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Extrêmes tensions au Népal : une leçon pour la France ?
Le Népal, pays enclavé de l’Himalaya traditionnellement
marqué par une résilience pacifique, est plongé depuis début septembre
2025 dans une crise majeure. Des manifestations massives, portées par la génération Z (les jeunes nés après 1997), ont
dégénéré en violences intenses : au moins 19 morts, plus de 100
blessés, incendies de bâtiments publics et évasions de milliers de
prisonniers.
Cette
« révolution Gen Z » exprime un ras-le-bol profond face à une misère
économique croissante, combinée à une répression policière et militaire
qui prive le peuple de ses libertés fondamentales – un cocktail
intolérable, surtout quand une élite corrompue affiche un luxe
ostentatoire au milieu de la pauvreté générale.
Le déclencheur : une suppression des réseaux sociaux qui allume la poudre
Tout
a commencé avec l’interdiction par le gouvernement de 26 plateformes de
réseaux sociaux, (sauf TikTok qui a accepté de signer une charte de
« non-agression » envers le gouvernement), une partie du réseau internet
ainsi que des plateformes de communication (WhatsApp, Messenger, etc…) vue comme une censure directe contre la voix de la jeunesse.
Pour la Gen Z, qui représente près de 40 % de la population népalaise,
ces outils étaient essentiels pour dénoncer la corruption rampante et le
népotisme. Avec un taux de chômage des jeunes dépassant 19-20 % et une
absence totale de perspectives économiques, les manifestations ont
éclaté dès le 8 septembre à Katmandou, réclamant non seulement la levée
de l’interdiction, mais aussi la fin d’un système où les « nepo
kids » (enfants de l’élite) monopolisent emplois et privilèges et
publiaient leur vie dorée sur ces mêmes réseaux sociaux.
L’escalade de la violence : répression brutale et défections dans les forces de l’ordre
Les
protestations, initialement pacifiques, ont viré au chaos face à une
répression policière accrue : tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes et
arrestations arbitraires. Le Parlement (Singha Durbar) et des
résidences de ministres ont été incendiés, symbolisant la rage contre
une nomenklatura vivant dans l’opulence – voitures de luxe, voyages extravagants et fêtes somptueuses – tandis que 20 % des Népalais vivent sous le seuil de pauvreté.
Cette
misère, alliée à la privation de libertés (censure, couvre-feu), est
devenue intolérable, menant à des affrontements meurtriers.
Une partie de l’armée et certains policiers ont même basculé du côté des manifestants, refusant de réprimer davantage. Des
vidéos montrent des soldats intervenant contre les attaques policières,
un tournant décisif qui a accéléré la chute du gouvernement et mis en
lumière les fractures au sein des forces de sécurité.
La chute du gouvernement : démission de Khadga Prasad Sharma Oli et incertitudes politiques
Sous la pression, le Premier ministre K.P. Sharma Oli a démissionné, fuyant au milieu du chaos. L’armée a assumé le commandement de la sécurité, et les protestations se sont étendues hors de Katmandou. Les manifestants, célébrant dans les rues, exigent une refonte totale du système, accusant l’élite de trahison nationale.
Réactions internationales : l’ONU et les appels à la modération
L’ONU s’est
dite prête à assister le Népal pour un dialogue pacifique, exprimant sa
préoccupation face aux violences. Transparency International classe le
Népal à 35/100 sur son indice de corruption, soulignant un problème
systémique qui alimente l’instabilité.
Parallèle avec la situation prérévolutionnaire en France
Cette
crise népalaise évoque la France de 1789 : un peuple écrasé par la
misère (famines, taxes) face à une noblesse luxueuse et exempte
d’impôts. La répression royale (censure, lettres de cachet) et la
privation de libertés avaient rendu la situation intolérable, menant à
la Révolution. En France aujourd’hui, des échos similaires : inégalités
croissantes, répression des manifestations (Gilets jaunes), censure
numérique accrue, et une élite déconnectée et opulente. Si la misère s’ajoute à la perte de libertés, le risque d’explosion sociale – comme au Népal – plane.
Leçons pour l’avenir : misère et privation de libertés, un cocktail explosif
Le
Népal montre que réprimer une jeunesse exaspérée par la corruption, le
népotisme et la misère tout en affichant un luxe élitiste, mène
inévitablement au chaos. La liberté numérique n’est pas un luxe, mais
une soupape essentielle : un droit d’expression et de communication
aujourd’hui indispensables face à la basse collaboration des médias
français avec le pouvoir.
