est bien souvent un élément essentiel de tout processus d'apprentissage. Ne poursuivons donc pas la chimère d'un monde idéal sans problème, mais demandons-nous plutôt quel est le système qui donne le plus de chances à tous de poursuivre efficacement leurs propres objectifs. La réponse est simple : c'est le capitalisme, car il repose plus que tout autre ­sur la discipline de la responsabilité individuelle, parce que l'erreur y est sanctionnée et parce qu'il incite à la création de connaissances (éventuellement à partir des leçons tirées des erreurs).
On a tort de nommer capitalistes les propriétaires des grosses entreprises qui vivent de subventions étatiques, de privilèges et de subventions et qui devraient être appelés "nomenklaturistes". Les vrais capitalistes sont tous ces pauvres qui luttent pour leur survie en déployant des trésors d'imagination pour contourner les obstacles que les pouvoirs en place mettent sur leur chemin.
Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
Aussi longtemps que les arguments en faveur de la liberté individuelle n'auront pas conquis les esprits, la démocratie restera un moyen très efficace d'étendre indéfiniment les activités de l'État.
La liberté est le fait de pouvoir poursuivre ses propres objectifs, ce qui fait qu’on est libre lorsqu’on ne rencontre pas d’obstacles dans l’exercice de sa raison.
Au lieu de penser que la raison est l'apanage d'une petite minorité d'hommes, sortes d'ingénieurs sociaux (qu'ils soient désignés démocratiquement ou autrement), le vrai libéral a confiance dans la capacité de chacun à déterminer son destin, à condition que les droits de tous soient définis et respectés. Le libéral n'a donc pas de "modèle de société" clefs en main à proposer.
Pascal Salin
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https://www.contrepoints.org/2012/04/... Merci à STUDENTS FOR LIBERTY AIX-MARSEILLE.
« Ce qui fonde et protège la liberté n'est pas la démocratie, mais le Droit.
Le but de l’économie est d’infuser de l’être au sein de l’avoir. Le but et la grandeur de l’économie est d’humaniser la matière.
Les libertariens ne cherchent pas à être de bons maîtres : ils ne veulent pas d'esclaves.
La société que nous construisons, inédite dans l'Histoire, est une société sans pouvoir, à la fois très modeste, car elle renonce aux grandes épopées des princes et des États, et très ambitieuse, car elle demande l’engagement de chacun au quotidien. C’est une société qui abandonne la politique pour la politesse, la citoyenneté et le civisme pour la civilité.
Voter n’est pas dialoguer, c’est au contraire mettre fin au dialogue. C’est adopter le mode de résolution des conflits qui, comme la guerre, soumet les perdants à la volonté des vainqueurs.
Le libéral n'a que faire de la politique. Il respecte la dignité et la propriété d'autrui. Il honore sa signature et tient consciencieusement ses engagements. Il s'attend à être traité de même. Voilà ses seules lois.
La politique est […] le moyen qui permet de faire payer par tous les peurs et les coûts qui ne sont que ceux des plus puissants. C’est le rôle et la fonction de l’État.
C’est dans le vide du règlement que naît la solidarité. C’est dans le respect des Droits, et donc l’absence d’impositions légales, que peuvent se densifier les relations humaines.
Je donne à la solidarité sa chance seulement lorsqu’il appartient à moi, moi qui suis là, de soulager la détresse de cet homme, lorsque je me retrouve face à ma responsabilité parce que personne n’est payé pour intervenir à ma place.
De même qu'on ne saurait parler de morale devant les pièces solidaires d'une mécani­que, il n'y a pas de place pour la morale dans la solidarité forcée sociale-démocrate. La morale se situe dans l'engagement personnel, et la solidarité s'y appelle alors amour et charité
Les sources psychologiques de la démocratie sont celles d’êtres humains encore incapables d’imaginer une société sans pouvoir. Le citoyen démocratique n’a pas dépassé la mentalité d’esclave et il n’a chassé son maître royal que pour faire du peuple un maître collectif. Pour nous, libertariens, au contraire, le refus de tout pouvoir est la voie vers l’émancipation. La seule maîtrise que nous désirons est la maîtrise de soi. C’est pourquoi la société démocratique est celle d’esclaves qui cachent leur besoin de maître, la société libertarienne est celle de maîtres qui ne veulent pas d’esclaves.
