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octobre 07, 2025

Pouvons-nous encore rire de tout aujourd’hui - L'humour ?

Peut-on encore rire de tout aujourd’hui ?

La liberté d'expression et le droit de rire de tout ont décliné dans notre société. 

Pour qui se passionne pour la liberté d’expression et son évolution, rien de plus éclairant que de comparer certaines polémiques d’aujourd’hui avec des humoristes d’hier, par exemple Pierre Desproges décédé en 1988 et devenu quasiment mythique depuis pour beaucoup, ou Coluche.

Pierre Desproges, en particulier, ne s’est pas privé de faire quelques blagues susceptibles d’offenser la mémoire juive aussi bien sur la Shoah que sur le Vél’ d’Hiv. Mais il n’a jamais connu le moindre souci d’aucune sorte à la suite de ses très drôles provocations.


Le rire et les excuses

Une jeune humoriste belge, Laura Laune, dont l’unique souci est de faire rire, s’interroge au cours d’un extrait de spectacle présenté au Journal de 20 heures de France 2 : « Quel est le point commun entre les Juifs et les baskets ? Il y en a plus en 39 qu’en 45 ».

Cette saillie dont on a beaucoup parlé, qui en a indigné certains mais a suscité de l’amusement chez beaucoup – avec cette appétence trouble pour de l’esprit authentique posé sur un sujet tabou – reflète parfaitement, avec l’émoi, la médiatisation et l’importance qui lui a été donnée, la différence de climat et d’époque entre un Pierre Desproges laissé tranquille et une Laura Laune obligée de se justifier même si personne, jusqu’à maintenant, n’a eu le ridicule de la faire poursuivre.

Un tel écart contraint à questionner ce qui chez ces humoristes et dans leurs blagues a engendré une différence aussi radicale entre la perception des uns et des autres.

Pierre Desproges n’était pas antisémite, dénué de toute malveillance à l’égard des Juifs. Laura Laune ne l’est pas davantage.

Pierre Desproges, avant 1988, était susceptible de toucher encore plus intimement les familles juives de victimes gazées que Laura Laune apparue et osant le rire trente années plus tard. En toute logique, l’éloignement du temps aurait dû non pas intensifier mais amoindrir les réactions.

Pourtant le contraire s’est produit. Et ce n’est pas propre qu’à la plaisanterie de Laura Laune mais à celles d’autres qui s’aventurent sur ces territoires dangereux, voire quasiment interdits de l’humour sur l’Holocauste, cet enfer, et la communauté juive.

Notre société serait-elle devenue authentiquement plus morale, soucieuse d’autrui, plus respectueuse des morts ? Je ne le crois pas une seconde.


Une moindre tolérance pour la provocation

Il est sûr en revanche que la liberté d’expression et le droit de rire de tout ont décliné et que la présomption dominante n’est plus de laisser écrire ou parler mais de blâmer, de pourfendre et éventuellement de poursuivre.

Le monde dans lequel nous vivons nous habitue, avec le terrorisme islamiste et l’ampleur de l’insécurité ordinaire, délictuelle ou criminelle, à une peur, une moindre tolérance pour l’infinie gratuité du langage et les facilités et provocations que celui-ci a plaisir à s’octroyer.

Mais la cause fondamentale qui fait que Pierre Desproges n’aurait peut-être plus le droit de nous faire rire sur les sujets sulfureux qu’il abordait sans crainte réside – et c’est une banalité – dans les réseaux sociaux, leur multiplication et en général leur indifférence à l’égard de la liberté d’expression ; mais au contraire leur volonté obsessionnelle de monter en épingle n’importe quel propos pour en appeler au lynchage médiatique, à la réprobation de tous et à l’ostracisation, cultivée avec bonne conscience, de celui ou de celle par qui le scandale prétendu aurait surgi.

Laura Laune a encore eu de la chance puisque, malgré quelques procureurs médiatiques outrés, le conflit s’est élargi à France 2 qui devient le bouc émissaire idéal. Comme si un immense public de téléspectateurs avait à être forcément protégé, respecté par éradication plutôt que considéré par compréhension.

Les réseaux sociaux ont évidemment diffusé partout des outrances, des drôleries, des humeurs et des provocations qui à l’époque de Desproges demeuraient peu ou prou dans le cercle du public des spectacles. Ils ont conduit à une augmentation radicale de la victimologie, réelle ou prétendue. Les familles des victimes, aussi lointain que soit l’Holocauste aujourd’hui, ont d’une certaine manière, à cause de cette prolifération par Internet, eu le sentiment d’une réactualisation permanente de l’horreur.

Les réseaux sociaux ont permis à de médiocres citoyens de se révéler et de faire de leur surabondance une fierté au lieu qu’elle soit une indignité. Tous ces petits maîtres, tous ces procureurs, eux, sans morale ni intelligence, tous ces justiciers médiocres qui condamnent, tous ces inquisiteurs expéditifs, toute cette cohorte qui furète, débusque, renifle et dénonce ce qu’elle estime innommable pour se repaître de l’exploitation d’un rien hypertrophié par bêtise ou malfaisance, sont la rançon abjecte de la communication sophistiquée d’aujourd’hui.

Pierre Desproges n’y survivrait pas – alors qu’il a été épargné par la loi Pleven de 1972 dont l’esprit était liberticide mais qui interdisait les seuls propos et écrits battant en brèche les vérités considérées comme absolues du tribunal de Nuremberg – mais s’il en avait réchappé, nul doute qu’il aurait changé de cible et qu’il aurait ridiculisé ces censeurs de la pire espèce : ceux qui exécutent au grand soleil de la transparence.

Philippe Bilger

Président de l'Institut de la parole, aujourd'hui magistrat honoraire, Philippe Bilger a exercé pendant plus de vingt ans la fonction d'avocat général à la cour d'assises de Paris. Il anime le site Justice au singulier.

Source 


Humour

L'humour est une forme d'esprit railleuse qui (selon Larousse) « s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité ».