Le Népal s'est libéré de sa tyrannie communiste, en mettant les politiciens gauchistes corrompus à leur place et en leur donnant une bonne correction. Merci d'avoir montré au monde entier comment finissent les tyrans communistes. Un dirigeant communiste mis à nu et balancé au bord de la rivière, ci-dessous:
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Le 1er septembre 2025 marque un tournant dans les relations internationales avec l’adoption de la Déclaration de Tianjin https://www.fmprc.gov.cn/.../202509/t20250901_11699655.html (non encore publiée dans son intégralité) par l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). https://eng.sectsco.org/ Réunie lors de son 25e sommet à Tianjin, en Chine, cette alliance eurasiatique, regroupant dix États membres permanents – la Biélorussie, la Chine, l’Inde, l’Iran, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Pakistan, la Russie et le Tadjikistan –, a réaffirmé son engagement pour un ordre mondial plus équilibré et inclusif. Avec la participation de quinze pays partenaires, dont l’Égypte, la Malaisie et la Turquie, ainsi que du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, ce rassemblement a mis en lumière les ambitions croissantes de l’OCS face aux tensions géopolitiques actuelles, notamment les politiques unilatérales des États-Unis et les guerres commerciales impulsées par des figures comme Donald Trump.
Un contexte historique et symbolique
Tianjin, ville portuaire chargée d’histoire, n’a pas été choisie au hasard pour accueillir cet événement. Symbole passé de l’influence occidentale en Chine, elle incarne aujourd’hui la renaissance du pays sous la direction de son Parti communiste.
Ce sommet, tenu quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et la création de l’ONU, souligne un désir collectif de réformer les institutions internationales pour mieux refléter les réalités contemporaines.
Les dirigeants présents, parmi lesquels Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi, ont échangé sur des enjeux cruciaux, marquant une étape dans la construction d’un monde post-américain centré sur l’Asie.
L’OCS, fondée en 2001, évolue ainsi vers une plateforme plus ambitieuse, promouvant une multipolarité qui rejette les confrontations de blocs et favorise le dialogue. Cette approche s’aligne avec la doctrine indienne de multi-alignement, tout en renforçant les liens sino-russes pour contrer l’hégémonie occidentale.
La sécurité au cœur des priorités
La déclaration met un accent particulier sur la lutte contre les menaces sécuritaires, tant traditionnelles que émergentes. Les États membres s’engagent à combattre conjointement le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, le trafic de drogue et la criminalité transnationale. Des attaques récentes, comme celles survenues en 2025 au Pahalgam, https://www.lemonde.fr/.../au-cachemire-indien-une... sur le train Jaffer Express ou à Khuzdar, https://press.un.org/fr/2025/sc16069.doc.htm sont fermement condamnées, illustrant l’urgence d’une coopération renforcée.
L’OCS soutient des initiatives concrètes, telles que la Structure antiterroriste régionale (RATS) https://ecrats.org/en/ et des centres anti-drogue. Elle appelle à l’adoption d’une convention mondiale sur le terrorisme sous l’égide de l’ONU et dénonce la militarisation des technologies de l’information. Une gouvernance équitable d’Internet est prônée, avec une opposition claire aux doubles standards en matière de droits humains et de lutte antiterroriste. Des programmes spécifiques, comme le plan antiterroriste 2025-2027 et l’opération anti-drogue « Paudina », témoignent de cet engagement opérationnel.
Une coopération économique pour l’Eurasie
Sur le plan économique, la déclaration promeut un système mondial ouvert et équitable, opposé aux mesures coercitives unilatérales. Elle met en avant l’Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI) https://fra.yidaiyilu.gov.cn/ chinoise, visant à améliorer la connectivité eurasiatique via des projets d’infrastructure, comme le chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan. Les membres s’engagent à approfondir cette intégration, avec la création potentielle d’une Banque de développement de l’OCS et une augmentation de l’utilisation des monnaies nationales dans les échanges commerciaux.
Des stratégies de développement jusqu’en 2035 sont adoptées, couvrant le commerce numérique, les industries vertes et la coopération énergétique. L’innovation est au cœur des priorités, avec des parcs technologiques et une collaboration en intelligence artificielle (IA), insistant sur un accès équitable aux technologies numériques. Cette vision économique s’adresse particulièrement au Sud global, favorisant une croissance inclusive et durable.
Des relations internationales basées sur le dialogue
L’OCS plaide pour un ordre mondial juste et multipolaire, appelant à des réformes de l’ONU pour une meilleure représentation des pays en développement.
Elle rejette les politiques de confrontation et soutient des résolutions pacifiques pour les conflits mondiaux, comme le conflit israélo-palestinien, la situation nucléaire iranienne ou la stabilité en Afghanistan. Des actions spécifiques, telles que les frappes américaines et israéliennes sur l’Iran en juin 2025, sont condamnées, tout en promouvant le dialogue avec des organismes internationaux.
La coopération culturelle et humanitaire est également renforcée, avec des initiatives en éducation, tourisme et sports. L’OCS vise à préserver la diversité culturelle et à promouvoir des échanges entre peuples, contribuant à une harmonie globale.
