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octobre 02, 2025

Français, ne tombez pas dans le piège !

Sommaire:

A - Les déclarations belliqueuses du général Schill : Français, ne tombez pas dans le piège ! 

B -  Le sabotage de Nord Stream : une nouvelle preuve de la russophobie obsessionnelle de l’occident

C - La nouvelle farce du covid-19 : le variant « Frankenstein », une opération psychologique pour répandre la peur 

 


A - Les déclarations belliqueuses du général Schill : Français, ne tombez pas dans le piège ! 

Dans une vidéo diffusée sur le journal en continu de LCI, animée par Arthur Kenigsberg, fondateur du Cercle de l’Europe, un commentaire alarmant met en lumière les déclarations récentes du général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre française. Le segment, intitulé « Face à Moscou, être prêts dès ce soir ? », analyse les propos du général qui insiste sur la nécessité pour l’armée française d’être « prête dès ce soir » à un conflit de haute intensité. Le commentateur souligne que ces opérations de communication de l’armée française visent à préparer les esprits à une « potentielle confrontation directe avec la Fédération de Russie », non pas sur le sol français, mais par exemple en Estonie, où 500 soldats français sont stationnés dans le cadre de missions de réassurance de l’OTAN. En cas d’agression russe sur l’Estonie, comme une prise de la région de Narva, cela déclencherait l’article 5 de l’OTAN et l’article 42-7 de l’Union européenne, obligeant tous les États membres à porter assistance par « tous les moyens militaires ».

 


 

https://x.com/KenigsbArthur/status/1972924957257515355

Chers Français, cette vidéo doit nous servir de cri d’alarme : ne nous laissons pas entraîner dans une spirale belliqueuse qui mènerait à une guerre mondiale, une catastrophe perdue d’avance pour l’humanité entière. La France n’a absolument aucun intérêt dans ce conflit artificiel, qui ne sert que les agendas géopolitiques d’une élite déconnectée de la réalité quotidienne de nos concitoyens.

 


Les propos du général Schill : une propagande qui rappelle les erreurs du passé

Le 25 septembre 2025, lors d’une conférence, le général Schill a martelé l’urgence pour l’armée française de se préparer à des guerres de haute intensité, en tirant les leçons du conflit en Ukraine sur l’usage des drones et la létalité accrue des armes modernes. Il a insisté sur la « dissuasion » face à la Russie, affirmant que la France doit être prête à défendre les alliés de l’OTAN sans viser un conflit direct. Pourtant, ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de déploiement croissant : depuis 2017, la France maintient des troupes en Estonie dans le cadre de la présence avancée renforcée de l’OTAN, suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, avec environ 500 soldats en rotation actuellement. Le 1er octobre 2025, des exercices à tirs réels impliquant des hélicoptères français ont eu lieu dans le nord de l’Estonie, renforçant les tensions régionales au milieu d’incidents comme les violations d’espace aérien russe sur les États baltes, condamnées par l’OTAN le 23 septembre 2025.

Ces manœuvres, présentées comme défensives, alimentent une propagande guerrière exagérée qui rappelle dangereusement les prémices de la Première Guerre mondiale.

Souvenons-nous : en 1914, une rhétorique belliqueuse et des alliances automatiques ont entraîné l’Europe dans un conflit mondial, causant environ 20 millions de morts, dont 1,4 million de Français tombés au front.

Tout a commencé, comme aujourd’hui, par des discours alarmistes et une escalade incontrôlée, transformant une crise locale en apocalypse.

Français, ne répétons pas cette folie ! Nous devons exiger la raison et la diplomatie, plutôt que de nous laisser manipuler par une narrative qui exagère la menace russe pour justifier un réarmement massif.

La russophobie structurelle de l’UE et de la France : un héritage qui menace notre avenir

Cette posture s’ancre dans une russophobie endémique en Occident, particulièrement au sein de l’Union européenne et de la France, où la Russie est systématiquement dépeinte comme un agresseur barbare menaçant l’ordre libéral. Cette peur irrationnelle, héritée des rivalités impériales du XIXe siècle, est exacerbée aujourd’hui par des leaders comme Emmanuel Macron, qui, lors du sommet européen à Copenhague le 1er octobre 2025, a affirmé : « Nous sommes dans une confrontation avec la Russie », insistant sur l’absence de faiblesse face à cette menace. Il a mis en avant les efforts de l’UE pour renforcer ses capacités en drones face aux incursions russes, et lié un « bateau fantôme » russe près de Saint-Nazaire à des tentatives de contournement des sanctions et d’intimidation. L’article 42-7 du traité sur l’UE oblige les États membres à assister militairement un allié attaqué, complétant la clause de défense collective de l’OTAN, et sert de prétexte à une escalade permanente. Le général Schill pousse pour une transformation de l’armée d’ici 2027, avec des innovations et des améliorations de matériels pour maintenir la « crédibilité » face aux menaces évolutives – un euphémisme pour désigner la Russie. Mais, chers compatriotes, derrière ces discours, se cache un bellicisme qui nous met en danger.

La Russie, avec une superficie d’environ 17 millions de km² – soit plus de quatre fois celle de l’Union européenne (environ 4,2 millions de km²) – n’a nul besoin d’expansion territoriale.

Elle cherche avant tout à assurer sa sécurité, celle de son peuple et de sa diaspora, face à l’expansion de l’OTAN à ses frontières. Imaginons l’inverse : que se passerait-il si la Russie installait des missiles nucléaires au Mexique ou au Venezuela ? Les États-Unis réagiraient avec fureur, comme lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, qui a failli déclencher une guerre nucléaire. Pourquoi refusons-nous de comprendre cette légitime préoccupation russe ?

 


 

Le bellicisme français : une obsession qui nous coûte cher sans aucun bénéfice

La France incarne ce bellicisme avec un enthousiasme particulier et ce, pour cacher la totale médiocrité des gouvernements successifs. Sous Macron, Paris a adopté une rhétorique agressive, envisageant l’envoi de troupes en Ukraine et armant Kiev à outrance, tout en ignorant les appels russes à la négociation. Ces déclarations de Schill ne sont pas isolées ; elles font écho à une stratégie nationale qui voit dans la Russie un ennemi existentiel, justifiant des budgets militaires gonflés au profit des industries d’armement. En 2024, la France a enregistré 21,6 milliards d’euros de commandes d’exportations d’armements, le deuxième meilleur bilan historique, avec un total d’ordres (domestiques et exports) atteignant près de 40 milliards d’euros. Le budget de défense français est prévu pour doubler d’ici 2027, atteignant 64 milliards d’euros, trois ans en avance, avec un soutien de 3,08 milliards d’euros en équipements à l’Ukraine depuis 2022, épuisant 25-40 % des stocks français. L’UE, quant à elle, sous l’impulsion de figures comme Ursula von der Leyen, impose des sanctions draconiennes et pousse pour une militarisation accrue, transformant le continent en une « forteresse » anti-russe.

Français, quel intérêt avons-nous dans cette folie ? Aucun ! Ce conflit nous appauvrit, divise notre société et nous expose à des risques incalculables, sans aucun gain pour notre souveraineté ou notre prospérité.

