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septembre 18, 2025

À ce jour, la pétition de Philippe de Villiers sur l’immigration dépasse les 1,5 million de signatures

 

Cependant une pétition pour un référendum sur l'immigration, il faudrait l'effectuer sur une plateforme à audimat national, non spécieuse !
Nonobstant en donner la question qui sera posée au référendum !
 
 

 
Quelques slogans:
« Si demain je prends les rênes du pays, dès le matin je claque les frontières. Je n’ai besoin de personne pour ça, et peu importe l’impératrice Von der Leyen. Ma seule priorité, ce sont les Français ! »
"J’ai lancé cette pétition pour deux raisons :
- Le courrier abondant que j’ai reçu, toujours avec les mêmes mots : « On n’est plus chez nous », « Soyez notre porte-parole ».
-" La gravité de la situation : le peuple historique français sera, dans quelques décennies, minoritaire chez lui. On n’arrête plus les arrivées — 500 000 par an — et on est incapable d’expulser les OQTF (130 000 depuis un an). Un pays qui ne sait plus contrôler ses frontières meurt à petit feu : c’est une urgence vitale. Il faut passer par un acte de contournement de la société médiatique, qui pèsera dans le débat."
youtu.be/rW48HBRs5Gw Mise en ligne le week-end dernier, cette pétition nationale a déjà dépassé les 830.000 signataires ce dimanche. → https://l.lefigaro.fr/vIc Ce chiffre a été atteint plus vite que pour la pétition pour la loi Duplomb. Néanmoins, il est difficile à certifier. → https://l.lefigaro.fr/osy
 
 
 
Eh bien voilà, ce que malheureusement je subodorais :
La « pétition » de Philippe de Villiers sur l’immigration a encore plus de failles que ce qu’on pensait
Alors que le compteur de signatures enfle et agite l’extrême droite médiatique, de nombreuses étrangetés apparaissent.
Par Romain Herreros
Branle-bas de combat dans les médias de Vincent Bolloré. Ses têtes de gondole, Pascal Praud en tête, hurlent au scandale démocratique. La raison ? Le peu d’écho médiatique que rencontre la pétition mise en ligne par Philippe de Villiers réclamant un référendum sur l’immigration, et dont Le HuffPost avait déjà révélé les (multiples) défauts la semaine dernière.
À mesure que le compteur de signatures enfle sur la page d’accueil du site lancé par le fondateur du Puy de Fou (la barre du million est très largement franchie ce mardi à la mi-journée), de nombreuses bizarreries apparaissent au sujet de cet objet de marketing mediatico-politique.
Ce vendredi, Le HuffPost avait montré que l’on pouvait voter à plusieurs reprises, en entrant différentes adresses valides. Or, comme le souligne BFMTV ce mardi 16 septembre, il est même possible de signer virtuellement cette pétition via des adresses fictives (en changeant simplement une lettre dans son adresse), puisqu’il n’existe aucun système de vérification. Un boulevard pour ceux qui auraient l’idée de faire gonfler artificiellement le nombre de signataires, ou pour des puissances étrangères désireuses de parasiter notre débat public. D’autant qu’il existe des services de bots spécialement conçus pour ce genre de manipulation.
Soi-disant signée par… Mélenchon
Autre défaut souligné par nos confrères : le fait que l’on puisse vérifier si une personne a déjà signé (ou non) en entrant son adresse. Ce qui, au-delà du fait que cela pose un sérieux problème de confidentialité, donne lieu à des situations plus que loufoques. Comme celle repérée par un journaliste de L’Opinion, qui a montré sur le réseau social X qu’une adresse attribuée à… Jean-Luc Mélenchon avait apporté sa signature à la pétition. Ce qui illustre au passage que l’on peut signer la pétition pour d’autres, sans qu’ils soient au courant.
Ainsi, des internautes s’amusent à signer avec des noms farfelus, comme « Arnaque de Villiers », quand d’autres le font avec les adresses mails de personnalités de CNews. Un défaut majeur et surtout une hérésie pour les pétitions en lignes. À titre d’exemple, il est impossible de faire de telles manœuvres sur le site spécialisé Change.org : puisqu’un e-mail de vérification est envoyé au signataire afin de confirmer qu’il s’agit bien d’une initiative de sa part.
Par ailleurs, la dimension marketing de l’objet mis en ligne par le polémiste d’extrême droite commence à être mise en évidence. Notamment la coche que le signataire est invité à signer, et qui indique : « Je consens à ce que Philippe de Villiers communique mon adresse e-mail à la société Lagardère Media News afin qu’elle m’adresse des informations, offres, bons plans et avantages promotionnels pour les titres JDD et JDNews ».
On est ici plus proche de la campagne d’abonnements que de la requête initiale, consistant à réclamer un référendum sur l’immigration. D’autant que le site mis en ligne par Philippe de Villiers est situé 2 rue des Cévennes… Soit le siège de Lagardère Media News, sous contrôle de Vincent Bolloré.
« Une pseudo-pétition politique »
À gauche, certains commencent à dénoncer de cette manipulation politique. « Donc un groupe de presse qui touche de l’argent public est derrière une pseudo-pétition politique (sans aucune vérification des adresses par ailleurs) ? Et ça ne dérange personne ? À quand la fin de la collusion avec l’empire médiatique de l’extrême droite ? », dénonce Manuel Bompard, coordinateur national de la France insoumise.
D’autres, au contraire, soutiennent l’initiative. À l’image du RN, qui dit partager le combat mené par l’ex-eurodéputé, ou le chef des députés LR Laurent Wauquiez, qui a indiqué sur le réseau social X avoir signé la pétition. Peut-être que le député de Haute-Loire voulait seulement profiter des opérations promotionnelles du JDD…