« Politesse du désespoir » d'après Boris Vian, c'est « une façon habile et satisfaisante de désamorcer le réel au moment même où il va vous tomber dessus », selon Romain Gary. « Rire, c'est être malicieux, mais avec une bonne conscience  » (Friedrich Nietzsche, Le gai savoir).

L'humour est du ressort de la liberté d'expression. Pour cette raison, il est vu d'un mauvais œil par les régimes autoritaires. Dans les démocraties sociales, il est souvent contrôlé et limité par un arsenal de lois qui interdisent de l'exercer à l'encontre de certaines minorités protégées. 

 


 

Citations humoristiques

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  • « La gravité est le bonheur des imbéciles. » (Montesquieu)
  • « Chaque plaisanterie est une petite révolution. » (George Orwell)
  • « Il n'y a pas de limites à l'humour qui est au service de la liberté d'expression car, là où l'humour s'arrête, bien souvent, la place est laissée à la censure. » (Cabu)
  • « L'humour est le plus court chemin d'un homme à un autre. » (Georges Wolinski)
  • Veuillez laisser l'État dans les toilettes où vous l'avez trouvé ! (blague libertarienne)
  • Justice : un produit plus ou moins frelaté que l'État vend au citoyen pour le récompenser de son obéissance, de ses impôts et des actions civiles qu'il exerce. (Ambrose Bierce, Le dictionnaire du diable)
  • Agissez contre la pollution ! Refusez de respirer ! (Achille Talon)
  • Qui peut honnêtement, sans arrière-pensées, rendre Marx responsable des millions de morts du communisme sous prétexte qu'il avait oublié le facteur humain dans ses calculs ? (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • Tous les êtres de toutes les Galaxies sont égaux devant la Grande Matrice, indépendamment de leur forme, du nombre de leurs écailles ou de leurs bras, et indépendamment même de l'état physique (solide, liquide ou gazeux) dans lequel il se trouve qu'ils vivent. (Umberto Eco)
  • Le communisme, c'est une des seules maladies graves qu'on n'a pas expérimentées d'abord sur les animaux. (Coluche)
  • Grâce à Nietzsche, la pensée occidentale se débarrasse pêle-mêle de la morale, des valeurs, des Grecs, de Dieu, de l'État, de la Démocratie... autant d'inventions nées de la haine, du ressentiment et de la résignation des faibles, toujours en train de se plaindre et d'appeler la police. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • C'est pas grave d'être de gauche... en général ça passe au premier relevé d'ISF. (Gaspard Proust)
  • Ah ! Que ne suis-je riche, pour venir en aide au pauvre que je suis ! (Tristan Bernard, Le fardeau de la liberté)
  • La pensée d'Aristote contient en germe l'Inquisition, le fascisme et le communisme. Heureusement que les deux tiers de son œuvre ont été égarés ! (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • La première Loi de l’Économie est : pour tout économiste, il existe un économiste d'avis contraire. La seconde Loi de l’Économie est : ils ont tous les deux tort. (econoclaste.org)
  • Économie : la science qui permettra d'expliquer demain pourquoi les prédictions d'hier ne se sont pas réalisées aujourd'hui. (anonyme)
  • Si vous pensez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance ! (Derek Bok)
  • Hannah Arendt : sa critique du totalitarisme fait autorité, sauf peut-être chez les penseurs fascistes et staliniens. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • Quel mérite y a-t-il à donner un emploi à quelqu'un qui le mérite ? En donner à ceux qui ne le méritent pas, ça, c'est du mérite ! (Ayn Rand, La Grève)
  • Egoïste : personne de mauvais goût, qui s'intéresse davantage à elle-même qu'à moi. (Ambrose Bierce, Le dictionnaire du diable)
  • Inventeur de la théorie des Idées, Platon démontre que nous sommes prisonniers d'une caverne insalubre et que nous tournons le dos à la vraie vie qui est ailleurs. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • Selon certaines sources, l'hégélianisme aurait fait à ce jour plus de 185 millions de morts, et au moins le triple de migraineux. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • S'il y avait un impôt sur la connerie, l'Etat s'autofinancerait. (Coluche)
  • Qui donne à l’État prête à rire. (Tristan Bernard)
  • Premier libéral-libertaire, Guillaume d'Occam oppose l'intuition personnelle et expérimentale à l'ordre prétendument naturel et immanent. Ce faisant, il invente le nominalisme et le rasoir. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
  • La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout. (Coluche)
  • Ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que, dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous. (Coluche)
  • La grande différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que, de temps en temps, les oiseaux s’arrêtent de voler. (Coluche)
  • Les fonctionnaires sont tellement habitués à ne rien faire que lorsqu'ils font grève, ils appellent ça une "journée d'action". (Coluche)
  • La politique est l'art de chercher des ennuis, de les trouver, d'en donner un diagnostic erroné, puis d'appliquer les mauvais remèdes. (Ernest Benn, régulièrement attribuée à tort à Groucho Marx)
  • Les hommes politiques et les couches des bébés doivent être changés souvent... et pour les mêmes raisons. (George Bernard Shaw)
  • Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. (devise Shadok applicable à l'interventionnisme étatique)
  • Le problème des Français est qu'ils n'ont pas de mot dans leur langue pour "laissez-faire". (Graham Watson)
  • J’adorerais être de gauche. C’est un souhait, mais je trouve que c’est tellement élevé comme vertu que j’y ai renoncé. C’est un gros boulot, un dépassement de soi, c’est une attitude, une présence à l’autre… Il faut être "exceptionnel" quand tu es de gauche. Quand tu n’es pas de gauche, tu peux être moyen. Quand tu es de gauche, c’est l’excellence, le génie moral, le génie de l’entraide. C'est trop de boulot ! (Fabrice Luchini, France 2, 17/10/2013)
  • Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu : ne jamais se montrer pour qu'on continue à y croire. (Coluche)
  • En trayant sans cesse la vache à lait, on tue la poule aux œufs d'or. (Henri Jeanson)
  • L'esprit totalitaire, c'est quand l'humour lui-même devient suspect. (Slobodan Despot, 16/02/2018)
  • Tout est drôle, tant que cela arrive à quelqu'un d'autre. (Will Rogers)
  • L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire. (Friedrich Nietzsche)
  • On dirait que la fatalité veut, dans notre existence, compléter la torture par la dérision ; elle y met toutes les douleurs de la tragédie ; mais, pour ne pas nous laisser au moins la dignité du personnage tragique, elle nous réduit, dans les détails de la vie, au rôle du bouffon. (Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation)

 


Voir aussi

 

https://www.wikiberal.org/wiki/Humour 


 

septembre 27, 2025

Chez Youtube, vers une reconquête globale des libertés !

