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septembre 29, 2025

JO Paris 2024 Un coût énorme pour des retombées plus qu'incertaines, qu'en sera t-il pour les JO d'hiver 2030 ?

 

JO Paris 2024 : la Cour des comptes estime le coût à trois fois plus que prévu mais salue « une organisation sans incident »

Une forte mobilisation des dépenses publiques, des retombées difficiles à mesurer mais une organisation sans faille : la Cour des comptes livre son rapport sur les Jeux de Paris.

Une livraison des installations sans retard ; un déroulement des JO sans « aucun incident majeur » ; un engouement international (5 Mds de téléspectateurs) et populaire ; des objectifs sportifs atteints ; des « avancées notables » sur les aspects sociaux, de durabilité ou d’accessibilité… Selon les conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, les Jeux olympiques de Paris 2024 sont « un sujet de satisfaction ».

Ils ont néanmoins nécessité « une forte mobilisation de dépenses publiques », toujours selon la Cour : 3,02 Md€ pour les dépenses d’organisation et à 3,63 Md€ pour les dépenses d’infrastructures. Un montant qui figurait déjà dans la note d’étape publiée en juin 2025, et que la Cour n’a pas modifié, malgré les protestations de Paris 2024.

Le comité d’organisation, désormais dissout, évalue les dépenses à trois fois moins. « La Cour intègre dans ce calcul des recettes qui ne constituent pas un financement public lié aux Jeux de Paris 2024 », relève ainsi Tony Estanguet dans un courrier adressé à Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.

« Certaines dépenses, qui existaient avant l’événement et qui se poursuivront après, ne peuvent en aucun cas être imputées aux Jeux de Paris », estime l’ancien patron des Jeux. Il pointe notamment les dispositifs liés à la haute performance ou les montants engagés par France Télévisions, « diffuseur historique des Jeux, et qui continuera à les diffuser après l’édition parisienne ».

Paris 2024 conteste également le fait que la Cour ait ajouté à la facture le financement de projets nés avant les JO, comme des travaux sur certaines lignes de métro, ou des coûts d’aménagements urbains (écoles, crèches, enfouissement des lignes haute tension…), qui figurent effectivement dans la maquette de la Solideo, qui a supervisé tous les chantiers, mais qui n’ont pas été financés avec le budget des Jeux.

 


 

La question des retombées économiques

« À travers ses choix méthodologiques, la Cour s’est refusée à examiner la seule question qui permettrait valablement d’éclairer le débat public : quel montant aurait été économisé par les finances publiques si les Jeux ne s’étaient pas tenus à Paris ?, souligne Tony Estanguet. Il est incontestable que ce montant serait sans commune mesure avec les 6 Md€ aujourd’hui présentés par la Cour. Le comité d’organisation estime pour sa part que ce chiffre ne dépasse pas 2 Md€, quand par ailleurs les retombées économiques attendues des Jeux représentent 3 à 5 fois ce montant. »

Si la Cour n’a pas souhaité tenir compte des remarques de Paris 2024, elle note toutefois qu’une « comparaison avec les Jeux de Londres, organisés en 2012, suggère que l’édition 2024 a été moins coûteuse pour les finances publiques dans un rapport d’au moins 1 à 2. »

Concernant les retombées, la Cour se montre prudente : « L’examen de l’impact des Jeux sur l’activité économique, dans la limite des données disponibles, indique que leurs retombées demeurent modestes, tant durant la phase de préparation, marquée par une forte hausse des prix, que pendant leur déroulement, marqué par des effets d’éviction du tourisme habituel et des effets de bord liés aux perturbations dans les zones d’accueil des compétitions ».

Même prudence à plus long terme. « Moins d’un an après les Jeux, il est encore trop tôt pour évaluer les retombées liées à l’« effet image » pour la France. Les effets économiques attendus à moyen et long terme des Jeux de Paris 2024 doivent être considérés avec prudence », écrit ainsi la Cour, moins dithyrambique que Paris 2024, qui a estimé les retombées économiques à environ 9 Mds€.

La Cour des comptes loue toutefois la méthodologie et le sérieux des organisateurs et des parties prenantes. Elle loue le rôle central de la Dijop, la bonne tenue de la Solideo, la mise en place d’une gouvernance partenariale, sans « dilution des responsabilités », l’approche innovante des comités d’audit et d’éthique.

