Sommaire:
A) L’avancée des forces conservatrices et patriotiques : un phénomène mondial en pleine expansion
B) Le 19ème paquet de sanctions de l’UE contre la Russie !!
C) La Pologne bloque l’accès des marchandises chinoises à l’Europe
D) La Pologne reconnait une nouvelle accusation sans fondement contre la Russie
A) L’avancée des forces conservatrices et patriotiques : un phénomène mondial en pleine expansion
Les peuples du monde entier expriment une lassitude croissante face à l’idéologisme dominant des idées de gauche, perçu comme déconnecté de la réalité quotidienne.
Ce phénomène se traduit par une progression fulgurante des idées conservatrices et patriotiques, qui attirent de plus en plus d’adeptes.
Portées par un désir profond de préserver l’identité nationale et de résister à une élite déracinée visant à transformer les citoyens en consommateurs interchangeables et en « robots » au service d’un mondialisme effréné, ces idées transcendent les frontières. Même sans toujours accéder au pouvoir immédiat, elles influencent les débats et pourraient se concrétiser dans de futurs gouvernements, comme le montrent les tendances de 2025 avec une hausse de la disruption politique liée au populisme et à « l’extrême droite ». Des élections récentes et des sondages illustrent cette dynamique, non seulement en Europe mais aussi à l’échelle globale, où des mouvements similaires remettent en question les systèmes des partis traditionnels.
La lassitude des peuples face à l’idéologisme de gauche et sa collaboration avec le mondialisme
Les idées de gauche, imprégnées d’un progressisme abstrait, ignorent souvent les réalités concrètes des citoyens : hausse du coût de la vie, insécurité liée à l‘immigration massive, et érosion des traditions culturelles. Paradoxalement, la gauche et le centre mou collaborent avec le mondialisme, un système qui les utilise pour avancer ses agendas d’uniformisation globale. Piloté par des élites déracinées, ce mondialisme promeut une perte d’essence nationale au profit d’un marché interchangeable. Les peuples aspirent à conserver leur identité et refusent d’être déclassés, relégués à des rôles sans racines. Cette frustration alimente un « vent de changement » mondial, où les idées populistes de droite – anti-globalisation, nativistes et protectionnistes – gagnent du terrain, influençant même la politique étrangère. En 2025, le populisme continue à façonner la politique globale, avec des cibles comme les élites gouvernementales et les agendas « woke ».
En France, cette collaboration prend une forme particulièrement cynique sous Emmanuel Macron, qui utilise l’extrême-gauche, notamment les antifas et les black-blocs, pour saborder les manifestations populaires et les discréditer.
Lors du mouvement des Gilets Jaunes en 2018-2019, ces groupes radicaux ont infiltré les cortèges, commettant des actes de violence qui ont servi à justifier une répression accrue et à dépeindre les protestataires comme des extrémistes, faisant ainsi des black-blocs les « idiots utiles » du pouvoir macroniste. Plus récemment, lors de la journée d’action « Bloquons Tout » le 10 septembre 2025 – une mobilisation massive inspirée des Gilets Jaunes, avec blocages d’autoroutes, sabotages et heurts avec la police –, des éléments d’extrême-gauche ont été impliqués dans des actes de vandalisme, comme des incendies à Paris, renforçant l’image de chaos et permettant au gouvernement de minimiser les revendications populaires contre la politique économique et sociale. Ces groupes tentent de substituer leurs idées mondialistes – wokisme, anti-frontières, immigration massive – aux demandes authentiques des manifestants, en apportant finalement leur caution au gouvernement en place. Ils trahissent ainsi totalement leur propre raison d’être anti-capitaliste, préférant s’aligner sur un pouvoir libéral qui les instrumentalise. Il est également à signaler que la gauche dans sa quasi-majorité a appelé à voter Macron deux fois, en 2017 et 2022, contre Marine Le Pen, formant un « front républicain » qui a consolidé le mondialisme au pouvoir au détriment de ses propres idéaux.
