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septembre 27, 2025

Chez Youtube, vers une reconquête globale des libertés !

 Parfois tout ne vas pas si mal...

YouTube cède et rétablit les voix conservatrices bannies 

L’annonce de YouTube : un revirement majeur

Le 23 septembre 2025, la plateforme de vidéos en ligne, filiale de Google, géant de la technologie, a marqué un tournant majeur en annonçant la réactivation de comptes supprimés pour des contenus liés à la pandémie ou à la fiabilité des scrutins électoraux. Cette décision, révélée dans un document (disponible également ici) adressé à une commission législative américaine, souligne un engagement renouvelé envers l’ouverture des débats, permettant à des créateurs bannis pour des infractions à des règles désormais caduques de retrouver leur espace.

 


 

C’est un aveu implicite que les anciennes pratiques de modération, souvent influencées par des agendas externes, n’avaient plus lieu d’être.

Parmi les bénéficiaires de ce revirement se trouvent des figures conservatrices de premier plan, écartées pour leurs analyses critiques qualifiées à l’époque de fausses informations. Un ancien agent fédéral devenu animateur médiatique virulent, un ex-conseiller à la sécurité nationale sous une administration républicaine, et l’hôte d’un podcast dédié à l’examen sans complaisance des intrigues politiques font partie de ceux qui pourraient revenir. Ces personnalités, qui attirent des millions de followers, avaient été exclues par un système passablement biaisé, fermant la porte à des perspectives essentielles pour un dialogue équilibré.

Les révélations sur les ingérences de l’administration démocrate

Derrière cette mesure se cachent des révélations sur des interventions répétées de hauts responsables d’une présidence démocrate, qui ont poussé l’entreprise à supprimer des publications sur la crise sanitaire, même conformes aux normes internes. Cela a créé un environnement où les plateformes étaient incitées à aligner leurs actions sur des directives officielles, étouffant les voix alternatives sous prétexte de protection publique.

 


 

Les aveux et réformes chez Meta

Ce geste de la plateforme vidéo s’inscrit dans une tendance plus large où les empires numériques, réalisant que les utilisateurs en ont assez de la censure qu’ils croyaient discrète et craignant des pertes financières si les abonnés les désertent, ajustent opportunément leurs politiques pour s’aligner sur les nouvelles tendances politiques des dirigeants en place.

Mark Zuckerberg, PDG de la firme Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, a confessé dans une correspondance aux élus américains datée du 26 août 2024 que des pressions similaires venues du même exécutif l’ont conduit à censurer des éléments sur la maladie virale, y compris des satires et des caricatures à ce sujet.

Il a aussi admis une erreur dans le traitement de l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, le fils de Joe Biden, où le New York Post avait publié le 14 octobre 2020 un article explosif révélant des emails et fichiers du PC abandonné dans un magasin de réparation à Delaware, suggérant des affaires de corruption impliquant Hunter avec des entreprises étrangères comme Burisma en Ukraine et des liens avec la Chine, compromettant Joe Biden lui-même en raison d’allégations d’influence et de corruption.

Cette admission pointe vers un mélange néfaste entre pouvoir public et secteurs privés, rappelant l’appel à une séparation stricte entre politique et économie pour préserver les libertés fondamentales.

Poursuivant sur cette lancée, Mark Zuckerberg a dévoilé début janvier 2025, via une intervention vidéo, des réformes pour assouplir les contrôles sur son réseau principal. Il a évoqué un virage culturel post-électoral favorisant l’expression libre, tout en fustigeant les autorités et les organes de presse classiques pour avoir encouragé une répression croissante. Les ajustements incluent une réduction des restrictions, un essor des discussions sur les enjeux publics, et l’ajout d’annotations collectives pour revitaliser un espace de parole sans entraves.

 


 

Le cas Telegram : la répression en Europe

Cette érosion de la liberté d’expression ne se limite pas aux États-Unis ; elle se manifeste avec acuité en Europe, où un entrepreneur tech d’origine russe et française, fondateur de Telegram, une application de messagerie axée sur la confidentialité, a été arrêté en août 2024 à son arrivée en France. Accusé de faciliter des délits graves via un manque de surveillance sur sa plateforme, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs et repose sur un chiffrement intégral, il a défendu une vision des communications sans ingérence étatique. Les autorités françaises l’ont approché sous couvert de lutte contre des menaces sécuritaires, mais avec des motifs géopolitiques sous-jacents touchant des régions sensibles. Ce cas, perçu comme une attaque contre les innovateurs qui résistent à la surveillance, a déclenché une indignation mondiale, soulignant comment la sécurité sert souvent de prétexte à un contrôle accru du numérique (voir ici et ici).

Les manifestations en France : une révolte populaire

Face à ces restrictions, les peuples se mobilisent de plus en plus pour réclamer leurs droits. En France, des manifestations massives ont paralysé le pays en septembre 2025, avec des blocages de routes, des incendies de barricades et des affrontements avec les forces de l’ordre, en protestation contre les politiques gouvernementales perçues comme répressives. Ces actions, mobilisant des centaines de milliers de personnes, visent à contester un exécutif accusé d’austérité et de dérive autoritaire, amplifiant les appels à plus de transparence et de liberté dans le domaine digital. Des grèves nationales et des perturbations généralisées ont suivi, marquant un refus croissant de la population face à des mesures qui étouffent les voix dissidentes.