Une signification globale
La Déclaration de Tianjin représente un jalon dans l’évolution de l’OCS, la positionnant comme un pilier de l’intégration eurasiatique et un contrepoids à la domination occidentale.
Sous l’impulsion chinoise, elle incarne une stratégie pour un monde plus équilibré, tout en naviguant entre tensions internes – comme les différends frontaliers sino-indiens ou les actions russes en Ukraine. Malgré ces défis, l’OCS émerge comme une force attractive pour le Sud global, promouvant une multipolarité sans retomber dans les divisions de la Guerre froide. Ce document n’est pas seulement une déclaration d’intentions ; il trace les contours d’un avenir où l’Asie joue un rôle central dans la gouvernance mondiale.
L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre.
Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Sommaire:
A) Il y a 50 ans, les femmes pouvaient enfin ouvrir un compte sans l'autorisation de leur mari - ParPauline Verduzier - Le Figaro
B) Il y a 50 ans, les femmes obtenaient le droit de travailler sans l'autorisation de leur mari - Par A. D. - BFMTv
C) Travail des femmes : une conquête inachevée - Le Point.fr
D) Me Lagarde ne paie pas d'impôts sur le revenu - Par Guillaume Errard - Le Figaro
E) Féminisme et féminisme individualiste de Wikiberal
F) A la conquête de l’égalité - Les grandes dates de l’émancipation
féminine - Akadem
G) Monde: L’émancipation des femmes, condition du développement
économique - Projet Objectifs du Millénaire - ONU
Le 13 juillet 1965, les députés français adoptaient la loi sur la
réforme des régimes matrimoniaux, rendant effective la capacité
juridique de la femme mariée. Depuis, celle-ci peut ouvrir un compte en
banque et signer un contrat de travail sans avoir besoin du consentement
marital. À 87 ans, la militante féministe Thérèse Clerc se souvient du
jour où elle a appris la nouvelle.
En 1965, Thérèse Clerc est mariée depuis dix-sept ans et a déjà mis au
monde quatre enfants. Le 13 juillet de cette année-là, c'est dans le
journal qu'elle apprend la réforme des régimes matrimoniaux,
votée à l'Assemblée nationale, réforme qui met fin à l'incapacité
juridique de l'épouse présente dans le Code napoléonien. La nouvelle loi
introduit le régime de la communauté réduite aux acquêts, qui devient
le régime légal en l'absence de contrat de mariage et signifie que
chacun des époux peut administrer ses biens acquis avant le mariage et
ses revenus personnels. Le mari reste l'administrateur de la communauté,
mais il doit désormais rendre compte de la gestion des biens communs à
sa femme. Le texte consacre donc l'autonomie financière des femmes mariées,
qui peuvent dès lors exercer une profession sans l'accord de leur mari,
ouvrir un compte bancaire en leur nom propre et disposer de
leurs biens.
« Je m'en souviens très bien », explique celle qui deviendra une
militante de tous les combats féministes, notamment au sein du Mouvement
de libération de l'avortement et de la contraception (Mlac) et qui
pratiquera des IVG clandestines sur la table de son salon. Peu de temps
après l'annonce, Thérèse Clerc s'empresse d'ouvrir un compte sur lequel
seront versées les allocations familiales, jusque-là virées sur le
compte de son mari. « Dès que j'ai eu mon propre chéquier, j'ai envoyé
un beau courrier aux services des allocations, en disant que j'avais
besoin de cet argent pour "nipper" mes enfants et en citant la nouvelle
loi. J'ai pensé qu'il y aurait des enquêtes et de la paperasse, mais le
mois suivant, je les ai bien reçues. Mon mari, tout étonné de ne pas les
voir tomber, m'a interrogée et je lui ai annoncé que je les avais fait
virer sur mon compte. Ça a été l'une des disputes les plus homériques de
toute notre histoire ! » s'amuse celle qui a divorcé en 1969 et fondé,
plus tard, la maison de retraite pour femmes des Babayagas.
"Il valait mieux être célibataire"
À l'époque, il existe aussi des préposés aux allocations familiales
délivrant l'argent en liquide dans les foyers, argent souvent
réceptionné par les mères et s'ajoutant aux deniers remis par le mari
pour les dépenses courantes. Les femmes non salariées se débrouillent
alors avec « cette sorte de rémunération de la maternité », analyse la
professeure d'histoire contemporaine du genre Sylvie Chaperon. Les
femmes mariées qui travaillent n'ont guère la vie plus facile. Car si la
libre disposition du salaire pour les femmes mariées a été adoptée en
1907, l'application de la loi reste aléatoire et les banquiers ou les
notaires continuent de réclamer une autorisation maritale. « Du point de
vue du droit, il valait mieux être une femme célibataire », confirme
Sylvie Chaperon.
