Sommaire:
A - La totale irrationalité du discours de Donald Trump
B - Discours de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU
C - Affrontements violents aux philippines lors de manifestations anti-corruption
D - Netanyahou News - ONU !
E -Tensions à l’ONU : le Président colombien Petro compare Trump à Hitler
A- La totale irrationalité du discours de Donald Trump
Le discours prononcé par le président Donald Trump lors de
la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) à New
York a duré environ une heure et a porté sur des thèmes récurrents de sa
présidence : la souveraineté nationale, les critiques envers l’ONU,
l’immigration, le changement climatique et les conflits internationaux.
Trump a revendiqué des succès majeurs pour son administration, affirmant
avoir mis fin à sept guerres en sept mois, tout en accusant l’ONU
d’inefficacité et en rejetant les politiques multilatérales. Cependant,
une analyse factuelle, tenant compte de déclarations récentes de Trump
et de contextes géopolitiques plus larges (y compris des éléments
soulignés dans des analyses critiques comme celles d’experts
indépendants sur l’Ukraine, le Moyen-Orient et le Venezuela), révèle des
incohérences, des exagérations et des motivations totalement
opportunistes. Cette critique examine les principaux points du discours
en s’appuyant sur des faits vérifiés et des perspectives équilibrées,
sans parti pris idéologique.

Revendications sur la résolution de conflits : exagérations et contradictions
Trump a affirmé avoir mis fin à sept guerres « insolubles » et ce,
sans l’aide de l’ONU, incluant l’Ukraine, Gaza, l’Iran-Israël, et
d’autres conflits comme ceux au Cambodge-Thaïlande, Kosovo-Serbie,
Congo-Rwanda, Pakistan-Inde, Égypte-Éthiopie, et Arménie-Azerbaïdjan. Il
a présenté cela comme une preuve de l’inefficacité de l’ONU, qualifiant
ses actions de « sauvetage de millions de vies » et suggérant qu’il
méritait le prix Nobel de la paix, un titre qu’il brigue et qui a été
décerné à son pire ennemi, Barack Obama – qu’il poursuit d’ailleurs
en justice via des accusations de trahison et des demandes de
poursuites par le Département de la Justice en 2025 pour une probable
implication dans l’enquête sur l’ingérence russe de 2016 (souvent
qualifiée de « Russiagate » par Trump). C’est d’une totale incohérence
que de vouloir obtenir un prix que son pire ennemi, avec des valeurs
qu’il juge horribles et non méritantes (Trump ayant souvent moqué le
Nobel d’Obama comme immérité), a obtenu.
Ainsi, des vérifications factuelles montrent que ces affirmations sur
ses capacités à résoudre facilement les crises sont trompeuses : par
exemple, les conflits en Ukraine et à Gaza persistent, avec des
hostilités toujours en cours à ce jour.
Trump a revendiqué la fin de la guerre
en Ukraine via des pressions sur l’OTAN et des tarifs douaniers, mais un
tweet récent de Trump (daté du 23 septembre 2025) contredit cela en
encourageant l’Ukraine à « agir maintenant » pour reconquérir tous ses
territoires, y compris ceux perdus depuis 1991, et en qualifiant la
Russie de « tigre de papier » en difficulté économique.
Des analystes interprètent cette déclaration non comme un soutien sincère à l’Ukraine, mais comme une manœuvre pour désengager les États-Unis tout en profitant des ventes d’armes à l’Europe via l’OTAN,
soulignant que Trump vise à « avoir le beurre et l’argent du beurre »
sans aborder les causes profondes du conflit, comme l’expansion de
l’OTAN. De plus, les États-Unis ont imposé leur veto contre une
résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine (proposée par
la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Ukraine), préférant des
négociations directes pour éviter une escalade, ce qui souligne une
incohérence totale entre les revendications de Trump et les actions
diplomatiques américaines.

Sur l’Iran, Trump a vanté l’opération « Midnight Hammer »
pour avoir détruit des sites d’enrichissement nucléaire, affirmant
avoir mis fin à un conflit de 12 jours avec Israël. Bien que des frappes
aient eu lieu, des rapports indiquent que l’Iran continue ses activités
nucléaires et a accepté des inspections de l’AIEA,
contredisant les affirmations d’une résolution complète. Pour Gaza,
Trump a exigé la libération des otages et opposé la reconnaissance d’un
État palestinien, mais des critiques soulignent que cela ignore les
dynamiques régionales, comme la reconnaissance récente de la Palestine par la France (le 154e pays à le faire) et un accord de défense mutuelle
entre l’Arabie saoudite et le Pakistan, potentiellement brisant le
monopole nucléaire israélien et renforçant une alliance régionale contre
les actions d’Israël. Ces éléments suggèrent que les « fins de
guerres » revendiquées par Trump sont prématurées et servent davantage à
un narratif électoral qu’à une réalité factuelle.