Les soulèvements au Népal et aux Philippines : la colère contre la corruption et la censure

Au Népal, des protestations massives menées par la génération Z ont éclaté début septembre 2025 contre une interdiction généralisée de 26 plateformes de médias sociaux, perçue comme une atteinte flagrante à la liberté d’expression, et contre la corruption endémique du gouvernement. Ces manifestations, déclenchées par le blocage de sites comme Facebook, X, YouTube et les messageries de communication (WhatsApp, Telegram, etc…) le 4 septembre, ont tourné à la violence avec des affrontements mortels, l’incendie de bâtiments publics et l’assaut du parlement le 9 septembre, entraînant la démission du Premier ministre et plus de 60 morts. Les citoyens, frustrés par l’instabilité politique et les abus de pouvoir, exigent le respect des droits à l’assemblée pacifique et à la parole libre, forçant un gouvernement intérimaire à prendre le relais. Aux Philippines, des milliers ont défilé le 21 septembre 2025, coïncidant avec l’anniversaire de la loi martiale de 1972, pour dénoncer la corruption massive dans les projets de contrôle des inondations, avec des milliards de fonds publics détournés. Les manifestations, marquées par des arrestations massives – plus de 200 personnes – et l’usage de canons à eau et de gaz lacrymogène par la police, soulignent une exigence d’intégrité et de transparence, amplifiant les appels à protéger la liberté d’expression contre les répressions étatiques.

Même le président a exprimé un soutien symbolique, illustrant la pression populaire qui pousse les autorités à reculer face à la colère collective.

Le rôle des élections aux États-Unis : un réveil démocratique

Aux États-Unis, les élections de 2024 ont joué un rôle primordial dans ce réveil, influençant les politiques sur la liberté d’expression. Des affaires judiciaires ont mis en lumière les tentatives de l’administration démocrate, d’influencer les modérations sur les réseaux sociaux et de censurer des vues opposées. La Cour suprême a statué en faveur du gouvernement dans un cas clé, mais les débats ont amplifié les préoccupations sur les droits constitutionnels, poussant à une transparence accrue pour éviter les interférences dans les futurs scrutins. Post-élection, les implications pour les libertés civiles se font sentir, avec des appels à défendre la démocratie contre toute forme de contrôle narratif imposé.

 


 

Vers une reconquête globale des libertés

Ces mouvements globaux signalent un éveil collectif : les citoyens, las des chaînes numériques imposées par les États, utilisent manifestations, soulèvements et urnes pour exiger un retour à une expression sans frontières. C’est le début d’une reconquête des espaces libres, où la technologie sert l’individu plutôt que le pouvoir.

https://multipol360.com/youtube-cede-et-retablit-les-voix-conservatrices-bannies/

 

septembre 26, 2025

Informations internationales: Trump/ONU - Philippines-Népal: manifestations anti-corruption - Netanyahou/ONU

 Sommaire:

A - La totale irrationalité du discours de Donald Trump

B - Discours de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU

C - Affrontements violents aux philippines lors de manifestations anti-corruption 

D - Netanyahou News - ONU !

E -Tensions à l’ONU : le Président colombien Petro compare Trump à Hitler

 

 


A- La totale irrationalité du discours de Donald Trump

Le discours prononcé par le président Donald Trump lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) à New York a duré environ une heure et a porté sur des thèmes récurrents de sa présidence : la souveraineté nationale, les critiques envers l’ONU, l’immigration, le changement climatique et les conflits internationaux. Trump a revendiqué des succès majeurs pour son administration, affirmant avoir mis fin à sept guerres en sept mois, tout en accusant l’ONU d’inefficacité et en rejetant les politiques multilatérales. Cependant, une analyse factuelle, tenant compte de déclarations récentes de Trump et de contextes géopolitiques plus larges (y compris des éléments soulignés dans des analyses critiques comme celles d’experts indépendants sur l’Ukraine, le Moyen-Orient et le Venezuela), révèle des incohérences, des exagérations et des motivations totalement opportunistes. Cette critique examine les principaux points du discours en s’appuyant sur des faits vérifiés et des perspectives équilibrées, sans parti pris idéologique.

 


 

Revendications sur la résolution de conflits : exagérations et contradictions

Trump a affirmé avoir mis fin à sept guerres « insolubles » et ce, sans l’aide de l’ONU, incluant l’Ukraine, Gaza, l’Iran-Israël, et d’autres conflits comme ceux au Cambodge-Thaïlande, Kosovo-Serbie, Congo-Rwanda, Pakistan-Inde, Égypte-Éthiopie, et Arménie-Azerbaïdjan. Il a présenté cela comme une preuve de l’inefficacité de l’ONU, qualifiant ses actions de « sauvetage de millions de vies » et suggérant qu’il méritait le prix Nobel de la paix, un titre qu’il brigue et qui a été décerné à son pire ennemi, Barack Obama – qu’il poursuit d’ailleurs en justice via des accusations de trahison et des demandes de poursuites par le Département de la Justice en 2025 pour une probable implication dans l’enquête sur l’ingérence russe de 2016 (souvent qualifiée de « Russiagate » par Trump). C’est d’une totale incohérence que de vouloir obtenir un prix que son pire ennemi, avec des valeurs qu’il juge horribles et non méritantes (Trump ayant souvent moqué le Nobel d’Obama comme immérité), a obtenu.

Ainsi, des vérifications factuelles montrent que ces affirmations sur ses capacités à résoudre facilement les crises sont trompeuses : par exemple, les conflits en Ukraine et à Gaza persistent, avec des hostilités toujours en cours à ce jour.

