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novembre 04, 2025

Budget de la Sécurité sociale : Comment combler le déficit ?

C’est l’étatisme (lire « bolchevisme ») français dans toute sa splendeur, essayant désespérément de sauver la fiction appelée Sécurité sociale française (que toute la planète nous envie… mais que personne ne copie !).

https://contrepoints.org/un-depute-lr-fait-voter-un-amendement-visant-a-punir-les-medecins-non-conventionnes/

Budget 2026 : on vous explique les causes de l'augmentation du déficit de la Sécurité sociale, estimé à 23 milliards d'euros en 2025

Dans une note publiée lundi, la Cour des comptes pointe du doigt les perspectives trop optimistes sur lesquelles se sont basés les derniers gouvernements, et ce, alors que l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale débute mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. 


La Sécurité sociale, qui a soufflé cette année sa 80e bougie(Nouvelle fenêtre), n'est pas au mieux de sa forme. Dans un rapport(Nouvelle fenêtre) publié lundi 3 novembre, la Cour des comptes alerte sur la situation financière du système, qui "demeure préoccupante". Son déficit devrait atteindre 23 milliards d'euros en 2025(Nouvelle fenêtre), soit une augmentation de 7,7 milliards d'euros sur un an. "Le déficit s'est fortement dégradé en 2025 et il aura doublé en deux ans", assène l'institution.

Le timing de cette publication est particulièrement bien choisi. L'examen parlementaire(Nouvelle fenêtre) du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) débute mardi à l'Assemblée nationale, dans un climat politique électrique.

Cette communication vient compléter le rapport de la Cour des comptes sur l'application des lois de financement de la Sécurité sociale, publié en mai(Nouvelle fenêtre). La juridiction prévenait déjà que "la trajectoire des comptes sociaux" était devenue "hors de contrôle". La loi sur le financement de la Sécurité sociale 2025 prévoyait alors un déficit de 22,1 milliards d'euros en 2025. "Cet objectif ne sera pas atteint (...) avec une dégradation de 0,9 milliard", soulignent les experts dans la nouvelle note.  

Ainsi, en deux ans, le "trou" de la Sécurité sociale a plus que doublé et se situe désormais, hors crise du Covid-19 (période durant laquelle les dépenses de santé se sont envolées), au niveau le plus élevé observé depuis 2012. Pourtant, le pays n'a connu récemment aucune crise qui pourrait expliquer cette situation. Franceinfo vous résume quelques-unes des raisons qui ont mené à une telle situation.

Une situation économique "morose"

La prévision de masse salariale a dû être révisée et les recettes sociales sont moins importantes que prévu, progressant de 2,4% en 2025, contre les 3,1 % initialement prévus, peut-on lire dans le rapport dévoilé lundi. La Cour des comptes pointe du doigt des performances plus que limitées(Nouvelle fenêtre) de la France, avec "un affaissement conjoncturel des recettes, lié au ralentissement économique".

L'année 2025 est qualifiée de "morose", avec une croissance du PIB prévue à 0,7%(Nouvelle fenêtre). Le tout alors que la progression des recettes (1,4%) "est à peine supérieure à l'inflation prévue" pour 2025 (1,1%).

Des dépenses qui continuent de croître

Ce manque de ressources se conjugue à des dépenses significatives. La branche maladie voit notamment son déficit augmenter de 3,4 milliards. Selon la Cour des comptes, ces augmentations des dépenses s'expliquent par la "dynamique des soins de ville(Nouvelle fenêtre), l'activité des établissements de santé, et un volume important de mesures nouvelles", dont la "création de places supplémentaires dans les établissements médico-sociaux".

La branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) est, elle aussi, en situation de déficit, et ce, pour la première fois depuis 2012 "en raison des transferts de cotisations opérés en 2024 vers la branche vieillesse, en lien avec la réforme des retraites", analyse l'institution. Plus globalement, le déficit est chronique : la branche vieillesse et fonds de solidarité vieillesse est aussi concernée par une augmentation du "trou" de 1,3 milliard. Seule la branche famille(Nouvelle fenêtre) est bénéficiaire, mais l'excédent est "réduit par rapport à 2024".

Des gouvernements trop optimistes

La Cour des comptes égratigne au passage le manque de rigueur des gouvernements. "Ce dérapage pointe une nouvelle fois des hypothèses économiques trop optimistes", critique-t-elle. Elle précise que le constat se répète "pour la troisième année consécutive". "Il est impossible, je répète, impossible de prétendre en toute conscience que personne ne connaissait la fragilité répétée des prévisions pendant cette période", avait du reste martelé en tout début d'année le président de l'organe, l'ancien ministre de l'Economie socialiste Pierre Moscovici, devant les députés de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les causes du dérapage du déficit public en 2023 et 2024.

En janvier, le Haut Conseil des finances publiques avait déjà fait part de ses doutes quant aux objectifs du gouvernement Bayrou pour 2025(Nouvelle fenêtre). Il expliquait que ce projet "offr[ait] peu de marges de sécurité".

Va-t-on dans la même direction en 2026 ? Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, "un effort important est prévu" pour "engager un processus de réduction du déficit", constate la Cour des comptes. Le gouvernement souhaite abaisser le déficit à 17,5 milliards d'euros. Mais la juridiction émet des doutes sur la possibilité d'y parvenir. "Ce qui est prévu en maîtrise de la dépense sociale en 2026 est très ambitieux, très fragile, très vulnérable, et presque d'une certaine façon hypothétique", a déclaré lundi Pierre Moscovici(Nouvelle fenêtre). "Et si le débat parlementaire tourne d'une certaine façon (...), on pourra même assister à un maintien, voire une augmentation du déficit". "A ce moment-là, nous ne tiendrons pas les objectifs" d'ensemble, a-t-il averti.

Cette incertitude pousse la Cour des comptes à s'inquiéter pour l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). "En cas de déficit du régime général ou de régimes dont la trésorerie est assurée" par cette entité, cette dernière "est autorisée par la loi à emprunter à court terme dans une limite fixée" par la loi de financement. Or, selon Pierre Moscovici et son équipe, l'Acoss encourt "un risque sérieux de liquidité dans les prochaines années". "Les perspectives annoncées de la loi de financement, en l’absence d’une trajectoire crédible de retour des comptes sociaux vers l’équilibre, ne remettent pas en cause ce diagnostic", estime l'institution. En d'autres termes, la Sécurité sociale risque de se trouver, à terme, en incapacité de faire face à ses échéances financières.

Eloïse Bartoli

France Télévisions 

 


Pourquoi la Cour des comptes évoque un risque de "crise de liquidité" de la Sécurité sociale dans son dernier rapport 

La juridiction financière prévient que "la trajectoire des comptes sociaux" est devenue "hors de contrôle", avec un déficit de la Sécu qui pourrait atteindre 22,1 milliards d'euros en 2025. Ce qui menace potentiellement "le financement des prestations" d'ici quelques années.

La Sécurité Sociale est-elle menacée de banqueroute ? Dans son rapport annuel(Nouvelle fenêtre) sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale publié lundi 26 mai, la Cour des comptes dresse un tableau particulièrement alarmant de la situation et pointe "un risque de plus en plus sérieux de crise de liquidité" de la Sécu à l'horizon 2027 en raison du dérapage de son budget et de ses dépenses. "Nous avons perdu le contrôle de nos finances publiques en 2023 et 2024", s'est inquiété Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes.

