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A) Finances et comptes publics : la situation et les perspectives des finances publiques
La Cour des comptes rend public son rapport annuel sur la situation et les perspectives des
finances publiques, établi en application de l’article 58-3° de la loi organique relative aux lois
de finances et destiné à nourrir les débats au Parlement sur les orientations des finances
publiques. En 2014, le déficit public n’a été que très légèrement réduit. La situation des
finances publiques de la France reste plus déséquilibrée que celle de nombreux pays
européens. Pour 2015, l’objectif de réduction du déficit public est limité, mais son respect
exige une grande vigilance sur la dépense. Pour 2016 et 2017, l’objectif est plus ambitieux ; il
repose toutefois sur des mesures d’économies mal identifiées à ce stade.
Un déficit public très légèrement réduit en 2014
Par rapport à 2013, le déficit public a reculé de 0,1 point de PIB, à 4,0 %. La dette a continué
à augmenter, à un rythme un peu inférieur à celui enregistré entre 2010 et 2013, et atteint 95,6
% du PIB. La progression des dépenses publiques en volume a été modérée. Cette
modération a été facilitée par la baisse de l’inflation et par celle des taux d’intérêt nominaux
en 2014, qui a de nouveau allégé la charge de la dette. Elle a également bénéficié du recul de
l’investissement local, habituel l’année du renouvellement des conseils municipaux, même si
son ampleur a été un peu plus marquée cette fois-ci. Les recettes, bridées par la faiblesse de la
croissance économique et de l’inflation, ont progressé à un rythme voisin des dépenses. Si le
solde budgétaire de l’État s’est dégradé, celui des administrations publiques locales s’est
amélioré sensiblement. Quant aux comptes sociaux, les objectifs de dépenses ont été tenus et
les déficits sont en légère réduction. Le déficit structurel s’est réduit plus fortement que le
déficit effectif (0,5 point contre 0,1 point de PIB), mais le rythme de la réduction, qui était de
0,9 point de PIB en moyenne entre 2011 et 2013, ralentit.
Des comptes publics qui restent plus déséquilibrés que dans la moyenne de l’Union
européenne
Confrontée, comme ses partenaires, à la nécessité de consolider ses finances publiques au
sortir de la crise financière, la France a effectué un effort structurel moindre. Malgré le poids
très élevé de ses dépenses publiques dans le PIB, notre pays a en outre privilégié jusqu’en
2013 une consolidation de ses finances publiques par la hausse des recettes. Nos partenaires
européens ont quant à eux fait le plus souvent le choix d’un partage plus équilibré des
mesures de redressement entre recettes et dépenses, en revoyant, parfois en profondeur, les
contours de l’action publique, alors que la France s’est trop souvent contentée de comprimer
de manière peu différenciée les dépenses.
Au total la dépense publique en volume a vu sa progression depuis 2010 seulement infléchie
en France, alors qu’elle a baissé chez ses principaux partenaires européens. Pour 2015, un
objectif de réduction du déficit public modeste, dont le respect exigera une grande vigilance
sur la dépense
En dépit de conditions économiques plus favorables qu’en 2014, le programme de stabilité de
la France prévoit pour 2015 une réduction encore modérée du déficit public (de 0,2 point de
PIB). Le poids de la dette devrait progresser et atteindre près de 97 % du PIB en 2015. La
réduction prévue du déficit apparaît possible sans pour autant être acquise. En effet, si les
risques pesant sur les recettes sont limités, les objectifs d’évolution des dépenses publiques
seront difficiles à atteindre, en particulier s’agissant de l’État et des collectivités locales.
S’agissant de l’État, les risques de dépassement de la norme en valeur sont sensiblement
accrus par rapport au constat à même date en 2014, en raison notamment des tensions
concernant le budget de la défense et la mission « Travail et emploi ». Par ailleurs, la nette
modération des dépenses locales prévue, qui repose sur un ralentissement des dépenses de
fonctionnement et une nouvelle baisse marquée des dépenses d’investissement, n’est pas
assurée.
Un objectif de réduction du déficit public plus ambitieux pour 2016 et 2017, mais reposant sur
des mesures d’économies encore mal identifiées à ce stade Pour 2016 et 2017, le programme de stabilité repose principalement sur un objectif ambitieux
de stabilisation en volume des dépenses des administrations publiques (hors charge de la
dette). Celui-ci suppose la réalisation d’un programme d’économies d’environ 14,5 Md€ par
an, qui sont toutefois peu documentées à ce jour. Il est donc loin d’être acquis que le déficit
public soit ramené à 3,3 % du PIB en 2016 et 2,7 % en 2017. Si les objectifs étaient atteints,
le poids de la dette dans le PIB serait quand même accru par rapport à 2015 et la France
resterait vulnérable à une hausse des taux d’intérêt.
Des investissements publics élevés, à l’efficience insuffisamment évaluée L’investissement public a diminué depuis 2007 en Europe, mais nettement moins en France,
où il reste, en 2014, à un niveau plus élevé que dans presque tous les autres pays européens.
L’investissement des administrations publiques (4,5 % du PIB) est principalement porté, à
parts quasiment équivalentes, par l’État et ses opérateurs (y compris les subventions
d’investissement versées aux collectivités territoriales) et par les administrations publiques
locales.
S’il n’y a pas d’insuffisance globale de l’investissement public en France, la Cour donne en
revanche régulièrement des exemples d’investissements qui ont été réalisés en dépit d’une
pertinence insuffisante. Les investissements publics ne sont pas vertueux par nature. Ils
doivent être décidés au cas par cas, en fonction de l’évaluation de leur pertinence socio-
économique.
Des instruments de programmation des finances publiques encore limités
Les outils de programmation pluriannuelle et de pilotage des finances publiques mis en place
au cours des dernières années ont été améliorés en 2014, mais montrent encore certaines
limites. Le périmètre des lois financières ne couvre pas encore l’intégralité du champ des
administrations de sécurité sociale, et pas du tout celui des collectivités locales. Quant au
mécanisme de correction introduit par la loi organique de 2012, il est resté sans effet en 2014
en raison de l’adoption d’une nouvelle loi de programmation.
La France a fait le choix d’un redressement de ses finances publiques étalé dans le temps,
pour en limiter les conséquences à court terme sur la croissance. Ce choix implique, en
contrepartie, de maintenir dans la durée l’effort d’ajustement, y compris lorsque le retour de la
croissance peut sembler le rendre moins nécessaire
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Sommaire:
A) Impôts : la déclaration papier pourrait devenir payante - Par
Maxime Brigand 1 - Le Figaro
B) 700 MHz : au moins 31 euros d'impôt indirect par personne - par Julien L - NUMERAMA
D) Baromètre de popularité : grosse rechute pour Hollande, Sarkozy et Juppé au coude-à-coude à droite - Ipsos - Le Point
A) Impôts : la déclaration papier pourrait devenir payante
L'administration fiscale plancherait actuellement sur la facturation de
l'envoi par courrier des déclarations et des avis d'imposition. Le tarif
de 2 euros par document est avancé.
C'est un projet de longue date et sa mise en place pourrait être
définitive dès l'année prochaine. La déclaration d'impôts en ligne pourrait devenir obligatoire en 2016
et inscrite dans le prochain projet de loi de finances. Pour pousser
les 37 millions de foyers fiscaux à se tourner vers leur ordinateur,
l'administration fiscale commence à réfléchir à une option financière:
faire payer les contribuables qui souhaitent continuer à recevoir par
courrier leur déclaration de revenus et leur avis d'imposition. Selon Le Parisien,
cette piste est présente dans un rapport transmis il y a quelques
semaines aux parlementaires consacré à la «maîtrise des frais
d'affranchissements de la Direction générale des finances publiques
(DGFIP)».
Pour l'État, la source potentielle d'économie est
considérable: En 2014, les frais d'affranchissement de l'administration
fiscale se sont élevés à 202 millions d'euros, soit le deuxième poste de
son budget après les loyers. Bercy a pointé le secteur comme
prioritaire en terme de «revues de dépenses» et les économies possibles
en cas de passage au tout en ligne sont estimées à près de 100 millions d'euros.
L'an passé, à peine plus d'un tiers des foyers fiscaux avait opté pour
la déclaration en ligne. L'administration fiscale veut donc inverser la
tendance et retourner la problématique en «rendant le document papier
payant». Le tarif de deux euros par document est proposé. Le prélèvement
serait alors directement ajouté à l'impôt dû. Le tarif proposé fait
référence à celui qui se pratique déjà en matière de publicité foncière,
lorsqu'un propriétaire souhaite obtenir un duplicata d'un acte de
vente.
«La ligne rouge» pour les syndicats
Le sujet est lourd et
sensible et les agents du fisc restent discrets sur la question. Seule
la confirmation d'une solution étudiée «à long terme» est apportée. Car
la volonté de faire passer à la caisse les derniers récalcitrants
va à l'encontre de la conception même du service public, dont la
gratuité est actée pour les démarches annuelles et obligatoires. Cette
voie dont l'administration étudie la possible mise en place irrite. «On
franchit une ligne rouge, s'agace Vincent Drezet, le secrétaire général
du syndicat Solidaires-Finances publiques interrogé par Le Parisien. Ca ne fera qu'accroître la tension entre les fonctionnaires et les contribuables». Contacté par Le Figaro,
Olivier Vadebout, le secrétaire général de la CGT-Finances publiques
verrait une mesure qui serait «scandaleuse, on souhaite que le
contribuable ait le choix. L'impôt est déjà obligatoire, là ce serait
une imposition supplémentaire».
et ne parlons pas de toutes les interdictions qui sont des taxes répressives
B) 700 MHz : au moins 31 euros d'impôt indirect par personne
Les enchères prévues pour les fréquences
de la bande 700 MHz devraient rapporter au minimum 2,5 milliards d'euros
à l'État. Payé par les opérateurs, ce montant sera couvert par les
abonnements des clients. Une première estimation du coût moyen des
enchères par forfait peut d'ores et déjà être effectuée.
