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septembre 20, 2025

International News: Forces conservatrices et patriotiques - Sanctions UE contre Russie - Pologne Vs marchandises chinoises

 Sommaire:


A) L’avancée des forces conservatrices et patriotiques : un phénomène mondial en pleine expansion

B) Le 19ème paquet de sanctions de l’UE contre la Russie !!

C) La Pologne bloque l’accès des marchandises chinoises à l’Europe

D) La Pologne reconnait une nouvelle accusation sans fondement contre la Russie

 


A) L’avancée des forces conservatrices et patriotiques : un phénomène mondial en pleine expansion

Les peuples du monde entier expriment une lassitude croissante face à l’idéologisme dominant des idées de gauche, perçu comme déconnecté de la réalité quotidienne.

Ce phénomène se traduit par une progression fulgurante des idées conservatrices et patriotiques, qui attirent de plus en plus d’adeptes.

Portées par un désir profond de préserver l’identité nationale et de résister à une élite déracinée visant à transformer les citoyens en consommateurs interchangeables et en « robots » au service d’un mondialisme effréné, ces idées transcendent les frontières. Même sans toujours accéder au pouvoir immédiat, elles influencent les débats et pourraient se concrétiser dans de futurs gouvernements, comme le montrent les tendances de 2025 avec une hausse de la disruption politique liée au populisme et à « l’extrême droite ». Des élections récentes et des sondages illustrent cette dynamique, non seulement en Europe mais aussi à l’échelle globale, où des mouvements similaires remettent en question les systèmes des partis traditionnels.

 


 

La lassitude des peuples face à l’idéologisme de gauche et sa collaboration avec le mondialisme

Les idées de gauche, imprégnées d’un progressisme abstrait, ignorent souvent les réalités concrètes des citoyens : hausse du coût de la vie, insécurité liée à l‘immigration massive, et érosion des traditions culturelles. Paradoxalement, la gauche et le centre mou collaborent avec le mondialisme, un système qui les utilise pour avancer ses agendas d’uniformisation globale. Piloté par des élites déracinées, ce mondialisme promeut une perte d’essence nationale au profit d’un marché interchangeable. Les peuples aspirent à conserver leur identité et refusent d’être déclassés, relégués à des rôles sans racines. Cette frustration alimente un « vent de changement » mondial, où les idées populistes de droite – anti-globalisation, nativistes et protectionnistes – gagnent du terrain, influençant même la politique étrangère. En 2025, le populisme continue à façonner la politique globale, avec des cibles comme les élites gouvernementales et les agendas « woke ».

En France, cette collaboration prend une forme particulièrement cynique sous Emmanuel Macron, qui utilise l’extrême-gauche, notamment les antifas et les black-blocs, pour saborder les manifestations populaires et les discréditer.

 

Lors du mouvement des Gilets Jaunes en 2018-2019, ces groupes radicaux ont infiltré les cortèges, commettant des actes de violence qui ont servi à justifier une répression accrue et à dépeindre les protestataires comme des extrémistes, faisant ainsi des black-blocs les « idiots utiles » du pouvoir macroniste. Plus récemment, lors de la journée d’action « Bloquons Tout » le 10 septembre 2025 – une mobilisation massive inspirée des Gilets Jaunes, avec blocages d’autoroutes, sabotages et heurts avec la police –, des éléments d’extrême-gauche ont été impliqués dans des actes de vandalisme, comme des incendies à Paris, renforçant l’image de chaos et permettant au gouvernement de minimiser les revendications populaires contre la politique économique et sociale. Ces groupes tentent de substituer leurs idées mondialistes – wokisme, anti-frontières, immigration massive – aux demandes authentiques des manifestants, en apportant finalement leur caution au gouvernement en place. Ils trahissent ainsi totalement leur propre raison d’être anti-capitaliste, préférant s’aligner sur un pouvoir libéral qui les instrumentalise. Il est également à signaler que la gauche dans sa quasi-majorité a appelé à voter Macron deux fois, en 2017 et 2022, contre Marine Le Pen, formant un « front républicain » qui a consolidé le mondialisme au pouvoir au détriment de ses propres idéaux.

 


 

Les idées conservatrices et patriotiques gagnent des adeptes en Europe

En Europe, ces idées attirent un nombre croissant d’adeptes, même au-delà des partis au pouvoir. Les élections européennes de 2024 ont marqué un tournant, avec les partis dits « d’extrême droite » remportant plus de sièges au Parlement que jamais, influençant des pays comme la France, le Portugal, la Belgique et l’Autriche. En Allemagne, l’AfD mène avec 27 % dans les sondages ; en France, le Rassemblement National (RN) atteint 30 % et plus ; aux Pays-Bas, le PVV de Geert Wilders est en coalition ; en Italie, les Frères d’Italie de Giorgia Meloni dominent à 28-30 % ; en Hongrie, Fidesz d’Orbán dépasse 50 %. Nationalistes et populistes de droite remodèlent le paysage, avec une hausse en 2025 due à des défis comme la croissance économique faible et les crises sécuritaires. Des alliances comme « Patriots for Europe » – regroupant Le Pen, Orbán, Wilders, Salvini et Abascal – forment la troisième force au Parlement avec 84 sièges, prônant souveraineté, frontières sécurisées et préservation des racines judéo-chrétiennes. Même sans gouverner partout, ces idées pourraient briser le « cordon sanitaire » en 2025, avec une demande accrue pour inclure « l’extrême droite » dans des coalitions.

Une tendance mondiale : des Etats-Unis à l’argentine

Ce mouvement n’est pas confiné à l’Europe ; il gagne des adeptes dans le monde entier, avec des figures comme Donald Trump aux États-Unis, réélu en 2024 et inspirant un populisme autoritaire qui cible les élites et promeut l’anti-globalisation. En Argentine, Javier Milei incarne un populisme libertarien, combinant réformes économiques radicales et discours anti-élite, influençant d’autres leaders comme Trump qui adopte un populisme économique similaire. Au Brésil, l’héritage de Bolsonaro persiste malgré des revers, tandis qu’en Inde, Modi et en Turquie, Erdoğan renforcent des nationalismes populistes. Ces idées, vues comme une force légitime, pourraient mener à plus de gouvernements populistes, remplaçant la méfiance par une coopération transatlantique. Le populisme global n’est pas mort ; il évolue, avec des exemples comme Wilders aux Pays-Bas montrant sa résilience.

Les progrès spectaculaires en Grande-Bretagne : Nigel Farage et reform UK à l’assaut du pouvoir

 

En Grande-Bretagne, le renouveau patriotique se manifeste avec la percée de Nigel Farage et Reform UK. Artisan du Brexit, Farage positionne son parti comme alternative au bipartisme. En juillet 2024, il remporte cinq sièges ; depuis, des défections de conservateurs comme Danny Kruger et d’anciens ministres comme Nadine Dorries renforcent ses rangs. Les sondages de septembre 2025 créditent Reform UK de 32 %, devançant travaillistes et conservateurs. Farage se prépare pour gouverner, visant 2027, en s’opposant à l’immigration illégale et aux politiques woke. Cette ascension reflète un sentiment patriotique renaissant, amplifié par les récentes manifestations conduites par Tommy Robinson.

