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septembre 12, 2025

Juan Branco démolit l’oligarchie française - L'empire médiatique !

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Dans une conférence captivante donnée à Lausanne et diffusée sur YouTube le 31 août 2025, l’avocat et intellectuel français Juan Branco, figure controversée connue pour ses enquêtes sur les élites et son best-seller Crépuscule (qui dénonçait les liens entre Emmanuel Macron et les puissances d’argent), a livré une charge explosive contre ce qu’il qualifie d’oligarchie en France. Intitulée « Juan Branco démolit 6 milliardaires – démonstration d’une oligarchie », cette intervention, vue plus de 120.000 fois en quelques jours, expose un système circulaire où la fortune, le contrôle médiatique et les faveurs de l’État s’entrelacent pour perpétuer une domination économique et politique au détriment des citoyens. Branco, qui a souvent été au cœur de polémiques pour ses positions très marquées notamment son rôle dans l’affaire Assange ou ses critiques du pouvoir macronien,

utilise des exemples concrets pour démontrer comment une poignée de milliardaires accaparent les ressources publiques, influencent l’information et sapent les fondements démocratiques de la République.

Cette conférence s’inscrit dans un contexte de tensions sociales croissantes en France, où les inégalités explosent et où le débat sur la concentration des médias fait rage.

Selon Branco, la France n’est pas une démocratie véritable, mais un régime oligarchique où l’État sert de tremplin à des fortunes privées.

Il s’appuie sur des cas emblématiques pour illustrer ce « cercle vicieux » : des individus accumulent des richesses grâce à des concessions publiques, investissent dans les médias pour protéger leurs intérêts, et influencent les politiques pour obtenir davantage de privilèges. « Elles sont rares en France aujourd’hui les fortunes qui ne viennent pas directement ou indirectement de l’État« , martèle-t-il, pointant du doigt des secteurs comme les télécoms ou la logistique, autrefois services publics, transformés en rentes privées.


Qu’est-ce que l’oligarchie française selon Branco ?

Branco définit l’oligarchie comme un système où une élite restreinte utilise sa fortune pour acquérir des « instruments de propagande » – les organes de presse – afin d’influencer les décideurs politiques. Ces derniers, en retour, accordent des accès privilégiés à des ressources étatiques, permettant une accumulation exponentielle de richesse. « C’est un système circulaire dans lequel vous devenez riche en achetant votre influence auprès des dirigeants qui eux-mêmes ont une autorité sur l’État », explique-t-il. Ce mécanisme repose sur l’oligopole : dans des secteurs essentiels comme les télécoms, limités à trois ou quatre acteurs, les profits sont garantis par une entente implicite, au détriment des consommateurs. Branco rappelle que ces marchés étaient autrefois des monopoles publics, ouverts à la concurrence pour des « raisons idéologiques et de corruption ».

Le contrôle de l’information est central : dans un système représentatif, le vote des citoyens n’a de valeur que s’il est informé.

En monopolisant les médias, les oligarques fabriquent un consensus idéologique, privant les électeurs de leur pouvoir.

Branco cite des exemples où les médias, subventionnés par l’État et détenus par ces milliardaires, deviennent des outils de manipulation. « Si on arrive à vous faire croire qu’un individu a toutes les qualités du monde alors qu’il n’en a aucune, on vous retire le pouvoir qui est le vôtre », affirme-t-il. Cette analyse résonne avec des débats actuels sur la concentration médiatique en France, où 90 % des quotidiens nationaux appartiennent à une dizaine de milliardaires.

Les six milliardaires au cœur de la critique

Branco cible six figures emblématiques, dont les empires reposent sur des faveurs étatiques et se protègent via un empire médiatique. Chacun illustre un aspect du système oligarchique.

