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novembre 22, 2025

La Fake news sur “L’empire de l’IA”

“L’empire de l’IA”, la contre-attaque qui fait plouf !

Un chiffre choc, glaçant même. Empire of AI, best-seller de l’été sur l’IA, affirme qu’un data center consomme mille fois l’eau d’une ville entière. Le problème, c’est que l’autrice s’est trompée : l’estimation était 5 000 fois trop élevée.

 


 

Cerrillos, petite ville chilienne de 88 000 habitants, devait accueillir un nouveau data center de Google. Dans son livre à succès consacré à Sam Altman et au système OpenAI, Karen Hao décrit une installation dont les besoins en eau dépasseraient mille fois ceux de la commune. De quoi s’imaginer un véritable monstre technologique à la soif inextinguible. Le chiffre était frappant… trop, sans doute. 

La menace fantôme 

Car tout ceci s’est révélé être une énorme erreur factuelle , qui fait partir la démonstration à vau-l’eau et basculer Karen Hao — pourtant diplômée d’ingénierie du MIT — du côté obscur de l’information scientifique. 


 

Dans un contexte saturé de chiffres alarmistes sur l’IA, ce ratio improbable a pu paraître crédible à beaucoup. Mais pas à Andy Masley, membre du courant de l’Effective Altruism , dont la démarche repose strictement sur les faits et les preuves. 

 


Le Jedi des ordres de grandeur 

Un calcul rapide montre en effet que ce ratio impliquerait que chaque habitant n’utilise que 0,2 litre d’eau par jour — une absurdité, près de 900 fois moins que la moyenne chilienne

En consultant les rapports de la SMAPA (service municipal de l’eau de Maipú/Cerrillos), Masley découvre que les chiffres présentés comme des « litres » dans la réponse officielle obtenue par Hao sont en réalité des mètres cubes. Une erreur d’unité qui change la comparaison d’un facteur 1 000. 

Karen Hao a reconnul’erreur et admis qu’un contrôle de plausibilité aurait suffi à la repérer. Elle a aussi annoncé qu’elle mettrait à jour son livre une fois la confirmation officielle reçue, tout en maintenant ses critiques sur l’implantation de data centers en zones de stress hydrique. 

Mais ce n’est pas tout. Masley lui reproche aussi d’avoir fondé sa comparaison sur les valeurs maximales de prélèvement autorisées, alors que la consommation réelle se situe plutôt autour de 20 % de ce plafond. Une autre source majeure de surestimation. 

Enfin, il pointe la confusion fréquente entre prélèvements et consommation nette : les volumes cités correspondent à de l’eau prélevée — restituée à plus de 90 % — et non à la part réellement consommée. Une nuance pourtant essentielle pour comprendre l’impact réel d’un data center. 

Ces trois éléments — l’erreur d’unité, la comparaison à la capacité maximale autorisée et la confusion entre prélèvements et consommation nette — modifient radicalement l’interprétation du cas de Cerrillos. 

Rien d’anecdotique. La circulation mondiale de chiffres spectaculaires mais faux finit par façonner une image déformée de l’IA, présentée comme une industrie prédatrice. Ce décalage entre perception et réalité alimente la défiance du public et complique tout débat rationnel autour de ces infrastructures. 

 


 

A lire : La France refroidit le cloud sans assécher la planète (50cl par requête ? Non, 0,0007.; 70 000 fois moins ! Une performance française.)

Un nouvel espoir 

S’il est légitime de se poser des questions sur l’impact environnemental des data centers, encore faut-il poser correctement les enjeux. Le volume total d’eau consommée, pris isolément, n’a aucune signification. Ce qui compte, c’est où et quand l’eau est prélevée. Un captage dans un grand cours d’eau en période de crue n’a aucun impact, alors que puiser de l’eau potable dans une zone sous stress hydrique peut devenir problématique. 


À Cerrillos, Google a mis en pause son projet de 200 millions de dollars après qu’un tribunal environnemental chilien a partiellement révoqué son autorisation et demandé une réévaluation intégrant la vulnérabilité de l’aquifère local et les effets du changement climatique. 

L’entreprise a annoncé repartir « à zéro », en adoptant un refroidissement par air, sans aucun prélèvement dans les puits environnants. Une solution plus coûteuse, mais appelée à devenir la norme partout où l’usage de l’eau fait l’objet d’une forte compétition. 

Frédéric Halbran

 https://x.com/lel_media/status/1992112305476161673

 


Idée reçue

La Fake news des 50cl

C’est une fake news qui fait couler beaucoup d’encre : une requête ChatGPT « consommerait » 50 cl d’eau. À ce sujet, les grands médias nationaux, comme le journal de 20 h de France TV du 26 octobre dernier, boivent régulièrement la tasse. Debunk à contre-courant.