La nécessité d’une union des patriotes en France pour un futur gouvernement

En France, les idées conservatrices et patriotiques séduisent un public massif, bien que leur représentation actuelle par le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen soit entaché de compromissions qui trahissent ses électeurs. Malgré des sondages à plus de 30 % et une influence sur les crises politiques successives – comme la chute du gouvernement Bayrou en septembre 2025,

le RN s’aligne de plus en plus sur les positions du gouvernement Macron : pro-UE, pro-OTAN, et calqué sur la plupart des décisions de politique étrangère, à l’exception d’une rhétorique plus ferme sur l’immigration qui masque une convergence réelle.

Des rencontres secrètes avec des ministres macronistes, un refus systématique de soutenir des motions de censure ou de destitution contre Macron – malgré le soutien massif de sa base pour de telles actions –, et une posture « responsable » qui préserve l’institution présidentielle illustrent ce « renoncement national », transformant le RN en une opposition factice intégrée au système mondialiste.

Ce « cordon sanitaire » inversé, où le RN protège Macron au nom de la stabilité, révèle un fossé entre les élites partisanes et un peuple las des promesses non tenues. Avec la crise actuelle – Macron nommant un nouveau Premier ministre minoritaire pour la énième fois –, des élections anticipées pourraient bouleverser le paysage, mais seulement si les patriotes transcendent ces trahisons. Une union urgente s’impose : rassembler la gauche patriotique (Georges Kuzmanovic, Juan Branco) et la droite souverainiste (Les Patriotes de Florian Philippot, François Asselineau, Éric Zemmour, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dupont-Aignan) pour former un front uni contre l’euromondialisme de Macron (NDLR : liste non exhaustive).

Cette alliance, en priorisant la Nation au-delà des clivages, pourrait enfin « foutre dehors » les mondialistes et restaurer une France souveraine.

Mais si cette hypothétique union devait échouer à cause des égos surdimensionnés des leaders actuels, une personnalité extérieure aux partis traditionnels – charismatique et rassembleuse – devra émerger pour siphonner les électeurs de tous ces mouvements, y compris ceux du RN déçus par ces alignements.

En effet, les électeurs n’appartiennent à personne et restent libres de déserter des partis qui les ont trahis depuis des décennies, comme en témoigne le taux d’abstention record lors des élections récentes, signe d’une défiance profonde envers un système partisan corrompu et déconnecté.

En conclusion, les idées conservatrices et patriotiques ne se limitent pas aux partis au pouvoir ; elles attirent des millions d’adeptes mondialement, influençant débats et futurs gouvernements. De l’Europe aux Amériques, ce mouvement répond à un système défaillant. En France, il pave la voie à un changement radical. Le temps des élites déracinées s’achève ; place aux Nations fortes et identitaires ouvertes à toute collaboration mutuellement profitable sans exception idéologique raisonnable.

Un monde multipolaire comme nous le prônons tous les jours ici dans nos colonnes.

https://multipol360.com/lavancee-des-forces-conservatrices-et-patriotiques-un-phenomene-mondial-en-pleine-expansion/


 

B) Le 19ème paquet de sanctions de l’UE contre la Russie !!

Un suicide économique orchestré par Bruxelles et Washington

Adoption du paquet : une soumission aux diktats américains

L’Union européenne, dans une démonstration flagrante de soumission aux diktats américains, vient d’adopter son 19e paquet de sanctions contre la Russie, un ensemble de mesures hypocrites et autodestructrices qui accélèrent la dégringolade économique des peuples européens. Proposé par la Commission européenne le 19 septembre 2025 et soumis à l’approbation unanime des États membres, ce paquet cible principalement le secteur énergétique russe, sous la pression directe de Donald Trump, qui a conditionné ses propres sanctions à une rupture plus ferme des Européens avec Moscou. Au lieu de défendre les intérêts de ses citoyens, l’UE choisit de creuser sa propre tombe, en accentuant la dépendance vis-à-vis de Washington et en sacrifiant l’accès à une énergie abordable, vitale pour la compétitivité industrielle.

L’interdiction avancée du GNL russe : un coup dur pour la France

Parmi les mesures phares de ce paquet suicidaire figure l’avancée d’un an de l’interdiction totale des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, fixée désormais au 1er janvier 2027 au lieu de 2028. Cette décision, qui frappe directement la France – l’un des plus gros importateurs de GNL russe en Europe – illustre l’hypocrisie crasse de Bruxelles. Pendant que les dirigeants européens fanfaronnent sur leur « découplage » avec la Russie, des pays comme la France continuent d’acheter massivement ce gaz, souvent via des intermédiaires, tout en prétendant lutter contre l’agression russe en Ukraine. Résultat : les prix de l’énergie explosent pour les ménages et les entreprises européennes, favorisant une délocalisation massive des industries vers des régions plus stables et moins idéologiquement alignées.

Sanctions sur les navires et les pays tiers : vers une guerre commerciale globale

Mais l’absurdité ne s’arrête pas là. Le paquet inclut des sanctions contre 118 nouveaux navires de la « flotte fantôme » russe, portant le total à plus de 560 vaisseaux interdits, ainsi que des interdictions sur la réassurance de ces navires et des avions russes utilisés.

Pire encore, l’UE cible désormais des entreprises en pays tiers, notamment en Chine et en Inde, accusées de commercer des produits énergétiques russes ou de violer les sanctions existantes.

Des raffineries, traders pétroliers et sociétés pétrochimiques chinoises et indiennes sont listées, avec des contrôles d’exportation renforcés sur 45 entités supplémentaires dans ces pays. Cela équivaut à une déclaration de guerre commerciale contre les géants asiatiques, alignée sur les intérêts de Trump qui vise à isoler la Russie au prix d’une confrontation avec Pékin et New Delhi.

Les Européens, déjà affaiblis, se voient ainsi expulsés des marchés russo-asiatiques florissants, laissant la place libre aux Américains pour occuper ces espaces économiques lucratifs.

Mesures financières draconiennes : isolant l’Europe du reste du monde

Ajoutons à cela des mesures financières draconiennes : une interdiction totale des transactions avec davantage de banques russes et leurs filiales en pays tiers, un bannissement des plateformes de cryptomonnaies, et des restrictions sur les services crypto pour les nationaux russes. Le système de cartes de crédit russe MIR et les paiements rapides SBP sont également visés. Sans oublier des interdictions sur des exportations de produits chimiques, métaux, sels et minerais utiles à l’armée russe, ainsi que sur des services high-tech comme l’IA, l’informatique haute performance et les informations géospatiales.

L’hypocrisie européenne : des accusations sélectives et contradictoires

Ces décisions idiotes, dictées par une élite bruxelloise déconnectée, asservissent les peuples européens en les privant d’énergie bon marché et en les exposant à une inflation galopante.

Prenez la Hongrie et la Slovaquie : ces pays, dépendants à 70-80 % du pétrole russe via oléoducs, disposent de réserves limitées (30-45 jours) et ne peuvent se passer de ces approvisionnements sans catastrophe économique. Pourtant, sous la pression de Macron et consorts, on les accuse d’hypocrisie, alors que des géants comme l’Allemagne importent du pétrole « russe » via le Kazakhstan – où des compagnies russes comme Lukoil opèrent – ou que la France et d’autres achètent via l’Inde et la Turquie, générant des milliards de profits pour ces intermédiaires au détriment des peuples.

