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septembre 08, 2025

Le réseau Soros : un cheval de Troie mondialiste dans le viseur de Trump

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George Soros, milliardaire hongro-américain, a bâti un empire philanthropique via les Open Society Foundations (OSF), https://www.opensocietyfoundations.org/ présenté comme un défenseur de la « société ouverte » inspirée du philosophe Karl Popper. Cette vision philosophique, centrée sur la fallibilité humaine et la réflexivité, sert de cadre à des interventions globales promouvant l’ouverture des frontières, les droits humains et la démocratie. Pourtant, derrière cette façade humaniste se cache une stratégie visant à éroder les valeurs ancestrales du monde entier – familiales, spirituelles, communautaires – au profit d’un ordre matérialiste, robotisé et impersonnel où dominent les logiques marchandes et la surveillance technocratique.
 

 
 Les OSF, fondées en 1979, ont dépensé plus de 23 milliards de dollars en trois décennies, avec un budget annuel avoisinant 1,7 milliard en 2023, finançant des milliers d’organisations dans plus de 100 pays. Soros, influencé par Popper, voit dans les sociétés fermées des ennemis du libéralisme, réduisant l’histoire occidentale à une généalogie totalitaire de Platon à Marx, ignorant les traditions réalistes comme l’augustinisme ou le thomisme. Sa théorie de la réflexivité – où les actions influencent la réalité perçue – s’applique non seulement à la finance, où il a spéculé sur des crises comme celle de la Banque d’Angleterre en 1992, mais aussi à la politique, transformant les sociétés en systèmes cybernétiques manipulables.
 
La façade humaniste : ingénierie sociale et déconstruction globale
Les OSF se présentent comme promoteurs de justice raciale, d’éducation et de réformes judiciaires, soutenant des mouvements comme Black Lives Matter avec des dizaines de millions de dollars. En réalité, ces financements alimentent une ingénierie sociale inspirée de Gregory Bateson et de la cybernétique, utilisant la « schismogenèse » pour fracturer les sociétés sur des lignes ethniques, culturelles ou identitaires.
Soros, élève de Popper, distingue une ingénierie utopiste menant au totalitarisme, mais son projet d’ouverture forcée impose un impératif catégorique : toute fermeture est réactionnaire, fasciste.
En Europe, via des think tanks comme l’European Council on Foreign Relations (ECFR), https://ecfr.eu/ fondé en 2007 avec des fonds OSF représentant un tiers de son budget (plus de 2 millions d’euros en 2017), Soros influence les politiques étrangères. L’ECFR, regroupant des figures comme Nathalie Loiseau ou Ursula von der Leyen, pousse pour une intégration européenne alignée sur le globalisme, favorisant l’immigration massive et la déconstruction des souverainetés nationales. Des analystes brésiliens comme William Gonçalves dénoncent cette interférence comme une menace à la démocratie, contrastant avec des visions trumpiennes du globalisme comme ennemi.
 

 
 Suppression des valeurs ancestrales : du local au global
Le réseau Soros cible les valeurs ancestrales au-delà de l’Occident. En Afrique, des financements soutiennent des flux migratoires qui déstabilisent les structures tribales et familiales, favorisant un nomadisme matérialiste. En Asie, des nations comme l’Inde ou le Kazakhstan rejettent ses interventions pour atteinte à l’intérêt national. Les révolutions colorées – en Géorgie, Ukraine ou Kirghizistan – maquillent des coups d’État en soulèvements populaires, financés par OSF pour « ouvrir » des marchés et imposer le libéralisme. Soros admet son rôle en Ukraine en 2014, utilisant même des dynamiques antisémites structurelles pour des fins antirusses.
Cette déconstruction favorise un monde robotisé : algorithmes de surveillance, consommation effrénée, réification de l’humain en objet connecté. Promotion d’idéologies woke, LGBTQ et climatiques via USAID, érodant les repères spirituels et communautaires. En Hongrie, Viktor Orbán a expulsé les OSF en 2018 pour avoir miné l’identité chrétienne ; en Russie, elles sont « indésirables » depuis 2015. Des philosophes comme Alexandre Douguine voient dans l’immigration massive un pilier sorosien du libéralisme, impossible à contrer sans vaincre l’idéologie.
 

