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Sommaire:
A) Les juges Soros de la CEDH et le silence gêné des quotidiens français de gauche - Observatoire du journalisme
B) Comment Biden va ruiner la France - Eric Verhaeghe
C) Vu de l’étranger. En coulisses, l’après-Marine Le Pen se prépare déjà - Politico - Bruxelles
A) Les juges Soros de la CEDH et le silence gêné des quotidiens français de gauche
Puisque le Conseil de l’Europe discutait le mois dernier du
problème posé par les liens avérés entre une partie conséquente des
juges de la CEDH et les ONG liées à l’Open Society Foundations (OSF) de
George Soros, c’est une bonne occasion de nous intéresser à manière dont
les journaux français ont couvert cette importante affaire depuis les
premières révélations sorties quatorze mois plus tôt, en février 2020.
Le problème n’est en effet pas anodin et, comme l’avait signalé en son temps l’Observatoire du Journalisme, il avait été mis en exergue en France par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.
Pour rappel, ainsi que l’a révélé un rapport du Centre pour le droit et la justice (ECLJ) publié en février 2020 sous le titre « Les ONG et les juges de la CEDH – 2009–2019 » (téléchargeable ici),
près du quart des juges siégeant à la CEDH entre 2009 et 2019 avaient
des liens directs avec des ONG du réseau Soros. Pire encore, dans 88
affaires identifiées par l’ECLJ, des juges liées aux ONG financées par
l’OSF ont eu à se prononcer dans des affaires où les mêmes ONG ou des
ONG également liées à l’OSF étaient parties prenantes. Normalement, en
présence d’un tel conflit d’intérêt, un juge doit se retirer et c’est le
type de comportement que la CEDH attend des juridictions nationales.
Malheureusement, la CEDH ne semble pas vraiment appliquer les normes à
son propre fonctionnement les standards qu’elle attend des autres
tribunaux. D’où plusieurs questions posées à la suite de ce rapport par
des membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Des
questions qui portent sur les thèmes suivant :
- « Comment remédier à de potentiels conflits d’intérêts des juges de la Cour européenne des droits de l’homme ? »
- « Restaurer l’intégrité de la Cour européenne des droits de l’homme »
- « Le problème systémique des conflits d’intérêts entre ONG et juges de la Cour européenne des droits de l’homme »
Le 8 avril dernier, le Comité des ministres des 47 pays membres du Conseil de l’Europe a apporté une réponse écrite à ces questions. À la mi-avril, l’ECLJ se réjouissait d’une autre conséquence positive de son rapport : le Conseil de l’Europe venait de rejeter une candidature belge de « juge Soros »
pour la CEDH. Ceci pour dire que le rapport de l’ECLJ est pris au
sérieux au Conseil de l’Europe et il a d’ailleurs fait parler de lui
dans la majorité des pays européens. Et en France ? En France, les
médias n’ont pas été très bavards à son sujet. Si l’on fait une
recherche sur les sites des quotidiens nationaux, on s’aperçoit même que
certains ont préféré passer la question totalement sous silence. C’est
apparemment le cas de Libération et de L’Humanité comme le montrent ces recherches Google faites le 11 mai par l’Observatoire du Journalisme :
Le troisième quotidien national de gauche, Le Monde, en a en revanche bien parlé dans un seul et unique article publié le 3 mars 2020 :
Le Monde n’évoque toutefois ce rapport que pour en dénigrer
les auteurs, avec un parti- pris que n’ont heureusement pas eu les
parlementaires de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ni
les 47 États membres de cette organisation. Le titre de l’article du Monde résume la tonalité d’ensemble : « Des proches de Donald Trump au secours de La Manif pour tous ». Plutôt que de s’étendre sur le rapport de l’ECLJ, Le Monde préfère ensuite expliquer à ses lecteurs que l’ECLJ est lié à « l’un des avocats du président américain » (Donald Trump), que cet avocat est « à la tête d’une association ultraconservatrice » et qu’il est un « soutien actif du mouvement antimariage homosexuel ». En fait, ce à quoi se réfère Le Monde,
c’est que l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) est lié à
l’American Center for Law and Justice (ACLJ) dont l’avocat en question est le conseiller en chef.
La position prise par Le Monde est claire dès les premières lignes, si quelqu’un avait encore un doute après avoir aperçu le titre :
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), l’instance juridique
suprême du Conseil de l’Europe, on ne décolère pas, deux semaines après
la publication dans l’hebdomadaire français d’extrême droite Valeurs actuelles d’un long article expliquant comment George Soros aurait « infiltré » l’institution. Selon cette enquête, une dizaine de juges seraient « liés »
(comprendre qu’ils ont pu y travailler par le passé) à des ONG comme
Amnesty International, qui reçoivent elles-mêmes des subsides de la part
d’Open Society, organisation caritative du milliardaire américain
d’origine hongroise. Suffisant aux yeux du magazine pour faire sa « une » sur un « scandale Soros ».