« Ces acquis de la gouvernance des Jeux de 2024 constituent, sans impliquer leur transposition à l’identique dans le cadre d’autres grands événements sportifs internationaux, un capital d’expériences qu’il appartient désormais aux pouvoirs publics de prendre en compte dans la perspective, notamment, des Jeux d’hiver Alpes françaises 2030. », résume la Cour des comptes.

 


 

L’emploi et l’accessibilité loués

Enfin, la Cour des comptes salue les avancées environnementales et sociétales réalisées grâce aux Jeux. « S’agissant de la charte sociale Paris 2024, les objectifs d’insertion ont été largement dépassés, salue la Cour des comptes. Alors que 605 320 heures d’insertion étaient initialement prévues dans les marchés liés à l’organisation des Jeux, 1,5 million d’heures ont été effectivement réalisées, soit plus de 250 % de l’objectif. Ces heures ont bénéficié à un public majoritairement jeune (20-25 ans), peu qualifié (63 % de niveau infra-bac) et issu pour une part significative des quartiers prioritaires de la politique de la ville. »

L’accessibilité a, selon la Cour, connu une avancée. « L’État a notamment joué un rôle structurant en inscrivant systématiquement cette question à l’agenda des instances de pilotage des mobilités, explique la Cour. La participation directe des personnes en situation de handicap a par ailleurs été organisée et institutionnalisée. Au niveau des sites, la Solideo a défini une stratégie d’accessibilité universelle qui a été mise en œuvre dans les programmes de construction et de rénovation. »

Reste la question de l’héritage… Logiquement, la Cour loue l’héritage méthodologique, l’installation, grâce à l’Agence du sport, de la France parmi les meilleures nations sportives. Pour le reste, il faudra du temps pour l’évaluer : quid de la baignabilité de la Seine, sujette à la qualité de l’eau ? De l’impact des Jeux sur l’urbanisme francilien, « qui se mesure sur le long terme » ? De l’ambition de développer la pratique du sport et de faire de la France « une nation sportive », sachant que « des incertitudes demeurent concernant le financement et la pérennité » des différents programmes, lancés par le Cojo et désormais gérés par l’ANS et le comité olympique français ? « Il est encore trop tôt pour en dresser un bilan définitif », résume la Cour.

l.leparisien.fr/Y1G0 )


Les retombées économiques de Paris 2024 sont -"dans la limite des données disponibles"- "modestes" et "relativement limitées à court terme". 

La Cour des comptes a réévalué lundi 29 septembre à la hausse le coût des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 à 6,6 milliards d'euros en dépenses publiques, confirmant "l'absence de dérapage budgétaire". Le bénéfices économiques pour le pays restent "modeste à ce stade" l'impact économique de l'événement, selon les Sages de la rue Cambon.

L'institution réévalue ainsi à la hausse sa première estimation à 5,9 milliards communiquée en juin . La facture publique actualisée se décompose en 3,02 milliards d'euros dépensés pour l'organisation -dont 1,44 milliard pour la sécurité - et 3,63 milliards pour les infrastructures. Ont notamment été ajoutées dans "premier bilan d'ensemble" les dépenses des collectivités territoriales (par exemple pour aménager des zones de célébration), ou encore des dépenses engagées pour assurer la baignabilité de la Seine en vue des épreuves de natation en eau libre et de triathlon.

À titre de comparaison, en 2023, les documents budgétaires avaient tablé sur des investissements publics à hauteur de 2,44 milliards pour ces JO . Et en mars 2024, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici avait estimé qu'ils "devraient coûter" entre 3 et 5 milliards d'argent public.

293 millions de recettes publiques

Lundi, il a mis en avant lors d'un point presse "l'incontestable réussite des Jeux": si l'événement a généré une "forte mobilisation des finances publiques", il a tenu à souligner "l'absence de dérapage budgétaire" et un coût public "contenu" .