Trump a revendiqué la fin de la guerre en Ukraine via des pressions sur l’OTAN et des tarifs douaniers, mais un tweet récent de Trump (daté du 23 septembre 2025) contredit cela en encourageant l’Ukraine à « agir maintenant » pour reconquérir tous ses territoires, y compris ceux perdus depuis 1991, et en qualifiant la Russie de « tigre de papier » en difficulté économique.

Des analystes interprètent cette déclaration non comme un soutien sincère à l’Ukraine, mais comme une manœuvre pour désengager les États-Unis tout en profitant des ventes d’armes à l’Europe via l’OTAN, soulignant que Trump vise à « avoir le beurre et l’argent du beurre » sans aborder les causes profondes du conflit, comme l’expansion de l’OTAN. De plus, les États-Unis ont imposé leur veto contre une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine (proposée par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Ukraine), préférant des négociations directes pour éviter une escalade, ce qui souligne une incohérence totale entre les revendications de Trump et les actions diplomatiques américaines.

 


 

Sur l’Iran, Trump a vanté l’opération « Midnight Hammer » pour avoir détruit des sites d’enrichissement nucléaire, affirmant avoir mis fin à un conflit de 12 jours avec Israël. Bien que des frappes aient eu lieu, des rapports indiquent que l’Iran continue ses activités nucléaires et a accepté des inspections de l’AIEA, contredisant les affirmations d’une résolution complète. Pour Gaza, Trump a exigé la libération des otages et opposé la reconnaissance d’un État palestinien, mais des critiques soulignent que cela ignore les dynamiques régionales, comme la reconnaissance récente de la Palestine par la France (le 154e pays à le faire) et un accord de défense mutuelle entre l’Arabie saoudite et le Pakistan, potentiellement brisant le monopole nucléaire israélien et renforçant une alliance régionale contre les actions d’Israël. Ces éléments suggèrent que les « fins de guerres » revendiquées par Trump sont prématurées et servent davantage à un narratif électoral qu’à une réalité factuelle.

Critique de l’ONU et promotion de la souveraineté : une approche isolationniste

Critique de l’ONU et Promotion de la Souveraineté : Une Approche Isolationniste Trump a interrogé l’utilité des Nations Unies, l’accusant de produire des « mots vides » sans résoudre les conflits et de financer des « invasions » via des aides financières à la migration, citant spécifiquement 372 millions de dollars alloués pour faciliter l’arrivée de 624.000 migrants vers les États-Unis. Il a également critiqué les dépenses excessives pour la rénovation du siège de l’ONU à New York, qu’il a estimées entre 2 et 4 milliards de dollars, en se basant sur son expérience passée en tant que promoteur immobilier qui avait soumissionné pour le projet sans succès. Bien que l’ONU présente effectivement des faiblesses structurelles – telles que la paralysie causée par les droits de veto au Conseil de sécurité –, des experts soulignent que les critiques de Trump servent souvent à masquer un rejet plus large du multilatéralisme, ce qui pourrait affaiblir la coopération internationale sur des enjeux cruciaux comme la sécurité globale et l’aide humanitaire. Certains partisans de Trump, notamment des analystes conservateurs, applaudissent cette insistance sur la souveraineté nationale comme une bataille nécessaire contre le « globalisme », qu’ils perçoivent comme une menace à l’indépendance des États, et ils citent souvent des exemples comme les prétendus gaspillages de l’ONU pour appuyer cette rhétorique. Cependant, des vérifications factuelles contredisent ces affirmations spécifiques sur les coûts de rénovation : le projet Capital Master Plan, achevé en 2015, a finalement coûté environ 2,15 milliards de dollars au total, avec des dépassements budgétaires d’environ 11 % par rapport au budget initial approuvé en 2006 (1,87 milliard de dollars), ce qui est bien inférieur aux 2 à 4 milliards de dollars revendiqués par Trump.

Immigration et frontières : des affirmations non vérifiées

Trump a vanté une réduction des traversées illégales aux États-Unis à « zéro » depuis quatre mois et averti l’Europe de se « détruire » avec ses politiques migratoires. Des données montrent une baisse significative des traversées, mais pas à zéro, et des critiques soulignent que cela ignore les facteurs humanitaires et les contributions des migrants à l’économie. Des perspectives européennes, comme celles du Royaume-Uni, rejettent les critiques de Trump sur des figures comme le maire de Londres Sadiq Khan, voyant cela comme une ingérence électorale plutôt qu’une analyse constructive.

Changement climatique : rejet des faits scientifiques

La Chine est effectivement le plus grand émetteur annuel actuel de CO2 au monde, avec environ 13,26 milliards de tonnes en 2023 (représentant près de 33 % des émissions globales et surpassant les émissions combinées des pays développés depuis environ 2021), tandis que les émissions totales mondiales liées à l’énergie ont atteint un record de 37,8 Gt en 2024.

Cependant, sur le plan historique, les États-Unis et d’autres nations développées ont contribué davantage aux émissions cumulées depuis le début de l’ère industrielle, avec les USA représentant environ 25 % du total cumulatif (près de 537 GtCO2 jusqu’en 2024), contre environ 11-12 % pour la Chine jusqu’à récemment, soulignant que les reproches actuels aux pays en développement comme la Chine ignorent ce contexte de responsabilité cumulative, où les nations industrialisées ont pollué massivement sans contraintes internationales pendant des décennies, tandis que ces pays poursuivent maintenant leur propre révolution industrielle.