 Parfois tout ne vas pas si mal...

YouTube cède et rétablit les voix conservatrices bannies 

L’annonce de YouTube : un revirement majeur

Le 23 septembre 2025, la plateforme de vidéos en ligne, filiale de Google, géant de la technologie, a marqué un tournant majeur en annonçant la réactivation de comptes supprimés pour des contenus liés à la pandémie ou à la fiabilité des scrutins électoraux. Cette décision, révélée dans un document (disponible également ici) adressé à une commission législative américaine, souligne un engagement renouvelé envers l’ouverture des débats, permettant à des créateurs bannis pour des infractions à des règles désormais caduques de retrouver leur espace.

 


 

C’est un aveu implicite que les anciennes pratiques de modération, souvent influencées par des agendas externes, n’avaient plus lieu d’être.

Parmi les bénéficiaires de ce revirement se trouvent des figures conservatrices de premier plan, écartées pour leurs analyses critiques qualifiées à l’époque de fausses informations. Un ancien agent fédéral devenu animateur médiatique virulent, un ex-conseiller à la sécurité nationale sous une administration républicaine, et l’hôte d’un podcast dédié à l’examen sans complaisance des intrigues politiques font partie de ceux qui pourraient revenir. Ces personnalités, qui attirent des millions de followers, avaient été exclues par un système passablement biaisé, fermant la porte à des perspectives essentielles pour un dialogue équilibré.

Les révélations sur les ingérences de l’administration démocrate

Derrière cette mesure se cachent des révélations sur des interventions répétées de hauts responsables d’une présidence démocrate, qui ont poussé l’entreprise à supprimer des publications sur la crise sanitaire, même conformes aux normes internes. Cela a créé un environnement où les plateformes étaient incitées à aligner leurs actions sur des directives officielles, étouffant les voix alternatives sous prétexte de protection publique.

 


 

Les aveux et réformes chez Meta

Ce geste de la plateforme vidéo s’inscrit dans une tendance plus large où les empires numériques, réalisant que les utilisateurs en ont assez de la censure qu’ils croyaient discrète et craignant des pertes financières si les abonnés les désertent, ajustent opportunément leurs politiques pour s’aligner sur les nouvelles tendances politiques des dirigeants en place.

Mark Zuckerberg, PDG de la firme Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, a confessé dans une correspondance aux élus américains datée du 26 août 2024 que des pressions similaires venues du même exécutif l’ont conduit à censurer des éléments sur la maladie virale, y compris des satires et des caricatures à ce sujet.

Il a aussi admis une erreur dans le traitement de l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, le fils de Joe Biden, où le New York Post avait publié le 14 octobre 2020 un article explosif révélant des emails et fichiers du PC abandonné dans un magasin de réparation à Delaware, suggérant des affaires de corruption impliquant Hunter avec des entreprises étrangères comme Burisma en Ukraine et des liens avec la Chine, compromettant Joe Biden lui-même en raison d’allégations d’influence et de corruption.

Cette admission pointe vers un mélange néfaste entre pouvoir public et secteurs privés, rappelant l’appel à une séparation stricte entre politique et économie pour préserver les libertés fondamentales.

Poursuivant sur cette lancée, Mark Zuckerberg a dévoilé début janvier 2025, via une intervention vidéo, des réformes pour assouplir les contrôles sur son réseau principal. Il a évoqué un virage culturel post-électoral favorisant l’expression libre, tout en fustigeant les autorités et les organes de presse classiques pour avoir encouragé une répression croissante. Les ajustements incluent une réduction des restrictions, un essor des discussions sur les enjeux publics, et l’ajout d’annotations collectives pour revitaliser un espace de parole sans entraves.

 


 

Le cas Telegram : la répression en Europe

Cette érosion de la liberté d’expression ne se limite pas aux États-Unis ; elle se manifeste avec acuité en Europe, où un entrepreneur tech d’origine russe et française, fondateur de Telegram, une application de messagerie axée sur la confidentialité, a été arrêté en août 2024 à son arrivée en France. Accusé de faciliter des délits graves via un manque de surveillance sur sa plateforme, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs et repose sur un chiffrement intégral, il a défendu une vision des communications sans ingérence étatique. Les autorités françaises l’ont approché sous couvert de lutte contre des menaces sécuritaires, mais avec des motifs géopolitiques sous-jacents touchant des régions sensibles. Ce cas, perçu comme une attaque contre les innovateurs qui résistent à la surveillance, a déclenché une indignation mondiale, soulignant comment la sécurité sert souvent de prétexte à un contrôle accru du numérique (voir ici et ici).

Les manifestations en France : une révolte populaire

Face à ces restrictions, les peuples se mobilisent de plus en plus pour réclamer leurs droits. En France, des manifestations massives ont paralysé le pays en septembre 2025, avec des blocages de routes, des incendies de barricades et des affrontements avec les forces de l’ordre, en protestation contre les politiques gouvernementales perçues comme répressives. Ces actions, mobilisant des centaines de milliers de personnes, visent à contester un exécutif accusé d’austérité et de dérive autoritaire, amplifiant les appels à plus de transparence et de liberté dans le domaine digital. Des grèves nationales et des perturbations généralisées ont suivi, marquant un refus croissant de la population face à des mesures qui étouffent les voix dissidentes.