 La démocratie n’a pas pour objet la limitation du pouvoir, mais la désignation de celui qui l’exerce. (...) La politique se contente de restreindre la guerre de tous contre tous en établissant deux classes dans la société, celle qui aura le droit d’exercer la violence, et celle qui en sera victime. L’innovation de la démocratie dans l’ordre politique est de permettre aux victimes une participation symbolique au pouvoir des dominants. La démocratie est un exutoire collectif de la libido dominandi. C’est la source de son succès universel. Que signifie en effet déposer un bulletin dans l’urne, sinon proclamer « Voici comment je veux que les autres vivent » ? Ce bulletin ne compterait-il que pour 1/100.000.000ème du résultat final, il est emblématique. Chaque enfant y découvre que lui aussi pourra participer à un grand mouvement d’asservissement de ses petits camarades, il aura la chance un jour de leur imposer son chef et ses lois."

Christian Michel
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« Ne demandez pas ce que l’État peut faire pour vous. Demandez ce que les hommes de l'État sont en train de vous faire
Dans l’état socialiste idéal, le pouvoir n’attirera pas les fanatiques du pouvoir. Les gens qui prennent les décisions n’auront pas la moindre tendance à favoriser leurs intérêts personnels. Il n’y aura pas moyen, pour un homme habile, de détourner les institutions pour les mettre au service de ses propres fins. Et on verra les crocodiles voler.
Imaginez cent personnes assises en cercle, chacune ayant sa poche pleine de pièces de un cent. Un politicien marche à l’extérieur du cercle, prenant un cent à chacun. Personne n’y prête attention : qui se soucie d’un cent ? Lorsqu’il a fini le tour du cercle, le politicien jette 50 cents devant une personne, qui est ravie de cette aubaine inattendue. On recommence le processus, en terminant avec une personne différente. Au bout de cent tours, chacun se retrouve plus pauvre de 100 cents ; plus riche de 50 cents, et heureux.
Le recours direct à la force physique est une solution si médiocre pour résoudre le problème des ressources limitées que seuls les petits enfants et les grands États en font communément usage.
De tous les systèmes sociaux, de toutes les institutions humaines, le capitalisme est le moins imparfait, celui qui est susceptible d'assurer avec le maximum d'efficacité et le minimum de contraintes la coordination de la multiplicité des fins individuelles quelles qu'elles soient. 
Il y a une différence entre ce que les institutions permettent et ce qu'elles exigent. Si tout le monde dans une société capitaliste était convaincu qu'un but commun donné était désirable, il n'y aurait rien dans la structure des institutions qui empêcherait les gens de coopérer pour atteindre ce but. Le capitalisme autorise un conflit de finalités, il ne requiert pas un but commun à tous. Ce n'est pas le cas du socialisme. Une société socialiste ne peut fonctionner que si les gens ont tous le même but. Sinon cette société s'effondre, ou pire, se transforme comme en Union soviétique en une parodie monstrueuse des idéaux socialistes.
Les capitalistes cupides gagnent de l'argent en vendant des services. Les bons socialistes, eux, ils le volent.
Dans n'importe quelle société, la propriété est une institution économique centrale ; dans une société libre, la propriété privée est l'institution centrale.
Les droits de propriété ne sont pas les droits de la propriété ; ce sont les droits des êtres humains vis-à-vis de la propriété. Il s’agit d’une manifestation particulière de l’un des droits fondamentaux de l’homme. "

David D. Friedman,
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"Le libéralisme est une pensée de nature philoso­phique avant d'être économique ou politique. C'est une philosophie morale de la responsabilité individuelle et des justes droits dans l'égale liberté individuelle de tous - et non pas une plate exaltation de la tolérance molle ou du tout-marché. La disjonction entre libéralisme politique et économique est arbitraire. Ce qu'on appelle « néo-libéra­lisme » n'a rien de théoriquement nouveau et le prétendu « ultra-libéralisme » ne fait qu'appliquer les principes formu­lés par les grandes figures du libéralisme classique. . . Invalidant caricatures et idées reçues, ces assertions procèdent d'une référence exhaustive et inédite aux textes fondateurs ou négligés d'une tradition intellectuelle élargie ici à des auteurs peu attendus, comme aux apports contemporains des « libertariens » ou des « libéraux de gauche ». Le libéralisme s'en trouve recentré sur un volon­tarisme juridique servi par l'État limité, tandis qu'est renou­velée la conception de ce qui doit être qualifié de libéral, illibéral ou ultra-libéral.
