septembre 04, 2015

ISF France - Fiscalité

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



L'ISF

Une blessure grave pour notre économie
Alors que la concurrence est très vive entre nations pour attirer les entrepreneurs, leurs capitaux et les talents, nous persistons, seul en Europe à conserver l'ISF, cet impôt qui nous vide.

A force de nier les réalités, nos responsables politiques, de droite comme de gauche, ont précipité notre pays, en trente ans, dans une spirale d'appauvrissement dont les conséquences sont supportées par les chômeurs et les plus pauvres.

Aujourd'hui, compte tenu des différentes taxes en vigueur, le détenteur d'une fortune patrimoniale qui agit rationnellement, c'est-à-dire visant à maintenir et optimiser son capital, ne peut pas résider en France. Même les « bons citoyens » français veulent échapper à ce « rideau de fer fiscal » renforcé par l'instauration de la taxe à 75%, symbole d'un état qui refuse de comprendre la mondialisation.

Si la Suisse n'accueille que 16% des exilés fiscaux pour 60 milliards de capitaux, on peut estimer à 360 milliards d'euros la totalité des capitaux exportés à l'étranger au cours des 20 dernières années, nous privant ainsi des recettes fiscales et des emplois qu'ils engendrent ; recettes fiscales payées par ceux qui restent. Ces départs sont un appauvrissement de notre pays, une catastrophe pour l'emploi et notre niveau de vie.


Le destructeur d’emplois
Pas une semaine sans qu’on apprenne le déménagement à Londres, à Bruxelles, en Suisse ou ailleurs d’un grand patron ou du siège d’une grande entreprise. Ces départs sont un appauvrissement de notre pays, une catastrophe pour l’emploi et notre niveau de vie car ces dirigeants entraînent aujourd’hui, ou plus tard, les départs de cadres supérieurs de leur entourage et l’expatriation, à deux heures de train dans la plupart des cas, de capitaux et d’initiatives économiques. 

A force de nier ces réalités, nos responsables politiques, de droite comme de gauche, ont précipité notre pays, en trente ans, dans une spirale d’appauvrissement dont les conséquences sont supportées par les chômeurs et les plus pauvres. Triste résultat !  

« Comment peut on prétendre tout mettre en oeuvre pour l'emploi et se payer le luxe de faire fuir managers, investisseurs et porteurs de projets, ceux-là même qui créent les emplois. »

Indigne d’un grand pays développé plongé dans la mondialisation, l’ISF est un vestige du programme commun du gouvernement de 1981 qui, on le sait, sur le modèle des régimes disparus, voulait nationaliser les moyens de production ! C’est une folie fiscale d’un autre âge, qui fait sourire nos concurrents étrangers. 

L’ISF, une divergence fiscale de la France en Europe destructrice de valeurs et d’emplois
Depuis trois décennies, nous sommes dans le déni. Du plus haut de la fonction publique, à une majorité de députés, il n’y a pas véritablement de curiosité concernant l’impact de cet impôt pourtant au cœur de la création de richesses et d’emploi. Etre seul contre 27 ne fait réagir personne! L’esprit critique sur cette affaire parait avoir quitté nos élites. Comment peut-on en effet prétendre tout mettre en œuvre pour l’emploi et se payer le luxe de faire fuir managers, investisseurs et porteurs de projets, ceux-là même qui créent les emplois. 
 
Alors que la concurrence est très vive entre nations pour attirer les entrepreneurs, leurs capitaux et les talents, nous persistons, seul en Europe à conserver l’ISF, cet impôt qui nous vide. 
En réalité, nos dirigeants, si nombreux à tous les échelons, semblent donner la préférence, à un développement économique sans entrepreneurs, comme le pratiquent parfois les pouvoirs publics et systématiquement l’ensemble des grandes collectivités locales : création d’agences, de pôles, et surtout d’agents territoriaux à grands frais et sans aucun résultat. 


Echapper au « rideau de fer fiscal »
Aujourd’hui, compte tenu des différentes taxes en vigueur, le détenteur d’une fortune patrimoniale qui agit rationnellement, c’est-à- dire visant à maintenir et optimiser son capital, ne peut pas résider en France. Même les « bons citoyens » français veulent échapper à ce « rideau de fer fiscal » renforcé par l’instauration de la taxe à 75%, symbole d’un état qui refuse de comprendre la mondialisation. 
 
Au total, l’exil fiscal patrimonial s’avère beaucoup plus important que ce que nous communiquent les autorités qui refusent ou n’ont pas les outils pour comptabiliser les départs. La seule Suisse, qui ne représente selon la direction des impôts que 16% des départs, a accueilli au fil des ans plus de 2000 familles françaises fortunées. Les analyses effectuées par Natixis et Booz & Cie estiment les capitaux détenus par ces familles à plus de 60 milliards. 
 
Si la Suisse n’accueille que 16% des exilés fiscaux pour 60 milliards de capitaux, on peut donc estimer à 360 milliards d’euros la totalité des capitaux exportés à l’étranger au cours des 20 dernières années, nous privant ainsi des recettes fiscales et des emplois qu’ils engendrent ; recettes fiscales payées par ceux qui restent. 

