octobre 11, 2014

PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE COMMUNISME ET POLITIQUE par Christian Michel

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Sortir de la politique

          Marx est un immense et formidable penseur des rapports de domination. Mais, il s'agit justement de s'affranchir de toute domination. Il s'agit de sortir de la politique. Ce que proposent, si l'on y pense bien, les libéraux.

          La politique consiste à définir une entité (la France, le Mali, l'Europe, la Ville de Nantes, etc.) et à décider comment, et par qui, elle sera gouvernée. La solution libérale inverse la proposition. Ceux qui se mettent d'accord sur le mode de gouvernement définissent une entité. Elle n'est pas donnée d'avance. Elle n'est pas territoriale.

          Les sujets de Sa Majesté le Roi définissent son royaume; les membres du Parti communiste français définissent la Démocratie populaire française, comme les fidèles de l'Église catholique définissent l'étendue de la souveraineté du pape. C'est, à la lettre, la légitimation du pouvoir selon les Pères fondateurs américains, « le consentement des gouvernés ». Ceux qui ne consentent pas ne sont pas tenus.

          Ils ne vont pas non plus « voir ailleurs ». Car je suis aussi bon français que n'importe quel autre (si cela a un sens). Mon appartement est à moi. Je suis ici chez moi. De quel droit peut-on me balancer: « Si vous n'êtes pas content, émigrez »? (Comme quoi, d'ailleurs, ces tyranneaux sont bien conscients du seul mode possible de résolution des conflits, qui est le droit de propriété, donc le droit d'exclure. Sauf qu'ils ne sont pas propriétaires de la France!)

          Il faudrait donc, pour que cesse toute domination, que coexistent sur un même territoire toutes sortes d'entités gouvernées avec des régimes différents. Impensable? Délirant? Nous l'avons fait pourtant. Pendant un millénaire, de la chute de l'Empire romain aux édits de tolérance du 17e siècle, en Angleterre, en Hollande, en France, la légitimité du pouvoir était conférée par Dieu. L'onction divine pliait des peuples aussi différents que les picards, les bretons, les béarnais, les occitans, sous le sceptre d’un seul roi. La solution, évidemment, présupposait que les sujets croient au même dieu. Quelle loyauté en effet le Roi Très Catholique pouvait-il attendre d'un païen, qui n'allait pas en enfer pour être rebelle?
PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian Michel

François Hollande rend l'hommage qui lui est dû à la culture communiste qui a fait tant de bien à l'Humanité.
Il est désormais président de la République Française.

Lien 1) : Pauvreté, capitalisme et libéralisme : ce qu'on ne vous dit pas
http://www.contrepoints.org/2013/07/0...

SaIopard de Che Guevara :
http://cac14.wordpress.com/2010/03/22...

http://libertarientv.over-blog.com/ar...

Vu sur E&D :
http://www.enquete-debat.fr/archives/...

crédit vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=lkFj6M...

Discours de Hollande à Limoges le 27 avril 2012

http://www.fonjallaz.net/Communisme/I...

Musique:
Hans Zimmer
Que les communistes s'organisent dans leurs communes et phalanstères, qu'ils affichent leur bonheur d'y vivre, et ils seront rejoints par des millions et des milliards de gens. D'irréductibles Gaulois continueront sans doute à échanger des biens entre eux contre dollars. En quoi gênent-ils?
Soudain, au 17e siècle, tout bascule. Alors que la religion imprègne encore profondément les mentalités et les usages, des gens de croyances différentes, et des libertins, vont partager le même territoire, le même immeuble, travailler ensemble. Il subsistera encore des déchirements, lorsque la jouvencelle juive ou catholique veut épouser un parpaillot, etc., mais on sait désormais trouver des arrangements avec le ciel.

          Que s'est-il passé au 17e siècle? On a cessé de poser la question de la religion en termes politiques. Non pas que cette question fut vaine – on s'interroge sur Dieu encore aujourd'hui –, mais on avait compris que sur ce sujet on pouvait tomber d'accord de n'être pas d'accord. C'est-à-dire qu'on renonçait à une solution politique, qu'on devenait libéral.