Les idées conservatrices et patriotiques gagnent des adeptes en Europe
En Europe, ces idées attirent un nombre croissant d’adeptes, même au-delà des partis au pouvoir. Les élections européennes de 2024 ont marqué un tournant, avec les partis dits « d’extrême droite » remportant plus de sièges au Parlement que jamais, influençant des pays comme la France, le Portugal, la Belgique et l’Autriche. En Allemagne, l’AfD mène avec 27 % dans les sondages ; en France, le Rassemblement National (RN) atteint 30 % et plus ; aux Pays-Bas, le PVV de Geert Wilders est en coalition ; en Italie, les Frères d’Italie de Giorgia Meloni dominent à 28-30 % ; en Hongrie, Fidesz d’Orbán dépasse 50 %. Nationalistes et populistes de droite remodèlent le paysage, avec une hausse en 2025 due à des défis comme la croissance économique faible et les crises sécuritaires. Des alliances comme « Patriots for Europe » – regroupant Le Pen, Orbán, Wilders, Salvini et Abascal – forment la troisième force au Parlement avec 84 sièges, prônant souveraineté, frontières sécurisées et préservation des racines judéo-chrétiennes. Même sans gouverner partout, ces idées pourraient briser le « cordon sanitaire » en 2025, avec une demande accrue pour inclure « l’extrême droite » dans des coalitions.
Une tendance mondiale : des Etats-Unis à l’argentine
Ce mouvement n’est pas confiné à l’Europe ; il gagne des adeptes dans le monde entier, avec des figures comme Donald Trump aux États-Unis, réélu en 2024 et inspirant un populisme autoritaire qui cible les élites et promeut l’anti-globalisation. En Argentine, Javier Milei incarne un populisme libertarien, combinant réformes économiques radicales et discours anti-élite, influençant d’autres leaders comme Trump qui adopte un populisme économique similaire. Au Brésil, l’héritage de Bolsonaro persiste malgré des revers, tandis qu’en Inde, Modi et en Turquie, Erdoğan renforcent des nationalismes populistes. Ces idées, vues comme une force légitime, pourraient mener à plus de gouvernements populistes, remplaçant la méfiance par une coopération transatlantique. Le populisme global n’est pas mort ; il évolue, avec des exemples comme Wilders aux Pays-Bas montrant sa résilience.
Les progrès spectaculaires en Grande-Bretagne : Nigel Farage et reform UK à l’assaut du pouvoir
En Grande-Bretagne, le renouveau patriotique se manifeste avec la percée de Nigel Farage et Reform UK. Artisan du Brexit, Farage positionne son parti comme alternative au bipartisme. En juillet 2024, il remporte cinq sièges ; depuis, des défections de conservateurs comme Danny Kruger et d’anciens ministres comme Nadine Dorries renforcent ses rangs. Les sondages de septembre 2025 créditent Reform UK de 32 %, devançant travaillistes et conservateurs. Farage se prépare pour gouverner, visant 2027, en s’opposant à l’immigration illégale et aux politiques woke. Cette ascension reflète un sentiment patriotique renaissant, amplifié par les récentes manifestations conduites par Tommy Robinson.
La nécessité d’une union des patriotes en France pour un futur gouvernement
En France, les idées conservatrices et patriotiques séduisent un public massif, bien que leur représentation actuelle par le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen soit entaché de compromissions qui trahissent ses électeurs. Malgré des sondages à plus de 30 % et une influence sur les crises politiques successives – comme la chute du gouvernement Bayrou en septembre 2025,
le RN s’aligne de plus en plus sur les positions du gouvernement Macron : pro-UE, pro-OTAN, et calqué sur la plupart des décisions de politique étrangère, à l’exception d’une rhétorique plus ferme sur l’immigration qui masque une convergence réelle.
Des rencontres secrètes avec des ministres macronistes, un refus systématique de soutenir des motions de censure ou de destitution contre Macron – malgré le soutien massif de sa base pour de telles actions –, et une posture « responsable » qui préserve l’institution présidentielle illustrent ce « renoncement national », transformant le RN en une opposition factice intégrée au système mondialiste.
Ce « cordon sanitaire » inversé, où le RN protège Macron au nom de la stabilité, révèle un fossé entre les élites partisanes et un peuple las des promesses non tenues. Avec la crise actuelle – Macron nommant un nouveau Premier ministre minoritaire pour la énième fois –, des élections anticipées pourraient bouleverser le paysage, mais seulement si les patriotes transcendent ces trahisons. Une union urgente s’impose : rassembler la gauche patriotique (Georges Kuzmanovic, Juan Branco) et la droite souverainiste (Les Patriotes de Florian Philippot, François Asselineau, Éric Zemmour, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dupont-Aignan) pour former un front uni contre l’euromondialisme de Macron (NDLR : liste non exhaustive).