Le départ des plus riches augmente les impôts de ceux qui restent.
Ainsi, selon les chiffres de la direction générale des impôts :
  • -  1% des foyers les plus aisés acquittent 37,3% de l’impôt total payé par les français alors qu’ils ne représentent que 8,1% des revenus déclarés.
  • -  Les 0,1 des foyers les plus aisés acquittent 14,3% de l’impôt pour 1,9% des revenus des français.
  • -  Les 0,01 des foyers les plus riches (3639 foyers) acquittent 5% de l’impôt total pour 0,4% des revenus. 

    Si ces 3639 foyers quittaient le pays nous devrions augmenter en moyenne l’impôt des français restant de 5%.
L’exil fiscal est suivi par l’exil des talents
Cet exil fiscal se poursuit-il ? Oui, si l’on en croit les mises en vente de biens immobiliers de plus de 1,5 millions d’euros depuis 18 mois dans les zones géographiques concentrant le plus d’assujettis à l’ISF (+64% dans le 6ème arrondissement, +75% à Neuilly-sur-Seine, etc.). 

Oui également, si l’on en croit le maire d’Uccle, banlieue de Bruxelles très prisée des Français, qui confirme avoir vu arriver un grand nombre de nos compatriotes ces dernières années. 

« L’enjeu de la conservation et de la multiplication des talents créatifs et managériaux sur un territoire est primordial ! Cette bataille nous la perdons sans l’avoir engagée. »


En dépit du silence des administrations, l’accélération de l’exil des talents, qui ne sont pas tous fortunés, n’est plus contestée. C’est un enjeu pour notre pays. Dans son analyse des rapports de productivité dans l’économie mondialisée, Robert Reich, économiste du travail, ministre de Bill Clinton, déclarait «l’enjeu de la conservation et de la multiplication des talents créatifs et managériaux sur un territoire est primordial »! Cette bataille nous la perdons sans l’avoir engagée. 
 
Les actionnaires, les investisseurs, les business angels, subissent une fiscalité décourageante et des taux de prélèvements élevés encadrés par des règles ubuesques. Ainsi, toutes ces catégories d’hommes et de femmes porteurs de projets sont tentées d’aller faire des affaires sous des cieux plus favorables. 

Tous les indicateurs confirment aujourd’hui cette hémorragie qui signifie que le renouvellement du tissu économique français est en panne et, avec lui, la croissance des recettes fiscales (on le mesure déjà) et malheureusement aussi la création d’emplois, privant ainsi les jeunes français de perspectives attractives pour leur carrière qu’ils vont chercher désormais hors de nos frontières. Nos résultats sur l’emploi le confirment. 

On est loin de l’atmosphère entrepreneuriale, capable d’attirer les talents du monde entier ! Au contraire, une partie des plus entreprenants de nos compatriotes continuent à s’expatrier !
1,2 million d’emplois directs perdus, une évaluation a minima
Selon l’enquête de la Maison des Français de l’étranger, un service dépendant du ministère des Affaires Etrangères, 5,83% des expatriés (soit 120 000 sur les 2.100.000 Français expatriés) sont chefs d’entreprises de plus de 10 salariés, soit un ratio 20 fois plus élevé que pour les Français résidant en France. La moyenne des effectifs salariés dans les entreprises de même catégorie en France est de 70. Par prudence, nous considérons que les entreprises créées par des Français à l’étranger sont plus jeunes et ont seulement 20 salariés en moyenne. En considérant que la moitié seulement de ces entreprises auraient pu naître en France, soit 60 000, nous obtenons par un calcul simple (60 000 x 20), environ 1,2 million d’emplois perdus par notre pays pour n’avoir pas su, ni encourager, ni retenir les talents. Ce million deux-cent mille d’emplois nous ramènerait vers 7,1% de chômage. Encore au- dessus, malheureusement des meilleurs élèves européens (Suisses : 4,7% - Allemands : 5,2% - Hollandais : 7% - Autriche : 4,9%) qui ne possèdent aucun atout que nous ne posséderions, mais néanmoins première étape vers un taux acceptable de 4 à 5% qui aujourd’hui reste chez nous un rêve. 
 
« Environ 1,2 million d’emplois ont été perdus par notre pays pour n’avoir pas su, ni encourager, ni retenir les talents ! »

Ces mesures fiscales contreproductives perdurent car l’ensemble de nos compatriotes ignorent à quel point elles engendrent le chômage et détériorent notre niveau de vie et celui des plus pauvres en particulier. 

Les leçons non retenues de l’histoire
Cet aveuglement de nos gouvernements en Europe n’est pas nouveau : Au 17ème siècle, entre 150 000 et 180 000 huguenots durent fuir à la révocation de l’Edit de Nantes, décision d’un pouvoir totalitaire qui n’avait pas, à l’époque, de réflexion économique. Selon l’historien Henri Martin, « une multitude d’hommes utiles, parmi lesquels beaucoup d’esprits supérieurs, laissèrent en France des vides effrayants ». 

Cette émigration d’une élite économique et technique profita grandement aux concurrents de la France. Selon Michelet, ces exilés français créèrent « Des jardins, des ateliers et des cultures en Prusse, l’horlogerie en Suisse, enfin en Angleterre, le tissage de la soie, l’imprimerie et, avec Denis Papin, la machine à vapeur! ». 
 