Les bénéficiaires invisibles : Turquie, Inde et autres intermédiaires

L’hypocrisie est totale : la Turquie, deuxième plus grand bénéficiaire des réexportations de pétrole russe vers l’Europe (5 milliards de dollars depuis 2022), échappe aux critiques, tout comme l’Inde. Pendant ce temps, les Européens paient le prix fort, avec des industries qui fuient vers les États-Unis ou l’Asie.

L’UE, main dans la main avec l’OTAN, pousse à l’escalade guerrière contre la Russie, alimentant un conflit que le peuple français rejette massivement.

Les sondages le montrent : les Français ne veulent pas de cette guerre par procuration, qui draine leurs ressources sans bénéfice tangible.

L’asservissement des peuples et l’urgence du FREXIT

Il est temps de dire stop à cet asservissement. La France n’a aucun intérêt à rester dans cette UE mortifère, où elle verse plus d’argent qu’elle n’en reçoit – contributeur net à hauteur de presque 10 milliards d’euros annuels, finançant des pays qui nous concurrencent ou nous défient. Une sortie de l’UE, suivie d’un rapprochement avec les BRICS+, offrirait une alternative vitale : accès à des marchés émergents dynamiques, énergie abordable via des partenariats avec la Russie, la Chine et l’Inde, et une souveraineté retrouvée loin des bellicistes de Bruxelles et de l’OTAN. Les peuples européens méritent mieux que d’être les pions d’une élite atlantiste qui les ruine pour plaire à Washington. Le Frexit n’est plus une option, c’est une nécessité pour survivre dans un monde multipolaire.

https://multipol360.com/le-19e-paquet-de-sanctions-de-lue-contre-la-russie/ 

 


C) La Pologne bloque l’accès des marchandises chinoises à l’Europe

La Pologne a récemment pris une décision radicale en fermant sa frontière avec la Biélorussie, incluant un point de passage ferroviaire stratégique qui servait de porte d’entrée principale pour les marchandises chinoises vers l’Union européenne.


Cette mesure, effective depuis le 12 septembre 2025, répond à des préoccupations sécuritaires liées à de très controversées incursions de drones russes dans l’espace aérien polonais, exacerbant les tensions régionales avec la Russie.

 

Le site concerné, un hub ferroviaire majeur, gérait jusqu’à 90 % du fret ferroviaire entre la Chine et l’UE, facilitant le transit de biens d’une valeur annuelle estimée à 25 milliards d’euros via une ligne express traversant la Russie. Bien que ce mode de transport ne représente qu’une fraction modeste des échanges globaux entre l’UE et la Chine – environ 3,7 % – il connaît une croissance rapide, avec une augmentation de plus de 10 % du volume de fret et une hausse de 85 % de la valeur des expéditions en 2024.

Cette fermeture, initialement présentée comme temporaire lors d’exercices militaires russes, s’est transformée en blocage indéfini, perturbant gravement la chaîne d’approvisionnement connue sous le nom de « Nouvelle Route de la Soie » ferroviaire. Pékin a exercé des pressions diplomatiques sur Varsovie pour une réouverture rapide, soulignant les risques pour les relations commerciales bilatérales, mais la Pologne a maintenu sa position, priorisant la sécurité nationale. L’Union européenne suit de près la situation, évaluant les impacts potentiels sur le commerce global, tandis que des alternatives comme la route maritime du Nord via la Russie émergent pour contourner le problème, bien que plus coûteuses et dépendantes des conditions climatiques. Cette interruption pourrait entraîner des hausses de prix pour les consommateurs européens et des retards dans les chaînes logistiques, affectant des secteurs comme l’électronique, l’automobile et d’autres biens de consommation courante.

 


Un contexte géopolitique en mutation : l’émergence de blocs alternatifs

Cet épisode s’inscrit dans un paysage géopolitique en pleine transformation, où les tensions entre l’Occident et les puissances émergentes comme la Chine et la Russie accélèrent le déclin de l’influence européenne et américaine. Des forums internationaux récents illustrent cette dynamique : des sommets regroupant des nations du Sud global, comme ceux impliquant des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, visent à établir un ordre mondial plus équilibré (OCS, BRICS+), loin de l’hégémonie des institutions traditionnelles telles que le FMI ou la Banque mondiale.

Par exemple, des discussions tenues récemment sous présidence brésilienne ont mis l’accent sur la dédollarisation, favorisant les échanges en monnaies locales pour réduire la dépendance au dollar américain. Ces initiatives, portées par un groupe élargi (BRICS+) incluant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, ainsi que de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Indonésie, représentent près de la moitié de la population mondiale et 40 % du PIB global. Les agendas incluent la réforme du commerce international pour contrer le protectionnisme occidental, la gouvernance de l’intelligence artificielle, et des projets de développement durable, tout en renforçant la coopération avec des partenaires d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est. Malgré des divergences internes, ces efforts consolident une coopération Sud-Sud, avec des outils comme une banque de développement pour financer des infrastructures et une plateforme de paiements unifiée.

 

 

Un autre sommet (OCS), tenu fin août 2025 à Tianjin en Chine, a souligné la quête d’une stabilité eurasienne face à un Occident perçu en déclin économique et sociétal. Réunissant des leaders de la Chine, de la Russie, de l’Inde et d’autres États asiatiques, ce forum a promu une coopération en matière de sécurité, d’intelligence artificielle et d’extraction de ressources critiques, avec des propositions de financement massif pour des projets régionaux. Le commerce au sein de ce bloc a bondi de 25 % en 2023, atteignant des centaines de milliards de dollars, contrastant avec une croissance mondiale occidentale freinée à 2,3 % pour 2025, marquée par un ralentissement du PIB américain, une inflation persistante en Europe, une hausse du chômage et une érosion des valeurs traditionnelles.

Ces évolutions signalent un basculement vers un monde multipolaire, où les sanctions unilatérales et les doubles standards occidentaux sont contestés, favorisant des accords régionaux et une attractivité accrue pour les investissements directs étrangers.

La France face à un choix crucial : quitter l’UE pour sauvegarder son avenir

Dans ce contexte, la France se trouve à un carrefour stratégique. L’Union européenne, par ses alignements rigides sur des intérêts atlantistes et ses politiques qui exacerbent les tensions commerciales – comme cette fermeture polonaise qui pénalise l’ensemble du bloc – semble œuvrer à sa propre perte et à celle des peuples qui la composent. En persistant dans une dépendance vis-à-vis de Washington et en ignorant les opportunités offertes par les nouveaux pôles de puissance, l’UE risque l’isolement économique et géopolitique, aggravant les crises internes comme l’inflation, le chômage et la désindustrialisation.

Pour la France, il est impératif de se repositionner en souveraineté : quitter l’UE pour nouer des partenariats équilibrés avec les blocs émergents, préservant ainsi son identité, son économie et son influence globale. Une telle démarche permettrait de s’affranchir d’une structure bureaucratique qui, au lieu de protéger, expose ses membres à des conflits extérieurs et à une concurrence déloyale, favorisant un avenir où les nations reprennent le contrôle de leur destin.

https://multipol360.com/la-pologne-bloque-lacces-des-marchandises-chinoises-a-leurope/


 

D) La Pologne reconnait une nouvelle accusation sans fondement contre la Russie

Dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes en Europe de l’Est, un incident survenu en Pologne a récemment fait les gros titres, révélant une fois de plus les pièges des accusations hâtives. Le 18 septembre 2025, le journal allemand Berliner Zeitung a rapporté que les autorités polonaises avaient officiellement admis que le missile qui avait endommagé une maison dans la région de Lublin provenait d’un de leurs propres avions de chasse F-16, et non d’une attaque russe comme initialement supposé.