"La dette fragilise le modèle social, il faut arrêter de prendre ces sujets comme si c'était des questions annexes."

Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes

en présentant le rapport

Les craintes des magistrats de la Cour des comptes partent d'un constat : le déficit de la Sécurité sociale a atteint 15,3 milliards d'euros en 2024, soit près de 5 milliards de plus que les prévisions initiales de l'Etat. Et les perspectives ne sont pas rassurantes : le déficit pourrait encore s'alourdir de 7 milliards d'euros en 2025, pour atteindre 22,1 milliards d'euros.

L'addition pourrait être encore plus salée car cette prévision se base une croissance de 0,9%, un objectif plus optimiste que celui du gouvernement (+0,7%), qui a abaissé ses prévisions en raison de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis. "L'aggravation du déficit est due, pour les trois quarts, au moindre rendement des recettes et, pour un quart, à une augmentation des dépenses de la branche maladie qui va au-delà de l'objectif assigné", note le rapport, qui prévient que le déficit pourrait atteindre 24,1 milliards d'euros en 2028.

"Ce qui est alarmant, c'est que le rapport fait état d'une hausse structurelle du déficit, avec une tendance à s'accroître durablement au-delà des 20 milliards, alors qu'on était jusqu'à maintenant sur un aspect conjoncturel" en raison de la pandémie de Covid-19, analyse Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et spécialiste des finances publiques. Pour la Cour des comptes, la "trajectoire des comptes sociaux est hors de contrôle", avec un "risque croissant de crise de liquidité qui pèse sur les conditions de financement" de la Sécurité sociale.

Une loi pour remédier à la situation mais pas de majorité pour la voter

Cette alerte s'explique en partie par la manière dont la Sécu emprunte, assure son fonctionnement et se finance. Jusqu'en 2024, la dette de la Sécurité sociale était prise en charge par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), qui a la possibilité d'emprunter à moyen et long terme, dans des conditions plus favorables qu'à court terme. Ce n'est désormais plus le cas car l'organisme gouvernemental est arrivé au maximum de la dette qu'elle peut prendre en charge.

Les déséquilibres actuels entre recettes et dépenses doivent donc être comblés par l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), qui ne peut qu'emprunter à court terme. Mais selon la Cour des comptes, l'Acoss ne peut pas s'endetter "indéfiniment", et si elle le fait, "la progression de cet endettement conduit à un risque de plus en plus sérieux de crise de liquidité", d'autant plus que son besoin de financement, qui était d'environ 20 milliards en 2024, va être plus que quadruplé d'ici 2027 à 89 milliards, selon la Cour des comptes.

Pour éviter ce scénario, les magistrats expliquent que la Cades peut être "rechargée" et prolongée, comme ce fut déjà le cas dans le passé, en passant par une loi organique au Parlement. Une hypothèse qui paraît toutefois "compliquée" en raison de l'absence de majorité à l'Assemblée nationale, s'inquiète Pierre Moscovici. "En l'absence de nouvelles réformes, cette situation ferait courir un risque croissant sur le financement des prestations", alerte la Cour des comptes.

Dans un tel scénario, l'Etat pourrait être appelé à la rescousse pour assurer la continuité du système. Pour Mathieu Plane, cette alerte "renvoie donc davantage au problème global de la France, qui va devoir ramener son déficit sous les 3% d'ici 2029 [contre 5,8% en 2024], ce qui passera par des efforts conséquents", y compris pour le budget de la Sécurité sociale.

Dans l'immédiat, la Cour des comptes préconise plusieurs mesures pour redresser les comptes de la Sécu, comme un meilleur contrôle de l'intérim paramédical (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, aides-soignants...), dont le coût a été "multiplié par trois" entre 2019 et 2023, mais aussi un renforcement des contrôles sur les pensions de retraite versées à l'étranger ou encore une distribution gratuite des masques acquis pendant la crise sanitaire aux hôpitaux et aux Ehpad avant péremption. La Cour des comptes préconise aussi de réduire les exonérations de cotisations patronales accordées aux entreprises, qui ont "presque quadruplé entre 2014 et 2024".

Paolo Philippe

France Télévisions 

 


 

Budget de la Sécurité sociale : Comment combler le déficit ? 

Le Sénat va examiner le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, lundi 17 février, un budget avec un déficit de plus de 22 milliards d'euros. Comment remédier à cela ?

Le Sénat examine, lundi 17 février, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)(Nouvelle fenêtre) de 2025. En cas d'adoption, ce sera un budget avec un déficit de 22 milliards d'euros. "Cette année, le trou de la Sécu devrait atteindre 22,1 milliards d'euros", fait savoir Jean-Paul Chapel. L'essentiel de ce déficit, 15 milliards, est concentré dans les dépenses de santé qui augmentent fortement "à cause du vieillissement de la population et des nouveaux médicaments toujours plus chers".

Quelles solutions ?

Réduire ce déficit est "un enjeu d'une mission d'évaluation qui rendra son rapport en juin". La rapporteuse générale a déjà évoqué des pistes. D'abord, rembourser les soins selon les ressources des assurés, "les plus riches seraient moins bien remboursés". Une autre piste mise sur la table : la Sécurité sociale pourrait être remboursée avec la TVA.

https://www.franceinfo.fr/economie/budget/budget-de-la-securite-sociale-comment-combler-le-deficit_7080624.html 



Sécurité sociale

Au sens large, la sécurité sociale désigne la couverture des risques « sociaux » (maladie, chômage, vieillesse, maternité, invalidité, décès, veuvage, etc.) par des mécanismes de mutualisation des risques tels que les assurances ou les mutuelles. Au sens étroit, la Sécurité sociale désigne l'institution regroupant des organismes chargés de s'occuper de la gestion des risques sociaux. Dans certains pays, il s'agit d'organismes étatiques qui offrent une couverture minimale, dans d'autres (comme la France) il s'agit d'organismes de droit privé (caisses, mutuelles) chargés d'une mission de service public. 

Analyse libérale sur la Sécurité sociale

Les libéraux sont opposés à une gestion étatique ou para-étatique de la sécurité sociale (au sens large), car cette gestion se caractérise (en France et dans la plupart des pays) par :

  • l'existence d'un monopole attribué à l'État ou à certains organismes, d'où un surcoût important ;
  • l'absence de liberté de choix et, par conséquent, l'absence complète de responsabilité des assurés (on ne peut pas demander à quelqu'un d'être responsable quand on l'empêche d'être libre, c'est ce qu'on appelle une double contrainte) ;
  • des règles comptables spécifiques, sans relation avec la comptabilité digne de ce nom, faisant apparaître un déficit perpétuel et une dette toujours accrue (les prestations sont déconnectées des cotisations, qui sont des prélèvements obligatoires) ;
  • une incertitude dans le temps quant aux prestations et aux risques couverts (définis et révisables par la loi plutôt que fixés par contrat) ;
  • un caractère redistributif injuste sous prétexte d'égalité mal comprise (cotisations proportionnelles au revenu et non liées au risque couvert ; assujettis aux cotisations qui ne peuvent employer leurs « droits acquis » en caution d'emprunt et a fortiori les échanger ; ayants droit qui ne cotisent pas ; ayants droit qui, du jour au lendemain, à cause du décès de l'assujetti, ne reçoivent plus rien) ; les responsables ne cachent d'ailleurs pas que la seule règle de gestion est « chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins »[1], définition même du communisme ;
  • un mélange apparemment inextricable d'assurance individuelle et de solidarité (forcée), alors qu'il conviendrait de séparer les deux domaines. En réalité, la Sécurité sociale telle qu'elle existe dans sa version étatiste n'a strictement rien à voir avec l'assurance dont elle n'utilise pas les techniques (pas de contrat, pas de prime liée au risque), et qui n'est pour elle qu'un prétexte et un camouflage commode.