La comparaison peut s’établir avec les jeunes français informaticiens et mathématiciens qui ont un impact sur l’essor de la Silicon Valley en Californie tandis qu’à deux heures de Paris, 400 000 Français vivent à Londres, ou dans sa région, dont une part impliquée dans le succès de la City. 

Similitude enfin entre la réponse du Roi de Prusse à l’ambassadeur de France qui venait de lui demander comment le grand Roi pourrait lui faire plaisir, 

« ce que votre maître peut me faire de plus agréable c’est une seconde révocation de l’Edit de Nantes » 

et la déclaration de Gerhard Schröder considérant l’ISF et les 35 heures comme un cadeau pour son pays, mais aussi avec celle du 

Premier ministre David Cameron : « Nous déroulerons le tapis rouge, nous accueillerons plus d’entreprises françaises qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni. Cela paiera nos services publics, nos écoles et tout le reste ».
Notre pays, aujourd’hui encore, dans son enthousiasme fiscal quasi révolutionnaire frôle le ridicule et l’absurde. 

Nos salariés durement pénalisés
Certains managers étrangers ne veulent plus venir en France, siège de leur groupe, d’autres, managers français, essayent eux de s’expatrier et poussent à la délocalisation de leur siège social et des services ! Ainsi, interrogés par le cabinet Deloitte, des directeurs financiers citent la France comme le dernier pays où investir. Ce mouvement de délocalisation partiel et feutré se double d’un mouvement invisible de non localisation d’investissement en France, voire même de suppression d’activités. 

« L’instabilité fiscale, l’inquiétude des acteurs de l’économie, l’incapacité pour les entrepreneurs de planifier sérieusement leurs investissements sont les vraies causes d’une société au bord de la récession. »

Illustration de ce constat, les investissements étrangers en France en 2013 ont baissé de 77%.
La douleur et la révolte des salariés licenciés manifestant devant leurs usines est très compréhensible. Ils sont les vraies victimes de cette atmosphère entrepreneuriale détestable, et plus globalement de cette folie fiscale. 

Nos libertés en cause, la cohésion de notre société est touchée
Les riches doivent contribuer plus fortement à l’effort national, ce qui est logique; mais l’excessive pression fiscale aboutit à rompre le lien entre ces familles et la communauté nationale. La rupture est vécue avec tristesse par tous les membres de la famille, comme la conséquence d’une atteinte à leurs libertés. La recherche de « liberté » a été de tout temps et partout le principal moteur de l’émigration. 
Il n’y a pas de mauvais Français, seulement de très mauvaises politiques. Spécialement dans ce domaine, on est à l’opposé de ce que prétendent tous nos dirigeants : « Il faut rassembler les français ». 

L’« égalité de dignité », l’intégration dans la société par l’emploi devrait être, dans les conditions économiques actuelles, le but suprême d’un gouvernement éclairé. Au contraire, par la multiplication des fermetures d’entreprises, ce sont des friches toujours plus nombreuses que l’on voit apparaître aux quatre coins du pays. L’instabilité fiscale, l’inquiétude des acteurs de l’économie, l’incapacité pour les entrepreneurs de planifier sérieusement leurs investissements sont les vraies causes d’une société au bord de la récession, désormais caractérisée par la multiplication du nombre de chômeurs, en constante augmentation. 

Pour ceux qui pensent que le chômage est la première des calamités, il est temps de mettre un terme au déni français et de commencer par supprimer cet impôt destructeur.

 

Fondation Concorde – Juillet 2014 |www.fondationconcorde.com 6 Place de la République Dominicaine - 75017 Paris |Tel : 01.45.61.16.75 mail : info@fondationconcorde.com

Les derniers événements du groupe de travail « Fiscalité »

Exil fiscal et expatriation : Leurs conséquences sur l'emploi

Le choc fiscal en préparation pour les entreprises et ses conséquences

L'harmonisation fiscale européenne

Les publications du groupe de travail « Fiscalité »