Cet aveu met en lumière non seulement un dysfonctionnement technique, mais aussi la propension récurrente à pointer du doigt la Russie pour tous les maux, une pratique qui alimente les narratifs de propagande et complique les relations internationales.

 


Rappel des faits

L’incident remonte à la nuit du 9 au 10 septembre 2025, lorsque 19 drones russes non armés auraient pénétré l’espace aérien polonais, dont 15 ont atterri sans cible précise, sans causer de blessés, provoquant une réponse immédiate des forces armées polonaises. Des avions F-16 ont été déployés pour intercepter ces engins, considérés comme une provocation de Moscou dans le cadre du conflit en Ukraine. Lors de cette opération, un missile air-air AIM-120 AMRAAM a été lancé contre l’un des drones, mais un défaut de guidage l’a empêché d’atteindre sa cible. Au lieu de cela, le projectile a atterri sur le toit d’une maison dans le village de Wyryki-Wola, près de la frontière biélorusse, causant des dommages matériels sans faire de victimes.

 


 

Initialement, les autorités polonaises ont attribué les dégâts à un drone russe abattu. Cependant, des enquêtes ultérieures, rapportées par des médias comme Rzeczpospolita, ont révélé la vérité : il s’agissait bien d’un missile polonais défectueux qui n’avait pas explosé à l’impact.

Tomasz Siemoniak, coordinateur des services de renseignement polonais, a confirmé lors d’une déclaration que « tout indique que c’était une roquette tirée par notre avion lors de la défense de la Pologne », tout en précisant que des investigations étaient encore en cours pour une confirmation définitive.

Le Premier ministre Donald Tusk a, de son côté, maintenu que la responsabilité ultime incombait à la Russie pour avoir initié l’incursion de drones, qualifiant l’événement de « provocation ».

L’armée polonaise a promis une compensation pour les dommages causés à la résidence, et le président polonais a exigé des explications détaillées sur cet incident embarrassant. Cet épisode n’est pas isolé ; il rappelle un incident similaire en novembre 2022, où un missile ukrainien avait atterri en Pologne, initialement imputé à la Russie avant que les faits ne soient démentis.

 


 

La sempiternelle facilité d’accuser la Russie

Cet événement illustre une tendance bien ancrée dans les discours médiatiques et politiques occidentaux : la facilité à accuser la Russie de tous les maux de la terre. Dans un climat de guerre froide renouvelée, où les tensions avec Moscou sont exacerbées par le conflit en Ukraine, les narratifs anti-russes prolifèrent souvent sans vérification approfondie. Des médias et des responsables politiques sautent rapidement aux conclusions, alimentant une rhétorique belliqueuse qui peut escalader les conflits inutile

En fin de compte, cet incident rappelle l’importance d’une enquête rigoureuse avant toute accusation publique. Alors que la Pologne renforce ses défenses aériennes – y compris avec des systèmes Patriot et des F-16 – Macron saute sur l’occasion et déploie trois Rafales de type « médiatique » face aux menaces russes persistantes…

 


 

N’oublions pas ce que disait un grand-maître de la propagande allemande abjecte : “un mensonge répété mille fois se transforme en vérité”, Joseph Goebbels.

https://multipol360.com/la-pologne-reconnait-une-accusation-russe-sans-fondement/

novembre 09, 2014

COMMUNAUTARIENS ET LIBERAUX D'alain De Benoist

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Le mouvement communautarien est apparu aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt. Plus que d'un « mouvement », il s'agit en fait d'un courant de pensée philosophique, moral et politique, accompagné de quelques cristallisations concrètes, qui a déjà provoqué outre-Atlantique d'innombrables débats, mais dont l'Europe ne semble avoir fait la découverte que récemment. Ses trois représentants les plus connus sont des sociologues et des philosophes: Alasdair MacIntyre, Michael Sandel et Robert Taylor. 

« La question centrale de la philosophie politique : quels sont les principes d'association politique qu'il est juste d'établir ?, est une question morale », a écrit Charles Larmore. L'objectif du mouvement communautarien est précisément d'énoncer une nouvelle théorie combinant étroitement philosophie morale et philosophie politique. Celle-ci s'est élaborée depuis dix ou quinze ans, d'une part en référence à la situation intérieure des Etats-Unis, marquée par une certaine inflation de la politique des « droits », la désagrégation des structures sociales, la crise de l'Etat-Providence et l'émergence de la problématique « multiculturaliste », et d'autre part en réaction à la théorie politique libérale, reformulée au cours de la décennie précédente, soit par des auteurs libéraux au sens américain du terme, comme Ronald Dworkin, Bruce Ackerman et surtout John Rawls, soit par des libertariens comme Robert Nozick. 

Critique du libéralisme
La théorie libérale, selon les communautariens, se présente d'abord comme une théorie des droits, fondée sur une anthropologie de type individualiste. L'individu est à la fois sa référence explicative et ce qui permet de comprendre et d'analyser des faits sociaux comme les préférences des agents. Héritier d'un nominalisme originellement hostile aux « universaux », cet individualisme ne s'en pose pas moins aussi comme un universalisme en vertu d'un postulat d'égalité reposant sur une définition abstraite des agents. Dans l'optique de l' « individualisme possessif » (Macpherson), chaque individu est considéré comme un agent moral autonome, « propriétaire absolu de ses capacités », dont il use pour satisfaire les désirs exprimés par ses choix. L'hypothèse libérale est donc celle d'un individu séparé, existant comme un tout complet par lui-même, qui cherche à maximiser ses avantages en opérant des choix libres , volontaires et rationnels. L'homme se définit ainsi comme un consommateur d'utilités aux besoins illimités. 


Existant comme des touts complets par eux-mêmes, les individus tirent de leur nature
 autonome des droits que la théorie libérale déclare comme tels imprescriptibles et inaliénables. Ce sont des droits « prépolitiques », à la fois antérieurs et indépendants du fait social. Aucune appartenance ne saurait donc être pleinement constitutive de l'individu, sous peine de porter atteinte à son autonomie : seules peuvent exister des associations volontaires, contractuelles, résultant de la volonté des agents de poursuivre toujours leur meilleur intérêt. Les libertariens vont jusqu'à parler de « priorité ontologique » des droits sur les préférences, indiquant par là que les droits ne sauraient être aliénés même si leurs titulaires y consentaient eux-mêmes, au prétexte qu'il en résulterait plus de bien-être, de bonheur ou de satisfaction. Il s'avère par là qu'il n'y a aucune symétrie entre les droits libéraux et les devoirs, car les droits découlent d'une nature humaine qui n'a pas besoin d'autrui pour exister : l'homme a des droits dès l'état de nature, il n'a des devoirs qu'à l'état social ; les droits sont complets en eux-mêmes, tandis que les devoirs sont par définition incomplets. On en déduit que l'obligation morale est elle-même purement contractuelle, qu'elle reste toujours placée dans le sillage de l'intérêt personnel du contractant, et que la société a toujours plus de devoirs envers les individus (à commencer par le devoir de garantir leurs droits) que ceux-ci n'en ont envers elle. 