Autres thèmes : Venezuela et implications géopolitiques

Trump a défendu des frappes sur des bateaux vénézuéliens pour réduire le trafic de drogue. Des analyses critiques soulignent une augmentation de la présence militaire américaine au large du Venezuela (plus de 10 % de la flotte US, incluant des navires pour opérations spéciales), potentiellement visant un changement de régime via des « opérations cinétiques », rappelant la doctrine Monroe. Cela pourrait servir de diversion aux tensions en Ukraine et au Moyen-Orient, où des accords comme celui entre l’Arabie saoudite et le Pakistan signalent un rééquilibrage régional contre les politiques américano-israéliennes.

 


 

Un discours performant mais problématique

Le discours de Trump a été salué par ses partisans comme une défense audacieuse de l’Amérique, mais critiqué internationalement pour ses inexactitudes et son ton isolationniste, risquant d’affaiblir les alliances et la coopération globale. En intégrant des éléments comme son tweet sur l’Ukraine et les dynamiques au Moyen-Orient et au Venezuela, il apparaît que les revendications de Trump servent souvent des intérêts domestiques et économiques (comme les ventes d’armes), au détriment d’une diplomatie cohérente.

https://multipol360.com/la-totale-irrationalite-du-discours-de-donald-trump/ 

 


 

B - Discours de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU  

Le 23 septembre 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a prononcé un discours d’environ une heure lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) à New York.

En voici le contenu général, mais nous reviendrons sur certains points dans un futur article.

Ce discours, le premier de son second mandat à l’ONU, a porté sur plusieurs thèmes, dont la souveraineté nationale, les critiques envers l’organisation internationale, les conflits mondiaux, l’immigration et le changement climatique.

Trump a mis l’accent sur les réalisations de son administration et a appelé à une coopération basée sur les intérêts nationaux plutôt que sur des institutions multilatérales.

Critique de l’ONU et promotion de la souveraineté

Trump a questionné l’utilité des Nations Unies, affirmant que l’organisation produit des « mots vides » sans résoudre les conflits. Il a cité des exemples comme les dépenses pour la rénovation du siège de l’ONU à New York, estimées entre 2 et 4 milliards de dollars, et les aides financières à la migration, dont 372 millions de dollars pour 624.000 migrants vers les États-Unis. Il a défendu une approche centrée sur la souveraineté, rejetant le « globalisme » au profit d’une collaboration fondée sur les intérêts nationaux.

Résolution de conflits mondiaux

Le président a revendiqué avoir mis fin à sept guerres en sept mois sans l’aide de l’ONU, incluant les conflits en Ukraine, à Gaza, entre l’Iran et Israël, ainsi que d’autres en Cambodge, Thaïlande, Kosovo, Serbie, Congo, Rwanda, Pakistan, Inde, Égypte, Éthiopie, Arménie et Azerbaïdjan. Il a mentionné qu’il méritait potentiellement le prix Nobel de la paix, mais a souligné que « le vrai prix est de sauver des millions de vies ».

  • Ukraine : Trump a critiqué l’OTAN pour ses achats de pétrole russe et proposé des tarifs douaniers pour forcer la fin du conflit, notant que la guerre cause 5 à 7.000 décès par semaine. Il a exhorté l’Europe à accroître la pression sur Moscou.
  • Iran : Il a décrit l’Iran comme le principal sponsor du terrorisme mondial et a revendiqué la destruction de ses capacités d’enrichissement nucléaire via l’opération « Midnight Hammer »  impliquant 14 bombes sur un site clé, contribuant à mettre fin à un conflit de 12 jours avec Israël.
  • Gaza : Trump a exigé la libération immédiate des otages détenus par le Hamas et averti que reconnaître un État palestinien récompenserait les atrocités du 7 octobre 2023.

Immigration et frontières

Trump a vanté la réduction des traversées illégales aux États-Unis à « zéro » depuis quatre mois. Il a averti les pays européens qu’ils se « détruisent » avec des politiques d’ouverture, qualifiant l’Europe d' »envahie par des aliens illégaux ».

Changement climatique

Le président a qualifié le réchauffement climatique de « plus grande arnaque de l’histoire » et les éoliennes de « pathétiques ». Il a affirmé que la Chine produit plus de CO2 que tous les pays développés combinés et que les politiques « vertes » mènent à l’échec économique.

Autres thèmes

Trump a défendu des frappes sur des bateaux vénézuéliens transportant de la drogue, réduisant le trafic de stupéfiants. Il a appelé à défendre la liberté d’expression, la liberté religieuse (particulièrement pour les chrétiens) et à interdire les armes biologiques.

Citations notables

  • « Quel est le but des Nations Unies ? […] Tout ce qu’ils font, c’est écrire une lettre très fortement formulée, puis ne jamais la suivre. Ce sont des mots vides – et les mots vides ne résolvent pas les guerres. »
  • « Vous détruisez vos pays. L’Europe est en grave difficulté. Elle a été envahie par une force d’aliens illégaux comme on n’en a jamais vu. »
  • « C’est la plus grande arnaque jamais perpétrée sur le monde, à mon avis. Le changement climatique – parce que s’il monte ou descend, quoi qu’il arrive, il y a du changement climatique. »
  • « Libérez les otages maintenant. »
  • « Si vous ne vous éloignez pas de l’arnaque à l’énergie verte, votre pays va échouer. »

 

VERBATIM

Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Distingués délégués,
Mesdames et Messieurs,

Je me tiens devant vous en tant que président des États-Unis d’Amérique, fier de représenter la nation la plus grande et la plus puissante jamais vue dans l’histoire du monde.

