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octobre 20, 2014

Musulman et libéral ?

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



L'islam a la vedette aujourd'hui, un texte très intéressant sur l'Islam et le libéralisme que je retransmet ici provenant d'un think tank malaisien . Son auteur : Wan Saiful Wan Jan est le Directeur et éditorialiste du Think Tank.
Nous retrouvons cet article aussi sur un excellent blog "un monde libre" qui prône : Le projet francophone pour les droits individuels, la Liberté économique et la paix.

Lorsque je dis à des amis que je suis libéral, ils me demandent : « En étant musulman, comment peux-tu te considérer comme libéral ? L’Islam n’est-il pas une vision complète ? ». Le fait que ces questions sont posées démontre à quel point le terme « libéral » est incompris. Il me faut donc expliquer ici quelques principes du libéralisme et pourquoi je ne vois pas de contradiction entre ma foi et ma vision politique.


L’état de droit

Le libéralisme n’est pas nouveau. Un de ses principes fondamentaux peut remonter à l’idée judaïque et grecque d’une « loi supérieure », à l’aune de laquelle tout le monde, même le souverain, peut être jugé. L’avènement de l’Islam a renforcé ce principe, et conforté l’idée que les souverains ne sont pas la source ultime de l’autorité. Ils sont eux aussi soumis à la loi.


Le libéralisme n’est pas synonyme d’absence de règles et de lois, mais un appel à ce que tout le monde soit sujet à ces mêmes règles et lois, de telle façon à ce que personne ne soit au dessus des lois. Cela est le meilleur garde-fou contre la dictature et le totalitarisme. Les sociétés ne respectant pas l’état de droit favorisent en effet l’instrumentalisation de la loi permettant ainsi à l’élite en place d’imposer au reste de la société un mode de vie, se rapprochant ainsi potentiellement du communisme ou du fascisme et certainement pas de l’Islam.


Un Etat limité

L’état de droit appelle à une égalité entre les gouvernants et les gouvernés. Dans la mesure où les tenants du pouvoir détiennent les clés de la coercition (la capacité de légiférer, de contrôler les forces armées et la police), il est dès lors très important que leurs pouvoirs soient limités. Sinon le cas échéant, ces dirigeants disposant de pouvoirs illimités pourraient instrumentaliser la structure étatique à leur seul profit.


L’Etat, par l’intermédiaire de ses dirigeants, est une institution à laquelle les citoyens délèguent leur autorité pour gouverner. L’Etat tire ainsi sa légitimité et son pouvoir par le biais de ce mécanisme. Mais l’Etat est une institution si puissante que, placée entre de mauvaises mains, il peut devenir dangereux et avilir les populations mêmes qui lui ont conféré l’autorité pour diriger. Pour empêcher la coercition, les pouvoirs de l’Etat doivent être limités, généralement par une constitution écrite qui à la fois définit clairement les fonctions des dirigeants et limite le pouvoir exécutif au moyen de contre-pouvoirs.


L’Islam en tant que religion n’a ne connaît pas le phénomène d’autorité religieuse centralisée ; au contraire, les croyants sont laissés libres de décider pour eux-mêmes en fonction des informations dont ils disposent. La leçon à tirer ici est que ceux qui détiennent l’autorité devraient laisser les populations faire leurs propres choix, et ne pas les forcer à se conformer aux lubies d’une minorité à la tête de la hiérarchie.


Des individus libres

Le concept d’Etat limité implique que les individus sont libres de choisir comment mener leurs vies tant qu’ils ne causent pas de tort à autrui. Le libéralisme considère l’individu comme l’élément le plus fondamental de la société. La société ou « le collectif » ne sont en réalité qu’un regroupement d’individus poursuivant chacun des buts différents. De la même manière que les individus sont libres de s’associer à un groupe ou à une cause, ils doivent être aussi libres de s’en dissocier. Ils ne peuvent être forcés à rester au sein d’une entité collective, ni être forcés de respecter la volonté collective. Cela est en accord avec la notion selon laquelle l’Islam libère les hommes de la servitude de l’Homme pour la servitude exclusive de Dieu. Refuser aux individus leur liberté de choisir contredit donc la position sacrée de Dieu.