En prévision de l'attribution de la
bande 700 MHz, l'ARCEP a transmis son projet de décision sur les
modalités et les conditions d'attribution des fréquences à la commission
consultative des communications électroniques. À cette occasion, le
gendarme des télécoms a précisé le calendrier de la procédure ainsi que les obligations de couverture du territoire que devront respecter les opérateurs.
UNE ENCHÈRE POUR LES BLOCS DE FRÉQUENCES...
Dans le même temps, l'ARCEP a détaillé le système d'enchères qui aura
lieu au quatrième trimestre 2015. Celui-ci portera sur un total de 6
blocs de 5 MHz duplex (montant et descendant) et se déroulera au tour
par tour. Un prix de réserve de 416 millions d'euros par bloc a été fixé
comme montant minimum pour l'enchère, qui augmentera de 5 millions
d'euros à chaque tour.
Concrètement, cela signifie que les enchères rapporteront au minimum
2,496 milliards d'euros à l'État (une somme relativement proche de ce
montant a d'ailleurs été inscrite
au budget de l'an prochain), si les 6 blocs sont vendus au prix de
réserve. Évidemment, les opérateurs vont batailler pour ne pas se
laisser dépasser par leurs adversaires, mais jusqu'à un certain point.
...UNE AUTRE POUR SE PLACER DANS LA BANDE
À ce montant, il faut aussi ajouter une enchère de positionnement.
C'est bien beau d'avoir un bloc 5 MHz duplex dans la bande 700 MHz, mais
encore faut-il le positionner dans le spectre. l'ARCEP propose donc un
mécanisme d'enchère pour permettre aux opérateurs d'indiquer s'ils
préfèrent être en haut de la bande, en bas ou au milieu. Quatre zones
sont prévues.
En fonction du montant que les opérateurs sont prêts à mettre pour que
leur choix soit pris en compte, l'ARCEP les positionne dans la bande par
ordre décroissant d'enchères et en fonction de leurs préférences. Si
les opérateurs obtiennent leur premier choix, ils paient la totalité de
leur enchère. En revanche, ils peuvent ne rien payer si jamais ils
obtiennent le dernier choix.
Si un choix intermédiaire est obtenu, l'ARCEP ne prendra qu'une
fraction de l'enchère : un tiers si c'est le troisième choix qui est
retenu, mais deux tiers si l'opérateur obtient son deuxième choix.
QUEL COÛT POUR L'ABONNÉ ?
Si ce sont les opérateurs qui vont débourser des sommes considérables
pour obtenir des blocs de fréquence dans la bande 700 MHz, il faut bien
noter que ce sont les clients qui, au final, supporteront le prix de
l'enchère, via les abonnements.
Pour l'instant, on ne peut pas savoir le montant définitif des sommes que les sociétés image: http://images.intellitxt.com/ast/adTypes/icon1.png de télécoms vont dépenser. Cela étant, on peut d'ores et déjà faire une
première estimation avec le prix de réserve. Cette évaluation ne prend
pas en compte les montants engagés que les opérateurs pourraient
débourser pour se positionner dans la bande 700 MHz, leurs intentions
n'étant pas encore connues.
Fixé à 416 millions d'euros par bloc, il coûtera au moins 2,496 milliards d'euros (il y a six blocs en jeu). Selon les statistiques de l'ARCEP,
le nombre de cartes SIM en service atteint 79,9 millions au 31 décembre
2014. Dans la mesure où le total sera réparti sur chaque abonnement, on
peut s'attendre à ce que les enchères coûtent en moyenne 31,2 euros par
forfait. S'agissant d'une somme destinée à alimenter les caisses de
l'Etat, qui s'ajoute à la TVA traditionnellement collectée par les entreprises image: http://images.intellitxt.com/ast/adTypes/icon1.png il s'agit d'une forme d'impôt indirect.
FREE A UNE CARTE À JOUER
Cette enchère pourrait être une bonne occasion pour Free de se
démarquer de la concurrence. En effet, les opérateurs vont devoir
respecter certaines conditions pendant la procédure : ainsi, il n'est
pas possible de faire une enchère sur plus de 3 blocs. Par ailleurs, les
demandes ne peuvent pas les conduire à détenir plus de 2×30 MHz en
bandes basses (700 MHz, 800 MHz et 900 MHz).
Cette règle va de fait limiter trois des quatre principaux opérateurs :
Orange, Bouygues et SFR-Numericable. En effet, ils ne pourront pas
faire d'enchères sur plus de 2 blocs (donc 10 MHz), puisqu'ils possèdent
déjà 20 MHz répartis sur les bandes 800 et 900 MHz. Par contre, Free
est dans une situation plus favorable, dans la mesure où il ne contrôle
qu'un bloc de 5 MHz, qui se trouve dans la bande 900 MHz.
UNE ENCHÈRE NUISIBLE AU PLAN FRANCE THD ?
Confronté à un contexte économique très défavorable, le gouvernement
compte beaucoup sur les enchères des blocs de la bande 700 MHz pour se
dégager de nouvelles marges de manoeuvre pour établir son budget. Cela
étant, les attentes à court terme de l'État risquent paradoxalement de
nuire à d'autres dossiers très importants dans le secteur des télécoms.
Si les enchères donnent lieu à des dépenses particulièrement élevées,
on peut en effet craindre pour le bon déroulement du plan France Très
Haut Débit. En effet, ce qui est investi par les opérateurs pour la
bande 700 MHz ne le sera mécaniquement pas pour l'amélioration du réseauimage: http://images.intellitxt.com/ast/adTypes/icon1.png filaire, c'est-à-dire la fibre optique. Or, il s'agit aussi d'un sujet sur lequel le gouvernement a des attentes élevées.
Selon la dernière note de conjoncture de
l'INSEE, la croissance française serait en voie d'accélération à 1.2%
pour 2015. Si le gouvernement s'en félicite, ce n'est pourtant pas à sa
politique qu'on doit ces chiffres. Et pour cause, ce n'est jamais
vraiment de la politique économique que dépend la conjoncture d'un Etat.
C) Economie : la France qui se réveille
Trains d'embauches, investissements, implantation d'usines Ca bouge partout dans l'Hexagone !
Le point commun entre le spécialiste de l'électronique
Safran, le fabricant américain de fibres de carbone Concordia ou
l'expert chinois des ampoules LED Shenan ? Tous se préparent à investir
dans la Meuse. D'ici deux ans, leurs nouvelles usines (et quelques
autres) y proposeront 1.200 emplois. Eh oui, même ce département, l'un
des plus sinistrés de France, attire les industriels !
C'est dire
si le climat a changé dans notre pays. «Avec 163 implantations, les
créations d'usines ont progressé de 30% en 2014», constate David
Cousquer, de l'observatoire Trendeo. Certes, les bonnes nouvelles ne
suffisent pas encore à inverser la courbe du chômage. Mais elles nous
redonnent déjà le moral. D'autant que
l'Insee vient de relever sa prévision de croissance pour la France à 1,2% pour 2015
.
D) Baromètre de popularité : grosse rechute pour Hollande, Sarkozy et Juppé au coude-à-coude à droite
Parallèlement à cette baisse de popularité de François Hollande, Manuel Valls suscite lui aussi plus de mécontentement.
Selon les chiffres du
baromètre Ipsos – Le Point publié ce lundi, François Hollande accuse une
nouvelle baisse de sa popularité sur l'ensemble du mois de juin.
L'action du chef de l'Etat est considérée comme "très défavorable" par
77% des sondés, toutes tendances politiques confondues, soit une hausse
de 3 points par rapport au mois de mai (74%). De manière générale,
seulement 20% des sondés ont une bonne opinion de l'action du chef de
l'Etat, soit une baisse de 4 points (24%).
Parallèlement à cette baisse de popularité de
François Hollande, Manuel Valls suscite lui aussi plus de
mécontentement. L'action du Premier ministre est jugée "très
défavorable" par 61% des sondés (+ 3 points), alors que seulement 37% la
jugent positive (- 2 points).
Quant au baromètre des leaders politiques, Alain
Juppé arrive en première position avec 57% d'avis favorables, suivi par
Jack Lang (51%), Christine Lagarde (48%), Laurent Fabius (45%), et
François Bayrou (42%).
Enfin, chez les sympathisants de droite, Nicolas
Sarkozy et Alain Juppé sont au coude-à-coude. Le président des
Républicains est crédité de 72% d'opinion favorable, contre 71% pour le
maire de Bordeaux. Quant aux autres probables candidats à la primaire du
parti, François Fillon recueille 56% d'opinion favorable, Bruno Le
Maire 50%, et Xavier Bertrand 49%.
L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre.
Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Rhôoo un président représentatif comme...
Sommaire:
A) Sous Hollande, 62 ministres en trois ans - Arnaud Focraud et Margaux Lormier - leJDD.fr
B) François Hollande n'est donc plus que suffisance et mépris - Sébastien HUYGHE - Les Républicains
C) Julien Dray, proche de François Hollande, redevient secrétaire national du PS, chargé de "l'alliance populaire"- Cyril Morin - Cyril.MORIN@Europe1.fr
D) L’arrogance des socialauds n’a d’égale que leur nullitude ! - par Aude Alajoi - http://ripostelaique.com
E) Christiane Taubira menacerait de quitter le gouvernement - metro news
F) François-le-Piteux : terminera avec du goudron et des plumes ! - De Nanouche, blogueuse - http://lagauchematuer.fr
G) Une sacrée performance pour la ministre de la Justice...Un quatrième directeur de cabinet en trois ans pour Christiane Taubira - 20 Minutes avec AFP
H) Le 49-3 est l’aveu d’impuissance d’un Manuel Valls à la dérive ! - De Fernand Chaput, Juriste - http://lagauchematuer.fr
I) Condamné pour violences conjugales, Yacine Chaouat est toujours 4ème adjoint à la mairie du XIXème - Laconnectrice's Weblog
J) Manuel, tu nous emmènes où comme ça ? - Nathalie MP - Libertés publiques
A) Sous Hollande, 62 ministres en trois ans
Le mini-remaniement de mercredi a vu
l'arrivée au gouvernement des 61e et 62e ministres du quinquennat
Hollande, un taux élevé par rapport à ses prédécesseurs.