 
 Le cheval de Troie des mondialistes : financements occultes et totalitarisme déguisé
Soros incarne un « philanthropocapitalisme » globaliste, court-circuitant les processus démocratiques via des think tanks (groupes de réflexion) et ONG. L’ECFR, modelé sur le Council on Foreign Relations américain, https://www.cfr.org/ oriente l’Europe vers un extrême-centre, finançant des plans migratoires comme celui de Merkel en 2015, calqué sur des propositions sorosiennes. Des liens avec USAID https://multipol360.com/lusaid-a-finance-une-plateforme.../ transforment l’aide en outil d’influence, finançant des procureurs aux États-Unis qui refusent de punir les crimes, contribuant au chaos urbain.
 
Elon Musk a accusé George Soros de « haïr l’humanité » https://edition.cnn.com/.../business/elon-musk-george-soros et de vouloir éroder la civilisation par le biais de ses fondations. Soros a admis avoir nourri des « fantasmes messianiques » dès l’enfance, qu’il a pu réaliser grâce à sa fortune, révélant ainsi une hubris mégalomane. Cependant, son empire philanthropique se contracte https://www.alliancemagazine.org/.../the-osf-cuts-show.../ : passant d’une présence dans plus de 100 pays à une structure réduite avec des fermetures d’offices régionaux, des effectifs ramenés à moins de 600 employés et une restructuration impliquant des coupes budgétaires significatives. 
 

 
 Vers un réveil des peuples : résistance aux forces matérialistes
Le paradoxe sorosien est flagrant : promouvoir l’ouverture mène à un totalitarisme technocratique, avec frontières internes, surveillance et concurrence fracturée pour un contrôle supranational. Des leaders comme Trump appellent à des enquêtes RICO https://www.lefigaro.fr/.../donald-trump-menace-de... contre Soros pour organisation de manifestations violentes. En Birmanie, Russie ou Chine, ses fondations sont chassées ; aux États-Unis, des réseaux comme ceux de Musk contrebalancent son influence.
 
Pour contrer ce cheval de Troie, réguler les financements étrangers des ONG et revitaliser les identités culturelles est impératif. Les valeurs ancestrales – famille, spiritualité, communauté – sont le rempart contre un monde impersonnel où l’humain est réduit à un consommateur sous algorithmes. Le réseau Soros, malgré sa façade, menace la civilisation ; son exposition annonce un réveil global des peuples.
 
 
"Trump s’attaque à Soros… et la secousse arrive jusqu’à Paris !
Donald Trump a ouvertement réclamé l’inculpation de George Soros et de son fils Alexander sous le RICO Act pour leur rôle dans le financement et l’orchestration des mouvements violents aux États-Unis.
👉 Et là où ça devient explosif : Alexander Soros est un soutien affiché d’Emmanuel Macron. Ce n’est pas une rumeur, c’est documenté : le fils Soros a ses entrées à l’Élysée et se vante de ses relais en Europe.
👉 Encore plus révélateur : Nathalie Loiseau, eurodéputée macroniste, est membre active du réseau “Soros Europe”. Autrement dit, les petites mains françaises de Macron participent à la même toile mondialiste qui agit dans l’ombre à Washington, Bruxelles et Paris.
 

 
💥 Quand Trump dit « nous surveillons Soros et son groupe de psychopathes », cela veut dire que les ramifications européennes ne seront pas épargnées.
💥 Macron le sait : si Soros tombe, tout son réseau d’influence s’effondre avec lui.
C’est donc la panique à l’Élysée.
⚠️ Retenez bien ceci : Soros, c’est l’idéologie mondialiste, l’immigration incontrôlée, la déconstruction des nations, la guerre permanente.
Si Trump fait tomber Soros, c’est tout le château de cartes mondialiste qui s’écroule — y compris en France.
Ça pourrait bien saigner si ils n'arrivent pas à assassiner Trump !
SATCH"

Patricia Bitschnau

 

février 16, 2025

USAID (Agence des États-Unis pour le développement international)

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Pendant des années, les médias nous ont rabâché que la Russie manipule les élections, qu’elle finance des campagnes de désinformation en France et partout le monde…
 
 

 
Mais qui finance les ONG occidentales, les journalistes, les laboratoires, les coups d’État ?
 