Chaque individu doit respecter la dignité de ses pairs quelle que soit leur origine, leur religion, leur sexe. Cela signifie respecter les différences entre individus et ne pas imposer l’uniformité. Cela implique aussi que les individus ont à la fois des droits et des devoirs, comme celui de respecter et d’être respecté par les autres. Mais surtout, le concept de liberté individuelle requiert que l’Etat ne s’immisce pas dans la sphère privée des individus, tant qu’ils ne causent pas de tort aux autres.


L’alternative du marché

Il est bien connu que les libéraux sont en faveur du libre marché. Mais le fondement de cette position a bien souvent été mal comprise. Certains accusent même les défenseurs du libre marché de défendre les inégalités entre riches et pauvres. Cela est faux. Les libéraux défendent le libre marché car il est le seul système économique qui respecte la dignité des personnes. Refuser de donner le choix aux individus, y compris au sein du système économique, est une négation de la dignité humaine et de l’aptitude des hommes à l’auto-détermination.


Certains soutiennent l’idée que l’Etat doit assurer l’égalité dans la société. Ils se trompent, à la fois moralement et de manière pragmatique. En tant que musulman, je pense que Dieu nous a déjà créé égaux. Même si l’imposition d’une égalité économique est moralement désirable, l’expérience montre que l’intervention de l’Etat dans ce but génère plus d’inégalités. Je demeure perplexe lorsque des politiciens soutiennent que la réponse à cet échec de l’Etat est encore plus d’intervention de l’Etat, sous les guises de l’Etat-providence.


Les premiers Musulmans prospérèrent sans une grande intervention de l’Etat. Bien qu’ils aient des lois que chacun devait respecter, celles-ci étaient limitées à la défense et au maintien de la paix. Chaque Musulman était responsable de ses actions. Nombres des compagnons du Prophète étaient des commerçants au sein de marchés globalisés relativement libres. Le Prophète Mahomet lui-même était un commerçant accompli. Ces adeptes prospères du libre marché permettaient d’offrir de nombreux services publics. En effet, les écoles et les hôpitaux à cette époque n’étaient pas gérés par l’Etat. Ainsi à titre d’illustration, par le biais des waqf (fondations privées) des services d’éducation et de santé étaient proposés, les mosquées étaient gérées… Ainsi, ces institutions se révélaient libres libre de toute interférence étatique.


Etre libéral pour moi c’est donc respecter l’état de droit, limiter les pouvoirs de l’Etat, libérer les hommes de la servitude imposée par d’autres hommes, et restaurer des solutions de marché. En tant que Musulman, peut-il en être autrement d’ailleurs ?

M. Wan Saïful Wan
 

Islam et libéralisme


En contrepoint à l’article de Daniel Vignola, « Ludwig von Mises et l’islam ».

Ceux qui de leur plein gré et sans subir de contrainte agissent d’après le Livre (le Coran) et les Nouvelles (Hadith) portent le turban de la liberté. (Khwaja-i-Jahan Mahmud Gawan)

Liberal Islam Web Links

Collected by Charles Kurzman
University of North Carolina at Chapel Hill
As noted in the introduction to the Liberal Islam anthology, I use the term “liberal” to refer to basic themes in the history of liberalism, such as democracy, freedom of thought, social equality, and human progress. The term “liberal” has a variety of meanings, to be sure, and its reputation in much of the Islamic world has been tainted by its hypocritical introduction under colonialism. Thus these links, and the Liberal Islam anthology itself, include some authors and activists who may not consider themselves “liberal,” though they deal seriously with liberal themes.