La Sécurité sociale, un poids mort économique

Les premiers éléments de la Sécurité sociale unique ont été réalisés par le gouvernement pétainiste de Vichy (constitution des numéros d'immatriculation de Sécurité sociale en vue de ficher toute la population).

La création de ce numéro d'immatriculation était la première étape vers le monopole de la Sécurité sociale, puisque ce fichier était alors géré par un organisme étatique unique.

Depuis 1945, autrement dit depuis la mise en place et la massification de la Sécurité sociale, celle-ci est devenue un poids mort économique, voire un gouffre sans fond.

Depuis près de soixante dix ans, il y a eu sensiblement un plan de « sauvegarde » de la Sécurité sociale tous les deux ans. Ces plans consistaient dans la mise à contribution de structures ou d'organisations extérieures. Cette « solution » est, par définition, une solution de facilité, puisqu'elle consiste dans le maintien, voire l'hypertrophie des structures de la Sécurité sociale, sans que, pour autant, il y ait eu des réformes internes à la Sécurité sociale.

En effet, il n'y a jamais eu ces « restructurations internes » qui se seraient opérées, d'une part, par des plans comptables pour limiter les dépenses et, d'autre part, par des « plans sociaux » pour réduire très fortement les effectifs devenus au cours du temps trop importants.

Georges Lane, dans son ouvrage La Sécurité sociale et comment s'en sortir (Éditions du Trident) et la Monographie numéro 11 sous la direction éditoriale de Contribuables Associés[2], Claude Reichman, dans son ouvrage La Sécurité sociale le vrai mal français (Éditions Les Belles Lettres), Leslie Varenne et Philippe Blanchard, dans leur ouvrage Sécurité Sociale. Main basse sur le trou et Michel Godet, dans son ouvrage Le choc de 2006 montrent tous, effectivement, que la Sécurité sociale est devenue un frein considérable au progrès économique, mais que ce frein économique a quand même profité financièrement à certains (intérêts corporatistes syndicaux). Ces observations ont été confirmées par Guillaume Prache, dans son ouvrage Les scandales de l'épargne retraite et par Gérard Maudrux, dans son ouvrage Retraites. Le mensonge permanent.

Le manque de réformes internes, la répartition, causant une injustice certaine, la très mauvaise gestion, voire des affaires ayant eu des implications judiciaires, sont la cause de cette situation de poids mort économique de la Sécurité sociale.

Le monopole de la Sécurité sociale et ses conséquences sur la qualité de la médecine

Impact sur la médecine officielle

L'influence de la Sécurité sociale, dans le domaine médical, a des conséquences dramatiques. La principale loi de toute activité économique libre et librement consentie repose sur la loi de l'offre et de la demande, c'est-à-dire sur un équilibre de satisfaction entre les parties contractantes. Or, le caractère monopolistique de la Sécurité sociale implique une modification forcée, voire une dénaturation de cette loi. En effet, la Sécurité sociale établit trois contraintes arbitraires, sans aucune relation avec le marché, qui ont une influence sur la qualité de la médecine et des soins :

  • L'établissement du montant des consultations et du nombre d'actes médicaux
  • L'établissement du montant des cotisations
  • L'établissement du montant des remboursements

Ces trois contraintes ont entraîné une dégradation de la qualité de la médecine, pouvant mettre en danger la vie des patients. Le professeur Cabrol, dans une des émissions de REICHMANTV, a établi le lien entre les contraintes administratives et charges financières trop importantes imputées aux médecins, d'une part, et la dégradation de la qualité des actes médicaux, d'autre part, alors que le savoir-faire médical français est remarquable (opération à cœur ouvert). Ces charges (CSG, CRDS, URSSAF, AGIRC, ARCCO), et ces surveillances administratives ont empêché les médecins d'investir, de moderniser leur matériel, et de diriger des centres de formation. Ce qui a entraîné une multiplication d'erreurs médicales, en raison du manque de moyens alloués par les médecins dans ces domaines. En outre, le numerus clausus, imposé apparemment pour des raisons comptables, a provoqué la diminution du nombre de médecins. Le vieillissement de la population et les demandes croissantes de prestations médicales relatives à cet état ont entraîné un accroissement d'actes médicaux de médecins de moins en moins nombreux. Des pénalités de plus en plus fortes sont adressées par les URSSAF, en raison du dépassement d'actes médicaux entraînant, de fait, un cercle vicieux qui, non seulement détruit l'idée d'une médecine correctement appliquée, mais crée aussi une fragilisation de soin pour la population.

Autrement dit, la Sécurité sociale, en raison de son caractère monopolistique, et donc en raison des décisions faisant abstraction du marché, a fragilisé le tissu médical établi en France. Le lien existe entre l'abrogation du monopole de la Sécurité sociale, la restauration des caractéristiques de l'exercice d'une médecine libre et perfectionnée, et une qualité de soin exigée par les patients.

Impact sur la médecine alternative

La Sécurité sociale a aussi un impact sur la médecine alternative. Que l'on y croit ou pas, le choix d'y recourir devrait être du ressort des individus, et non de décisions de la Sécurité sociale. Pourtant, compte tenu de ce qui précède, la Sécurité sociale empêche donc le libre soin des patients (autrement dit, le libre choix des médicaments), en raison des prix de remboursement des médicaments fixés à l'avance sans tenir compte de la loi de l'offre et de la demande et sans tenir compte non plus des attentes véritables des patients, ni de leurs problèmes avérés.

Pierre Lance a dénoncé cette entrave à la liberté de soin et de recherche scientifique et médicale, dans ses ouvrages constituant les quatre tomes Savants maudits, Chercheurs exclus. De même, Sophie Chervet, dans Enquête sur un survivant illégal : l'Affaire Gérard Weidlich, ou Monique et Mirko Beljanski, dans La santé confisquée et dans Chronique d'une fatwa scientifique (collection Guy Trédaniel).

Dans ces différents ouvrages, il est ainsi montré que ces différents faits se sont principalement déroulés en France, liés, d'une certaine façon au monopole de la Sécurité sociale, laquelle est d'une certaine manière impliquée dans les procédures lourdes d'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), puisqu'elle fixe arbitrairement les prix des remboursements des frais médicaux, les montants des cotisations et les montants des honoraires des médecins, interdisant le libre exercice de la recherche médicale et de la profession de médecin. La réglementation trop lourde et trop contraignante contribue, en outre et en effet, à détruire toute recherche scientifique et médicale et le libre exercice de la médecine, et ce, dans n'importe quel domaine que ce soit.