Outre cette facture publique, il faut également prendre en compte les dépenses déjà connues du Comité d'organisation (Cojo) à hauteur de 4,4 milliards d'euros (et 75 millions d'excédent) reposant quasi exclusivement sur des financements privés , sans oublier la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques), mixant part publique et investissements privés, au budget total de 4,5 milliards.

Dans les détails, la Cour des comptes tient cependant à souligner que si les dépenses d'infrastructures ont été "dans l'ensemble correctement tenues", celles pour l'organisation ont connu "un processus de budgétisation des dépenses de sécurité qui s'est révélé particulièrement erratique" .

Du côté des recettes publiques, le rapport établit une "première évaluation" à 293 millions d'euros liés uniquement à l'organisation, car "à ce stade, aucune recette budgétaire n'a pu être identifiée s'agissant des infrastructures".

Concernant les retombées économiques de Paris 2024, la Cour des comptes -"dans la limite des données disponibles"- juge que l'impact a été "modeste à ce stade" et "relativement limité à court terme".

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/jeux-de-paris-2024-la-cour-des-comptes-reevalue-le-cout-pour-les-finances-publiques-a-6-6-milliards-d-euros-et-souligne-des-benefices-economiques-modestes

Depuis la fin des JO, des milliers de logement des athlètes qui devaient être loués à la population, sont laissés à l'abandon ; les or dures s'y entassent et les herbes commencent à envahir les communs extérieurs.


 

Un an après les JO, les touristes notent (à nouveau) Paris… Et il y a un peu de relâchement

« Paris reste magnifique, mais… » Les Jeux avaient transformé la capitale en ville modèle. Qu’en est-il en 2025 ? Notre sondage auprès d’une centaine de touristes révèle une légère baisse de satisfaction, notamment en matière de propreté et de sécurité.

https://www.leparisien.fr/paris-75/un-an-apres-les-jo-les-touristes-notent-a-nouveau-paris-et-il-y-a-un-peu-de-relachement-17-07-2025-RR2TG2FB25DFRNV6NXCKIZE7MM.php 

 


 

 

juillet 20, 2015

Les villes du monde, (sécurité, destinations inconnues, Paris la France...et ses classements.

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Sommaire:

A) Top-5 des villes les plus sûres du monde - Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

B) Top-5 des destinations que vous ne connaissiez pas - Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

C) Des mégapoles mondiales en concurrence !

D) Paris, mauvaise élève des villes les plus sûres du monde - par The Economist via Le Point

E) Une seule ville au monde est plus chère que Paris - Par Delphine Liou et Julien Marion - BFM





A) Top-5 des villes les plus sûres du monde

Dans cinq villes du monde, les habitants peuvent se promener en toute sécurité, rentrer chez eux très tard dans la nuit ou même laisser n'importe où leur ordinateur portable sans surveillance. Ils savent également que "sécurité" n'est pas synonyme "d'ennui".


En règle générale, il est déconseillé de laisser sans surveillance son portefeuille ou son ordinateur portable sur la table dans un café, même brièvement, mais les habitants des villes les plus sûres du monde le feront sans hésiter. Pour bien des gens le sentiment de sécurité s'apparente à celui de se sentir chez soi. Pour comprendre le ressenti de ceux qui vivent dans des endroits absolument sûrs, nous avons choisi les habitants des villes les plus stables et protégées du monde d'après le classement établi par le service analytique de la revue Economist — The Economist Intelligence Unit (EIU). Le classement tient compte des facteurs comme la sécurité individuelle, la qualité de l'infrastructure et le niveau de santé, ainsi que la sécurité numérique et technologique.


Osaka
Avec Tokyo, considérée comme la ville la plus sûre du monde, Osaka est l'incarnation du sentiment de sérénité spirituelle propre au pays. "Le Japon est incroyablement sûr. Si sûr que les habitants sont habitués à laisser leurs affaires personnelles sans surveillance dans les cafés quand ils vont commander au bar. C'est impensable dans d'autres endroits", explique Daniel Lee, fondateur de la revue internet anglophone locale Kansai Scene, qui a déménagé au Japon du Royaume-Uni il y a 17 ans.