Aux États-Unis, le « liberalism » est tout le contraire de ce que communément l'on croit de ce cœté-ci de l'Atlantique. Non pas le si décrié « ultra-libéralisme », mais une transposition et une adaptation locale parfois passablement gauchisée de la social-démocratie à l'européenne - en contradiction flagrante avec l'identité historique de la tradition libérale. Comment, pourquoi et avec quelles conséquences ce détournement de sens a-t-il pu se produire et s'institutionnaliser alors qu'en Europe continentale était conservée l'acception classique du libéralisme: c'est ce que révèle cet ouvrage nourri des textes de référence faisant intellectuellement autorité. Il y est par suite et en parallèle retracé l'histoire si méconnue du combat idéologique et politique engagé contre les « liberals » par les disciples américains du libéralisme classique européen improprement appelés « néo-libéraux », contraints de s'identifier sous de nouveaux labels tels que « conservatives » ou « libertarians ».Comme au prix de dommageables confusions se multiplient maintenant les tentatives d'acclimater insidieusement en Europe cette contrefaçon américaine du libéralisme (un biais pour discréditer la libéralisation libérale...), l'enjeu de cette plongée dans l'histoire transatlantique récente des idées va bien au-delà de simples problèmes d'ordre lexical...
Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration— accrus par un continuel afflux de « clandestins »: le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de « République » que plus globalement de « société ouverte ».
L’idée de base qui anime le socialisme dans son essence même peut se caractériser ainsi : les individus sont par nature incapables de diriger judicieusement et efficacement leur vie par eux-mêmes ainsi que de coopérer volontairement et équitablement entre eux."

Alain Laurent,
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‘Law’, in the sense in which I shall use the word here, denotes an order of persons.1 Within this general concept, we can distinguish between natural orders and artificial orders. Natural order, that is natural law, is the order of natural persons. Artificial order, often referred to as positive law, is an order of artificial persons. In the terminology of Rousseau, natural persons are physical persons (‘personnes physiques’), while artificial persons are legal persons (‘personnes morales’).2 Artificial persons are positions, roles or functions in a system of rules, which defines a particular game, organization or society. The rules of the game or society tell us what those artificial persons are, and what they can and cannot do. Examples are White and Black in a game of chess as well as their subdivisions, King, Queen.
The word 'law' means order, hence natural law is simply the natural order. In the sense in which natural law is relevant to jurists, it is the natural order of persons -- specifically, the order of natural persons: human beings that are capable of rational, purposive action, speech and thought. In short, natural law is the natural order of the human world.
If that is an offer to renegotiate the labour contract or else terminate it, no objection can be made. But it does not look like such an offer. It looks like an attempt to unilat-
erally change the explicit terms of the contract. If that is the case, a judge—especially, I should say, a libertarian one—will not just consider that an employer is free to hire and fire at will. That rule is not the issue here. The issue is,whether the labour contract implies that the employer can unilaterally change its terms without violating the contract he has with the worker

Frank van Dun
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« Faux concept, le principe de précaution crée des problèmes réels. Il étend le pouvoir de contrôle de l'Administration, lui donne, comme du reste aux juges, un pouvoir de décision discrétionnaire, car l'évaluation des risques reste arbitraire. Ce principe "souverain" (absolutiste) étouffe l'innovation, freine le développement des échanges avec l'étranger, ne tient pas compte des risques liés à l'interdiction d'un produit, et aboutit à une société stagnante, malthusienne, soumise à la psychose de la peur.