Mouvements libéraux islamiques

L' islam libéral se distingue des mouvements réformateurs islamiques en ce sens qu'il s'intègre dans le courant du libéralisme théologique que connurent les autres monothéismes au tournant du XIXe siècle et XXe siècle tandis que les mouvements réformateurs islamiques incluent aussi bien les mouvements réformateurs intégristes. Sur ce point, l'expression anglo-saxonne Mouvements libéraux islamiques peut prêter à une ambiguïté que l'expression européenne vise à lever1, spécifiquement si elle empêche de réduire l'islam libéral à la mise aux normes d'une modernité sociétale2.
  • L'islam libéral traite des disciplines historiques et critiques concernant les origines de l'Islam et du Coran note 1
  • L'islam libéral désigne aussi un mouvement réformateur au sein de l'islam qui concilie modernité et religion musulmane si l'on considère que la modernité se définit en une liste d'un certains nombre de sujets sociaux et sociétaux, qui semblent tabous dans les sociétés islamiques, comme le sont respectivement la place des femmes ou les relations de la religion et de l'étatbiblio 1. Les auteurs en sont aussi bien des militants associatifs que des auteurs académiques ou encore des théologiens. Ces théologiens et théologiennes se réclament du sunnisme comme du chiisme.
Il faut aussi distinguer
  • le courant libéral de l'islam, dit aussi « progressiste », dont les tenants visent à restaurer le pluralisme des interprétations au sein même de l'islam, contre une simple lecture d'un texte qui se suffirait à soi-mêmebiblio 2,biblio 3, que véhiculent les courants actuellement dominants qui sont les plus fondamentalistes
  • de l'islam sécularisénote 2, aussi nommé « islam laïc » dans les pays francophones note 3, dont les tenants considèrent que l'islam construit une part importante de l'homme (qui peut être une femme), spécifiquement dans son comportement moral, et du citoyen mais est une religion dont ils se reconnaissent agnostiques
Avant même les aspects sociétaux, comme la défense de la laïcitébiblio 4, la non-obligation voire la restriction du port du voile islamique ou le refus des peines corporelles prévues par la charia et du jihad sont autant de points (non exhaustifs) défendus par une grande partie des « musulmans libéraux » du XXIe siècle, la Nahda biblio 5est d'abord un courant d'approfondissement théologique.