Osaka a la réputation d'une ville où tout est subordonné au commerce. Cela signifie que les gens doivent travailler et utiliser les transports en commun jusqu'à tard dans la nuit. "Même à l'heure la plus tardive les hommes d'affaires prennent le train et les quais sont aussi fréquentés que dans la journée. Pour une femme, il est parfaitement normal de voyager la nuit dans le métro, c'est absolument sûr", témoigne Yoshie Yamamoto, qui a déménagé ici de Kyoto il y a 25 ans.
 
Amsterdam
Avec moins d'un million d'habitants, Amsterdam est relativement petite par rapport aux autres villes classées par The Economist Intelligence Unit. Cela lui donne un certain avantage en ce qui concerne l'assurance de sécurité dans la ville. La décontraction ressentie à Amsterdam permet aux habitants et aux visiteurs de se sentir en paix et en tranquillité.
"Je me sens parfaitement en sécurité. Il est difficile de faire sortir quelqu'un de ses gonds ici", explique Toni Hinterstoisser, responsable de l'hôtel Andaz Amsterdam, qui a quitté New York il y a trois ans pour s'installer aux Pays-Bas. Cela concerne également les policiers locaux. Ils sont toujours à proximité, extrêmement polis, et toujours très concrets dans leurs exigences, note Toni Hinterstoisser.


Sydney
Bien que Sydney soit la plus grande ville d'Australie, sa culture orientée sur les bonnes relations avec ses voisins garantit aux habitants un sentiment de sécurité absolue. "Les membres de notre communauté prennent soin les uns des autres. Si quelqu'un nous semble suspect, on en informe les voisins et l'information concernant cet individu sera rapidement transmise de bouche à oreille à tout le voisinage", déclare Richard Graham, originaire de Sydney et propriétaire de la société touristique My Sydney Detour.

Les autorités municipales ont récemment adopté un plan d'investissement de 15 millions de dollars par an pour la reconstruction des voies pour piétons dans le but d'encourager les gens à marcher davantage. Victoria Moxey, de Buenos Aires, auteure du guide de Sydney pour les promenades pédestres Urban Walkabout, est convaincue que cette mesure contribuera à renforcer la sécurité de la vie urbaine.

"Les rues sont toujours fréquentées par les habitants assis avec des amis dans un café, qui se promènent avec leur chien ou simplement visitant la ville. Sydney est un lieu où plus on marche, mieux on ressent son appartenance à la communauté", affirme-t-elle.
 
Singapour
Cette cité-Etat d'Asie du Sud-Est aborde très sérieusement les questions d'ordre public. En résulte une sécurité absolue dans les rues de la ville.

Rinita Vanjre Ravi, originaire de Bangalore et fondatrice du site BonAppetour pour ceux qui souhaitent manger avec des habitants locaux, comprend ce que signifie une police qui ne manque pas de financement. "Les policiers de Singapour sont très bien payés, ce qui les aide à s'occuper correctement du bien-être des concitoyens", explique-t-elle.

"Vous pouvez laisser votre sac à main sur la table dans un restaurant et aller passer votre commande. Vous ne vous demanderez pas si vous le retrouverez bien où vous l'avez laissé. Les locaux savent que la probabilité d'être pris et sanctionné est très grande", déclare Rinita Vanjre Ravi.

La stabilité politique et l'intolérance envers les plaisanteries religieuses ou les thèmes raciaux rendent l'atmosphère dans la ville encore plus harmonieuse.

Stockholm
Le fait que la ville soit située au Nord a ses avantages incontestables, comme les journées d'été interminables. La lumière naturelle de Stockholm en été, couplée à l'excellent éclairage du centre-ville pendant les saisons plus sombres, offre un sentiment de sécurité dans les lieux publics.
 
"J'ai deux enfants en bas âge, la sécurité a donc beaucoup d'importance pour moi et Stockholm est un endroit merveilleux pour les enfants. Il y a des aires pour enfants dans les parcs loin des routes et de nombreux espaces verts en plein centre-ville", déclare Kate Ti, qui a déménagé ici de Londres et anime le blog "Mère british à Stockholm".

Même si la vie ne bout pas ici comme à Londres, Kate pense que le rythme plus calme de Stockholm peut parfois être une véritable bénédiction. La ville n'est pas très grande mais on y ressent la dynamique et le progrès, dit-elle. "les Suédois sont parmi les premiers à adopter les nouveautés en tout genre, notamment technologiques, et sont souvent eux-mêmes à l'origine des nouvelles tendances."