Ce que coûte véritablement la Sécurité sociale

Le coût de la Sécurité sociale pour l'économie française et surtout pour les Français est largement sous-estimé dans l'esprit de chacun, de par la structure « cachée » des cotisations sociales, entre cotisations patronales, salariales, etc. En moyenne, un salarié reçoit, avant même le paiement de l'impôt sur le revenu, la moitié de ce que son employeur a payé (ou salaire complet). L'autre moitié correspond à la Sécurité sociale au sens large, entre maladie, retraites, prévoyance, etc.

Différentes études ont été réalisées pour chiffrer plus précisément ces impacts, par exemple Georges Lane : La Sécurité sociale et comment s'en sortir[3]. Étude prolongée dans une monographie pour Contribuables Associés : « Combien nous coûte, à vous et à moi, la Sécurité sociale ? »[2].

Dans une autre étude, Claude Reichman et Gérard Pince ont chiffré le coût de la Sécurité sociale pour une famille de la classe moyenne[4] : en supposant que les cotisations payées à la Sécurité sociale aient été versées à la famille et placées, elles auraient représenté 1,8 million d'euros, soit largement plus que les prestations versées par la Sécurité sociale.

Dans ces études, Claude Reichman, Gérard Pince et Georges Lane montrent qu'effectivement, le coût des cotisations de Sécurité sociale devient démesurément élevé, non seulement par rapport aux revenus et aux salaires, mais aussi par rapport aux remboursements auxquels les personnes peuvent prétendre, en raison, effectivement, de la qualité de prestation médicale de « service ». Ces études montrent aussi que c'est le système de la répartition, origine de ce surcoût, qui est aussi un facteur d'appauvrissement, puisqu'il faut financer toutes les branches de la Sécurité sociale, avec les coûts non seulement à court terme, mais aussi à moyen terme et à long terme. Avec des caisses de Sécurité sociale et de retraite privées, ces coûts seraient trois à quatre fois inférieurs à ceux générés par la Sécurité sociale.

La Sécurité sociale, frein à l'exportation

Si l'on admet que les salaires sont un facteur de coût très important pour les entreprises, en raison du poids très lourd des cotisations sociales (patronales et salariales), il ne faut pas oublier les données fondamentales de l'entreprise et donc il faut remonter au bilan (actif et passif) de l'entreprise.

Le bilan des entreprises françaises montre que les charges, taxes et impôts sont très lourds :

  • Charges sociales (patronales et salariales) environ 50 % de la fiche de paie
  • Taxes et impôts fonciers
  • Taxes professionnelles
  • Impôts sur les bénéfices ou Impôt sur les sociétés
  • TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) 20 % du prix des produits
  • TIPP( Taxe Intérieure Produits Pétroliers) 80 % du prix du carburant

qui s'ajoutent aux dettes, aux amortissements et aux intérêts des dettes que l'entreprise doit payer lors des achats de locaux et de machines.

Ces éléments très défavorables rendent les entreprises françaises beaucoup moins compétitives que les entreprises étrangères au sein de l'Union européenne, avec des difficultés beaucoup plus importantes à exporter. En effet, pour l'année 2007, le déficit commercial en France est de 41 milliards d'euros, alors que l’excédent commercial, en Allemagne, est de 200 milliards d'euros. Or, depuis que les directives européennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE (mettant en œuvre l'Abrogation du monopole de la Sécurité sociale) ont été correctement appliquées au sein de l'Union européenne, les entreprises étrangères ont, effectivement, enregistré des résultats supérieurs à ceux enregistrés en France.

Il existe une relation entre l'Abrogation du monopole de la Sécurité sociale, la croissance économique d'un pays et le facteur d'excédent ou de déficit commercial de ce pays. En effet, lorsque l'Abrogation du monopole de la Sécurité sociale a bien été appliquée, dans un État-nation de l'Union européenne, les entreprises ont vu se modifier les caractéristiques de leur bilan de telle sorte que les sommes qui étaient utilisées pour le système de protection sociale du pays en question ont été transférées vers les postes de recherche, de développement et d'investissement, en vue de la croissance de ces entreprises. Cela entraîne la croissance économique du pays et permet à ces entreprises de conquérir des parts de marché, ce qui se traduit par des excédents commerciaux. Autrement dit, la non application de l'Abrogation du monopole de la Sécurité sociale entraîne, par un raisonnement identique, un effondrement chronique de la compétitivité des entreprises et donc des déficits commerciaux de plus en plus importants.

Bibliographie

Citations

  • « Le terme « avantages sociaux » est radicalement trompeur. Si la loi oblige les travailleurs qui préféreraient travailler quarante-huit heures à n'en fournir que quarante, ou si elle force des employeurs à supporter certaines dépenses à l'avantage des employés, cette loi ne favorise pas l'employé au détriment de l'employeur. Quelles que soient les dispositions d'une loi de sécurité sociale, leur incidence retombe en définitive sur l'employé, non sur l'employeur. Ces lois affectent le montant de l'enveloppe de paie ; si elles augmentent le prix que l'employeur doit payer pour une unité d'exécution de l'ouvrage, au-dessus du taux potentiel de marché, elles provoquent du chômage institutionnel. La sécurité sociale ne peut pas imposer aux employeurs l'obligation d'acheter plus cher le travail. Elle impose aux salariés une restriction sur le libre emploi de ce qu'ils gagnent au total. Elle ampute la liberté du travailleur d'arranger son budget familial à sa volonté. » (Ludwig von Mises, L’Action Humaine)
  • « Le "fonds de réserve" de richesse et de capital, hérité des siècles précédents d'activité productive dans un marché relativement libre, est presque épuisé. Depuis plusieurs décennies, depuis la fin des années 1960 ou le début des années 1970, les niveaux de vie réels stagnent ou même baissent en Occident. La dette publique et le coût des systèmes existants de sécurité sociale ont amené la perspective d'un effondrement économique imminent. (...) Si les tendances actuelles se poursuivent, on ne risque rien à dire que l'État-providence occidental, c'est-à-dire la démocratie sociale, s'effondrera tout comme le socialisme oriental, à la soviétique, s'est effondré à la fin des années 1980. » (Hans-Hermann Hoppe)
  • « L'État et la sécurité sociale infantilisent la société. Qu'on ne s'étonne pas de ne plus trouver nulle part de solidarité vraie, ni tout simplement d'intérêt pour autrui. L'individu est tout entier tourné vers la conquête de faveurs ou d'avantages qu'il veut soutirer à l'État ou aux organismes sociaux, croyant jouer un bon tour à ces monstres tutélaires, alors que ce faisant, il se coule dans le lit que les pouvoirs lui ont destiné. » (Claude Reichman, au Cercle Frédéric Bastiat en 1991)
  • « L'administration de la Sécurité sociale est une ruineuse machine à fabriquer du risque moral. » (Pascal Salin, L'arbitraire fiscal)
  • « C'est un gouvernement quasi communiste qui en 1946 créa la Sécurité sociale, alors que personne n'en avait besoin : les risques qu'elle prétendait couvrir étaient, en effet, avant la dernière guerre, très bien assurés par des circuits privés. Le projet de nationaliser ces risques entrait, en fait, dans l'objectif fondamental de communiser la France. » (Michel de Poncins)
  • « Nous demandera-t-on la preuve concrète qu'en cherchant la sécurité sociale on trouve l'État autoritaire ? (...) On attend de l'État qu'il procure un abri ; il en résulte chez tous les candidats à la sécurité un empressement à accepter sa croissance : regardé si l'on veut comme une ombrelle vivante, on consent, on applaudit à sa prolifération. Ainsi les critiques auxquelles aurait donné lieu en d'autres temps tout alourdissement de l'appareil bureaucratique sont vite étouffées s'il s'agit de la mise en œuvre des assurances sociales. Dès qu'on attend de l'État une protection, une sécurité, il lui suffit de justifier ses envahissements par les nécessités de son protectorat, de son « patronat ». » (Bertrand de Jouvenel, Du Pouvoir)
  • « En 1945, quand on a mis en place la Sécurité sociale, on a réalisé un recul technologique d'un siècle et un recul éthique de quatorze siècles. Un recul technologique d'un siècle, parce qu'on a fait disparaître, pour couvrir le risque maladie et le risque vieillesse, une technique extraordinaire, qui est celle de l'assurance, pour la remplacer par une technique primaire, qui est celle de la redistribution. (...) C'est un recul éthique de quatorze siècles où l'on revient à l'époque des Mérovingiens, où on ne fait plus la différence entre la poche des citoyens et la poche publique. » (René de Laportalière)
  • « La Sécurité sociale est la combinaison d'un mauvais système de taxation et d'une mauvaise façon de redistribuer la richesse. » (Milton Friedman)

