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décembre 22, 2025

Les partis politiques : une étude sociologique des tendances oligarchiques de la démocratie moderne

L’illusion de la démocratie : la « loi d’airain de l’oligarchie » 
 
 Le danger est évident : la révolution sociale ne transformerait pas la classe dirigeante tangible et visible d’aujourd’hui, ouvertement reconnue comme telle, en une oligarchie démagogique secrète, opérant sous couvert d’égalité. 
ROBERT MICHELS 
 

En 1911, le sociologue germano-italien Robert Michels (1876-1936) publiait son ouvrage *Zur Soziologie des Parteiwesens in der modernen Demokratie: Untersuchungen über die oligarchischen Tendenzen des Gruppenlebens* (Les partis politiques : une étude sociologique des tendances oligarchiques de la démocratie moderne). Il y formule la « loi d’airain de l’oligarchie ». Selon Michels, les démocraties tendent vers l'oligarchie : le pouvoir d'une minorité sur la majorité.<sup>1</sup> Tôt ou tard, un petit groupe, les élites partisanes, rusées et avides de pouvoir, prend le pouvoir. S'instaure alors le règne des élus sur les électeurs. Croire que la démocratie confère aux électeurs l'autonomie est donc une illusion. Michels avance trois raisons pour expliquer ce transfert de pouvoir des électeurs, de la base partisane, vers les élus. 
 
 

 
 
Premièrement, l'autogouvernement des masses est impossible, même en théorie. La démocratie a besoin de partis. Les partis sont des organisations et, comme toute organisation, un parti a besoin d'une direction ferme. Cela permet de placer à des postes clés des personnes possédant les aptitudes nécessaires (expertise, leadership, affirmation de soi, etc.). Un leadership professionnel émerge. Deuxièmement, la masse des électeurs est ignorante et n'est pas souveraine dans son propre destin. La majorité des gens ne sont pas en mesure de formuler leur volonté politique de manière rationnelle. Ils recherchent un leadership politique. Troisièmement, les membres des élites du parti possèdent la supériorité personnelle, intellectuelle et charismatique nécessaire pour rallier les masses et les délégués du parti et se constituer un réseau d'influence. 
 
Une fois que ce groupe relativement restreint d'élites a atteint les centres du pouvoir – une fois qu'une oligarchie partisane s'est développée –, elle commence, selon Michels, à s'isoler et à se protéger de la concurrence. Grâce à leur supériorité intellectuelle, leur volonté d'affirmer leur autorité et leur accès aux ressources financières, les membres de l'élite peuvent consolider leur notoriété en tant que représentants élus, donner l'apparence d'agir pour le bien commun, se rendre inviolables et faire taire toute contestation politique.² Les oligarques du parti utilisent leur position de pouvoir incontestable à leurs propres fins. Ils se mettent à poursuivre des objectifs qui ne correspondent plus à la base du parti ni à la volonté des électeurs. 
 
Les thèses de Michels sont-elles transposables à l'époque actuelle ? Offrent-elles un cadre d'interprétation pertinent pour les événements sociopolitiques contemporains ? On pourrait de prime abord penser que l’« oligarchisation de la démocratie » est contenue s’il existe une réelle concurrence entre les partis pour le pouvoir. Tant que les électeurs peuvent voter pour des partis concurrents, une oligarchisation peut se produire au sein de chaque parti, mais pas une oligarchisation du pouvoir gouvernemental en tant que tel. Or, cet espoir se révèle illusoire.
 
Tous les partis courtisent les électeurs. Et ces derniers votent pour les partis dont ils espèrent que les programmes et les politiques amélioreront leur situation personnelle. Les partis ont donc intérêt non seulement à répondre aux aspirations des électeurs à une redistribution des richesses, mais aussi à les encourager. Dans la course au pouvoir, ceux qui aspirent à être élus rivalisent d'ingéniosité pour gagner le plus de voix possible grâce à des « cadeaux électoraux ». C'est précisément cet achat de votes, qui a lieu en démocratie, qui étaye la thèse de Michels. 
 
Toute forme de gouvernement – ​​dictature, aristocratie ou démocratie – repose sur l'approbation, ou du moins la tolérance, de l'opinion publique. Les gouvernants sont minoritaires face aux gouvernés. Si la conviction se répandait parmi les gouvernés qu'ils doivent se débarrasser des dirigeants, un renversement serait inévitable. Les partis et leurs oligarques le savent. Afin de conserver leur pouvoir, ils misent donc sur la « persuasion », par exemple en veillant à ce que l'éducation et la formation enseignent à la population l'indispensabilité du système démocratique des partis. De plus, ils appliquent le principe du « diviser pour régner ». Les recettes fiscales servent à acheter des votes. Et pour éviter toute résistance, tout est mis en œuvre pour dissiper les soupçons concernant l'existence de « victimes nettes de l'impôt » et de « profiteurs nets de l'impôt ». 
 
Cependant, comme tous les partis rivalisent de la même manière pour obtenir les faveurs de la majorité, le contenu de leurs programmes converge plus ou moins. De fait, un cartel de partis se forme, ouvrant la voie à l'oligarchisation de la démocratie. Une fois la concurrence entre les partis paralysée, les oligarques politiques disposent d'une grande marge de manœuvre. Des politiques extrêmes peuvent alors être mises en œuvre relativement facilement, ce qui serait beaucoup plus difficile si la démocratie participative fonctionnait réellement – ​​comme le démantèlement de la souveraineté nationale au profit d'autorités supranationales ou la « politique d'ouverture des frontières ». 
 