La chaîne de télévision roumaine TVR1 a diffusé un reportage décrivant la Suède comme un paradis pour les mendiants roms, rapportent les médias suédois.

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes



B) Top-5 des destinations que vous ne connaissiez pas
 
Rappelons-nous quelques destinations de vacances pour les amateurs exigeants d'exotisme.
 
Nous sommes tous habitués à la variété des destinations touristiques accessibles aux voyageurs de nos jours: du ski alpin en Autriche et en France aux plages de la côte de la Thaïlande en passant par le Vietnam, le Cambodge et la Méditerranée. Cependant, des méga-projets touristiques voient le jour régulièrement dans des pays plus surprenants. Peu de gens savent que "la station de ski la plus exotique au monde" a été ouverte en Corée du Nord au début de l'année dernière. Après une inauguration grandiose en présence de délégations étrangères, ces installations n'attirent pas de grands flux touristiques et se transforment en lieux de séminaires des représentants des élites nationales et de rares aventuriers aisés des pays développés. Rappelons-nous quelques destinations de vacances pour les amateurs exigeants d'exotisme.

"Avaza", Turkménistan
Coût du projet: 5 milliards de dollars
La zone de villégiature turkmène Avaza a fait beaucoup de bruit au moment de sa construction. L'un des épisodes les plus marquants fut la performance de Jennifer Lopez lors de l'inauguration du yacht-club local, où elle a chanté de manière très chaleureuse "Happy Birthday" au président de la République, Gurbanguly Berdimuhamedow, presque comme Monroe pour Kennedy en 1962.



Le projet a coûté près de 5 milliards de dollars. À titre de comparaison, aux Émirats arabes unis, cette somme aurait largement suffi pour construire un énorme hôtel et deux ou trois Burj Khalifa. Malgré ce budget colossal, Avaza n'est pas devenue la nouvelle Dubaï, malgré l'air chic des hôtels locaux qui reçoivent de temps en temps différents forums politiques et économiques. Le Turkménistan étant un État assez fermé et très peu médiatisé, les monuments locaux de l'héritage culturel et historique n'assurent pas de grand flux de touristes. Le segment touristique y est donc très faible.

Corinthia Hotel Khartoum. Soudan
Coût du projet: 80 millions d'euros
Au Soudan, il y sûrement des choses à voir. À commencer par les anciennes pyramides nubiennes à Méroé, où elles sont presque plus nombreuses qu'en Égypte. Mais les touristes sont absents de ce pays: une série de conflits intérieurs violents et les sanctions internationales ont joué leur rôle.

Malgré tout, un imposant hôtel cinq étoiles de la chaîne maltaise Corinthia se dresse au centre de Khartoum, la capitale soudanaise. Sa construction a commencé à la fin des années 1990 à l'initiative du leader libyen Mouammar Kadhafi, l'un des alliés indéfectibles du Soudan. La construction a coûté 80 millions d'euros et en 2008, l'hôtel a été officiellement ouvert. Le bâtiment, surnommé "l'œuf de Kadhafi", devait rappeler, d'après sa conception, une voile gonflée, le projet étant inspiré par le Burj al-Arab de Dubaï. Une chambre à l'hôtel coûte en moyenne autour de 300 dollars par nuit, donc si, par les caprices du sort, vous vous trouvez au Soudan, pensez bien à avoir une petite valise de cash car les cartes ne fonctionnent pas ici, et une succursale d'une banque occidentale ne peut être trouvée qu'en Égypte voisine. En ce moment, les principaux clients de l'hôtel sont les hommes d'affaires venant à Khartoum pour négocier.

Masikryong. Corée du Nord
Coût du projet: inconnu
La Corée du Nord semble prendre le secteur des loisirs très au sérieux: ces dernières années, le parc populaire d'attractions de Runga à Pyongyang a été réaménagé et doté du premier cinéma 4D du pays. En octobre 2014 a été ouvert un énorme parc aquatique à Munsu. Et maintenant, la Corée du Nord possède également une station de ski dont le projet a été probablement inspiré par les souvenirs du leader nord-coréen de ses années scolaires passées en Suisse.