Chez Thérèse Clerc, au mari les factures et les traites servant à
rembourser l'emprunt contracté pour l'achat de l'appartement, à elle
l'entretien des enfants. Il s'agissait alors de gérer au mieux ce petit
pécule tout en justifiant chaque achat. La mère savait que le mois
précédant la rentrée scolaire serait plus maigre que les autres en
raison des achats de fournitures scolaires. « J'ai connu cette époque où
les hommes donnaient tant par mois à leur femme, comme à une
prostituée, en disant : "Tu feras attention". Il fallait que je fasse
des choses extrêmement gentilles... et aussi que je rende des comptes
sur les dépenses », lâche-t-elle. Celle qui a été modiste avant de se
marier, puis vendeuse dans un grand magasin après son divorce, se
souvient des stratégies opérées par certaines femmes pour disposer d'un
peu plus de liquidités. « Les femmes se faisaient acheter des choses par
leur amant. Ou bien le mari signait un chèque en blanc pour les achats
du foyer et la femme rapportait la marchandise trois jours plus tard
pour récupérer l'argent en liquide. C'étaient des mœurs qui vous
condamnaient au trafic et au mensonge », dit-elle.
"Le point de départ d'une idéologie de libération des femmes"
Pour la militante, l'adoption de la loi du 13 juillet 1965 a
été déterminante : « Cela vous donne le goût d'une certaine indépendance
financière et cela m'a donné envie de retravailler. » La réforme
alimente ses prises de parole dans les cercles d'action catholique
qu'elle fréquente et dans lesquels elle discute avec d'autres femmes du «
manque de liberté » dans la vie conjugale. Selon elle, le texte
a même préparé la structuration du mouvement féministe de la fin des
années 1960 et a été le « point de départ d'une véritable idéologie de
libération des femmes ».
À l'époque, la réforme ne fait pourtant pas autant de bruit que le fera l'adoption de la loi Veil dix
ans plus tard. « La réforme de 1965 concernait uniquement les femmes
mariées non salariées. Cela faisait belle lurette qu'on en parlait et ce
n'était pas un sujet majeur. Par ailleurs, la notion de « chef de
famille » restera encore longtemps inscrite dans la loi », commente
l'historienne Sylvie Chaperon. La notion sera remplacée, le 4 juin 1970,
par celle d'« autorité parentale conjointe ». Le combat est néanmoins
loin d'être gagné partout. À ce jour, une quinzaine de pays interdisent encore aux femmes de travailler sans l'autorisation de leur mari.
B) Il y a 50 ans, les femmes obtenaient le droit de travailler sans l'autorisation de leur mari
La
loi du 13 juillet 1965 a autorisé les femmes mariées à travailler sans
l'autorisation de leur époux et à ouvrir un compte en banque en leur nom
propre. Retour sur une révolution rendue possible grâce à un vote
presque "en catimini".
Cela paraît difficile à concevoir en 2015 mais il y a 50 ans
et un jour, les femmes françaises n'étaient pas autorisées à ouvrir un
compte bancaire ou à signer un contrat de travail sans l'autorisation de
leur mari.
Comme le rappelle Le Parisien en
ce 13 juillet 2015, c'est il y a un demi-siècle jour pour jour que les
députés "majoritairement gaullistes" votaient presque "en catimini"
l'indépendance économique des épouses. Depuis ce jour, et grâce à une
loi qui n'a pas fait grand bruit, les Françaises peuvent gérer leurs
biens propres et exercer une activité professionnelle sans le
consentement de leur mari.
"Les femmes gagnent toujours 27% de moins que les hommes"
Jusque
là, si les femmes célibataires bénéficiaient d'une certaine autonomie,
les femmes mariées ne pouvaient ni signer un chèque, ni ouvrir un compte
en banque. Cependant, comme le rappelle Michelle Perrot, historienne du
droit des femmes interrogée par le quotidien, "les moeurs étaient,
comme souvent, en avance sur la loi" et "environ 40% des françaises
travaillaient" lorsque la loi a été adoptée.
Mais, trois ans avant
mai 1968, cette loi ne sera qu'une étape vers l'égalité des sexes. Ce
n'est que deux ans plus tard que la contraception sera autorisée par les
parlementaires, sept ans plus tard que la loi posera le principe
d'égalité des rémunérations entre hommes et femmes et il faudra attendre
1975 pour que la loi Veil autorise l'avortement et que le divorce par
consentement mutuel soit légal.
Cette "indépendance économique, conquise de haute lutte, n'est toujours pas synonyme d'égalité", a rappelé lundi l'association Osez le Féminisme dans un communiqué. "Aujourd'hui, en France, les femmes gagnent toujours 27% de moins que les hommes", a-t-elle souligné.
"Dans
les couples, ce sont les femmes qui continuent de sacrifier leurs
carrières professionnelles pour s'occuper des enfants ou effectuer des
tâches domestiques".