 


Les frontières semblent se dissoudre au nom d’un multiculturalisme imposé, l’immigration massive émerge comme le problème du siècle pour les nations occidentales. En France, la pétition lancée par Philippe de Villiers sur referendum-immigration.com, qui a récolté plus d’1,5 million de signatures en quelques jours,

n’est pas un caprice souverainiste : c’est le cri d’un peuple las de voir son identité, son économie et sa sécurité érodés par une vague migratoire incontrôlée.

Ce n’est pas de la xénophobie, mais un ras-le-bol légitime face à une immigration subie, non choisie, qui pèse sur les épaules des populations autochtones. De l’Angleterre à l’Australie, en passant par l’Allemagne et les États-Unis, la tendance est claire : les citoyens en ont assez. Et pourtant, les élites minimisent, comme si ignorer la colère pouvait la faire disparaître. Cet article explore ce phénomène croissant, en s’appuyant sur des faits irréfutables, pour plaider en faveur d’une immigration choisie – comme le pratiquent déjà le Canada ou l’Australie et bien d’autres pays – plutôt que cette submersion migratoire qui menace drastiquement la cohésion sociale.

La France au bord du gouffre : quand le peuple réclame sa voix

En France, l’immigration n’est plus un sujet tabou ; c’est une urgence vitale. Avec un solde migratoire net estimé à plus de 300.000 personnes par an (chiffre très difficile à confirmer car, les statistiques sont volontairement trafiquées et/ou interdites), le pays voit ses villes se transformer, ses services publics saturés et ses quartiers gangrénés par une délinquance souvent liée à des flux incontrôlés. Les populations autochtones – ces Français de souche ou d’intégration ancienne – supportent le poids : hausse des loyers due à la pression démographique et indisponibilité des habitations à loyer modéré, concurrence sur l’emploi pour les classes moyennes et populaires, et une insécurité croissante. Selon des enquêtes récentes, près de 60 % des Français estiment que l’immigration est un danger pour l’identité nationale, un chiffre qui grimpe à 80 % chez les ouvriers et les ruraux.

La pétition de Philippe de Villiers, lancée le 14 septembre 2025, cristallise cette exaspération. Son manifeste dénonce une « mécanique infernale de l’effacement national » : accords de Schengen qui ont démantelé les frontières, aides sociales inconditionnelles attirant les flux, et une UE qui confisque la souveraineté en imposant des quotas.

« L’immigration est la question centrale qui commande toutes les autres », écrit Philippe De Villiers, évoquant une « submersion migratoire » qui menace le « peuplement » et l’ « art de vivre » français.

Avec plus d’1,5 million de signatures en quatre jours, cette initiative dépasse les clivages partisans : des Patriotes l’exhorte à plus d’ambition via un Frexit, et même des modérés y voient un appel à la démocratie directe.

