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L'OLIGARCHIE
La véritable l'oligarchie se sont nos hauts fonctionnaires. Exploiteurs à vie de sinécure et irresponsables ils sont indélogeables.
Avec le soutien des bureaucrates ils tiennent en laisse le Politique de passage incapable de s'imposer !
La connivence des profiteurs ! (Pascal Beuvelet)
Pareil a l'échelon UE (ceux la sont détaxés, en plus comme si le reste ne suffisait pas) (Nicolas de Cuse)
L'oligarchie (du grec ὀλιγαρχία, de ὀλίγος, peu nombreux, et ἄρχω, commandement) est une forme de gouvernement où le pouvoir repose effectivement sur un petit nombre de personnes.
Le sociologue italien Robert Michels (élève de Max Weber) formula une "loi d'airain de l'oligarchie", selon laquelle toute organisation politique aboutit à une division entre une minorité dirigeante et une majorité dirigée, la démocratie n'étant ainsi qu'une illusion :
« Qui dit organisation dit tendance à l’oligarchie.
Dans chaque organisation, qu’il s’agisse d’un parti, d’une union de
métier, etc., le penchant aristocratique se manifeste d’une façon très
prononcée. Le mécanisme de l’organisation, en même temps qu’il donne à
celle-ci une structure solide, provoque dans la masse organisée de
graves changements. Il intervertit complètement les positions
respectives des chefs et de la masse. L’organisation a pour effet de
diviser tout parti ou tout syndicat professionnel en une minorité
dirigeante et une majorité dirigée. »
— Robert Michels, Les Partis Politiques, Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties
Bertrand de Jouvenel rappelle que « le
Pouvoir est commandement, et tous ne peuvent commander. La souveraineté
du peuple n'est donc qu'une fiction et c'est une fiction qui ne peut
être à la longue que destructrice des libertés individuelles. » (Du Pouvoir, 1945)
Le marxisme-léninisme, malgré sa prétention à représenter la
classe ouvrière, est une illustration de la prise du pouvoir par une
oligarchie en URSS : le concept léniniste
d'"unité de la volonté" et le centralisme démocratique conduisent
inéluctablement à un pouvoir oligarchique dictatorial confié à ceux qui
sont à la tête du parti. Cette nécessité de l'"unité de la volonté" se
retrouve également dans les partis démocratiques, ce qui avantage les
professionnels de la manipulation de la parole et des combines
partisanes au détriment des simples militants.
Pour Mencius Moldbug, tous les États occidentaux
sont devenus des "oligarchies bureaucratiques", la démocratie ne
pouvant, en pratique, qu'osciller entre une oligarchie pratiquant
l'auto-sélection et une ochlocratie (la loi de la masse).
Citations
- Le gouvernement par une élite est peut-être inévitable. Mais cela ne signifie pas que l'on doive jeter l'illusion d'une démocratie
pure dans les poubelles de l'histoire. Au contraire, la loi d'airain de
l'oligarchie elle-même fournit la meilleure raison de conserver vivante
l'illusion démocratique. Le pragmatisme
américain a depuis longtemps reconnu qu'une idée peut être une illusion
et cependant jouer un rôle vital et très positif pour motiver les gens à
agir selon elle. (Lee Harris)
- Le but d'un homme d'État n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns. (Bertrand Lemennicier)
- Ils veulent être bergers, ils veulent que nous soyons troupeau. Cet arrangement présuppose en eux une supériorité de nature, dont nous avons bien le droit de demander la preuve préalable. (Frédéric Bastiat, La Loi)
- L’État est le plus beau type de l’égoïsme individuel, et ce serait
un leurre de croire, en nos temps où le gouvernement se proclame émané
du peuple, que les deux volontés populaire et gouvernementale soient
coïncidantes. Il est manifeste que l’État a une volonté distincte,
absolument propre et d’autant plus puissante qu’elle est plus
individuelle ; car si elle n’était que la moyenne des volontés
individuelles, elle serait quelque chose d’indéterminé,
d’essentiellement fluctuant, indécis, et qui aboutirait à l’immobilité.