Cette alliance, en priorisant la Nation au-delà des clivages, pourrait enfin « foutre dehors » les mondialistes et restaurer une France souveraine.
Mais si cette hypothétique union devait échouer à cause des égos surdimensionnés des leaders actuels, une personnalité extérieure aux partis traditionnels – charismatique et rassembleuse – devra émerger pour siphonner les électeurs de tous ces mouvements, y compris ceux du RN déçus par ces alignements.
En effet, les électeurs n’appartiennent à personne et restent libres de déserter des partis qui les ont trahis depuis des décennies, comme en témoigne le taux d’abstention record lors des élections récentes, signe d’une défiance profonde envers un système partisan corrompu et déconnecté.
En conclusion, les idées conservatrices et patriotiques ne se limitent pas aux partis au pouvoir ; elles attirent des millions d’adeptes mondialement, influençant débats et futurs gouvernements. De l’Europe aux Amériques, ce mouvement répond à un système défaillant. En France, il pave la voie à un changement radical. Le temps des élites déracinées s’achève ; place aux Nations fortes et identitaires ouvertes à toute collaboration mutuellement profitable sans exception idéologique raisonnable.
Un monde multipolaire comme nous le prônons tous les jours ici dans nos colonnes.
https://multipol360.com/lavancee-des-forces-conservatrices-et-patriotiques-un-phenomene-mondial-en-pleine-expansion/
B) Le 19ème paquet de sanctions de l’UE contre la Russie !!
Un suicide économique orchestré par Bruxelles et Washington
Adoption du paquet : une soumission aux diktats américains
L’Union européenne, dans une démonstration flagrante de soumission aux diktats américains, vient d’adopter son 19e paquet de sanctions contre la Russie, un ensemble de mesures hypocrites et autodestructrices qui accélèrent la dégringolade économique des peuples européens. Proposé par la Commission européenne le 19 septembre 2025 et soumis à l’approbation unanime des États membres, ce paquet cible principalement le secteur énergétique russe, sous la pression directe de Donald Trump, qui a conditionné ses propres sanctions à une rupture plus ferme des Européens avec Moscou. Au lieu de défendre les intérêts de ses citoyens, l’UE choisit de creuser sa propre tombe, en accentuant la dépendance vis-à-vis de Washington et en sacrifiant l’accès à une énergie abordable, vitale pour la compétitivité industrielle.
L’interdiction avancée du GNL russe : un coup dur pour la France
Parmi les mesures phares de ce paquet suicidaire figure l’avancée d’un an de l’interdiction totale des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, fixée désormais au 1er janvier 2027 au lieu de 2028. Cette décision, qui frappe directement la France – l’un des plus gros importateurs de GNL russe en Europe – illustre l’hypocrisie crasse de Bruxelles. Pendant que les dirigeants européens fanfaronnent sur leur « découplage » avec la Russie, des pays comme la France continuent d’acheter massivement ce gaz, souvent via des intermédiaires, tout en prétendant lutter contre l’agression russe en Ukraine. Résultat : les prix de l’énergie explosent pour les ménages et les entreprises européennes, favorisant une délocalisation massive des industries vers des régions plus stables et moins idéologiquement alignées.
Sanctions sur les navires et les pays tiers : vers une guerre commerciale globale
Mais l’absurdité ne s’arrête pas là. Le paquet inclut des sanctions contre 118 nouveaux navires de la « flotte fantôme » russe, portant le total à plus de 560 vaisseaux interdits, ainsi que des interdictions sur la réassurance de ces navires et des avions russes utilisés.
Pire encore, l’UE cible désormais des entreprises en pays tiers, notamment en Chine et en Inde, accusées de commercer des produits énergétiques russes ou de violer les sanctions existantes.