  • Idées reçues, idées fausses sur l'impôt et les prélèvements
    Impôt sur le revenu, TVA, CSG, taxe d'habitation, taxe foncière, impôt sur la fortune, sur les sociétés... Les noms des taxes et prélèvements sont bien connus. En est-il de même de leur impact sur l'économie ? La Fondation Concorde s'est penchée sur quelques idées reçues et contrevérités qui ont la vie dure en France : " Notre système fiscal est régressif " - "L'expatriation des assujettis à l'ISF est marginale" - "La consommation est trop imposée" - "Il y a encore de la marge pour d'autres impôts". Alors : Vrai ou faux ?
  • Le pari absurde d'une croissance sans investisseurs et sans entrepreneurs
    Un choc de compétitivité est plus que jamais nécessaire pour relancer la création d'emplois en France.Pourtant, c'est un choc fiscal de 29 Milliards d'€ qui menace désormais les entrepreneurs : réduction des exonérations de charges salariales, hausse des cotisations retraites, hausse de la CVAE.Une fois de plus, nos dirigeants politiques préfèrent surtaxer le capital et l'investissement plutôt que de lancer une radicale politique de réduction de la dépense publique. Ces choix ne feront que renforcer la machine infernale à exporter nos capitaux, nos entreprisse et nos emplois hors de France.On estime déjà entre 50 000 et 100 000 le nombre de Français résidant à l'étranger pour des raisons fiscales, privant la France à la fois de recettes fiscales, mais aussi d'entrepreneurs et de capital, pénalisant ainsi cruellement notre vitalité économique. Alors que les autorités françaises ne cessent de nier l'ampleur de cet exil, nous avons besoins de stabilité et de modération fiscale, accompagnées d'une courageuse politique de baisse des dépenses publiques.La Fondation Concorde présente cette note aux futurs élus de la République qui veulent créer des emplois. Il n'est plus envisageable de surtaxer les investisseurs et les entrepreneurs sans lourdement pénaliser notre croissance.
  • Les absurdités d'une prétendue révolution fiscale
    La Fondation Concorde déplore les nombreuses faiblesses de l'ouvrage « Pour une révolution fiscale – un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle », montre qu'elle aboutirait à l'appauvrissement de l'économie et propose des alternatives.
  • Comment sauver nos finances publiques ?
    Sauver les finances publiques de notre pays impose au préalable de sortir de la culture du déni et de la quête électoraliste sous peine de mener la France aux difficultés les plus graves. Alors que la réforme fiscale s'impose comme thème favori des acteurs de la scène politico-médiatique, il serait irresponsable d'en venir à de tels bouleversements dans les conditions économiques actuelles. L'évidence budgétaire dans ce contexte de crise devrait être le moratoire ou l'apnée, c'est-à-dire la suspension de toute réforme fiscale. Au lieu de soutenir à tout prix le niveau de dépenses publiques de notre pays (parmi les plus élevé du monde) en renforçant la fiscalité, il faut au contraire réduire celles-ci pour enrayer le déclin de la France. Pour cela, il faut compléter les démarches entreprises depuis 2007 en restaurant la sélectivité des politiques publiques. Cependant, même une telle démarche ne suffira pas à accomplir la contraction considérable de la dépense publique qui s'impose. Il faudra donc, pour y parvenir, s'interroger sur les activités dont le financement est collectivisé actuellement en France et identifier celles qui pourraient être rendues en tout ou partie au libre marché ou aux partenaires sociaux. La réduction nécessaire des dépenses publiques en France n'est pas une option mais une nécessité incontournable dès lors que la pratique des déficits va cesser.
  • Une fiscalité pour une France ouverte
    La France associe des taux de prélèvements et de chômage parmi les plus élevés des pays développés à un taux d'emploi de la population active parmi les plus faibles. Il faut rapidement sortir de cette situation qui relègue la France au douzième rang sur quinze de l'Union européenne concernant la richesse par habitant.



septembre 03, 2015

Evolution/Ethique XXIème: Travailler en bonne intelligence avec les robots il faudra bien si faire !

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Les robots vont détruire et créer des millions d'emplois


La robotique et les logiciels vont profondément transformer l’emploi d’ici 2025, observe le cabinet Forrester. Le travail se fera aux côtés des systèmes intelligents. 

Dans son rapport « The Future Of Jobs », promu par l’analyste J.P. Gownder, le cabinet Forrester étudie l’impact de l’automatisation sur l’emploi. Selon la société d’études, les déploiements de robots et d’applications d’intelligence artificielle vont se traduire par la destruction de 16 % des emplois aux États-Unis (soit 22,7 millions de postes), d’ici 2025. Mais l’automatisation devrait également contribuer à 9 % des emplois créés (soit 13,6 millions) outre-Atlantique sur la période, notamment dans le logiciel et la maintenance. La perte nette d’emplois engendrée par l’automatisation serait donc de 7% aux États-Unis d’ici 2025, soit 9,1 millions de postes concernés, d’après Forrester. Le nombre d’emplois détruits reste important, mais il est moins élevé que celui d’autres prévisions. 

 
Travailler en bonne intelligence avec les robots
Selon les données publiées en 2013 par l’économiste Carl Benedikt Frey et l’ingénieur Michael A. Osborne de l’Université d’Oxford, 45 % des emplois aux États-Unis seront impactés significativement par l’informatisation dans les décennies à venir. Ce taux attendrait 54 % dans l’Union européenne des 28 (50 % en France), d’après le groupe de réflexion économique européen Bruegel. Une autre analyse, celle du cabinet Gartner publiée en 2014, prévoit que les robots, les machines intelligentes et les logiciels remplaceront un emploi sur trois dans le monde d’ici 2025... Mais tous les postes ne sont pas forcément « menacés » par les technologies de pointe. Forrester anticipe dans son rapport que, d’ici 2019, 25 % des tâches professionnelles, y compris les tâches cognitives non routinières, seront effectuées par des logiciels, des robots ou des dispositifs d’automatisation des services. Le travail dans son ensemble sera donc profondément transformé par l’automatisation. Elle bouleversera le marché, ses méthodes et ses hiérarchies. C’est une mutation majeure, note Forrester. La majorité devra travailler aux côtés de systèmes intelligents, et s’adapter. Pour l’économiste britannique Jeremy Bowles (Bruegel), cela implique de 

« doter la prochaine génération de travailleurs de compétences qui leur permettent de tirer profit des technologies ».