Il a une volonté d’individu, parce que, derrière le concept État, il y a
effectivement des oligarques en nombre déterminé qui lui donnent sa vie
réelle. (Henri Lasvignes, Max Stirner)
- Tout pouvoir politique institue nécessairement une cheiristocratie,
pouvoir détenu par les pires éléments de la société, les plus
parasites, les plus manipulateurs, les plus dénués de scrupules, etc.
Pour autant qu'on pourra appeler les membres de la classe dominante une
“aristocratie”, ce sera donc une aristocratie du parasitisme politique. (Faré)
- Qu’on soit en monarchie, ou en démocratie, peu importe. C’est
toujours une oligarchie qui est maîtresse. Parler d’une démocratie
véritable, c’est parler d’une sphère carrée, d’un bâton sans bout. (Georges Palante, Combat pour l’individu)
Source: https://www.wikiberal.org/wiki/Oligarchie
https://en.wikipedia.org/wiki/Oligarchy
PLOUTOCRATIE
La ploutocratie désigne un système politique dans lequel la puissance financière et économique est prépondérante, dans lequel la haute finance exerce un pouvoir souverain. Par métonymie, cela désigne aussi l'ensemble des personnes qui détiennent le pouvoir du fait de leur richesse.
La ploutocratie n'est qu'un cas particulier de l'étatisme. En effet, ce que les libéraux nomment « étatisme » est l'action de l'État en dehors de sa sphère régalienne légitime (pour le respect du droit), ou au contraire son absence d'action alors que le droit
est bafoué. Cette action (ou inaction) illégitime a toujours pour but
de favoriser les uns aux dépens des autres. Quand ce sont les plus
riches qui sont ainsi favorisés, cette forme d'étatisme se nomme
ploutocratie. Qu'il s'agisse de corruption des gouvernants par la finance ou d'intrusion de la finance aux postes de commandement, la ploutocratie n'existe que par l'action de l’État, la coercition étant mise au service d'une oligarchie.
La collusion entre le pouvoir gouvernemental et le pouvoir financier est un phénomène fréquent, déjà dénoncé par Ludwig von Mises dans L'Action humaine. Toutefois, dans son œuvre il fustige fréquemment l'emploi du terme « ploutocrate » par les Nazis, les fascistes et les communistes pour qualifier la classe des gens riches. La richesse n'est condamnable que si elle est mal acquise, et « derrière chaque fortune mal acquise on trouvera toujours un homme de l'État » (François Guillaumat).
Un bon exemple de l'évolution des sociétés étatisées vers une sorte de ploutocratie est fourni par la crise financière de 2007-2008 : les États ont renfloué les banques sous prétexte de too big to fail, ce que les libéraux ont condamné :
« Les banquiers et financiers n’ont pas gagné
d’argent en mettant leur capital en risque (la base du libéralisme) mais
en achetant la complicité des gens au pouvoir, ce qui n’a rien à voir
avec le libéralisme et tout avec le social-clientélisme, cette horrible
maladie de la démocratie. »
— Charles Gave
« Cette crise, c'est une crise du socialisme plutôt
que du capitalisme : on vient au secours des banquiers systématiquement
et avec de l'argent public ; ce n'est pas le fonctionnement normal du
capitalisme. »
— Olivier Delamarche
Dans une société vraiment libérale, où l'on ne peut échapper à sa responsabilité, la seule possibilité aurait été la faillite.
On peut d'ailleurs remarquer que l'évolution vers la ploutocratie est une pente naturelle d'un grand nombre de démocraties, sans même qu'il s'agisse pour autant de corruption directe : la tendance de l'homme politique à faire des cadeaux à son électorat (conformément au théorème de l'électeur médian) le pousse à accroître la dette publique,
et à mettre petit à petit l’État sous la coupe des marchés financiers
dont il dépend de plus en plus pour équilibrer ses budgets. Ainsi
s'expliquent les privilèges accordés à une oligarchie financière
(législation accommodante, renflouements sous prétexte de too big to fail, capitalisme de connivence, répression financière, etc.).