Critique de l’ONU et promotion de la souveraineté : une approche isolationniste
Critique de l’ONU et Promotion de la Souveraineté : Une Approche Isolationniste Trump a interrogé l’utilité des Nations Unies, l’accusant de produire des « mots vides » sans résoudre les conflits
et de financer des « invasions » via des aides financières à la
migration, citant spécifiquement 372 millions de dollars alloués pour
faciliter l’arrivée de 624.000 migrants vers les États-Unis. Il a
également critiqué les dépenses excessives pour la rénovation du siège
de l’ONU à New York, qu’il a estimées entre 2 et 4 milliards de dollars,
en se basant sur son expérience passée en tant que promoteur immobilier
qui avait soumissionné pour le projet sans succès. Bien que l’ONU
présente effectivement des faiblesses structurelles – telles que la
paralysie causée par les droits de veto au Conseil de sécurité –, des
experts soulignent que les critiques de Trump servent souvent à masquer
un rejet plus large du multilatéralisme, ce qui pourrait affaiblir la
coopération internationale sur des enjeux cruciaux comme la sécurité
globale et l’aide humanitaire. Certains partisans de Trump, notamment
des analystes conservateurs, applaudissent cette insistance sur la
souveraineté nationale comme une bataille nécessaire contre le «
globalisme », qu’ils perçoivent comme une menace à l’indépendance des
États, et ils citent souvent des exemples comme les prétendus
gaspillages de l’ONU pour appuyer cette rhétorique. Cependant, des
vérifications factuelles contredisent ces affirmations spécifiques sur
les coûts de rénovation : le projet Capital Master Plan, achevé en 2015,
a finalement coûté environ 2,15 milliards de dollars au total, avec des
dépassements budgétaires d’environ 11 % par rapport au budget initial
approuvé en 2006 (1,87 milliard de dollars), ce qui est bien inférieur
aux 2 à 4 milliards de dollars revendiqués par Trump.
Immigration et frontières : des affirmations non vérifiées
Trump a vanté une réduction des traversées illégales aux États-Unis à
« zéro » depuis quatre mois et averti l’Europe de se « détruire » avec
ses politiques migratoires. Des données montrent une baisse
significative des traversées, mais pas à zéro, et des critiques
soulignent que cela ignore les facteurs humanitaires et les
contributions des migrants à l’économie. Des perspectives européennes,
comme celles du Royaume-Uni, rejettent les critiques de Trump sur des
figures comme le maire de Londres Sadiq Khan, voyant cela comme une
ingérence électorale plutôt qu’une analyse constructive.
Changement climatique : rejet des faits scientifiques
La
Chine est effectivement le plus grand émetteur annuel actuel de CO2 au
monde, avec environ 13,26 milliards de tonnes en 2023 (représentant près
de 33 % des émissions globales et surpassant les émissions combinées
des pays développés depuis environ 2021), tandis que les émissions
totales mondiales liées à l’énergie ont atteint un record de 37,8 Gt en
2024.
Cependant,
sur le plan historique, les États-Unis et d’autres nations développées
ont contribué davantage aux émissions cumulées depuis le début de l’ère
industrielle, avec les USA représentant environ 25 % du total cumulatif
(près de 537 GtCO2 jusqu’en 2024), contre environ 11-12 % pour la Chine
jusqu’à récemment, soulignant que les reproches actuels aux pays en développement comme la Chine ignorent ce contexte de responsabilité cumulative,
où les nations industrialisées ont pollué massivement sans contraintes
internationales pendant des décennies, tandis que ces pays poursuivent
maintenant leur propre révolution industrielle.
Autres thèmes : Venezuela et implications géopolitiques
Trump a défendu des frappes sur des bateaux vénézuéliens pour réduire
le trafic de drogue. Des analyses critiques soulignent une augmentation
de la présence militaire américaine au large du Venezuela (plus de 10 %
de la flotte US, incluant des navires pour opérations spéciales),
potentiellement visant un changement de régime via des « opérations
cinétiques », rappelant la doctrine Monroe. Cela pourrait servir de
diversion aux tensions en Ukraine et au Moyen-Orient, où des accords
comme celui entre l’Arabie saoudite et le Pakistan signalent un
rééquilibrage régional contre les politiques américano-israéliennes.