Le juste et le bon
Cette importance attribuée aux droits explique le caractère « impératif » et déontologique (au sens kantien du terme) de la morale libérale : la théorie libérale place le juste (right) avant le bien (good) et fait découler du juste un certain nombre d'obligations catégoriques liant inconditionnellement tous les agents, quels que puissent être leurs engagements, leurs appartenances ou leurs traits particuliers. Pour les Anciens au contraire, à commencer par Platon et Aristote, la morale est « attractive » et téléologique : elle ne consiste pas dans des devoirs catégoriques, mais dans l'exercice de la vertu. Elle fait partie d'un accomplissement de soi vers lesquels les hommes se sentent attirés du fait même de leur telos. Le bien (la « vie bonne ») est alors prioritaire, et l'action juste se définit comme celle qui est conforme à ce bien. Ce débat sur la priorité du juste et du bien (right vs. good) est aujourd'hui central dans le débat philosophique, politique et moral américain. 

Se référant au célèbre ouvrage de Henry Sidgwick, The Methods of Ethics, qui fut l'un des premiers à entamer ce débat, Charles Larmore précise que « la valeur éthique peut être définie soit par ce qui s'impose à l'agent, quels que soient ses souhaits ou ses désirs, soit parce que l'agent voudrait effectivement s'il était suffisamment informé de ce qu'il désire. Dans le premier cas, la notion de juste est fondamentale, dans le second, c'est la notion de bien. Bien entendu, chaque théorie fait également usage de l'autre notion, mais elle l'explique relativement à la notion qu'elle tient pour principale. Si le juste est fondamental, le bien sera ce que désire ou désirerait l'agent dans la mesure où ses actes et ses désirs sont conformes aux exigences de l'obligation. Le bien est donc l'objet du désir juste. Si le bien est fondamental, le juste sera ce que l'on doit faire pour obtenir ce que l'on voudrait effectivement si l'on était correctement informé ».
 
Rawls et la justice
La théorie libérale moderne a repris l'idée d'une priorité du juste sur le bien. John Rawls, par exemple, en même temps qu'il cherche à détacher le projet kantien de son arrière-plan idéaliste, fondé sur la conception transcendantale du sujet (d'où son recours à la fiction méthodique de la « position originelle ») définit la justice comme « la vertu première des institutions sociales » : le juste se constitue de lui-même, sous l'effet de la volonté de justice, et non par conformité à une quelconque idée du bien (le bien n'étant que la « satisfaction du désir rationnel » manifesté par la personne morale). « Le concept de justice, ajoute-t-il, est indépendant du concept de bien et antérieur à lui, au sens où ses principes limitent les conceptions du bien autorisées ». On retrouve la même idée chez Robert Nozick, Bruce Ackerman et Ronald Dworkin. Le lien entre le primat du juste et la conception libérale des droits apparaît d'ailleurs évident. Les droits découlant de la « nature » des agents, non de leurs mérites ou de leurs vertus, qui ne sont que des attributs contingents de leur personnalité, ils ne peuvent relever que d'une notion abstraite de la justice, non d'une conception préalable du bien ou de la vie bonne. 

En référence à ces droits, le juste prime le bien de deux façons : en importance (les droits individuels ne peuvent jamais être sacrifiés au bien commun) et d'un point de vue conceptuel (les principes de justice qui spécifient ces droits ne peuvent être fondés sur une conception particulière du bien). Rawls écrit ainsi que « chaque personne possède une inviolabilité fondée sur la justice qui, même au nom du bien-être de l'ensemble de la société, ne peut être transgressée ». De même, Robert Nozick affirme qu' « il n'existe aucune entité sociale dont le bien soit tel qu'il justifie un sacrifice en tant que tel. Il n'y a que des individus, des individus différents, qui mènent des vies individuelles ». « Ce qui justifie les droits, constate Michael J. Sandel, ce n'est pas qu'ils permettent de maximiser le bien-être général ou de promouvoir le bien, mais qu'ils constituent un cadre équitable à l'intérieur duquel les individus et les groupes peuvent choisir leurs propres valeurs et leurs propres fins, aussi longtemps que ce choix reste compatible avec l'égale liberté des autres ». 

Le primat du juste sur le bien est également lié à la théorie selon laquelle l'Etat doit rester neutre envers les fins, théorie que l'on retrouve, sous des formes différentes, chez la plupart des auteurs libéraux. La justification de cette théorie emprunte en général deux formes différentes. D'une part, on affirme que nul ne sait mieux que l'individu lui-même où réside son meilleur intérêt ; d'autre part, on souligne la fragmentation sociale existante pour en tirer la conclusion que les sociétaires ne pourront jamais s'entendre sur une conception particulière du bien. Le premier argument dérive de la vision kantienne de l'autonomie comme fondatrice de la dignité humaine, c'est-à-dire de l'égale capacité de chacun à déterminer librement ses fins : toute conception particulière de la vie bonne, c'est-à-dire tout mode de vie concret impliquant une structure spécifique d'activités, de significations et de fins, doit être regardée comme purement contingente, car si elle était constitutive du moi, l'individu ne pourrait pas faire librement ses choix en se hissant au-dessus des circonstances empiriques. On retrouve ici la conception de l'individu comme atome séparé, dans laquelle le moi est toujours antérieur à ses fins. 

L’Etat est le garant des libertés
Le second argument fait appel à la notion de pluralisme et se fonde sur l'idée qu'aucun accord rationnel ne peut s'établir qui permettrait de trancher entre les conceptions concurrentes du bien. On en déduit que, dans une société pluraliste, un Etat qui s'identifierait ou qui privilégierait une conception de la vie bonne plutôt qu'une autre discriminerait entre les citoyens qui adhèrent à cette conception et les autres, et par conséquent ne serait plus capable de traiter tous les sociétaires en égaux. Dans cette perspective, le rôle de l'Etat n'est donc pas de rendre les citoyens vertueux, ni de promouvoir des fins particulières, ni même de proposer une conception substantielle de la vie bonne, mais seulement de garantir les libertés politiques et civiles fondamentales (correspondant au premier principe de Rawls, auquel les libertariens ajoutent le droit de propriété) de façon à ce que chacun puisse poursuivre librement les fins qu'il s'est fixées en référence à la conception du bien qui est la sienne, ce qui n'est possible qu'à la condition d'adopter des principes qui ne présupposent aucune conception particulière du bien commun. Il en résulte une vision purement instrumentale du politique : le politique n'est porteur d'aucune dimension éthique, au sens où l'on ne peut en son nom exiger ni même promouvoir aucune conception du bien commun. 

Face à cette théorie, ici résumée à grands traits, le point de départ de la critique communautarienne est avant tout d'ordre sociologique et empirique. Observant les sociétés contemporaines, les communautariens constatent la dissolution du lien social, l'éradication des identités collectives, la montée des égoïsmes et la généralisation du non-sens qui en résulte. Ces phénomènes, selon eux, sont autant d'effets d'une philosophie politique qui provoque l'atomisation sociale en légitimant la recherche par chaque individu de son meilleur intérêt, lui faisant ainsi regarder l'autre comme un rival, sinon un ennemi potentiel ; qui défend une conception désincarnée du sujet, sans voir que les engagements et les appartenances des agents sont aussi constitutifs de leur personnalité ; qui provoque, en se réclamant d'un universalisme abstrait, l'oubli des traditions et l'érosion des modes de vie différenciés ; qui, sous couvert de « neutralité », généralise le scepticisme moral et qui, d'une façon plus générale, reste en fonction même de ses principes nécessairement insensible aux notions d'appartenance, de valeurs communes et de destin partagé. 