Par ailleurs, comme le précise Le Parisien,
il reste encore une quinzaine de pays dans le monde où les femmes n'ont
pas le droit de travailler sans le consentement de leur époux.
Par A. D.
C) Travail des femmes : une conquête inachevée
Le 13 juillet 1965, une loi autorisait les
femmes mariées à travailler sans l'autorisation de leur mari. 50 ans
après, les inégalités perdurent.
La loi du 13 juillet 1965 sur les régimes matrimoniaux a autorisé les
femmes mariées à ouvrir un compte en banque en leur nom propre et à
travailler sans l'autorisation de leur époux. Une conquête tardive (!)
et inachevée : 50 ans plus tard, Hélène Périvier, économiste à
l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), estime à
l'AFP que c'est le "statu quo inégalitaire" qui règne sur le marché du
travail.
Quelle a été l'importance de la loi du 13 juillet 1965 ? Hélène Périvier : "On était déjà dans une phase de grande montée
du salariat des femmes et l'exigence de devoir demander l'autorisation
du mari pour travailler ou ouvrir un compte bancaire était de fait
désuète. Dans les pratiques, beaucoup de femmes avaient d'une certaine
façon arraché leur indépendance économique : il y avait une demande
d'égalité au sein des couples et un argument économique non négligeable
puisque ce salariat des femmes amenait des ressources pour le couple.
Mais il reste extrêmement important que la loi et les textes juridiques
qui régissent notre société soient en accord avec le principe
fondamental d'égalité des sexes.
50 ans après, où en est-on en matière d'égalité professionnelle ? Ce qui est inquiétant est que nous sommes dans une phase de statu quo
inégalitaire. Il y a eu beaucoup de progrès depuis 1965 en matière
d'entrée des femmes sur le marché du travail ; elles ont pu acquérir des
droits sociaux propres, à la retraite, au chômage, à la maladie. En
même temps, à partir du moment où on n'a pas complètement revu
l'organisation économique et sociale autour de l'articulation entre la
famille et le marché du travail, elles restent toujours en charge de la
plupart des tâches domestiques et familiales et, de fait, ne peuvent pas
jouer à l'égal des hommes sur le marché du travail. Elles sont
davantage à temps partiel, ce qui produit des inégalités de salaires et
une moindre indépendance des femmes par rapport à leur conjoint.
C'est un vrai défi sociétal auquel nous faisons face : si nous
voulons être dans une société où le sexe ne détermine pas l'avenir
socio-économique d'une personne, il nous faut repenser l'organisation de
nos sociétés, au-delà de l'organisation économique et sociale : place
de la famille, place de chacun dans cette famille. C'est quelque chose
d'extrêmement difficile, les débats sur le mariage pour tous l'ont
montré. La loi de Najat Vallaud-Belkacem sur l'égalité femmes-hommes est
importante à cet égard, car elle embrasse le sujet de façon très large.
Peut-on encore craindre des tentatives de retour en arrière ? Oui, c'est un sujet sur lequel tout est possible. Au niveau européen
c'est même effrayant, puisqu'il y a eu récemment une mise en danger de
la loi sur l'avortement, en Espagne par exemple. À nous de construire
une société plus juste, plus sereine, qui laisse sa place à chacun. Il y
a des résistances, on peut voir des retours en arrière, des réflexions
rétrogrades. Dans une période de contraintes budgétaires, les politiques
peuvent instrumentaliser l'égalité femmes-hommes, comme cela a été fait
sur le congé parental : on atrophie un droit au nom de l'égalité,
puisqu'on a réduit la durée du congé pour les femmes, et qu'on n'a pas
augmenté l'indemnisation du congé. On a vu aussi une tentative de retour
en arrière dans le projet de loi sur le dialogue social (où figurait le
projet de suppression d'un outil dédié à l'égalité professionnelle,
NDLR).
Après s'être attiré les foudres du peuple grec qu'elle exhorte à payer
ses impôts, la directrice générale du FMI se trouve au cœur d'une
polémique basée sur son statut fiscal spécifique de fonctionnaire
international.
La
plupart dénoncent le fait que l'ancienne ministre de l'Économie, qui
gagne actuellement 380.939 euros par an, ne paie pas d'impôts sur le
revenu. L'explication est donnée par la convention de Vienne sur les relations diplomatiques datant de 1961:
en qualité de fonctionnaire internationale, Christine Lagarde bénéfice
d'un statut fiscal spécifique. L'article 34 affirme que «l'agent
diplomatique est exempt de tous impôts et taxes, personnels ou réels,
nationaux, régionaux et communaux».
En revanche, l'article ajoute
que l'agent diplomatique est redevable de certains autres impôts tels
que les «taxes sur les biens immeubles privés situés sur le territoire
de l'État accréditaire, à moins que l'agent diplomatique ne les possède
pour le compte de l'État accréditant, aux fins de la mission».