Les États-Unis sont une nation souveraine, et nous respectons pleinement la souveraineté de toutes les autres nations présentes ici aujourd’hui. Chaque pays a le droit de tracer sa propre voie, de choisir ses propres dirigeants, et de défendre ses propres intérêts.

Depuis mon entrée en fonction, j’ai mis en œuvre une politique étrangère fondée sur le principe simple mais puissant : « l’Amérique d’abord ». Cela ne signifie pas que nous nous désintéressons du reste du monde — au contraire. Cela signifie que nos engagements envers les autres nations seront plus solides, plus justes et plus durables lorsqu’ils seront ancrés dans le respect mutuel et dans l’intérêt national réciproque.

Sous mon administration, les États-Unis ont refusé de participer à de nombreux accords internationaux qui imposaient des fardeaux injustes à notre peuple tout en offrant peu ou rien en retour. Nous avons retiré notre signature de l’accord sur le climat de Paris, qui permettait à d’autres pays de profiter des sacrifices économiques imposés aux travailleurs américains. Nous avons quitté le désastreux accord nucléaire avec l’Iran, qui finançait le terrorisme et menaçait la stabilité du Moyen-Orient. Et nous avons exigé que nos alliés paient leur juste part pour leur propre défense.

Mais en même temps, nous avons renforcé nos alliances avec ceux qui partagent nos valeurs. Nous avons noué de nouveaux partenariats commerciaux, réduit les tensions là où c’était possible, et défendu la liberté contre la tyrannie.

Aujourd’hui, je m’adresse à vous avec un message clair : « le futur n’appartient pas au globalisme, il appartient au patriotisme ».

Le globalisme n’a pas apporté la prospérité, il a dilué les identités, sapé les démocraties et transféré le pouvoir des citoyens aux bureaucraties lointaines. Le patriotisme, en revanche, protège la dignité de chaque nation, respecte les traditions uniques de chaque peuple, et place les intérêts des citoyens au cœur de la gouvernance.

Regardez autour de vous : les nations qui ont mis leur propre peuple en premier — qui ont protégé leurs frontières, leurs industries, leurs valeurs — sont celles qui connaissent la paix, la stabilité et la croissance.

Les États-Unis ne cherchent pas à imposer leur mode de vie à quiconque. Mais nous ne permettrons jamais qu’on l’impose à nous.

Nous condamnons fermement le terrorisme sous toutes ses formes. Nous exigeons que l’Iran cesse immédiatement son soutien au terrorisme, ses menaces contre ses voisins, et ses tentatives de développer des armes nucléaires. Tant que je serai président, l’Iran n’aura jamais l’arme nucléaire.

Nous soutenons pleinement la liberté du peuple vénézuélien. Le régime illégitime de Nicolas Maduro a plongé un pays autrefois prospère dans la misère, la famine et le désespoir. Le véritable président du Venezuela est Juan Guaidó, et nous ne cesserons de nous battre jusqu’à ce que la démocratie soit rétablie.

En ce qui concerne la Corée du Nord, j’ai choisi la voie du dialogue. J’ai rencontré le président Kim à plusieurs reprises. Bien que nous n’ayons pas encore atteint tous nos objectifs, nous avons évité une guerre qui aurait coûté des millions de vies. Le respect mutuel ouvre la voie à la paix.

Quant à la Chine, nous exigeons des relations commerciales justes et réciproques. Pendant trop longtemps, les États-Unis ont été traités de manière injuste. Cela ne continuera pas.

Je tiens également à saluer les progrès accomplis dans la région du Moyen-Orient. Grâce à notre reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, et à notre reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, nous avons affirmé des vérités historiques et stratégiques. Nous travaillons activement à un plan de paix global, juste et durable entre Israël et ses voisins.

Mesdames et Messieurs,

Le monde fait face à de grands défis : la prolifération nucléaire, le terrorisme, les guerres civiles, les migrations massives, et la menace croissante posée par les régimes autoritaires.

Mais ces défis ne seront pas résolus par des institutions lointaines ni par des élites déconnectées. Ils seront résolus par des nations fortes, indépendantes, fières — des nations qui aiment leur peuple, protègent leurs citoyens, et refusent de sacrifier leur souveraineté sur l’autel d’une idéologie mondialiste.

Les États-Unis ne cesseront jamais de défendre la liberté, la dignité humaine, et le droit de chaque nation à contrôler son propre destin.

En conclusion, permettez-moi de citer les mots gravés sur le socle de la Statue de la Liberté, symbole éternel de notre nation :

« Donnez-moi vos fatigués, vos pauvres, Vos masses recroquevillées qui aspirent à respirer librement… »

Mais n’oublions pas : l’Amérique accueille ceux qui viennent légalement, qui respectent nos lois, et qui partagent notre foi en la liberté. Nous construisons des murs là où c’est nécessaire, et nous ouvrons nos cœurs là où c’est mérité.

Que Dieu bénisse les États-Unis.
Que Dieu bénisse toutes les nations représentées ici aujourd’hui.
Et que Dieu bénisse les Nations Unies.