Notes et références


 

 

 

 

 

 

septembre 29, 2025

JO Paris 2024 Un coût énorme pour des retombées plus qu'incertaines, qu'en sera t-il pour les JO d'hiver 2030 ?

 

JO Paris 2024 : la Cour des comptes estime le coût à trois fois plus que prévu mais salue « une organisation sans incident »

Une forte mobilisation des dépenses publiques, des retombées difficiles à mesurer mais une organisation sans faille : la Cour des comptes livre son rapport sur les Jeux de Paris.

Une livraison des installations sans retard ; un déroulement des JO sans « aucun incident majeur » ; un engouement international (5 Mds de téléspectateurs) et populaire ; des objectifs sportifs atteints ; des « avancées notables » sur les aspects sociaux, de durabilité ou d’accessibilité… Selon les conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, les Jeux olympiques de Paris 2024 sont « un sujet de satisfaction ».

Ils ont néanmoins nécessité « une forte mobilisation de dépenses publiques », toujours selon la Cour : 3,02 Md€ pour les dépenses d’organisation et à 3,63 Md€ pour les dépenses d’infrastructures. Un montant qui figurait déjà dans la note d’étape publiée en juin 2025, et que la Cour n’a pas modifié, malgré les protestations de Paris 2024.

Le comité d’organisation, désormais dissout, évalue les dépenses à trois fois moins. « La Cour intègre dans ce calcul des recettes qui ne constituent pas un financement public lié aux Jeux de Paris 2024 », relève ainsi Tony Estanguet dans un courrier adressé à Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.

« Certaines dépenses, qui existaient avant l’événement et qui se poursuivront après, ne peuvent en aucun cas être imputées aux Jeux de Paris », estime l’ancien patron des Jeux. Il pointe notamment les dispositifs liés à la haute performance ou les montants engagés par France Télévisions, « diffuseur historique des Jeux, et qui continuera à les diffuser après l’édition parisienne ».

Paris 2024 conteste également le fait que la Cour ait ajouté à la facture le financement de projets nés avant les JO, comme des travaux sur certaines lignes de métro, ou des coûts d’aménagements urbains (écoles, crèches, enfouissement des lignes haute tension…), qui figurent effectivement dans la maquette de la Solideo, qui a supervisé tous les chantiers, mais qui n’ont pas été financés avec le budget des Jeux.

 


 

La question des retombées économiques

« À travers ses choix méthodologiques, la Cour s’est refusée à examiner la seule question qui permettrait valablement d’éclairer le débat public : quel montant aurait été économisé par les finances publiques si les Jeux ne s’étaient pas tenus à Paris ?, souligne Tony Estanguet. Il est incontestable que ce montant serait sans commune mesure avec les 6 Md€ aujourd’hui présentés par la Cour. Le comité d’organisation estime pour sa part que ce chiffre ne dépasse pas 2 Md€, quand par ailleurs les retombées économiques attendues des Jeux représentent 3 à 5 fois ce montant. »

Si la Cour n’a pas souhaité tenir compte des remarques de Paris 2024, elle note toutefois qu’une « comparaison avec les Jeux de Londres, organisés en 2012, suggère que l’édition 2024 a été moins coûteuse pour les finances publiques dans un rapport d’au moins 1 à 2. »

Concernant les retombées, la Cour se montre prudente : « L’examen de l’impact des Jeux sur l’activité économique, dans la limite des données disponibles, indique que leurs retombées demeurent modestes, tant durant la phase de préparation, marquée par une forte hausse des prix, que pendant leur déroulement, marqué par des effets d’éviction du tourisme habituel et des effets de bord liés aux perturbations dans les zones d’accueil des compétitions ».

Même prudence à plus long terme. « Moins d’un an après les Jeux, il est encore trop tôt pour évaluer les retombées liées à l’« effet image » pour la France. Les effets économiques attendus à moyen et long terme des Jeux de Paris 2024 doivent être considérés avec prudence », écrit ainsi la Cour, moins dithyrambique que Paris 2024, qui a estimé les retombées économiques à environ 9 Mds€.

La Cour des comptes loue toutefois la méthodologie et le sérieux des organisateurs et des parties prenantes. Elle loue le rôle central de la Dijop, la bonne tenue de la Solideo, la mise en place d’une gouvernance partenariale, sans « dilution des responsabilités », l’approche innovante des comités d’audit et d’éthique.

« Ces acquis de la gouvernance des Jeux de 2024 constituent, sans impliquer leur transposition à l’identique dans le cadre d’autres grands événements sportifs internationaux, un capital d’expériences qu’il appartient désormais aux pouvoirs publics de prendre en compte dans la perspective, notamment, des Jeux d’hiver Alpes françaises 2030. », résume la Cour des comptes.

 


 

L’emploi et l’accessibilité loués

Enfin, la Cour des comptes salue les avancées environnementales et sociétales réalisées grâce aux Jeux. « S’agissant de la charte sociale Paris 2024, les objectifs d’insertion ont été largement dépassés, salue la Cour des comptes. Alors que 605 320 heures d’insertion étaient initialement prévues dans les marchés liés à l’organisation des Jeux, 1,5 million d’heures ont été effectivement réalisées, soit plus de 250 % de l’objectif. Ces heures ont bénéficié à un public majoritairement jeune (20-25 ans), peu qualifié (63 % de niveau infra-bac) et issu pour une part significative des quartiers prioritaires de la politique de la ville. »

L’accessibilité a, selon la Cour, connu une avancée. « L’État a notamment joué un rôle structurant en inscrivant systématiquement cette question à l’agenda des instances de pilotage des mobilités, explique la Cour. La participation directe des personnes en situation de handicap a par ailleurs été organisée et institutionnalisée. Au niveau des sites, la Solideo a défini une stratégie d’accessibilité universelle qui a été mise en œuvre dans les programmes de construction et de rénovation. »

Reste la question de l’héritage… Logiquement, la Cour loue l’héritage méthodologique, l’installation, grâce à l’Agence du sport, de la France parmi les meilleures nations sportives. Pour le reste, il faudra du temps pour l’évaluer : quid de la baignabilité de la Seine, sujette à la qualité de l’eau ? De l’impact des Jeux sur l’urbanisme francilien, « qui se mesure sur le long terme » ? De l’ambition de développer la pratique du sport et de faire de la France « une nation sportive », sachant que « des incertitudes demeurent concernant le financement et la pérennité » des différents programmes, lancés par le Cojo et désormais gérés par l’ANS et le comité olympique français ? « Il est encore trop tôt pour en dresser un bilan définitif », résume la Cour.

l.leparisien.fr/Y1G0 )


Les retombées économiques de Paris 2024 sont -"dans la limite des données disponibles"- "modestes" et "relativement limitées à court terme". 