 Le « mondialisme politique » porte la marque indéniable d'un socialisme démocratique oligarchisé : de petits groupes prennent des décisions de grande envergure, souvent en catimini ; des intérêts particuliers (banques et grandes entreprises) obtiennent des privilèges ; Les parlementaires facilitent volontairement le développement du pouvoir oligarchique. Si l'on suit Michels, rien ne permet de croire qu'en démocratie (plus précisément, en socialisme démocratique), la volonté des électeurs détermine le gouvernement. Au contraire, le pouvoir revient à une élite oligarchique. 
 
Un autre aspect mérite d'être abordé : le rôle des professionnels au sein des institutions que le socialisme démocratique engendre en grand nombre. Ces institutions – qu'il s'agisse de sécurité sociale, de retraite, d'assurance maladie, de banques centrales ou d'autorités de surveillance financière – ont un point commun : elles se caractérisent par une complexité et une confusion croissantes. La raison ? Toutes ces institutions étatiques sont développées, gérées et modifiées par des soi-disant experts, spécialistes de leur domaine. Les personnes extérieures ne peuvent y apporter aucune contribution. 
 
Ainsi, ce sont les experts que les politiciens consultent lorsqu'un système dysfonctionne et que des solutions sont recherchées. Or, ces experts ne se distinguent pas seulement par leur expertise. Ils se différencient surtout par leur soutien inconditionnel aux principes fondateurs de ces institutions. Face aux problèmes, les institutions s'adaptent et se transforment, tout en respectant les principes fondateurs : « Une fois l'appareil en place, son développement futur sera déterminé par ce que ceux qui ont choisi de le servir considèrent comme ses besoins. »³ 
 
 Ce sont surtout les experts qui créent une dépendance au sentier : une fois prises, les décisions limitent le champ des décisions futures ; il devient de plus en plus difficile de les réviser ou de les abandonner. Comment le socialisme démocratique et son leadership oligarchique peuvent-ils tirer profit de cette dépendance au sentier ? Comme l'a montré le chapitre précédent, la tentative de construire un socialisme démocratique mondial en unifiant, par la langue, la culture et la religion, les populations des différentes nations du monde grâce aux migrations, se heurterait à des obstacles considérables, apparemment insurmontables.
 
Une autre possibilité, plus prometteuse pour les socialistes démocrates, consiste à créer une monnaie mondiale unique. Cela présenterait deux avantages. En effet, une monnaie unique pour le monde est économiquement optimale, comme démontré au chapitre 8. Par ailleurs, le système actuel de monnaies fiduciaires nationales peut être facilement, du moins d'un point de vue technique, converti en une monnaie mondiale unique, gérée par une banque centrale mondiale. Ainsi, le développement économique et social mondial serait soumis à un pouvoir politique central d'une ampleur inédite. 
 
 Pour les partisans du socialisme démocratique, la création d'une monnaie mondiale unifiée représente donc une stratégie extrêmement séduisante pour concrétiser leur vision constructiviste d'une ère où ils peuvent orienter les événements socio-économiques de la planète selon leurs exigences politiques. L'histoire monétaire récente, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, illustre clairement l'influence considérable des idées du socialisme démocratique sur le système monétaire mondial. Ce point sera examiné plus en détail dans le chapitre suivant. 
 
Cet article est adapté du chapitre 15 de *The Global Currency Plot*.

 

Dr. Thorsten Polleit is Honorary Professor of Economics at the University of Bayreuth and President of the Ludwig von... 
 



  • 1

    In addition to Michels, Vilfredo Pareto (1848–1923), Gaetano Mosca (1858–1941) and José Ortega y Gasset (1883–1955) are among the most important thinkers who have dealt with elite rule. The British historian Niall Ferguson (b. 1964) has recently subjected the topic to a new perspective in his book The Square and the Tower: Networks, Hierarchies and the Struggle for Global Power (London: Penguin Random House UK, 2017) as competition between hierarchies and networks.

  • 2

    F. A. Hayek dealt with the question in detail as early as 1944: Why do the worst reach the top in socialist apparatuses? See Hayek, The Road to Serfdom, chap. 10.

  • 3

    F. A. Hayek, The Constitution of Liberty (Chicago: University of Chicago Press, 1960), p. 291.

     

     


 

Oligarchie

L'oligarchie (du grec ὀλιγαρχία, de ὀλίγος, peu nombreux, et ἄρχω, commandement) est une forme de gouvernement où le pouvoir repose effectivement sur un petit nombre de personnes. 

Le sociologue italien Robert Michels (élève de Max Weber) formula une Loi d'airain de l'oligarchie, selon laquelle toute organisation politique aboutit à une division entre une minorité dirigeante et une majorité dirigée, la démocratie n'étant ainsi qu'une illusion :

«  Qui dit organisation dit tendance à l’oligarchie. Dans chaque organisation, qu’il s’agisse d’un parti, d’une union de métier, etc., le penchant aristocratique se manifeste d’une façon très prononcée. Le mécanisme de l’organisation, en même temps qu’il donne à celle-ci une structure solide, provoque dans la masse organisée de graves changements. Il intervertit complètement les positions respectives des chefs et de la masse. L’organisation a pour effet de diviser tout parti ou tout syndicat professionnel en une minorité dirigeante et une majorité dirigée. »
    — Robert Michels, Les Partis Politiques, Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties

Bertrand de Jouvenel rappelle que « le Pouvoir est commandement, et tous ne peuvent commander. La souveraineté du peuple n'est donc qu'une fiction et c'est une fiction qui ne peut être à la longue que destructrice des libertés individuelles. » (Du Pouvoir, 1945)

Le marxisme-léninisme, malgré sa prétention à représenter la classe ouvrière, est une illustration de la prise du pouvoir par une oligarchie en URSS : le concept léniniste d'unité de la volonté et le centralisme démocratique conduisent inéluctablement à un pouvoir oligarchique dictatorial confié à ceux qui sont à la tête du parti. Cette nécessité de l'unité de la volonté se retrouve également dans les partis démocratiques, ce qui avantage les professionnels de la manipulation de la parole et des combines partisanes au détriment des simples militants.