Perspectives critiques : une escalade inutile et dangereuse qui doit être stoppée

Des voix dissidentes remettent en question cette narrative, accusant l’Occident de fabriquer une menace pour justifier son impérialisme. La Russie, de son côté, dénonce ces déploiements comme des provocations, soulignant que l’expansion de l’OTAN vers l’Est viole les promesses post-Guerre froide (télécharger l’archive déclassifiée). L’opacité démocratique est criante : le rapport sur les exportations d’armements manque de détails sur les contrats, et les initiatives pour un débat parlementaire sur les engagements en Ukraine sont bloquées, potentiellement violant les articles 35 et 53 de la Constitution française. En fin de compte, ces préparatifs militaires ne font qu’accroître les risques d’un conflit majeur, où l’Europe servirait de champ de bataille pour des intérêts géopolitiques étrangers. Chers Français, c’est un appel à la raison : refusons cette escalade qui nous mènerait à une guerre mondiale perdue pour tous, comme en 1914-1918.

 

Des documents déclassifiés révèlent des garanties de sécurité contre lexpansion de OTAN données aux dirigeants soviétiques par Baker Bush Genscher Kohl Gates Mitterrand Thatcher Hurd Major et Woerner
 

L’urgence de choisir la paix et la diplomatie

Les déclarations du général Schill révèlent le vrai visage d’un Occident belliqueux, obsédé par une guerre avec la Russie au nom d’une russophobie séculaire. Tant que la France et l’UE persisteront dans cette voie destructrice, ignorant les voies diplomatiques, le spectre d’une catastrophe planétaire plane. Français, mobilisons-nous pour la paix !

Exigeons des négociations sincères, respectons les préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie, et refusons de sacrifier notre avenir sur l’autel d’une propagande guerrière.

Il est temps de démasquer ces motivations et d’œuvrer pour une paix véritable, avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/les-declarations-belliqueuses-du-general-schill-francais-ne-tombez-pas-dans-le-piege/



 

B -  Le sabotage de Nord Stream : une nouvelle preuve de la russophobie obsessionnelle de l’occident  

L’arrestation d’un suspect ukrainien : un nouvel épisode dans la saga géopolitique

Dans un énième épisode de la saga géopolitique qui oppose l’Occident à la Russie, les autorités polonaises ont annoncé l’arrestation d’un citoyen ukrainien, Volodymyr Z (sa véritable identité n’ayant pas encore totalement été divulguée), suspecté d’avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre 2022. Cette interpellation, survenue le 30 septembre 2025 près de Varsovie, fait suite à un mandat d’arrêt européen émis par l’Allemagne en juin 2024. L’homme, un instructeur de plongée, est accusé d’avoir fait partie d’un commando ukrainien – cinq hommes et une femme – qui aurait posé des explosifs sous-marins au large de l’île danoise de Bornholm, provoquant quatre fuites massives de gaz dans la mer Baltique.

Ce développement, loin d’apaiser les tensions, ne fait que souligner l’hypocrisie et le bellicisme rampant de l’Occident, en particulier de l’Union européenne et de la France, qui semblent déterminés à entretenir un conflit avec la Russie à tout prix.

Rappel des faits : les explosions et les accusations initiales

Rappelons les faits : les explosions du 26 septembre 2022 ont endommagé gravement ces pipelines vitaux reliant la Russie à l’Allemagne, interrompant définitivement l’approvisionnement en gaz russe vers l’Europe. À l’époque, de nombreuses voix occidentales, y compris dans les médias français et européens, ont immédiatement pointé du doigt Moscou, accusant le Kremlin d’un « auto-sabotage » pour punir l’Europe de son soutien à l’Ukraine. Cette narrative, imprégnée d’une russophobie viscérale, ignorait commodément les motivations évidentes d’autres acteurs : l’Ukraine, soutenue par l’OTAN, avait tout intérêt à couper cette artère énergétique pour isoler la Russie économiquement et forcer l’Europe à se tourner vers des alternatives plus coûteuses, comme le gaz américain liquéfié. Aujourd’hui, avec l’arrestation de Volodymyr Z, l’enquête allemande – la seule encore active après que la Suède et le Danemark aient clos les leurs en 2024 – confirme un « piste ukrainienne », impliquant un groupe opérant depuis un yacht loué avec de faux documents.  Pourtant, plutôt que de questionner le rôle de Kiev dans cet acte de terrorisme industriel, l’Occident persiste à en faire un outil pour alimenter son hostilité envers la Russie.

La russophobie endémique en Europe : une peur historique et culturelle

Cette affaire illustre parfaitement la « russophobie » endémique qui gangrène l’Europe depuis des siècles, une peur irrationnelle et un mépris culturel envers la Russie, perçue comme une menace existentielle à l’ordre libéral occidental. Des historiens soulignent que ces sentiments anti-russes remontent au XVIIIe siècle, exacerbés par des puissances comme la Grande-Bretagne et la France, qui ont toujours vu en Moscou un rival à abattre pour maintenir leur hégémonie. Seul, le Général de Gaulle, grand visionnaire, y voyait une sérieuse piste de développement extérieure aux États-Unis.  Aujourd’hui, cette phobie se manifeste par un bellicisme effréné : l’UE, sous l’impulsion de leaders comme Ursula von der Leyen, multiplie les sanctions contre la Russie, arme l’Ukraine à outrance et pousse pour une escalade militaire, au risque d’un conflit direct avec une puissance nucléaire (Montant de l’aide à l’Ukraine payée par les contribuables européens estimée à 167,4 milliards d’euros en juillet 2025). La Pologne, fidèle à sa tradition russophobe, a même envisagé d’accorder l’asile à Volodymyr Z avant de l’arrêter, qualifiant implicitement l’acte de sabotage comme un « héroïsme » contre Moscou.

Le rôle belliqueux de la France : un zèle pathologique

La France, en particulier, incarne ce bellicisme occidental avec un zèle presque pathologique. Emmanuel Macron, qui n’hésite pas à brandir la rhétorique de la « guerre totale » contre la Russie, a multiplié les déclarations belliqueuses, appelant à un soutien inconditionnel à l’Ukraine et envisageant même l’envoi de troupes françaises sur le terrain. Paris, aligné sur Washington, voit dans le conflit ukrainien une opportunité de relancer son influence en Europe, au prix d’une provocation constante envers la Russie. N’oublions pas que la France a été l’un des plus fervents opposants à Nord Stream 2, le qualifiant de « menace stratégique » pour l’Europe, alors qu’il s’agissait simplement d’un projet économique visant à sécuriser l’approvisionnement énergétique. Cette posture n’est pas innocente : elle sert à masquer les échecs internes de l’UE, comme la dépendance énergétique croissante vis-à-vis des États-Unis, et à justifier un réarmement massif qui profite aux industries de défense occidentales.

Perspectives alternatives : remise en question de la version officielle

Des sources alternatives, souvent marginalisées par les médias mainstream, remettent en question la version officielle d’un sabotage purement ukrainien. Moscou a qualifié de « ridicule » l’idée qu’un petit groupe de plongeurs amateurs ait pu mener une opération aussi sophistiquée sans soutien étatique, suggérant une implication plus large de l’OTAN ou des services secrets occidentaux.  La Russie a même demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de l’enquête, soulignant le blocage systématique de sa participation par les pays occidentaux. Ces éléments renforcent l’idée que l’arrestation de Volodymyr Z. n’est qu’un écran de fumée pour perpétuer la narrative anti-russe, permettant à l’UE et à la France de justifier leur escalade : plus d’armes pour Kiev, plus de sanctions, et une rhétorique qui rapproche dangereusement l’Europe d’une guerre ouverte avec la Russie.