Le ministère des Affaires étrangères
précise que ce statut fiscal spécifique bénéficie également aux
dirigeants d'institutions internationales telles que l'Agence
internationale de l'énergie atomique, de l'Organisation mondiale de la
santé, de l'Unesco ou encore de la Banque internationale pour la
reconstruction et le développement. Les fonctionnaires européens
bénéficient également en partie de cet avantage fiscal.
E) Féminisme et féminisme individualiste de Wikiberal
Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et
sociales cherchant à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts
dans la société civile. La pensée féministe vise en particulier
l'amélioration du statut des femmes dans les sociétés où la tradition
établit des inégalités fondées sur le sexe. Le féminisme travaille à
construire de nouveaux rapports sociaux et développe des outils propres à
la défense des droits des femmes et de leurs acquis. Ce mouvement est
soutenu par diverses théories sociologiques et philosophiques.
Un(e) iFéministe est un(e) Partisan(e) d'un féminisme individualiste en opposition au féminisme collectiviste commun. Il (Elle) défend l'égalité des droits de toutes les personnes, répudie de manière véhémente la discrimination positive.
Principaux soutiens au mouvement féministe individualiste
Pour les libéraux, la discrimination sexuelle tout comme positive ou
la parité sont en contradiction avec le principe d'égalité devant la
loi, pilier fondamental du libéralisme politique.
On peut admettre que la loi traite différemment des individus qui sont
dans des situations différentes mais on ne peut pas souscrire à l'aspect
interventionniste de la parité et de la discrimination positive,
parce que cela porte atteinte à la liberté des électeurs qui est de
voter pour qui ils veulent. Cela dit, le féminisme libéral ne revendique
pas la discrimination positive ou la parité, a contrario du féminisme
radical.
Deborah Walker, Gender and Race Economics, In: Peter J. Boettke, dir., The Edward Elgar Companion of Austrian Economics, Edward Elgar Pub. Ltd., Brookfield, VT, pp362-371
Deborah Walker,
Feminism and Economics: Legislation or Markets, In: Rita J. Simon,
dir., Neither Victim Nor Enemy: Women's Freedom Network Looks at Gender
in America, Rowman and Littlefield
2004, Deborah Walker, Jerry W. Dauterive, Elyssa Schultz et Walter Block, The Feminist Competition/Cooperation Dichotomy: A Critique, Journal of Business Ethics, Vol 55, n°3, December, pp241-252
Le féminisme a échoué, il a fini par être récupéré par la gauche. (Susan Easton, Women Entrepreneurs)
Ne sous-estimez jamais le pouvoir d'une femme en colère ! (Susan Easton, Women Entrepreneurs)
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je
sais, c'est que les gens me traitent de féministe à chaque fois que mon
comportement ne permet plus de me confondre avec une prostituée ou un
paillasson. (Rebecca West)
Appeler les femmes le sexe faible est un mensonge. C’est une
injustice des hommes faite aux femmes. Si la non-violence est la loi de
nos êtres, le futur est avec les femmes. (Mohandas Gandhi)
L'instruction, je l'ai toujours dit : si tu l'as, tu peux
exploiter les gens ; si tu ne l'as pas, tu ne peux exploiter que des
gonzesses. (citation du film Le chemin des écoliers, 1959)
La femme remonte à la plus haute Antiquité. Elle est coiffée
d’un haut chignon. C’est elle qui reçoit le facteur, qui reprise les
chaussettes, et fait le catéchisme aux enfants. (Alexandre Vialatte en
1968)
F) A la conquête de l’égalité - Les grandes dates de l’émancipation
féminine
En moins d’un siècle, les femmes ont acquis en France
des droits égaux à ceux de l’homme, notamment dans
le monde du travail, au sein de la famille et sur le plan
civique. Récapitulatif en quelques dates clés.
18 février 1938 : Loi qui met fin à l’incapacité civile de la femme mariée (datant du Code civil de 1804)
1942 : La femme mariée peut exercer un commerce sans l’autorisation de son mari.