Utilisation du conditionnel et des guillemets, minimisation des chiffres (« une dizaine »
de juges pour parler des 22 concernés) : tout est fait pour que le
lecteur ne prenne pas ce rapport de l’ECLJ au sérieux. Plus loin, Le Monde continue son entreprise de discrédit en expliquant que ces « révélations » (en italiques et entre guillemets dans le texte) «
ont surtout fait réagir dans la sphère conservatrice française, de la
présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen à Philippe de
Villiers », et aussi que ce rapport est « rédigé par un homme,
le docteur en droit Grégor Puppinck, pour le compte de l’organisation
qu’il dirige, le Centre européen pour la justice et le droit (European
Center for Law and Justice, ECLJ) ».
À propos de l’ECLJ, il est encore dit que « Ce groupe de défense
d’intérêts veut dénoncer une “influence” progressiste exercée sur la
CEDH. Peu connue en France, l’ECLJ hante depuis deux décennies les
arcanes de la CEDH, pour y porter la voix du conservatisme chrétien. Le
lobby, dont la devise, “Justice et Droit sont l’appui de ton trône,
Amour et Vérité marchent devant ta face”, est tirée des Psaumes de la
Bible, relaie au plan européen nombre des combats de La Manif pour tous,
le mouvement français antimariage homosexuel, encore mobilisé mardi 3
mars contre la loi bioéthique. Grégor Puppinck, était présent sur le
podium de nombreux rassemblements contre le mariage gay ou la
procréation médicalement assistée (PMA), de 2013 à 2019. »
En bref, ce que dit Le Monde à ces lecteurs, c’est : Circulez, c’est l’extrême droite, c’est nauséabond et y a rien à voir…
Alors circulons et allons plutôt voir dans un dernier quotidien
national de gauche, ou de droite, plus personne ne le sait encore
vraiment, c’est-à-dire La Croix :
À titre de comparaison, la même recherche effectuée sur le site de Valeurs Actuelles
le 11 mai 2021 renvoie 29 résultats, soit 29 articles différents
s’étendant sur les liens entre une partie des juges de la CEDH et la
nébuleuse Soros. Mais maintenant que nous avons fait le tour du sujet
dans La Croix, jetons donc un œil au quotidien de référence du centre-droit, Le Figaro.
Le Figaro n’avait apparemment pas pris le sujet au sérieux
il y a un an, puisque seul son chroniqueur Gilles-William Goldnadel
avait évoqué le sujet en 2020 dans un de ses articles. Sans doute la
rédaction du Figaro s’était-elle laissé influencer par l’article du Monde.
Ce n’est qu’après la réponse officielle donnée en avril 2021 par le
Comité des ministres du Conseil de l’Europe sur cette question que Le Figaro semble s’être aperçu qu’il s’était fait avoir et que les accusations relayées 14 mois plus tôt par Valeurs Actuelles étaient tout à fait sérieuses.
Dans l’article intitulé « Le Conseil de l’Europe se penche sur l’indépendance de la Cour européenne des droits de l’Homme » et publié le 22 avril, Le Figaro explique que «
Sollicité par une question écrite de parlementaires, le Comité des
ministres a réitéré son attachement à l’indépendance des juges de la
Cour et envisage des moyens de contrôle supplémentaires. Un rapport
récent dénonçait la surreprésentation d’une poignée d’ONG à la CEDH. » Et le journal de rappeler «
les conclusions d’un rapport du Centre européen pour le droit et la
justice (ECLJ) montrant que sur la centaine de juges qui ont siégé à la
CEDH depuis dix ans, vingt-deux d’entre eux émanaient directement d’une
même ONG ou d’associations financées par cette ONG, l’Open Society », et aussi le fait que, dans leurs questions aux représentants des pays membres du Conseil de l’Europe, «
les parlementaires ont notamment pointé du doigt le faible nombre de
juges européens ayant préalablement exercé comme magistrats, et accusent
la CEDH de donner trop d’importances aux juristes émanant de lobbies ;
ils dénonçaient par ailleurs l’absence de procédure effective de déport
et de récusation en cas de possible conflit d’intérêts. »
Nous apprenons encore dans cet article du Figaro que les problèmes soulevés dans le rapport de l’ECLJ sur lequel Le Monde avait d’emblée jeté le discrédit ont poussé le Conseil de l’Europe à décider de «
l’examen à venir des moyens additionnels d’assurer la reconnaissance du
statut et de l’ancienneté des juges de la Cour, offrant ainsi des
garanties supplémentaires pour préserver leur indépendance, y compris
après la fin de leur mandat ». Ainsi, explique Le Figaro, « de nouvelles mesures pourraient donc être prises d’ici 2024 pour renforcer l’indépendance des juges ».