Les soulèvements au Népal et aux Philippines : la colère contre la corruption et la censure

Au Népal, des protestations massives menées par la génération Z ont éclaté début septembre 2025 contre une interdiction généralisée de 26 plateformes de médias sociaux, perçue comme une atteinte flagrante à la liberté d’expression, et contre la corruption endémique du gouvernement. Ces manifestations, déclenchées par le blocage de sites comme Facebook, X, YouTube et les messageries de communication (WhatsApp, Telegram, etc…) le 4 septembre, ont tourné à la violence avec des affrontements mortels, l’incendie de bâtiments publics et l’assaut du parlement le 9 septembre, entraînant la démission du Premier ministre et plus de 60 morts. Les citoyens, frustrés par l’instabilité politique et les abus de pouvoir, exigent le respect des droits à l’assemblée pacifique et à la parole libre, forçant un gouvernement intérimaire à prendre le relais. Aux Philippines, des milliers ont défilé le 21 septembre 2025, coïncidant avec l’anniversaire de la loi martiale de 1972, pour dénoncer la corruption massive dans les projets de contrôle des inondations, avec des milliards de fonds publics détournés. Les manifestations, marquées par des arrestations massives – plus de 200 personnes – et l’usage de canons à eau et de gaz lacrymogène par la police, soulignent une exigence d’intégrité et de transparence, amplifiant les appels à protéger la liberté d’expression contre les répressions étatiques.

Même le président a exprimé un soutien symbolique, illustrant la pression populaire qui pousse les autorités à reculer face à la colère collective.

Le rôle des élections aux États-Unis : un réveil démocratique

Aux États-Unis, les élections de 2024 ont joué un rôle primordial dans ce réveil, influençant les politiques sur la liberté d’expression. Des affaires judiciaires ont mis en lumière les tentatives de l’administration démocrate, d’influencer les modérations sur les réseaux sociaux et de censurer des vues opposées. La Cour suprême a statué en faveur du gouvernement dans un cas clé, mais les débats ont amplifié les préoccupations sur les droits constitutionnels, poussant à une transparence accrue pour éviter les interférences dans les futurs scrutins. Post-élection, les implications pour les libertés civiles se font sentir, avec des appels à défendre la démocratie contre toute forme de contrôle narratif imposé.

 


 

Vers une reconquête globale des libertés

Ces mouvements globaux signalent un éveil collectif : les citoyens, las des chaînes numériques imposées par les États, utilisent manifestations, soulèvements et urnes pour exiger un retour à une expression sans frontières. C’est le début d’une reconquête des espaces libres, où la technologie sert l’individu plutôt que le pouvoir.

https://multipol360.com/youtube-cede-et-retablit-les-voix-conservatrices-bannies/

 

septembre 19, 2025

International - Trump au Royaume-Uni : Keir Starmer gagne sur la tech mais perd sur l’acier

Donald Trump a entamé mardi soir sa deuxième visite d’État au Royaume-Uni, une étape diplomatique hautement symbolique marquée par des annonces économiques contrastées. Invité par le roi Charles III sur une lettre remise en main propre par le Premier ministre Keir Starmer en mars dernier au Bureau ovale, le président américain a été accueilli avec faste à Windsor. Pourtant, l’ambiance reste tendue : le spectre de Jeffrey Epstein plane, avec des projections d’images du financier sur le château de Windsor lors de manifestations anti-Trump, tandis que Starmer affronte des revers politiques internes et des protestations populaires.

 


 

Malgré ces nuages, les premières annonces concrètes portent sur un partenariat technologique ambitieux. Le Royaume-Uni et les États-Unis ont signé le « Tech Prosperity Deal », un accord présenté comme un « virage générationnel » dans les relations bilatérales.

Selon Downing Street, cet accord mobilise plus de 31 milliards de livres d’investissements de géants américains de la tech, dont Microsoft, Nvidia, OpenAI, Google et Salesforce, principalement dans les infrastructures pour data centers et superordinateurs.

Keir Starmer a salué cette initiative comme « un pas décisif pour faire du Royaume-Uni un leader mondial de l’IA ». Des sources officielles évoquent même un engagement total atteignant 150 milliards de livres, créant potentiellement 7.600 emplois dans le secteur. Nvidia et OpenAI ont notamment annoncé des investissements massifs en IA et en calcul quantique, renforçant la position britannique dans un domaine où DeepMind – racheté par Google – reste un atout majeur.

Ce pacte, scellé lors d’une rencontre à Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre, inclut aussi des collaborations en énergie nucléaire civile et en découverte de médicaments.

Lors d’une conférence de presse conjointe, Trump et Starmer ont mis en avant le renouveau de la « relation spéciale » entre les deux nations,

évitant toutefois les sujets épineux comme la reconnaissance d’un État palestinien ou les guerres en Ukraine et à Gaza. 
Cependant, sur le front commercial traditionnel, c’est un revers pour Londres. Le Royaume-Uni a dû renoncer à sa promesse d’avril – un 0 % de droits de douane américains sur sa sidérurgie, négocié en mai. Les pourparlers ont été gelés indéfiniment, laissant les tarifs douaniers à 25 % sur les importations d’acier et d’aluminium britanniques aux États-Unis. L’industrie sidérurgique britannique, déjà fragilisée, qualifie cette absence d’accord de « décevante », surtout à l’approche de la visite de Trump. Cette décision reflète la fermeté de l’administration Trump sur les questions commerciales, avec des annonces récentes doublant les tarifs sur l’acier pour la plupart des pays, y compris le Royaume-Uni.

 


 

Ces contrastes soulèvent des interrogations stratégiques. En choisissant d’aligner le Royaume-Uni sur l’écosystème américain de l’IA – via des investissements massifs et une coopération accrue –, Starmer semble opter pour une intégration transatlantique plutôt que pour la souveraineté européenne prônée par d’autres pays du continent, comme la France ou l’Allemagne, qui investissent dans des initiatives locales souvent critiquées pour leur manque de crédibilité. DeepMind, pilier britannique de l’IA, reste sous bannière américaine, renforçant cette orientation.

Reste à savoir si ces gains technologiques impliquent des concessions ailleurs. Le Royaume-Uni pourrait-il abandonner sa taxe sur les géants du numérique (GAFA) ou assouplir sa régulation sur la modération des contenus des réseaux sociaux, alignée sur les exigences de « liberté d’expression » défendues par la tech américaine ? Trump a déjà pressé Starmer d’utiliser l’armée contre la crise migratoire des petits bateaux, illustrant une influence directe.