Source, journal ou site Internet : Silicon
Ariane Beky


Libéralisme et transhumanisme


“NOMBREUX OBSTACLES SCIENTIFIQUES, TECHNOLOGIQUES, SOCIÉTAUX ET ÉTHIQUES”
S’ils risquent de modifier notre rapport aux machines animées, les robots humanoïdes d’aujourd’hui sont pourtant encore loin des robots dont la science-fiction a nourri notre imaginaire. “Il existe un décalage entre la réalité des robots et la façon dont ils sont appréhendés”, commente Denis Vidal, anthropologue à l’Institut de recherche et de développement. “La science-fiction a ancré l’idée, dans l’imaginaire collectif, qu’il se passerait quelque chose d’inouï à partir du moment où les robots deviendraient autonomes. C’est une représentation répandue à tous les niveaux de la société, y compris chez les roboticiens eux-mêmes”, poursuit-il.
“Il ne faut pas imaginer une technologie dans sa tour d’ivoire en pensant qu’elle va tout résoudre. Il faut d’abord aller vers les gens pour comprendre leurs besoins”, souligne Pierre-Yves Oudeyer. “Il existe encore de nombreux obstacles scientifiques, technologiques, sociétaux et éthiques avant d’envisager que des robots puissent vraiment interagir avec les humains dans la vie quotidienne. Mais on peut envisager des applications spécifiques comme l’aide à la mobilité des personnes âgées au moyen de chariots motorisés capables de s’adapter à leur rythme de marche”, conclut-il.



juillet 20, 2015

Les villes du monde, (sécurité, destinations inconnues, Paris la France...et ses classements.

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Sommaire:

A) Top-5 des villes les plus sûres du monde - Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

B) Top-5 des destinations que vous ne connaissiez pas - Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

C) Des mégapoles mondiales en concurrence !

D) Paris, mauvaise élève des villes les plus sûres du monde - par The Economist via Le Point

E) Une seule ville au monde est plus chère que Paris - Par Delphine Liou et Julien Marion - BFM





A) Top-5 des villes les plus sûres du monde

Dans cinq villes du monde, les habitants peuvent se promener en toute sécurité, rentrer chez eux très tard dans la nuit ou même laisser n'importe où leur ordinateur portable sans surveillance. Ils savent également que "sécurité" n'est pas synonyme "d'ennui".


En règle générale, il est déconseillé de laisser sans surveillance son portefeuille ou son ordinateur portable sur la table dans un café, même brièvement, mais les habitants des villes les plus sûres du monde le feront sans hésiter. Pour bien des gens le sentiment de sécurité s'apparente à celui de se sentir chez soi. Pour comprendre le ressenti de ceux qui vivent dans des endroits absolument sûrs, nous avons choisi les habitants des villes les plus stables et protégées du monde d'après le classement établi par le service analytique de la revue Economist — The Economist Intelligence Unit (EIU). Le classement tient compte des facteurs comme la sécurité individuelle, la qualité de l'infrastructure et le niveau de santé, ainsi que la sécurité numérique et technologique.


Osaka
Avec Tokyo, considérée comme la ville la plus sûre du monde, Osaka est l'incarnation du sentiment de sérénité spirituelle propre au pays. "Le Japon est incroyablement sûr. Si sûr que les habitants sont habitués à laisser leurs affaires personnelles sans surveillance dans les cafés quand ils vont commander au bar. C'est impensable dans d'autres endroits", explique Daniel Lee, fondateur de la revue internet anglophone locale Kansai Scene, qui a déménagé au Japon du Royaume-Uni il y a 17 ans.

Osaka a la réputation d'une ville où tout est subordonné au commerce. Cela signifie que les gens doivent travailler et utiliser les transports en commun jusqu'à tard dans la nuit. "Même à l'heure la plus tardive les hommes d'affaires prennent le train et les quais sont aussi fréquentés que dans la journée. Pour une femme, il est parfaitement normal de voyager la nuit dans le métro, c'est absolument sûr", témoigne Yoshie Yamamoto, qui a déménagé ici de Kyoto il y a 25 ans.
 
Amsterdam
Avec moins d'un million d'habitants, Amsterdam est relativement petite par rapport aux autres villes classées par The Economist Intelligence Unit. Cela lui donne un certain avantage en ce qui concerne l'assurance de sécurité dans la ville. La décontraction ressentie à Amsterdam permet aux habitants et aux visiteurs de se sentir en paix et en tranquillité.
"Je me sens parfaitement en sécurité. Il est difficile de faire sortir quelqu'un de ses gonds ici", explique Toni Hinterstoisser, responsable de l'hôtel Andaz Amsterdam, qui a quitté New York il y a trois ans pour s'installer aux Pays-Bas. Cela concerne également les policiers locaux. Ils sont toujours à proximité, extrêmement polis, et toujours très concrets dans leurs exigences, note Toni Hinterstoisser.