Le gouvernement Valls a accueilli mercredi ses deux nouveaux membres. Clotilde Valter et Martine Pinville
ont été respectivement nommées secrétaires d'Etat à la Réforme de
l'Etat et au Commerce. Avec elles, la nouvelle équipe est composée de 34
ministres (précisément : un Premier ministre, 16 ministres, et 17
secrétaires d'Etat). Mais depuis mai 2012 et l'arrivée de François
Hollande à l'Elysée, ce sont au total 62 ministres qui ont pris leur
fonction au gouvernement, dont 40 pour celui de Jean-Marc Ayrault.
Engagement de campagne de François Hollande, la parité au gouvernement -
un fait inédit sous la Ve République - a presque été respectée. La
balance penche au final légèrement pour les hommes, notamment si l'on
inclue les Premiers ministres. Aujourd'hui, le gouvernement compte 18
hommes et 16 femmes.
Si l'on se penche sur les couleurs politiques des ministres de ce
quinquennat, la tendance est nette : près de 90% d'entre eux sont
membres du Parti socialiste. Et encore, nous avons mis de côté Emmanuel
Macron, qui n'est plus adhérent. Les alliés radicaux de gauche et les
écologistes permettent (un peu) de diversifier la composition du
gouvernement, tandis que Christiane Taubira, ni PS ni PRG, fait cavalier
seul. Cette homogénéité n'est d'ailleurs pas sans poser quelques
problèmes au gouvernement, puisqu'il dispose d'une fragile majorité à
l'Assemblée.
A regarder les terres
d'élection de tous ces ministres, les disparités sont criantes. D'abord,
les Franciliens sont en surreprésentation, avec 13 ministres sur 60
(Emmanuel Macron et Fleur Pellerin n'ont jamais été élus). D'autres
régions, comme Paca, sont peu représentées. Outre l'eurodéputé du
Sud-Est Vincent Peillon, celle-ci ne comptait guère que sur la
Marseillaise Marie-Arlette Carlotti, restée moins de deux ans au
gouvernement. A noter que 13 ministres sont en fonction depuis le début
du quinquennat. Thomas Thévenoud, lui, reste comme le ministre le plus éphémère de la Ve avec ses neuf jours passés au gouvernement.
Autre record : avec 62 ministres en 37 mois, le mandat de François Hollande a le ratio le plus élevé de la Ve République. Comme nous l'avions calculé en août dernier,
il est en effet le plus grand "consommateur" de ministres,
proportionnellement au temps passé au pouvoir : c'est 134% de plus que
sous De Gaulle (88 ministres en 123 mois). François Hollande est sur le
point de dépasser Nicolas Sarkozy, qui a compté 68 ministres en cinq
ans. Ce sera peut-être le cas lors du prochain remaniement, prévu début
2016 dans la foulée des élections régionales.
1. Hollande - 62 ministres en 37 mois, +134% par rapport à De Gaulle
2. Pompidou - 69 ministres en 58 mois, +66%
3. Giscard d'Estaing - 96 ministres en 84 mois, +60%
4. Sarkozy - 68 ministres en 60 mois, +58%
5. Mitterrand - 135 ministres* en 168 mois, +12%
6. Chirac - 107 ministres* en 144 mois, +4%
7. De Gaulle - 88 ministres en 123 mois
Dimanche 14 juin 2015, François Hollande s'est rendu à Bordeaux pour inaugurer le salon Vinexpo.
Le président français a pu faire le tour des stands et déguster
différents vins. À la fin de sa balade et après avoir bu plusieurs verre
d'alcool, il est allé faire un discours. François Hollande semblait ivre et avait du mal à articuler certains mots. Il s'agit d'un extrait de la séquence de Bertrand Chameroy dans l'émission "Touche pas à mon poste !" diffusée le 15 juin 2015 sur D8.
B) François Hollande n'est donc plus que suffisance et mépris
En déplacement aux 24 heures du Mans François Hollande s'est
copieusement fait siffler et conspuer par des milliers de spectateurs
qui avaient pris place dans les tribunes.
En réaction le Président de la République a eu ces mots : "Si on ne se déplace plus dès qu'il y a 200 imbéciles qui sifflent..."
François Hollande n'est donc plus que suffisance et mépris, il n'a
désormais que l'invective aux lèvres pour les Français qui ne partagent
pas ses opinions et doutent du bien-fondé de sa politique.
Car en s'exprimant de cette manière ce n'est pas 200 personnes (en
réalité 20 fois plus sur place) que François Hollande insulte mais les
plus de 75% des Français qui ne lui font pas confiance pour assumer les
responsabilités qui lui sont confiées.
Nous sommes tous les imbéciles de François Hollande.
Pour François Hollande nous serions donc les "imbéciles" qui avons
balayé les maires et candidats de gauche en votant à droite aux
élections municipales.
Pour François Hollande nous serions les "imbéciles" qui avons
renversé les Conseils Départementaux détenus pas la gauche en élisant
massivement des candidats de droite et du centre.
Décembre nous serons encore des millions d'"imbéciles" à provoquer
l'alternance dans les régions de France pour tenter à nouveau d'alerter
François Hollande sur notre mécontentement.
Mais que François Hollande se rassure, en 2017 les Français auront le
dernier mot et ne se laisseront plus insulter, et après cette date il
ne risquera plus aucun sifflet.
Sébastien HUYGHE Porte-parole des Républicains Député du Nord
C) Julien Dray, proche de François Hollande, redevient secrétaire national du PS, chargé de "l'alliance populaire"
COME-BACK - Il est l'un des proches de François Hollande et
son retour dans le "gouvernement" du Parti socialiste peut s'apparenter à
un retour en grâce. Julien Dray a été nommé secrétaire national à "l'alliance populaire" à savoir l'entente avec les différents partis de gauche le 20 juin.
Ce
nouveau poste attribué à Julien Dray peut donc s'analyser comme une
présence discrète de François Hollande dans l'organigramme du PS, à un
poste particulier en vue de 2017, comme l'explique un membre du PS cité
par un journaliste du JDD.
L'autre
information de ces nominations au sein du PS concerne le nombre de
personnes concernées par ces nominations. Pas moins de 78 personnalités
politiques ont été nommées le 21 juin pour épauler Jean-Christophe
Cambadélis à la tête du Parti socialiste. Dans le détail, il y a
désormais 53 secrétaires nationaux, 22 secrétaires nationaux adjoints, 3 portes-paroles au sein du Parti socialiste.
Une "armée mexicaine", presque autant que chez Les Républicains,
qui ne ravit pas Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice frondeuse de Paris
qui souligne le nombre grandissant de responsables alors que les
militants se font de plus en plus rare au PS.
D) L’arrogance des socialauds n’a d’égale que leur nullitude !
Ne
vous y fiez pas ; ceci est une fiction pour nous faire rigoler, car
dans la vraie vie Flamby ne pense qu’à une seule chose : rempiler ! La
preuve c’est qu’il n’est pratiquement jamais à son bureau pour régler
les problèmes cruciaux auxquels la France doit faire face ; car
s’estimant déjà en campagne électorale, monsieur inaugure à tours de bras, tout ce qui bouge sur le territoire (à
croire qu’il a un conseiller spécial es-inaugurations qui traque chaque
ouverture de musée, magasin, association, quinzaine commerciale … où il
pourra venir faire son intéressant, en débitant des mièvreries qu’il
pense encore susceptibles de bluffer les citoyens)
; on sait depuis longtemps qu’en fait il ne sait faire que cela, et
dans ces conditions, pas étonnant que son tour de taille, ait évolué
inversement à sa cote de popularité, mais au même rythme que la courbe
du chômage …
Mais
cela ne suffisait pas à la France d’avoir le président le plus
ridicule, le Premier ministre le plus belliqueux, la garde des sceaux la
plus haineuse, et la ministre de l’éducation la plus inculte … il a
fallu qu’en plus, on écope d’un ministre de l’Intérieur d’une sottise
(dénué d’esprit de jugement d’après le Petit Larousse) incommensurable.
Déjà
les citoyens sont horrifiés de sa scandaleuse attitude avec les
migrants entrés illégalement sur le territoire, mais qu’il n’hésite pas à
aller accueillir à Calais ou ailleurs, ainsi que l’a si bien caricaturé
le dessinateur Tcho …
Mais il a réussi le challenge de faire encore pire !
La
France étouffe sous les mauvais coups sans répit des tenants de
l’islam, et les citoyens, sont de plus en plus conscients des réalités,
même ceux qui ne sont que des victimes collatérales (pour l’instant) ;
chaque jour nous apporte des faits divers scandaleux émanant de ceux que
l’indigne gouvernement a décidé de choyer par tous les moyens … mais
l’ineffable Cazeneuve s’en fout, et ne s’occupe que des gentils
islamistes, victimes des odieux islamophobes que nous sommes !
Ce
piteux personnage n’a pas encore compris le sens du mot islamophobe,
qu’il assimile tout simplement à du racisme … mais compte tenu du piètre
niveau de l’éducation nationale (sous la houlette de la Belcacim) nous
n’avons même pas le loisir de lui conseiller de retourner à l’école.