Communisme et capitalisme

          Il ne m'intéresse pas de savoir si le communisme est plus « vrai » que le capitalisme. Ce débat est aussi stérile que l'étaient autrefois les « disputations » et controverses entre théologiens juifs, musulmans et catholiques. Personne n'a jamais convaincu l'autre. Le communisme est un bel idéal. Que les communistes s'organisent dans leurs communes et phalanstères, qu'ils affichent leur bonheur d'y vivre, et ils seront rejoints par des millions et des milliards de gens. D'irréductibles Gaulois continueront sans doute à échanger des biens entre eux contre dollars. En quoi gênent-ils?

          Le capitalisme ne s'oppose pas au communisme. Le capitalisme s'oppose à la violence. Les communistes, fascistes, démocrates, monarchistes, islamistes, n'ont pas à prouver que leur système est supérieur. Les libéraux n'ont pas besoin d'être convertis pour leur reconnaître le droit de le pratiquer. C'est en cela que nous sommes libéraux. Alors la question aux non-libéraux est: Si vous avez le droit de vivre comme vous l'entendez, qu'est-ce qui vous motive de prendre les armes contre ceux qui souhaitent vivre autrement? Comment légitimez-vous votre guerre contre ceux qui vous laissent en paix?

          Alors, non, la violence n'est pas inhérente au communisme. Pensez aux monastères, aux kibboutz, et tout simplement aux familles, dont les membres mettent leurs ressources en commun. La violence n'est inhérente qu'à la politique. Ce qu'il faut combattre n'est pas le communisme, ni aucune autre idéologie, mais la traduction politique de cette idéologie.
par Christian Michel

 Le Grand Bond en Avant de Mao Zedong, cité en référence par certains intellectuels en France, a fait des dizaines de millions de morts.

Citons parmi les fans de Mao: Gérard Miller, Jean-Claude Milner, Michel Field; Serge July, Philippe Sollers, André Glucksmann, Rony Brauman, José Manuel Barroso, etc.
PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian Michel
PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian MichelPHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian Michel

Communisme

De Wikiberal
Le communisme est un système théorique d'organisation sociale reposant sur la propriété commune des moyens de production. C'est également un mouvement politique qui prétend renverser le capitalisme pour instaurer une société sans classe.
Le communisme désigne également le système politique proposé par Karl Marx dont voici les 10 points-clés du Manifeste du Parti Communiste[1] :
  1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'État;
  2. Impôt fortement progressif;
  3. Abolition de l'héritage;
  4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles;
  5. Centralisation du crédit entre les mains de l'État, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'État et qui jouira d'un monopole exclusif;
  6. Centralisation entre les mains de l'État de tous les moyens de transport;
  7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées d'après un plan d'ensemble;
  8. Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture;
  9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne;
  10. Éducation publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.
PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian MichelPHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian Michel
PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE   COMMUNISME ET POLITIQUE   par Christian Michel

Politique

De Wikiberal
On définit le plus souvent la politique comme l'organisation du pouvoir dans l'État.

Point de vue libéral

Pour un libéral, qu'elle soit légitimée ou non par des thèses contractualistes, la "politique" a un objet précis et strictement délimité : le respect des droits de chacun, qui n'est pas autre chose, pour un libéral, que la définition exacte de l'intérêt général. Comme le précise l’article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen :
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété et la résistance à l'oppression.
Une politique réellement libérale devrait donc se garder de tout constructivisme.