  1. Xavier Niel : Fondateur de Free et Iliad, Niel est présenté comme un archétype de l’oligarque des télécoms. Sa fortune, estimée à plus de 10 milliards d’euros, provient de l’ouverture du marché des télécoms en 2012, sous Nicolas Sarkozy, qui a permis à Free d’entrer dans un oligopole de quatre opérateurs. Branco accuse Niel d’avoir investi dans les médias pour neutraliser les critiques : il détient des parts dans Le Monde, L’Obs, Le Huffington Post, Brut, Mediapart et d’autres. « Xavier Niel, comme il a dit lui-même, achète des canards pour qu’ils arrêtent de l’emmerder », cite Branco. Un anecdote révélatrice : une enquête timide de Mediapart sur Niel a provoqué un appel injurieux à Édwy Plenel, rappelant son investissement. Niel utilise ces médias pour éviter les investigations sur ses affaires, tout en influençant l’opinion publique.
  2. Patrick Drahi : Propriétaire d’Altice (incluant SFR), Drahi incarne la dette comme outil de conquête. Sa fortune de 8 milliards d’euros repose sur l’acquisition de SFR en 2014, autorisée par Emmanuel Macron (alors à l’Élysée) en échange d’achats médiatiques comme Libération, L’Express, BFM et RMC. Branco dénonce les 2.100 licenciements pour rembourser une dette colossale de 50 milliards d’euros, contractée auprès de banques comme Goldman Sachs. Ces médias, autrefois progressistes, sont devenus des « torchons propagandistes » pro-Macron, pillant leur réputation historique. Drahi a dû vendre des actifs récemment pour éponger ses dettes, illustrant la fragilité de ces empires.
  3. Martin Bouygues : Héritier du groupe Bouygues (télécoms et construction), sa richesse (environ 4 milliards d’euros) découle de concessions publiques. Branco raconte comment Sarkozy, témoin de son mariage, lui a octroyé le chantier du Tribunal de Paris (plusieurs milliards d’euros) pour compenser l’entrée de Free sur le marché, réduisant les profits de Bouygues Telecom. Il contrôle TF1 et TMC, influençant des millions via des émissions comme Quotidien, qui, sous couvert de divertissement, propagent une idéologie favorable aux élites.
  4. Bernard Arnault : L’homme le plus riche du monde (fortune de 200 milliards d’euros), PDG de LVMH, a bâti son empire grâce à Laurent Fabius, qui lui a cédé le groupe Boussac (incluant Dior) pour une mise dérisoire en 1984. Branco critique ses médias (Le Parisien, Les Échos, Radio Classique, Paris Match) et ses recrutements politiques : Nicolas Bazire (ex-Sarkozy) ou Christophe Girard (ex-Fabius), propulsé à la Mairie de Paris pour favoriser LVMH. Les JO 2024 illustrent cela : les malles Louis Vuitton pour les médailles, au détriment d’autres sponsors, montrent comment Arnault « vole l’image de Paris » pour son groupe.
  5. Arnaud Lagardère : Héritier d’un empire dilapidé (fortune résiduelle de 2 milliards d’euros), Lagardère a vendu des actifs à Arnault. Juan Branco le décrit comme incompétent, ayant gaspillé un patrimoine incluant Airbus, pour finir « débranché doucement » par ses pairs, symbolisant la fin d’une génération d’oligarques.
  6. Daniel Kretinsky et Rodolphe Saadé : Kretinsky, un milliardaire tchèque (fortune de 9 milliards d’euros), enrichi par des usines à charbon, a racheté des médias comme Elle et Marianne via des failles réglementaires. Saadé, de CMA CGM (logistique portuaire, fortune familiale de 50 milliards d’euros post-Covid), a profité de l’explosion des prix du transport. Branco révèle que CMA CGM était un bien public vendu par Chirac à la famille Saadé pour 20 millions de francs après un investissement étatique d’un milliard. Ces « nouveaux » oligarques comblent les vides laissés par Drahi.

Les implications pour la démocratie et la société française

Branco argue que ce système n’offre pas d’alternance réelle : gauche et droite s’entendent pour préserver l’oligarchie, privant les citoyens d’une presse indépendante. Les médias, non rentables sans subventions ou injections milliardaires, deviennent des outils de pouvoir plutôt que d’information. « Tous ces projets sont non rentables et seraient en faillite s’il n’était pas régulièrement abondé par ces milliardaires », ironise-t-il. Cela crée une « prédation organisée » : les profits des oligarques proviennent des « efforts et sacrifices » de la population, via des services essentiels devenus rentes privées. Branco lie cela à la crise des classes moyennes, où l’inconfort économique grandit face à cette concentration de richesse.

Cette analyse fait écho à des débats plus larges : en 2025, la France fait face à des enquêtes sur la concentration médiatique, avec des appels à réguler les subventions publiques (plus de 1 milliard d’euros annuels aux médias). Des figures comme Branco amplifient ces voix, influençant des mouvements comme les Gilets Jaunes ou les critiques post-JO.


 

Un appel à la conscience collective

La conférence de Branco n’est pas qu’une dénonciation ; c’est un appel à démanteler ce système.

En exposant les liens entre État, fortune et médias, il invite à repenser la démocratie française.

« C’est là où le point est fondamental pour définir ce qui est une oligarchie : c’est un espace où il n’y a pas d’alternative réelle », conclut-il. Avec des reprises sur des plateformes comme Odysee et Facebook, cette intervention gagne en visibilité, défiant les récits dominants. Reste à voir si elle inspirera des réformes, ou si l’oligarchie, comme Branco le prédit, continuera à s’auto-perpétuer.

 https://multipol360.com/juan-branco-demolit-loligarchie-francaise/

 

janvier 04, 2015

En catimini l'"Élu"TaxHollande oublie les supers riches à 75% !!

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.