21 avril 1944 : Une ordonnance reconnaît aux femmes le droit de vote et l’éligibilité
13 juillet 1965 : Dans le cadre de la loi sur les régimes matrimoniaux, les prérogatives du mari sur les biens
communs sont réduites et l’intervention du mari sur les biens propres de la femme est supprimée
Décembre 1967 : Loi Neuwirth, qui autorise la vente de contraceptifs 4 juin 1970 : Loi qui répartit l’autorité parentale entre le père et la mère
1972 : Loi sur l’égalité de salaire entre hommes et femmes 11 juillet 1975 : Interdiction de toute discrimination sexiste à l’embauche
11 juillet 1975 : Réforme du divorce. Pour la première fois, l’adultère est supprimé
comme cause péremptoire de divorce. Instauration du principe du divorce par
consentement mutuel
17 juillet 1975 : Loi Veil : légalisation de l’Interruption volontaire de grossesse
(IVG)
17 juillet 1980 : Loi interdisant le licenciement d’une femme enceinte 13 juillet 1983 : Loi sur l’égalité professionnelle qui interdit toute discrimination en
raison du sexe dans la vie professionnelle 1983 : Remboursement par la Sécurité sociale de l’IVG légale
23 décembre 1985 : Loi sur l’égalité des époux dans la gestion du patrimoine qui
permet également aux femmes de transmettre leur nom à leurs enfants, en plus de
celui du père
22 juillet 1987 : Loi sur l’autorité parentale après le divorce
8 janvier 1993 : Loi modifiant l’état civil et la filiation
4 juillet 2001 : Loi sur l’IVG qui annule les articles du code pénal sanctionnant la
complicité dans l’IVG
26 mai 2004 : Réforme du divorce. Le « divorce pour faute » est remplacé par le « divorce pour raison
valable ». Cette loi permet de divorcer malgré l’opposition du conjoint. La procédure du divorce par consentement
multuel est par ailleurs accélérée.
Nonobstant:
En 1804, Napoléon
Bonaparte institua le Code
civil, qui instaurait
l’incapacité civile de la
femme mariée.
Source : chronologie reprise de l’intervention d’Annie Dreyfus lors de la table ronde « Etre une femme juive en France ».
G) Monde: L’émancipation des femmes, condition du développement
économique
L’Équipe du Projet élabore une stratégie en sept points pour améliorer la condition
féminine dans les pays les plus pauvres
Dans le monde, et en particulier dans les pays pauvres, les femmes et les filles subissent
de plein fouet les effets de la pauvreté. Elles ont à prendre soin de leur famille. Elles entretiennent la vie, cultivent la
terre, vont chercher l’eau et le bois de feu. Pourtant, dans certains pays, elles se heurtent à une discrimination sociale
et économique qui les empêche d’aller à l’école, d’avoir un emploi rémunéré et de prendre part à la vie civique. Plus
de 40 % des filles africaines n’ont pas accès à l’éducation de base.
Mais l’objectif d’une plus grande égalité va bien au-delà de la parité dans l’éducation, selon l’un des deux rapports
finals de l’Équipe spéciale du Projet objectifs du Millénaire pour le développement sur l’éducation et l’égalité entre
les sexes, publiés ce jour dans le cadre d’un plan d’action mondial détaillé pour lutter contre la pauvreté, la maladie
et la dégradation de l’environnement dans les pays en développement.
L’Équipe du Projet sur l’égalité des sexes était dirigée par Nancy Birdsall, fondatrice et Présidente du Center for
Global Development, Amina J. Ibrahim, Coordonnatrice nationale pour l’éducation pour tous au Ministère de
l’éducation du Nigéria, et Geeta Rao Gupta, Présidente du Centre international pour la recherche sur les femmes.
Le rapport intitulé Agir : réaliser l’égalité des sexes et démarginaliser les femmes préconise de prêter une attention plus
grande à la santé en matière de sexualité et de procréation; il appelle aussi à un élargissement des possibilités d’activité
économique par un meilleur accès aux équipements, à l’exercice du droit de propriété et à l’emploi. “Il serait difficile
d’imaginer, dans les pays développés, aujourd’hui, une famille qui consacrerait jusqu’à plusieurs heures par jour à la
corvée de bois, au ramassage des résidus agricoles et des déchets animaux, quand il est possible de se procurer du
combustible pour la cuisson des aliments, à un prix qui ne représente que de deux à cinq minutes de revenu du travail”,
lit-on dans le rapport. “Pourtant c’est le sort généralement réservé aux femmes dans les pays en développement”.
Le rapport de l’Équipe du Projet lance également un appel pour venir à bout de l’épidémie silencieuse de violence
contre les femmes. Entre 10 et 69 % des femmes signalent avoir été victimes de violences domestiques. La violence
contre les femmes n’est pas seulement une violation de droits fondamentaux, mais c’est également une contrainte
qui pèse sur le développement économique, selon les auteurs du rapport.
L’Équipe du Projet a examiné expressément la situation des femmes et des filles des ménages pauvres et les disparités
avec lesquelles elles sont aux prises dans l’éducation, les transports, l’adduction d’eau potable, l’assainissement et
l’obtention d’énergie; elle a également réfléchi à la situation des filles très jeunes et des femmes et des filles dans les
situations de conflit ou après un conflit. Elle a recensé sept priorités stratégiques qui, selon elle, constituent un
ensemble minimal de mesures qui créeraient des possibilités pour les femmes, en particulier dans l’éducation et
l’emploi, tout en les protégeant contre la violence sexiste.