Pourtant, les médias mainstream et le gouvernement minimisent : France Info doute de l’authenticité des signatures, les qualifiant d’ « emballement bien préparé » par le groupe Bolloré. C’est une tactique classique : discréditer le messager pour ignorer le message. Mais les chiffres parlent : les hôpitaux parisiens débordés par des patients sans couverture, les écoles où le français n’est plus la langue dominante, et une criminalité qui explose – avec 70 % des détenus étrangers pour un 10 % de la population. Les autochtones paient : impôts plus élevés pour financer l’accueil, quartiers invivables, et un sentiment d’aliénation culturelle. L’immigration subie n’enrichit pas ; elle appauvrit et divise.

L’Angleterre en ébullition : un million de voix étouffées par Londres

L’exemple le plus frappant vient d’outre-Manche, où une manifestation monstre a secoué Londres le 13 septembre 2025. Organisée par Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique, elle a réuni entre 110.000 et 150.000 personnes selon Scotland Yard, bien que les organisateurs avancent le chiffre d’un million – un gonflement typique, mais qui reflète l’ampleur réelle du ras-le-bol. Sous des banderoles « Stop the Boats » et des drapeaux anglais, les manifestants ont défilé contre l’immigration illégale, scandant « We want our country back ». C’était un cri contre les traversées de la Manche : plus de 50.000 migrants en 2025, souvent via des passeurs, qui saturent les hôtels réquisitionnés et coûtent des milliards aux contribuables.

Le régime de Keir Starmer, au pouvoir depuis juillet 2024, minimise outrageusement : la manifestation est qualifiée de « rassemblement pour la liberté d’expression », comme si les slogans anti-migrants étaient un détail anodin. Neuf arrestations pour troubles, mais pas un mot sur les causes profondes – la pression sur le NHS (santé publique), les logements en pénurie, et une délinquance juvénile liée à des bandes issues de l’immigration.

Cette rage est alimentée par des scandales comme les grooming gangs pakistanais de Telford, Rotherham et Rochdale, où des milliers de jeunes filles ont été victimes de viols organisés depuis les années 1980, perpétrés par des gangs d’origine pakistanaise. Ces abus, couverts par le mutisme ou la complicité de la police, des services sociaux et de politiciens « carriéristes et lâches », ont été étouffés par peur d’accusations de racisme, renforçant le sentiment d’abandon des autochtones face à une immigration non intégrée. Les Anglais autochtones, ces classes populaires des Midlands et du Nord, en ont marre : « I don’t want to pay for them anymore », clame un manifestant dans un hôtel transformé en centre d’accueil. Les sondages montrent 65 % des Britanniques favorables à des restrictions drastiques, un chiffre qui explose chez les Blancs britanniques (80 %).

Cette manifestation n’est pas isolée : depuis juillet 2025, des émeutes anti-immigration secouent le pays, avec des hôtels incendiés et des affrontements. Starmer promet un « accord de retour » avec la France pour accélérer les expulsions, mais c’est faux – les traversées continuent, et les coûts explosent.

Comme en France, les élites londoniennes – élitistes, cosmopolites – vivent dans des bulles sécurisées, ignorant le quotidien des autochtones qui voient leurs communautés se déliter.

Minimiser cette colère, c’est la radicaliser : Tommy Robinson n’est pas un monstre ; il est le porte-voix d’un peuple trahi.

Une tendance mondiale : de l’Australie à l’Allemagne, le ras-le-bol des hôtes

Ce phénomène n’est pas franco-britannique ; il est global. Partout où l’immigration massive frappe, les populations autochtones se soulèvent contre une vague perçue comme violente et ingrate. En Allemagne, une résolution parlementaire de janvier 2025, soutenue par l’AfD (extrême droite), appelle à des restrictions draconiennes : quotas annuels, expulsion automatique des délinquants. Des milliers ont marché à Berlin en février contre ce « crackdown », mais les sondages montrent 55 % des Allemands favorables – un basculement post-2015, quand Merkel ouvrit les vannes à un million de réfugiés, suivi d’une explosion de la criminalité (agressions sexuelles à Cologne) et d’une pression sur les ZUS (quartiers sensibles).