La lecture des quelques faits qui suivent est édifiante ; pourtant enchaîner par le discours de clôture de « la réunion de l’Instance de dialogue avec le culte musulman » prononcé
par Cazeneuve le 15 juin dernier, pourrait vous donner de sérieuses
palpitations … voire carrément des idées de meurtre …
– « Chaque
jour, la police découvre des clandestins dans des camions à destination
de l’Angleterre. Ils profitent du moindre arrêt ou ralentissement pour
forcer les portes et se glisser au milieu de la marchandise. Parfois, selon la durée du voyage, ils sont obligés de se soulager dedans également. »
– « On nous serine que l’islam est compatible
avec les valeurs démocratiques, ce n’est as vrai … On nous assène que
l’écrasante majorité des musulmans sont modérés, et n’aspirent qu’à
s’intégrer dans la société occidentale, ce n’et pas la réalité » …
– « Alors
que la communauté politique et médiatique fait systématiquement un
tapage sur les victimes de profanations ou de persécutions religieuses
quand cela concerne des Juifs ou des Musulmans, une chape de plomb lui
tombe dessus dès lors qu’il s’agit de Chrétiens, pourtant principales
victimes. »
Quelques
sites font un remarquable travail d’investigation et de transcription
des actes de profanation et dégradations de lieux chrétiens, dans le
monde.
Mais malgré l’échantillon ci-dessus des indéniables nuisances attachées à l’immigration islamique, c’est carrément une déclaration de guerre aux patriotes que Môssieur le ministre de l’Intérieur a faite dans son nauséabond discours, dont voici quelques extraits :
–
« Le Gouvernement a souhaité ce dialogue parce qu’il croit à la vertu
de la laïcité : ce principe qui garantit à chacun la liberté de
conscience – la liberté de croire ou de ne pas croire – et qui permet
aux croyants de pratiquer leurs cultes dans des conditions dignes et
paisibles »
–
« La laïcité, comme l’a rappelé ce matin le Premier ministre, c’est
donc la neutralité religieuse de l’Etat. Ce n’est pas le refus du
dialogue que l’Etat entretient avec toutes les religions. Ce n’est pas
davantage une démarche offensive visant à faire disparaître toute
expression du fait religieux de l’espace public »
– « La
laïcité, ce n’est pas l’interdiction des repas de substitution dans les
cantines scolaires. Cela, ce n’est pas la laïcité, c’est son
instrumentalisation politique au détriment des seuls musulmans. La
laïcité, ce n’est pas davantage l’interdiction du port du voile sur les
plages. »
– »
La laïcité, c’est ce principe qui transcende nos convictions et nos
croyances et qui nous permet de vivre en bonne intelligence les uns avec
les autres. C’est ce qui fait que nous formons une communauté nationale
et que nous pouvons nous retrouver dans un même idéal de citoyenneté,
dans le respect des lois communes et dans le rejet de toutes les formes
d’intolérance. C’est donc au nom la laïcité que l’Etat doit garantir aux
Français de confession musulmane le libre exercice de leur culte et
qu’il doit en parler avec eux. «
–
« La première condition de l’exercice libre du culte, c’est la
sécurité. L’Etat doit naturellement assurer la protection des mosquées
et garantir à chaque musulman, comme aux croyants de toutes les
confessions, la faculté de pouvoir librement et paisiblement pratiquer
sa religion, sans craindre d’être agressé, ni de subir pour cette raison
des discriminations. «
-« Comme
vous le savez, le Gouvernement veille déjà à ce que 1000 mosquées
fassent l’objet d’une protection par les forces de l’ordre et par les
forces armées. Il y a eu trop d’agressions commises contre des mosquées
depuis le mois de janvier, mais elles n’ont jamais fait de victimes et
je crois donc que cet effort a un impact fortement dissuasif. Ce
dispositif sera donc maintenu tant que l’état de la menace le
justifiera. »
J’arrête
là cette infecte tirade où tout est du même tonneau, c’est à dire un
immense galimatias de mensonges, d’hypocrisies et de maquillages de la
vérité, preuve que ce ministre de pacotille, mais néanmoins dangereux, a
bien assimilé le double langage des islamistes … du moins pour ce que
j’ai pu en lire, car il me faut vous avouer que le courage m’a manqué de
lire ce torchon jusqu’au bout … prise de nausées j’ai dû en cesser
immédiatement la lecture.
Quand
je pense que ce morveux et ses copains se prennent pour des surhommes,
vivent grassement sur le dos des Français, et ne pensent qu’à flatter
les musulmans dans le but d’obtenir leurs voix aux prochains scrutins,
et mieux nous évincer, nous qui ne votons plus pour ces rapaces, j’ai le
cœur au bord des lèvres, car j’ai de plus en plus mal à ma France.
E) Christiane Taubira menacerait de quitter le gouvernement
Christiane Taubira
aurait menacé de quitter le gouvernement. La ministre de la Justice
pourrait remettre en cause sa place au sein de l'équipe de Manuel Valls
si son projet de loi sur les mineurs n'était pas porté devant le
Parlement, selon le JDD dimanche.
L'ultimatum de la Garde des Sceaux. Christiane Taubira a menacé de
quitter le gouvernement si son projet de loi sur les mineurs n'était pas
porté devant le Parlement, affirme le Journal du dimanche ce week-end.
L'ancienne députée de Guyane pendant près de vingt ans l'aurait déclaré
à ses proches, aux magistrats qu'elle rencontre et lors de colloques
judiciaires.
"Je ne l'assumerais pas"
Vendredi déjà, la ministre de la Justice donnait le ton au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV.
"Si on ne la fait pas, ce serait un aveu d'impuissance et moi, je ne
l'assumerais pas", lançait-elle alors. Parmi ses mesures phares :
supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, instaurés en 2012
sous la présidence de Nicolas Sarkozy. "Le gouvernement s'était engagé à
le faire au premier semestre 2015, je suis la première à déplorer que
ce ne soit pas encore fait". Le texte ne figure toujours pas dans le
calendrier du Parlement.
Du côté de Matignon et de l'Élysée, on
tente de calmer le jeu. "Le texte n'est pas encore tout à fait prêt, il
faudra ensuite commencer les discussions interministérielles, puis le
soumettre au Conseil d'État", assure un conseiller de Manuel Valls au
JDD, qui ajoute qu'il "faudra prendre le temps".
F) François-le-Piteux : terminera avec du goudron et des plumes !
Un socialiste, c’est quelqu’un « d’intelligent » à « langage poétique
ordurier » qui n’est pas vulgaire du tout, employant des mots comme
déchet humain, pour parler d’une personne.
La vulgarité des socialistes consiste à accuser les autres de leurs
propres maux. Donc forcément, quand le président Sarkozy parle par
métaphore pour expliquer une situation, un socialiste ne peut
comprendre, cela n’est pas assez intelligent pour sa grande ouverture
d’esprit. Les Français ne comprenant plus le français, reste l’exemple «
concret » pour décrire la réalité de l’Europe face au problème des
migrants : «Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements,
mais ils ont trouvé un truc (…) ils ont considéré (la commission
européenne) que la solution au problème d’immigration ce n’était pas de
réduire, mais de répartir… J’en ai vu des propositions absurdes, mais
nous avons franchi une barre inégalée. Ils proposent non pas de réduire
le nombre d’illégaux, mais de répartir mieux des gens que nous ne
pouvons pas intégrer. Il faut débattre de la mesure du nombre de gens
que l’on peut accueillir et de la manière de les accueillir. Nous
parlons de gens qui choisissent de mourir en Méditerranée. Dans une
maison, il y a une canalisation qui explose, elle se déverse dans la
cuisine, le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder
la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans
la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des
enfants… ». A chaque jour sa polémique : L’antisarkozysme primaire des
socialistes est aujourd’hui, de sortir « la fuite d’eau », de son
contexte et d’en faire toute une histoire, cela évite de parler de la
déliquescence du pays, de l’état désastreux dans lequel ils ont plongé
la France à cause du Cré-Teint à lunettes et cela sert donc à faire
diversion, une fois de plus, dans l’opinion. La gauche a instauré une
police de la pensée digne du « 1984 » de G. Orwell, confirmant son obstination à vouloir réduire la liberté de chacun y
compris de dire ce que l’on pense. La liberté de débattre en France sur
n’importe quel sujets ah oui, mais pas pour tout le monde, bien sûr !
Que serait un socialiste sans sa phrase quotidienne stigmatisante ?
Quand ce n’est pas l’invective, c’est la calomnie ; quand ce n’est pas
la calomnie, c’est l’insulte! Les Français ne supportent plus ces
imposteurs à postures qui ne maîtrisent rien : François-le-Piteux et son
crétin hystérique. Ils vivent dans leur monde onirique, dans lequel
même du caca sous les yeux, est pris pour un brownie….
Si Sarkozy n’existait pas, il aurait fallu l’inventer, rien que pour
les gauchos, qui depuis huit ans avec la complicité des médias, mentent
matin, midi et soir, le concernant. La justice, aurait-elle égaré le
faux document de Plenel dans la pseudo-affaire Kadhafi ?
Le Fouquet’s : 0 euro du contribuable / Combien l’aller-retour en Jet à Tulle le 6 mai 2012 ?
Le yatch de Bolloré et les vacances au Cape Négre : 0 euro du
contribuable / Combien les vacances de VT en Grèce, combien depuis trois
ans les escapades du Piteux, combien l’entretien de ses maitresses ?
Régularisation du salaire du Président pour la transparence devant
l’AN, sans utilisation de la caisse noire de l’Elysée / Mascarade du
Piteux qui a soi-disant baissé son salaire, mais qui, contrairement à
Sarkozy, ne paye rien de sa poche !
Pas de dîners entre amis sur le dos du contribuable / beuveries à l’Elysée avec notre argent, avec ses amis de gauche.