Au final, cette visite illustre les priorités de Starmer : miser sur l’innovation pour relancer l’économie post-Brexit, au prix d’un alignement accru avec Washington. Tandis que Trump quitte les lieux en saluant un « succès », les défis persistent, entre tech florissante et acier en péril.

https://multipol360.com/trump-au-royaume-uni-keir-starmer-gagne-sur-la-tech-mais-perd-sur-lacier/ 

 


 

Donald Trump accueilli en grande pompe par Charles III, Camilla, Kate et William à Windsor

Donald Trump effectue sa seconde visite d'État au Royaume-Uni, accueilli par la famille royale au château de Windsor. L'événement, marqué par un protocole royal fastueux, se déroule à l'écart des manifestations prévues à Londres. 

Un Américain à Windsor. Le président des États-Unis, Donald Trump s'est présenté en milieu de journée au château de Windsor, où il a été accueilli par la famille royale pour sa seconde visite d'État, qui se déroule loin du public et des manifestations. À leur sortie de l'hélicoptère, le président et sa femme Melania ont été reçus par le prince William ainsi que son épouse Catherine, suivis du roi Charles III et de la reine Camilla, sous un ciel nuageux.

Pour l'occasion, la rue principale de Windsor a été décorée avec des drapeaux britanniques et américains. Dans cette cité située à environ 40 kilomètres à l'ouest de Londres, les autorités sont fortement représentées. La visite s'effectue à l'écart, sans interaction avec le public. Donald Trump n'est pas populaire au Royaume-Uni et des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres pour exprimer leur désaccord face à sa visite. 

Le rassemblement, convoqué par la coalition 'Stop Trump", a débuté à partir de 14h sous la supervision de plus de 1.600 agents de police.

Un accueil en grande pompe

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'État de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une envergure sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples ont participé à une procession en carrosse, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'État du président français Emmanuel Macron en juillet.

"Cela va être un très grand jour", avait commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir. "Beaucoup de choses ici me réchauffent le cœur. (...) C'est un endroit très spécial", a-t-il aussi dit. Il s'est plusieurs fois félicité d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'État au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Quel programme pour cette visite d'État ?

À Windsor, le président américain aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château. Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

https://www.rtl.fr/actu/international/diaporama-donald-trump-accueilli-par-la-famille-royale-britannique-a-windsor-pour-sa-visite-d-etat-7900542433 

 


 

Donald Trump à Londres : pourquoi le Royaume-Uni veut-il amadouer le président américain ?

Le président américain se rend à Londres pour une visite historique ce mardi 16 septembre 2025. Les enjeux sont importants notamment pour le Premier ministre britannique.

L'objectif de cette visite est d'amadouer Donald Trump. Cela ne va pas être facile. En effet, de nombreuses raisons peuvent entraver cette mission. D'abord le soutien de la Maison-Blanche à l'extrême droite britannique. Samedi 13 septembre 2025, quelques personnes ont par ailleurs été arrêtées pendant la manifestation contre l'immigration. Washington ne s'en est pas cachée : "Le président américain veut aborder le sujet de la liberté d'expression", a-t-elle fait savoir. 

Autre dossier sensible : l'éviction de l'ambassadeur britannique aux États-Unis. Peter Mandelson était un proche de Jeffrey Epstein, son meilleur ami, a reconnu l'ambassadeur. Ainsi, le Premier ministre britannique n'avait pas apprécié et l'avait donc viré. Une décision qui n'avait pas plu à Donald Trump qui s'entendait bien avec Epstein et ce diplomate, dont l'influence était tellement importante qu'on le surnommait le prince des ténèbres. 

Rajoutons à cela le fait que le Royaume-Uni a souhaité reconnaître l'État de Palestine et il y a d'ores et déjà trois potentiels sujets de discorde. Alors, on va suivre de près la conférence de presse commune de Donald Trump et Keir Starmer prévue ce jeudi 18 septembre 2025. 

Un accueil royal pour Donald Trump

D'ailleurs, le Premier ministre britannique a sa cote de popularité au plus bas. Il se murmure qu'il est en sursis. Nigel Farage, le partisan de Trump, dépasse désormais les 30% d'intention de vote au Royaume-Uni, loin devant les travaillistes de Keir Starmer et les conservateurs. Il va falloir que le Premier ministre britannique remporte cette épreuve américaine. 

Lors de cette visite, Londres et Washington devraient finaliser des droits de douane. Il y aura aussi un contrat important au sujet du nucléaire civil. Donald Trump va d'ailleurs amener avec lui une brochette de patrons.

Enfin, pour dompter le Président américain, un accueil royal lui sera réservé à Windsor avec un tour en calèche et un grand dîner dans la salle Saint-Georges. La première fois que Trump avait été reçu ainsi, en 2019, la reine Elizabeth l'avait trouvé malpoli.

https://www.rtl.fr/actu/international/donald-trump-a-londres-pourquoi-le-royaume-uni-veut-il-amadouer-le-president-americain-7900541919

 


Quatre arrestations après la projection de photos de Donald Trump avec Jeffrey Epstein sur le château de Windsor

Alors que Donald Trump est en visite d’État au Royaume-Uni, des militants ont projeté sur une tour du château de Windsor des images où on le voit prendre la pose aux côtés du criminel sexuel Jeffrey Epstein.

Des militants ont projeté mardi soir des images de Donald Trump et du criminel sexuel Jeffrey Epstein sur une tour du château de Windsor, où le président américain sera accueilli mercredi en visite d'État au Royaume-Uni, selon des images de l'AFP TV.

Parmi les images, des portraits de Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019 avant son procès pour exploitation sexuelle, ou encore des images des deux hommes côte à côte. En dessous, la signature que la presse américaine attribue à Donald Trump et qui est au cœur d’une lettre d’anniversaire controversée à destination de Jeffrey Epstein.

Arrestations et gardes à vue

Derrière cette action, le groupe britannique Led by Donkeys («Dirigés par des ânes»). Le collectif, qui demande des comptes aux responsables politiques avec des campagnes souvent humoristiques, a réussi à diffuser pendant plusieurs minutes un montage vidéo sur l’une des tours de la résidence royale, située à l’ouest de Londres.