Le vrai visage de l’occident et les risques d’un conflit majeur

En fin de compte, cette affaire Nord Stream révèle le vrai visage de l’Occident : non pas un défenseur de la paix, mais un bloc obsédé par sa supériorité morale et stratégique, prêt à sacrifier la stabilité européenne sur l’autel de sa russophobie. Tant que des leaders comme ceux de l’UE et de la France continueront à attiser les flammes du bellicisme, le risque d’un conflit majeur avec la Russie – que personne ne gagnera – reste imminent. Il est temps de questionner ces motivations destructrices avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/le-sabotage-de-nord-stream-une-nouvelle-preuve-de-la-russophobie-obsessionnelle-de-loccident/ 

 


 

C - La nouvelle farce du covid-19 : le variant « Frankenstein », une opération psychologique pour répandre la peur  

Une peur orchestrée par les médias et les institutions

Alors que le monde tente de tourner la page de la pandémie de COVID-19, voilà qu’un nouveau variant fait irruption dans les nouvelles, affublé d’un nom aussi ridicule qu’alarmiste : « Frankenstein ».

Officiellement désigné XFG, ce variant est présenté comme un « monstre » hybride, issu d’une recombinaison de souches Omicron, capable soi-disant d’attaquer non seulement le corps, mais aussi le mental. Des titres de presse comme « Frankenstein : ces trois symptômes méconnus montrent que le variant du Covid agit aussi sur votre mental » ou « Covid-19 : Doit-on s’inquiéter de l’arrivée du nouveau variant Frankenstein ? » inondent les médias, créant un climat de terreur artificielle. Mais comme l’explique le Dr. Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur et secrétaire général de l’association Les Enfants d’Hippocrate, dans une récente interview sur Ligne Droite, cette narrative n’est rien d’autre qu’une « pornographie de la peur » – ou « fear porn » en anglais – une opération psychologique coordonnée pour manipuler les masses.

 


 

Le Dr. Fouché, auteur de livres comme Tous Résistants dans l’Âme et Traverser la Peur, dénonce cette stratégie militaire de saturation émotionnelle, où les médias répercutent un narratif imposé par des collusions entre l’industrie pharmaceutique, les agences de régulation et les institutions. Selon lui, ce variant n’est pas le premier à recevoir un nom terrifiant : rappelez-vous le BA.2.75 « Centaurus », le XBB « Gryphon », le XBB.1.5 « Kraken », le BF.7 « Minotaur », le BQ.1.1 « Cerberus ». Aujourd’hui, « Frankenstein » pousse le grotesque à son paroxysme, virant au ridicule et révélant la nudité de cette « narration virale obscène ».

Le variant XFG : un rhume automnal déguisé en monstre

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le XFG est une recombinaison de souches comme LF.7 et LP.8.12, mais sa gravité est « superposable » à celle d’Omicron : des formes graves rares, touchant principalement les personnes déjà affaiblies par des pathologies lourdes. Pour le reste, c’est un simple « rhume automnal et hivernal », comme l’affirme le Dr. Fouché. L’OMS elle-même admet que ce variant ne provoque pas plus de formes graves ni de décès que ses prédécesseurs, malgré une propagation rapide en Asie du Sud-Est et une hausse modérée des cas en France. Les symptômes ? Une gorge irritée comme des « rasoirs », toux, fièvre, fatigue – rien de nouveau ni d’alarmant.

Pourtant, la campagne de vaccination française, lancée le 14 octobre 2025 avec le vaccin Comirnaty de Pfizer ciblant LP.8.1, est promue comme une nécessité urgente. Le Dr. Fouché met en garde : ce produit n’est « ni sûr ni efficace », échappant potentiellement à l’immunité contre XFG. Il cite une alerte d’Alexandra Henrion-Caude et d’autres experts, soulignant la toxicité et l’inefficacité de ces vaccins, envoyés aux tutelles sans réponse. Des études récentes, comme une coréenne sur des millions de personnes, montrent un sur-risque cumulatif d’effets secondaires : myocardites, péricardites, morts subites, thromboses, AVC, embolies, troubles menstruels, maladies auto-immunes, neurodégénératives, et même une augmentation du risque de certains cancers chez les multi-vaccinés.

Les mesures non pharmaceutiques : inutiles et délétères

Cette « farce » ne s’arrête pas aux vaccins. Le Dr. Fouché prévient que derrière la peur viendront les restrictions : masques, confinements, couvre-feux, tests PCR. Or, ces mesures sont inefficaces. La méta-analyse Cochrane de 2023 démontre que les masques sont « inutiles, toxiques et délétères » en population générale pour prévenir les infections respiratoires. Les confinements n’ont aucun impact sur la propagation virale, mais causent des dommages collatéraux massifs : augmentation des suicides, dépressions, anxiété, surtout chez les jeunes, comme l’a montré le professeur Olivier Servais de l’Université catholique de Louvain.

Les tests en population asymptomatique ? Une absurdité : il n’existe pas de « malade asymptomatique ». Pathologiser la physiologie normale est une perversion de la médecine. Quant à la santé mentale, devenue une « cause nationale » en France avec un projet sur 5 ans, elle est précisément dégradée par ces mesures de soumission de masse.

 


 

Une outil politique : gouverner par la peur

Le Dr. Fouché lie cette farce à une guerre cognitive de 5e génération, inspirée du livre de Robert Malone.

Les gouvernements, comme celui d’Emmanuel Macron, utilisent la peur comme outil pour contrôler les peuples, gardant une « carte COVID » en réserve pour « siffler la fin du jeu » en cas de crise.

Mais les rapports de l’OMS sont clairs : XFG n’est pas plus grave. Pourquoi alors cette hystérie ? Pour promouvoir des produits pharmaceutiques, racketter les États, et restreindre les libertés, au mépris de la déontologie médicale qui exige une information équilibrée sur les risques et bénéfices.

Les collusions entre Big Pharma, médias (comme McKinsey pour la logistique), et agences comme la HAS ou l’EMA sont flagrantes. Les dossiers vaccinaux sont non sourcés, basés sur des données de Pfizer sans preuves cliniques solides – pas même sur la transmission, comme admis par une représentante de Pfizer au Parlement européen.

Réfléchissez !

Comme le conclut le Dr. Fouché, citant son collègue américain Pierre Kory : « Do not fucking submit » – ne vous soumettez pas, bordel ! Face à cette opération psychologique, optez pour la raison : vitamine C, D (80 % des Français carencés en automne-hiver), huiles essentielles, joie, câlins. Refusez la peur orchestrée. Le variant « Frankenstein » n’est qu’une farce de plus pour nous prendre pour des idiots. Informez-vous via des sources indépendantes ; il est temps de traverser la peur et de retrouver notre liberté.

https://multipol360.com/la-nouvelle-farce-du-covid-19-le-variant-frankenstein-une-operation-psychologique-pour-repandre-la-peur/

 

septembre 30, 2025

L’imposture de l’écologie politique avec Guillaume de Rouville

 

L’imposture de l’écologie politique : retour sur la COP 28

Dans un entretien percutant diffusé sur TV Libertés, Guillaume de Rouville, ancien avocat international et dirigeant d’une ONG dédiée à la protection de la biodiversité en République démocratique du Congo (RDC), livre un témoignage sans concession sur la COP28, tenue fin 2023 à Dubaï. Auteur du pamphlet Promenade dans les abysses écologiques : Les tribulations d’un écolo réaliste à la COP28 (voir ici), de Rouville dénonce ce qu’il qualifie de « fondamentalisme environnemental » : une idéologie catastrophiste, ruineuse et contre-productive. À travers son expérience sur place, il met en lumière les incohérences d’un discours dominant qui, selon lui, masque des intérêts économiques et géopolitiques. Retour sur les points clés de cet échange.