La Cour des comptes a réévalué lundi 29 septembre à la hausse le coût des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 à 6,6 milliards d'euros en dépenses publiques, confirmant "l'absence de dérapage budgétaire". Le bénéfices économiques pour le pays restent "modeste à ce stade" l'impact économique de l'événement, selon les Sages de la rue Cambon.

L'institution réévalue ainsi à la hausse sa première estimation à 5,9 milliards communiquée en juin . La facture publique actualisée se décompose en 3,02 milliards d'euros dépensés pour l'organisation -dont 1,44 milliard pour la sécurité - et 3,63 milliards pour les infrastructures. Ont notamment été ajoutées dans "premier bilan d'ensemble" les dépenses des collectivités territoriales (par exemple pour aménager des zones de célébration), ou encore des dépenses engagées pour assurer la baignabilité de la Seine en vue des épreuves de natation en eau libre et de triathlon.

À titre de comparaison, en 2023, les documents budgétaires avaient tablé sur des investissements publics à hauteur de 2,44 milliards pour ces JO . Et en mars 2024, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici avait estimé qu'ils "devraient coûter" entre 3 et 5 milliards d'argent public.

293 millions de recettes publiques

Lundi, il a mis en avant lors d'un point presse "l'incontestable réussite des Jeux": si l'événement a généré une "forte mobilisation des finances publiques", il a tenu à souligner "l'absence de dérapage budgétaire" et un coût public "contenu" .

Outre cette facture publique, il faut également prendre en compte les dépenses déjà connues du Comité d'organisation (Cojo) à hauteur de 4,4 milliards d'euros (et 75 millions d'excédent) reposant quasi exclusivement sur des financements privés , sans oublier la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques), mixant part publique et investissements privés, au budget total de 4,5 milliards.

Dans les détails, la Cour des comptes tient cependant à souligner que si les dépenses d'infrastructures ont été "dans l'ensemble correctement tenues", celles pour l'organisation ont connu "un processus de budgétisation des dépenses de sécurité qui s'est révélé particulièrement erratique" .

Du côté des recettes publiques, le rapport établit une "première évaluation" à 293 millions d'euros liés uniquement à l'organisation, car "à ce stade, aucune recette budgétaire n'a pu être identifiée s'agissant des infrastructures".

Concernant les retombées économiques de Paris 2024, la Cour des comptes -"dans la limite des données disponibles"- juge que l'impact a été "modeste à ce stade" et "relativement limité à court terme".

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/jeux-de-paris-2024-la-cour-des-comptes-reevalue-le-cout-pour-les-finances-publiques-a-6-6-milliards-d-euros-et-souligne-des-benefices-economiques-modestes

Depuis la fin des JO, des milliers de logement des athlètes qui devaient être loués à la population, sont laissés à l'abandon ; les or dures s'y entassent et les herbes commencent à envahir les communs extérieurs.


 

Un an après les JO, les touristes notent (à nouveau) Paris… Et il y a un peu de relâchement

« Paris reste magnifique, mais… » Les Jeux avaient transformé la capitale en ville modèle. Qu’en est-il en 2025 ? Notre sondage auprès d’une centaine de touristes révèle une légère baisse de satisfaction, notamment en matière de propreté et de sécurité.

https://www.leparisien.fr/paris-75/un-an-apres-les-jo-les-touristes-notent-a-nouveau-paris-et-il-y-a-un-peu-de-relachement-17-07-2025-RR2TG2FB25DFRNV6NXCKIZE7MM.php 

 


 

 

septembre 17, 2025

Une solution avec Xavier Azalbert, France-Soir !

Et si nous poussions le bouchon un peu plus loin  ?

 Notre démocratie représentative est une imposture coûteuse et inefficace, qui trahit la confiance du peuple. Avec 636 000 élus – un record mondial d’un élu pour 125 habitants – nous dépensons plus d’un milliard d’euros par an pour leurs salaires, sans compter les 2,9 milliards engloutis en 2022 par des cabinets comme McKinsey. La Cour des comptes (200 M€/an, 247 800 € par agent) ou le Conseil d'état (220 M€) incarnent cette gabegie, incapables d’enrayer une dette publique de 3 400 milliards d’euros (112 % du PIB en 2025). Pire, nos élus s’octroient des privilèges indécents – comme leurs augmentations de 700 € (députés) et 300 € (sénateurs) en 2017, alors que les APL des plus modestes étaient sabrées.

Ce système, loin du « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », sert une élite. En 2005, le « non » des Français au Traité européen a été ignoré par nos prétendus représentants, qui l’ont adopté en 2008, livrant notre souveraineté à Bruxelles. Aujourd’hui, 74 % d’entre nous dénoncent la corruption et 83 % estiment que le gouvernement agit contre nos intérêts.

Une solution ? Une démocratie directe, où nous, citoyens, décidons vraiment :

  1. Assemblées citoyennes locales : chaque commune deviendrait une assemblée décisionnaire, élisant des mandataires révocables pour porter votre voix.
  2. Organes régionaux et nationaux : des mandataires, désignés par ces assemblées, appliqueraient nos décisions, sous peine de révocation immédiate.
  3. Référendums numériques : grâce à la blockchain, des votes sécurisés à coût quasi nul garantiraient notre pouvoir sur les grandes décisions.

Regardons aussi une sortie « de fait » de l’UE par un référendum constitutionnel, pour que la loi française, votée par vous, prime sur les traités européens. Enfin, réformons la dette : abrogeons la loi de 1973 qui nous lie aux marchés financiers, et autorisons l’État à emprunter auprès de la Banque de France pour protéger le patrimoine des Français.

Citoyens, reprenons notre destin en main ! Et si vous avez mieux à proposer, je suis tout ouïe.

Dans « la grande allergie française, une rupture irréparable », j’ai proposé, comme solution pour sortir la France du blocage institutionnel, un consortium de citoyens compétents issus de la société civile pour épauler la direction de l’État.

Mais, d’autres solutions existent, et je vous en présente une aujourd’hui : rompre avec la représentativité. C’est-à-dire remplacer la démocratie représentative, qui a trahi la confiance du peuple, par une démocratie directe où les citoyens exercent réellement le pouvoir.

Un système représentatif coûteux et inefficace

La France détient un record peu enviable : le plus grand nombre d’élus par habitant au monde, avec un élu pour 125 habitants, soit 636 000 élus au total. C’est plus que la Chine (1,4 milliard d’habitants) ou l’Inde (1,4 milliard), pourtant bien plus peuplées. Députés, sénateurs, conseillers régionaux, municipaux, cantonaux : leurs salaires et charges sociales coûtent aux contribuables plus de 1 milliard d’euros par an, selon les données du Projet de loi de finances (PLF) 2025. À cela s’ajoutent les frais de fonctionnement : collaborateurs, retraites, frais de mandat, et surtout l’explosion des dépenses de cabinets de conseil comme McKinsey, atteignant 2,9 milliards d’euros en 2022 d’après la Cour des comptes.