La première station de ski nord-coréenne, Masikryong, ouverte l'année dernière, occupe un territoire de 1400 hectares, dispose de plus de 100 km de pistes, d'un hôtel de luxe et de plusieurs restaurants. C'est le seul projet de ce genre dans tout le pays, réalisé en un temps record — en seulement 10 mois.

Le leader de la Corée du Nord s'est rendu personnellement sur le site et a même pris la remontée mécanique qui est une vraie petite victoire pour les Nord-Coréens. Les producteurs européens ont refusé de soutenir le projet nord-coréen en le qualifiant de "propagande", et ce genre d'équipement n'est pas produit dans le pays. Cependant, la remontée est là — peut-être, les techniciens nord-coréens ont-ils développé leur propre projet, ou bien acheté toutes les technologies nécessaires à la Chine voisine.

Plusieurs campagnes de grande envergure ont été lancées pour attirer les touristes, nationaux comme étrangers, y compris les touristes russes qui se voient proposer par une agence de voyage nord-coréenne spéciale des offres forfaitaires de ski. La question du climat dans la région reste ouverte: Aram Pan, photographe du Singapour, a visité la station en octobre, mais n'as pas vu de neige.

Dahlak Island Resort. Érythrée
Coût du projet: 100 millions USD
L'Érythrée est un pays avec un des régimes les plus répressifs en Afrique. Le chef de l'État Issayas Afewerki qui reste au pouvoir depuis la séparation du pays de l'Ethiopie, a aboli les élections présidentielles en 2001 et a interdit la création des partis politiques et des médias indépendants. D'ailleurs, cela n'empêche pas du tout de lancer des campagnes touristiques de grande envergure dans le pays.


En 2007, sur un petit archipel désert des Dahlak dans la mer Rouge, a été commencée la construction d'un complexe hôtelier comprenant des villas et des bungalows de luxe. Le complexe est construit avec le soutien direct du Qatar. Selon les estimations préliminaires, son coût total s'élévera à près de 100 millions de dollars. Selon la conception des initiateurs de ce projet, l'archipel érythréen sera transformé en une destination touristique populaire qui dépassera même Charm el-Cheikh égyptien.

Korek Mountain Resort. Irak
Coût du projet: 95 millions USD
Une autre nouvelle destination touristique — le Kurdistan irakien. Là aussi, une station de ski a ouvert ses portes. Les Kurdes ont d'énormes attentes concernant ce nouveau projet qui a demandé plus de 95 millions de dollars d'investissements. La station est conçue pour stimuler le flux d'argent dans la région et ainsi augmenter son indépendance de Bagdad. Même la campagne publicitaire ici est basée sur les slogans du genre: "Le Kurdistan n'est pas l'Irak. Chez nous il n'y a pas de danger". L'image est un peu gâchée par les militants de l'EIIL qui contrôlent la moitié du territoire de l'Irak.


 
Le pays avait déjà des stations de ski avant. Une d'entre elles, par exemple, a été ouverte à l'initiative d'un enthousiaste basque qui a décidé de transformer le Kurdistan en de nouveaux Pyrénées. Cependant, le complexe sur le mont Korek est la première station de ski à part entière, avec des remontées mécaniques, 2 pistes (pour les novices et les plus avancés) et des cafés qui servent des kebabs. La campagne de marketing a coûté au gouvernement du Kurdistan 3 millions de dollars et ciblait principalement les États-Unis, l'Europe et la Turquie. Cependant, les Kurdes mettent leur principal espoir dans les touristes des pays arabes pour lesquels les montagnes irakiennes enneigées deviendront, peut-être, une excellente alternative des vacances en Oman ou en Jordanie

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes
 
 

D) Paris, mauvaise élève des villes les plus sûres du monde   

Selon le classement 2015 de "The Economist", la capitale française arrive à la 23e place, derrière Londres et New York. Tokyo se place en première position.

Si Paris est l'une des villes les plus touristiques au monde, elle est loin d'être l'une des plus sûres. La capitale française se retrouve en effet à la 23e place du classement 2015 des villes les plus sûres publié par The Economist.