Chômage : 910 400 en cinq ans avec la crise / trois ans de socialisme 1053000 chômeurs !
« L’Héritage » qui sert d’argument aux gauchos, explication : Pour « la
gestion soi-disant désastreuse » et les fameux 600 milliards qui selon
certains ne sont dus qu’à Sarkozy… La vérité est toute autre : 275
étaient dus au versement des intérêts de la dette (Royal aurait eu les
mêmes!), 310 dus à la crise et enfin 30 pour le plan de relance (le P.S.
trouvait que ce n’était pas assez ! !) et 90 les baisse d’impôts ! Il
faut soustraire à tout cela les 55 milliards d’économies ! Sarkozy et
son gouvernement sont donc responsables de 35 milliards sur les 600 !
Cela vient de l’O.F.C.E ! C’est plus sérieux comme analyse que celle de
Solferino! Combien, la dette publique après trois ans de socialisme ?
2031.5 milliards, elle explose ! Et la liste des différences est
longue…. Huit ans de mensonges de la gauche !
François-La-Faillite, à promesses plus démagogiques les unes que les
autres ; on voit aujourd’hui ce qu’il en est : une catastrophe ! Ce
n’étaient que propos de tréteaux bravaches destinés à tromper le peuple
des gogos et des bobos et le conduire aux urnes avec le bulletin.
La tartufferie, elle, en Hollandie, se porte toujours aussi bien,
couverte par la manipulation quotidienne des médias. Ils vont même
aujourd’hui, jusqu’à parler à la place de Sarkozy ! François-le-Piteux
et son gouvernement de crapules dont la vulgarité le dispute à la
médiocrité !
G) Une sacrée performance pour la ministre de la Justice...Un quatrième directeur de cabinet en trois ans pour Christiane Taubira Plus d'un directeur de cabinet par
an... Alain Christnacht, un ancien de Matignon au temps de Lionel
Jospin, prendra lundi la tête du cabinet de Christiane Taubira, devenant
le quatrième directeur de cabinet de la garde des Sceaux, après sa mise
en retraite du Conseil d'Etat rendue officielle dimanche. 1589219
Alain Christnacht est le quatrième directeur de cabinet de
Christiane Taubira en trois ans, après Christian Vigouroux, arrivé place
Vendôme en mai 2012, en même temps que la garde des Sceaux, après
l'élection de François Hollande à l'Elysée, Christine Maugüé (mars 2013)
et Gilles Le Chatelier (avril 2014). Alain Christnacht a
été secrétaire général puis Haut Commissaire en Nouvelle-Calédonie et
figure au rang des plus fins connaisseurs du dossier calédonien. Membre
du cabinet de Lionel Jospin de 1997 à 2002, chargé des affaires
intérieures et de l'outre-mer, il a été l'artisan de l'accord de Nouméa
de 1998.
Ancien préfet des Côtes-d'Armor, ce qui lui a permis de côtoyer
l'ancien maire socialiste de Guingamp Noël Le Graët, il était devenu
son bras droit à la Fédération française de football, qu'il avait
rejointe en juillet 2011 au poste de directeur général. Il avait quitté la FFF en juin 2012 pour rejoindre le Conseil d'Etat.
Diplômé de Sciences Po, de la faculté de droit et de sciences
économiques de Paris-Assas et ancien élève de l'ENA, Alain Christnacht
est l'un des fondateurs de Terra Nova, centre de réflexion proche du PS.
H) Le 49-3 est l’aveu d’impuissance d’un Manuel Valls à la dérive !
La motion de censure et toutes ses contradictions et contractions
dont un certain ridicule? Qui certes s’il ne tue pas nos hommes
politiques il n’en fait pas moins, qu’en amoindrir un peu plus à nos
institutions.
La plaie qui envenime les relations au sein de la famille socialiste
entre partisans et adversaires des orientations du gouvernement en
matière de politique économique et sociale s’est ré ouverte à la faveur
des débats de seconde lecture qui s’ouvrirent mardi à l’Assemblée
Nationale autour du projet de loi Macron clos dès le départ depuis
l’annonce abusive d’un second et magnifique 49-3.
Les motifs pour Manuel Valls en furent de l’usage du 49-3, que les
mesures très sensibles refusées par l’aile gauche du PS et celle des
frondeurs ainsi que des communistes, notamment celles relatives au
travail du dimanche, au plafond des indemnités pour licenciement abusif,
au statut des prud’hommes, etc. Feraient qu’il n’aurait aucune majorité
pour en voter à la loi MACRON .
Équivoques et archaïsmes
Ce 49-3 brandit par Manuel Valls, n’est qu’un aveu d’impuissance,
dont l’impossibilité de faire voter ces textes par une majorité
introuvable parmi les siens, la ligne de fracture entre « légitimistes »
et « frondeurs », telle qu’elle était apparue en février dernier, lors
de la première lecture, provoqua alors la décision du gouvernement
d’appliquer le 49-3. Ce même gouvernement ne pouvait qu’employer la même
tactique du passage en force faute de majorité puisque la globalité des
communistes annoncèrent vouloir tous voter contre, ainsi que la plupart
des frondeurs. Ainsi la trêve très fragile observée lors du récent
congrès de Poitiers en est rompue, et le conflit latent entre les deux
camps sur un sujet qui va bien au-delà de son objet circonstancié en ce
qu’il renvoie à une interrogation sur l’avenir du socialisme.
François Hollande aura-t-il été l’artisan du déclin socialiste ? Il y
aura en tout cas amplement contribué, mais sa responsabilité est
partagée par tous ceux qui, se recommandant de cette idéologie, ont
manqué dans le passé les coches offerts par les différentes étapes de
l’évolution du monde à une révision déchirante de leur pensée.
L’ancien premier secrétaire du PS, aujourd’hui président de la
République, a participé de ces conservatismes mortifères par commodité
durant plus de douze années à la tête de ce parti? Conservatismes si
justement dénoncé par Manuel Valls avant que celui-ci n’arrivât au
pouvoir. Le programme mal ficelé du candidat Hollande était la
caricature des équivoques, des pesanteurs et des archaïsmes qui
alourdirent un peu plus le socialisme français, alors que la majorité
des socialismes européens s’en sont libérés peu à peu.
Le président de la République paie cher cette faute qu’il tente
aujourd’hui de réparer par une conversion à un libéralisme approximatif,
au moyen d’une gymnastique devenant de jour en jours des plus
hasardeuse car il se retrouve désormais sans aucune majorité à
l’assemblée nationale.
Désordre idéologique Son socialisme est une ratatouille à laquelle une frénésie de
réformes intéressant des sujets mineurs donne le change, quand sur
l’essentiel, c’est-à-dire l’économique et le social, sa politique manque
totalement de colonne vertébrale. À
ce jeu, le socialisme a fini par perdre son sens, désorientant son
habituelle clientèle électorale, l’attirant vers l’extrême droite, et
créant dans l’esprit public une confusion qui détourne le peuple de sa
confiance en la politique.
À ce jeu, le socialisme a fini par perdre son sens, désorientant son
habituelle clientèle électorale, l’attirant vers l’extrême droite, et
créant dans l’esprit public une confusion qui détourne le peuple de sa
confiance en la politique. À la question que lui posait récemment un journaliste du Nouvel
Observateur : « Emmanuel Macron est-il socialiste ? », Jean-Christophe
Cambadélis répondait : « Non ! » Rappelons que Cambadélis, premier
secrétaire du Parti socialiste, vient d’entraîner ledit parti dans le
soutien au président de la République et à son gouvernement socialiste.
Cet aveu est terrible. Il dit tout sur le désordre idéologique qui
gouverne le pays.
Un Premier ministre qui, il y a peu encore, dénonçait l’immobilisme
de sa famille, un ministre important au service d’une idéologie qu’il
réprouve, une majorité déchirée entre deux camps, un président qui
cherche encore sa vérité : Ce n’est que ça qui dit vouloir en diriger
notre nation, c’est à dire des ambiguïtés en tas dans un tel fatras que
plus personne tant à gauche qu’à droite ni comprend plus rien, le tout
couronné sous l’autorité d’hommes qui ne cachent plus leurs arrogantes
ambitions de vouloir dès 2017 diriger la nation en se passant bien
évidement de François Hollande!!! Qualifié en sourdine par ceux-là
mêmes, de l’inconscience associée à l’irresponsabilité faite homme.
Motion de censure pour la forme? Le vote de la motion de censure déposée par l’opposition en réponse
au deuxième dépôt du 49-3 par Manuel Valls est, en lui-même, un
saisissant résumé de la vie politique française, de ses composantes, de
droite et de gauche, mais surtout de toutes leurs contradictions.
Première contradiction, le faible taux de remplissage de l’hémicycle ce
jeudi. Comme si l’opposition considérait ce vote comme une simple
formalité, comme une posture inutile, un match joué et perdu d’avance.
Les cérémonies commémoratives de l’Appel du 18 juin au mont Valérien
en serait responsable? Bonne excuse, pas suffisante : Difficile de jurer
que tous les absents de l’UDI et des Républicains ayant fait défaut
pour voter cette motion de censure, étaient bloqués à cette très
importante commémoration, de l’appel du 18 juin 1945 du Générale De
Gaulle sinon cet homme à de quoi se retourner dans sa tombe.
Constat affligeant devant en être suivi par bien d’autres avant la fin de ce quinquennat: Ce qui est lamentable et affligeant c’est le 49-3 utilisé par Manuel
Valls, pour si peu de contenus de cette loi dite Macron, contenant
toutefois plus de 400 articles, comme dans un invraisemblable fourre
tout, mais aucuns de ceux-ci ne visant le fond, privilégiant plutôt la
forme et de manière bien plus que timorée, dont les socialistes pas plus
que les communistes n’en veulent absolument pas!!! Motif loi bien trop
libérale, bien trop à droite si tenté que ce qualificatif veuillent
encore de nos jours dire quelque chose.