  • « Ce qui dicte la vision du monde des musulmans, c’est que l’humanité entière doit respecter les impératifs de leur religion, alors qu’ils ne doivent eux-mêmes aucun respect aux religions des autres, puisqu’ils deviendraient alors des renégats méritant l’exécution immédiate. La "tolérance" musulmane est à sens unique. Elle est celle que les musulmans exigent pour eux seuls et qu’ils ne déploient jamais envers les autres. Soucieux de se montrer tolérant, le pape a autorisé, encouragé même, l’édification d’une mosquée à Rome, ville où est enterré Saint Pierre. Mais il ne saurait être question de contruire une église à La Mecque, ni nulle part en Arabie Saoudite, sous peine de profaner la terre de Mahomet. »
        — Jean-François Revel, L’Obsession anti-américaine, 2002
  • « D'un point de vue historique, les musulmans ont eu moins de temps pour se débarrasser de leurs éléments fondamentalistes que, par exemple, les chrétiens. Toutefois, je ne vois aucune raison fondamentale qui empêcherait l'Islam de suivre le même type de purification doctrinale interne. Et je suis persuadé qu'entretenir des échanges commerciaux sans entraves avec le monde musulman est la façon la plus efficace d'affaiblir et finalement de dissoudre l'emprise que le fondamentalisme religieux maintient encore dans certaines parties du monde.  »
        — Hans-Hermann Hoppe, le 7 décembre 2002
  • « L'islam est contraire à l'esprit scientifique, hostile au progrès ; il a fait des pays qu'il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l'esprit. »
        — Ernest Renan
  • « Les religions chrétiennes furent sanglantes et meurtrières en s'éloignant de leurs textes tandis que l'islam le fut en se rapprochant des siens. »
        — Éric Conan
  • « La raison d’islam n’a rien à voir avec la raison occidentale : elle est divine et non humaine, elle est soumission à la tyrannie théocratique et non libération des préjugés et de l’injonction obscurantiste religieuse. Elle est unicité et non pluralisme. De plus, fondée sur l’unanimité et la tradition, la certitude de la charia ne peut en aucun cas évoluer, partageant abruptement et superstitieusement le monde entre halal et haram, le pur et l’impur. Il n’y a donc pas de salut libéral à attendre de l’islam. »
        — Thierry Guinhut
  • « Le communisme est l'islam du XXe siècle. »
        — Jules Monnerot
  • « La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à goûter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée. »
        — Carl Gustav Jung
  • « Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie ; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche. »
        — Carl Gustav Jung (1939)
  • « Je suis le prophète du carnage, je suis un rieur sanglant. »
        — Mahomet, Hadith, Ibn Taymiya
  • « Au risque de choquer, il faut avoir le courage de dire que l'intégrisme n'est pas la maladie de l'Islam. Il est l'intégralité de l'Islam. Il en est la lecture littérale, globale et totale de ses textes fondateurs. L'Islam des intégristes, des islamistes, c'est tout simplement l'Islam juridique qui colle à la norme. »
        — Anne-Marie Delcambre (islamologue, docteur d'État en droit, docteur en civilisation islamique)
  • « L’islam est une idéologie arabe colonialiste et impériale engagée dans un combat cosmique pour conquérir la planète. Les djihadistes divisent le monde en deux — le monde islamique et le monde non islamique. C’est l'ultime bataille entre ceux qui valorisent la liberté, la paix et l'humanité et ceux qui les combattent, et nous devons triompher à tout prix dans l'intérêt de notre propre survie. »
        — Hossain Salahuddin, ex-musulman
  • « Parmi les religions du monde, le bolchevisme doit être comparé à l'islam plutôt qu'au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde. »
        — Bertrand Russell, Theory and Practice of Bolshevism, Londres, 1921
  • « Muhammad fut l'imam du socialisme. »
        — Gamal Abdel Nasser
  • « Combattez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour, qui ne tiennent pas pour interdit ce qui a été interdit par Allah et son Messager, et qui ne reconnaissent pas la religion de la Vérité, [même s'ils font partie] des Gens du Livre, jusqu'à ce qu'ils payent la Jizya en se soumettant volontairement et se sentent soumis. »
        — Le Coran, 9:29
  • « Les juifs disent : Ozaïr est le fils de Dieu. Les chrétiens disent : Moïse est le fils de Dieu. Telles sont les paroles de leurs bouches ; elles ressemblent à celles des infidèles d'autrefois. Que Dieu leur fasse la guerre ! Qu'ils marchent à rebours ! »
        — Le Coran, 9:30
  • « Ô croyants ! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous ; les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre : ils désirent votre perte. Leur haine perce dans leurs paroles ; mais ce que leurs cœurs recèlent est pire encore. Nous vous en avons déjà fait voir des preuves évidentes, si toutefois vous savez comprendre. »
        — Le Coran, 3:114
  • « Le problème, ce n’est pas l’islam, ni même son expression politique. Le problème est et reste toujours l’État et sa capacité d’intrusion dans la vie des gens et de coercition, y compris celle d’imposer une religion. La solution n’est donc pas de brimer la religion, mais bien de brider l’État. Et ce d’autant plus que la lutte contre cette menace fantôme qu’est l’islamisme en Occident a surtout servi à l’État de prétexte pour rogner encore plus les libertés de tous. »
        — José López Martínez, 8/8/2013

 

 

octobre 14, 2014

Manifeste de l'Institut Hayek et sa critique virulente...

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Manifeste de l'Institut Hayek

Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours tenus de justifier leurs convictions ? 
Pourquoi n'osent-ils se déclarer tels que devant des intimes et avec force circonlocutions et nuances ? 



Il y a là quelque chose d'assez absurde. On adresse au libéralisme une série de reproches totalement infondés alors que les sympathisants de mouvements de gauche n'éprouvent jamais le moindre remords à se revendiquer d'idées et de valeurs qui ont activement contribué à la ruine et à la désolation de larges parties du monde au cours du siècle dernier.

Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. Pourquoi jouissent-ils d'un tel capital de sympathie ?

Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l'humanité et la félicité absolue. Ce n'est pas une utopie exaltante qui prend l'homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l'homme. Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.

Deuxièmement, le libéralisme en Europe n'est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d'une audience formidable. Résultat ? L'espace des revendications et l'avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d'idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s'agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s'agit des "méfaits" du commerce international).