Merci. Que Dieu vous bénisse tous.

https://multipol360.com/discours-de-donald-trump-a-lassemblee-generale-de-lonu/ 

 


C - Affrontements violents aux philippines lors de manifestations anti-corruption 

Dans un climat de tension croissante, des milliers de Philippins ont manifesté le 21 septembre contre un scandale massif de corruption lié aux projets de contrôle des inondations, menant à des affrontements violents près du palais présidentiel de Malacañang à Manille. Des centaines de personnes ont été arrêtées et des dizaines blessées, illustrant une frustration populaire explosive face à la mauvaise gestion des fonds publics.

Cet événement s’inscrit dans une vague plus large de contestations mondiales, où les peuples refusent de plus en plus la corruption endémique et la domination d’élites perçues comme déconnectées et illégitimes.

 


 

Les événements du 21 septembre : du pacifique au chaos

Les manifestations ont débuté pacifiquement, avec plus de 33.000 participants rassemblés dans des lieux emblématiques comme le parc historique de Manille et le monument de la démocratie EDSA, exigeant la transparence et la justice. Organisées pour dénoncer les anomalies dans les projets de contrôle des inondations, ces protestations visaient à attirer l’attention sur des pertes estimées à 118,5 milliards de pesos (environ 1,75 milliards €) dues à la corruption entre 2023 et 2025. Cependant, près du palais présidentiel, un groupe d’environ 100 manifestants masqués, armés de clubs et portant des drapeaux philippins ainsi que des pancartes anti-corruption, a escaladé la violence en lançant des pierres, des bouteilles et des bombes incendiaires sur les forces de l’ordre.

La police, déployée en masse pour sécuriser la zone, a riposté, menant à des heures de chaos. Au total, plus de 200 personnes ont été arrêtées, avec des chiffres variant de 216 à 244, dont une centaine de mineurs (au moins 48 à 103, le plus jeune ayant 12 ans). Les blessés incluent au moins 39 à 93 policiers, et environ 50 manifestants ou personnes transportées à l’hôpital, bien que les chiffres exacts pour ces derniers varient. Des images montrent des camions en feu, des barricades détruites et des échauffourées intenses, rappelant les émeutes passées dans le pays. Un manifestant a même été poignardé mortellement, selon des rapports, bien que les autorités enquêtent encore sur les circonstances.

 


 

Le contexte d’un scandale éclatant

Ce soulèvement fait suite à des révélations sur des irrégularités dans 9 855 projets de contrôle des inondations, totalisant plus de 545 milliards de pesos (environ 8 milliards €), lancés depuis l’arrivée au pouvoir du président Ferdinand Marcos Jr. en 2022. Marcos Jr. a qualifié l’ampleur de la corruption de « horrible » et a accepté la démission de son secrétaire aux travaux publics, tout en formant une commission indépendante pour enquêter.

Ces projets, destinés à protéger le pays des inondations récurrentes dues aux typhons, ont été entachés de pots-de-vin présumés impliquant des législateurs et des entrepreneurs, exacerbant les souffrances des populations vulnérables après les inondations meurtrières de juillet qui ont tué au moins 40 personnes.

Les organisateurs des protestations, y compris des groupes progressistes, ont promis que ces actions n’étaient qu’un prélude à des mobilisations plus massives, coïncidant avec l’anniversaire de la déclaration de la loi martiale en 1972 sous le régime de Ferdinand Marcos Sr. Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres villes comme Pasig, Quezon City et Baguio, avec des arrestations et des violences rapportées localement.

 


 

Réactions officielles et suites judiciaires

Le palais présidentiel a promis « justice » pour les responsables, tout en condamnant la violence. Les autorités enquêtent pour déterminer si les manifestants faisaient partie d’un mouvement organisé ou cherchaient à semer le trouble, avec des interrogatoires en cours.  Amnesty International a appelé à une enquête sur l’usage excessif de la force par la police.

Une poussée globale contre la corruption et les élites

Cet épisode philippin reflète une tendance mondiale où les peuples, las de la corruption systémique, se soulèvent contre des élites qui ne représentent plus leurs intérêts.

Aux Philippines, comme ailleurs, la domination d’une classe dirigeante perçue comme corrompue et déconnectée – souvent héritée de dynasties familiales – alimente un ras-le-bol croissant. Cette « poussée des peuples » évoque les Gilets Jaunes en France, les manifestations anti-corruption au Brésil ou en Inde, et les mouvements pour la justice sociale en Afrique du Sud, où les citoyens refusent d’accepter plus longtemps que des fonds publics soient détournés au profit d’une minorité.

 


 

Au Népal, des tensions extrêmes ont éclaté début septembre 2025, avec des manifestations massives menées par la génération Z contre la corruption endémique (indice de 35/100 selon Transparency International) et le népotisme des élites. Face à une pauvreté touchant 20 % de la population et un chômage des jeunes dépassant 19 %, les protestations, initialement pacifiques, ont dégénéré en violences : incendie du Parlement et de résidences de ministres, 19 morts et plus de 100 blessés. Le déclencheur ? Une censure numérique interdisant 26 plateformes de réseaux sociaux, perçue comme une répression des libertés. Sous la pression, le Premier ministre K.P. Sharma Oli a démissionné, et l’armée a pris le contrôle, illustrant un rejet violent d’une élite ostentatoire et déconnectée. Ces événements, comparés à la France prérévolutionnaire de 1789, avertissent que l’ajout de misère à la perte de libertés pourrait mener à une explosion similaire en Occident.