Point de vue libertarien

L'illusion politique
Le problème central que pose la politique, d'un point de vue libertarien, est que des gens décident à notre place, avec notre argent, de sujets qui ne les concernent pas (ou qui, prétendent-ils, concernent "tout le monde"). Les politiciens et leurs agents (les fonctionnaires, hommes de cette machine qui s'appelle l'Etat) se substituent à la société civile dans toutes les tâches qu'ils prennent en charge - sauf dans certaines tâches prédatrices, nuisibles ou inutiles (taxation, douanes, etc.).
Pour les libertariens, la politique est ainsi le principe selon lequel certains (les politiciens ou les hommes de l'Etat) ont le "droit" d'imposer à tous leur volonté. Dans les démocraties "sociales", la politique est l'art de créer des problèmes qui donneront aux hommes de l'Etat l'occasion de se faire passer pour des gens utiles, en prétendant résoudre ou pallier les inconvénients qu'ils ont eux-mêmes créés.
Or, par définition, quand l'un en impose à l'autre, cet un est le plus fort, et cet autre le plus faible ; la politique est donc par définition la loi du plus fort, et l'antithèse de la liberté. Les politiciens cherchent à changer l'identité du plus fort, pas le fait que le plus fort fasse sa loi ; ce sont tous des esclavagistes, voulant chacun être le plus fort et imposer sa loi.
Le libéralisme, au contraire, consiste justement à reconnaître à chacun une sphère qui lui est propre, où nul autre n'a le droit de lui imposer sa volonté, et qui s'étendra ou se rétrécira selon l'exercice responsable de sa liberté.
Du point de vue économique, le jeu de la politique est un jeu à somme négative, dont le coût total pour la société est directement mesurable par l'ensemble des avantages visibles pour les privilégiés du système : lobbies, associations et entreprises subventionnées, assistés en tous genres... (voir la loi de Bitur-camember).
Le politicien est aussi le révélateur de l’irresponsabilité personnelle de l’électeur, soit que l’électeur attende de la politique des avantages tangibles (au détriment bien sûr des électeurs du camp adverse), soit qu’il préfère confier à d’autres (les "élus") des missions qu’il ne veut pas prendre en charge lui-même (guerre, protectionnisme, etc). La politique est une forme de la lutte des classes, et le vote est immoral, puisqu'il s'agit pour chacun d'imposer à ses semblables un pouvoir qui n'a d'autre légitimité que d'être celui qu'a choisi une majorité.
Ne pas confondre avec libéralisme politique, qui est la philosophie politique du libéralisme classique.

Théorie des choix publics

La théorie des choix publics (public choice theory) étudie le comportement des électeurs, des politiciens et du gouvernement, en partant du principe que tous ces acteurs sont des êtres humains agissant rationnellement et enclins à considérer avant tout leur propre intérêt. Ainsi, les décideurs ne sont pas libres de leurs choix mais ils sont en fait tributaires de groupes d’intérêt, ces derniers cherchant à bénéficier de la tendance redistributive de l'Etat qui justifie la fonction et l'existence même des premiers.
Selon Bertrand Lemennicier ([1]), cette théorie a développé deux propositions importantes applicables aux élections :
  1. Il n'est pas rationnel pour un électeur (contrairement au consommateur) de s'informer sur les programmes des candidats. S'informer a un coût d'opportunité qui excède le gain attendu du vote. Le gain attendu est le produit de la prébende qu'un électeur escompte, en votant pour son candidat favori, multipliée par la probabilité que son bulletin de vote influence le résultat. Mais dès que le nombre d'électeurs augmente sensiblement, la probabilité pour que le vote d'un électeur quelconque influence le résultat de l'élection est nulle. Il est donc irrationnel pour un électeur de s'informer sur les idées et programmes des candidats et les conséquences de ces programmes sur son propre bien être, y compris sur le programme et ses conséquences du candidat qu'il soutient. Il est donc normal que les électeurs choisissent des candidats sous l'influence de l'émotion et de la passion. Les électeurs, rationnellement ignorants, forment leurs opinions en se conformant aux croyances des autres pour conforter leur jugement personnel ou leurs informations privées (cascades d'information).
  2. Il n'est pas rationnel pour un électeur d'aller voter, pour des raisons identiques. Le gain attendu du vote est faible si les autres votent alors que le coût d'opportunité est élevé. En revanche si les autres ne votent pas, il est important d'aller voter. C'est le paradoxe du votant. Chaque électeur est incité à aller voter pour empêcher que l'autre clan fasse passer ses candidats. Il en résulte que la politique adoptée n'est pas celle d'une majorité d'électeurs, mais un moyen terme qui ne satisfait personne (théorème de l'électeur médian). Le taux d'abstention varie en fonction des anticipations des uns et des autres sur le comportement des autres électeurs.
Selon la théorie des choix publics, l'électeur n'a donc aucune incitation à contrôler l'action gouvernementale, puisque, même s'il est bien informé des enjeux politiques, l'impact de son vote est quasi nul. En revanche, l'argent public finissant toujours dans des poches privées, les bureaucrates en place au gouvernement sont "capturés" par des groupes d'intérêt de toutes sortes (lobbies industriels, associations écologistes, syndicats, groupes politiques, capitalisme de connivence). L'action d'un gouvernement social-démocrate consiste ainsi à édicter des règlementations ou opérer des redistributions sous le paravent de la démocratie représentative, qui apparaît comme un simulacre de démocratie seulement destiné à légitimer son action. La subsidiarité est vue par certains libéraux comme un moyen de limiter cette tendance.