Voici le vrai visage de l’USAID, ses liens avec BigPharma, Bill Gates, George Soros et le WEF :
Dans les années 1990, 300.000 femmes indigènes ont été stérilisées sans leur consentement dans le cadre d’un programme de contrôle démographique au Pérou.
Qui finançait ? L’USAID.
 
Et pire encore : les fonds étaient alloués en fonction du nombre d’opérations pratiquées.
Entre 2013 et 2019, 122 millions de dollars d’aide alimentaire envoyée en #Syrie ont été détournés par Mahmoud Al Hafyan au profit de groupes affiliés à Al-Qaïda.
9 millions de dollars ont été directement versés à des terroristes.
 
 

 
Alors est-ce une perte de contrôle de l’USAID ou un financement déguisé du chaos ?
La suite permet d’avoir de sérieux doutes
En 2017, l’ONG Children of God Relief Institute est accusée d’avoir couvert des abus sexuels sur des enfants.
Son principal bailleur de fonds ? L’USAID, avec 29,3 millions de dollars.
Encore une horreur sans nom dans laquelle l’USAID trempe…
 
En 2022, l’ambassade des EtatsUnis a alloué 10.000 dollars au Festival Queer Lisboa pour promouvoir des films à thématique incestueuse.
Un scandale dénoncé par Marco Rubio, mais totalement passé sous silence par les médias.
On se demande bien pourquoi
 

 
 
L’USAID, c’est 6 200 journalistes et 707 médias financés en 2023 dans 30 pays.
En Ukraine, 9 médias sur 10 dépendent de ces subventions.
En clair : 800 millions d’auditeurs minimum ont été trompés par une information biaisée et tronquée.
Parmi les médias touchés : 
 
 

 
Politico a reçu 44 000$ en “frais d’abonnement” entre 2023 et 2024.
BBC Media Action (différent de BBC News) a obtenu 3,2 millions de dollars pour des “projets éducatifs”.
Mais l’USAID ne se contente pas de financer, elle formate :
279 ONG ont été formées aux “bonnes pratiques journalistiques”, notamment au fact-checking pro-occidental en Géorgie et en Ukraine.
Et la France dans tout ça ?
 
L’USAID a accordé 778 millions de dollars à Internews entre 2015 et 2025.
L’AFP n’apparaît pas dans les subventions directes, mais elle bénéficie des fonds USAID via des services d’information mutualisés dont Internews.
Mieux encore : des journalistes AFP ont été formés par l’USAID aux ateliers de “fact-checking”.
Résultat ?
 
L’USAID, c’est aussi 40 milliards de dollars en 2023 pour l’achat de médicaments, redistribués principalement à J&J, Pfizer et Gilead, et une couverture médiatique qui protège ces grands groupes pour vendre un maximum de vaccins.
Pfizer engrange 122 milliards grâce aux vaccins et au Paxlovid.
Gilead rafle le gros lot avec son traitement contre le VIH : 92 milliards de dollars de revenus prévus d’ici 2029.
ViiV Healthcare (GSK) bénéficie de 20 milliards pour son antirétroviral, massivement diffusé en Afrique via PEPFAR.
Derrière ces chiffres, quelques “coïncidences” troublantes :
• Samantha Power, ex-directrice USAID, siégeait chez Gilead.
• Peter Marocco, actuel patron USAID, était lobbyiste pour Pfizer.
• 57% des employés de l’USAID viennent de l’industrie pharmaceutique.
Et les philanthropes dans tout ça ?
L’Agence France Presse a publié 12 articles en 2024 démentant des "fake news" sur l'USAID, dont une vérification des paiements à des célébrités.
 
 

 
Mais ce n’est pas tout :
L’USAID, c’est aussi la grande alliée de la Fondation Bill & Melinda Gates, via Gavi, l’Alliance du vaccin.
Entre 2021 et 2025, l’agence américaine a injecté 1,58 milliard de dollars dans Gavi, ce qui en fait le 2ᵉ plus gros contributeur après le Royaume-Uni.
En 2021, elle a aussi versé 4 milliards de dollars à COVAX (Gavi) pour financer les vaccins COVID, soit un tiers du budget total.
Et qui décide des priorités de Gavi ?
Bill Gates en personne, qui siège aux comités stratégiques et coupe les financements quand ça ne rapporte plus assez.
 