Un discours performant mais problématique
Le discours de Trump a été salué par ses partisans comme une défense
audacieuse de l’Amérique, mais critiqué internationalement pour ses
inexactitudes et son ton isolationniste, risquant d’affaiblir les
alliances et la coopération globale. En intégrant des éléments comme son
tweet sur l’Ukraine et les dynamiques au Moyen-Orient et au Venezuela,
il apparaît que les revendications de Trump servent souvent des intérêts
domestiques et économiques (comme les ventes d’armes), au détriment
d’une diplomatie cohérente.
https://multipol360.com/la-totale-irrationalite-du-discours-de-donald-trump/

B - Discours de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU
Le 23 septembre 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a prononcé un discours d’environ une heure lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) à New York.
En voici le contenu général, mais nous reviendrons sur certains points dans un futur article.
Ce discours, le premier de son second
mandat à l’ONU, a porté sur plusieurs thèmes, dont la souveraineté
nationale, les critiques envers l’organisation internationale, les
conflits mondiaux, l’immigration et le changement climatique.
Trump a mis l’accent sur les réalisations de son administration et a
appelé à une coopération basée sur les intérêts nationaux plutôt que sur
des institutions multilatérales.
Critique de l’ONU et promotion de la souveraineté
Trump a questionné l’utilité des Nations Unies, affirmant que
l’organisation produit des « mots vides » sans résoudre les conflits. Il
a cité des exemples comme les dépenses pour la rénovation du siège de
l’ONU à New York, estimées entre 2 et 4 milliards de dollars, et les
aides financières à la migration, dont 372 millions de dollars pour
624.000 migrants vers les États-Unis. Il a défendu une approche centrée
sur la souveraineté, rejetant le « globalisme » au profit d’une
collaboration fondée sur les intérêts nationaux.
Résolution de conflits mondiaux
Le président a revendiqué avoir mis fin à sept guerres en sept mois
sans l’aide de l’ONU, incluant les conflits en Ukraine, à Gaza, entre
l’Iran et Israël, ainsi que d’autres en Cambodge, Thaïlande, Kosovo,
Serbie, Congo, Rwanda, Pakistan, Inde, Égypte, Éthiopie, Arménie et
Azerbaïdjan. Il a mentionné qu’il méritait potentiellement le prix Nobel
de la paix, mais a souligné que « le vrai prix est de sauver des
millions de vies ».
- Ukraine : Trump a
critiqué l’OTAN pour ses achats de pétrole russe et proposé des tarifs
douaniers pour forcer la fin du conflit, notant que la guerre cause 5 à
7.000 décès par semaine. Il a exhorté l’Europe à accroître la pression
sur Moscou.
- Iran : Il a décrit
l’Iran comme le principal sponsor du terrorisme mondial et a revendiqué
la destruction de ses capacités d’enrichissement nucléaire via
l’opération « Midnight Hammer » impliquant 14 bombes sur un site clé, contribuant à mettre fin à un conflit de 12 jours avec Israël.
- Gaza : Trump a exigé
la libération immédiate des otages détenus par le Hamas et averti que
reconnaître un État palestinien récompenserait les atrocités du 7
octobre 2023.
Immigration et frontières
Trump a vanté la réduction des traversées illégales aux États-Unis à
« zéro » depuis quatre mois. Il a averti les pays européens qu’ils se
« détruisent » avec des politiques d’ouverture, qualifiant l’Europe
d' »envahie par des aliens illégaux ».
Changement climatique
Le président a qualifié le réchauffement climatique de « plus grande
arnaque de l’histoire » et les éoliennes de « pathétiques ». Il a
affirmé que la Chine produit plus de CO2 que tous les pays développés
combinés et que les politiques « vertes » mènent à l’échec économique.
Autres thèmes
Trump a défendu des frappes sur des bateaux vénézuéliens transportant
de la drogue, réduisant le trafic de stupéfiants. Il a appelé à
défendre la liberté d’expression, la liberté religieuse
(particulièrement pour les chrétiens) et à interdire les armes
biologiques.
Citations notables
- « Quel est le but des Nations Unies ?