Sydney
Bien que Sydney soit la plus grande ville d'Australie, sa culture orientée sur les bonnes relations avec ses voisins garantit aux habitants un sentiment de sécurité absolue. "Les membres de notre communauté prennent soin les uns des autres. Si quelqu'un nous semble suspect, on en informe les voisins et l'information concernant cet individu sera rapidement transmise de bouche à oreille à tout le voisinage", déclare Richard Graham, originaire de Sydney et propriétaire de la société touristique My Sydney Detour.

Les autorités municipales ont récemment adopté un plan d'investissement de 15 millions de dollars par an pour la reconstruction des voies pour piétons dans le but d'encourager les gens à marcher davantage. Victoria Moxey, de Buenos Aires, auteure du guide de Sydney pour les promenades pédestres Urban Walkabout, est convaincue que cette mesure contribuera à renforcer la sécurité de la vie urbaine.

"Les rues sont toujours fréquentées par les habitants assis avec des amis dans un café, qui se promènent avec leur chien ou simplement visitant la ville. Sydney est un lieu où plus on marche, mieux on ressent son appartenance à la communauté", affirme-t-elle.
 
Singapour
Cette cité-Etat d'Asie du Sud-Est aborde très sérieusement les questions d'ordre public. En résulte une sécurité absolue dans les rues de la ville.

Rinita Vanjre Ravi, originaire de Bangalore et fondatrice du site BonAppetour pour ceux qui souhaitent manger avec des habitants locaux, comprend ce que signifie une police qui ne manque pas de financement. "Les policiers de Singapour sont très bien payés, ce qui les aide à s'occuper correctement du bien-être des concitoyens", explique-t-elle.

"Vous pouvez laisser votre sac à main sur la table dans un restaurant et aller passer votre commande. Vous ne vous demanderez pas si vous le retrouverez bien où vous l'avez laissé. Les locaux savent que la probabilité d'être pris et sanctionné est très grande", déclare Rinita Vanjre Ravi.

La stabilité politique et l'intolérance envers les plaisanteries religieuses ou les thèmes raciaux rendent l'atmosphère dans la ville encore plus harmonieuse.

Stockholm
Le fait que la ville soit située au Nord a ses avantages incontestables, comme les journées d'été interminables. La lumière naturelle de Stockholm en été, couplée à l'excellent éclairage du centre-ville pendant les saisons plus sombres, offre un sentiment de sécurité dans les lieux publics.
 
"J'ai deux enfants en bas âge, la sécurité a donc beaucoup d'importance pour moi et Stockholm est un endroit merveilleux pour les enfants. Il y a des aires pour enfants dans les parcs loin des routes et de nombreux espaces verts en plein centre-ville", déclare Kate Ti, qui a déménagé ici de Londres et anime le blog "Mère british à Stockholm".

Même si la vie ne bout pas ici comme à Londres, Kate pense que le rythme plus calme de Stockholm peut parfois être une véritable bénédiction. La ville n'est pas très grande mais on y ressent la dynamique et le progrès, dit-elle. "les Suédois sont parmi les premiers à adopter les nouveautés en tout genre, notamment technologiques, et sont souvent eux-mêmes à l'origine des nouvelles tendances."

La chaîne de télévision roumaine TVR1 a diffusé un reportage décrivant la Suède comme un paradis pour les mendiants roms, rapportent les médias suédois.

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes



B) Top-5 des destinations que vous ne connaissiez pas
 
Rappelons-nous quelques destinations de vacances pour les amateurs exigeants d'exotisme.
 
Nous sommes tous habitués à la variété des destinations touristiques accessibles aux voyageurs de nos jours: du ski alpin en Autriche et en France aux plages de la côte de la Thaïlande en passant par le Vietnam, le Cambodge et la Méditerranée. Cependant, des méga-projets touristiques voient le jour régulièrement dans des pays plus surprenants. Peu de gens savent que "la station de ski la plus exotique au monde" a été ouverte en Corée du Nord au début de l'année dernière. Après une inauguration grandiose en présence de délégations étrangères, ces installations n'attirent pas de grands flux touristiques et se transforment en lieux de séminaires des représentants des élites nationales et de rares aventuriers aisés des pays développés. Rappelons-nous quelques destinations de vacances pour les amateurs exigeants d'exotisme.

"Avaza", Turkménistan
Coût du projet: 5 milliards de dollars
La zone de villégiature turkmène Avaza a fait beaucoup de bruit au moment de sa construction. L'un des épisodes les plus marquants fut la performance de Jennifer Lopez lors de l'inauguration du yacht-club local, où elle a chanté de manière très chaleureuse "Happy Birthday" au président de la République, Gurbanguly Berdimuhamedow, presque comme Monroe pour Kennedy en 1962.



Le projet a coûté près de 5 milliards de dollars. À titre de comparaison, aux Émirats arabes unis, cette somme aurait largement suffi pour construire un énorme hôtel et deux ou trois Burj Khalifa. Malgré ce budget colossal, Avaza n'est pas devenue la nouvelle Dubaï, malgré l'air chic des hôtels locaux qui reçoivent de temps en temps différents forums politiques et économiques. Le Turkménistan étant un État assez fermé et très peu médiatisé, les monuments locaux de l'héritage culturel et historique n'assurent pas de grand flux de touristes. Le segment touristique y est donc très faible.