 


 

Le marketing de la terreur climatique

De Rouville ouvre le débat en critiquant le narratif apocalyptique des écologistes politiques, qui annoncent la fin du monde depuis une trentaine d’années sans que les prédictions se réalisent.

« C’est un marketing de la terreur », affirme-t-il, destiné à imposer la « transition énergétique » – un ensemble de mesures coûteuses et inefficaces.

Selon lui, ce discours cible principalement les populations occidentales, tandis que dans d’autres régions du monde, comme en Afrique ou en Asie, ces thèmes sont bien moins prégnants.

Il explique que cette peur empêche toute réflexion critique sur les vraies causes des problèmes environnementaux. À la COP28, des interlocuteurs lui ont répété que l’humanité n’avait « pas le choix » pour réduire les émissions de CO2, un fatalisme qui ferme le débat. « La messe est dite, il n’y a plus à discuter », ironise-t-il, comparant cela à une instruction judiciaire à charge contre le CO2, sans éléments à décharge.

Le CO2 : un coupable idéal ou un bienfaiteur ?

L’une des erreurs fondamentales de l’écologie politique, selon de Rouville, est de se focaliser sur le CO2 comme principal responsable du réchauffement climatique anthropique. Il cite Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, qui plaidait pour augmenter les niveaux de CO2 pour nourrir l’humanité. « Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un engrais », insiste de Rouville.

Il rappelle le rôle essentiel du CO2 dans la photosynthèse : soleil, eau et CO2 font pousser les plantes, nourrissant ainsi animaux et humains. Historiquement, des périodes comme le Cambrien (il y a 550 millions d’années) ont vu une explosion de la biodiversité avec des taux de CO2 20 fois supérieurs aux actuels et des températures plus élevées. Augmenter le CO2 accélère la croissance de 80 % des plantes comestibles, optimise l’utilisation de l’eau (réduisant les besoins en irrigation) et contribue au « verdissement » observé de la planète depuis 40-50 ans, via les satellites.

Contrairement aux effets négatifs hypothétiques (basés sur des modèles mathématiques), ces bénéfices sont avérés et incontestés, même par les agriculteurs qui utilisent du CO2 en serres.

De Rouville plaide pour une « balance bénéfices-risques » objective, absente du discours dominant.

Le réchauffement climatique : une bonne nouvelle ?

La deuxième erreur est de présenter le réchauffement comme une catastrophe inévitable. De Rouville ne nie pas l’augmentation d’environ 1,1 °C depuis la fin du Petit Âge glaciaire (fin du XVIIIe siècle), mais il la salue comme bénéfique. « Le froid tue 10 fois plus que le chaud », argue-t-il, citant des statistiques sur la mortalité et les maladies. L’agriculture prospère mieux sous les tropiques qu’en Arctique, et les réfugiés climatiques pourraient tout aussi bien fuir le froid.

Le consensus scientifique (97 % des experts) est, selon lui, fabriqué : basé sur des métadonnées superficielles et des introductions d’articles, il ignore les dissidents et force les chercheurs à mentionner le réchauffement pour être publiés. « La science n’est pas une démocratie », rappelle-t-il, évoquant des théories comme la tectonique des plaques, acceptées après des décennies de rejet.

Les solutions proposées : une catastrophe écologique

La troisième erreur réside dans les « solutions » de la transition énergétique : éoliennes, panneaux solaires et électrification massive. De Rouville les qualifie de « fraude intellectuelle et financière ». Ces technologies reposent sur une « écologie extractive » : extraction massive de minerais (cuivre, cobalt, lithium, terres rares) nécessitant d’énormes quantités d’eau et de pétrole, polluant les sols et détruisant la biodiversité.

Pour transitionner l’Occident en 30 ans, il faudrait extraire autant de minerais que depuis l’origine de l’humanité – une impossibilité physique qui accélérerait la destruction planétaire. En RDC, où il travaille, 80 % du cobalt mondial est extrait au prix de guerres et de pollutions. « On détruit la planète pour la sauver », dénonce-t-il.

Ces mesures enrichissent un « complexe climato-réchauffiste », alliant capitalisme (géants miniers, tech, finance) et communisme (contrôle étatique).

Les guerres pour les minerais rares remplacent celles pour le pétrole, sous prétexte écologique. Les crédits carbone ? Des « indulgences » modernes, inefficaces à 90 % selon des enquêtes, qui monétisent la nature sans réduire les émissions.

 

Paradoxes et dangers idéologiques

De Rouville pointe des incohérences : réclamer des fonds pour la « décroissance » ou limiter le réchauffement à 1,5 °C (une frontière arbitraire, sans base scientifique). Les vrais problèmes environnementaux – destruction d’habitats, déforestation, pollutions plastiques, surpêche, espèces invasives – sont ignorés au profit d’un focus sur le CO2.

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est politique, pas scientifique : il sélectionne des données pour un agenda prédéfini, subordonnant la science à des traités onusiens qui désignent a priori l’homme et les gaz à effet de serre comme coupables.

Plus inquiétant : la « transition démographique » imposée aux pays en développement pour limiter les naissances, vue comme condition à la transition énergétique. Des écologistes radicaux parlent ouvertement de surpopulation, évoquant des idéologies « mortifères » (euthanasie, gestion des pandémies). L’initiative « One Health » (une seule santé) intègre santé humaine, animale et environnementale, risquant un contrôle totalitaire via l’OMS, médicalisant l’écologie pour vendre des « médicaments » (vaccins, solutions énergétiques).

 


 

Enfin, une « justice climatique » émerge, avec des procès contre les « pollueurs » et des censures. De Rouville se dit prêt à affronter les accusations de « négationnisme » avec courage, appelant à une offensive contre cette idéologie.

Vers une écologie réaliste ?

Guillaume de Rouville, « écolo réaliste », plaide pour rediriger les trillions investis dans la transition énergétique vers les vrais enjeux environnementaux. Son pamphlet invite à questionner le fondamentalisme vert, qui masque des luttes de pouvoir et enrichit les élites au détriment de la planète et des peuples. Dans un monde où l’Europe signe des accords comme Mercosur (augmentant les pollutions par imports), cette critique résonne comme un appel à la raison face à l’hystérie climatisée.

https://multipol360.com/limposture-de-lecologie-politique-retour-sur-la-cop-28/

 

octobre 31, 2014

Globalisation - Mondialisation 6/8 (Santé pour tous)

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


 
La mondialisation pour une Santé pour tous

O
n a découvert, ces 20 dernières années, un nombre étonnant de nouvelles maladies infectieuses, dont certaines ne touchent qu'un ou deux pays, alors que le sida poursuivait sa propagation inexorable pour devenir une épidémie mondiale et la quatrième cause de décès au niveau mondial. D'autres maladies, au moins une trentaine au total, ont également fait leur apparition. L'on s'attend à voir ce nombre augmenter considérablement du fait des changements démographiques, technologiques et sociaux radicaux survenus au cours des dernières décennies, qui ont modifié sensiblement le potentiel de transmission des maladies, et du fait aussi de l'accélération exponentielle de ces changements.