Des raffineries, traders pétroliers et sociétés pétrochimiques chinoises et indiennes sont listées, avec des contrôles d’exportation renforcés sur 45 entités supplémentaires dans ces pays. Cela équivaut à une déclaration de guerre commerciale contre les géants asiatiques, alignée sur les intérêts de Trump qui vise à isoler la Russie au prix d’une confrontation avec Pékin et New Delhi.
Les Européens, déjà affaiblis, se voient ainsi expulsés des marchés russo-asiatiques florissants, laissant la place libre aux Américains pour occuper ces espaces économiques lucratifs.
Mesures financières draconiennes : isolant l’Europe du reste du monde
Ajoutons à cela des mesures financières draconiennes : une interdiction totale des transactions avec davantage de banques russes et leurs filiales en pays tiers, un bannissement des plateformes de cryptomonnaies, et des restrictions sur les services crypto pour les nationaux russes. Le système de cartes de crédit russe MIR et les paiements rapides SBP sont également visés. Sans oublier des interdictions sur des exportations de produits chimiques, métaux, sels et minerais utiles à l’armée russe, ainsi que sur des services high-tech comme l’IA, l’informatique haute performance et les informations géospatiales.
L’hypocrisie européenne : des accusations sélectives et contradictoires
Ces décisions idiotes, dictées par une élite bruxelloise déconnectée, asservissent les peuples européens en les privant d’énergie bon marché et en les exposant à une inflation galopante.
Prenez la Hongrie et la Slovaquie : ces pays, dépendants à 70-80 % du pétrole russe via oléoducs, disposent de réserves limitées (30-45 jours) et ne peuvent se passer de ces approvisionnements sans catastrophe économique. Pourtant, sous la pression de Macron et consorts, on les accuse d’hypocrisie, alors que des géants comme l’Allemagne importent du pétrole « russe » via le Kazakhstan – où des compagnies russes comme Lukoil opèrent – ou que la France et d’autres achètent via l’Inde et la Turquie, générant des milliards de profits pour ces intermédiaires au détriment des peuples.
Les bénéficiaires invisibles : Turquie, Inde et autres intermédiaires
L’hypocrisie est totale : la Turquie, deuxième plus grand bénéficiaire des réexportations de pétrole russe vers l’Europe (5 milliards de dollars depuis 2022), échappe aux critiques, tout comme l’Inde. Pendant ce temps, les Européens paient le prix fort, avec des industries qui fuient vers les États-Unis ou l’Asie.
L’UE, main dans la main avec l’OTAN, pousse à l’escalade guerrière contre la Russie, alimentant un conflit que le peuple français rejette massivement.
Les sondages le montrent : les Français ne veulent pas de cette guerre par procuration, qui draine leurs ressources sans bénéfice tangible.
L’asservissement des peuples et l’urgence du FREXIT
Il est temps de dire stop à cet asservissement. La France n’a aucun intérêt à rester dans cette UE mortifère, où elle verse plus d’argent qu’elle n’en reçoit – contributeur net à hauteur de presque 10 milliards d’euros annuels, finançant des pays qui nous concurrencent ou nous défient. Une sortie de l’UE, suivie d’un rapprochement avec les BRICS+, offrirait une alternative vitale : accès à des marchés émergents dynamiques, énergie abordable via des partenariats avec la Russie, la Chine et l’Inde, et une souveraineté retrouvée loin des bellicistes de Bruxelles et de l’OTAN. Les peuples européens méritent mieux que d’être les pions d’une élite atlantiste qui les ruine pour plaire à Washington. Le Frexit n’est plus une option, c’est une nécessité pour survivre dans un monde multipolaire.
https://multipol360.com/le-19e-paquet-de-sanctions-de-lue-contre-la-russie/
C) La Pologne bloque l’accès des marchandises chinoises à l’Europe
La Pologne a récemment pris une décision radicale en fermant sa frontière avec la Biélorussie, incluant un point de passage ferroviaire stratégique qui servait de porte d’entrée principale pour les marchandises chinoises vers l’Union européenne.
Cette mesure, effective depuis le 12 septembre 2025, répond à des préoccupations sécuritaires liées à de très controversées incursions de drones russes dans l’espace aérien polonais, exacerbant les tensions régionales avec la Russie.