Aux États-Unis, les « immigration-related demonstrations » en 2025 sont en hausse de 30 % : bien que 97 % soient pro-immigrants (selon un rapport de Princeton), les anti-immigration – comme les caravanes à la frontière texane – mobilisent des foules enragées contre les « sanctuary cities » submergées. Trump, réélu en 2024, promet un mur géant et des expulsions massives, porté par 70 % des Blancs ruraux qui voient l’immigration comme une « invasion ». En Australie, les boat people sont stoppés net depuis 2013, mais 2025 voit des manifestations contre les visas temporaires qui saturent Sydney : « No more boats, no more burdens », scandent les autochtones, las d’une délinquance importée.

 


 

En Italie, Giorgia Meloni expulse des milliers via des accords avec la Tunisie et la Libye, mais les arrivées via Lampedusa persistent – 150.000 en 2025. Les Italiens du Sud, autochtones appauvris, en ont assez : manifestations violentes contre les centres d’accueil qui « volent » les emplois agricoles. Même au Canada, bastion du multiculturalisme, les sondages de 2025 montrent 60 % des Canadiens pour geler l’immigration, face à une hausse des loyers de 20 % et une criminalité en hausse dans Toronto. Partout, la violence – émeutes, agressions – et l’ingratitude perçue (refus d’intégration, revendications immédiates) alimentent la colère. Les autochtones ne haïssent pas les migrants ; ils haïssent d’être forcés d’accueillir sans filtre, au détriment de leur bien-être.

La preuve ultime : les pays d’origine qui claquent la porte

La meilleure illustration de cette immigration toxique ? Les pays d’origine refusent de reprendre leurs ressortissants expulsés, transformant l’Europe en « bagne mondial ». L’UE, dans son Pacte sur la migration adopté en 2024 et renforcé en 2025, propose une liste de « pays sûrs » – Égypte, Tunisie, Bangladesh, Colombie, Inde, Kosovo, Maroc – pour accélérer les reconduites. Mais ces nations freinent des quatre fers : pas de documents, refus de charters, négociations interminables pour des aides européennes. En 2025, seulement 20 % des ordres d’expulsion sont exécutés, selon la Commission : le Maroc bloque les vols pour ses délinquants, la Tunisie conditionne les retours à des milliards d’euros, et l’Algérie renvoie les bateaux.

C’est l’ironie cruelle : ces migrants, souvent « ingrats » envers l’hôte européen (demandes d’asile frauduleuses, criminalité), sont vus comme un fardeau par leurs propres pays. Le Kosovo, listé « sûr », refuse 70 % des reconduites ; l’Inde exige des preuves irréfutables pour des fraudeurs. Résultat ? Les autochtones européens paient : prisons surpeuplées, coûts judiciaires exorbitants, et une impunité qui encourage les flux. C’est un piège géopolitique où l’Occident perd sur tous les tableaux.

Vers une immigration choisie : la seule voie de sauvegarde

Face à ce chaos, la solution est claire : passer d’une immigration subie à une immigration choisie. Comme au Canada avec son système à points (compétences, langue, intégration), ou en Australie (visas qualifiés, quotas stricts), la France et l’Europe doivent filtrer : priorité aux talents, aux familles unies légalement, et zéro tolérance pour la délinquance. Un référendum, comme celui réclamé par Philippe de Villiers, rendrait la parole au peuple – pas aux élites bruxelloises.

Les autochtones ne demandent pas la fermeture totale ; ils veulent le contrôle. Ignorer cela, comme Starmer à Londres ou Macron à Paris, c’est risquer l’implosion sociale.

L’immigration choisie enrichit ; la subie détruit. Il est temps que les nations reprennent leur destin en main, avant que la colère ne devienne révolution.

https://multipol360.com/la-petition-de-philippe-de-villiers-sur-limmigration-depasse-les-15-million-de-signatures/ 

À lire aussi:

Pluralité: Du côté de Philippe de Villiers : une déclaration explosive pour le Frexit, symbole d’un patriote visionnaire

septembre 17, 2025

Une solution avec Xavier Azalbert, France-Soir !

Et si nous poussions le bouchon un peu plus loin  ?

 Notre démocratie représentative est une imposture coûteuse et inefficace, qui trahit la confiance du peuple. Avec 636 000 élus – un record mondial d’un élu pour 125 habitants – nous dépensons plus d’un milliard d’euros par an pour leurs salaires, sans compter les 2,9 milliards engloutis en 2022 par des cabinets comme McKinsey. La Cour des comptes (200 M€/an, 247 800 € par agent) ou le Conseil d'état (220 M€) incarnent cette gabegie, incapables d’enrayer une dette publique de 3 400 milliards d’euros (112 % du PIB en 2025). Pire, nos élus s’octroient des privilèges indécents – comme leurs augmentations de 700 € (députés) et 300 € (sénateurs) en 2017, alors que les APL des plus modestes étaient sabrées.