 

Mais, le coût total de ce système représentatif est si colossal que même la Cour des comptes, censée en assurer le contrôle, avoue son incapacité à le chiffrer précisément, à quelques milliards près. Ce manque de transparence est révélateur : la Cour des comptes, avec un budget de 200 millions d’euros pour 807 agents (soit un coût moyen de 247 800 € par agent), est l’une des institutions les plus coûteuses de France, mais aussi l’une des moins efficaces. Elle n’a ni endigué la dérive de la dette publique, qui atteint 3 400 milliards d’euros en 2025 (112 % du PIB), ni anticipé les irrégularités dans les comptes publics révélées par la commission des finances du Sénat, sous l’égide des sénateurs Raynal et Coquerel.

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, incarne ce paradoxe. Avec un coût estimé à 300 000 € par an, il est le second fonctionnaire le mieux rémunéré de France, derrière le gouverneur de la Banque de France (500 000 €). Alors que son institution n’a pas su prévenir les dérives qu’il dénonce, ce « haut allergène politique », ancien ministre, député, eurodéputé et commissaire européen, s’est permis de venir au journal de 20h sur TF1 nous faire la leçon ! Incriminer les Français s'agissant des dépenses publiques !


 

D’autres institutions souffrent du même mal. Le Conseil économique et social (150 M€ par an) et le Conseil d'état (220 M€) absorbent des budgets colossaux, mais apportent une contribution limitée au bien public. Les avis du Conseil d'état, souvent déconnectés des réalités, ont parfois aggravé la crise économique et sociale. Là aussi, ce sont des centaines de magistrats et de hauts fonctionnaires grassement payés.

Enfin, il convient également de faire figurer au nombre des dépensiers inutiles hautement rémunérés avec nos impôts (salaires, frais de fonctionnement et avantages de toutes natures), ces autres lieux de placement des copains par les copains : les plus de 800 commissions « de ceci » et « de cela » totalement inutiles que compte « la république des copains ». Mise en place en 1981 par François Mitterrand, elle a été développée substantiellement par Jacques Chirac, puis François Hollande et Emmanuel Macron. Leur nombre de commissions a explosé ainsi que leur coût, et bien entendu leur utilité hautement questionnable. Même TF1 enquête !

L’Agence française de développement (AFD), avec un budget de 12,5 milliards d’euros en 2024, illustre aussi cette opacité, finançant des projets peu transparents au détriment de l’intérêt national (voir enquêtes de France-Soir (ici, ici et ici)).

Une trahison du principe républicain

Ce système, loin d’incarner le principe républicain – « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » – sert avant tout les intérêts d’une élite. Comme l’a si justement dit George Orwell : « Ce n’est pas le peuple qui a besoin de politiciens. Ce sont les politiciens qui ont besoin du peuple. » Les élus, une fois en poste, ignorent les aspirations des citoyens.

Les manifestations, pétitions et sondages sont balayés d’un revers de la main.

Et, il y a pire : les élus s’octroient des privilèges indécents. En 2017, alors que les APL étaient réduites de 50 € par mois pour les plus modestes, les députés se sont accordé une augmentation de 700 € et les sénateurs de 300 €. Et cela qui plus est sur des salaires déjà ultra-conséquents Sous l’ère Macron, les 500 Français les plus riches, souvent liés aux médias qui l’ont soutenu, ont vu leurs fortunes tripler, accaparant 25% du PIB en 2025 contre 5% en 2017 (source : Oxfam France). Ce système, faussement appelé « démocratie représentative », est une machine à enrichir une minorité au détriment du peuple (90 % des Français dénoncent les avantages exorbitants des élus). Et ce n’est pas l’annonce de Lecornu visant à mettre fin aux « privilèges à vie » des ex-ministres (seulement à partir de janvier 2026 et pour une durée restant à déterminer) qui viendra soigner le mal profond

Le ver est dans le fruit

74 % des Français considèrent que la corruption est trop importante, et 83 % estiment que le gouvernement n’agit pas dans l’intérêt de la population. Alors tout ceci serait-il le fruit pourri d'un système politique originellement « biaisé » par le texte qui l'a instauré : la démocratie dite « représentative », qui en réalité n'a de représentatif que le nom ?

Tout d'abord, au sens commun du terme, les politiciens ne sont pas « les représentants » des citoyens. Une fois élus, ils ne font aucunement cas, ni des aspirations des citoyens, ni de leurs revendications. Qu'il s'agisse des sondages, des pétitions ou des manifestations, ils n'en ont cure.

Ensuite, ils ne servent pas l'intérêt collectif. Ils servent uniquement des intérêts privés : principalement les leurs, bien sûr, et ceux des lobbys qui les mettent en place.

Et, troisièmement, rappelez-vous tout particulièrement du référendum de 2005. Alors que le peuple a dit « NON » au Traité européen, les soi-disant « représentants » du peuple, que sont les députés et sénateurs, ont adopté ce texte en 2008. Or, c'est précisément ce Traité européen qui a complètement dépouillé le peuple français de sa souveraineté politique, économique et sociale. C'est ce traité européen qui donne tout pouvoir au Président de la Commission européenne de faire absolument tout ce qu'il veut, sans que nulle institution européenne ou française ne puisse s'y opposer, Parlement européen compris.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ne sont pas respectés par les politiques dans leurs prises de position : 60 % des Français soutiennent une Europe des Nations basée sur des accords commerciaux, contre 14 % pour une Europe fédérale, 71 % dénoncent la corruption dans l’UE, et 49 % soupçonnent Ursula von der Leyen d’abus de pouvoir ou de corruption.

Respecter la voix des Français reviendrait donc à censurer la présidente de la Commission et envisager la « sortie de fait » l’UE telle qu’elle nous est faussement présentée

Compte dûment tenu de tout ceci, tout citoyen désireux comme moi de voir la souveraineté nationale rétablie, et que le principe de la République soit enfin d'application concrète sur le terrain et dans tous les domaines, doit s'intéresser à la solution, sujet de cet édito et dont je vais vous faire état maintenant. Car oui ! Cette option peut véritablement consister en « la » solution, à la fois pour sortir le pays du blocage institutionnel dans lequel Emmanuel Macron l'a placé, et pour le sortir aussi de la situation économique, infrastructurelle et sociale catastrophique dans laquelle il se trouve aujourd'hui.

Une solution : la démocratie directe

Cette solution, la voilà. Remplacer notre système politique actuel faussement appelé « la démocratie représentative » par une démocratie « véritable », à savoir qui repose sur des assemblées citoyennes mandatant des représentants « authentiques. » C'est-à-dire des hommes et des femmes qui portent la voix de ces assemblées citoyennes jusqu'au plus haut sommet de l'État, en lieu et place des députés et des sénateurs qui, dans le système des partis politiques actuels, qui portent la voix de leurs partis respectifs et non pas la voix des Français qu’ils sont censés représenter.