Finalement, il y a un an, un seul quotidien national français avait
relayé sans chercher à les désavouer les informations publiées par
l’ECLJ et l’hebdomadaire Valeurs Actuelles : le journal Présent, qui avait même consacré la couverture de son numéro du 22 février à son article « Mainmise du milliardaire Soros sur l’UE » publié le 21 février 2020 sur son site.
Lire aussi : Projet Syndicate et Soros : vers une opinion publique mondiale unifiée
Source : Observatoire du journalisme
B) Comment Biden va ruiner la France
Biden et la folie qu’il suscite en France se termineront mal pour
ceux qui en chantent les louanges. Mais ils sont probablement trop
imbus de leur prétendue supériorité, trop arrogants et trop ignares en
économie pour le comprendre.
En France, Biden et les Bidenomics font fureur et nourrissent tous
les fantasmes des étatistes naturels, y compris parmi les esprits de
droite qui devraient se défier d’une politique de la relance par la
consommation alimentée par l’Etat.
Mais les précautions sont à peu près inaudibles aujourd’hui, tant une
partie importante de l’intelligentsia française attendait avec
impatience de pouvoir chanter les louanges du planisme public.
Sauf que… dans quelques mois, la remontée des taux qui devrait suivre
la fièvre inflationniste tuera purement et simplement notre capacité à
financer des déficits publics élevés.
Voici pourquoi…
La folie Biden va pousser l’Etat français à la faillite
Le point fondamental est que l’helicopter money pratiquée
par Biden a des effets bien plus redoutables que prévu. Les chèques
distribués en mars aux ménages américains ont produit leurs effets :
partout, le choc sur la demande a entraîné des pénuries et des hausses
de prix.
Le chiffre de l’inflation en avril outre-Atlantique, tombé ce mercredi, en apporte la preuve : la hausse des prix sur un an serait à plus de 4% !
Ce chiffre déjoue les prévisions les plus pessimistes et indique que
les dégâts causés par les Bidenomics, tant vantés par la caste
française, risquent d’être bien pires que ce que nous avions imaginé.
Face à l’érosion de la valeur de la monnaie que l’inflation provoque,
les acteurs économiques devraient en effet proposer des taux d’intérêt
de plus en plus élevés pour emprunter sur les marchés.
Par un effet de cascade, les taux d’intérêt auxquels les Etats
empruntent devraient donc mécaniquement remonter. C’est déjà le cas aux
Etats-Unis, où les taux longs ont commencé à remonter et où le Nasdaq a
perdu 1,5%.
On comprend la mécanique : les liquidités qui cherchent de la
rentabilité s’orientent vers les titres les plus rémunérateurs.
Jusqu’ici, les valeurs technologiques apparaissaient comme le meilleur
pis-aller. Mais des taux d’emprunt élevés pour les dettes publiques
pourraient réserver des conditions bien supérieures !
L’argent commence donc à fuir le risque pour se réfugier vers les
dettes publiques qui sont sûres, et qui deviennent attractives
financièrement.
Là encore, intuitivement, on comprend comment cet effet de domino va
contaminer la France : pour attirer les investisseurs, Bercy devra
revoir à la hausse ses taux d’intérêt à chaque emprunt, et la charge de
la dette, ridiculement basse aujourd’hui (moyennant quoi Emmanuel Macron
n’a pas jugé utile d’adopter une politique préventive de réduction
drastique de la gabegie publique), ne va cesser d’augmenter dans les
mois à venir.
Le poids de la dette va donc fortement augmenter.
Cette augmentation ne sera pas immédiate, parce que le Trésor a
profité des derniers mois pour troquer de la dette coûteuse contre de la
dette à long terme à taux bas. Le mouvement est enclenché, cependant,
et les pertes vont tomber par milliards – et même par dizaines de
milliards.
Ces sommes seront autant de moins que l’Etat ne pourra pas dépenser
en éducation, en santé, en moyens de surveillance de la population.
Il faut donc bien comprendre que, sauf à augmenter fortement les
impôts, l’Etat en sera réduit à restreindre le train de vie des
fonctionnaires, ce qu’il déteste faire.
Les impôts sur l’épargne et le patrimoine vont fleurir
Intuitivement, nous savons quels sont les réflexes de l’Etat
lorsqu’il a besoin urgemment de liquidités pour financer ses besoins
sans brusquer la caste des fonctionnaires : il confisque l’épargne, en
tout ou partie, pour renflouer les caisses, avec le couteau des coupes
sombres dans les dépenses pour aiguillon.
Le scénario est d’ores et déjà écrit. Il suffit de lire les écrits de l’OCDE pour savoir que ce sont les successions qui seront taxées en premier.