 Sommaire: 

A) - La France enterre en silence sa taxe sur les super riches - ATS (Genève)

B) - Les textes de Contrepoints sur la taxe de 75%




A) - La France enterre en silence sa taxe sur les super riches

La France s'apprête à enterrer sans bruit la «taxe à 75%» sur les très hauts revenus. Cette mesure de François Hollande aura suscité plus de polémiques que rapporté d'argent aux caisses en déficit de l'Etat.

Bonne nouvelle: la taxe à 75% n'était qu'un attrape-nigauds électoraliste que François Hollande essaye de détricoter.

Cette «contribution exceptionnelle de solidarité», promise par M. Hollande dans un meeting de campagne en 2012, vit ses ultimes semaines: les entreprises qui la paient ont jusqu'au 1er février pour verser leur dernier écot.

La disparition de ce prélèvement controversé était programmée de longue date. La taxe était prévue dès le départ pour viser les rémunérations des seules années 2013 et 2014, et ne figurait plus dans le budget 2015.


 Non Non !! Il n'y a qu'environ 13% de sympathisant

Tensions avec Londres
Le Premier ministre Manuel Valls avait lui-même annoncé dès octobre, lors d'un déplacement à Londres, que cet impôt ne serait pas prolongé. Cette confirmation, dans la capitale britannique, revêtait un caractère symbolique: avant même de se concrétiser, la taxe avait suscité des tensions diplomatiques entre Paris et Londres.

En juin 2012, à l'occasion d'un sommet du G20 au Mexique, le Premier ministre conservateur britannique David Cameron, volontiers provocateur, s'était dit prêt à «dérouler le tapis rouge» aux entreprises françaises visées par le projet, au grand agacement de François Hollande alors au pouvoir depuis un mois et demi.

Dans une France à la fiscalité parmi les plus élevées d'Europe, aucun impôt n'a fait couler autant d'encre depuis les années 80 et l'instauration par un autre président socialiste, François Mitterrand, de l'impôt sur la fortune, jamais remis en cause depuis.



Exils fiscaux
Lancée en février 2012 à la surprise générale, le coup politique de la taxe à 75% avait permis à M. Hollande de doper sa campagne présidentielle, alors menacée sur sa gauche par la montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon. Maintenue après sa victoire, la promesse avait suscité dans les mois suivants un tir de barrage des milieux d'affaires.

 Gérard Depardieu a quitté la France car il était lassé de payer 87% d'impôts et pour quitter un pays triste qui manque d'énergie.
Il a également l'impression que François Hollande et son gouvernement ne savent pas faire leur métier comme Hollande l'a montré avec sa gestion de la Corrèze.

La polémique s'était enflammée à l'automne 2012 après l'annonce que le milliardaire Bernard Arnault, première fortune de France, avait «sollicité la double nationalité franco-belge». En décembre, Gérard Depardieu claquait la porte en accusant le fisc français de lui prélever 85% de ses revenus et en sollicitant la nationalité russe.
 

Échec pour François Hollande : le Conseil constitutionnel rejette sa taxe démagogique à 75%.

Retoquée fin 2012 par le Conseil constitutionnel, qui avait pointé la menace d'un prélèvement «confiscatoire», la taxe a finalement été validée en décembre 2013 dans une version remaniée, payée par les entreprises sur la part des revenus de leurs salariés excédant le million d'euros, avec un plafond fixé à 5% du chiffre d'affaires.

Parmi ses plus féroces adversaires, les clubs de football professionnel ont bataillé contre elle jusqu'au bout, brandissant même à l'automne 2013 la menace d'une grève des matches. L'initiative avait tourné court, faute de rallier la sympathie du public pour la cause des stars multi-millionnaires.

 Le gouvernement ne sait pas comment sortir du bourbier de la taxe à 75% démagogique de Hollande, mais le mal est fait.

Tournant réformiste du quinquennat
Selon les projections du gouvernement, la «taxe à 75%» aura rapporté en deux ans un peu plus de 400 millions d'euros, un montant quasi anecdotique au regard des milliards du déficit de la France.

Sa non-prolongation coïncide avec le tournant réformiste pris l'an dernier par M. Hollande, avec une politique axée sur l'allègement des charges des entreprises pour relancer l'investissement et l'emploi dans un pays confronté à un chômage record.

Ironie de l'histoire, le symbole de ce virage, l'actuel ministre de l'Economie Emmanuel Macron avait lui-même brocardé en 2012 la taxe à 75% en affirmant qu'elle relevait de «Cuba sans le soleil».
 
Source: ats (La France enterre en silence sa taxe sur les super riches)

Surtaxer la capital, la droite en a rêvé, les socialistes l'ont fait.
Si vous surtaxez les cigarettes, on va moins en consommer, si vous surtaxez le capital, vous aurez moins d'investissement.
Sans capital, pas de travail - Alain Madelin.


B) - Les textes de Contrepoints sur la taxe de 75%

Taxe à 75%

 

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