Depuis 250 ans qu'elle sévit en France, « la République » consiste en l'accaparement pernicieux de tous les pouvoirs par une section infime du peuple, au profit exclusif des intérêts des membres de cette section. Une association de « malfaisants » (pour ne pas dire « malfaiteurs ») qui en outre à la mainmise sur tous les organes de contrôle. Il est donc impératif de s'extirper au plus tôt de ce joug institutionnel qu’est la Constitution. Car ce cadre juridique a été rédigé spécifiquement pour que cet accaparement partisan, antinomique des intérêts de la France et des Français, puisse s'opérer et perdurer indéfiniment.

Toute personne ayant exercé quelque fonction que ce soit à l'intérieur de la République, ne doit plus pouvoir en exercer à l'avenir au sein de la démocratie directe que doit être la France. Directe, car c’est la démocratie directe est le seul système politique qui permet que le fonctionnement théorique d’un régime dit « démocratique » soit d'application sur le terrain : « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

« Sortie de fait » de l'Union européenne ?

Pour restaurer la souveraineté nationale, la France ne pourrait-elle pas sortir « de fait » de l’UE - à savoir en retirant de sa norme juridique, tant le Traité européen que les décisions (règlements, directives, recommandations, arrêts de la Cour européenne et autres) qui ont été prises en application de ce Traité européen et des précédents ?

Cela se ferait par un référendum visant à demander aux Français de modifier la Constitution, par l’ajout de cette mention à son article 2, positionnée juste après l'énonciation du principe de la République :

« La loi française adoptée par le peuple français directement est la seule norme applicable. 

Nul traité international n'est opposable aux citoyens ou personnes morales s'il n'a pas été ratifié par la voie du référendum, et nul texte normatif qui n'a pas été validé par cette voie ne peut être opposé à quiconque. »

En effet, ceci neutraliserait le Traité européen et les directives de la Commission européenne. Certes, cela exposerait la France à des amendes. Mais, quelle institution pourrait l’obliger à les payer ? Aucune ! Et une sortie négociée pourrait suivre pour limiter les impacts économiques, comme l’a montré le Brexit, qui a permis au Royaume-Uni de retrouver une autonomie législative malgré des défis initiaux.

 
Réformer la dette publique

La dette publique, portée à 3 200 milliards d’euros par des décennies d’emprunts auprès d’organismes privés, doit être repensée. La loi de 1973, qui interdit à l’État d’emprunter auprès de la Banque de France, a créé une dépendance envers les marchés financiers.

Une modification constitutionnelle, soumise à référendum, stipulant peu ou prou ceci :

« La France ne peut contracter de dettes auprès d’organismes privés. Seuls les emprunts auprès de la Banque de France et les bons du Trésor sont autorisés. »

forcerait les créanciers privés à renégocier leurs créances.

Et pour répondre aux craintes d’inflation, une instance indépendante encadrerait les émissions monétaires, comme le font certaines banques centrales.

Cette réforme constitutionnelle ainsi encadrée protégerait les Français d’une menace imminente : la saisie de leur patrimoine privé pour « rembourser » une dette contractée par des dirigeants irresponsables.

Depuis 1973, cette dette a servi de prétexte pour justifier restrictions budgétaires et privatisations à gogo, au détriment des services publics.

Et, évidemment, plutôt que de procéder à ces deux modifications constitutionnelles par la voie d'autant de référendums, le plus simple est de soumettre à l'approbation du peuple, un référendum proposant d'instaurer une nouvelle Constitution dans laquelle ces deux modifications figurent. On ferait ainsi d'une pierre deux coups.

Une solution : instaurer une démocratie la plus directe possible afin de garantir autant que faire se peut l'effectivité de l'exercice du pouvoir par le peuple

Pour redonner le pouvoir au peuple, il faut remplacer le système actuel par une démocratie directe, à savoir un système politique où les citoyens décident directement de leur avenir.

Voici comment :

1 - Assemblées citoyennes locales : chaque commune (ou groupement de petites communes) aurait une assemblée citoyenne exerçant les pouvoirs actuels des conseils municipaux (sécurité, hygiène, urbanisme) et un pouvoir normatif local. Ces assemblées éliraient des mandataires révocables à tout moment, chargés de porter les décisions des assemblées citoyennes aux échelons supérieurs. Pour éviter la paralysie, un seuil minimal de participation (ex. : 50 % des inscrits) pourrait être requis pour les votes.

2 - Organes régionaux et nationaux : les 18 régions actuelles auraient des organes décisionnaires composés de mandataires désignés par les assemblées citoyennes, chargés d’harmoniser les normes régionales. Ces régions éliraient à leur tour 36 mandataires (2 par région) pour un organe national remplaçant le gouvernement actuel. Ces mandataires seraient tenus de respecter les consignes de vote de leur base, sous peine de révocation immédiate, garantissant ainsi une véritable représentation.

3 - Référendums numériques : pour les décisions majeures (nationales ou régionales), des référendums sécurisés par la blockchain permettraient une consultation directe à coût quasi nul. La transparence de cette technologie, déjà utilisée dans des systèmes comme la Suisse pour des votes locaux, éliminerait les risques de fraude. Cette transition nécessiterait une phase pilote dans quelques communes pour ajuster le modèle, et former les citoyens à leur nouveau rôle. Certains diront que la démocratie directe risque le populisme ou l’inefficacité. Mais, des garde-fous, comme des comités consultatifs d’experts indépendants ou des délais de réflexion avant les votes, permettraient d’équilibrer participation et expertise.

 

Alors pourquoi s'en priver ?

En outre, ce système de démocratie directe dont je viens de vous jeter ici les bases succinctement (aux juristes d'en déterminer le développement à l'exhaustif qui s'impose), permettrait d'offrir à la Nation une conduite de ses affaires qui correspond à ce qu'attendent 100% des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités de parents qu'ils sont pour la plupart, et d'enfants que nous sommes tous (et redevables à ce titre envers nos aînés). Orienter l'action publique au service de chacun, en équité et selon ses mérites, à savoir en établissant là un contrat social authentique, équilibré et réciproque. 

Car auquel cas chacun sait que le respect de la règle de droit établie en ce sens, est l'obligation qui pèse sur tous les membres du corps social, pour assurer à chacun d’eux ce à quoi tout être humain aspire : le bien-être, la sécurité, la santé, et l'épanouissement personnel, et l'accès de tous aux connaissances et aux progrès scientifiques qui aident à atteindre cet objectif commun.

Et si quelqu'un a mieux à proposer, évidemment je suis preneur ! Citoyens, prenons notre destin en main !


1) La loi du 3 janvier 1973 a interdit à l'État français de se financer directement auprès de la Banque de France, le contraignant à emprunter sur les marchés financiers auprès d'acteurs privés. Ce tournant a alimenté une dette publique galopante, devenue un fardeau écrasant en 2025. Cette dette, brandie sans relâche par nos dirigeants pour justifier des décennies de restrictions économiques et sociales, pose question : est-elle le fruit d'une gestion hasardeuse ou d'un choix délibéré ? Certains y voient un prétexte commode pour imposer des politiques qui pourraient menacer le patrimoine des Français, et restreindre davantage leurs libertés, cela dans un contexte où la souveraineté financière de l'État semble s'effriter face aux intérêts des créanciers.

 Xavier Azalbert

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/et-si-nous-poussions-le-bouchon-un-peu-plus-loin

 

 

 

 

 

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