Pour dresser sa liste, le magazine britannique s'est intéressé à plusieurs indicateurs, comme celui de la santé, qui mesure la façon dont les villes maintiennent un bon "environnement physique" et l'accès aux soins de la population, un critère lié aux infrastructures, et notamment à la résilience des bâtiments et des routes aux catastrophes, un autre concernant la sécurité des personnes, calculable avec le chiffre de la délinquance et, enfin, un indicateur de sécurité "digitale", qui touche entre autres à la cybercriminalité.


Deux villes européennes dans le top 10

L'Asie se place en tête du podium : Tokyo arrive en effet en tête, juste devant Singapour et Osaka. Si Paris se retrouve à la 23e place, deux villes européennes sont dans le top 10. La capitale suédoise Stockholm est, selon le classement, la quatrième ville la plus sûre du monde, tandis qu'Amsterdam aux Pays-Bas se classe cinquième. Plusieurs grandes villes nord-américaines sont aussi mieux classées que Paris : New York (10e), San Francisco (12e), Chicago (16e), et étonnamment Los Angeles (17e). La grande rivale européenne de Paris, Londres, est quant à elle à la 18e position.

Les villes riches d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Europe dominent donc clairement la première partie du classement. Des villes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se retrouvent néanmoins en deuxième partie de classement. Rio de Janeiro se classe notamment 35e, et Moscou 43e.



Classement des dix premières villes les plus sûres du monde :

Tokyo
Singapour
Osaka
Stockholm
Amsterdam
Sydney
Zurich
Toronto
Melbourne
New York
 
 
 
 Indice de liberté économique la France 70ème
Hollandissimo !!

E) Une seule ville au monde est plus chère que Paris

Singapour domine le dernier classement annuel de The Economist Intelligence Unit qui compare le coût de la vie dans les grandes métropoles des 5 continents. L'île-Etat est suivie par Paris, Oslo, Zurich et Sydney.

C'est une polémique qui a eu lieu il y a maintenant un an. Janine Di Giovanni, la correspondante de Newsweek à Paris, s'attire les foudres des internautes (et de Pierre Moscovici, alors ministre de l'Economie) en écrivant un article sur le déclin de la France. Une affirmation de la journaliste, qui vit alors dans le VIe arrondissement de Paris, fait plus particulièrement réagir: le prix d'un demi-litre de lait coûterait un peu plus de 3 euros dans la capitale parisienne. Un prix exorbitant et évidemment erroné.

Mais, sans donner raison à la journaliste américaine, une étude de The Economist Intelligence Unit, publiée le 2 mars dernier, vient néanmoins rappeler que Paris reste l'une des villes où le coût de la vie est le plus élevé au monde. 

Selon son classement annuel, la capitale tricolore n'est ni plus ni moins que la deuxième ville la plus chère au monde. C'est d'ailleurs à Paris que l'on retrouve les prix les plus élevés pour le kilogramme de pain (8,83 dollars).

Les vêtements deux fois plus chers à Singapour qu'à New York...

Seul Singapour est, globalement, plus chère, et truste ainsi le haut du classement de The Economist Intelligence Unit depuis maintenant deux ans. Les prix des fruits et légumes y sont 11% plus élevés qu'a New York, ville qui sert de référence à l'étude. Et les vêtements deux fois plus chers!  En outre, une bouteille de vin y coûte en moyenne 13 dollars de plus qu'à Paris. 

Oslo monte sur la troisième place du podium, suivie par Zurich et Sydney. Un top 5 inchangé par rapport à l'an dernier. Le classement ne prend pas toutefois en compte la forte et récente hausse du franc suisse, précise The Economist intelligence Unit. En queue de palmarès, les deux villes où le coût de la vie est le moins élevé sont Bangalore en Inde, devant Karachi au Pakistan, puis Bombay (Inde) et Caracas (Venezuela).

Pour construire son classement, The Economist Intelligence Unit a comparé 400 prix représentant 160 biens de consommations et services. Ce qui inclut les produits de première nécessité (nourriture, boisson, habillement) mais également les loisirs où le coût des écoles privées. 

Par Delphine Liou et Julien Marion
 
 La France absente, rhôooo est-ce possible ??

 
 
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