Le risque de pandémie de grippe aviaire, due à un nouveau virus, suscite actuellement des préoccupations dans le monde entier et constitue une grave menace pour tous les pays. Cette menace vient rappeler clairement que les progrès technologiques mondiaux peuvent contribuer à la propagation des maladies, mais aussi que la coopération mondiale peut favoriser l'instauration de contre-mesures efficaces. Il survient normalement tous les ans des flambées de grippe de par le monde. Si ces formes de grippe peuvent s'accompagner de symptômes graves et s'avérer mortelles chez les personnes âgées et les personnes souffrant d'affections pulmonaires ou cardiaques chroniques, pour la plupart des gens leurs manifestations se limitent généralement à de la fièvre et à des symptômes respiratoires qui durent environ une semaine. En revanche, il apparaît environ tous les 30 ans une nouvelle souche de virus grippal qui se propage dans le monde entier et qui cause de vastes épidémies, dites collectivement « pandémies ».
 
La menace de la grippe aviaire
L'une des pandémies les plus graves est survenue en 1918, causée par un virus grippal qui s'est avéré considérablement plus létal que ses prédécesseurs et qui a fait au moins 50 millions de morts dans le monde. Des craintes d'une éventuelle pandémie de gravité analogue ont été suscitées en 1997 lors de la découverte à Hongkong d'une nouvelle souche de virus grippal plus virulente (dite aujourd'hui souche H5N1 du virus de la grippe aviaire). Exceptionnellement létale chez les volailles, en particulier chez le poulet, elle a également fait 18 victimes humaines et six d'entre celles-ci ont succombé à la maladie. Jamais auparavant un virus grippal n'avait-il eu un taux de mortalité aussi élevé chez l'homme. Tous les sujets touchés étaient des gens qui, de par leur travail, étaient en contact avec des poulets contaminés. 

Heureusement, à cette époque, la maladie ne s'est pas transmise de l'homme à l'homme. Les autorités de la santé publique ont promptement ordonné l'abattage de millions de poulets et le virus semblait avoir disparu. Malheureusement, six ans plus tard, le virus est réapparu chez les poulets et s'est propagé rapidement dans toute l'Asie du Sud-Est. Dix millions de poulets sont morts de la maladie ou on les a abattus pour tenter de lutter contre la propagation du virus. Près de 150 cas de grippe aviaire chez l'homme ont été signalés, la moitié d'entre eux ayant une issue mortelle. La quasi-totalité des patients avaient été en contact étroit avec des oiseaux malades ou avaient dispensé des soins à un patient.
 
Les oiseaux sauvages sont maintenant infectés et, du fait de leur migration, le virus s'est répandu en Asie occidentale, en Europe orientale et en Afrique. La maladie continue de se propager et l'on s'inquiète, à juste titre, d'une éventuelle mutation du virus qui lui permettrait de se transmettre directement de l'homme à l'homme. Étant donné le nombre actuel de voyageurs aériens, il est certain qu'il se répandrait dans le monde entier en l'espace de quelques semaines.
 
Il faudra développer un vaccin pour protéger l'homme de la maladie. Mais pour être efficace, ce vaccin doit ressembler de près au virus capable de propagation humaine. Or, pour autant que les scientifiques le sachent, cette souche virale n'existe pas encore. Des efforts internationaux intenses sont donc en cours, associant les laboratoires, le personnel de la santé publique et le secteur privé, pour se procurer le virus dès que possible, dès que celui-ci commencera de se propager au sein de la population humaine, et pour mettre en œuvre de nouvelles approches de la fabrication de vaccins qui permettront d'en produire rapidement de grandes quantités.
 
La nécessité d'une coopération mondiale
La menace de la grippe illustre clairement la nécessité d'une coopération mondiale renforcée permettant de déceler les dangers de maladies et de s'en prémunir, où qu'ils surviennent. Cette coopération est plus urgente aujourd'hui qu'elle ne l'a été à aucune autre époque de l'histoire. Dans le monde des microbes, d'innombrables espèces se multiplient continuellement à des taux astronomiques, chacune se muant, s'adaptant et changeant pour assurer sa survie. Il est inévitable que, de temps à autre, il apparaisse des microbes dotés de différentes caractéristiques, certains particulièrement létaux pour l'espèce humaine et certains capables de croître et de se répandre particulièrement rapidement. Dans les sociétés agraires où la population est dispersée et où les villes et les villages sont de petite dimension, les nouveaux agents pathogènes risquent moins de se transmettre d'une personne à l'autre, et ils disparaissent à plus ou moins brève échéance. Même lorsqu'une nouvelle maladie se répandait dans une mesure appréciable dans une région ou un pays donnés, sa diffusion au-delà de cette aire était souvent réduite, du fait du faible déplacement des populations. La facilité avec laquelle nous voyageons aujourd'hui peut répandre les maladies les plus menaçantes, mais les progrès des communications peuvent également faciliter la coopération pour la recherche de remèdes, grâce à l'établissement de connexions mondiales au service de la santé.

De nos jours, les cas et les flambées de maladies, quelle qu'en soit la cause et où qu'ils se manifestent, présentent des menaces pour la santé des gens du monde entier. Aucune grande ville du monde n'est à plus de 36 heures de voyage d'une autre. En 2003, quelque 642 millions de voyageurs aériens ont débarqué dans 750 aéroports de 135 pays du globe. Les contrôles et les inspections aux frontières, jadis couramment pratiqués, se sont avérés sans valeur aucune pour la prévention des maladies, comme il est apparu clairement lors de l'épidémie de SRAS de 2003. Plus de 35 millions de passagers ont fait l'objet d'un dépistage aux fins d'une mise en quarantaine éventuelle. Aucun cas n'a été détecté. Si les voyageurs avaient été infectés, ils se seraient trouvés selon toute vraisemblance dans la phase silencieuse d'incubation de la maladie et n'auraient pas pu être détectés, quelles que fussent les mesures de dépistage appliquées. Nous assistons aujourd'hui à des flux de population d'une ampleur et d'une rapidité sans précédent.
 
La probabilité d'implantation de nouveaux agents microbiens est considérablement accrue du fait de la croissance rapide de la population urbaine. Il n'y a que 50 ans, seules deux villes comptaient plus de 7 millions d'habitants (New York et Londres) et la population mondiale n'était qu'à 20 % urbaine. Aujourd'hui, plus de 30 villes ont plus de 7 millions d'habitants et en fait sept d'entre elles en ont plus de 15 millions. Nombre de ces villes se trouvent dans des régions tropicales et subtropicales où le surpeuplement, la malnutrition, les carences de l'assainissement et la pollution sont monnaie courante. Elles offrent donc un terrain particulièrement propice à l'apparition de nouvelles maladies. 

Deux autres grands facteurs qui contribuent à la propagation des maladies sont l'industrialisation et l'internationalisation des produits alimentaires. Il n'y a encore que quelques décennies, la plupart des aliments étaient produits à l'échelon local dans de petites exploitations agricoles et mis en conserve ou préparés en vue de leur commercialisation dans de petits établissements dont peu se livraient à des échanges commerciaux internationaux. En cas de contamination à un point quelconque de la production, seules quelques personnes étaient touchées. Avec la production et le traitement des produits alimentaires de grande envergure et la possibilité de réfrigérer les aliments et de les expédier par avion, la contamination à un point donné de la chaîne de production peut déclencher des épidémies massives dans de nombreux pays. C'est ce qui s'est produit, à petite échelle, en août 2004 où un organisme du groupe Shigella a provoqué une épidémie de dysenterie bacillaire, maladie qui se manifeste par une grave diarrhée, à la suite d'une contamination survenue dans une cuisine de préparation de repas pour une ligne aérienne américaine. Au total, 241 cas avérés ont été recensés, mais on estime qu'en réalité, ce sont quelque 9.000 cas qui sont survenus sur 219 vols à destination de 24 États fédérés des États-Unis et de quatre pays étrangers.
 