Voir aussi

Liens externes

Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté.

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

« Libres ! », voilà ce qu’ont déclaré les 100 auteurs réunis dans cet ouvrage en un même élan de Liberté, faisant fi de leurs origines, leurs formations ou leurs parcours de vie divers – des universitaires, des artisans, des ouvriers, des médecins, des avocats, des étudiants unis par cette Liberté chérie.

Qu’est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Déclin du système de santé, d’éducation et de retraite, incertitudes face à l’avenir, l’immigration, l’environnement, misère qui guette chacun, de plus en plus… Et comment sera demain ? Comment faire sans plus d’État-providence ? Comment redevenir maîtres de nos vies, en fait. Autant de sujets auxquels chaque auteur s’attelle dans ce volume, le plus simplement possible .

Cet opus 2 (voir le 1er ici) reprend ces principes et développe l’action et l’avenir. Car il ne reste plus qu’à passer à l’action, la Liberté nous éclaire le chemin depuis déjà bien longtemps…

Préface de Serge Schweitzer, Aix-Marseille Université
Jalons pour l’avenir
Préfacer un ouvrage composé de cent articles, sous forme de notices développées, est une tâche redoutable. Que le préfacier mette en exergue tel ou tel article et légitimement les autres auteurs s’interrogent sur leur déclassement. Mais à l’inverse, que le préfacier tente de résumer en une ligne chaque contribution et l’impression est de feuilleter le catalogue d’une maison de ventes par correspondance…
En outre, la présentation qui suit cette préface veut bien se risquer à cet exercice périlleux. Pour notre part, nous préférerions insister en deux temps d’une part sur les écueils à éviter pour demain, et d’autre part sur les avantages comparatifs que les libéraux doivent développer s’ils veulent demain être victorieux sur le marché des idées.
Les sept péchés capitaux
Quand on examine les deux siècles passés, nous sommes confrontés à un étonnant paradoxe : dans le meilleur des cas, les libéraux piétinent dans l’opinion publique en termes d’influence, et dans le pire des cas, ils sont marginalisés – voire rejetés – alors qu’il s’agit du courant de pensée qui, d’une part a apporté la liberté, et d’autre part a mis à jour ces bonnes institutions qui, à tout coup, font la richesse des nations.
Ce paradoxe s’explique largement par un premier péché qui est celui de la division.
Un libéral c’est une pensée. Deux, une association. Trois, une première scission. Quatre, l’anathème et l’exclusion. Bien sûr, les libéraux ne sont pas les conservateurs, les libertariens encore moins. Mais la leçon des expériences Thatcher – Reagan, c’est la réussite de l’agrégation de multiples courants, car quand même, au total et finalement, ce qui nous sépare est moins consistant que ce qui réunit l’ensemble des courants, pour qui la liberté est au sommet de la hiérarchie des préférences.
Le deuxième péché est celui de la crédulité répétée dans l’idée de l’homme providentiel.
Certes, les individus font l’histoire, mais pas autant sans doute que les idées. On vient de citer Reagan et Thatcher, mais ils n’auraient jamais pu en amont exister, et en aval agir, s’ils n’avaient pas bénéficié d’un terreau d’idées dont « Libres !! » opus 2 est un exemple stimulant qui doit montrer la voie.
Le troisième péché est que certains ont encore un relent de croyance dans le rôle tutélaire, pour certaines fonctions régaliennes, des organes étatiques et para-étatiques.
Tant que cette idée substituera, fut-ce à l’état latent dans les cerveaux, rien et jamais de durable ne pourra se faire. Qu’à tout le moins, il soit admis que même s’il faut dealer avec eux parce qu’ils ont le monopole de la violence et de la production du droit, les hommes de l’État soient qualifiés de « bandits sédentaires » (Mancur Olson).