Pour Mencius Moldbug, tous les États occidentaux sont devenus des oligarchies bureaucratiques, la démocratie ne pouvant, en pratique, qu'osciller entre une oligarchie pratiquant l'auto-sélection et une ochlocratie (la loi de la masse). 

Bibliographie

  • 2019 : La loi de fer de l’oligarchie, Dalmacio Negro Pavón, l’Artilleur/Toucan

Voir aussi

Citations

  • Le gouvernement par une élite est peut-être inévitable. Mais cela ne signifie pas que l'on doive jeter l'illusion d'une démocratie pure dans les poubelles de l'histoire. Au contraire, la loi d'airain de l'oligarchie elle-même fournit la meilleure raison de conserver vivante l'illusion démocratique. Le pragmatisme américain a depuis longtemps reconnu qu'une idée peut être une illusion et cependant jouer un rôle vital et très positif pour motiver les gens à agir selon elle. (Lee Harris)
  • Le but d'un homme d'État n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns. (Bertrand Lemennicier)
  • Ils veulent être bergers, ils veulent que nous soyons troupeau. Cet arrangement présuppose en eux une supériorité de nature, dont nous avons bien le droit de demander la preuve préalable. (Frédéric Bastiat, La Loi)
  • L’État est le plus beau type de l’égoïsme individuel, et ce serait un leurre de croire, en nos temps où le gouvernement se proclame émané du peuple, que les deux volontés populaire et gouvernementale soient coïncidantes. Il est manifeste que l’État a une volonté distincte, absolument propre et d’autant plus puissante qu’elle est plus individuelle ; car si elle n’était que la moyenne des volontés individuelles, elle serait quelque chose d’indéterminé, d’essentiellement fluctuant, indécis, et qui aboutirait à l’immobilité. Il a une volonté d’individu, parce que, derrière le concept État, il y a effectivement des oligarques en nombre déterminé qui lui donnent sa vie réelle. (Henri Lasvignes, Max Stirner)
  • Tout pouvoir politique institue nécessairement une cheiristocratie, pouvoir détenu par les pires éléments de la société, les plus parasites, les plus manipulateurs, les plus dénués de scrupules, etc. Pour autant qu'on pourra appeler les membres de la classe dominante une aristocratie, ce sera donc une aristocratie du parasitisme politique. (Faré)
  • Qu’on soit en monarchie, ou en démocratie, peu importe. C’est toujours une oligarchie qui est maîtresse. Parler d’une démocratie véritable, c’est parler d’une sphère carrée, d’un bâton sans bout. (Georges Palante, Combat pour l’individu)

 

 

 

 

 

 

novembre 19, 2025

Cryptocratie pouvoir caché, oligarchie qui agit dans l'ombre ! Histoire de JFK et de la Cabale

Cryptocratie

La cryptocratie désigne un pouvoir caché, une oligarchie qui agit dans l'ombre. La cryptocratie (terme d'emploi rare[ On le trouve employé (probablement pour la première fois) par Louis Pauwels et Jacques Bergier dans Le matin des magiciens, Gallimard, 1960.) peut désigner aussi bien les sociétés secrètes qui agissent dans l'ombre que le shadow government. On peut rapprocher le terme de celui d'État profond.  


« Le mot même de "secret" est répugnant à une société libre et ouverte ; et nous en tant que peuple sommes inhéremment et historiquement opposés aux sociétés secrètes, à leurs serments et à leurs activités. Nous décidâmes il y a longtemps déjà que les dangers d'une dissimulation excessive et illégitime des faits pertinents dépassaient largement les dangers que l'on cite pour les justifier. Même aujourd'hui, il y a peu de valeur à opposer la menace d'une société fermée en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujourd'hui, il y a peu de valeur à assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elles. Et il y a un grave danger à ce que l'annonce du besoin d'une plus grande sécurité soit saisi par ceux qui brûlent d'étendre son sens jusqu'aux limites de la censure et de la dissimulation officielle. » 

J.-F. Kennedy, (discours du 27 avril 1961) 

 

 

Le Président et la presse : Discours devant l'Association américaine des éditeurs de journaux, 27 avril 1961

Président John F. Kennedy 
Hôtel Waldorf-Astoria, New York 27 avril 1961 
 
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, 
 
Je vous remercie chaleureusement de votre aimable invitation à être parmi nous ce soir. 
 
Vous portez de lourdes responsabilités ces temps-ci, et un article que j'ai lu il y a quelque temps m'a rappelé combien les événements actuels pèsent particulièrement lourd sur votre profession. 
 
Vous vous souviendrez peut-être qu'en 1851, le New York Herald Tribune, sous l'égide et la direction d'Horace Greeley, employait comme correspondant à Londres un journaliste peu connu du nom de Karl Marx.
 