Concrètement, les leçons à retenir de la situation qui s’annonce sont
simples : l’inflation galopante est lâchée aux Etats-Unis. Elle
contaminera l’Europe en 2022. La France sera, dans les douze mois,
étouffée par sa dette publique et une crise de l’euro, doublée d’une
crise politique, devrait mettre l’Union en difficulté.
Le résultat est connu : un matraquage fiscal pour les épargnants. En
tout cas pour les épargnants français, car des pays comme l’Allemagne ou
les Pays-Bas n’ont aucune raison, en l’état, de suivre cette voie.
Toute la question est désormais de savoir à quelle vitesse
l’inflation galopante lancée par Joe Biden contaminera la vieille Europe
– et surtout ses éléments les plus faibles.
Eric Verhaeghe est ancien président de l'APEC (l'Association pour
l'emploi des cadres) et fondateur du cabinet Parménide. Il est aussi
l'auteur de Jusqu'ici tout va bien (éditions Jacob-Duvernet, 2011), Au
coeur du MEDEF : Chronique d'une fin annoncée, (Jacob-Duvernet,
septembre 2011) et de Faut-il quitter la France ? (Jacob-Duvernet, avril
2012). Son site : lecourrierdesstrateges.fr.
Diplômé de l'ENA (promotion Copernic) et titulaire d'une maîtrise de
philosophie et d'un DEA d'histoire à l'université Paris-I, il est né à
Liège en 1968.
C) Vu de l’étranger. En coulisses, l’après-Marine Le Pen se prépare déjà
Considérant un échec de Marine Le Pen à la présidentielle 2022 comme
quasi assuré, certains dans son parti ont discrètement entamé les
discussions sur le Rassemblement national après l’ère Le Pen, rapporte Politico.
Cette couverture ne se demande pas si Marine Le Pen a, oui ou non,
une chance d’être la prochaine présidente de la France. À Bruxelles, Politico se penche sur “l’après” :
après sa probable défaite à la présidentielle de 2022. Et c’est surtout
la question de savoir si la présidente du Rassemblement national peut
tenir son rang au sommet du parti qui intéresse le magazine américain.
Pour en savoir plus, il a interrogé les participants (anonymes) aux “réunions du vendredi” de certains membres du RN, où cette question est fréquemment soulevée. L’ambiance dans ce “groupe de mécontents qui rassemble des membres du conseil national, des dirigeants régionaux et des élus locaux” se résume dans cette phrase d’un des participants : “Nous sommes tous convaincus que Marine Le Pen ne va pas remporter les prochaines élections. Nous devons trouver une nouvelle candidate.”
Une piste donnée par le député RN Nicolas Bay, qui dit ne pas participer aux réunions en question : il n’est pas certain que la prochaine personne à présider le RN portera le nom Le Pen, ce dernier étant à la fois le plus grand atout et le plus grand obstacle pour la course à l’Élysée.
“Le nom Le Pen a fait son temps”
“Force est de reconnaître que Le Pen a beaucoup fait pour rendre son parti plus présentable, notamment en liquidant le passé xénophobe du FN et en cessant d’appeler à quitter la zone euro. Mais sa personnalité commence à déplaire aux électeurs.”
En effet, Marine Le Pen est loin de faire l’unanimité, à la fois
parmi les cadres et dans la base du parti. Ainsi, des militants du RN déclarent à Politico : “Je pense que le nom Le Pen a fait son temps” ; “elle n’est pas à la hauteur, elle manque de charisme” ; “elle aurait dû passer la main”. Parmi les possibles nouveaux chefs, ils citent Jordan Bardella, Marion Maréchal ou encore Éric Zemmour.
Mais
voilà, constate le magazine, plus on monte haut dans le parti, plus
rare se fait le discours mettant en question Marine Le Pen. Signe que la
fille de Jean-Marie tient le parti d’une main de fer et n’hésite pas à
éloigner tout potentiel rival. Pour l’heure, Marine déjoue les complots.
“Ils ont tous peur d’elle”, raconte un ancien conseiller, au point que Politico estime qu’“aujourd’hui les ténors du parti sont plus unis qu’ils ne l’ont été depuis longtemps”. Et la personnalité capable de défier Le Pen n’a pas encore percé.
Lancé le 21 avril 2015 dans le but avoué de “secouer” la couverture journalistique de l’Union européenne, Politico est avant tout l’extension du site américain créé par deux signatures importantes du Washington Post, John F. Harris et Jim VandeHei, en 2007.
L’édition
européenne, qui s’appuie sur une équipe de 70 personnes, se concentre
sur la politique de l’Union européenne et de ses États membres, et a su
attirer de belles plumes.
Une version papier est distribuée chaque semaine dans les capitales européennes. Politico propose également chaque mois des dossiers spéciaux.