Dans la foulée, la police locale a annoncé dans un communiqué l’arrestation et le maintien en garde à vue de quatre personnes suspectées de «communications malveillantes». «Nous prenons toute activité non autorisée autour du château de Windsor extrêmement au sérieux», a déclaré Felicity Parker, une responsable de la Thames Valley Police citée dans le communiqué, assurant que les agents ont «rapidement stoppé la projection» avant d’arrêter les quatre suspects.

L’empoisonnante affaire Epstein

L'affaire du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein empoisonne la présidence de Donald Trump depuis des semaines. Le dirigeant républicain a longtemps été un proche de ce financier, avant de rompre avec lui.

C'est aussi un sujet qui est venu hanter cette semaine le premier ministre britannique Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington, Peter Mandelson, après des révélations sur les liens étroits entre ce dernier et Jeffrey Epstein.

Avant même que l'avion Air Force One du président américain ne se pose sur le sol britannique, des dizaines de manifestants anti-Trump étaient rassemblés à Windsor mardi après-midi pour protester contre sa venue. Des militants pour le climat ont aussi interrompu un dîner organisé par l'organisation des républicains américains à l'étranger. Une activiste a accusé le président Trump d'entraîner le monde «sur la voie du fascisme et de l'effondrement climatique».

Mercredi, des milliers de manifestants ont prévu de protester à Londres contre cette visite d'État, la deuxième de Donald Trump au Royaume-Uni, pendant laquelle le dirigeant a prévu d'éviter la capitale et le public. Il restera confiné mercredi dans l'enceinte du château de Windsor où le couple présidentiel sera l'hôte du roi Charles III et de la reine Camilla, avant de rejoindre le premier ministre Keir Starmer jeudi pour une journée plus politique et économique dans sa résidence de campagne de Chequers, à 70 km de Londres.

https://www.lefigaro.fr/international/des-photos-de-donald-trump-avec-jeffrey-epstein-projetees-sur-le-chateau-de-windsor-20250917

 

 

 

 

septembre 11, 2025

Le gauchisme Us, comme partout: « Lorsque l’on ne peut tuer le message, on tue le messager. »

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Le lâche assassinat de Charlie Kirk : quand les ennemis de la liberté d’expression tuent le messager


Le 10 septembre 2025, l’Amérique a perdu l’une de ses voix les plus audacieuses et influentes du mouvement conservateur. Charlie Kirk, fondateur de Turning Point USA et fervent défenseur des valeurs traditionnelles, a été assassiné d’une balle au cou lors d’un rassemblement à l’Université Utah Valley, dans l’Utah. Cet acte odieux, capturé en vidéo et diffusé en direct, n’est pas seulement un meurtre : c’est l’incarnation de la lâcheté des ennemis de la liberté de pensée. Lorsque l’on ne peut tuer le message – ces idées conservatrices qui challengent la pensée unique imposée par les élites progressistes –, on tue le messager.

Charlie Kirk, à seulement 31 ans, est devenu un martyr pour la vérité, victime d’une violence politique qui révèle la faiblesse intellectuelle de ceux qui refusent le débat.

Un parcours météorique : de l’adolescent engagé au porte-voix de la jeunesse conservatrice

Né le 14 octobre 1993 à Arlington Heights, dans l’Illinois, Charlie Kirk grandit dans une famille de classe moyenne, avec une mère travaillant dans la santé mentale et un père architecte. Dès son adolescence à Prospect Heights, il démontre un leadership précoce en atteignant le rang d’Eagle Scout et en s’impliquant dans la campagne sénatoriale du républicain Mark Kirk (sans lien de parenté). Après un bref passage à Harper College près de Chicago, il abandonne les études formelles pour se consacrer pleinement à l’activisme politique, une décision qui marque le début de son ascension fulgurante.

À 18 ans, en 2012, Charlie Kirk fonde Turning Point USA (TPUSA), une organisation étudiante conservatrice, après une rencontre décisive avec Bill Montgomery, un vétéran du Tea Party. Soutenue par des donateurs influents, TPUSA s’étend rapidement sur les campus américains, organisant des tables rondes, des campagnes de communication virales et des outils de veille  idéologique pour contrer la domination progressiste dans les universités. En 2019, Kirk élargit son empire avec Turning Point Action, axé sur les activités électorales, et Turning Point Faith, ciblant les communautés chrétiennes pour lier engagement civique et convictions religieuses. Son approche : mobiliser les sympathisants conservateurs en occupant l’espace idéologique et en favorisant une cohérence narrative.


 

Charlie Kirk se distingue par ses tournées sur les campus, notamment ses défis « prove me wrong » (Prouve-moi que j’ai tort) où il invite les opposants à débattre avec lui publiquement.

Confiant orateur, il transforme ces confrontations en spectacles médiatisés, attirant des milliers de spectateurs et renforçant son image de polémiste intrépide. Ses prises de position sur l’avortement, les politiques identitaires, le « wokisme » et les excès universitaires le rendent controversé, mais il répond invariablement : « Mieux un débat dur que le silence. » Son podcast quotidien, The Charlie Kirk Show, et ses interventions en direct attirent des millions de vues, faisant de lui un « entrepreneur d’opinions » qui donne à la jeunesse conservatrice un langage, des codes et un style d’engagement propre.

Proche allié de Donald Trump et de sa famille, Kirk devient une figure régulière à la Maison Blanche, participant aux campagnes et à la mobilisation de la base trumpiste. Cette alliance souligne son rôle central dans un réseau conservateur reliant financiers, médias, activistes et élus. Marié en 2021 à Erika Frantzve, ancienne Miss Arizona USA, entrepreneuse et podcasteuse, il est père de deux enfants : une fille née en 2022 et un fils en 2024. Chrétien assumé, il lie sa foi à ses actions publiques, se montrant loyal et attentif envers son entourage, des traits souvent masqués par son image publique combative.