On raconte que Marx, correspondant à l'étranger, sans le sou et avec une famille malade et sous-alimentée, n'a cessé de supplier Greeley et le rédacteur en chef Charles Dana d'augmenter son généreux salaire de 5 dollars par versement, un salaire qu'il qualifiait avec Engels, avec une amertume ingrate, de « pire escroquerie petite-bourgeoise ». 
 
Mais face au refus de toutes ses demandes financières, Marx chercha d'autres moyens de subsistance et de reconnaissance, finissant par rompre son contrat avec le Tribune et consacrant tout son talent à la cause qui allait léguer au monde les germes du léninisme, du stalinisme, de la révolution et de la guerre froide. 
 
Si seulement ce journal new-yorkais capitaliste l'avait traité avec plus de bienveillance ; si seulement Marx était resté correspondant à l'étranger, l'histoire aurait pu être différente. Et j'espère que tous les éditeurs se souviendront de cette leçon la prochaine fois qu'ils recevront la demande désespérée d'un obscur journaliste, impuissant, pour une petite augmentation de ses frais. 
 
 J'ai choisi comme titre de mon intervention de ce soir : « Le Président et la presse ». Certains pourraient suggérer qu'une formulation plus naturelle serait « Le Président contre la presse ». Mais ce n'est pas mon avis ce soir. 
 
 Il est vrai, cependant, que lorsqu'un diplomate étranger de renom a récemment exigé que notre Département d'État désavoue certaines attaques de la presse contre son collègue, il était inutile de répondre que cette administration n'était pas responsable de la presse, car celle-ci avait déjà clairement indiqué qu'elle ne l'était pas.
 
Néanmoins, mon propos ce soir n'est pas de lancer l'attaque habituelle contre la presse dite « à parti unique ». Au contraire, ces derniers mois, j'ai rarement entendu de plaintes concernant un prétendu parti pris dans la presse, hormis de la part de quelques Républicains. 
 
Mon intention n'est pas non plus ce soir de discuter ou de défendre la retransmission télévisée des conférences de presse présidentielles. Je pense qu'il est tout à fait bénéfique que quelque 20 millions d'Américains assistent régulièrement à ces conférences pour observer, si je puis dire, la perspicacité, l'intelligence et la courtoisie dont font preuve vos correspondants à Washington. Enfin, ces remarques ne visent pas à examiner le degré de vie privée que la presse devrait accorder au Président et à sa famille. 
 
Si, ces derniers mois, vos journalistes et photographes de la Maison Blanche ont assisté régulièrement à des offices religieux, cela ne leur a certainement pas nui. Par ailleurs, je comprends que vos collaborateurs et photographes d'agences de presse se plaignent peut-être de ne plus bénéficier des mêmes privilèges sur les terrains de golf locaux qu'auparavant. 
 
 Il est vrai que mon prédécesseur ne s'opposait pas, contrairement à moi, à la publication de photos illustrant le talent d'un golfeur en action. Mais, d'un autre côté, il n'a jamais non plus visé un agent des services secrets avec une balle dans la tête. 
 
Le sujet que j'aborderai ce soir est plus grave et concerne autant les éditeurs que les rédacteurs en chef. Je souhaite parler de nos responsabilités communes face à un danger commun. Les événements de ces dernières semaines ont peut-être permis à certains de prendre conscience de ce défi ; mais l'ampleur de cette menace se profile à l'horizon depuis de nombreuses années.  
 
Quels que soient nos espoirs pour l'avenir – réduire cette menace ou apprendre à vivre avec –, il est impossible d'ignorer la gravité et l'étendue du défi qu'elle représente pour notre survie et notre sécurité – un défi qui nous confronte de manière inédite dans tous les domaines de l'activité humaine.
 
Ce défi mortel impose à notre société deux exigences qui concernent directement la presse et le Président – ​​deux exigences qui peuvent sembler presque contradictoires, mais qu'il nous faut concilier et satisfaire si nous voulons faire face à ce péril national. Je fais référence, premièrement, à la nécessité d'une information publique bien plus importante ; et, deuxièmement, à la nécessité d'un secret d'État bien plus strict. 
 
I
 
Le mot même de « secret » est répugnant dans une société libre et ouverte ; et nous sommes, en tant que peuple, intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes. Nous avons décidé depuis longtemps que les dangers d'une dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents l'emportaient de loin sur les dangers invoqués pour la justifier. Aujourd'hui encore, il est vain de s'opposer à la menace d'une société fermée en imitant ses restrictions arbitraires. Aujourd'hui encore, il est vain d'assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle. Il existe un risque très grave que le besoin annoncé de renforcer la sécurité soit exploité par ceux qui cherchent à en étendre la portée jusqu'aux limites de la censure et de la dissimulation officielles. Je n'entends pas le permettre, dans la mesure où cela dépend de moi. Aucun membre de mon administration, quel que soit son rang, civil ou militaire, ne doit interpréter mes propos de ce soir comme un prétexte pour censurer l'information, étouffer la dissidence, dissimuler nos erreurs ou cacher à la presse et au public les faits qu'ils ont le droit de connaître. 
 
 J'invite néanmoins chaque éditeur, chaque rédacteur en chef et chaque journaliste du pays à réexaminer ses propres critères et à prendre conscience de la gravité du péril qui menace notre nation. En temps de guerre, le gouvernement et la presse ont toujours collaboré, en s'appuyant largement sur l'autodiscipline, pour empêcher toute divulgation non autorisée à l'ennemi. En cas de « danger clair et imminent », les tribunaux ont statué que même les droits privilégiés du Premier Amendement doivent céder le pas à l'impératif de sécurité nationale.
 