Corinthia Hotel Khartoum. Soudan
Coût du projet: 80 millions d'euros
Au Soudan, il y sûrement des choses à voir. À commencer par les anciennes pyramides nubiennes à Méroé, où elles sont presque plus nombreuses qu'en Égypte. Mais les touristes sont absents de ce pays: une série de conflits intérieurs violents et les sanctions internationales ont joué leur rôle.

Malgré tout, un imposant hôtel cinq étoiles de la chaîne maltaise Corinthia se dresse au centre de Khartoum, la capitale soudanaise. Sa construction a commencé à la fin des années 1990 à l'initiative du leader libyen Mouammar Kadhafi, l'un des alliés indéfectibles du Soudan. La construction a coûté 80 millions d'euros et en 2008, l'hôtel a été officiellement ouvert. Le bâtiment, surnommé "l'œuf de Kadhafi", devait rappeler, d'après sa conception, une voile gonflée, le projet étant inspiré par le Burj al-Arab de Dubaï. Une chambre à l'hôtel coûte en moyenne autour de 300 dollars par nuit, donc si, par les caprices du sort, vous vous trouvez au Soudan, pensez bien à avoir une petite valise de cash car les cartes ne fonctionnent pas ici, et une succursale d'une banque occidentale ne peut être trouvée qu'en Égypte voisine. En ce moment, les principaux clients de l'hôtel sont les hommes d'affaires venant à Khartoum pour négocier.

Masikryong. Corée du Nord
Coût du projet: inconnu
La Corée du Nord semble prendre le secteur des loisirs très au sérieux: ces dernières années, le parc populaire d'attractions de Runga à Pyongyang a été réaménagé et doté du premier cinéma 4D du pays. En octobre 2014 a été ouvert un énorme parc aquatique à Munsu. Et maintenant, la Corée du Nord possède également une station de ski dont le projet a été probablement inspiré par les souvenirs du leader nord-coréen de ses années scolaires passées en Suisse.

La première station de ski nord-coréenne, Masikryong, ouverte l'année dernière, occupe un territoire de 1400 hectares, dispose de plus de 100 km de pistes, d'un hôtel de luxe et de plusieurs restaurants. C'est le seul projet de ce genre dans tout le pays, réalisé en un temps record — en seulement 10 mois.

Le leader de la Corée du Nord s'est rendu personnellement sur le site et a même pris la remontée mécanique qui est une vraie petite victoire pour les Nord-Coréens. Les producteurs européens ont refusé de soutenir le projet nord-coréen en le qualifiant de "propagande", et ce genre d'équipement n'est pas produit dans le pays. Cependant, la remontée est là — peut-être, les techniciens nord-coréens ont-ils développé leur propre projet, ou bien acheté toutes les technologies nécessaires à la Chine voisine.

Plusieurs campagnes de grande envergure ont été lancées pour attirer les touristes, nationaux comme étrangers, y compris les touristes russes qui se voient proposer par une agence de voyage nord-coréenne spéciale des offres forfaitaires de ski. La question du climat dans la région reste ouverte: Aram Pan, photographe du Singapour, a visité la station en octobre, mais n'as pas vu de neige.

Dahlak Island Resort. Érythrée
Coût du projet: 100 millions USD
L'Érythrée est un pays avec un des régimes les plus répressifs en Afrique. Le chef de l'État Issayas Afewerki qui reste au pouvoir depuis la séparation du pays de l'Ethiopie, a aboli les élections présidentielles en 2001 et a interdit la création des partis politiques et des médias indépendants. D'ailleurs, cela n'empêche pas du tout de lancer des campagnes touristiques de grande envergure dans le pays.


En 2007, sur un petit archipel désert des Dahlak dans la mer Rouge, a été commencée la construction d'un complexe hôtelier comprenant des villas et des bungalows de luxe. Le complexe est construit avec le soutien direct du Qatar. Selon les estimations préliminaires, son coût total s'élévera à près de 100 millions de dollars. Selon la conception des initiateurs de ce projet, l'archipel érythréen sera transformé en une destination touristique populaire qui dépassera même Charm el-Cheikh égyptien.

Korek Mountain Resort. Irak
Coût du projet: 95 millions USD
Une autre nouvelle destination touristique — le Kurdistan irakien. Là aussi, une station de ski a ouvert ses portes. Les Kurdes ont d'énormes attentes concernant ce nouveau projet qui a demandé plus de 95 millions de dollars d'investissements. La station est conçue pour stimuler le flux d'argent dans la région et ainsi augmenter son indépendance de Bagdad. Même la campagne publicitaire ici est basée sur les slogans du genre: "Le Kurdistan n'est pas l'Irak. Chez nous il n'y a pas de danger". L'image est un peu gâchée par les militants de l'EIIL qui contrôlent la moitié du territoire de l'Irak.