[…] Tout ce qu’ils font, c’est écrire une lettre très fortement
formulée, puis ne jamais la suivre. Ce sont des mots vides – et les mots
vides ne résolvent pas les guerres. »
- « Vous détruisez vos pays. L’Europe
est en grave difficulté. Elle a été envahie par une force d’aliens
illégaux comme on n’en a jamais vu. »
- « C’est la plus grande arnaque jamais
perpétrée sur le monde, à mon avis. Le changement climatique – parce que
s’il monte ou descend, quoi qu’il arrive, il y a du changement
climatique. »
- « Libérez les otages maintenant. »
- « Si vous ne vous éloignez pas de l’arnaque à l’énergie verte, votre pays va échouer. »
VERBATIM
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Distingués délégués,
Mesdames et Messieurs,
Je
me tiens devant vous en tant que président des États-Unis d’Amérique,
fier de représenter la nation la plus grande et la plus puissante jamais
vue dans l’histoire du monde.
Les États-Unis sont une nation
souveraine, et nous respectons pleinement la souveraineté de toutes les
autres nations présentes ici aujourd’hui. Chaque pays a le droit de
tracer sa propre voie, de choisir ses propres dirigeants, et de défendre
ses propres intérêts.
Depuis mon entrée en fonction, j’ai mis en
œuvre une politique étrangère fondée sur le principe simple mais
puissant : « l’Amérique d’abord ». Cela ne signifie pas que nous nous
désintéressons du reste du monde — au contraire. Cela signifie que nos
engagements envers les autres nations seront plus solides, plus justes
et plus durables lorsqu’ils seront ancrés dans le respect mutuel et dans
l’intérêt national réciproque.
Sous mon administration, les
États-Unis ont refusé de participer à de nombreux accords internationaux
qui imposaient des fardeaux injustes à notre peuple tout en offrant peu
ou rien en retour. Nous avons retiré notre signature de l’accord sur le
climat de Paris, qui permettait à d’autres pays de profiter des
sacrifices économiques imposés aux travailleurs américains. Nous avons
quitté le désastreux accord nucléaire avec l’Iran, qui finançait le
terrorisme et menaçait la stabilité du Moyen-Orient. Et nous avons exigé
que nos alliés paient leur juste part pour leur propre défense.
Mais
en même temps, nous avons renforcé nos alliances avec ceux qui
partagent nos valeurs. Nous avons noué de nouveaux partenariats
commerciaux, réduit les tensions là où c’était possible, et défendu la
liberté contre la tyrannie.
Aujourd’hui, je m’adresse à vous avec
un message clair : « le futur n’appartient pas au globalisme, il
appartient au patriotisme ».
Le globalisme n’a pas apporté la
prospérité, il a dilué les identités, sapé les démocraties et transféré
le pouvoir des citoyens aux bureaucraties lointaines. Le patriotisme, en
revanche, protège la dignité de chaque nation, respecte les traditions
uniques de chaque peuple, et place les intérêts des citoyens au cœur de
la gouvernance.
Regardez autour de vous : les nations qui ont mis
leur propre peuple en premier — qui ont protégé leurs frontières, leurs
industries, leurs valeurs — sont celles qui connaissent la paix, la
stabilité et la croissance.
Les États-Unis ne cherchent pas à imposer leur mode de vie à quiconque. Mais nous ne permettrons jamais qu’on l’impose à nous.
Nous
condamnons fermement le terrorisme sous toutes ses formes. Nous
exigeons que l’Iran cesse immédiatement son soutien au terrorisme, ses
menaces contre ses voisins, et ses tentatives de développer des armes
nucléaires. Tant que je serai président, l’Iran n’aura jamais l’arme
nucléaire.
Nous soutenons pleinement la liberté du peuple
vénézuélien. Le régime illégitime de Nicolas Maduro a plongé un pays
autrefois prospère dans la misère, la famine et le désespoir. Le
véritable président du Venezuela est Juan Guaidó, et nous ne cesserons
de nous battre jusqu’à ce que la démocratie soit rétablie.
En ce
qui concerne la Corée du Nord, j’ai choisi la voie du dialogue. J’ai
rencontré le président Kim à plusieurs reprises. Bien que nous n’ayons
pas encore atteint tous nos objectifs, nous avons évité une guerre qui
aurait coûté des millions de vies. Le respect mutuel ouvre la voie à la
paix.
Quant à la Chine, nous exigeons des relations commerciales
justes et réciproques. Pendant trop longtemps, les États-Unis ont été
traités de manière injuste. Cela ne continuera pas.
Je tiens
également à saluer les progrès accomplis dans la région du Moyen-Orient.
Grâce à notre reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau
du Golan, et à notre reconnaissance de Jérusalem comme capitale
d’Israël, nous avons affirmé des vérités historiques et stratégiques.