Mais l'une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n'appréhendent le contenu des valeurs libérales qu'au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. Notons que cette dernière est d'une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu'on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu'en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l'impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.).

Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d'extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d'"ultra" alors que personne n'aurait l'idée saugrenue de parler " d'"ultrasocialisme". Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s'empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. Dans cette optique, le libéralisme n'est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n'avait que mépris pour les faibles. Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices.

En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l'encadrent et lui permettent de se développer. La "main invisible", le célèbre concept d'Adam Smith, tant moqué par une multitude d'intellectuels qui n'ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d'une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu'économique.

Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l'accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. Il sont superbement ignorés en Europe. Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l'héritage qu'aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique.

L'émergence d'une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné : le simple fait d'adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l'économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s'exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée. Il ne s'agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu'elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c'est prolonger cette tradition et la faire évoluer.

Le progressisme, l'originalité voire l'humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n'y a aucune raison qu'ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d'audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d'analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).



C'est là la vocation de l'Institut Hayek.

L'Institut Hayek est un think tank, c'est-à-dire un centre d'études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d'influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).

Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux attentatoire aux libertés, l'Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l'Etat de droit, les valeurs de l'atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde.

Dans une optique interdisciplinaire et fidèle en cela à la pensée de F.A. Hayek, l'Institut Hayek milite tout à la fois pour la mondialisation des échanges, la réforme de l'ONU, la création de capacités militaires européennes dignes de ce nom et intégrées à l'OTAN, la lutte active contre les dictatures, le développement de l'énergie nucléaire, l'abandon progressif de la politique agricole commune, la privatisation progressive de l'enseignement universitaire, le maintien et le développement du lien transatlantique, le développement des OGM, etc.

C'est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. Faute d'une certaine curiosité et d'une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu'elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.

Le contraste est saisissant lorsqu'on examine le nombre important d'analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l'univers anglo-saxon. Nos homologues d'outre-Atlantique ont compris qu'il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.

Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d'une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L'Institut Hayek veut déconstruire ces évidences et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.

L'Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d'un réseau d'intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu'anglophone, par la lutte contre la désinformation, la diffusion d'idées neuves, l'affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, il se veut à l'avant-garde d'un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe.


Bruxelles, le 27 août 2003 

 Une critique au hasard de la toile.....: Il est mignon le gars!!
son site cliquez le lien.

       
Voici une des inepties que l’on peut lire en ce moment…
             Un peux long, mais ça vaut vraiment la peine…
 
                      Manifeste de l'Institut Hayek
 
 Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours tenus de justifier leurs convictions ? Pourquoi n’osent-ils se déclarer tels que devant des intimes et avec force circonlocutions et nuances ? Il y a là quelque chose d’assez absurde. On adresse au libéralisme une série de reproches totalement infondés (Ben tu devrais lire les journaux et faire un petit tour du coté de l’ANPE) alors que les sympathisants de mouvements de gauche n’éprouvent jamais le moindre remords à se revendiquer d’idées et de valeurs qui ont activement contribué à la ruine et à la désolation de larges parties du monde au cours du siècle dernier.(Contrairement au libéralisme qui lui (c’est bien connu) à contribuer au maintient du pouvoir d’achat, et lutté efficacement contre le chômage et la précarité…Et je parle pas des délocalisations…)
Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. ( Là c’est carrément du délire)
Pourquoi jouissent-ils d’un tel capital de sympathie ?
(Au royaume des sourds les aveugles sont roi)


Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l’humanité et la félicité absolue. (On avait remarqué) Ce n’est pas une utopie exaltante qui prend l’homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l’homme. (Et direction l’ANPE) Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même (Au chômage ou à la rue) plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.
Deuxièmement, le libéralisme en Europe n’est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d’une audience formidable. (Pas autant que Sarko) Résultat ? L’espace des revendications et l’avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d’idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s’agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s’agit des "méfaits" du commerce international). (C’est clair, il ne lit pas les journaux)