Le libéralisme défait les communautés
Les reproches que les communautariens adressent au libéralisme sont tantôt limités à la seule philosophie politique, tantôt étendus à une conception plus générale de l'homme et de la société. On peut les énumérer rapidement. D'après les communautariens, le libéralisme néglige et fait disparaître les communautés, qui sont un élément fondamental et irremplaçable de l'existence humaine. Il dévalue la vie politique en considérant l'association politique comme un simple bien instrumental, sans voir que la participation des citoyens à la communauté politique est un bien intrinsèque constitutif de la vie bonne. 

Il est incapable, quand il ne les nie pas, de rendre compte de manière satisfaisante d'un certain nombre d'obligations et d'engagements, tels ceux qui ne résultent pas d'un choix volontaire ou d'un engagement contractuel, comme les obligations familiales, la nécessité de servir son pays ou de faire passer le bien commun avant l'intérêt personnel. Il propage une conception erronée du moi en se refusant à admettre que celui-ci est toujours « encastré » (embedded) dans un contexte social-historique et, en partie au moins, constitué par des valeurs et des engagements qui ne sont ni objets d'un choix ni révocables à volonté. 

Il suscite une inflation de la politique des droits, qui n'a plus grand chose à voir avec le droit lui-même (réclamer ses droits, c'est désormais seulement chercher à maximiser ses intérêts au détriment des autres), et produit un nouveau type de sociétaire, l' « individualiste dépendant » (Fred Siegel), en même qu'un nouveau type de système institutionnel, la « république procédurale » (Michael J. Sandel). Il exalte à tort la justice comme la « vertu première des institutions sociales », au lieu d'y voir un palliatif qui ne possède qu'une « vertu de remède » et s'impose surtout quand les vertus communautaires font défaut. Il méconnaît enfin, du fait de son formalisme juridique, le rôle central que jouent la langue, la culture, les moeurs, les pratiques et les valeurs partagées, comme bases d'une véritable « politique de reconnaissance » des identités et des droits collectifs. 

Pour les communautariens, l'homme se définit au contraire avant tout comme un « animal politique et social ». Il s'en déduit que les droits ne sont pas des attributs universels et abstraits, produits par une « nature » distincte de l'état social et qui constitueraient par eux-mêmes un domaine autonome, mais l'expression des valeurs propres à des collectivités ou des groupes différenciés (le droit d'un individu à parler sa langue est indissociable du droit à l'existence du groupe qui la pratique), en même temps que le reflet d'une théorie plus générale de l'action morale ou de la vertu. La justice se confond avec l'adoption d'un type d'existence (la vie bonne) ordonné aux notions de solidarité, de réciprocité et de bien commun. La « neutralité » dont se prévaut l'Etat libéral est regardée soit comme désastreuse dans ses conséquences, soit plus généralement comme illusoire, car renvoyant implicitement à une conception singulière du bien qui ne s'avoue pas comme telle. 

Je n'examinerai évidemment pas ici dans le détail tous ces aspects de la critique communautarienne. Je ne donnerai qu'un exemple, tiré de la théorie du moi (self), telle qu'on la trouve surtout formulée chez Michael J. Sandel. 

La théorie du moi de Sandel
Le libéralisme définit l'individu comme ce qui reste du sujet une fois qu'on lui a enlevé toutes ses déterminations personnelles, culturelles, sociales et historiques, c'est-à-dire qu'on l'a extrait de sa communauté. Il postule par ailleurs l'autosuffisance des individus par rapport à la société et soutient que ces individus poursuivent leur meilleur intérêt en faisant des choix libres et rationnels sans que le contexte social-historique dans lequel ils les font pèse sur leur capacité d'exercer leurs « pouvoirs moraux », c'est-à-dire de choisir une conception particulière de la vie bonne.  

Pour soutenir cette conception du sujet, les libéraux sont implicitement tenus de regarder comme contingent ou négligeable tout ce qui est de l'ordre de l'appartenance, du rôle social, du contexte culturel, des pratiques et des significations partagées : lorsqu'il « entre » en société, l'individu n'engage jamais la totalité de son être, mais seulement la part de lui-même qu'exprime sa volonté rationnelle. Pour les communautariens, au contraire, une idée présociale du moi est tout simplement impensable : l'individu trouve toujours la société déjà là — et c'est elle qui ordonne ses références, constitue sa manière d'être au monde et modèle ses visées. 

Du point de vue libéral, la « décontextualisation » du sujet est le fondement de sa liberté. Les individus ayant des désirs différents, tout principe dérivé de ces désirs ne peut être que contingent. Or, la loi morale exige une fondation catégorique, et non pas contingente. Même un désir aussi universel que le bonheur ne peut servir de fondement, car l'idée qu'on s'en fait est éminemment variable. C'est pourquoi Kant fait reposer tout son système sur l'idée de liberté dans les relations entre les êtres. Le juste, dit-il, n'a rien à voir avec la fin que les hommes ont par nature ou avec les moyens qui permettent de l'atteindre. Son fondement doit donc être recherché en amont de toute fin empirique, en l'occurrence dans le sujet capable de volonté autonome. « Mais, demande Sandel, qu'est-ce qui me garantit que je suis un tel sujet, capable de faire appel à la pure raison pratique ? Strictement parlant, rien ne me le garantit : le sujet transcendantal n'est qu'une possibilité — une possibilité que je suis tenu de postuler si j'entends me considérer comme agent moral libre (...) C'est seulement si mon identité n'est jamais liée aux objectifs et aux intérêts que je peux avoir à tout moment que je peux me penser moi-même comme un agent capable de faire ses choix de manière libre et indépendante ». 

Or, pour les communautariens, le problème est que cette liberté « moderne » — liberté « négative », comme le dit Isaiah Berlin —, dans la mesure même où elle se donne comme indépendante de toute détermination, a toutes chances d'être, non seulement formelle, mais vide de sens. « Une liberté complète, écrit Taylor, serait un espace vide dans lequel rien n'aurait de valeur, où rien ne vaudrait rien ». Toute volonté de subordonner la totalité des présupposés de notre situation sociale à notre pouvoir d'autodétermination rationnelle se heurte en effet au fait que l'exigence de libre détermination de soi est elle-même indéterminée. « Imaginer une personne incapable d'attachements constitutifs, conclut Sandel (...) ne revient pas à concevoir un agent idéalement libre et rationnel, mais à imaginer une personne totalement dépourvue de caractère et de profondeur morale ». 