Aujourd'hui, aucune guerre n'a été déclarée – et aussi féroce que soit le conflit, il est possible qu'il ne le soit jamais de façon traditionnelle. Notre mode de vie est menacé. Ceux qui se sont érigés en ennemis progressent à travers le monde. La survie de nos alliés est en danger. Et pourtant, aucune guerre n'a été déclarée, aucune frontière n'a été franchie par des troupes en marche, aucun missile n'a été tiré. 
 
 Si la presse attend une déclaration de guerre avant d'imposer la discipline du combat, alors je ne peux que constater qu'aucune guerre n'a jamais représenté une menace plus grande pour notre sécurité. Si vous attendez la constatation d'un « danger clair et présent », alors je ne peux que constater que le danger n'a jamais été aussi évident et sa présence jamais aussi imminente. 
 
 Cela exige un changement de perspective, un changement de tactique, un changement de mission – de la part du gouvernement, du peuple, de chaque chef d'entreprise ou responsable syndical, et de chaque journal. Car nous sommes confrontés, à travers le monde, à une conspiration monolithique et impitoyable qui s'appuie principalement sur des moyens clandestins pour étendre son influence : l'infiltration plutôt que l'invasion, la subversion plutôt que les élections, l'intimidation plutôt que le libre choix, la guérilla nocturne plutôt que les armées diurnes. Ce système a mobilisé d'immenses ressources humaines et matérielles pour bâtir une machine inextricablement liée et d'une redoutable efficacité, combinant opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques. 
 
Ses préparatifs sont dissimulés, non publiés. Ses erreurs sont étouffées, non mises en avant. Ses dissidents sont réduits au silence, non encensés. Aucune dépense n'est remise en question, aucune rumeur n'est diffusée, aucun secret n'est révélé. En somme, il mène la Guerre froide avec une discipline de guerre qu'aucune démocratie ne saurait égaler.
 
Néanmoins, toute démocratie reconnaît les contraintes nécessaires à la sécurité nationale – et la question demeure de savoir si ces contraintes doivent être observées avec plus de rigueur si nous voulons nous opposer à ce type d'attaque, ainsi qu'à une invasion pure et simple. 
 
Car les faits sont les suivants : les ennemis de notre nation se sont ouvertement vantés d'avoir obtenu, par le biais de nos journaux, des informations qu'ils auraient autrement obtenues par des agents, par le vol, la corruption ou l'espionnage ; les détails des préparatifs secrets de notre nation pour contrer les opérations secrètes de l'ennemi ont été accessibles à tous les lecteurs de journaux, amis comme ennemis ; la taille, la puissance, l'emplacement et la nature de nos forces et de nos armements, ainsi que nos plans et notre stratégie quant à leur utilisation, ont tous été divulgués dans la presse et d'autres médias avec une précision suffisante pour satisfaire n'importe quelle puissance étrangère ; et, dans au moins un cas, la publication de détails concernant un mécanisme secret de suivi des satellites a nécessité sa modification, au prix de dépenses et de temps considérables. 
 
 Les journaux qui ont publié ces articles étaient loyaux, patriotiques, responsables et bien intentionnés. Si nous avions été en guerre ouverte, ils n'auraient sans doute pas publié de tels articles. Mais en l'absence de guerre ouverte, ils n'ont tenu compte que des exigences journalistiques et non de celles de la sécurité nationale. Ma question ce soir est donc de savoir s'il ne faudrait pas adopter des critères supplémentaires. 
 
 Il vous appartient de répondre à cette question. Aucun responsable public ne devrait y répondre à votre place. Aucun plan gouvernemental ne devrait vous imposer de contraintes contre votre gré. Mais je manquerais à mon devoir envers la nation, compte tenu de toutes les responsabilités qui nous incombent et des moyens dont nous disposons pour les assumer, si je ne portais pas ce problème à votre attention et ne vous encourageais pas à l'examiner attentivement.
 
À maintes reprises, j'ai affirmé – et vos journaux l'ont constamment répété – que nous vivons une période qui fait appel au sens du sacrifice et à la discipline de chaque citoyen. Elle appelle chacun à mettre en balance ses droits et son confort et ses devoirs envers le bien commun. Je ne peux croire aujourd'hui que les citoyens qui travaillent dans la presse se croient exemptés de cet appel. 
 
Je n'ai aucune intention de créer un nouvel Office de l'information de guerre pour contrôler la diffusion de l'information. Je ne propose aucune nouvelle forme de censure ni aucun nouveau système de classification de sécurité. Je n'ai pas de solution miracle au dilemme que j'ai soulevé, et je ne chercherais pas à l'imposer même si j'en avais une. Mais j'invite les journalistes et l'ensemble du secteur de la presse de ce pays à réexaminer leurs responsabilités, à prendre en compte l'ampleur et la nature du danger actuel, et à respecter le devoir de retenue que ce danger nous impose à tous. 
 
Désormais, chaque journal se pose la question suivante pour chaque article : « Est-ce une information ? » Je suggère simplement d'ajouter la question : « Est-ce dans l'intérêt de la sécurité nationale ?» J'espère que chaque groupe en Amérique – syndicats, entreprises et responsables politiques à tous les niveaux – se posera la même question quant à ses entreprises et soumettra ses actions aux mêmes critères rigoureux. 
 
Et si la presse américaine envisageait et recommandait l'adoption volontaire de nouvelles mesures ou de nouveaux mécanismes, je vous assure que nous coopérerons pleinement à ces recommandations. 
 