L’acte lâche : un assassinat qui révèle la faiblesse des adversaires

Le 10 septembre 2025, lors d’un dialogue public sous une tente à l’Université Utah Valley, Kirk répondait à des questions d’étudiants quand un tireur non identifié l’atteint à la gorge en plein jour. Évacué d’urgence, il succombe à ses blessures à l’hôpital quelques heures plus tard, devant des milliers de témoins paniqués.

L’attaque, qualifiée d’assassinat politique par les autorités, fait l’objet d’une enquête fédérale impliquant le FBI et son directeur Kash Patel.

Le suspect reste en fuite, mais l’événement est traité comme un acte de terrorisme intérieur, survenant à la veille du 24e anniversaire des attentats du 11 septembre – un symbole poignant d’une attaque contre les valeurs américaines.

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                                https://x.com/Trump_Fact_News/status/1966344671182848341 

Cet assassinat n’est pas un hasard : il illustre la lâcheté profonde des ennemis de la liberté de pensée. Kirk, en défendant des positions conservatrices sur l’immigration, les idéologies woke et le soutien à Trump, challengait la pensée unique – cette uniformité idéologique imposée par les progressistes radicaux qui dominent les médias et les campus. Incapables de réfuter ses arguments par le débat intellectuel, ses adversaires ont recours à la violence ultime. Comme l’a dit un commentateur : « Lorsque l’on ne peut tuer le message, on tue le messager. » Cet acte lâche non seulement échoue à étouffer les idées de Kirk, mais les amplifie, transformant sa mort en un cri de ralliement pour la liberté d’expression.

 

 

Réactions et polémiques : une Amérique divisée

Les hommages affluent de toutes parts. Donald Trump, depuis le Bureau ovale, qualifie Kirk de « martyr pour la vérité et la liberté », accusant la rhétorique de la gauche radicale d’encourager la violence politique et soulignant sa foi profonde. Des conservateurs comme Ben Leo de GB News le décrivent comme une victime d’un « assassinat politique » dû à ses idées, tandis que Matin Samimiat, un Iranien-Américain, voit en sa mort une attaque contre la liberté d’expression. Beaucoup le salue comme un « patriote chrétien », avertissant que cela renforcera la détermination conservatrice.

Elon Musk a réagit à la mort de Charlie Kirk :

« S’ils ne nous laissent pas en paix, alors notre choix est de combattre ou de mourir. »

Pourtant, des divisions émergent : certains progressistes ou islamistes célèbrent sur les réseaux, alimentant les accusations de polarisation. Un analyste de CNN parle d’une « tragédie nationale dans une Amérique polarisée ». Trump ordonne les drapeaux en berne jusqu’au 14 septembre, un geste soulignant l’importance politique de Kirk.


Un héritage indélébile : la flamme de la résistance conservatrice

Malgré sa mort prématurée, l’héritage de Charlie Kirk perdure à travers TPUSA, ses réseaux sur les campus et dans les communautés religieuses, et son modèle de dialogue civil mais confrontant. Il a changé l’échelle et le style du conservatisme étudiant américain, inspirant des milliers de jeunes à lire, débattre et s’organiser contre l’orthodoxie progressiste.

Cet assassinat lâche, loin d’éteindre sa voix, l’immortalise comme un symbole de résistance.

Dans une ère de polarisation, Kirk nous rappelle que la vraie force réside dans les idées, pas dans la violence. Les ennemis de la liberté ont échoué : le message survit, plus fort que jamais.

https://multipol360.com/le-lache-assassinat-de-charlie-kirk-quand-les-ennemis-de-la-liberte-dexpression-tuent-le-messager/

 Le président Donald Trump annonce que Charlie Kirk recevra, à titre posthume, la plus haute distinction, la médaille présidentielle de la liberté.


 


Assassinat de Charlie Kirk : le FBI a retrouvé l’arme du crime et diffuse des photos du suspect

La police de l’Utah a affirmé disposer « de bonnes images » du suspect et avoir pu reconstituer ses mouvements, de son arrivée sur le campus à sa fuite après le tir contre l’influenceur conservateur.  
AFP

 


Assassinat de Charlie Kirk : les images du suspect prenant la fuite dévoilées par la police américaine

Les images provenant d’une caméra de vidéosurveillance montrent l’individu courir sur un toit avant de se percher à la façade du bâtiment pour descendre sur un parking. 

Après plus de 24 heures de traque infructueuse, la police américaine a présenté aux médias, jeudi 11 septembre, des images du suspect prenant la fuite après la fusillade qui a tué l’influenceur conservateur Charlie Kirk. «Ce sont les preuves vidéo que nous avons utilisées pour suivre ses mouvements et localiser l’arme à feu dans cette zone boisée», indique le commissaire à la sécurité publique de l’Utah, Beau Mason, alors que la police a déjà annoncé avoir retrouvé l’arme du crime dans des bosquets.

Les images provenant d’une caméra de vidéosurveillance montrent l’individu courir sur un toit avant de se percher à la façade du bâtiment et de sauter. «Ici, vous voyez que le suspect a couru derrière le bâtiment supérieur. Il va ressortir à droite, se déplacer vers l’angle tout à droite. Là, il va descendre du rebord et sauter au sol. Après avoir traversé la rue, il se dirige vers la zone boisée», rapporte le policier, images à l’appui.

«Nous demandons au public de nous aider»

Si le suspect a réussi à échapper aux forces de l’ordre, il a accidentellement laissé «des empreintes de paume et des traces» dans sa fuite, indique le commissaire, qui appelle la population américaine à les aider à retrouver le meurtrier. À cette fin, la police dresse un portrait du fugitif : «Il y a une empreinte de chaussure qui nous permet d’identifier clairement que le suspect portait des baskets Converse (...) Il est important de noter son t-shirt noir, son pantalon noir et ce qui semble être du blanc sur ses semelles».

Le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox a affirmé que la population a déjà fourni 7.000 «pistes et indices» aux enquêteurs. «Nous ne pouvons pas faire notre travail sans l’aide de la population», a-t-il plaidé. La police a annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête. Si l’identité et les motivations du meurtrier sont toujours inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte «ciblé».