 

 
Mais un autre nom revient souvent dans ces financements :
GeorgeSoros, via le Balkan Media Network.
L’USAID a attribué 270 millions de dollars à l’East-West Management Institute, un satellite d’Open Society.
Cet argent a servi à financer :
• Les révolutions de couleur en Ukraine (Maïdan 2014), Géorgie (2003) et Kirghizstan (2005).
• Les techniques de mobilisation citoyenne du printemps arabe et en Biélorussie (2020).
• 5 milliards de dollars injectés dans des ONG locales en Ukraine entre 1991 et 2014.
Sûrement son attachement inconditionnel aux valeurs démocratiques ?
L’USAID ne finance pas uniquement les médias et des labos pharmaceutiques.
Elle est aussi un acteur clé du Forum Économique Mondial (WEF).
💰 68,3 millions de dollars versés directement au WEF entre 2015 et 2022 pour des projets comme l’Alliance Globale pour la Facilitation des Échanges.
💰Un accord de 52 millions de dollars signé dès 2013 pour des programmes en Afrique et en Asie.
Et plus inquiétant encore, en 2023, au sommet de Davos, l’USAID a lancé le EDGE Fund, un fonds de 50 millions de dollars destiné à privatiser les ressources africaines.
On trouve aussi des projets tels que la Barbados Blue-Green Bank, une initiative “climatique”.
On n’en attendait pas moins du labo de la Grande Réinitialisation
Derrière l’humanitaire, on retrouve toujours les mêmes mécanismes de soft power :
🔸 Détournements massifs vers des groupes armés
🔸 Ingérences électorales sous couvert de “démocratie”
🔸 Financements culturels et médiatiques imposant une vision idéologique
🔸Collusion entre ONG et grandes entreprises privées
Et bien pire encore, dont nous apprendrons probablement bientôt les détails…
 
L’#USAID n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Derrière ces scandales se cache une stratégie globale : manipulation des peuples, contrôle des ressources, domination par le “soft power”.
 
Et ce n’est que le début…
▷ Pourquoi l’Occident est en plein déclin (et ce que personne ne veut dire)
▷ Les stratégies militaires de la Russie qui changent la donne
▷ Israël, le 3e Temple et le rôle caché de Trump
▷ Les 3 placements clés à ne surtout pas rater en février 2025
Nos analyses confidentielles, rédigées par des spécialistes comme François Martin, Sylvain Ferreira et Pierre-Antoine Plaquevent, sont disponibles dans la dernière édition de la Revue.
 
GÉOPOLITIQUE PROFONDE

Claude Chollet : « Dans un grand nombre de rédactions, la règle du jeu, c’est l’omerta »

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Dans un entretien accordé à Epoch Times, le président de l’Observatoire du journalisme (OJIM) Claude Chollet livre son regard sur le paysage médiatique français. Il revient également sur la suppression de C8 de la TNT et la défiance des Français vis-à-vis des médias.
 
 

 
 
Epoch Times : Claude Chollet, vous êtes président de l’Observatoire du journalisme (anciennement Observatoire des journalistes et de l’information médiatique, Ojim). Comment analyseriez-vous le paysage médiatique français en 2025 ? 
Est-il davantage pluraliste qu’auparavant ?
 
Claude Chollet : Si nous faisons une comparaison entre 2015 et 2025, l’irruption de Vincent Bolloré a changé un peu le paysage. Avec le grand succès de CNews, devenue la première chaîne d’information continue, le retour en forme d’Europe 1, l’arrivée d’une nouvelle équipe au JDD, un peu d’oxygène est parvenu dans l’atmosphère souvent confinée des médias français.
 
Mais ce mouvement ne représente encore qu’une faible fraction de l’information, qui demeure dominée par un certain progressisme libéral libertaire, majoritaire dans les rédactions.
 
En même temps, qu’en est-il de l’état de la liberté d’expression dans les rédactions ? Il y a deux semaines, Philippe Carli, le président du groupe de presse Ebra a dû démissionner parce qu’il avait « liké » des publications de personnalités « d’extrême droite ».
 
Il existe une vraie police de la pensée dans un grand nombre de rédactions. Et depuis longtemps.
Un exemple ancien, celui de Fabrice Le Quintrec qui a été placardisé pendant dix ans (10 ans !) à Radio France pour avoir cité une fois (une seule fois) le quotidien catholique Présent – disparu depuis – dans une revue de presse.
 