Ce système, loin du « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », sert une élite. En 2005, le « non » des Français au Traité européen a été ignoré par nos prétendus représentants, qui l’ont adopté en 2008, livrant notre souveraineté à Bruxelles. Aujourd’hui, 74 % d’entre nous dénoncent la corruption et 83 % estiment que le gouvernement agit contre nos intérêts.

Une solution ? Une démocratie directe, où nous, citoyens, décidons vraiment :

  1. Assemblées citoyennes locales : chaque commune deviendrait une assemblée décisionnaire, élisant des mandataires révocables pour porter votre voix.
  2. Organes régionaux et nationaux : des mandataires, désignés par ces assemblées, appliqueraient nos décisions, sous peine de révocation immédiate.
  3. Référendums numériques : grâce à la blockchain, des votes sécurisés à coût quasi nul garantiraient notre pouvoir sur les grandes décisions.

Regardons aussi une sortie « de fait » de l’UE par un référendum constitutionnel, pour que la loi française, votée par vous, prime sur les traités européens. Enfin, réformons la dette : abrogeons la loi de 1973 qui nous lie aux marchés financiers, et autorisons l’État à emprunter auprès de la Banque de France pour protéger le patrimoine des Français.

Citoyens, reprenons notre destin en main ! Et si vous avez mieux à proposer, je suis tout ouïe.

Dans « la grande allergie française, une rupture irréparable », j’ai proposé, comme solution pour sortir la France du blocage institutionnel, un consortium de citoyens compétents issus de la société civile pour épauler la direction de l’État.

Mais, d’autres solutions existent, et je vous en présente une aujourd’hui : rompre avec la représentativité. C’est-à-dire remplacer la démocratie représentative, qui a trahi la confiance du peuple, par une démocratie directe où les citoyens exercent réellement le pouvoir.

Un système représentatif coûteux et inefficace

La France détient un record peu enviable : le plus grand nombre d’élus par habitant au monde, avec un élu pour 125 habitants, soit 636 000 élus au total. C’est plus que la Chine (1,4 milliard d’habitants) ou l’Inde (1,4 milliard), pourtant bien plus peuplées. Députés, sénateurs, conseillers régionaux, municipaux, cantonaux : leurs salaires et charges sociales coûtent aux contribuables plus de 1 milliard d’euros par an, selon les données du Projet de loi de finances (PLF) 2025. À cela s’ajoutent les frais de fonctionnement : collaborateurs, retraites, frais de mandat, et surtout l’explosion des dépenses de cabinets de conseil comme McKinsey, atteignant 2,9 milliards d’euros en 2022 d’après la Cour des comptes.


 

Mais, le coût total de ce système représentatif est si colossal que même la Cour des comptes, censée en assurer le contrôle, avoue son incapacité à le chiffrer précisément, à quelques milliards près. Ce manque de transparence est révélateur : la Cour des comptes, avec un budget de 200 millions d’euros pour 807 agents (soit un coût moyen de 247 800 € par agent), est l’une des institutions les plus coûteuses de France, mais aussi l’une des moins efficaces. Elle n’a ni endigué la dérive de la dette publique, qui atteint 3 400 milliards d’euros en 2025 (112 % du PIB), ni anticipé les irrégularités dans les comptes publics révélées par la commission des finances du Sénat, sous l’égide des sénateurs Raynal et Coquerel.

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, incarne ce paradoxe. Avec un coût estimé à 300 000 € par an, il est le second fonctionnaire le mieux rémunéré de France, derrière le gouverneur de la Banque de France (500 000 €). Alors que son institution n’a pas su prévenir les dérives qu’il dénonce, ce « haut allergène politique », ancien ministre, député, eurodéputé et commissaire européen, s’est permis de venir au journal de 20h sur TF1 nous faire la leçon ! Incriminer les Français s'agissant des dépenses publiques !


 

D’autres institutions souffrent du même mal. Le Conseil économique et social (150 M€ par an) et le Conseil d'état (220 M€) absorbent des budgets colossaux, mais apportent une contribution limitée au bien public. Les avis du Conseil d'état, souvent déconnectés des réalités, ont parfois aggravé la crise économique et sociale. Là aussi, ce sont des centaines de magistrats et de hauts fonctionnaires grassement payés.