Nous travaillons activement à un plan de paix global, juste et durable
entre Israël et ses voisins.
Mesdames et Messieurs,
Le monde
fait face à de grands défis : la prolifération nucléaire, le
terrorisme, les guerres civiles, les migrations massives, et la menace
croissante posée par les régimes autoritaires.
Mais ces défis ne
seront pas résolus par des institutions lointaines ni par des élites
déconnectées. Ils seront résolus par des nations fortes, indépendantes,
fières — des nations qui aiment leur peuple, protègent leurs citoyens,
et refusent de sacrifier leur souveraineté sur l’autel d’une idéologie
mondialiste.
Les États-Unis ne cesseront jamais de défendre la
liberté, la dignité humaine, et le droit de chaque nation à contrôler
son propre destin.
En conclusion, permettez-moi de citer les mots gravés sur le socle de la Statue de la Liberté, symbole éternel de notre nation :
« Donnez-moi vos fatigués, vos pauvres, Vos masses recroquevillées qui aspirent à respirer librement… »
Mais
n’oublions pas : l’Amérique accueille ceux qui viennent légalement, qui
respectent nos lois, et qui partagent notre foi en la liberté. Nous
construisons des murs là où c’est nécessaire, et nous ouvrons nos cœurs
là où c’est mérité.
Que Dieu bénisse les États-Unis.
Que Dieu bénisse toutes les nations représentées ici aujourd’hui.
Et que Dieu bénisse les Nations Unies.
Merci. Que Dieu vous bénisse tous.
https://multipol360.com/discours-de-donald-trump-a-lassemblee-generale-de-lonu/
C - Affrontements violents aux philippines lors de manifestations anti-corruption
Dans un climat de tension croissante, des milliers de Philippins ont
manifesté le 21 septembre contre un scandale massif de corruption lié
aux projets de contrôle des inondations, menant à des affrontements
violents près du palais présidentiel de Malacañang à Manille. Des
centaines de personnes ont été arrêtées et des dizaines blessées, illustrant une frustration populaire explosive face à la mauvaise gestion des fonds publics.
Cet
événement s’inscrit dans une vague plus large de contestations
mondiales, où les peuples refusent de plus en plus la corruption
endémique et la domination d’élites perçues comme déconnectées et
illégitimes.
Les événements du 21 septembre : du pacifique au chaos
Les
manifestations ont débuté pacifiquement, avec plus de 33.000
participants rassemblés dans des lieux emblématiques comme le parc
historique de Manille et le monument de la démocratie EDSA, exigeant la
transparence et la justice. Organisées pour dénoncer les anomalies dans
les projets de contrôle des inondations, ces protestations visaient à
attirer l’attention sur des pertes estimées à 118,5 milliards de pesos
(environ 1,75 milliards €) dues à la corruption entre 2023 et 2025.
Cependant, près du palais présidentiel, un groupe d’environ 100
manifestants masqués, armés de clubs et portant des drapeaux philippins
ainsi que des pancartes anti-corruption, a escaladé la violence en
lançant des pierres, des bouteilles et des bombes incendiaires sur les
forces de l’ordre.
La police, déployée en masse pour sécuriser la zone, a riposté,
menant à des heures de chaos. Au total, plus de 200 personnes ont été
arrêtées, avec des chiffres variant de 216 à 244, dont une centaine de
mineurs (au moins 48 à 103, le plus jeune ayant 12 ans). Les blessés
incluent au moins 39 à 93 policiers, et environ 50 manifestants ou
personnes transportées à l’hôpital, bien que les chiffres exacts pour
ces derniers varient. Des images montrent des camions en feu, des
barricades détruites et des échauffourées intenses, rappelant les
émeutes passées dans le pays. Un manifestant a même été poignardé
mortellement, selon des rapports, bien que les autorités enquêtent
encore sur les circonstances.
Le contexte d’un scandale éclatant
Ce
soulèvement fait suite à des révélations sur des irrégularités dans 9
855 projets de contrôle des inondations, totalisant plus de 545
milliards de pesos (environ 8 milliards €), lancés depuis l’arrivée au
pouvoir du président Ferdinand Marcos Jr. en 2022. Marcos Jr. a qualifié
l’ampleur de la corruption de « horrible » et a accepté la démission de
son secrétaire aux travaux publics, tout en formant une commission
indépendante pour enquêter.
Ces
projets, destinés à protéger le pays des inondations récurrentes dues
aux typhons, ont été entachés de pots-de-vin présumés impliquant des
législateurs et des entrepreneurs, exacerbant les souffrances des
populations vulnérables après les inondations meurtrières de juillet qui
ont tué au moins 40 personnes.