L'approfondissement des théories monétaires, intégrant les fondements microéconomiques des comportements de demande et d'offre de monnaie, ainsi que les arguments du débat entre monopole des banques centrales et systèmes de banque libre, permet à ceux qui souhaitent se spécialiser en analyse monétaire de disposer d'un outil de synthèse des travaux contemporains. A l'heure où l'Europe met en place la monnaie unique, avec les discussions et les changements que cela engendre, la présentation actualisée du système bancaire et financier français, comme des règles et institutions monétaires européennes, permet à chacun de mieux se situer dans l'environnement monétaire du début du 3è millénaire.
L'immigré clandestin pèse moins que l'immigré régulier sur les comptes de la Sécurité Sociale, et il n'alimente pas les arguments de ceux qui fondent leur xénophobie sur le prélèvement qu'opèrent les étrangers sur les moyens et les services du "Club" France, tout simplement parce qu'il ne dispose pas des papiers nécessaires pour accéder à la plupart des faveurs de l'État-Providence. "

Gérard Bramoullé
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"Le démocrate n'est pas de ceux qui commandent, car il est celui qui désobéit.
Vous avez cru jusqu'à ce jour qu'il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n'y a que des esclaves : là où nul n'obéit, personne ne commande.
Il n'est, en vérité, pires contre-révolutionnaires que les révolutionnaires ; car il n'est pires citoyens que les envieux.
Le pouvoir ne possède que ce qu'il prend au peuple, et pour que les citoyens en soient venus à croire qu'ils devaient commencer par donner ce qu'ils possèdent pour arriver au bien-être, il faut que leur bon sens ait subi une profonde perturbation.
C'est quand l'autorité de chacun est égale à celle de tous que l'équilibre social se trouve forcément acquis.
Un peuple qui fait ses affaires est un peuple qui se gouverne, et un peuple qui se gouverne abroge, par ce seul fait, et frappe de désuétude tout le fatras législatif dont l'agitation populaire avait, bien plus que le génie des hommes d'État, favorisé la conception.
La Révolution c'est le flux des intérêts : nul ne peut représenter les intérêts, ils sont représentés par eux-mêmes. La force d'intensité de leur persévérante et calme manifestation est la seule force révolutionnaire raisonnable et possible.
On ne peut pas être maître de répartir la richesse sans s'être fait préalablement maître de la richesse ; la répartition c'est donc tout d'abord le monopole
Si cela s’appelle un métier que de gouverner, je demande à voir les produits de ce métier, et si ces produits ne sont pas à ma convenance, je déclare que me forcer à les consommer est le plus étrange abus d’autorité qu’un homme puisse exercer sur un autre homme. Il est vrai que cet abus s’exerce par la force et que c’est moi qui entretiens, de mes deniers, cette force dont je me plains. Cela considéré, je me replie sur moi-même et je reconnais qu’en même temps que je suis une victime, je suis un sot aussi. Mais ma sottise tient à mon isolement, et c’est pour cela que je dis à mes concitoyens : Redressons la tête ; n’ayons confiance qu’en nous-mêmes ; disons : que la liberté soit, et la liberté sera.
Mais on dit que la liberté sans frein est menaçante. Qui donc menace-t-elle ? Qui donc doit craindre le coursier indompté, si ce n’est celui qui le dompte ? Qui donc a peur devant l’avalanche, si ce n’est celui qui veut l’arrêter ? Qui donc tremble devant la liberté, si ce n’est la tyrannie ? La liberté menaçante… c’est le contraire qu’il faudrait dire. Ce qui effraye en elle c’est le bruit de ses fers. Dès qu’elle les a rompus, elle n’est plus tumultueuse ; elle est calme et sage.
Le gouvernement n'est pas un fait, il n'est qu'une fiction. Le fait immuable et éternel, c'est le peuple.