Enfin, il convient également de faire figurer au nombre des dépensiers inutiles hautement rémunérés avec nos impôts (salaires, frais de fonctionnement et avantages de toutes natures), ces autres lieux de placement des copains par les copains : les plus de 800 commissions « de ceci » et « de cela » totalement inutiles que compte « la république des copains ». Mise en place en 1981 par François Mitterrand, elle a été développée substantiellement par Jacques Chirac, puis François Hollande et Emmanuel Macron. Leur nombre de commissions a explosé ainsi que leur coût, et bien entendu leur utilité hautement questionnable. Même TF1 enquête !

L’Agence française de développement (AFD), avec un budget de 12,5 milliards d’euros en 2024, illustre aussi cette opacité, finançant des projets peu transparents au détriment de l’intérêt national (voir enquêtes de France-Soir (ici, ici et ici)).

Une trahison du principe républicain

Ce système, loin d’incarner le principe républicain – « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » – sert avant tout les intérêts d’une élite. Comme l’a si justement dit George Orwell : « Ce n’est pas le peuple qui a besoin de politiciens. Ce sont les politiciens qui ont besoin du peuple. » Les élus, une fois en poste, ignorent les aspirations des citoyens.

Les manifestations, pétitions et sondages sont balayés d’un revers de la main.

Et, il y a pire : les élus s’octroient des privilèges indécents. En 2017, alors que les APL étaient réduites de 50 € par mois pour les plus modestes, les députés se sont accordé une augmentation de 700 € et les sénateurs de 300 €. Et cela qui plus est sur des salaires déjà ultra-conséquents Sous l’ère Macron, les 500 Français les plus riches, souvent liés aux médias qui l’ont soutenu, ont vu leurs fortunes tripler, accaparant 25% du PIB en 2025 contre 5% en 2017 (source : Oxfam France). Ce système, faussement appelé « démocratie représentative », est une machine à enrichir une minorité au détriment du peuple (90 % des Français dénoncent les avantages exorbitants des élus). Et ce n’est pas l’annonce de Lecornu visant à mettre fin aux « privilèges à vie » des ex-ministres (seulement à partir de janvier 2026 et pour une durée restant à déterminer) qui viendra soigner le mal profond

Le ver est dans le fruit

74 % des Français considèrent que la corruption est trop importante, et 83 % estiment que le gouvernement n’agit pas dans l’intérêt de la population. Alors tout ceci serait-il le fruit pourri d'un système politique originellement « biaisé » par le texte qui l'a instauré : la démocratie dite « représentative », qui en réalité n'a de représentatif que le nom ?

Tout d'abord, au sens commun du terme, les politiciens ne sont pas « les représentants » des citoyens. Une fois élus, ils ne font aucunement cas, ni des aspirations des citoyens, ni de leurs revendications. Qu'il s'agisse des sondages, des pétitions ou des manifestations, ils n'en ont cure.

Ensuite, ils ne servent pas l'intérêt collectif. Ils servent uniquement des intérêts privés : principalement les leurs, bien sûr, et ceux des lobbys qui les mettent en place.

Et, troisièmement, rappelez-vous tout particulièrement du référendum de 2005. Alors que le peuple a dit « NON » au Traité européen, les soi-disant « représentants » du peuple, que sont les députés et sénateurs, ont adopté ce texte en 2008. Or, c'est précisément ce Traité européen qui a complètement dépouillé le peuple français de sa souveraineté politique, économique et sociale. C'est ce traité européen qui donne tout pouvoir au Président de la Commission européenne de faire absolument tout ce qu'il veut, sans que nulle institution européenne ou française ne puisse s'y opposer, Parlement européen compris.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ne sont pas respectés par les politiques dans leurs prises de position : 60 % des Français soutiennent une Europe des Nations basée sur des accords commerciaux, contre 14 % pour une Europe fédérale, 71 % dénoncent la corruption dans l’UE, et 49 % soupçonnent Ursula von der Leyen d’abus de pouvoir ou de corruption.