Les organisateurs des
protestations, y compris des groupes progressistes, ont promis que ces
actions n’étaient qu’un prélude à des mobilisations plus massives,
coïncidant avec l’anniversaire de la déclaration de la loi martiale en
1972 sous le régime de Ferdinand Marcos Sr. Des manifestations
similaires ont eu lieu dans d’autres villes comme Pasig, Quezon City et
Baguio, avec des arrestations et des violences rapportées localement.
Réactions officielles et suites judiciaires
Le palais présidentiel a promis « justice » pour les responsables, tout en condamnant la violence. Les autorités enquêtent pour déterminer si les manifestants faisaient partie d’un mouvement organisé ou cherchaient à semer le trouble, avec des interrogatoires en cours. Amnesty International a appelé à une enquête sur l’usage excessif de la force par la police.
Une poussée globale contre la corruption et les élites
Cet
épisode philippin reflète une tendance mondiale où les peuples, las de
la corruption systémique, se soulèvent contre des élites qui ne
représentent plus leurs intérêts.
Aux Philippines,
comme ailleurs, la domination d’une classe dirigeante perçue comme
corrompue et déconnectée – souvent héritée de dynasties familiales –
alimente un ras-le-bol croissant. Cette « poussée des peuples » évoque
les Gilets Jaunes en France, les manifestations anti-corruption au
Brésil ou en Inde, et les mouvements pour la justice sociale en Afrique
du Sud, où les citoyens refusent d’accepter plus longtemps que des fonds
publics soient détournés au profit d’une minorité.

Au Népal, des
tensions extrêmes ont éclaté début septembre 2025, avec des
manifestations massives menées par la génération Z contre la corruption
endémique (indice de 35/100 selon Transparency International) et le
népotisme des élites. Face à une pauvreté touchant 20 % de la population
et un chômage des jeunes dépassant 19 %, les protestations,
initialement pacifiques, ont dégénéré en violences : incendie du
Parlement et de résidences de ministres, 19 morts et plus de 100
blessés. Le déclencheur ? Une censure numérique interdisant 26
plateformes de réseaux sociaux, perçue comme une répression des
libertés. Sous la pression, le Premier ministre K.P. Sharma Oli a
démissionné, et l’armée a pris le contrôle, illustrant un rejet violent
d’une élite ostentatoire et déconnectée. Ces événements, comparés à
la France prérévolutionnaire de 1789, avertissent que l’ajout de misère à
la perte de libertés pourrait mener à une explosion similaire en
Occident.
Dans un
monde post-pandémie marqué par les inégalités, ces protestations
signalent un rejet ferme de systèmes où les élites, autrefois légitimes,
sont vues comme des parasites plutôt que des leaders.
Aux
Philippines comme au Népal, ces scandales pourraient marquer un
tournant, forçant des réformes ou risquant une escalade si les demandes
de transparence ne sont pas satisfaites.

D - Netanyahou News - ONU !
Au moment de prendre la parole à l'Assemblée générale des Nations unies, vendredi 26 septembre, le Premier ministre israélien a dû patienter. Des dizaines de représentants d'Etat ont quitté la salle sous les applaudissements et les cris des autres délégations. Il faut savoir que sur 190 pays membres de l'Onu, plus de la moitié sont des dictatures violentes, corrompues, sans parole ni respect des règles internationales.
Ce sont les représentants de ces pays - souvent situés en Afrique et dans le monde arabo-musulman - qui ont boycotté le discours de Netanyahu.
Leur attitude illustre parfaitement la situation à laquelle est confronté Israël.
Une partie de la communauté internationale veut forcer l'Etat Juif à faire la paix avec des ennemis fanatiques qui ne veulent ni dialogue, ni négociation, ni accord de paix.
De nombreux délégués sont sortis alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'approchait de la tribune pour s'adresser à l'Assemblée générale des Nations Unies.
"Pour la deuxième année consécutive, plusieurs délégués de l'Assemblée générale des Nations Unies sortent de l'Assemblée en laissant des sièges vides lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu monte à la tribune. C'est un criminel de guerre qui commet des meurtres de masse.
Le monde doit mettre fin à l'immunité et le tenir responsable."