Tout individu qui, dans l'état présent des choses, dépose dans l'urne électorale un bulletin politique pour l'élection d'un pouvoir législatif ou d'un pouvoir exécutif est, sinon volontairement, du moins à son insu, sinon directement, du moins indirectement, un mauvais citoyen. (...) Déjà, donc, en allant voter et par le fait seul de son vote, l'électeur avoue qu'il n'est pas libre et il adjuge à celui qu'il nomme la faculté de l'en rendre ; il confesse qu'il est grevé, et il admet que le pouvoir élu a la puissance de le dégrever ; il déclare vouloir l'établissement de la justice et il concède à son délégué toute autorité pour le juger


Jacques Marie Anselme Bellegarrigue
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
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« des liens philosophiques communs qui unissent l'anarchisme et l'isolationnisme de la Vieille droite [américaine], et l'anarchisme pacifiste instinctif qui caractérisait la Nouvelle gauche au milieu des années 1960
Les institutions religieuses n'ont été totalement séparées des institutions politiques — et souvent en conflit avec elles — que dans l'Occident chrétien. C'est cela qui a créé un espace où des institutions libres ont pu émerger. L'idée d'institutions religieuses indépendantes est absente même du Christianisme oriental : ses institutions religieuses font partie de l'administration d'État. En Europe occidentale, en revanche, les institutions religieuses avaient leur autonomie propre, totalement indépendantes du pouvoir d'état et souvent en opposition avec lui. Le résultat a été la création d'un système polycentrique. Et chaque fois que ce système était menacé par l'ambition d'un empire universel de la part des dirigeants politique, la philosophie chrétienne a fait partie des moyens utilisés pour le défendre"

Leonard Liggio
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L'État, c'est nous" ? Non, "l'Etat, c'est eux.
Les Révolutions accouchent la force et liquident la faiblesse.
C'est à partir du moment où les opinions d'un journal se mettent à compter que le journal ne peut plus se permettre d'avoir une opinion.
Nous ne pouvons agir que sur l'avenir.
Si le pouvoir tend naturellement à grandir et s'il ne peut étendre son autorité, accroître ses moyens qu'aux dépens des puissants, la plèbe doit être son éternelle alliée. La passion de l'absolutisme doit nécessairement conspirer avec la passion de l'égalité
Le Minotaure mobilise la population, mais c'est en période démocratique qu'a été posée le principe de l'obligation militaire. Il capte les richesses mais doit à la démocratie l'appareil fiscal et inquisitorial dont il use. Le plébiscite ne confierait aucune légitimité au tyran si la volonté générale n'avait été proclamée source suffisante de l'autorité […]. La mise au pas des esprits dès l'enfance a été préparée par le monopole, plus ou moins complet, de l'enseignement. L'appropriation par l'État des moyens de production est préparée dans l'opinion.
La guerre est une activité essentielle des États. Le Pouvoir administre pour conquérir et conquiert pour administrer. Plus les Pouvoirs sont intimement liés aux peuples qu’ils régissent plus ils obtiennent d’eux. Les grands pas dans la militarisation sont liés à de grandes avances du Pouvoir. Le régime social qui donne le moins à la guerre est le régime aristocratique car si la classe dominante est guerrière, elle est seule guerrière. Le développement de la monarchie absolue en Angleterre et en France est liée aux efforts des deux dynasties pour résister à la menace espagnole. Mais l’accroissement des prélèvements étatiques sur la nation ne donne qu’un avantage éphémère et incite les rivaux à des pratiques semblables. Toute la nation devient aux mains de l’État un outil de guerre. La seconde guerre mondiale a été l’occasion du triomphe de l’État. Tout est jeté dans la guerre parce que le Pouvoir dispose de tout. Ceux qui sont l’État n’admettent pas d’intérêt de la Nation distinct de l’intérêt de l’État.
L’ordre émané du pouvoir obtient l’obéissance des membres de la communauté. Connaître les causes de l’obéissance, c’est connaître la nature du Pouvoir. Quoi de plus surprenant que la miraculeuse obéissance de milliers ou millions d’hommes se pliant aux règles et aux ordres de quelques-uns. S’il n’est pas l’œuvre de la seule force, l’empire du Pouvoir n’est pas non plus l’œuvre non plus de la seule participation, puisqu’on le trouve où la Société ne participe nullement au Pouvoir. Le Pouvoir est pour nous un fait de nature : la suite des gouvernements d’une même société peut être regardé comme un seul gouvernement qui subsiste toujours et s’enrichit continuellement. La pensée humaine a cherché la justification théorique de l’obéissance : soit parce que (un droit exercé par le Pouvoir à la condition d’être légitime) soit en vue de (le but que poursuit le Pouvoir, le Bien Commun). Dans l’obéissance, il entre une part énorme de croyance, de créance, de crédit.
Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. Aucun ordre social ne saurait se maintenir ou se rétablir si les dirigeants des groupes des groupes et les aînés des collèges ne remplissent pas leur mission. Le trouble des images de comportement se répand de haut en bas. La cohérence sociale ne peut alors être rétablie que par le Pouvoir, usant des méthodes grossières de la suggestion collective et de la propagande. C’est la solution totalitaire, mal appelé par le mal individualiste. Une métaphysique destructrice n’a voulu voir dans la Société que l’État et l’Individu. Elle a méconnu le rôle des autorités morales et de tous ces pouvoirs sociaux intermédiaires qui encadrent et protègent l’homme de l’intervention du Pouvoir.
Lorsque nous demandons où est la liberté, on nous montre dans nos mains nos bulletins de vote.
Le terme d'État - et c'est pourquoi nous l'évitons - comporte deux sens fort différents. Il désigne d'abord une société organisée ayant un gouvernement autonome, et, en ce sens, nous sommes tous membres de l'État, l'État c'est nous. Mais il dénote d'autre part l'appareil qui gouverne cette société. En ce sens les membres de l'État, ce sont ceux qui participent au Pouvoir, l'État c'est eux. Si maintenant l'on pose que l'État, entendant l'appareil de commandement, commande à la Société, on ne fait qu'émettre un axiome; mais si aussitôt l'on glisse subrepticement sous le mot État son autre sens, on trouve que c'est la société qui commande à elle-même, ce qu'il fallait démontrer. Ce n'est là évidemment qu'une fraude intellectuelle inconsciente. Elle n'apparaît pas flagrante parce que précisément dans notre société l'appareil gouvernemental est ou doit être en principe l'expression de la société, un simple système de transmission au moyen de quoi elle se régit elle-même. A supposer qu'il en soit vraiment ainsi - ce qui reste à voir - il est patent qu'il n'en a pas été ainsi toujours et partout, que l'autorité a été exercée par des Pouvoirs nettement distincts de la Société, et que l'obéissance a été obtenue par eux
Le totalitarisme veut atteindre la racine même de la pensée et de la sensibilité, tuer la source de l'indépendance intellectuelle et morale en chaque individu. (...) Il veut se substituer à nous en chacun de nous, régner en maître à l'intérieur des consciences."

Bertrand de Jouvenel
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 2/4
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« La France est un pays où deux adultes consentants peuvent tout faire ensemble - sauf travailler l'un pour l'autre.
Les grands problèmes économiques sont toujours créés par des erreurs, au nombre de 5 : une guerre ; une hausse des impôts (qui amène une aggravation du déficit budgétaire) ; une poussée protectionniste ; une augmentation des règlementations ; une erreur de politique monétaire.
Les crises financières ont, en pratique, beaucoup à voir avec la pêche à l’explosif. Quand une grenade explose en profondeur, on voit d’abord remonter, le ventre à l’air, les plus petits poissons. C’est seulement au bout d’un certain temps que l’on voit remonter les baleines !