Certes la Constitution l’autorise et sur ce point je ne puis que
partager les opinions respectueuses des lois, issues de la constitution
dont la rédaction en découle du Générale De Gaulle et de Michel Debré
pour ne citer que ceux-là mais que de raffuts, tout ça rien que pour ça ?
Que d’encre déversée inutilement au sujet de La Loi Macron ?.
Monsieur Valls se vivant en dictateur, « n’est absolument pas sorti
renforcé de cette motion de censure », avouons que les Républicains en
rangs clairsemés eux non plus?. Il serait inexact selon moi de dire que
le pouvoir en place serait doté d’une majorité au parlement, encore
moins dans l’opinion… Au contraire.
Monsieur Valls par ces attitudes et ultimes provocations inutiles ne
fait que semer davantage encore les germes de la future débâcle de la
gauche socialistes pour la présidentielle de 2017, alors même que François Hollande fait d’ores et déjà campagne pour sa
prochaine réélection en briguant le plus ouvertement que de possible un
second mandat.
Qu’en dit de tout ça pour si peu de résultats le peuple de France? Quant au peuple français, de la clique socialo communiste il n’en
veut plus, songez que seuls 22% des français accordent à ces gens-là un
peu de leur confiance, 78% ne souhaitent absolument plus en entendre
parler pour au moins vingt ans. Ce peuple de France berné, abusé,
trahis, bafoué par d’utopiques et démagogiques promesses il est douteux
qu’il redonne au président de la République la confiance qu’il lui a
retirée dès les débuts de son mandat et qu’aucun de ses actes,
fussent-ils parfois honorables, aucun de ses efforts, fussent-ils
parfois louables, n’ont réussi à restaurer.
La verve de son discours reste intacte, à l’instar de son aveuglement
devant la réalité et de la souplesse de son échine. Mais qu’en
fera-t-il de son ambition qu’il veut mettre au service que d’un seul
objectif : Tenir en spéculant sur les hasards heureux de la conjoncture.
Est-il même sensible aux atteintes qui menacent les forces spirituelles
de la France ? On en doute. Certes, on vient de l’entendre récemment
déclarer sur Canal+ que sa responsabilité était de faire en sorte qu’une
« guerre de civilisations » ne déchire le pays. Mais cette sorte d’aveu
n’est-il rien d’autre que l’un de ces « éléments de langage », comme
ils disent, dont lui et son entourage sont si friands ?
Ne minimisons pas les discours des Communistes et des frondeurs de la
gauche de la gauche où bien des verts, oh que non ! Bien qu’ils ne
fussent que peu représentatifs à l’assemblée nationale. Toutefois,
n’oublions point que dans le pays, les gens de gauche les écoutent eux
les frondeurs comme ceux du Front de gauche de Mélenchon et des
communistes alors par dépit à 75% de leurs votes émis par désespoir, ils
votent très largement Front National.
Manuel Vals et Hollande fragmentèrent en mille morceaux la gauche française. Mais aussi les fondamentaux retenus de la campagne scélérate de la
gauche pour la présidentielle de 2012, alors ne soyons plus étonnés que
ceux qui les firent « Rois » désormais c’est bien fini ils quittent par
vague successives le Parti Socialiste, non point pour rejoindre la Front
de Gauche de Mélenchon, mais plus simplement le Front National de
Marine Le PEN.
Cette menace qu’agite au dessus de nos tête François Hollande.
Cette menace qu’il évoque n’est pas circonscrite à la France, on le
sait. Elle gagne le monde et bouscule l’Occident. Elle met l’Europe en
question et pose le problème de l’avenir de la démocratie. Pour
l’affronter, il faut à un responsable politique plus que de l’habileté,
il lui faut de la hauteur de vue. La fable du « président normal » a bel
et bien vécu.Il convient donc de destiner au peuple davantage que de vagues incantations sur les valeurs républicaines.
Quid? Qui de la primaire de la droite de gouvernement en sortira le vainqueur! Mais comment en sortira-t-il renforcé depuis les appuis de tous les
outsiders laissés par le vote de 4 millions d’électeurs sur le carreau?
En fin de compte, ce sera aux Français de puiser en eux-mêmes assez
de courage et de force civique pour reprendre en main leur propre
destin. Et sans aucun doute pour cela, se passer de François Hollande et
de Marine Le PEN eux qui se fourvoyèrent prenant les électeurs pour de
sombres crétins si ce n’est des imbéciles.
I) Condamné pour violences conjugales, Yacine Chaouat est toujours 4ème adjoint à la mairie du XIXème
Nouveau au 21 janvier 2014
Yacine Chaouat exclu de la campagne pour
les municipales ne figure pas sur la photo de groupe de l’équipe
Dagnaud. Le courageux Bertrand Jullien a eu gain de cause-apparemment
car on ne sait pas quel pont d’or a été offert au gentil Yacine –
Attention, contrairement à ce qu’écrivent
certains sites, Chaouat n’a pas démissionné. Il figure toujours en
qualité d’adjoint sur le site de la mairie du XIXème. Autrement
dit, même s’il n’est pas officiellement membre de la campagne pour les
municipales, il continue à faire partie de l’équipe du candidat François
Dagnaud.
M. Yacine CHAOUAT
Adjoint au Maire chargé de la propreté, des relations avec le monde combattant et de la mémoire Coordonnees
Tél : 01 44 52 28 34
Fax : 0144522903 Renseignements complémentaires
Ci-dessus, copie du site de la mairie du XIXème réalisée le 21/01/2014
Le PS parisien contraint de se séparer de son élu agresseur sexiste (Ce titre induit en erreur, Chaouat reste en place L.C.)
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Y a des soirs comme ça qui ont le goût de la victoire.
On vient de m’apprendre que Yacine Chaouat, adjoint
socialiste au maire du 19 serait retiré de la liste PS pour les
municipales de 2014. Trois ans de combat, combat qui m’a coûté mon
emploi. Trois ans pendant lesquels ce triste individu condamné pour
violences conjugales aggravées, qui cognait sa femme à coups de
ceinture, a été soutenu et protégé par le maire du 19, son premier
adjoint (aujourd’hui nouveau maire du 19), avec la complicité des
instances du parti socialiste, des plus hauts responsables de l’Hôtel de
Ville. Trois ans où l’hypocrisie socialiste a éclatée au grand jour :
féminisme de façade et compromission avec la violence sexiste.
Je n’ai jamais baissé les bras, subis les pressions, les insultes,
les insinuations, les attaques et la perte de mon taff mais grâce à
touTEs celles et ceux qui m’ont soutenu j’ai tenu bon. Nous étions
déterminéEs à porter le fer au coeur de la campagne municipale. Devant
le travail que nous avons poursuivis sur les réseaux, devant les
craquements dans le PS lui-même où des femmes, des hommes se sont aussi
dresséEs contre cette ignominie, l’appareil PS a pris peur, a senti que
la situation était intenable, que nous ne lâcherions rien et que nous
allions leur pourrir leur campagne s’il maintenait un salopard sexiste
sur la liste.
Je n’ai aucune illusion, suis lucide, si nous n’avions pas lutté et
lutté, rien ne se serait passé et ce salaud sexiste aurait poursuivi
tranquillement sa carrière d’élu. Bien sûr, tous ceux qui se sont
compromis dans cette affaire, tous ceux qui devraient avoir honte de
leurs propos, de leurs actes sont toujours là mais ça ne nous gâchera
pas notre plaisir : nous avons gagné ! Et c’est aussi la victoire contre
les violences faites aux femmes, une victoire des droits des femmes.
Une petite victoire mais une victoire. Que touTEs celles et ceux qui
m’ont accompagné dans ce combat en soit remercier, Bernard Jomier, seul
élu du 19, adjoint écologiste à avoir réagi et combattu, EELV Paris, les
TumulTueuses, une pensée pour les conseils de l’AVFT et touTEs les
militantEs qui ont expriméEs leur solidarité, qui ont participé à la
longue chaine internet/FB de protestation. Merci aux amiEs qui ont su
être à mes côtés et m’ont entouré de leur fraternité et sororité et à
celles qui m’ont supporté, dans tous les sens du terme Dans cette période où les bonnes nouvelles se font rares, on ne peut
que se réjouir de ce succès. Nos valeurs valent plus que vos
compromissions, vos lâcheté et petits arrangements.
Yacine Chaouat avait été condamné
en 2010 à 6 mois de prison avec sursis pour avoir séquestré et battu sa
femme. Il avait eu le culot de faire appel et sa condamnation avait été
confirmée. A l’époque, le maire PS du XIXème, un de ces homosexuels qui
« aiment » les femmes, avait fermé les yeux et gardé Chaouat comme
attaché parlementaire et adjoint. L’affaire avait indigné EELV, les
féministes des Tumultueuses avaient manifesté et Madec avait licencié
celui par qui le scandale était arrivé, à savoir non pas le cogneur mais
Bertrand Jullien, un collaborateur qui avait dénoncé l’affaire.