Le site concerné, un hub ferroviaire majeur, gérait jusqu’à 90 % du fret ferroviaire entre la Chine et l’UE, facilitant le transit de biens d’une valeur annuelle estimée à 25 milliards d’euros via une ligne express traversant la Russie. Bien que ce mode de transport ne représente qu’une fraction modeste des échanges globaux entre l’UE et la Chine – environ 3,7 % – il connaît une croissance rapide, avec une augmentation de plus de 10 % du volume de fret et une hausse de 85 % de la valeur des expéditions en 2024.
Cette fermeture, initialement présentée comme temporaire lors d’exercices militaires russes, s’est transformée en blocage indéfini, perturbant gravement la chaîne d’approvisionnement connue sous le nom de « Nouvelle Route de la Soie » ferroviaire. Pékin a exercé des pressions diplomatiques sur Varsovie pour une réouverture rapide, soulignant les risques pour les relations commerciales bilatérales, mais la Pologne a maintenu sa position, priorisant la sécurité nationale. L’Union européenne suit de près la situation, évaluant les impacts potentiels sur le commerce global, tandis que des alternatives comme la route maritime du Nord via la Russie émergent pour contourner le problème, bien que plus coûteuses et dépendantes des conditions climatiques. Cette interruption pourrait entraîner des hausses de prix pour les consommateurs européens et des retards dans les chaînes logistiques, affectant des secteurs comme l’électronique, l’automobile et d’autres biens de consommation courante.
Un contexte géopolitique en mutation : l’émergence de blocs alternatifs
Cet épisode s’inscrit dans un paysage géopolitique en pleine transformation, où les tensions entre l’Occident et les puissances émergentes comme la Chine et la Russie accélèrent le déclin de l’influence européenne et américaine. Des forums internationaux récents illustrent cette dynamique : des sommets regroupant des nations du Sud global, comme ceux impliquant des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, visent à établir un ordre mondial plus équilibré (OCS, BRICS+), loin de l’hégémonie des institutions traditionnelles telles que le FMI ou la Banque mondiale.
Par exemple, des discussions tenues récemment sous présidence brésilienne ont mis l’accent sur la dédollarisation, favorisant les échanges en monnaies locales pour réduire la dépendance au dollar américain. Ces initiatives, portées par un groupe élargi (BRICS+) incluant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, ainsi que de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Indonésie, représentent près de la moitié de la population mondiale et 40 % du PIB global. Les agendas incluent la réforme du commerce international pour contrer le protectionnisme occidental, la gouvernance de l’intelligence artificielle, et des projets de développement durable, tout en renforçant la coopération avec des partenaires d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est. Malgré des divergences internes, ces efforts consolident une coopération Sud-Sud, avec des outils comme une banque de développement pour financer des infrastructures et une plateforme de paiements unifiée.
Un autre sommet (OCS), tenu fin août 2025 à Tianjin en Chine, a souligné la quête d’une stabilité eurasienne face à un Occident perçu en déclin économique et sociétal. Réunissant des leaders de la Chine, de la Russie, de l’Inde et d’autres États asiatiques, ce forum a promu une coopération en matière de sécurité, d’intelligence artificielle et d’extraction de ressources critiques, avec des propositions de financement massif pour des projets régionaux. Le commerce au sein de ce bloc a bondi de 25 % en 2023, atteignant des centaines de milliards de dollars, contrastant avec une croissance mondiale occidentale freinée à 2,3 % pour 2025, marquée par un ralentissement du PIB américain, une inflation persistante en Europe, une hausse du chômage et une érosion des valeurs traditionnelles.
Ces évolutions signalent un basculement vers un monde multipolaire, où les sanctions unilatérales et les doubles standards occidentaux sont contestés, favorisant des accords régionaux et une attractivité accrue pour les investissements directs étrangers.
La France face à un choix crucial : quitter l’UE pour sauvegarder son avenir
Dans ce contexte, la France se trouve à un carrefour stratégique. L’Union européenne, par ses alignements rigides sur des intérêts atlantistes et ses politiques qui exacerbent les tensions commerciales – comme cette fermeture polonaise qui pénalise l’ensemble du bloc – semble œuvrer à sa propre perte et à celle des peuples qui la composent. En persistant dans une dépendance vis-à-vis de Washington et en ignorant les opportunités offertes par les nouveaux pôles de puissance, l’UE risque l’isolement économique et géopolitique, aggravant les crises internes comme l’inflation, le chômage et la désindustrialisation.