Peut-être n'y aura-t-il aucune recommandation. Peut-être n'y a-t-il pas de réponse au dilemme auquel est confrontée une société libre et ouverte dans une guerre froide et secrète. En temps de paix, toute discussion sur ce sujet, et toute action qui en découle, sont à la fois douloureuses et sans précédent. Mais nous vivons une période de paix et de péril sans précédent dans l'histoire. 
 
II

C’est le caractère inédit de ce défi qui vous impose également une seconde obligation, que je partage. Il s’agit de notre obligation d’informer et d’alerter le peuple américain, de veiller à ce qu’il dispose de tous les faits nécessaires et qu’il les comprenne : les dangers, les perspectives, les objectifs de notre programme et les choix qui s’offrent à nous. 
 
Aucun président ne devrait craindre l’examen public de son programme. Car de cet examen naît la compréhension, et de cette compréhension naît le soutien ou l’opposition. Les deux sont nécessaires. Je ne demande pas à vos journaux de soutenir l’Administration, mais je sollicite votre aide dans l’immense tâche d’informer et d’alerter le peuple américain. Car j’ai pleinement confiance dans la réaction et le dévouement de nos citoyens lorsqu’ils sont pleinement informés. 
 
Non seulement je ne saurais étouffer la controverse parmi vos lecteurs, mais je l’accueille favorablement. Cette Administration entend faire preuve de transparence quant à ses erreurs ; car, comme l’a dit un sage : « Une erreur ne devient une faute que lorsqu’on refuse de la corriger. » Nous entendons assumer l’entière responsabilité de nos erreurs et nous comptons sur vous pour nous les signaler lorsque nous les omettons. 
 
Sans débat, sans critique, aucune administration, aucun pays ne peut réussir, et aucune république ne peut survivre. C'est pourquoi le législateur athénien Solon a décrété que se dérober à la controverse était un crime pour tout citoyen. C'est aussi pourquoi notre presse a été protégée par le Premier Amendement – ​​la seule activité aux États-Unis spécifiquement protégée par la Constitution – non pas pour amuser et divertir, ni pour mettre l'accent sur le futile et le sentimental, ni pour simplement « donner au public ce qu'il veut », mais pour informer, éveiller les consciences, faire réfléchir, exposer nos dangers et nos opportunités, exposer nos crises et nos choix, guider, influencer, éduquer et parfois même indigner l'opinion publique. 
 
Cela implique une couverture et une analyse plus approfondies de l'actualité internationale, car elle n'est plus lointaine et étrangère, mais proche et locale. Cela implique une plus grande attention portée à une meilleure compréhension de l'information ainsi qu'à une meilleure diffusion. Et cela signifie, enfin, que le gouvernement, à tous les niveaux, doit remplir son obligation de vous fournir l'information la plus complète possible, en dehors des limites strictes de la sécurité nationale – et nous avons l'intention de le faire.
 
III 
 
Au début du XVIIe siècle, Francis Bacon remarquait que trois inventions récentes transformaient déjà le monde : la boussole, la poudre à canon et l'imprimerie. Aujourd'hui, les liens entre les nations, forgés d'abord par la boussole, font de nous tous des citoyens du monde, les espoirs et les menaces de l'un devenant les espoirs et les menaces de tous. Dans les efforts de ce monde unique pour vivre ensemble, l'évolution de la poudre à canon jusqu'à ses limites ultimes a averti l'humanité des terribles conséquences de l'échec. 
 
C'est donc vers l'imprimerie – témoin des actes de l'homme, gardienne de sa conscience, messagère de ses nouvelles – que nous nous tournons pour trouver force et aide, confiants qu'avec son concours, l'homme deviendra ce qu'il est né pour être : libre et indépendant.
 
President John F. Kennedy
 

La Cabale : un cartel ploutocratique secret déterminé à dominer l'humanité.
 
Le terme « Cabale » désigne un groupe secret d'oligarques immensément riches et puissants, ainsi que leurs subalternes, qui contrôlent les organisations gouvernementales, financières, politiques, médiatiques, culturelles et religieuses à l'échelle mondiale afin d'assurer la prospérité et le maintien du pouvoir de la Cabale, et de contraindre tous les autres à se soumettre ou à être neutralisés. 
 
 Ce groupe est composé de sociopathes égoïstes et mégalomanes. Ils se prennent pour les maîtres de l'univers, mais sont en réalité des sous-hommes. 
 
 La Cabale fonctionne comme une sorte de gouvernement parallèle aux gouvernements officiels élus et nommés du monde. C'est un gouvernement de l'ombre obscur. 
 
Bien que certains pontes de la Cabale soient membres du Groupe Bilderberg, du Council on Foreign Relations et de la Commission trilatérale, ces instances internationales de décision politique ne sont pas synonymes de la Cabale. On trouve également des personnes bien intentionnées au sein du Groupe Bilderberg, du Council on Foreign Relations et de la Commission trilatérale, mais elles ne servent que de façade aux membres de la Cabale qui contrôlent l'agenda et l'orientation de ces comités internationaux.  La Cabale domine la société humaine depuis 14 000 ans, tantôt ouvertement, tantôt discrètement. 
 