Le quatrième péché est la paralysie de nommer le bien et le mal.
Dans l’ordre social, il s’en faut de beaucoup que tout puisse être positionné de façon à peu près neutre et consensuelle. Le bien existe : c’est l’exercice de la liberté et de la responsabilité ; le mal également : c’est la violence et la coercition qui, historiquement, est bien moins du fait des hommes que des hommes de l’État.
Le cinquième péché est celui d’imaginer être un fin stratège par le refus de se battre sous nos propres bannières.
Que les socialistes, les collectivistes, les étatistes, les protectionnistes, les réactionnaires aient besoin de se justifier, on le comprend aisément à l’issue du désastreux XXe siècle. Mais que les libéraux, qui ne se sont compromis dans aucune de ces aventures, doivent plaider coupables et passer sous les fourches caudines de la repentance, cela dépasse l’entendement. Ou plutôt, ce qui est grave, révèle et reflète que l’opération de culpabilisation a fonctionné au-delà de toute espérance de la part des ennemis du libéralisme.
Le sixième péché capital est le refus de la Doctrine en tant que genre et catégorie intellectuelle.
Certains, y inclus chez les libéraux, croient habiles et de bonne politique de se parer du vêtement du pragmatisme et de l’empirisme. Ce vêtement ne fait que cacher chez ces soi-disant habiles, la lâcheté du refus de choisir.
Le septième et dernier péché est le refus de l’engagement et d’aller au combat intellectuel et de confronter nos idées à celles des autres.
Le scepticisme, le relativisme et la tentation du découragement guettent puisque le constat suivant peut être fait : « ce que nous faisons ils le défont, ce qu’ils font nous n’avons pas le droit de le défaire ». Mais la vertu d’espérance est justement de ne point se décourager, de se relever et d’accepter le challenge de la concurrence des idées, d’autant plus que sur ce terrain, nous n’avons guère à craindre.
Les sept vertus de l’homme libre
Les libéraux peuvent légitimement revendiquer comme première vertu la fierté des choix accomplis. Comme dans la chanson, « ils n’ont rien à regretter ». Si une seule famille intellectuelle et spirituelle a refusé tout au long du XXe siècle de s’associer de près ou de loin à aucun régime totalitaire, ni à aucun régime autoritaire, c’est bien le libéralisme. Les libéraux ont du reste été partout chassés, pourchassés, persécutés, que ce soit sous le communisme, le national-socialisme, le fascisme, le franquisme… Cela ne devrait pas étonner : tous ces régimes ont en commun d’idolâtrer l’État et ses hommes.
Du point précédent se déduit la deuxième vertu que nous devons développer : c’est la foi dans le combat pour la société libre. Être informé, être formé, cent fois sur le métier remettre l’ouvrage, telle est la tâche souvent ingrate, parfois peu exaltante, rarement récompensée. Mais c’est de l’individu dont il s’agit, et du choix, binaire, il n’y en a pas d’autre : sa liberté ou son asservissement.
La troisième vertu est cruciale : est libéral celui qui reconnaît le rôle de la science, de l’expertise, de l’intelligence, comme seule justification d’un éventuel leadership. Car il faut bien au final que l’entrepreneur, le chirurgien, ou le pilote de ligne prennent la décision.
Est libéral celui qui croit dans toutes les situations à l’exercice de la raison sans se laisser subvertir par la pression des émotions.
La quatrième vertu est de réitérer sans cesse et toujours notre espérance dans le fait que l’action des individus porte ses fruits et que la liberté est féconde.
La cinquième vertu est de croire profondément qu’une action qui n’est pas adossée à une doctrine, des valeurs, une colonne vertébrale est au mieux une action réussie, au pire un éclat éphémère, un coup d’épée dans l’eau.