 
Le pays avait déjà des stations de ski avant. Une d'entre elles, par exemple, a été ouverte à l'initiative d'un enthousiaste basque qui a décidé de transformer le Kurdistan en de nouveaux Pyrénées. Cependant, le complexe sur le mont Korek est la première station de ski à part entière, avec des remontées mécaniques, 2 pistes (pour les novices et les plus avancés) et des cafés qui servent des kebabs. La campagne de marketing a coûté au gouvernement du Kurdistan 3 millions de dollars et ciblait principalement les États-Unis, l'Europe et la Turquie. Cependant, les Kurdes mettent leur principal espoir dans les touristes des pays arabes pour lesquels les montagnes irakiennes enneigées deviendront, peut-être, une excellente alternative des vacances en Oman ou en Jordanie

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes
 
 

D) Paris, mauvaise élève des villes les plus sûres du monde   

Selon le classement 2015 de "The Economist", la capitale française arrive à la 23e place, derrière Londres et New York. Tokyo se place en première position.

Si Paris est l'une des villes les plus touristiques au monde, elle est loin d'être l'une des plus sûres. La capitale française se retrouve en effet à la 23e place du classement 2015 des villes les plus sûres publié par The Economist.


Pour dresser sa liste, le magazine britannique s'est intéressé à plusieurs indicateurs, comme celui de la santé, qui mesure la façon dont les villes maintiennent un bon "environnement physique" et l'accès aux soins de la population, un critère lié aux infrastructures, et notamment à la résilience des bâtiments et des routes aux catastrophes, un autre concernant la sécurité des personnes, calculable avec le chiffre de la délinquance et, enfin, un indicateur de sécurité "digitale", qui touche entre autres à la cybercriminalité.


Deux villes européennes dans le top 10

L'Asie se place en tête du podium : Tokyo arrive en effet en tête, juste devant Singapour et Osaka. Si Paris se retrouve à la 23e place, deux villes européennes sont dans le top 10. La capitale suédoise Stockholm est, selon le classement, la quatrième ville la plus sûre du monde, tandis qu'Amsterdam aux Pays-Bas se classe cinquième. Plusieurs grandes villes nord-américaines sont aussi mieux classées que Paris : New York (10e), San Francisco (12e), Chicago (16e), et étonnamment Los Angeles (17e). La grande rivale européenne de Paris, Londres, est quant à elle à la 18e position.

Les villes riches d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Europe dominent donc clairement la première partie du classement. Des villes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se retrouvent néanmoins en deuxième partie de classement. Rio de Janeiro se classe notamment 35e, et Moscou 43e.



Classement des dix premières villes les plus sûres du monde :

Tokyo
Singapour
Osaka
Stockholm
Amsterdam
Sydney
Zurich
Toronto
Melbourne
New York
 
 
 
 Indice de liberté économique la France 70ème
Hollandissimo !!

E) Une seule ville au monde est plus chère que Paris

Singapour domine le dernier classement annuel de The Economist Intelligence Unit qui compare le coût de la vie dans les grandes métropoles des 5 continents. L'île-Etat est suivie par Paris, Oslo, Zurich et Sydney.

C'est une polémique qui a eu lieu il y a maintenant un an. Janine Di Giovanni, la correspondante de Newsweek à Paris, s'attire les foudres des internautes (et de Pierre Moscovici, alors ministre de l'Economie) en écrivant un article sur le déclin de la France. Une affirmation de la journaliste, qui vit alors dans le VIe arrondissement de Paris, fait plus particulièrement réagir: le prix d'un demi-litre de lait coûterait un peu plus de 3 euros dans la capitale parisienne. Un prix exorbitant et évidemment erroné.

Mais, sans donner raison à la journaliste américaine, une étude de The Economist Intelligence Unit, publiée le 2 mars dernier, vient néanmoins rappeler que Paris reste l'une des villes où le coût de la vie est le plus élevé au monde. 

Selon son classement annuel, la capitale tricolore n'est ni plus ni moins que la deuxième ville la plus chère au monde. C'est d'ailleurs à Paris que l'on retrouve les prix les plus élevés pour le kilogramme de pain (8,83 dollars).

Les vêtements deux fois plus chers à Singapour qu'à New York...

Seul Singapour est, globalement, plus chère, et truste ainsi le haut du classement de The Economist Intelligence Unit depuis maintenant deux ans. Les prix des fruits et légumes y sont 11% plus élevés qu'a New York, ville qui sert de référence à l'étude. Et les vêtements deux fois plus chers!  En outre, une bouteille de vin y coûte en moyenne 13 dollars de plus qu'à Paris. 

Oslo monte sur la troisième place du podium, suivie par Zurich et Sydney. Un top 5 inchangé par rapport à l'an dernier. Le classement ne prend pas toutefois en compte la forte et récente hausse du franc suisse, précise The Economist intelligence Unit. En queue de palmarès, les deux villes où le coût de la vie est le moins élevé sont Bangalore en Inde, devant Karachi au Pakistan, puis Bombay (Inde) et Caracas (Venezuela).

Pour construire son classement, The Economist Intelligence Unit a comparé 400 prix représentant 160 biens de consommations et services. Ce qui inclut les produits de première nécessité (nourriture, boisson, habillement) mais également les loisirs où le coût des écoles privées. 

Par Delphine Liou et Julien Marion
 
 La France absente, rhôooo est-ce possible ??

 
 
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