D’où vient cette comparaison iconique de la bouteille d’eau ? D’une étude non revue par des pairs et plusieurs fois modifiée depuis. La version originale citait « 50 cl d’eau pour 20 à 50 réponses », et le chiffre est, peu ou prou, resté le même au gré des itérations.

On remarque déjà qu’il ne s’agit pas de 50 cl par requête, mais pour 20 à 50 d’entre elles, contrairement à ce que laisse penser l’infographie du 20 h — ce qui représente entre 1,42 cl et 2,5 cl par réponse. On est déjà loin de la bouteille d’eau.


Pour établir cette estimation, l’étude s’appuie sur un article ne fournissant qu’une fourchette très large de consommation électrique pour GPT-3 : entre 1,1 et 23 GWh, soit un facteur 20. L’auteur divise ensuite cette valeur par un nombre d’utilisateurs lui aussi incertain, en déduit une consommation par requête, puis extrapole jusqu’à l’eau nécessaire au refroidissement des serveurs et à la production d’électricité.

Les 50 cl correspondent uniquement au haut de cette fourchette. Avec l’estimation basse, on tombe sous le millilitre. Un chiffre déjà dépassé, puisqu’il concerne une version de ChatGPT de 2023 — une éternité dans le monde de l’IA.

Autrement dit, ces 50 cl sont à la fois surestimés, fragiles et obsolètes. Pourtant, plutôt que de les remettre en cause, les auteurs ont tenté de les consolider. Leur méthode, qu’ils reconnaissent eux-mêmes approximative, met malgré tout en lumière plusieurs points.

D’abord, l’eau prise en compte inclut non seulement celle utilisée par les data centers, mais aussi — et surtout — celle consommée pour produire l’électricité qui les alimente. En Finlande, par exemple, 99,8 % de l’eau utilisée pour une requête vient de la production électrique, et seulement 0,2 % du refroidissement des serveurs.

Ces chiffres varient fortement selon l’emplacement du data center et le mix énergétique local. L’Arizona, désertique, n’a pas grand-chose à voir avec la Finlande.

De plus, un volume total d’eau « consommée » ne signifie rien en soi. Tout dépend d’où et quand elle est captée. Dans un fleuve en période de crue, cela n’a aucun impact, alors que puiser de l’eau potable dans une zone sous stress hydrique a, au contraire, des effets importants.

En Finlande, Google refroidit ses serveurs avec l’eau de mer, renvoyée ensuite légèrement réchauffée, sans effet notable sur l’environnement. En France, le refroidissement en circuit fermé réduit la consommation à un niveau très faible.

Malheureusement, ces nuances disparaissent du débat public, écrasé par l’image choc de la bouteille d’eau, au mépris des ordres de grandeur.


L’ensemble des data centers de Google — en partie seulement dédiés à l’IA — représentait en 2023 l’équivalent de 1/5000ᵉ du débit de la Seine. Soit la consommation d’environ 41 parcours de golf, alors qu’il en existe 15 000 rien qu’aux États-Unis. À peine plus qu’une ville comme Montpellier. Quant au Paris Digital Park, le plus grand data center de France, il consomme deux fois moins d’eau que… France Télévisions. Mais ça, peu de chances que ça passe au 20 h.

  Antoine Copra

https://lel.media/insert/la-fake-news-des-50cl/

lel.media

 

septembre 16, 2025

Elon Musk !! Quel coup de génie !! Vente de X & Tesla en cours...

Sa société d'IA, xAI, vient de racheter X (anciennement Twitter) dans une transaction massive de 33 milliards de dollars.
‎En surface, cela ressemble à une simple restructuration d'entreprise. Mais en réalité, Musk vient peut-être de prendre de vitesse toute l'industrie de l'IA.
 

 
‎Voici pourquoi cela change tout :
‎ 1✅ X est évalué à 33 milliards de dollars
‎ 2✅ xAI vaut désormais 80 milliards de dollars
‎ 3✅ La transaction s'est faite entièrement en actions, excluant les 12 milliards de dollars de dette de X
 
‎À première vue, on pourrait croire que Musk y perd... après tout, il avait payé 44 milliards de dollars pour Twitter à l'origine. Mais ici, cela ne concerne pas uniquement les réseaux sociaux.
‎Il concerne quelque chose de bien plus précieux : les données.
 