Renforcer les possibilités d’éducation secondaire et supérieure pour les filles, tout en assurant, simultanément,
l’universalité de l’enseignement primaire. Cela nécessiterait des interventions spécialement destinées à rendre les
écoles moins coûteuses et plus sûres pour les filles, et à réformer le contenu de l’enseignement.
Guarantir la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation au profit des femmes et des filles par, au
miminum, la mise en place de systèmes de santé publique assurant des soins de planification familiale de qualité,
des soins obstétricaux d’urgence, des IVG dans de bonnes conditions de sécurité (là où l’IVG est légale) des soins
postabortifs et des moyens de prévention et de traitement des maladies sexuellement transmissibles (comme le
VIH). En dehors du secteur de la santé publique, l’éducation sexuelle contribuerait à une sensibilisation aux problèmes
de santé de la sexualité et de la procréation et aiderait à faire prendre conscience des droits correspondants.
Investir dans l’infrastructure, pour réduire le temps que les femmes et les filles doivent consacrer à des corvées, par
la propagation de nouveaux combustibles pour la cuisson des aliments, l’amélioration des réchauds afin de réduire la
pollution de l’air dans les locaux d’habitation, l’électrification rurale et l’organisation d’une transition énergétique peu
coûteuse avec un meilleur accès à l’eau potable et aux installations sanitaires. Une plus grande participation des femmes
à la conception et à la réalisation des projets d’équipement peuvent également en élargir l’accès et en réduire le coût.
Garantir l’exercice par les femmes de leurs droits de propriété, et notamment de leurs droits à la succession, par
des mesures intégrant une réforme juridique afin d’améliorer l’accès à la terre, notamment par l’attribution de titres
de propriété communs ou la modification ou l’harmonisation du droit coutumier et de la législation. Pour que ces
lois soient mieux appliquées, il faut que la part des femmes dans un héritage soit consignée par écrit, il faut soutenir
les groupes de femmes qui aident d’autres femmes à revendiquer leur part d’héritage, et améliorer la connaissance
élémentaire du droit.
Réduire l’inégalité entre les sexes dans l’emploi, afin de réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les
femmes et de réduire la discrimination dont elles sont victimes sur les marchés du travail, par des mesures d’appui aux
soins de santé, par des mesures sociales éliminant les pratiques discriminatoires en matière d’emploi et de rémunération,
par une protection sociale et par l’accès au crédit et à la formation professionnelle, en particulier dans le secteur informel.
Accroître la représentation politique des femmes dans les assemblées politiques, aux niveaux national et local, par des
interventions dont les effets sont éprouvés, tels que l’adoption de quotas ou de places réservées en faveur des femmes.
Lutter contre la violence sexiste, par une combinaison de mesures concernant l’équipement, la législation,
l’enseignement, la santé publique et notamment une législation, des mesures de sensibilisation, des services de soins
en faveur des femmes victimes de violences
Le plan conçu pour réaliser l’égalité entre les sexes est d’importance décisive si l’on veut atteindre les objectifs énoncés
en 2000 au Sommet du Millénaire, lorsque les dirigeants du monde entier sont convenus de faire une place prioritaire à
la lutte contre la pauvreté, sous tous ses aspects, dans les pays en développement. Le Sommet a inspiré les objectifs du
Millénaire pour le développement, qui sont fondés sur la reconnaissance du fait qu’un nombre croissant de questions
liées au développement, de la santé à l’environnement, de l’enseignement à l’égalité des sexes, ne peuvent plus être
réglées isolément dans les limites d’un seul pays.
Le plan d’action de l’Équipe du Projet sur l’égalité des sexes fait partie du Projet objectifs du Millénaire des Nations Unies,
à qui le Secrétaire général de l’ONU a confié, en 2002, le soin d’élaborer un plan d’action pratique pour permettre aux pays
en développement d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et de venir enfin à bout de l’extrême
pauvreté, de la faim et de la maladie, qui touchent encore des milliards de personnes. Le Projet Objectifs du Millénaire,
organe consultatif indépendant dirigé par Jeffrey D. Sachs, a soumis ses recommandations finales en janvier 2005.
L’Équipe du Projet sur l’égalité des sexes, qui fait partie du Projet Objectifs du Millénaire, est l’une des 10 équipes du
Projet Objectifs du Millénaire, composées de 265 experts du monde entier, dont des parlementaires, des chercheurs et
scientifiques, des décideurs, et des représentants de la société civile, des organismes des Nations Unies, de la Banque
mondiale, du Fonds monétaire international et du secteur privé. Les différentes équipes du Projet du Millénaire des
Nations Unies avaient pour tâche d’évaluer les principales contraintes à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le
développement et de présenter des recommandations permettant de surmonter ces obstacles et de mettre les pays sur le
bon chemin pour atteindre les objectifs d’ici à 2015.