Dans un monde post-pandémie marqué par les inégalités, ces protestations signalent un rejet ferme de systèmes où les élites, autrefois légitimes, sont vues comme des parasites plutôt que des leaders.

Aux Philippines comme au Népal, ces scandales pourraient marquer un tournant, forçant des réformes ou risquant une escalade si les demandes de transparence ne sont pas satisfaites.

 


D - Netanyahou News - ONU !
 
Au moment de prendre la parole à l'Assemblée générale des Nations unies, vendredi 26 septembre, le Premier ministre israélien a dû patienter. Des dizaines de représentants d'Etat ont quitté la salle sous les applaudissements et les cris des autres délégations. Il faut savoir que sur 190 pays membres de l'Onu, plus de la moitié sont des dictatures violentes, corrompues, sans parole ni respect des règles internationales.
Ce sont les représentants de ces pays - souvent situés en Afrique et dans le monde arabo-musulman - qui ont boycotté le discours de Netanyahu.
 

 
Leur attitude illustre parfaitement la situation à laquelle est confronté Israël.
Une partie de la communauté internationale veut forcer l'Etat Juif à faire la paix avec des ennemis fanatiques qui ne veulent ni dialogue, ni négociation, ni accord de paix.
De nombreux délégués sont sortis alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'approchait de la tribune pour s'adresser à l'Assemblée générale des Nations Unies.
 

 
 Commentaire:
"Pour la deuxième année consécutive, plusieurs délégués de l'Assemblée générale des Nations Unies sortent de l'Assemblée en laissant des sièges vides lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu monte à la tribune. C'est un criminel de guerre qui commet des meurtres de masse.
Le monde doit mettre fin à l'immunité et le tenir responsable."
Patti Mohr
 
Benyamin Netanyahou a utilisé la tribune des Nations Unies pour alerter sur la portée internationale de la menace que représente le Hamas. → https://l.lefigaro.fr/y7t
 

Netanyahu annonce que les services de renseignement israéliens diffusent ce discours en direct sur tous les téléphones de Gaza et du Hamas et il a un message :
 
« Déposez les armes, laissez partir mon peuple, libérez les 48 otages. Si tu le fais, tu vivras. Si vous ne le faites pas…. Israël vous traquera »
 
Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, aux dirigeants qui ont reconnu l'Etat de Palestine :
«Vous n'avez pas fait quelque chose de juste, vous avez fait quelque chose de mal»
 
Le Premier ministre israélien Netanyahu interpelle les dirigeants du monde qui ont officiellement reconnu l'État palestinien :
« J'ai un message pour ces leaders... »
« Lorsque les terroristes les plus sauvages de la planète font l’éloge de votre décision, vous n’avez pas fait quelque chose de bien – vous avez fait quelque chose de mal, d’horriblement mal. »
« Votre décision honteuse encouragera le terrorisme contre les Juifs et contre les innocents partout. »
« Ce sera une marque de honte pour vous tous. »
 
"De nombreux dirigeants à travers le monde ont plié. Il ne s'agit pas d'un acte d'accusation contre Israël, mais contre des dirigeants qui rampent devant le mal. Vous n'échapperez pas à la tempête du djihad en sacrifiant Israël.
Tu as transformé le bien en mal et le mal en bien.
Il est en train de l'écraser."
 
 
 
Netanyahu organise un quiz composé de tous les ennemis d'Israël.
Qui a souhaité la mort de l'Amérique ?
Toutes les réponses sont correctes !
Qui a assassiné des Américains et des Européens de sang-froid ? Toutes les réponses sont correctes !
 

 
"Voici où en sont les choses aujourd’hui.
La moitié des dirigeants houthis au Yémen - dégagé
Yehiah Sinwar à Gaza - dégagé
Hasan Nasrallah au Liban - dégagé
Le régime Assad en Syrie - dégagé
Ces milices en Irak ? Eh bien, ils sont toujours dissuadés.
Et leurs dirigeants, s'ils attaquent Israël, seront également dégagés.
Et pour les plus hauts commandants militaires iraniens et ses plus grands scientifiques nucléaires…
Eh bien, ils sont dégagés aussi."
 
 « Les nazis ont-ils demandé aux Juifs de partir ?
Gentiment ?
Est-ce que quelqu’un a fait ça ?
Ont-ils dit “partez pour que nous puissions entrer” ?
Bien sûr que non. »
 

 
«Donner un état aux Palestiniens à 1 km de Jérusalem après le 7-Octobre, c’est comme donner un état à Al-Qaïda à 1 km de New York après le 11-Septembre» « Quand Bethléem, le lieu de naissance de Jésus, était sous contrôle israélien, 80 % de ses habitants étaient chrétiens. Mais depuis que l’Autorité palestinienne a pris le contrôle, ce chiffre est tombé à moins de 20 %. »
 
 

 
Ministre des Communications Dr Shlomo Karhi:
Merci au Premier ministre Netanyahu pour un discours historique, clair et fier, qui a prouvé au monde la position d'Israël, sa justesse et sa puissance.
Netanyahu a prouvé au monde qu'Israël est la clé de la solution : un pays fort, innovant et moral qui se tient à l'avant-garde de la lutte contre le terrorisme des pays éclairés, et capable de conduire les peuples de la région vers une ère de paix, de prospérité et de sécurité.
Les pays qui cherchent à établir un État palestinien à l'intérieur d'Israël encouragent le terrorisme et le meurtre contre les Juifs et contre l'Occident. Cela n'arrivera jamais ! Nous ne céderons pas au terrorisme — nous le vaincrons avec l'aide de Dieu !
Le premier ministre israélien a détaillé les actions militaires de l'État hébreu au cours des dernières années. «Des milliers de terroristes sont tombés», a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU. → https://l.lefigaro.fr/4Fy
 