Citations
- Il y a des gens riches, appartenant principalement à la classe
dirigeante, contrôlant l’appareil d’État ou liés au monde de la banque
et du « big business » qui ont bénéficié indirectement de la
confiscation, du vol et de la fraude. On ne doit pas laisser ces
personnes tranquilles, mais les condamner comme des gangsters. (Hans-Hermann Hoppe, interview pour Philosophie Magazine, mars 2011)
- Les véritables élites qui gouvernent - celles qui choisissent et
contrôlent qui doit devenir président, Premier ministre, chef de parti,
etc. -, ce sont les ploutocrates. Ces ploutocrates ne sont pas
simplement des gens extrêmement fortunés, de grands banquiers et des
patrons de grandes entreprises commerciales ou industrielles. Non : les
ploutocrates sont un groupe bien particulier de cette classe de
super-riches. Ce sont ces grands banquiers et hommes d'affaires très
riches ayant pris conscience de l'énorme potentiel de l’État comme
institution pouvant éventuellement taxer et légiférer pour leur
permettre de s'enrichir encore davantage à l'avenir, et qui - sur la
base de ce constat - ont décidé de mettre pied sur le terrain de la
politique. Ils ont compris que l'État peut les rendre plus riches qu'ils
ne le sont, que ce soit par des subventions, par l'obtention de
contrats publics, ou par la promulgation de lois les protégeant contre
tout concurrent ou concurrence potentielle. (Hans-Hermann Hoppe)
- Un ploutocrate est un homme qui, disposant du capital et du pouvoir
que celui-ci permet, en fait une utilisation non pas industrielle, mais
politique : au lieu d'employer des ouvriers, il fait appel à des
lobbyistes. (William Graham Sumner)
- Les ploutocrates, tels que définis par le grand mais trop souvent oublié sociologue américain William Graham Sumner,
ne sont pas juste les super-riches : les grands banquiers et les
capitaines de grandes entreprises et d’industries. Plutôt, les
ploutocrates ne sont qu’une sous-classe des super riches. Ce sont ces
grands banquiers et hommes d’affaires super riches, qui ont réalisé
l’énorme potentiel de l’État en tant qu’institution capable de taxer et
légiférer pour leur encore plus grand enrichissement futur et qui, sur
la base de cette compréhension, ont décidé de se lancer en politique.
Ils se rendent compte que l’État peut rendre bien plus riche qu’on ne
l’est déjà : que ce soit en subventionnant, en attribuant des contrats
d’État ou en adoptant des lois qui protègent contre une concurrence ou
des concurrents indésirables, et ils décident alors d’utiliser leurs
richesses pour s’emparer de l’État, et utiliser la politique comme moyen
pour leur but de s’enrichir davantage (plutôt que de s’enrichir
seulement par des moyens économiques, c.-à-d. en servant mieux ses
clients volontaires et payant pour ses propres produits). (Hans-Hermann Hoppe, Une brève histoire de l’Homme)
- Une ploutocratie a pris le pouvoir dans nos Démocraties et l’exerce
pour préserver ses rentes. Dans ce système, les riches deviennent plus
riches et les pauvres plus pauvres. Cela amène toujours a une révolte
des damnés de la terre comme on l’a fort bien vu au moment de la chute
du mur de Berlin. Les peuples, un jour, vont donc reprendre le contrôle
de leurs destinées et virer les élites incompétentes et corrompues qui
les ont amenés dans la situation actuelle. (Charles Gave, 24/11/2014)
- La ploutocratie a inventé d'innombrables expédients, tels que générer une énorme dette publique dont les ploutocrates savent qu'ils ne pourront jamais la rembourser, des taxes sur le capital, des impôts
qui épuisent les revenus de ceux qui ne spéculent pas, des lois
somptuaires qui se sont historiquement révélées inutiles, et d'autres
mesures similaires. Le principal but de chacune de ces mesures est de
tromper les multitudes. (Vilfredo Pareto)
- Quand je reconsidère ou que j’observe les États aujourd’hui
florissants, je n’y vois, Dieu me pardonne, qu’une sorte de conspiration
des riches pour soigner leurs intérêts personnels sous couleur de gérer
l’État. Il n’est pas de moyen, pas de machination qu’ils n’inventent
pour conserver d’abord et mettre en sûreté ce qu’ils ont acquis par
leurs vilains procédés, et ensuite pour user et abuser de la peine des
pauvres en la payant le moins possible. Dès que les riches ont une fois
décidé de faire adopter ces pratiques par l’État — qui comprend les
pauvres aussi bien qu’eux-mêmes — elles prennent du coup force de loi.