Plus récemment, Jean-François Achilli a été licencié par France Info car soupçonné simplement de participer à une autobiographie de Jordan Bardella. C’est souvent un autre journaliste qui va vous dénoncer pour se mettre à l’abri lui-même et indiquer ainsi qu’il est conforme aux valeurs dominantes de sa rédaction.
 
Dans un grand nombre de rédactions, la règle du jeu, c’est l’omerta, n’abordons pas les sujets délicats et mettons un cordon sanitaire autour de toute personnalité peu ou prou à la droite de l’extrême centre.
Une « Alliance pour les faits » a été inaugurée lors du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, le 10 février, à l’initiative de médias publics français, européens et internationaux. L’Observatoire du journalisme a réagi au lancement de ce réseau, dénonçant de « nouveaux ‘ fact-checkers’ mais cette fois au niveau international ». Y a-t-il un risque de censure ?
 
Ce réseau est soutenu par le Comité News de l’Union européenne de radio-télévision (UER), institution créée en 1950 et qui fut notamment présidée par Delphine Ernotte, qui a lancé à France Télévisions une croisade anti « mâles blancs ».
 
On peut légitimement s’interroger sur l’utilité et la pertinence de la création de ce nouvel organe de contrôle, à l’heure où les révélations liées aux financements généreusement octroyés par l’agence américaine USAID devraient plutôt pousser les médias institutionnels à balayer devant leur porte avant de s’ériger en gardiens de la « vérité » et de « l’indépendance », se permettant de distribuer les bons et les mauvais points aux journalistes et lanceurs d’alerte véritablement libres.
 
C’est le retour du filtre des fact-checkers, au sujet desquels Mark Zuckerberg a souligné qu’ils faisaient plus de mal que de bien. Une censure qui ne veut pas dire son nom.
 
La chaîne C8 ne devrait plus être disponible sur la TNT d’ici le 28 février, à la suite d’une décision de l’Arcom prise l’été dernier. Quel regard portez-vous sur la suppression de C8 ?
 
Il s’agit d’une décision clairement politique. L’Arcom, qui a succédé au CSA, s’est donné une mission, étouffer autant que possible les médias du groupe Bolloré. Pas moins de 52 sanctions ont été infligées par le couple CSA/Arcom contre les chaînes de Vivendi.
 
Il n’était pas possible de supprimer la fréquence de CNews, c’était trop gros, alors on donne la fréquence de C8 plus petit pour l’attribuer à un ami, le tchèque Daniel Kretinsky (financier de Libération) ou à Ouest-France, tous deux proches de l’extrême centre.
 
L’Arcom doit-elle être, selon vous, reformée ?
 
Je crains qu’une institution aussi mal fagotée et partiale ne soit pas réformable. Il faut la supprimer et la remplacer par un autre organisme de contrôle – car un contrôle démocratique est nécessaire – qui sera neutre politiquement et techniquement.
 
Les Français expriment de la défiance vis-à-vis des médias. Selon le baromètre La Croix/Verian/La Poste, 62 % des Français considèrent qu’il faut « se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité ». Comment interprétez-vous le peu de confiance qu’ont les Français dans les médias ?
 
Rien de nouveau sous le soleil. Cela fait près de 40 ans que La Croix publie une enquête sur la confiance des Français envers les médias avec des résultats toujours un peu plus négatifs. Comment interpréter cette défiance ?
 
Les Français ressentent confusément qu’une bonne partie de l’information est biaisée et s’en méfient de manière instinctive. Il faudrait remonter jusqu’à la formation dans les écoles de journalisme, quasi toutes formatées selon le même prisme idéologique.
 
L’Observatoire du journalisme (OJIM) vient de publier une brochure, Formatage continu, aux éditions de la Nouvelle Librairie, sur les 14 écoles de journalisme – 12 sont classées à gauche ou à l’extrême gauche. À ce titre, la reprise de l’ESJ – École Supérieure de Journalisme – par un groupe d’investisseurs, si elle n’est pas parfaite, est un signe d’ouverture à un peu plus de pluralisme.
Espérons que cette petite dose de pluralisme permettra de rétablir un peu la confiance des Français dans leur information.
 

 

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