Un facteur rarement considéré mais d'une importance majeure qui facilite la propagation de la maladie est la large prolifération des hôpitaux, en particulier dans les pays et les régions à ressources économiques limitées et où le personnel qualifié est rare. Beaucoup de ces établissements n'isolent guère les malades contagieux et la pénurie de matériel, voire son absence totale, fait que les aiguilles, les seringues et les instruments chirurgicaux ne sont pas stérilisés comme ils devraient l'être. Certains agents infectieux peuvent être véhiculés par le sang et, en fait, ce facteur a contribué dans une mesure importante à la propagation du sida dans certains pays. Par ailleurs, il est de coutume, dans le contexte de cette organisation des soins de santé, que le patient reçoive la visite d'un grand nombre de parents et d'amis venant de villes et des villages dispersés sur une vaste zone aux alentours des établissements de soins. Les poussées épidémiques explosives s'étendant sur de vastes superficies ne sont donc pas rares. Il a été démontré récemment que les hôpitaux étaient le principal foyer épidémique de rougeole et de fièvres hémorragiques telles qu'en causent les virus Lassa, Ebola et Marburg.
 
En cet âge de la mondialisation qui est le nôtre, la santé de tout habitant du globe peut avoir une incidence sur celle de tous les autres. Nous n'avons pas encore saisi pleinement toutes les conséquences de ce fait, bien que le sida et la grippe aviaire s'avèrent importants dans la communication du message. Il est nécessaire de nous attaquer aux problèmes des maladies infectieuses, où qu'ils se manifestent. Une épidémie survenant aujourd'hui dans l'une des régions les plus reculées des continents africain ou américain peut, par exemple, donner lieu demain à des cas, voire à des flambées, pratiquement n'importe où dans le monde. En termes pratiques, l'adoption en mai 2005 du Règlement sanitaire révisé de l'OMS est une étape positive en direction de la mise en œuvre des activités partagées de recherche et développement nécessaires face aux problèmes des maladies où qu'elles surviennent et de l'établissement de réseaux internationaux de recherche et d'enseignement efficaces, de manière à ce que les observations et les constats importants puissent être communiqués et appliqués plus rapidement et plus efficacement.
Nous rentrons dans une interdépendance.

Adaptation du Règlement sanitaire international aux réalités d'un monde plus solidaire
 
Déjà le 23 mai 2005, l'Assemblée mondiale de la santé avait adopté un nouveau Règlement sanitaire international applicable à la gestion des urgences de portée internationale dans le domaine de la santé publique. Les nouvelles règles, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) visent « à prévenir la propagation internationale des maladies, à s'en prémunir, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique ». Elles reflètent également l'évolution de la nature des maladies mondiales depuis leur adoption initiale en 1969.
 
Le ministre de la santé et des services sociaux des États-Unis, M. Mike Leavitt, dans son allocution du 16 mai 2005 à l'Assemblée mondiale de la santé, avait déclaré : 

 « Le règlement révisé constituera un instrument très efficace que nous emploierons dans nos efforts visant à relever les défis des menaces biologiques, chimiques et radiologiques qui pèsent sur la santé publique, qu'elles soient naturelles, délibérées ou accidentelles. »
 
Selon l'OMS, le Règlement sanitaire international adopté en 1969 avait été conçu pour surveiller et pour combattre quatre grandes maladies infectieuses : le choléra, la peste, la fièvre jaune et la variole. Les nouvelles dispositions du Règlement exigent des États qu'ils notifient l'OMS de la survenue de tout événement et de toute maladie « susceptibles de constituer une situation sanitaire d'urgence de portée internationale ». Les États doivent également signaler les risques pour la santé publique hors de leur territoire qui peuvent causer la propagation de maladies sur le plan international.
 
Le Règlement sanitaire révisé insiste sur les obligations de plus vaste portée qu'ont les pays de se doter de capacités nationales leur permettant d'appliquer des mesures préventives régulières, ainsi que de détecter les urgences sanitaires de portée internationale et d'y répondre. Ces mesures régulières comprennent des actions de santé publique dans les ports, les aéroports et aux frontières terrestres, ainsi que sur les autres moyens de transports utilisés pour les voyages internationaux.
 
Comme l'a noté l'OMS, l'objet du Règlement sanitaire international est d'assurer une protection maximale des personnes contre la propagation des maladies sur le plan international, tout en minimisant l'incidence sur les voyages et les échanges commerciaux mondiaux.
 
« Le règlement en vigueur avait été rédigé dans un monde très différent de celui dans lequel nous vivons aujourd'hui. Les voyages en avion étaient un luxe et le mouvement des marchandises et des personnes était relativement lent »

 a expliqué le Dr Guenael Rodier, directeur du département des maladies transmissibles : surveillance et action, au sein de l'OMS. 

« Aujourd'hui, les voyages et le commerce se sont développés bien au-delà de ce que prévoyait l'ancien règlement. Le nouveau règlement est conçu pour un monde qui, depuis la mondialisation, se parcourt en 24 heures et où une épidémie qui frappe un pays peut rapidement se propager à la surface du globe. »


Tsunami
Dans les 14 mois qui se sont écoulés depuis qu'un séisme de magnitude 9,15 a déclenché une série de tsunamis qui ont fait plus de 200.000 morts et ont déplacé des millions de personnes dans une dizaine de pays de l'océan Indien, ces pays et leurs partenaires internationaux se sont mis à l'œuvre pour éviter que les futures catastrophes naturelles se soldent jamais de nouveau par un bilan aussi lourd. Des plans visant à la mise en place d'un système d'alerte avancée pour la région ont pris forme lors de réunions tenues tout au long de l'année 2005 en divers lieux, qui reflètent la diversité et la multiplicité des partenaires internationaux qui déploient des efforts dans ce sens : le Japon, la France, Hawaï, l'Australie et, tout récemment, l'Inde.
 
À Haïderabad (Inde), les représentants de nombreuses nations de l'océan Indien se sont réunis du 14 au 16 décembre 2005 à l'occasion de la seconde session de la réunion du Groupe intergouvernemental de coordination pour le système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets, groupe de la Commission océanographique internationale (COI) de l'UNESCO. Avec des observateurs et des conseillers de l'Allemagne, des États-Unis et du Japon, les participants se sont penchés sur les détails techniques d'un nouveau système de détection des tsunamis et autres catastrophes naturelles. Le nouveau système prend forme en Australie, en Inde, en Indonésie, en Malaisie, aux Maldives, à Sri Lanka et en Thaïlande ainsi que dans d'autres pays, qui ne possédaient jusqu'ici aucun mécanisme de ce genre.