Respecter la voix des Français reviendrait donc à censurer la présidente de la Commission et envisager la « sortie de fait » l’UE telle qu’elle nous est faussement présentée

Compte dûment tenu de tout ceci, tout citoyen désireux comme moi de voir la souveraineté nationale rétablie, et que le principe de la République soit enfin d'application concrète sur le terrain et dans tous les domaines, doit s'intéresser à la solution, sujet de cet édito et dont je vais vous faire état maintenant. Car oui ! Cette option peut véritablement consister en « la » solution, à la fois pour sortir le pays du blocage institutionnel dans lequel Emmanuel Macron l'a placé, et pour le sortir aussi de la situation économique, infrastructurelle et sociale catastrophique dans laquelle il se trouve aujourd'hui.

Une solution : la démocratie directe

Cette solution, la voilà. Remplacer notre système politique actuel faussement appelé « la démocratie représentative » par une démocratie « véritable », à savoir qui repose sur des assemblées citoyennes mandatant des représentants « authentiques. » C'est-à-dire des hommes et des femmes qui portent la voix de ces assemblées citoyennes jusqu'au plus haut sommet de l'État, en lieu et place des députés et des sénateurs qui, dans le système des partis politiques actuels, qui portent la voix de leurs partis respectifs et non pas la voix des Français qu’ils sont censés représenter.

Depuis 250 ans qu'elle sévit en France, « la République » consiste en l'accaparement pernicieux de tous les pouvoirs par une section infime du peuple, au profit exclusif des intérêts des membres de cette section. Une association de « malfaisants » (pour ne pas dire « malfaiteurs ») qui en outre à la mainmise sur tous les organes de contrôle. Il est donc impératif de s'extirper au plus tôt de ce joug institutionnel qu’est la Constitution. Car ce cadre juridique a été rédigé spécifiquement pour que cet accaparement partisan, antinomique des intérêts de la France et des Français, puisse s'opérer et perdurer indéfiniment.

Toute personne ayant exercé quelque fonction que ce soit à l'intérieur de la République, ne doit plus pouvoir en exercer à l'avenir au sein de la démocratie directe que doit être la France. Directe, car c’est la démocratie directe est le seul système politique qui permet que le fonctionnement théorique d’un régime dit « démocratique » soit d'application sur le terrain : « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

« Sortie de fait » de l'Union européenne ?

Pour restaurer la souveraineté nationale, la France ne pourrait-elle pas sortir « de fait » de l’UE - à savoir en retirant de sa norme juridique, tant le Traité européen que les décisions (règlements, directives, recommandations, arrêts de la Cour européenne et autres) qui ont été prises en application de ce Traité européen et des précédents ?

Cela se ferait par un référendum visant à demander aux Français de modifier la Constitution, par l’ajout de cette mention à son article 2, positionnée juste après l'énonciation du principe de la République :

« La loi française adoptée par le peuple français directement est la seule norme applicable. 

Nul traité international n'est opposable aux citoyens ou personnes morales s'il n'a pas été ratifié par la voie du référendum, et nul texte normatif qui n'a pas été validé par cette voie ne peut être opposé à quiconque. »

En effet, ceci neutraliserait le Traité européen et les directives de la Commission européenne. Certes, cela exposerait la France à des amendes. Mais, quelle institution pourrait l’obliger à les payer ? Aucune ! Et une sortie négociée pourrait suivre pour limiter les impacts économiques, comme l’a montré le Brexit, qui a permis au Royaume-Uni de retrouver une autonomie législative malgré des défis initiaux.

 
Réformer la dette publique

La dette publique, portée à 3 200 milliards d’euros par des décennies d’emprunts auprès d’organismes privés, doit être repensée. La loi de 1973, qui interdit à l’État d’emprunter auprès de la Banque de France, a créé une dépendance envers les marchés financiers.

Une modification constitutionnelle, soumise à référendum, stipulant peu ou prou ceci :

« La France ne peut contracter de dettes auprès d’organismes privés. Seuls les emprunts auprès de la Banque de France et les bons du Trésor sont autorisés. »

forcerait les créanciers privés à renégocier leurs créances.

Et pour répondre aux craintes d’inflation, une instance indépendante encadrerait les émissions monétaires, comme le font certaines banques centrales.

Cette réforme constitutionnelle ainsi encadrée protégerait les Français d’une menace imminente : la saisie de leur patrimoine privé pour « rembourser » une dette contractée par des dirigeants irresponsables.