La Cabale a vu le jour à l'époque de la civilisation de l'Atlantide, une civilisation où la plupart des habitants étaient des gens fondamentalement honnêtes, aspirant à vivre en paix et en harmonie avec la nature. Mais au sein de cette société, un groupe de scientifiques aspirait à abuser de sa supériorité technologique pour asseoir son pouvoir. Ces premiers membres de la Cabale travaillaient avec une technologie de pointe comparable à celle des grandes puissances industrielles actuelles. Cette technologie était le fruit de l'utilisation et de l'accumulation des connaissances scientifiques acquises lors de visites extraterrestres. Ces scientifiques, ivres de pouvoir, comprirent qu'ils pouvaient utiliser cette technologie émergente pour asseoir leur domination, s'enrichir et asseoir leur contrôle sur autrui. Ils formèrent une caste de grands prêtres scientifiques et technocrates qui prirent le contrôle politique de la société atlante. La plupart des Atlantes, quant à eux, aspiraient simplement à vivre en paix et ne les contestèrent pas.
 
Ces scientifiques technocrates de la Cabale, véritables grands prêtres, utilisèrent leurs technologies émergentes pour modifier génétiquement leurs génomes et en faire des « surhommes ». Ces caractéristiques étaient : une aptitude technologique hors du commun, une compétitivité exacerbée, une ambition démesurée, une hyperagressivité, une soif de domination, une cruauté sans bornes et un appétit insatiable pour le plaisir, allant jusqu'à la pédophilie. Parallèlement, les bio-ingénieurs de la Cabale éliminèrent par sélection les qualités qu'ils jugeaient faibles et indésirables : l'empathie, l'humilité, la simplicité, la générosité, la bonté, la compassion, la spiritualité et le respect de la nature. Ces premiers technocrates de la Cabale réussirent avec un succès trop important. Ils engendrèrent une lignée d'individus si hyper-matérialistes, si agressifs, si avides, si cupides, si dominateurs, si impitoyables et si accros au plaisir que les extraterrestres visiteurs furent horrifiés et qualifièrent leur patrimoine génétique de « sous-humain ». D'ailleurs, les membres de la Cabale ressemblent à des humains ordinaires, mais leur comportement obscur les identifie rapidement comme d'horribles mutants déviants et des monstres. 
 
 La Cabale a fini par développer ses armes énergétiques de pointe jusqu'à un niveau de puissance incontrôlable, provoquant la destruction du continent d'Atlantis et l'engloutissement du continent voisin de Lémurie. Après la disparition des continents d'Atlantis et de Lémurie, les survivants humains et cabaux ont migré vers les continents restants et ont recommencé leur histoire à un niveau de développement inférieur. Les survivants cabaux se sont unis, s'emparant rapidement des rôles de chaman-prêtre et de dirigeant, et reprenant leur marche vers la domination. 
 
La Cabale existe depuis des millénaires sous diverses incarnations. Ses membres sont souvent apparus comme des chamans du côté obscur, des sorciers ou des guérisseurs, puis plus tard comme membres de sociétés secrètes, de guildes de prêtres ou de groupes d'élite métaphysiques tels que les cercles secrets des francs-maçons et des Illuminati. Les membres de la Cabale au sein de ces groupes utilisent leurs pouvoirs psychiques obscurs accrus, tels que la projection psychique, les hallucinations provoquées et l'insertion de rêves, etc. Ils s'en servent pour intimider, influencer et contrôler les humains ciblés.
 
D'où la Cabale a-t-elle tiré son savoir ésotérique pour asseoir sa domination ? Ce savoir englobe les questions spirituelles, les capacités psychiques, ce que nous appelons aujourd'hui la psychologie, la politique, et la pratique d'un mysticisme théâtral, voire de la magie, en particulier les arts occultes. Pour les humains primitifs, ceux qui pratiquaient ces dons avancés apparaissaient comme des dieux, ou du moins comme des personnes dignes de les gouverner. Afin de consolider sa domination, la Cabale a éliminé toute opposition en prétendant que les humains dotés de capacités psychiques naturelles étaient des sorcières, des démons ou des êtres contre nature. Sans aucune concurrence, le terrain était libre pour la domination de la Cabale. 
 
La Cabale a accru son pouvoir au fil des générations en choisissant consciemment de se réincarner dans des personnalités nouvelles et égocentriques. Elle a continué de fréquenter d'autres praticiens des arts occultes, abusant de leurs capacités extrasensorielles accrues pour manipuler, contrôler et accroître leur pouvoir. À mesure que leur pouvoir s'est accru de génération en génération, leurs capacités surpassent souvent celles de la plupart des personnes possédant des dons psychiques naturels et fortuits. 
 
De plus, la Cabale a éliminé la concurrence au fil des siècles en identifiant les humains ordinaires dotés de capacités psychiques (grâce à leurs informateurs sur les réseaux sociaux ou en détectant à distance ces médiums naturels), puis en les qualifiant de sorcières, sorciers, guérisseurs vaudous, hérétiques, adorateurs du diable ou démons déguisés, etc., afin que les gouvernements les emprisonnent ou qu'une population paniquée les exécute. 
 
 Ainsi, la voie est libre pour que les praticiens de la magie noire de la Cabale soient les seuls à pouvoir agir à leur guise. 
 
Bien sûr, ils font tout cela dans l'ombre, entretenant l'illusion qu'un groupe comme la Cabale n'existe pas réellement et que quiconque prétend le contraire est un complotiste. Des ouvrages comme « Rule By Secrecy » de Jim Marrs ou « Morning of the Magicians » de Louis Pauwels et Jacques Bergier retracent l'histoire intimement liée à la magie, aux sociétés secrètes et à la lutte pour le pouvoir à travers les siècles. Comprendre le mode opératoire de la Cabale est essentiel pour parvenir à une vision plus juste et novatrice de l'histoire et des causes de cette situation dramatique. C'est aussi la clé pour briser son emprise.
 