Depuis que les tsunamis ont frappé, de nombreux pays, fournissent des apports financiers et une assistance technique pour cette entreprise particulièrement complexe. Dans le cadre du Programme du système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien, divers organismes américains dépenseront 16,6 millions de dollars en deux ans pour appuyer le développement de capacités d'alerte précoce aux tsunamis et autres dangers dans l'océan Indien et pour soutenir l'initiative de la COI visant à élaborer un système d'alerte international pour 16 pays qui partageront des données sismiques et océanographiques.
 
L'élaboration d'un tel système est longue car il faut, pour alerter les populations à l'imminence de tsunamis et d'autres dangers, un système « de bout à bout  », autorisant l'évaluation des dangers et des risques pour chaque pays, les alertes aux dangers et la préparation préalable, les observations océaniques, la gestion des données, la prévision, la diffusion des prévisions et des alertes, et le renforcement des capacités en matière de détection et de prévision des dangers, d'alerte et de communication avec la population et de prévention des catastrophes et de planification préalable. Chacune des composantes de ce système multinational doit être capable de communiquer avec les autres ainsi qu'avec d'autres systèmes en place dans le monde entier.

Le 26 décembre 2004, lors de la survenue des tsunamis de l'océan Indien, un tel système n'était en place que dans le bassin de l'océan Pacifique, où se produisent plus de 85 % des tsunamis du monde. Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC) se trouve à Hawaï et relève du Service météorologique national de l'Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA) des États-Unis. Avant les tsunamis de l'océan Indien de 2004, il desservait le bassin du Pacifique en tant que centre d'alerte régional et de longue portée et centre local d'alerte aux tsunamis pour Hawaï. Aujourd'hui, il fait fonction de centre d'alerte intérimaire pour l'océan indien, en coopération avec l'Office météorologique japonais (JMA), et émet des bulletins sur les événements porteurs de dangers dans l'océan Indien - et les Caraïbes - jusqu'à ce que des systèmes soient mis en place pour ces régions.
 
Grâce à un effort international massif, les composantes d'un tel système s'assemblent dans l'océan Indien. Au cours des 12 mois écoulés, selon l'UNESCO, 25 pays de l'océan Indien se sont dotés de centres de communications qui leur permettent de recevoir des bulletins d'alerte

Le Service géologique des États-Unis (USGS) établit actuellement plusieurs nouvelles stations de surveillance sismique dans la zone où est survenu le séisme qui a déclenché les tsunamis de décembre 2004, près de la faille de Sunda au large de l'île de Sumatra, en Indonésie. Il œuvre à cette fin avec les gouvernements de l'Indonésie, de la Thaïlande, de Sri Lanka, de l'Inde et des Maldives pour améliorer la surveillance, la détection et la notification de tremblements de terre susceptibles de déclencher des tsunamis.
 
Étant donné qu'il ne s'écoule que 15 à 20 minutes entre le moment où un séisme se produit et celui où les vagues des tsunamis atteignent les côtes indonésiennes, ce sont les méthodes sismiques et pas les capteurs océaniques qui sont les plus indiquées. On procède actuellement à l'installation d'une soixantaine de sismomètres, pour la plupart en Indonésie mais également dans les pays voisins, l'objectif à long terme étant d'en mettre en place une centaine dans la région. Dans cette initiative, l'USGS collabore avec le JMA, le ministère allemand des sciences et de la technologie et l'Administration sismologique de la Chine.
 
Les données sismiques peuvent renseigner ces centres nationaux sur la survenue d'un séisme d'une magnitude connue à un endroit donné, mais pas sur l'arrivée d'un tsunami ou sur l'absence de tsunami. Il faut pour cela des instruments de détection des mouvements océaniques à grandes profondeurs pour déterminer si un tsunami se propage en direction de zones côtières distantes. Ces instruments font défaut dans l'océan Indien, mais plusieurs pays, dont l'Inde (avec l'aide de l'Allemagne), l'Australie et la Malaisie (avec l'aide de la société Fugro, entreprise commerciale néerlandaise) ont entrepris d'en déployer.
 
Les maréomètres peuvent également aider à déterminer la réalité des menaces de tsunamis. Dans l'océan Indien, 32 de ces instruments ont fait l'objet de perfectionnements qui permettent de les utiliser à cette fin, dans le cadre d'un réseau international de la COI et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dénommé Système mondial d'observation du niveau des mers, qui recueille des données pour la recherche climatique et océanographique et pour l'étude du niveau des eaux côtières.

Un autre système international a également été mis au service de la détection des tsunamis : le Système mondial des télécommunications. Ce réseau mondial transmet des données météorologiques provenant de stations d'observation, de satellites et de centres de prévisions météorologiques qui ont été modifiées, avec l'aide de l'OMM et de la NOAA, pour véhiculer des informations relatives aux tsunamis.
 
« Comme nous l'avons constaté le 26 décembre 2004, dit Eddie Bernard, directeur du Laboratoire de l'environnement marin du Pacifique de la NOAA à Seattle (État de Washington), les tsunamis peuvent être des phénomènes mondiaux et il est donc important, lorsqu'il s'en produit un dans le monde, que le reste de la planète en soit informé.  »
2007, 

Certes après le "sida", depuis il y a eu l'accident de Fukushima et la radioactivité, et, ces jours "Ebola". L'Etat-nounou hygiéniste, ce bon "samaritain" qui produit des guerres pour la santé de ses peuples respectifs...Créer des virus, des conflits, des guerres et tant de subtilités étatiques afin de démontrer la nécessité de soins, de recherches médicales comme de la fonction d'ambassadeurs et de diplomates. Etat un ogre de duplicité comme de pernicieux procédés confidentiels. Santé pour Tous, au sein d'une démographie exponentielle de notre planète "Terre".  Alors Guerre Ou Paix ??


Santé

De Wikiberal
 
Voir les articles suivants :


Principe de précaution

De Wikiberal
 
Le principe de précaution exprime l'idée que si les conséquences d'une action sont inconnues mais peuvent potentiellement être négatives, alors il vaut mieux s'abstenir de cette action.
Il faut distinguer la prévention, qui vise les risques avérés, dont l'existence et la fréquence d'occurrence sont connues (risque nucléaire, chimique, routier, etc.) et la précaution, qui vise les risques hypothétiques, non confirmés scientifiquement (effet de serre, organismes génétiquement modifiés, etc.). 

Exemple basique

Lorsque une défaillance technique du modèle Y de la marque automobile X, potentiellement due à un défaut de fabrication, est à la source d’un accident de circulation, la marque X va rappeler les modèles Y à l’usine pour contrôle. C’est cela, le principe de précaution, mis en pratique par le monde scientifique.