(Thomas More, L’Utopie)
Source: https://www.wikiberal.org/wiki/Ploutocratie
La politique internationale de l’oligarchie mondiale
La nouvelle politique internationale à l’ère de « l’éveil politique » des peuples du Sud.
La révolution technologique a donc mené à une réalité géopolitique
antagonique et conflictuelle où deux phénomènes sont diamétralement
opposés : jamais auparavant les humains n’ont été si sensibilisés aux
questions de pouvoir, d’exploitation, d’impérialisme et de domination.
Au même moment, les élites n’ont jamais été à ce point
trans-nationalisées et axées sur la mondialisation, tout en possédant la
capacité d’imposer un tel système de despotisme scientifique et
d’oppression politique bel et bien mondial. Voilà les deux principales
réalités géopolitiques d’aujourd’hui. Réfléchissez-y. Jamais de son
histoire l’humanité n’a été aussi en mesure de parvenir à un réel éveil
planétaire politique et psychosocial, ni aussi menacée d’être soumise à
un réel totalitarisme scientifique mondial, possiblement plus oppressif
qu’aucun autre système connu à ce jour et sans aucun doute
technologiquement plus à même d’imposer un despotisme permanent à
l’humanité. Nous sommes donc pleins d’espoir, mais conditionnés par
l’urgence. Jamais dans l’histoire de l’humanité le potentiel et les
répercussions des idées et des actions humaines n’ont été aussi
monumentaux.
Soudainement, les élites du monde sont confrontées à la réalité
suivante : les populations qu’elles cherchent à dominer deviennent de
plus en plus conscientes d’elles-mêmes et développent une conscience
mondiale. Par conséquent, une population soumise à la domination en
Afrique est apte à prendre connaissance d’une population subissant les
mêmes types de domination au Moyen-Orient, en Amérique du Sud ou en
Asie. Elles peuvent également reconnaître qu’elles sont toutes dominées
par les mêmes structures de pouvoir mondiales et cela est crucial : il
n’y a pas que la portée de l’éveil qui soit planétaire, sa nature l’est
aussi. Il forge une conscience de la condition mondiale chez l’individu.
Il s’agit donc d’un « éveil mondial » à la fois sur le plan de l’environnement externe et sur celui de la psychologie individuelle.
Cette nouvelle réalité planétaire, combinée au fait que la population
mondiale n’a jamais été si vaste, représente un défi pour les élites
cherchant à dominer les peuples dans le monde entier, lesquels sont
informés et conscients des inégalités sociales, de la guerre, de la
pauvreté, de l’exploitation, du manque de respect de l’impérialisme et
de la domination. Cela implique d’emblée que ces population seront
significativement plus difficiles à contrôler sur les plans économique,
politique, social, psychologique et spirituel. Ainsi, du point de vue de
l’oligarchie mondiale, la seule façon d’imposer l’ordre et le contrôle à
cette condition humaine unique et historique est par le biais du chaos
organisé des crises économiques, de la guerre et l’expansion rapide
ainsi que l’institutionnalisation d’une dictature scientifique mondiale.
Notre espoir est leur crainte. Et notre plus grande crainte est leur
seul espoir.
Comme l’a écrit un jour Charles Dickens « C’était la meilleure des époques, et la pire » Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui.
Cet article était la première partie d’une trilogie : « La révolution technologique et l’avenir de la liberté. »
La deuxième partie (disponible uniquement en anglais)examine la nature de l’éveil mondial en « Occident »,
particulièrement aux États-Unis, le potentiel révolutionnaire que
renferme cet éveil, ainsi que les systèmes étatiques de contrôle et
d’oppression développés pour y faire face, notamment la création d’un
État de sécurité nationale.
La dernière partie (disponible uniquement en anglais) aborde
l’évolution de l’idée d’une dictature scientifique et sa réalité,
l’impact de la révolution technologique sur le pouvoir et l’émergence de
nouveaux systèmes de contrôle social fondés sur l’application moderne
de l’eugénisme.
Article original en anglais, The Global Political Awakening and the New World Order, The Technological Revolution and the Future of Freedom, Part 1, publié le 24 juin 2010.
Source: https://reporterre.net/La-politique-internationale-de-l