Retraites, déficits budgétaires, chômage, absence d'avenir pour leurs enfants, tous les problèmes qui agitent les Français en ce moment ont une source commune : l'Etat est sorti de ses missions pour se mettre à faire un peu n'importe quoi, et ce n'importe quoi a été financé par la dette. Les récents problèmes de la Grèce ont montré que des pays peuvent se voir refuser l'accès aux marchés financiers et à l'emprunt. Brutalement, le pays perd alors toute souveraineté et doit, sébile à la main et corde au cou, mendier de quoi boucler ses fins de mois auprès des organisations internationales comme le FMI. L'alternative à ce qui serait un désastre inouï est de prendre les mesures qui s'imposent avant que le FMI ne s'installe à Paris. En écrivant ce livre, mon but est d'aider chaque lecteur-citoyen à comprendre ce qui menace la stabilité économique et politique de notre "cher et vieux pays", pourquoi et comment nous en sommes arrivés là. Il sera ainsi à même de faire pression pour que les bonnes décisions soient prises. Car les solutions sont connues et ont déjà été appliquées ailleurs, en Suède, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Chine. Il faut simplement trouver le courage politique pour les appliquer. Nous avons tout au plus deux ans pour redresser la barre, après il sera trop tard et d'autres, le FMI, Bruxelles, prendront les décisions à notre place. La France est ainsi faite que tout sursaut national est d'abord un sursaut de l'Etat. Notre Etat, aujourd'hui aux mains d'une "caste", doit redevenir l'Etat de tous les Français, nés ou à naître. Dans les années qui viennent, il va nous falloir redéfinir son rôle et ses missions. De fait, nous entrons dans une bataille similaire à celle qu'ont connue nos grands ancêtres de l'époque des Lumières quand ils ont voulu affranchir l'Etat de ceux qui l'avaient conquis à leur profit pour le rendre à la fois efficace, neutre et laïc. C'est l'enseignement des Lumières, qui reste d'une grande actualité, qu'il nous faudra appliquer. Telle est la tâche qui nous attend. Ce sera dur, ce sera long, mais peu de pays ont autant d'atouts que la France pour livrer et gagner cette bataille.
On ne peut être à la fois intelligent, socialiste et de bonne foi.
La seule explication rationnelle aux désastres engendrés par les socialistes, c’est qu’ils ont essayé de nous affranchir de toute richesse, utile et inutile pour enfin nous libérer de ce matérialisme sordide que génère le capitalisme. La pauvreté la plus totale a suivi leur passage au pouvoir."

Charles Gave
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" L'anarcho-capitalisme est le digne et unique héritier de l'anarcho-individualisme du XIXe siècle.
La simple existence des lois sur le mariage/divorce est une injustice parce que l’Etat n’a pas autorité naturelle pour intervenir dans ce qui doit rester un contrat privé entre individus.
Les féminismes radical et individualiste sont les deux extrêmes du mouvement féministe. L’un défend le contrôle par l’Etat ; l’autre, le contrôle par soi-même. L’un considère les hommes comme l’ennemi, l’autre les considère comme des partenaires estimables. Mais la marque la plus importante de l’idéologie divergente est l’insistance du Féminisme individualiste qui applique le principe personnel fondamental « corps de femme, droit de femme » contre vents et marées, dans toutes les circonstances.
I am not into electoral politics as a way to change society so I don't think in terms of competing with Republicans or Democrats. I believe that lasting change comes from transforming the hearts and minds of people - freedom comes one person at a time - and the pulling of a lever every four years doesn't have much to do with that process. I believe in grassroots activism to improve the daily realities of people, not in electing politicians to positions of power. A politician has never improved my life, has never made me freer.
... the best alternative is to take your children out of the public school system altogether and lobby for the elimination of that institution and the repeal of all policies restricting private education.

Wendy McElroy
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"C’est la Mafia au-dessus de toutes les Mafias, le Gang surpassant tous les Gangs, c’est la Conspiration dépassant toutes les conspirations. C’est ce qui a massacré plus de gens en quelques dizaines d’années que tous les morts de l’Histoire humaine jusque là ; c’est ce qui a volé plus de richesse en quelques décennies que toute la richesse produite jusque là ; c’est ce que a tordu et corrompu plus d’esprits - pour exister et survivre - en quelques décennies, que toute l’irrationalité de l’Histoire toute entière jusque là. C’est Notre Ennemi: l’État.
Ce qui existe partout sur la planète et qui permet à l’État de persister, c’est l’accord de la victime. Chaque victime de l’étatisme a internalisé le système de l’État à un degré ou un autre. La proclamation annuelle du fisc fédéral américain que l’impôt sur le revenu dépend de "l’obéissance volontaire" est vraie, ironiquement. Si les contribuables coupaient le cordon ombilical, l’État-vampire périrait inévitablement, la bête perdrait ses griffes. Si tout le monde abandonnait la "monnaie légale" pour l’or ou d’autres biens comme paiement dans les contrats et transactions, il semble douteux que la taxation puisse encore maintenir en place l’État.