« Aucune leçon n’a été tirée du
scandale DSK, » a lancé Lola, membre du collectif féministe les
Tumultueuses, à l’issue de la séance. « À la mairie du 19e
arrondissement, on peut être condamné, en première instance et en appel,
pour violences conjugales et rester adjoint. Pire, celui qui ose
dénoncer cette situation est renvoyé. »
Madec avait joué du violon idéologique pour protéger l’infâme avec ces mots clefs si chers à son électorat bobo diversité et double peine. Cette
semaine, le maire du XIXe arrondissement de Paris, le socialiste Roger
Madec, a accusé les écologistes de la capitale de vouloir «l’application
de la double peine» à l’encontre d’un «élu de la diversité». http://paris13.eelv.fr/ps-et-eelv-saffrontent-sur-le-cas-dun-elu-condamne-pour-violences-conjugales/
Il fallu l’intervention de
Bertrand Delanoë au Conseil de Paris pour que Yacine Chanouat soit
suspendu de ses fontions. En réalité, le maire se contenta de faire un
geste en changeant l’élu de fonction. De la « Médiation », on l’affecta à
la propreté et aux anciens combattants http://www.dixneufinfo.com/politique/article/yacine-chaouat-suspendu-de-ses
On aurait pu croire que le nouveau maire,
François Dagnaud, allait exclure définitivement le délinquant de la
mairie. Nenni. Dans « Le Paris du 19ème », le magazine d’informations municipales
n°25 de février/mars 2013, édité par la mairie, je constate avec
stupéfaction que Chaouat est toujours en place.en 4ème position dans la
liste des 14 adjoints au maire. Il est adjoint chargé de la propreté,
des relations avec le monde combattant et de la mémoire.
Quel exemple pour la jeunesse et quel
réconfort pour les nombreuses femmes victimes de violences conjugales.
Notre société nous demanderait de respecter un élu condamné par la
justice pour violences conjugales qu’un maire excuserait en le gardant
comme collaborateur! Un signal fort envoyé aux hommes violents afin
qu’ils puissent perpétrer leur forfait en toute impunité.
Monsieur Yacine Chaouat a été
condamné en mars 2010, par la 29 e chambre du tribunal correctionnel à
six mois de prison avec sursis et dix-huit mois de mise à l’épreuve pour
violences conjugales sur sa jeune épouse. En août 2009, Fatma, 21 ans,
arrivée récemment de Tunisie, avait été battue à coups de ceinture et
retenue à son domicile. Elle avait porté plainte contre son époux qui la
brutalisait. « Il voulait la réduire à l’état d’esclave », s’émeut M e
My-Kim Yang-Paya, l’avocate de la victime qui a depuis entamé une
procédure de divorce. Le jugement a été confirmé en appel le 18 novembre
2011.
A quelques jours de la Journée internationale des femmes,
on aimerait que le nouveau maire, François Dagnaud, prenne position
contre les violences conjugales en exigeant la démission définitive de
Yacine Chaouat et que le PS soutienne le nouveau maire en retirant sa
carte à ce délinquant.
Révision au 2 juillet 2013
Lire l’excellent article de Caroline
Alamachère qui rappelle les faits et rajoute quelques pistes dont je me
doutais bien. Le lobby homosexuel est partout et son grand mécène
protège ses brebis à coup de piécettes.
Une pétition vient
de voir le jour pour réclamer le départ de Yacine Chaouat qui continue
de célébrer parfois des mariages (4). Bien entendu du côté des médias
mainstream le silence est de rigueur. Entre gens de la même caste
politique partageant les mêmes porte-couteaux, on ne se désavoue pas.
Les droits des femmes ne relèvent en réalité pour ces gens que de la
simple communication marketing.
Nous attendons depuis trois ans que
dure cette situation d’entendre la condamnation ferme et l’annonce du
décollage immédiat et sans indemnités du bourreau Chaouat par Delanoë et
par son acolyte Anne Hidalgo, future candidate à la mairie de Paris et
ancienne conseillère au Secrétariat d’Etat aux droits des femmes ayant
participé à l’élaboration des lois sur la parité professionnelle. Au
lieu de cela, un silence plus que feutré entoure les coupables
manigances misogynes de la place Armand Carrel.
L’affaire Yacine Chaouat embrase
l’imagination des habitants de l’arrondissement à la gestion duquel il
participe contre toute logique humaniste. Le téléphone arabe colporte un
conte noir.
Dans une collectivité locale régnait un
homme qui aimait les hommes. Comme il aimait les hommes, il s’entourait
d’hommes qui aimaient les hommes et comme il y avait dans cette
organisation beaucoup d’hommes qui aimaient les hommes, ils étaient
surtout préoccupés du sort des hommes qui aimaient les hommes et leur
manifestaient une solidarité résistant à tous les cyclones, les tempêtes
et les orages.
Il arriva que le papa d’un homme qui
aimait les hommes contraignit son fils à afficher une vie normale et lui
trouva une épouse en la personne d’une jeune fille innocente qui était
prête à quitter son village natal à n’importe quel prix.
L’homme qui aimait les hommes, terrorisé
par son papa qui n’était pas commode et menaçait de le déshériter, se
résigna à ce mariage arrangé. Il du même subir une fête interminable au
son de youyous stridents et se plier à la cérémonie du drap taché de
sang qu’on exhibe le matin de la nuit de noces. L’homme qui aimait les
hommes souffrit beaucoup et jura de se venger. Sa rancœur fut telle
qu’il se vengea sur la première personne qu’il vit, incarnation de sa
souffrance et sa frustration. La jeune et innocente épouse en prit plein
la gueule au sens propre et figuré. éberluée, assommée, elle subit
mortifications, insultes et coups jusqu’à ce que, attachée à un meuble
elle finisse par rompre ses chaînes pour aller déposer plainte au
commissariat le plus proche. L’affaire fit grand bruit dans le village
et l’homme qui aimait les hommes fut condamné par la Justice de notre
pays. Il aurait du être démis de ses responsabilités mais ils n’en fut
rien.
Tous les hommes qui aimaient les hommes
compatirent au sort que lui avait imposé son papa et restèrent
indifférents aux souffrances de la victime malgré leur reconnaissance
par la justice de notre pays.
La conclusions de cette histoire est que
selon que vous serez un homme qui aime les hommes, tout vous sera
permis, vous serez intouchable, pardonné de cogner les femmes, exhibé en
héros par vos semblables et maintenu dans des privilèges immérités.
J) Manuel, tu nous emmènes où comme ça ?
Interdictions par-ci, loi Renseignement par-là, 49.3 à répétition : mais
Manuel, toi et tes amis, vous nous emmenez où comme ça ? J’aimerais beaucoup me tromper, et j’espère que de nombreux lecteurs
viendront m’opposer leurs arguments pour me démontrer que je m’inquiète
pour peu de choses. J’ai malgré tout la triste impression que le
gouvernement nous prend pour des nouilles et que c’est en grenouilles
que nous allons bel et bien tous finir, en grenouilles bouillies.
L’histoire est connue. Si vous plongez une grenouille dans de l’eau
bouillante, le changement brutal et douloureux de température va la
faire réagir immédiatement et elle va sauter hors de l’eau. Par contre,
si vous l’installez d’abord dans un bain à température ambiante, elle va
se sentir à son aise, sans aucun besoin ni désir de bouger. À partir de
là, si vous montez progressivement la température de l’eau, la
grenouille va s’adapter à son nouvel environnement. Lorsque la
température atteindra un niveau désagréable, la grenouille sera à la
fois trop adaptée et trop faible pour réagir, jusqu’à finir
ébouillantée.
La réalité physiologique des grenouilles n’est peut-être pas
parfaitement respectée, mais la parabole est frappante. La voici
racontée en image (2′ 23″) :
L'allégorie de la grenouille se fonde sur une observation concernant le
comportement d'une grenouille placée dans un récipient d'eau chauffée
progressivement pour illustrer le phénomène d'accoutumance conduisant à
ne pas réagir à une situation grave. (Wikipédia)
De quoi suis-je en train de parler ? De mon sentiment de plus en plus
persistant qu’une emprise autoritaire douce se met en place à notre
insu et à nos dépens : elle concerne notre liberté de parole et de débat
et vise également le contrôle quotidien de nos vies. Nous autres
Français venons de vivre une grande séquence « Charlie » sur la liberté
d’expression. À titre personnel, je l’ai vécue au premier degré. Mais
force est de constater que la liberté d’expression subit de nombreux
assauts et n’existe véritablement qu’en fonction de ses génuflexions
envers les grands thèmes validés par les socialistes, qui s’énoncent
« forces de progrès, SOS racisme, vivrensemble, minorités visibles, pas
d’amalgame, sauver la planète, écologie citoyenne, liberté ordonnée,
stop au Nutella et au fascisme » et j’en passe. Cela n’a pas commencé en
2014 avec l’arrivée de Manuel Valls à la tête du gouvernement, ni même
en 2012 avec l’élection de François Hollande. Cependant, disons que
depuis cette date on ressent une accélération formidable, et disons
aussi que ces « progrès » sont hautement revendiqués par la gauche.
Je partage en tous points l’analyse de Philippe Nemo1
sur les méfaits des lois de censure de l’opinion et des lois
mémorielles. Après le cataclysme de la Shoah et après les mouvements
migratoires en provenance d’Algérie suite à la décolonisation, la bonne
intention antiraciste s’est transformée en lois pénalisant non plus des
actes violents, mais des paroles, c’est-à-dire des opinions. C’est ainsi
qu’en 1972, la loi Pleven, du nom du Garde des Sceaux de l’époque, introduit un délit de « provocation à la haine raciale » assorti
d’une nouveauté : en plus des personnes visées, les associations
antiracistes ont désormais le droit de porter plainte et de se
constituer partie civile. De telles dispositions aboutissent à faire
comparaître au tribunal des personnes qui n’ont commis aucun acte
criminel, mais qui ne pensent pas comme les associations antiracistes,
lesquelles encaissent au passage assez régulièrement des dommages et
intérêts plutôt coquets.
La loi Gayssot de 1990 conforte la loi Pleven et ajoute le délit de « contestation
de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le
statut du Tribunal militaire international de Nuremberg. » Le
négationnisme des chambres à gaz existe mais reste limité. Il me semble
que la seule façon correcte d’y répondre passe par l’argumentation
historique, pas par l’interdiction qui tend à instiller un doute et
alimente les théories du complot. En 1993, l’article R.625-7 apporte une
subtilité de plus, le caractère non public, ce qui veut dire que des
propos tenus en privé peuvent être incriminés. Il étend de plus la
provocation à la haine raciale, aux discriminations en raison
de l’origine ou de la religion. En 2005, vient s’ajouter le sexe, l’orientation sexuelle et le handicap.