Les Visiteurs Stellaires affirment désormais que les membres de la Cabale ne font plus partie de la même espèce que les Humains (Homo sapiens sapiens) ! Leur gouvernement, les Nations Stellaires, refuse tout contact avec ces mutants sous-humains. Les Nations Stellaires ont informé le Dr Boylan qu'il incombe aux Humains d'éradiquer la Cabale de la société et de mettre fin à son influence. Elles indiquent que la Cabale ne possède aucun droit humain, puisqu'elle n'est pas humaine. Considérant la Cabale comme un danger clair et présent pour la société humaine, et lui causant des dommages, elle doit être traitée avec la plus grande fermeté afin de la priver de sa capacité à manipuler, tromper et opprimer les Humains, y compris par l'exil et l'emprisonnement forcés.  
 
La Cabale doit être considérée comme une menace enragée et traitée en conséquence. Il est possible de discerner certains des plus hauts dirigeants mondiaux de la Cabale grâce à leurs profils comportementaux : un égocentrisme extrême (souvent dissimulé derrière des œuvres caritatives symboliques), des fortunes colossales, une ingérence politique de haut niveau, une soif de pouvoir à l’échelle mondiale, une cruauté sans bornes et une aura énergétique négative. Il est tentant d’identifier certains oligarques sociopathes, dictateurs, membres de familles royales, magnats des médias et milliardaires pédophiles influents comme correspondant parfaitement au profil de la Cabale. La Cabale est composée non seulement de ses dirigeants, mais aussi de centaines de milliers d’intermédiaires et d’agents de base qui constituent le reste du réseau maléfique. Tous ces niveaux agissent en synergie, utilisant le pouvoir financier, politique, médiatique et culturel pour dominer, exploiter et s’en prendre aux humains ordinaires, souvent de manière subtile et dissimulée. 
 
 La Cabale est également le groupe occulte qui soutient la dissimulation des OVNI. Craignant la visite d’extraterrestres susceptibles de les démasquer, ils veulent instiller la peur des visiteurs des étoiles parmi les humains. L'ONU dispose d'un comité clandestin, le Comité MJ-12, au sein de son Conseil de sécurité, qui contrôle l'accès mondial aux informations et technologies relatives aux OVNI. La Cabale veille à ce que la moitié des membres de ce comité soient secrètement des individus appartenant à la Cabale, afin de contrôler les informations diffusées au public. 
 
 Disposant d'une immense fortune internationale, la Cabale a les moyens financiers et l'influence nécessaires pour que la plupart des représentations d'OVNI diffusées au public soient empreintes de négativité. Leur raisonnement est le suivant : s'ils ne parviennent pas à vous faire croire que les OVNI n'existent pas, leur stratégie de repli consiste à vous convaincre que leurs occupants sont de maléfiques envahisseurs. Ainsi, les films et les séries télévisées qu'ils financent et promeuvent présentent les Visiteurs des Étoiles comme des envahisseurs, des tortionnaires, des maraudeurs et des monstres. Une quantité massive de désinformation est diffusée à leur sujet. Et pour semer encore plus la confusion, la Cabale utilise des distorsions d'anciennes légendes sur des créatures terrifiantes pour créer de fausses histoires, comme par exemple : « Des Reptiliens maléfiques errent sur Terre et menacent l'humanité depuis des siècles ». La Cabale est responsable de la destruction des OVNI et du pillage de leurs technologies de pointe, qu'elle reproduit ensuite pour en tirer d'énormes profits. Ce programme est totalement étranger au programme secret du Comité MJ-12 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui vise à diffuser progressivement des informations sur les OVNI au public.
 
La Cabale est également à l'origine du programme d'enlèvements extraterrestres, une opération secrète de guerre psychologique menée par des mercenaires de la Cabale qui kidnappent des civils sans autorisation légale. Ces hommes de main droguent leurs victimes (souvent des personnes ayant déjà vécu des rencontres rapprochées), puis les intimident, les interrogent, les maltraitent physiquement et vont jusqu'à les violer en réunion. Ils utilisent ensuite des hypnotiques et des techniques de lavage de cerveau pour leur faire croire qu'ils sont victimes d'extraterrestres. 
 
Voilà le niveau de malveillance, de manipulation et de trahison auquel la Cabale se livre pour protéger son monopole sur la technologie extraterrestre de pointe récupérée sur des OVNI accidentés : un monopole qui a rapporté des milliards de dollars de profits à ses entreprises au cours des sept dernières décennies. 
 
Les agents de la Cabale terrorisent également certains chercheurs en ufologie qui s'approchent trop près, allant jusqu'à en blesser ou assassiner certains, maquillant les faits en accidents ou suicides. La Cabale a mis au point des dispositifs psychotroniques de pointe et les a militarisés pour les utiliser contre ses ennemis ou sur des civils innocents, afin de contrôler à distance leurs perceptions visuelles, auditives et sensorielles, et de leur infliger douleur et paralysie musculaire. Ainsi, la Cabale peut attaquer qui bon lui semble sans craindre d'être découverte. 
 
Certains voyants ont perçu que le pouvoir de la Cabale commencera à s'effriter au début du XXIe siècle. La Cabale sera définitivement reléguée aux oubliettes de l'histoire lorsque s'opérera la transition de la société terrestre corrompue actuelle vers une nouvelle société mondiale : une société cosmique, juste, non matérialiste, pacifique, respectueuse de la Terre et fonctionnant comme une grande famille. 
 
Richard Boylan, Ph.D., 
Conseiller www.drboylan.com

 

 

 

 
 

  

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