Depuis 1973, cette dette a servi de prétexte pour justifier restrictions budgétaires et privatisations à gogo, au détriment des services publics.

Et, évidemment, plutôt que de procéder à ces deux modifications constitutionnelles par la voie d'autant de référendums, le plus simple est de soumettre à l'approbation du peuple, un référendum proposant d'instaurer une nouvelle Constitution dans laquelle ces deux modifications figurent. On ferait ainsi d'une pierre deux coups.

Une solution : instaurer une démocratie la plus directe possible afin de garantir autant que faire se peut l'effectivité de l'exercice du pouvoir par le peuple

Pour redonner le pouvoir au peuple, il faut remplacer le système actuel par une démocratie directe, à savoir un système politique où les citoyens décident directement de leur avenir.

Voici comment :

1 - Assemblées citoyennes locales : chaque commune (ou groupement de petites communes) aurait une assemblée citoyenne exerçant les pouvoirs actuels des conseils municipaux (sécurité, hygiène, urbanisme) et un pouvoir normatif local. Ces assemblées éliraient des mandataires révocables à tout moment, chargés de porter les décisions des assemblées citoyennes aux échelons supérieurs. Pour éviter la paralysie, un seuil minimal de participation (ex. : 50 % des inscrits) pourrait être requis pour les votes.

2 - Organes régionaux et nationaux : les 18 régions actuelles auraient des organes décisionnaires composés de mandataires désignés par les assemblées citoyennes, chargés d’harmoniser les normes régionales. Ces régions éliraient à leur tour 36 mandataires (2 par région) pour un organe national remplaçant le gouvernement actuel. Ces mandataires seraient tenus de respecter les consignes de vote de leur base, sous peine de révocation immédiate, garantissant ainsi une véritable représentation.

3 - Référendums numériques : pour les décisions majeures (nationales ou régionales), des référendums sécurisés par la blockchain permettraient une consultation directe à coût quasi nul. La transparence de cette technologie, déjà utilisée dans des systèmes comme la Suisse pour des votes locaux, éliminerait les risques de fraude. Cette transition nécessiterait une phase pilote dans quelques communes pour ajuster le modèle, et former les citoyens à leur nouveau rôle. Certains diront que la démocratie directe risque le populisme ou l’inefficacité. Mais, des garde-fous, comme des comités consultatifs d’experts indépendants ou des délais de réflexion avant les votes, permettraient d’équilibrer participation et expertise.

 

Alors pourquoi s'en priver ?

En outre, ce système de démocratie directe dont je viens de vous jeter ici les bases succinctement (aux juristes d'en déterminer le développement à l'exhaustif qui s'impose), permettrait d'offrir à la Nation une conduite de ses affaires qui correspond à ce qu'attendent 100% des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités de parents qu'ils sont pour la plupart, et d'enfants que nous sommes tous (et redevables à ce titre envers nos aînés). Orienter l'action publique au service de chacun, en équité et selon ses mérites, à savoir en établissant là un contrat social authentique, équilibré et réciproque. 

Car auquel cas chacun sait que le respect de la règle de droit établie en ce sens, est l'obligation qui pèse sur tous les membres du corps social, pour assurer à chacun d’eux ce à quoi tout être humain aspire : le bien-être, la sécurité, la santé, et l'épanouissement personnel, et l'accès de tous aux connaissances et aux progrès scientifiques qui aident à atteindre cet objectif commun.

Et si quelqu'un a mieux à proposer, évidemment je suis preneur ! Citoyens, prenons notre destin en main !


1) La loi du 3 janvier 1973 a interdit à l'État français de se financer directement auprès de la Banque de France, le contraignant à emprunter sur les marchés financiers auprès d'acteurs privés. Ce tournant a alimenté une dette publique galopante, devenue un fardeau écrasant en 2025. Cette dette, brandie sans relâche par nos dirigeants pour justifier des décennies de restrictions économiques et sociales, pose question : est-elle le fruit d'une gestion hasardeuse ou d'un choix délibéré ? Certains y voient un prétexte commode pour imposer des politiques qui pourraient menacer le patrimoine des Français, et restreindre davantage leurs libertés, cela dans un contexte où la souveraineté financière de l'État semble s'effriter face aux intérêts des créanciers.

 Xavier Azalbert

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/et-si-nous-poussions-le-bouchon-un-peu-plus-loin

 

 

 

 

 

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