 

E -Tensions à l’ONU : le Président colombien Petro compare Trump à Hitler

Lors d’un discours enflammé prononcé le 23 septembre 2025 devant l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York, le président colombien Gustavo Petro a lancé une attaque virulente contre le président américain Donald Trump, le comparant à Adolf Hitler et réclamant l’ouverture de poursuites pénales à son encontre pour des frappes militaires meurtrières dans la mer des Caraïbes. Ce discours, qui marque la dernière intervention de Petro à l’ONU en tant que président, a mis en lumière les profondes tensions entre Bogotá et Washington, exacerbées par des politiques antidrogues controversées et des accusations de violations des droits humains.

Les accusations contre les frappes américaines

Au cœur des critiques de Petro se trouvent trois frappes américaines récentes sur des bateaux en provenance du Venezuela, qui ont fait au moins 17 morts selon les rapports officiels.

L’administration Trump a justifié ces opérations comme des mesures nécessaires pour intercepter des « narco-terroristes » transportant des stupéfiants, notamment du fentanyl, vers les États-Unis.

Dans son propre discours à l’ONU, Trump a déclaré : « À chaque voyou terroriste qui fait passer des drogues empoisonnées aux États-Unis, soyez avertis que nous vous ferons sauter de l’existence. »

Petro a rejeté ces justifications comme des « mensonges », affirmant que les victimes étaient des « jeunes vulnérables fuyant la pauvreté » et non des trafiquants de drogue. Il a déclaré : « Ils ont dit que les missiles dans les Caraïbes étaient utilisés pour arrêter le trafic de drogue. C’est un mensonge. » Il a ajouté que les vrais trafiquants opèrent librement à New York et Miami, et a interrogé : « Était-il vraiment nécessaire de bombarder des jeunes pauvres non armés dans les Caraïbes ? ».

Selon des experts de l’ONU, ces frappes pourraient constituer des « exécutions extrajudiciaires », renforçant les appels de Petro à une enquête.

Comparaisons avec Hitler et appels à la justice

Dans une partie particulièrement explosive de son discours, Petro a comparé Trump à Hitler, accusant les États-Unis d’applaudir « leur nouveau Hitler ». Il a déclaré : « Les États-Unis applaudissent leur nouveau Hitler. Ils n’écoutent pas leurs propres jeunes, ni leurs aînés qui sont morts sur les champs de bataille en Europe, luttant contre Hitler et contre son idéologie criminelle. Aujourd’hui, on fait la même chose que Hitler : construire des camps de concentration pour migrants, et on dit que les migrants sont d’une race inférieure, et on les blâme comme Hitler blâmait les Juifs. On les appelle trafiquants de drogue et voleurs. »

Petro a également qualifié Trump d’« complice de génocide » en référence à la situation à Gaza, affirmant : « Ce forum est un témoin muet d’un génocide, dans un monde où nous pensions que cela n’était qu’un legs d’Hitler. » Il a réclamé l’ouverture de « poursuites pénales » contre les responsables américains, y compris Trump : « Il doit y avoir des affaires pénales contre ces officiels des États-Unis pour cela, y compris le plus haut responsable, le président Trump, qui a autorisé le tir de missiles contre ces jeunes qui essayaient simplement d’échapper à la pauvreté. » Dans une autre formulation, il a insisté : « Des poursuites pénales doivent être ouvertes contre ces officiels, qui sont des États-Unis, même si cela inclut le plus haut responsable qui a donné l’ordre : le président Trump. »

Réactions et Contexte Bilatéral

Le discours a provoqué des réactions immédiates : certains membres de la délégation américaine ont quitté la salle pendant l’intervention de Petro. Aux États-Unis, les médias grand public ont largement ignoré ces commentaires, selon des observateurs. Le président vénézuélien 

Nicolás Maduro a réagi en annonçant des décrets constitutionnels pour défendre la souveraineté de son pays face à une possible « attaque » américaine, accusant Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte pour renverser son gouvernement.

Ce clash s’inscrit dans un contexte de relations tendues entre les États-Unis et la Colombie depuis l’arrivée au pouvoir de Petro, premier président de gauche du pays en 2022. Trump a récemment « décertifié » la Colombie comme allié dans la lutte contre les drogues, sans imposer de sanctions économiques, et a menacé d’imposer des tarifs douaniers de 25 % à 50 % sur les importations colombiennes. Petro a bloqué une tentative américaine d’envoyer des migrants illégaux en Colombie via des avions militaires, insistant sur un traitement digne. Des analystes estiment que ce discours pourrait compromettre des décennies de partenariat stratégique entre les deux nations.

Petro a également vanté les saisies record de drogue sous son administration, quatre fois supérieures à celles de son prédécesseur Álvaro Uribe, sans recourir à des menaces militaires contre les pays voisins. Alors que l’ONU reste muette sur une éventuelle enquête, cet épisode souligne les fractures géopolitiques croissantes en Amérique latine face à la politique étrangère agressive de l’administration Trump.

https://multipol360.com/tensions-a-lonu-le-president-colombien-petro-compare-trump-a-hitler/

 

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