Patti Mohr
Benyamin Netanyahou a utilisé la tribune des Nations Unies pour alerter sur la portée internationale de la menace que représente le Hamas. →
https://l.lefigaro.fr/y7tNetanyahu annonce que les services de renseignement israéliens diffusent ce discours en direct sur tous les téléphones de Gaza et du Hamas et il a un message :
« Déposez les armes, laissez partir mon peuple, libérez les 48 otages. Si tu le fais, tu vivras. Si vous ne le faites pas…. Israël vous traquera »
Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, aux dirigeants qui ont reconnu l'Etat de Palestine :
«Vous n'avez pas fait quelque chose de juste, vous avez fait quelque chose de mal»
Le Premier ministre israélien Netanyahu interpelle les dirigeants du monde qui ont officiellement reconnu l'État palestinien :
« J'ai un message pour ces leaders... »
« Lorsque les terroristes les plus sauvages de la planète font l’éloge de votre décision, vous n’avez pas fait quelque chose de bien – vous avez fait quelque chose de mal, d’horriblement mal. »
« Votre décision honteuse encouragera le terrorisme contre les Juifs et contre les innocents partout. »
« Ce sera une marque de honte pour vous tous. »
"De nombreux dirigeants à travers le monde ont plié. Il ne s'agit pas d'un acte d'accusation contre Israël, mais contre des dirigeants qui rampent devant le mal. Vous n'échapperez pas à la tempête du djihad en sacrifiant Israël.
Tu as transformé le bien en mal et le mal en bien.
Il est en train de l'écraser."
Netanyahu organise un quiz composé de tous les ennemis d'Israël.
Qui a souhaité la mort de l'Amérique ?
Toutes les réponses sont correctes !
Qui a assassiné des Américains et des Européens de sang-froid ? Toutes les réponses sont correctes !
"Voici où en sont les choses aujourd’hui.
La moitié des dirigeants houthis au Yémen - dégagé
Yehiah Sinwar à Gaza - dégagé
Hasan Nasrallah au Liban - dégagé
Le régime Assad en Syrie - dégagé
Ces milices en Irak ? Eh bien, ils sont toujours dissuadés.
Et leurs dirigeants, s'ils attaquent Israël, seront également dégagés.
Et pour les plus hauts commandants militaires iraniens et ses plus grands scientifiques nucléaires…
Eh bien, ils sont dégagés aussi."
« Les nazis ont-ils demandé aux Juifs de partir ?
Gentiment ?
Est-ce que quelqu’un a fait ça ?
Ont-ils dit “partez pour que nous puissions entrer” ?
Bien sûr que non. »
«Donner un état aux Palestiniens à 1 km de Jérusalem après le 7-Octobre, c’est comme donner un état à Al-Qaïda à 1 km de New York après le 11-Septembre» « Quand Bethléem, le lieu de naissance de Jésus, était sous contrôle israélien, 80 % de ses habitants étaient chrétiens. Mais depuis que l’Autorité palestinienne a pris le contrôle, ce chiffre est tombé à moins de 20 %. »
Ministre des Communications Dr Shlomo Karhi:
Merci au Premier ministre Netanyahu pour un discours historique, clair et fier, qui a prouvé au monde la position d'Israël, sa justesse et sa puissance.
Netanyahu a prouvé au monde qu'Israël est la clé de la solution : un pays fort, innovant et moral qui se tient à l'avant-garde de la lutte contre le terrorisme des pays éclairés, et capable de conduire les peuples de la région vers une ère de paix, de prospérité et de sécurité.
Les pays qui cherchent à établir un État palestinien à l'intérieur d'Israël encouragent le terrorisme et le meurtre contre les Juifs et contre l'Occident. Cela n'arrivera jamais ! Nous ne céderons pas au terrorisme — nous le vaincrons avec l'aide de Dieu !
Le premier ministre israélien a détaillé les actions militaires de l'État hébreu au cours des dernières années. «Des milliers de terroristes sont tombés», a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU. →
https://l.lefigaro.fr/4Fy

E -Tensions à l’ONU : le Président colombien Petro compare Trump à Hitler
Lors d’un discours enflammé prononcé le 23 septembre 2025 devant
l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York, le président
colombien Gustavo Petro a lancé une attaque virulente contre le
président américain Donald Trump, le comparant à Adolf Hitler et
réclamant l’ouverture de poursuites pénales à son encontre pour des
frappes militaires meurtrières dans la mer des Caraïbes. Ce
discours, qui marque la dernière intervention de Petro à l’ONU en tant
que président, a mis en lumière les profondes tensions entre Bogotá et
Washington, exacerbées par des politiques antidrogues controversées et
des accusations de violations des droits humains.