En 2001, la loi Taubira renforce la loi Gayssot sur son flanc mémoriel en actant comme crime contre l’humanité la « traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part. » De
nombreuses polémiques ont alors émergé, certains historiens ayant remis
en cause la qualification de crimes contre l’humanité, ainsi que
l’importance donnée à la traite atlantique par rapport aux traites
arabo-musulmanes et intra-africaine. En effet, Christiane Taubira,
esprit partisan s’il en est, souhaitait que la traite arabo-musulmane soit minimisée afin que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes. » Compte-tenude
la vision extrêmement partielle, voire partiale, de cette loi, les
historiens se sont inquiétés à juste titre pour la vérité historique et
pour leur liberté de recherche du fait de l’intrusion du législateur et
du juge dans leur domaine. L’historien Olivier Pétré-Grenouilleau en a fait les frais en étant attaqué en justice au nom de la loi Taubira, laquelle définit de fait une histoire officielle.
Avec Manuel Valls ministre de l’Intérieur, toutes les expressions
hors cadres sont impitoyablement pourchassées et interdites. À
l’occasion de l’affaire Dieudonné en janvier 2014, dans laquelle
l’humoriste, qui a fait de la provocation antisémite son fonds de
commerce, s’était vu interdit
de spectacle par la préfecture de Nantes avec confirmation du Conseil
d’État, Manuel Valls a eu toute latitude pour expliquer ses thèses sur
la liberté d’expression : « Je ne laisserai plus jamais, plus rien passer des mots qui divisent les Français » a-t-il déclaré à l’époque (cliquer sur la photo ci-contre, brève du Figaro
du 11 janvier 2014). Il ne s’agit pas de lutter pénalement contre des
actes de violence, mais contre des mots. Aux mots qui déplaisent, on ne
répond plus par l’argumentation ou même l’indifférence, mais par une
interdiction. Or ce type d’interdiction a prouvé mille fois sa
contre-productivité dans la mesure où elle attire le projecteur sur ce
que l’on veut voir disparaître.
Dans sa grande interview à GQ France de juin 2015, Najat
Vallaud Belkacem, en ministre loyale, reprenait à son compte la croisade
anti-mots de Valls. À propos des libertés individuelles, elle pense
qu’avec la loi Renseignement « on va dans le bon sens ». À titre d’exemple, elle cite le cas d’internet : « Il ne faudrait pas qu’internet soit un no man’s land où toutes les idées pourraient s’exprimer. » Elle
vise explicitement tout ce qui relève de l’homophobie, de
l’antisémitisme et du racisme. Des dessinateurs ont été tués parce
qu’ils avaient fait des dessins qui dérangent, le gouvernement n’a pas
économisé sa peine pour se montrer plus Charlie que Charlie, mais
seulement imaginer que toutes les idées pourraient s’exprimer sur
internet, quelle horreur ! On se demande pour quoi NVB a défilé le 11
janvier. Le sait-elle elle-même ? Bien sûr, elle a manifesté pour ses
idées, pas celles des autres, qui ne lui conviennent pas. On est loin,
très loin des philosophes des Lumières qui pensaient que les idées pour
lesquelles il faut se battre sont avant tout celles des autres, celles
qu’on ne partage pas. Se battre pour leur expression, bien sûr, car on
peut, on doit les combattre sur le plan intellectuel dans le cadre d’un
débat.
Avec Manuel Valls Premier ministre, on atteint plusieurs grades
supplémentaires de coercition. Suite à l’affaire Charlie, la lutte
contre le terrorisme est devenue le prétexte du vote d’une loi
Renseignement particulièrement intrusive dans les ordinateurs et la vie
de tous les Français, et dans des domaines qui dépassent largement le
seul cadre du terrorisme. Les services de police pourront se livrer à
des écoutes téléphoniques ou espionner les contenus des ordinateurs sans
passer par l’autorisation d’un juge. Inspirée de textes américains
similaires, notre loi Renseignement risque de se retrouver prochainement
assez seule au monde, le congrès des États-Unis ayant récemment obtenu
que les écoutes de la NSA soient suspendues. Il est prévu que le texte définitif de notre loi soit voté
ce 24 juin. Une manifestation des nombreux opposants au texte est
prévue le 21 juin devant la DGSI. Là encore, les moyens sollicités par
le gouvernement risquent de n’avoir qu’un effet très limité sur
l’objectif affiché de lutte contre les terroristes, ces derniers ayant
vite compris comment éviter ou contourner les écoutes. Par contre, la
surveillance des habitants va devenir parfaitement possible pour peu
qu’un gouvernement juge nécessaire de faire surveiller tel ou tel
citoyen déplaisant qui pourrait fort bien être un jour vous ou moi. Manuel Valls s’est également illustré à deux reprises dans l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution afin de faire passer une loi sans vote, en l’occurrence la loi Macron en première et deuxième
lecture à l’Assemblée nationale. Si les raisons invoquées la première
fois mettaient en avant l’obligation de responsabilité et d’autorité du
gouvernement, le Premier ministre a indiqué avant-hier avoir agi par
souci d’efficacité :
C’est simple, l’Assemblée nationale est un véritable obstacle à
l’efficacité de la politique gouvernementale. Ce doit être pour ça que
tout ne marche pas si bien. Si l’on suit le raisonnement, pourquoi
garder une institution coûteuse et inefficace ? Ou plutôt, gardons-la,
mais anesthésions-la. L’adoption de la réforme du collège par décret le
20 mai dernier relève probablement du même souci d’efficacité : les
députés, les frondeurs et les opposants en tous genres sont des
empêcheurs de tourner en rond dont les avis importent peu à quiconque
est aussi sûr de son fait que Manuel Valls et tout son gouvernement.
C’est pour notre bien, n’en doutons pas.
En parlant de notre bien, n’oublions pas les soins étouffants dont
nous entourent Ségolène Royal et Marisol Touraine. Après avoir voulu
interdire les feux de cheminée à Paris, la ministre de l’Écologie entend
maintenant nous priver de Nutella, car c’est gras et mauvais pour la
planète. Idem pour le Round-up en jardinerie.
Quant à la ministre de la Santé, non contente de traquer les mauvais
régimes alimentaires responsables de maladies cardio-vasculaires, elle
souhaite faire interdire la cigarette électronique, non pas parce
qu’elle serait nocive, mais parce que le geste, similaire à celui de la
cigarette, pourrait constituer une incitation au tabac pour de
malheureux citoyens très influençables. Il s’agit là de dérives
hygiénistes qui dépassent largement le simple souci de santé publique,
ainsi que l’expliquait Gaspard Koenig dans un article du Figaro.
Il parle de maman Royal, et on ne peut guère lui donner tort. Il
semblerait que Ségolène Royal ait fait machine arrière sur le Nutella,
mais cette prétention acharnée à toujours tout régenter finit par
constituer une entrave caractérisée à l’exercice du libre-arbitre de
tout un chacun.
Remarquons également que lorsqu’il s’agit de projets portés
idéologiquement par la gauche, tel que le développement éolien par
exemple, le souci de santé publique est prestement oublié, alors que les
médecins allemands viennent de mettre en garde leurs autorités
politiques face aux risques que les vibrations des éoliennes font courir aux populations, ainsi que nous l’expliquait H16 il y a quelques jours.
On pourrait hélas allonger la liste de plusieurs dizaines de pages.
Et on ne peut s’empêcher de regretter que l’opposition, qui est censée
s’opposer, soit si manifestement aux abonnés absents, quand elle ne
concourt pas purement et simplement à entériner les entreprises
antidémocratiques du gouvernement. Je pense en particulier à la loi
Renseignement. J’ai été très impressionnée par une « politique friction » récente de Bruno Bertez :
« Pour toujours rester vigilant »,
disait-il, « je lis quasi quotidiennement une tranche des mémoires de
Goebbels et je trace les parallèles. Cela me permet de comprendre que
les fascistes ne sont, ni là ou on le croit, ni là où on le dit ; pour
être fasciste il faut, c’est la condition nécessaire, mais pas
suffisante, être socialiste. Il faut placer le groupe, la société, le
collectif, la Nation au-dessus de l’individu et aller jusqu’à y
sacrifier cet individu. Et c’est ce contre quoi je lutte. »
Dans le même temps, je lisais un entretien que Jean-Christophe
Cambadélis, fraîchement renouvelé à la tête du parti socialiste, a
accordé la semaine dernière à L’obs (n° 2639 du 4 au 10 juin 2015). À propos de ce qu’il appelle une idéologie antirépublicaine : « La
liberté, sous-entendu le consumérisme individuel, est placée plus haut
que la liberté collective, le droit de vivre ensemble. » Pas
d’hésitation possible, je préfère être grenouille dans le petit bassin
attentif aux individus évoqués par Bruno Bertez que sous les grandes
eaux de la bien-pensance collective et indifférenciée de Cambadélis.
Il ne me reste plus qu’à suggérer à nos ministres et à nos députés de
réfléchir au sujet de philosophie proposé hier aux bacheliers de la
filière S : « La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité ? » Bien sûr que non, vont-ils répondre sur un ton offensé. La vérité, comme la réalité, est une notion si adaptable en politique… Nathalie MP est ancienne élève du lycée Louis-le-Grand et diplômée de
l’ESSEC. Après avoir été active dans la banque et l’assurance, elle
travaille actuellement à son compte avec des associés dans une petite
banque d’affaires. Depuis peu, elle tient un blog dont les thèmes
centraux sont : politique, libéralisme, catholicisme