Je suis tout ce qui me constitue
A cette conception procédurale du moi, Michael J. Sandel oppose une conception constitutive dans laquelle le moi, loin d'être antérieur aux fins qu'il se donne, est lui-même constitué par des fins qui ne sont qu'en partie l'objet de ses choix. La distance entre les caractéristiques que je possède et la personne que je suis est du même coup abolie : je suis tout ce qui me constitue et je ne peux faire usage de ma raison que dans le cadre qui est le mien. Le moi, en d'autres termes, est toujours pris dans un contexte dont on ne peut l'abstraire. 

l est situé et incarné. Dès lors, la communauté n'est plus un simple moyen pour l'individu de réaliser ses fins, ou encore un simple cadre des efforts qu'il déploie pour rechercher son meilleur avantage. Elle est au fondement des choix qu'il effectue, dans la mesure même où elle contribue aussi à fonder son identité. Dans cette perspective, écrit Sandel, les individus doivent moins être considérés « comme des sujets séparés ayant certaines choses en commun que comme des membres d'une collectivité donnée ayant tous des traits particuliers ». Il en résulte que le mode de vie social-historique est inséparable de l'identité, tout comme l'appartenance à une communauté est inséparable de la connaissance de soi, ce qui signifie, non seulement que c'est à partir d'un mode de vie donné que les individus peuvent opérer des choix (y compris des choix opposés à ce mode de vie), mais aussi que c'est encore ce mode de vie qui constitue en valeurs ou en non-valeurs ce que les individus considèrent ou non comme valables. 

Communautarisme « constitutif » et « sentimental »
Sandel distingue ici avec netteté le communautarisme « constitutif » du communautarisme « instrumental » ou « sentimental ». Le communautarisme instrumental se borne à souligner l'importance de l'altruisme dans les relations sociales. Le communautarisme sentimental y ajoute l'idée que ce sont les pratiques altruistes qui permettent le mieux de maximiser l'utilité moyenne. Mais ces deux attitudes ne sont pas incompatibles avec la théorie libérale. Le communautarisme « constitutif », au contraire, ne possède aucun caractère optionnel, mais repose sur l'idée qu'il est tout simplement impossible de conceptualiser l'individu en dehors de sa communauté ou des valeurs et des pratiques qui s'y expriment, car ce sont ces valeurs et ces pratiques qui le constituent en tant que personne. L'idée fondamentale est alors que le moi est découvert plus que choisi, car par définition on ne peut choisir ce qui est déjà donné. 

Les communautariens affirment ainsi que tout être humain est inséré dans un réseau de circonstances naturelles et sociales qui constituent son individualité et déterminent, au moins en partie, sa conception de la vie bonne. Cette conception, ajoutent-ils, vaut pour l'individu, non en tant qu'elle résulte d'un « libre choix », mais parce qu'elle traduit des attachements et des engagements qui sont constitutifs de son être. De telles allégeances, précise Sandel, vont au-delà des obligations que je contracte volontairement et des ‘devoirs naturels’ que je dois aux êtres humains en tant que tels. Elles sont ainsi faites que je leur dois parfois plus que la justice ne le demande ou même ne l'autorise, non du fait des engagements que j'ai contractés ou des exigences de la raison, mais en vertu même de ces liens et de ces engagements plus ou moins durables qui, pris tous ensemble, constituent en partie la personne que je suis ». 

Une communauté authentique n'est donc pas une simple réunion ou addition d'individus. Ses membres ont en tant que tels des fins communes, liées à des valeurs ou à des expériences partagées, et pas seulement des intérêts privés plus ou moins congruents. Ces fins sont des fins propres à la communauté elle-même, et non pas des objectifs particuliers qui se trouveraient être les mêmes chez tous ou chez la plupart de ses membres.  

Dans une simple association, les individus regardent leurs intérêts comme indépendants et potentiellement divergents les uns des autres. Les rapports existant entre ces intérêts ne constituent donc pas un bien en soi, mais seulement un moyen d'obtenir les biens particuliers recherchés par chacun. La communauté, au contraire, constitue un bien intrinsèque pour tous ceux qui en font partie, affirmation que les communautariens présentent soit comme généralisation psychologique descriptive (les êtres humains ont besoin d'appartenir à une communauté), soit comme généralisation normative (la communauté est un bien objectif pour les êtres humains). 

Conclusion
Je pense que ce qui précède aura suffi à montrer ce qui sépare et oppose libéraux et communautariens. Au-delà de cette opposition, je voudrais néanmoins signaler, pour finir, qu'il existe aussi des points de convergence. Presque tous les communautariens, par exemple, critiquent le centralisme et la bureaucratie étatique, et prônent des formes variées de démocratie participative et d'initiative locale. Le fond de leur message est que si l'on ne peut redonner vie à des communautés organiques ordonnées à l'idée de bien commun et de valeurs partagées, la société n'aura pas d'autre alternative que l'autoritarisme ou la désintégration. Si certains se proposent de revitaliser les traditions, beaucoup se réclament d'une tradition de « républicanisme civique » qui a connu son apogée dans les républiques italiennes de la fin du Moyen Age. Aux Etats-Unis, cette tradition emprunte autant à Machiavel et Hannah Arendt qu'à Thomas Jefferson, Patrick Henry et John Dewey. 

La notion de renouveau d'une citoyenneté active en constitue le centre, de pair avec une redéfinition de la vie démocratique axée sur l'idée de participation, de reconnaissance et de bien commun. « La notion centrale de l'humanisme civique, écrit ainsi Charles Taylor, est que les hommes trouvent leur bien dans la vie publique d'une république de citoyens». Le communautarisme semble par là devoir déboucher sur une remise en cause de l'Etat-nation et sur un certain renouveau de l'idée fédéraliste.

Par Alain de BENOIST,
 

Nouvelle droite

De Wikiberal

Définition

Au sens européen, courant politique né à la fin des années 1970 sous l'influence d'Alain de Benoist, relayé par le Figaro Magazine, dont nombre de rédacteurs provenaient du GRECE (Groupement de Recherche et d'Etudes pour la Civilisation Européenne). Ses membres cultivent de fortes accointances avec le Club de l'Horloge et l'extrême-droite, de fortes accointances aussi avec le discours de gauche (marxisme, communautarisme, altermondialisme). Ils sont profondément antilibéraux (ex: refus de la liberté individuelle et de l'égalité devant la loi), tout particulièrement sur les sujets de société. Un autre trait les caractérisant est leur rejet des valeurs chrétiennes de l'Occident au profit d'un néopaganisme exacerbé.
Au sens américain, synonyme de néoconservateur, regroupe les partisans du choc des civilisations et d'un État militarisé par leur idéologie, et du prosélytisme religieux puritain par calcul politique.

Idéalisme

De Wikiberal
 
En philosophie, l'idéalisme est un courant de pensée qui affirme la prééminence des représentations mentales (ou le primat de la conscience) dans la connaissance que l'homme peut avoir de la réalité.
Du point de vue de la théorie de la connaissance, l'idéalisme est souvent opposé au réalisme, bien que cette opposition ne soit pas absolue (ainsi la philosophie kantienne est un idéalisme transcendantal associé à un réalisme empirique). Le seul réalisme que nient toutes les variantes de l'idéalisme est le "réalisme naïf"[1] qui affirme la réalité absolue de l'objet (niant le conditionnement réciproque sujet/objet).
Du point de vue de la philosophie de l'esprit, l'idéalisme est opposé au matérialisme, bien qu'il ne propose pas une solution unique au problème corps-esprit.
L'idéalisme est davantage une position épistémologique issue du primat de la conscience qu'une doctrine dogmatique figée. Il a conduit à des développements très riches dans des domaines très variés de la connaissance (philosophie allemande du XIXe siècle, existentialisme du XXe siècle, physique moderne, phénoménologie, psychologie, linguistique, etc.) ainsi qu'en métaphysique.
On doit prendre garde au fait que le terme d'idéalisme n'a pas le même sens d'un philosophe à l'autre. Par exemple, Kant, Schopenhauer et Nietzsche emploient tous trois ce terme dans des sens très différents : Kant l'emploie en pensant à Berkeley et à ceux qui nient l'existence des choses extérieures ; Schopenhauer l'emploie généralement en référence à la philosophie kantienne ; Nietzsche l'emploie en référence à Platon et à tous ceux qui décrivent un monde idéal et dévaluent ainsi le "monde réel". 