Problématique

Ce principe ne pose pas de problème tant qu’il ne fait partie que de l’arsenal déontologique du scientifique. Par contre, son entrée dans un autre arsenal, législatif celui-là, fait beaucoup plus de dégâts. On a assisté à un glissement progressif de la définition, pour arriver à un point où c’est l’accusé qui doit prouver qu’il est innocent (l'exact contraire de la présomption d'innocence). Pour continuer avec notre exemple initial, le principe de précaution exigerait que la marque X prouve préalablement à la mise en commerce de son modèle Y qu’il n’y a absolument aucun risque de défaillance. C’est impossible à faire, ne serait-ce qu’à cause de l’impondérabilité de toute activité humaine.
On en est arrivé à un principe qui exige qu'on ne tienne compte des risques que de l'un des deux termes d'une alternative — celui que l'arbitraire politique aura désigné. Quand ce « principe »-là ne disait pas encore son nom, il avait entre autres conduit à rendre obligatoire l'emploi de l'amiante dans le bâtiment pour ignifugation [1]. Aujourd'hui, au nom de ce même principe, on désamiante à grands frais les bâtiments concernés, alors que leur « dangerosité », aux dires des géologues, est insignifiante en l'état. Ce principe peut être invoqué pour freiner tout progrès : dans le roman La Grève d'Ayn Rand, pour protéger la population des effets sociaux supposés néfastes du progrès, le gouvernement finit par promulguer un décret qui interdit tout changement et instaure de force l'immobilisme dans tous les domaines de l'économie (excepté la fiscalité).
Le but est pour les hommes politiques d'échapper à leur responsabilité, de justifier le protectionnisme, de préférer l'ignorance et la pauvreté à la prise de risque, de mettre en avant le faux concept de « responsabilité collective » (responsabilité que l'humanité présente aurait vis à vis des générations futures) pour nier les droits individuels et accroître le rôle de l'État (garant de l'irresponsabilité institutionnelle).
Avec le principe de précaution, la charge de la preuve est inversée, en opposition avec tous les principes du droit (présomption d'innocence) : c'est aux fabricants, industriels, etc., présumés coupables, de prouver l'innocuité de leurs produits, sans quoi les autorités gouvernementales peuvent interdire leur production ou leur commercialisation, même si elles ne disposent d'aucune preuve de leur nocivité.
En résumé, les effets du principe de précaution sont les suivants :
  • il donne un pouvoir discrétionnaire à l'administration, l'évaluation des risques restant arbitraire ;
  • il empêche l'innovation ;
  • il freine le développement des échanges avec l'extérieur (et à ce titre permet de justifier le protectionnisme) ;
  • il ignore les risques induits par l'interdiction (à ce titre il est auto-contradictoire) ;
  • il alimente la culpabilisation, la psychose, la stagnation économique, le malthusianisme, et constitue à ce titre un élément important d'une politique antilibérale.
On peut également remarquer que ce principe est illogique : son application même risque de le contredire, une "meilleure" précaution peut consister souvent à justement ne pas appliquer le principe de précaution.

Historique

L'historien et philosophe allemand Hans Jonas (1903 - 1993) publie en 1979 Le Principe de responsabilité (Das Prinzip Verantwortung). L'homme ayant désormais, grâce à la technique moderne, les capacités de s'autodétruire (ou d'altérer significativement la qualité de vie des générations futures), doit être interdite toute technologie qui comporte le risque — aussi improbable qu'il soit — de détruire l'humanité :
« Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre. »
    — Hans Jonas
Même s'il part d'une bonne intention, ce principe est inutilisable en pratique, car son champ d'application est potentiellement illimité. On ne peut exiger des certitudes sur l’absence d’un dommage avant d’autoriser une activité ou une technique, ni exiger le dommage zéro dans un univers complexe.
La France est le seul pays au monde à avoir inscrit ce principe dans sa Constitution, en février 2005.

Exemples pratiques

L'amiante

L'ennemi numéro un des constructions a été pendant des siècles l'incendie. Entre le risque d'incendie (impactant des centaines de personnes pour de grandes constructions) et le risque de cancer (risque connu depuis longtemps lors de la construction, impactant quelques personnes sur des décennies), le choix a longtemps été de privilégier la protection contre l'incendie grâce aux propriétés ignifuges et isolantes de l'amiante (il se trouve qu'aujourd'hui on n'a plus besoin de l'amiante pour cela).
Après avoir longtemps été un matériau indispensable (voire obligatoire) pour la sécurité des constructions, l'amiante est devenue un ennemi public, sans autre raison qu'un "principe de précaution" poussé à l'extrême. En 1996, Claude Allègre dénonce un « phénomène de psychose collective » (qui se traduira par l'interdiction de l'amiante en France en 1997). Selon l'économiste en santé publique Jean de Kervasdoué, monter des chantiers de désamiantage pour enlever totalement les fibres est « coûteux et totalement inutile d’un point de vue sanitaire ; l'utilité s'il y en a une, est symbolique ».

Le DDT

Le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) est reconnu depuis 1939 comme un insecticide puissant. Produit en quantités industrielles à partir de 1944, il contribue au combat contre le typhus, puis à l'éradication complète du paludisme en Europe et en Amérique du Nord, si bien qu'en 1955 l'OMS débute un programme mondial d'éradication du paludisme reposant principalement sur son utilisation.
Cependant, accusé d'être cancérigène et reprotoxique, son usage est interdit à partir des années 1970. La conséquence a été une recrudescence du paludisme[2]. Selon Michael Crichton « interdire le DDT a tué plus de personnes qu’Hitler » (État d'urgence, 2004)

La fracturation hydraulique

Le fracking (fracturation hydraulique[3]), en fracturant la roche par un « stress » mécanique à l'aide d'un fluide injecté sous haute pression à partir d'un forage de surface, facilite l'accès à une plus grande partie d'un gisement d'hydrocarbures (par exemple du gaz de schiste) piégés au sein même de la matrice rocheuse. Cette technique, expérimentée depuis 1947, associée au forage horizontal (développé, lui, à partir de 1980) permet d'accéder à des gisements autrefois inaccessibles ou trop coûteux à exploiter.
La France est le premier pays au monde à avoir interdit (en 2011) la fracturation pour la recherche et l'exploitation de gaz, au nom du principe de précaution, ce qui lui ferme tout espoir d'accéder un jour à l'indépendance énergétique, tandis que d'autres pays n'ont pas de tels scrupules[4].

Le réchauffement climatique

Searchtool-80%.png Article connexe : réchauffement climatique.
Alors que le phénomène de réchauffement global de l'atmosphère et des océans ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes[5],[6], et encore moins son origine humaine, les Nations Unies ont mis sur pied en 1997 la Convention sur le changement de Climat, signée à Kyoto, qui établit un plan de développement international « en réponse au problème du réchauffement global » (Protocole de Kyoto), qui propose de limiter les gaz à effet de serre dans les pays développés.
La plupart des libéraux contestent de telles mesures, qui n'ont pour eux d'autres raisons que de donner du pouvoir supplémentaire pour l'État, le pouvoir de contrôler encore plus la vie des gens, avec comme prétexte la préservation de la planète. Du pouvoir également pour l'état transnational qu'est l'ONU, chargée de l'application de Kyoto, application qui lui permet de demander des fonds supplémentaires, de croître (nouveaux départements entiers de fonctionnaires pour vérifier l'application du traité) et de gagner du pouvoir (contraindre des états et partant des populations qui lui échappaient jusque là).
Les libéraux rappellent que de tout temps les économies capitalistes ont été moins polluantes que les économies étatisées (voir Tchernobyl, l'assèchement de la Mer d'Aral, les pluies acides en Roumanie, etc.), et que l'état prouve chaque jour que, quelle que soit la matière dans laquelle il intervienne (santé, chômage, sécurité, justice...), son action est néfaste.
Cela ne signifie pas que la pollution ne doive pas être combattue, mais que la notion de responsabilité collective et l'interventionnisme étatique ne sont pas des solutions. Toute personne ou tout groupe de personnes qui s'estime lésé par un phénomène polluant devrait faire valoir ses droits en justice. Les libéraux privilégient donc une approche judiciaire de la question, permettant de mieux définir les dommages, ainsi que leurs causes, et les responsabilités qui en découlent le cas échéant (pollueur-payeur).






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