Charlie Kirk a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à un débat public dans une université de l’Utah, dans l’ouest des États-Unis. Porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, il est désormais vu comme un «martyr» par la droite américaine. Le président républicain a d’ailleurs annoncé qu’il remettrait à la victime de 31 ans la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume.

l.lefigaro.fr/UmA 

https://x.com/Le_Figaro/status/1966415310270943530 

 

 

 

 

 

Népal : Renversement du communisme pour la Liberté ! Lynchage des dirigeants....Vidéos

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Extrêmes tensions au Népal : une leçon pour la France ?

Le Népal, pays enclavé de l’Himalaya traditionnellement marqué par une résilience pacifique, est plongé depuis début septembre 2025 dans une crise majeure. Des manifestations massives, portées par la génération Z (les jeunes nés après 1997), ont dégénéré en violences intenses : au moins 19 morts, plus de 100 blessés, incendies de bâtiments publics et évasions de milliers de prisonniers.


Cette « révolution Gen Z » exprime un ras-le-bol profond face à une misère économique croissante, combinée à une répression policière et militaire qui prive le peuple de ses libertés fondamentales – un cocktail intolérable, surtout quand une élite corrompue affiche un luxe ostentatoire au milieu de la pauvreté générale.

Le déclencheur : une suppression des réseaux sociaux qui allume la poudre

Tout a commencé avec l’interdiction par le gouvernement de 26 plateformes de réseaux sociaux, (sauf TikTok qui a accepté de signer une charte de « non-agression » envers le gouvernement), une partie du réseau internet ainsi que des plateformes de communication (WhatsApp, Messenger, etc…) vue comme une censure directe contre la voix de la jeunesse. Pour la Gen Z, qui représente près de 40 % de la population népalaise, ces outils étaient essentiels pour dénoncer la corruption rampante et le népotisme. Avec un taux de chômage des jeunes dépassant 19-20 % et une absence totale de perspectives économiques, les manifestations ont éclaté dès le 8 septembre à Katmandou, réclamant non seulement la levée de l’interdiction, mais aussi la fin d’un système où les « nepo kids » (enfants de l’élite) monopolisent emplois et privilèges et publiaient leur vie dorée sur ces mêmes réseaux sociaux.

L’escalade de la violence : répression brutale et défections dans les forces de l’ordre

Les protestations, initialement pacifiques, ont viré au chaos face à une répression policière accrue : tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes et arrestations arbitraires. Le Parlement (Singha Durbar) et des résidences de ministres ont été incendiés, symbolisant la rage contre une nomenklatura vivant dans l’opulence – voitures de luxe, voyages extravagants et fêtes somptueuses – tandis que 20 % des Népalais vivent sous le seuil de pauvreté.

Cette misère, alliée à la privation de libertés (censure, couvre-feu), est devenue intolérable, menant à des affrontements meurtriers.

Une partie de l’armée et certains policiers ont même basculé du côté des manifestants, refusant de réprimer davantage. Des vidéos montrent des soldats intervenant contre les attaques policières, un tournant décisif qui a accéléré la chute du gouvernement et mis en lumière les fractures au sein des forces de sécurité.


 

La chute du gouvernement : démission de Khadga Prasad Sharma Oli et incertitudes politiques

Sous la pression, le Premier ministre K.P. Sharma Oli a démissionné, fuyant au milieu du chaos. L’armée a assumé le commandement de la sécurité, et les protestations se sont étendues hors de Katmandou. Les manifestants, célébrant dans les rues, exigent une refonte totale du système, accusant l’élite de trahison nationale.

Réactions internationales : l’ONU et les appels à la modération

L’ONU s’est dite prête à assister le Népal pour un dialogue pacifique, exprimant sa préoccupation face aux violences. Transparency International classe le Népal à 35/100 sur son indice de corruption, soulignant un problème systémique qui alimente l’instabilité.

 

Parallèle avec la situation prérévolutionnaire en France

Cette crise népalaise évoque la France de 1789 : un peuple écrasé par la misère (famines, taxes) face à une noblesse luxueuse et exempte d’impôts. La répression royale (censure, lettres de cachet) et la privation de libertés avaient rendu la situation intolérable, menant à la Révolution. En France aujourd’hui, des échos similaires : inégalités croissantes, répression des manifestations (Gilets jaunes), censure numérique accrue, et une élite déconnectée et opulente. Si la misère s’ajoute à la perte de libertés, le risque d’explosion sociale – comme au Népal – plane.


Leçons pour l’avenir : misère et privation de libertés, un cocktail explosif

Le Népal montre que réprimer une jeunesse exaspérée par la corruption, le népotisme et la misère tout en affichant un luxe élitiste, mène inévitablement au chaos. La liberté numérique n’est pas un luxe, mais une soupape essentielle : un droit d’expression et de communication aujourd’hui indispensables face à la basse collaboration des médias français avec le pouvoir.

https://multipol360.com/extremes-tensions-au-nepal-une-lecon-pour-la-france/

En France, où la défiance grandit, ce parallèle interroge : jusqu’où tolérer l’accumulation de frustrations avant un basculement similaire ?

Le coin des vidéos:

Images prises par un drone du palais gouvernemental en feu au Népal.

Il n'y a plus de parlement au Népal.

Battez-vous, Népal ! Renversez votre gouvernement communiste !

 Les jeunes népalais ont applaudi l'armée pour les avoir protégés contre les attaques de la police !

Au Népal, des manifestants capturent des politiciens et les jettent dans la rivière. 

 

Le Népal s'est libéré de sa tyrannie communiste, en mettant les politiciens gauchistes corrompus à leur place et en leur donnant une bonne correction. Merci d'avoir montré au monde entier comment finissent les tyrans communistes. Un dirigeant communiste mis à nu et balancé au bord de la rivière, ci-dessous:

Les opprimés dévorent les oppresseurs au Népal.
John Mbadi, originaire du Népal, a été battu comme un tambour Roho Samia.

 Après une semaine de violents affrontements et la chute du gouvernement, c’est sur Discord que 200 000 internautes ont élu leur nouvelle Première ministre. 

Un soulèvement inédit.

l.lepoint.fr/eTw 

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