Mais l’une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme (Elle m’a trop fait rire celle là) tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n’appréhendent le contenu des valeurs libérales qu’au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. (Les vilains) Notons que cette dernière est d’une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu’on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu’en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l’impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.). (Ben, il suffit de constater)

Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d’extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d’"ultra" alors que personne n’aurait l’idée saugrenue de parler " d’"ultrasocialisme". (Encore faudrait il que le socialisme existe vraiment) Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s’empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. (Je n’avais pas remarqué) Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. (Alors la je suis bien d’accord) Dans cette optique, le libéralisme n’est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n’avait que mépris pour les faibles. (Ben non c’est sûr, tous ces gens que l’on met à la rue, tous ces SDF, c’est pour leur bonheur) Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. (Mais non ! Mais non !)  Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices. (Ben oui ! C’est pas bien de jeter les gens à la rue.)  (Il faut quand même être gonflé pour écrire ça.)

En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l’encadrent et lui permettent de se développer.(A condition de les faire respecter.)
 La "main invisible", le célèbre concept d’Adam Smith, tant moqué par une multitude d’intellectuels qui n’ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d’une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu’économique.
(Et dont on peut vérifier les résultats tous les jours)
Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l’accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. (Ah ! Merde !) Ils sont superbement ignorés en Europe. (Ça prouve qu’on est moins con.) Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l’héritage qu’aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique. (Faut pas oublier que l’on a la droite la plus con du monde.)

L’émergence d’une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné (C’est le moins que l’on puisse dire) le simple fait d’adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l’économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s’exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée.(La fameuse tradition du chacun pour soi et que les autres crèvent) Il ne s’agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu’elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c’est prolonger cette tradition et la faire évoluer. (La faire évoluer sous entend de s’en mettre davantage dans les poches…ça va de soit)

Le progressisme, l’originalité voire l’humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n’y a aucune raison qu’ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d’audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices (Là mon bonhomme tu as du pain sur la planche…) - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d’analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).

C’est là la vocation de l’Institut Hayek. (La vocation de vous la mettre encore plus profond)


L’Institut Hayek est un think tank, c’est-à-dire un centre d’études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d’influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).

Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux  
( La religion qui vous a bien servi pour domestiquer le peuple.) attentatoire aux libertés, l’Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. (Tu parles de valeurs…) Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l’Etat de droit, les valeurs de l’atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. (Surtout pour vous le progrès) Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde. (C’est bien ça ! La dictature libérale)
 
Dans une optique interdisciplinaire et fidèle en cela à la pensée de F.A. Hayek, l’Institut Hayek milite tout à la fois pour la mondialisation des échanges,
(Seulement entre riches ! Faut pas déconner non plus) la réforme de l’ONU, la création de capacités militaires européennes dignes de ce nom et intégrées à l'OTAN, la lutte active contre les dictatures, le développement de l’énergie nucléaire, l’abandon progressif de la politique agricole commune, la privatisation progressive de l’enseignement universitaire, (Ouai ! L’école que pour les riches ! Chic ! Chic !) le maintien et le développement du lien transatlantique, le développement des OGM, (Le poison pour tous) etc.

C’est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. (C’est le moins que l’on puisse dire)
Faute d’une certaine curiosité et d’une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu’elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.

Le contraste est saisissant lorsqu’on examine le nombre important d’analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l’univers anglo-saxon. Nos homologues d’outre-Atlantique ont compris qu’il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.

Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d’une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L’Institut Hayek veut déconstruire ces évidences (J’aime bien le terme.)
et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.

L’Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d’un réseau (Ou d’une secte) d’intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu’anglophone, par la lutte contre la désinformation, (Commencez déjà par vos journaux ! Il ne manque pas d’air celui là !) la diffusion d’idées neuves, (Là je crois que tu vas avoir du mal mon bonhomme !) l’affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, (Dirigées essentiellement contre le peuple…ça va de soit.) il se veut à l’avant-garde d’un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe. (
Et ben il a du boulot l’institut Harnaque…Euh !...Hayek)
Voici le lien de ce texte: http://www.fahayek.org/index.php
Si non, dans le genre Hayek moi je préfère ceci J : http://www.imdb.com/name/nm0000161/photogallery

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