Interview D'alain De Benoist - Lectures et culture - Liberaux.org


Alain de Benoist, journaliste, écrivain et philosophe, est le principal penseur du courant connu sous le nom de Nouvelle Droite.
Alain de Benoist est né le 11 décembre 1943 à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire). Il est marié et père de deux enfants.
Ancien élève des lycées Montaigne et Louis-le-Grand, il a fait ses études à la faculté de droit de Paris (droit constitutionnel) et à la Sorbonne (philosophie, sociologie, morale et sociologie, histoire des religions).
Il a été successivement :
  • 1962-66 secrétaire de rédaction des Cahiers universitaires.
  • 1964-68 rédacteur en chef de la lettre d'information hebdomadaire L'Observateur européen.
  • 1967-68 directeur des publications du Centre des hautes études internationales (HEI).
  • 1968-69 rédacteur en chef adjoint de L'Écho de la presse et de la publicité.
  • Depuis 1969 directeur de la revue Nouvelle École.
  • 1969-76 collaborateur du Courrier de Paul Dehème.
  • 1970-71 rédacteur en chef du magazine Midi-France.
  • 1970-82 critique à Valeurs actuelles et au Spectacle du monde.
  • Depuis 1973 éditorialiste de la revue Eléments.
  • 1977-92 collaborateur du Figaro-magazine.
  • 1980-92 collaborateur du « Panorama » de France-Culture.
  • Depuis 1988 directeur de la revue Krisis.
  • 1991-99 éditorialiste de La Lettre de Magazine-Hebdo.
Il est directeur de collections aux Editions Copernic (1977-81), aux Editions du Labyrinthe (depuis 1982), aux Editions Pardès (1989-93), aux éditions de L'Age d'Homme (depuis 2003).
Il utilise aussi les pseudonymes : Robert de Herte, Fabrice Laroche.

Métapolitique


Depuis plus de trente ans, Alain de Benoist poursuit méthodiquement un travail d'analyse et de réflexion dans le domaine des idées. Écrivain, journaliste, essayiste, conférencier, philosophe, il a publié plus de 50 livres et plus de 3.000 articles, aujourd'hui traduits dans une quinzaine de langues.
Ses domaines de prédilection sont la philosophie politique et l'histoire des idées, mais il est aussi l'auteur de nombreux travaux portant notamment sur l'archéologie, les traditions populaires, l'histoire des religions ou les sciences de la vie.
Indifférent aux modes idéologiques, récusant toute forme d'intolérance et d'extrémisme, Alain de Benoist ne cultive pas non plus une quelconque nostalgie « restaurationniste ». Lorsqu'il critique la modernité, ce n'est pas au nom d'un passé idéalisé, mais en se préoccupant avant tout des problématiques postmodernes. Les axes principaux de sa pensée sont au nombre de quatre :
  1. la critique conjointe de l'individuo-universalisme et du nationalisme (ou de l'ethnocentrisme) en tant que catégories relevant l'une et l'autre de la métaphysique de la subjectivité ;
  2. la déconstruction systématique de la raison marchande, de l'axiomatique de l'intérêt et des multiples emprises de la Forme-Capital, dont le déploiement planétaire constitue à ses yeux la menace principale qui pèse aujourd'hui sur le monde ;
  3. la lutte en faveur des autonomies locales, liée à la défense des différences et des identités collectives ;
  4. une nette prise de position en faveur d'un fédéralisme intégral, fondé sur le principe de subsidiarité et la généralisation à partir de la base des pratiques de la démocratie participative.
Alors que son œuvre est connue et reconnue dans un nombre grandissant de pays, Alain de Benoist reste largement ostracisé en France, où l'on se borne trop souvent à associer son nom à celui d'une Nouvelle droite dans laquelle il ne s'est jamais véritablement reconnu. 
  • Vu de droite. Anthologie critique des idées contemporaines, Copernic, 1977.
  • Maiastra. Renaissance de l'Occident ? (en collab.), Plon, 1979.
  • Le Guide pratique des prénoms, Publications Groupe-Média, 1979.
  • L'Europe païenne (en collab.), Seghers, 1980.
  • Les idées à l'endroit, Libres-Hallier, 1979.
  • Comment peut-on être païen ?, Albin Michel, 1981.
  • Ernest Renan, "La Réforme intellectuelle et morale" et autres extraits choisis et commentés, Albatros, 1982.
  • Orientations pour les années décisives, Labyrinthe, 1982.
  • Les Traditions d'Europe, Labyrinthe, 1982.
  • Fêter Noël. Légendes et traditions, Atlas, 1982.
  • La Mort. Traditions populaires, histoire et actualité, (en collab.), Labyrinthe, 1983.
  • Démocratie : le problème, Labyrinthe, 1985.
  • Europe, Tiers-Monde, même combat, Robert Laffont, 1986.
  • Racismes, antiracismes, (en collab.), Méridiens-Klincksieck, 1986.
  • L'éclipse du sacré. Discours et réponses, (en collab.), Table Ronde, 1986.
  • Quelle religion pour l'Europe ? (en collab.), Georg, Genève, 1990.
  • Critique du nationalisme et crise de la représentation, GRECE, 1994.
  • Le Grain de sable. Jalons pour une fin de siècle, Labyrinthe, 1994.
  • La Ligne de mire. Discours aux citoyens européens. 1 : 1972-1987, Labyrinthe, 1995.
  • L'Empire intérieur, Fata-Morgana, 1995.
  • Famile et société. Origines - Histoire - actualité, Labyrinthe, 1996.
  • La ligne de mire. Discours aux citoyens européens. 2 : 1988-1995, Labyrinthe, 1996.
  • Ernst Jünger. Une bio-bibliographie, Guy Trédaniel, 1997.
  • Communisme et nazisme, 25 réflexions sur le totalitarisme au XXe siècle, Labyrinthe, 1998.
  • Dieu est-il mort en Occident ?, (en collab.), Guy Trédaniel, 1998.
  • Manifeste pour une renaissance européenne, (en collab.), GRECE, 1999.
  • L'Écume et les galets. 1991-1999 : dix ans d'actualité vue d'ailleurs, 2000.
  • Dernière année, notes pour conclure le siècle, L'Âge d'Homme, 2001.
  • Critiques - Théoriques, L'Âge d'Homme, 2003.
  • Au-delà des droits de l'homme. Pour défendre les libertés, Krisis, 2004
  • Bibliographie générale des droites françaises, 4 vol., Dualpha, 2004-2005.
  • Jésus et ses frères, et autres écrits sur le christianisme, le paganisme et la religion, Les Amis d'Alain de Benoist, 2006.
  • C'est-à-dire. Entretiens-Témoignages-Explications, 2 vol., Les Amis d'Alain de Benoist, 2006.
  • Nous et les autres - Problématique de l'identité, Krisis, 2006.
  • Carl Schmitt actuel, Krisis, 2007.
  • Nouvelle École (revue fondée en 1968).
  • Krisis (revue fondée en 1988).

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