‎ En 2022,les gens étaient perplexes. Pourquoi l'homme le plus riche du monde, connu pour construire des fusées et des voitures électriques, voudrait-il d'une plateforme sociale en difficulté ?
‎Aujourd'hui, la réponse est claire : Twitter (devenu X) n'a jamais été un simple réseau social, c'était un moteur de données massives en temps réel.
 
‎Avec 600 millions d'utilisateurs actifs générant un flux constant de conversations, d'opinions et d'événements en temps réel, X est une mine d'or pour entraîner des modèles d'IA.
‎Et c'est exactement ce dont xAI a besoin pour rivaliser avec OpenAI, Anthropic et Google.
‎Le timing n'est donc pas une coïncidence
 
‎... La preuve, Il y a seulement quelques mois, xAI avait sécurisé un financement de 6 milliards de dollars avec une valorisation de 24 milliards. Désormais, après cette acquisition, sa valorisation s'envole à 80 milliards (dépassant même la croissance d'OpenAI).
 
‎Pourquoi est-ce important ?
‎ La plupart des entreprises d'IA peinent à obtenir des données de qualité et réalistes. Leurs modèles dépendent de jeux de données préexistants et obsolètes qui ne reflètent pas le comportement humain en temps réel.
‎ Mais xAI a désormais quelque chose que ses concurrents n'ont pas: un accès direct et en temps réel aux interactions humaines.
 
‎Cela signifie :
‎1 ✅Des modèles d'IA plus humains
‎2 ✅Un avantage compétitif dans les applications temps réel
‎3 ✅La capacité d'entraîner l'IA sur les informations les plus récentes disponibles
 
‎Que va-t-il se passer ensuite ?
‎ L'avenir nous le dira...
‎Une chose est sûre, cette fusion ne se résume pas à un assistant IA intégré à X. Elle pose les bases de quelque chose de bien plus grand.
‎Musk ne se contente pas de rivaliser avec OpenAI, Google et Anthropic. Il change complètement la donne.
 

Elon Musk annonce que sa start-up d’IA, xAI, a racheté X

 Le milliardaire a annoncé vendredi que son entreprise d’intelligence artificielle avait acquis le réseau social pour un montant de 33 milliards de dollars.

Elon Musk a annoncé vendredi que sa start-up d’intelligence artificielle (IA) générative, xAI, avait acquis X, son réseau social, «dans le cadre d’une transaction entièrement en actions», qui valorise la plateforme à 33 milliards de dollars hors dette.

«Les avenirs de xAI et de X sont intimement liés», a-t-il assuré dans un message sur X. Le patron de Tesla et SpaceX avait racheté Twitter fin 2022 pour 44 milliards de dollars et s’est servi du réseau social notamment pour faire campagne pour Donald Trump.

Selon le milliardaire, combiner les données, les modèles d’IA, les capacités informatiques et les ressources humaines des deux entreprises va permettre à la nouvelle entité de proposer des «services plus intelligents et plus rentables».

Il estime qu’associer «les capacités et l’expertise de xAI en matière d’IA avancée à la portée massive de X» va «libérer l’immense potentiel» de la société. Plus de 600 millions d’utilisateurs se servent de X, a-t-il affirmé, sans donner de fréquence.

xAI valorisé à 80 milliards de dollars

L’opération «valorise xAI à 80 milliards de dollars et X à 33 milliards de dollars (45 milliards moins 12 milliards de dollars de dettes)», a-t-il encore indiqué.

L’entrepreneur a fondé xAI en 2023, en réaction au succès de ChatGPT, le pionnier de l’IA générative lancé fin 2022 par OpenAI, une start-up qu’il avait contribué à fonder avant de couper les ponts avec les autres fondateurs.

xAI a mis au point son propre chatbot, Grok, qui a l’avantage d’être alimenté par l’ensemble des conversations sur X. Il est censé donner des réponses moins «woke» et faire plus d’humour.

L’homme le plus riche au monde a conclu son message sur X en affirmant que la fusion de ses deux entreprises va permettre de «construire une plateforme qui ne se contente pas de refléter le monde, mais qui accélère activement le progrès humain».

Source 


 

 Tesla a officiellement déposé une proposition d'investissement dans xAI 👀


Les actionnaires sont invités à voter « OUI » en invoquant les synergies dans les domaines de l'IA, de la robotique et de l'énergie, Grok étant déjà intégré dans les véhicules Tesla.


 

"Ok mais quelques sujets à traiter 

Régulation (rgpd) Qualité des données... Confiance (quid de la perception des utilisateurs) Cout/renta (si les couts explosent (opé/infra/modé./régul) -> quid de la renta (revenu pub ?) Technique (pas trivial) Mais ça reste un coup de génie..."RZDZ

 

 

 
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