Les accusations contre les frappes américaines
Au cœur des critiques de Petro se trouvent trois frappes américaines
récentes sur des bateaux en provenance du Venezuela, qui ont fait au
moins 17 morts selon les rapports officiels.
L’administration Trump a justifié ces
opérations comme des mesures nécessaires pour intercepter des
« narco-terroristes » transportant des stupéfiants, notamment du
fentanyl, vers les États-Unis.
Dans son propre discours à l’ONU, Trump a déclaré : « À chaque
voyou terroriste qui fait passer des drogues empoisonnées aux
États-Unis, soyez avertis que nous vous ferons sauter de l’existence. »
Petro a rejeté ces justifications comme des « mensonges », affirmant
que les victimes étaient des « jeunes vulnérables fuyant la pauvreté »
et non des trafiquants de drogue. Il a déclaré : « Ils ont dit que les missiles dans les Caraïbes étaient utilisés pour arrêter le trafic de drogue. C’est un mensonge. » Il
a ajouté que les vrais trafiquants opèrent librement à New York et
Miami, et a interrogé : « Était-il vraiment nécessaire de bombarder des
jeunes pauvres non armés dans les Caraïbes ? ».
Selon des experts de l’ONU, ces frappes
pourraient constituer des « exécutions extrajudiciaires », renforçant
les appels de Petro à une enquête.
Comparaisons avec Hitler et appels à la justice
Dans une partie particulièrement explosive de son discours, Petro a
comparé Trump à Hitler, accusant les États-Unis d’applaudir « leur
nouveau Hitler ». Il a déclaré : « Les États-Unis applaudissent leur
nouveau Hitler. Ils n’écoutent pas leurs propres jeunes, ni leurs aînés
qui sont morts sur les champs de bataille en Europe, luttant contre
Hitler et contre son idéologie criminelle. Aujourd’hui, on fait la même
chose que Hitler : construire des camps de concentration pour migrants,
et on dit que les migrants sont d’une race inférieure, et on les blâme
comme Hitler blâmait les Juifs. On les appelle trafiquants de drogue et
voleurs. »
Petro a également qualifié Trump d’« complice de génocide » en
référence à la situation à Gaza, affirmant : « Ce forum est un témoin
muet d’un génocide, dans un monde où nous pensions que cela n’était
qu’un legs d’Hitler. » Il a réclamé l’ouverture de « poursuites
pénales » contre les responsables américains, y compris Trump : « Il
doit y avoir des affaires pénales contre ces officiels des États-Unis
pour cela, y compris le plus haut responsable, le président Trump, qui a
autorisé le tir de missiles contre ces jeunes qui essayaient simplement
d’échapper à la pauvreté. » Dans une autre formulation, il a insisté : «
Des poursuites pénales doivent être ouvertes contre ces officiels, qui
sont des États-Unis, même si cela inclut le plus haut responsable qui a
donné l’ordre : le président Trump. »
Réactions et Contexte Bilatéral
Le discours a provoqué des réactions immédiates : certains membres
de la délégation américaine ont quitté la salle pendant l’intervention
de Petro. Aux États-Unis, les médias grand public ont largement
ignoré ces commentaires, selon des observateurs. Le président
vénézuélien
Nicolás Maduro a réagi en annonçant des
décrets constitutionnels pour défendre la souveraineté de son pays face à
une possible « attaque » américaine, accusant Washington d’utiliser le
trafic de drogue comme prétexte pour renverser son gouvernement.
Ce clash s’inscrit dans un contexte de relations tendues entre les
États-Unis et la Colombie depuis l’arrivée au pouvoir de Petro, premier
président de gauche du pays en 2022. Trump a récemment « décertifié » la
Colombie comme allié dans la lutte contre les drogues, sans imposer de
sanctions économiques, et a menacé d’imposer des tarifs douaniers de 25 %
à 50 % sur les importations colombiennes. Petro a bloqué une tentative
américaine d’envoyer des migrants illégaux en Colombie via des avions
militaires, insistant sur un traitement digne. Des analystes estiment
que ce discours pourrait compromettre des décennies de partenariat
stratégique entre les deux nations.
Petro a également vanté les
saisies record de drogue sous son administration, quatre fois
supérieures à celles de son prédécesseur Álvaro Uribe, sans recourir à
des menaces militaires contre les pays voisins. Alors que l’ONU reste
muette sur une éventuelle enquête, cet épisode souligne les fractures
géopolitiques croissantes en Amérique latine face à la politique
étrangère agressive de l’administration Trump.
https://multipol360.com/tensions-a-lonu-le-president-colombien-petro-compare-trump-a-hitler/