Pour la France, il est impératif de se repositionner en souveraineté : quitter l’UE pour nouer des partenariats équilibrés avec les blocs émergents, préservant ainsi son identité, son économie et son influence globale. Une telle démarche permettrait de s’affranchir d’une structure bureaucratique qui, au lieu de protéger, expose ses membres à des conflits extérieurs et à une concurrence déloyale, favorisant un avenir où les nations reprennent le contrôle de leur destin.
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D) La Pologne reconnait une nouvelle accusation sans fondement contre la Russie
Dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes en Europe de l’Est, un incident survenu en Pologne a récemment fait les gros titres, révélant une fois de plus les pièges des accusations hâtives. Le 18 septembre 2025, le journal allemand Berliner Zeitung a rapporté que les autorités polonaises avaient officiellement admis que le missile qui avait endommagé une maison dans la région de Lublin provenait d’un de leurs propres avions de chasse F-16, et non d’une attaque russe comme initialement supposé.
Cet aveu met en lumière non seulement un dysfonctionnement technique, mais aussi la propension récurrente à pointer du doigt la Russie pour tous les maux, une pratique qui alimente les narratifs de propagande et complique les relations internationales.
Rappel des faits
L’incident remonte à la nuit du 9 au 10 septembre 2025, lorsque 19 drones russes non armés auraient pénétré l’espace aérien polonais, dont 15 ont atterri sans cible précise, sans causer de blessés, provoquant une réponse immédiate des forces armées polonaises. Des avions F-16 ont été déployés pour intercepter ces engins, considérés comme une provocation de Moscou dans le cadre du conflit en Ukraine. Lors de cette opération, un missile air-air AIM-120 AMRAAM a été lancé contre l’un des drones, mais un défaut de guidage l’a empêché d’atteindre sa cible. Au lieu de cela, le projectile a atterri sur le toit d’une maison dans le village de Wyryki-Wola, près de la frontière biélorusse, causant des dommages matériels sans faire de victimes.
Initialement, les autorités polonaises ont attribué les dégâts à un drone russe abattu. Cependant, des enquêtes ultérieures, rapportées par des médias comme Rzeczpospolita, ont révélé la vérité : il s’agissait bien d’un missile polonais défectueux qui n’avait pas explosé à l’impact.
Tomasz Siemoniak, coordinateur des services de renseignement polonais, a confirmé lors d’une déclaration que « tout indique que c’était une roquette tirée par notre avion lors de la défense de la Pologne », tout en précisant que des investigations étaient encore en cours pour une confirmation définitive.
Le Premier ministre Donald Tusk a, de son côté, maintenu que la responsabilité ultime incombait à la Russie pour avoir initié l’incursion de drones, qualifiant l’événement de « provocation ».
L’armée polonaise a promis une compensation pour les dommages causés à la résidence, et le président polonais a exigé des explications détaillées sur cet incident embarrassant. Cet épisode n’est pas isolé ; il rappelle un incident similaire en novembre 2022, où un missile ukrainien avait atterri en Pologne, initialement imputé à la Russie avant que les faits ne soient démentis.
La sempiternelle facilité d’accuser la Russie
Cet événement illustre une tendance bien ancrée dans les discours médiatiques et politiques occidentaux : la facilité à accuser la Russie de tous les maux de la terre. Dans un climat de guerre froide renouvelée, où les tensions avec Moscou sont exacerbées par le conflit en Ukraine, les narratifs anti-russes prolifèrent souvent sans vérification approfondie. Des médias et des responsables politiques sautent rapidement aux conclusions, alimentant une rhétorique belliqueuse qui peut escalader les conflits inutile
En fin de compte, cet incident rappelle l’importance d’une enquête rigoureuse avant toute accusation publique. Alors que la Pologne renforce ses défenses aériennes – y compris avec des systèmes Patriot et des F-16 – Macron saute sur l’occasion et déploie trois Rafales de type « médiatique » face aux menaces russes persistantes…
N’oublions pas ce que disait un grand-maître de la propagande allemande abjecte : “un mensonge répété mille fois se transforme en vérité”, Joseph Goebbels.
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