Nous défions ceux qui veulent nous enchaîner de dévoiler leurs raisons; sans preuve d’agression de notre part nous brisons nos liens. Nous apportons la justice à tous ceux qui ont été agressés, en tout temps. Nous ramenons ceux qui ont souffert de l’oppression dans leur condition légitime. Et nous bannissons pour toujours le Monstre des Ages,le monopole soit-disant légitime de la coercition, de nos esprits et de notre société, le protecteur des agresseurs et le destructeur de la justice. Nous détruisons l’Etat: Anarchie. Nous exerçons nos volontés jusqu’à nos limites personnelles, restreints uniquement par notre moralité. Nous combattons les anti principes qui saperaient notre détermination et combattons tous ceux qui s’opposent physiquement à nous. Nous ne cesserons la lutte ni ne gâcherons nos ressources qu’une fois l’Etat détruit et qu’une fois que l’humanité aura trouvé sa demeure agoriste. Brûlant d’un désir inextinguible de Justice pour tout de suite et de Liberté pour toujours nous vainquons: Action! Agora, Anarchie, Action! "

Samuel Edward Konkin III (surnommé SEK3)
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« Les rares décisions que devrait prendre un gouvernement libéral seraient moins des réformes, au sens traditionnel, que des non-interdictions, qu'il s'agisse de l'introduction de la concurrence dans la gestion de la santé ou de l'université, ou de la déréglementation économique.
Il serait temps que les États deviennent vraiment modernes, se contentant de gérer l’ordre collectif et non nos choix personnels.
Hier, la monarchie était absolue, aujourd’hui, ce sont les chefs d’État républicains qui le deviennent.
Comme nous l’a enseigné Gary Becker, il serait sage de fonder la politique sur l’observation de la réalité.
L’Europe décline en raison de l’écrasement de la société civile par la bureaucratie.
Plus d’État social et plus d’impôts, voici donc les idées neuves du socialisme qui ressemblent à s’y méprendre à des incantations anciennes.
Celui qui fuit la misère et l’oppression s’oriente logiquement vers les destinations qui lui procureront le plus grand bénéfice social.
Ce n’est pas préconiser l’anarchie que d’inviter les gouvernements à se retirer de tous ces débats sur la propriété du corps, mais les inciter à se recentrer sur ce que l’État seul peut faire : garantir la sécurité collective et assurer un minimum de justice sociale sans laquelle il ne saurait y avoir de sécurité durable. S’emparer à tout prix du corps des citoyens au lieu d’assurer leur sécurité illustre combien les gouvernements ont perdu tout sens de leur mission et tentent par artifice idéologique d’en réinventer de nouvelles. L’homme politique en quête de pouvoir sait que l’économie lui a échappé, gérée par le marché ; aucune guerre ne l’occupe ; promettre des lendemains qui chantent n’est plus crédible. Il ne resterait donc pour occuper le terrain politique qu’à changer la société en réglementant la naissance, l’amour et la mort ? Au nom du « progrès » à gauche et au nom des « valeurs » à droite. Mais ce que les révoltés d’Espagne, de France ou des États-Unis nous signifient, c’est qu’il n’appartient ni à la droite ni à la gauche de définir et encore moins d’imposer « valeurs » ou « progrès ». Cette révolte contre l’État est une exigence de liberté, de celle de disposer de notre corps : ne serait-ce pas la moindre des choses que l’État nous la rende ?
Comment répondre à la question lancinante de l’inégalité sans tomber dans l’égalitarisme mécanique de la gauche ou l’égalitarisme béat de la droite ?
Il y a place en France pour un journal libéral qui le serait vraiment. Mais s’appeler L’Opinion et se dire libéral n’est-il pas un oxymore ?
Toute entreprise gérée comme nos États ferait faillite. L’archaïsme de la gestion publique est un fardeau collectif qui ne fait plus ni notre bonheur, ni notre prospérité.
Au conflit d’avant 1989 entre capitalisme et communisme s’est substitué un nouveau choix historique entre capitalisme d’État et capitalisme de marché, ordo-capitalisme contre démo-capitalisme."

Guy Sorman
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