La sixième vertu est dans le courage de la liberté, la revendication de la prise de responsabilité, l’adhésion pleine et entière à la splendeur de la vérité. Cette dernière existe : une chose ne peut pas simultanément être vraie et fausse. Choisir c’est évincer. Prenons l’option toujours de la vérité car, même si à court terme elle peut nous desservir, comme l’a remarquablement démontré Raymond Boudon, les individus préfèrent en moyenne, à moyen et long terme, toujours la vérité au mensonge.
La dernière vertu est celle de la prudence au sens philosophique du terme, à savoir la sagesse de l’humilité. Les êtres humains ne sont pas des cobayes. L’ordre social n’est pas un objet d’expérimentation. C’est l’absence de sagesse qui a amené toutes les révolutions dans d’effroyables aventures, car on le sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Cette préface serait bien incomplète, et même injuste, si elle ne rendait pas hommage aux deux promoteurs de « Libres !! » opus 2. Il sont des entrepreneurs de libertés, des innovateurs. C’est avec une foi de celle qui soulève les montagnes, une ardeur exemplaire, un dévouement total et une science incontestable qu’ils ont mené à bien le projet fou de faire cohabiter cent auteurs qui sont autant d’individus avec leurs forces, leurs intelligences, mais aussi leurs susceptibilités et leurs ego.
Qu’ils soient chaleureusement remerciés pour avoir posé une pierre qui sera – l’avenir le montrera – un rocher, dans tous les cas, un jalon pour l’avenir.
Serge Schweitzer, Aix-Marseille Université
https://www.facebook.com/lamaininvisible/info
 Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté. Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté.
La Liberté, telle est la réponse oubliée à la crise que traverse notre société ! 
Acheter sur amazon pour 7,63 euros
Sous la direction de Stephane Geyres et Nicolas Prin
Illustration de Thomas Heinis
Edition: Pour tous
 Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté. Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté.
 Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté. Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté. Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté.
 Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté. Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté.
 Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté. Qu'est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Libres ! ! "opus 2" est sorti, osez la Liberté.
POUR ACHETER
L'OPUS 2 DE
LIBRES !!

CLIQUEZ LE LIEN
CI-DESSOUS

EXPRESSION: La Main Invisible/Stéphane GEYRES et le livre Libres !!

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

L’impuissance… On la craint, on la maudit, on la fuit. Le sentiment de passer à côté de sa vie et de ses rêves est terrifiant. N’avoir aucun pouvoir sur soi et sur les événements rend malheureux, plus que toutes les misères matérielles ou les apparentes injustices de situation.
Libres !! Vol. 2 n’est pas un livre ordinaire. Ce recueil de cent articles écrits par des personnalités diverses, entrepreneurs, salariés, universitaires, est un véritable manuel de la liberté. Son prédécesseur, « Libres ! » opus 1, visait à faire découvrir à tout un chacun la richesse, la pertinence et les multiples facettes des idées libérales. Ce second volume prend une optique plus active et plus approfondie. Comment pouvons-nous mettre la liberté en musique ? Comment agir au quotidien, concrètement pour bâtir un monde meilleur, rallier l’opinion générale aux principes de la liberté et rétrécir l’arène du pouvoir et donc de notre impuissance ? Comment lever nos derniers doutes sur le bien-fondé et le caractère éminemment moral, humain et prospère de la véritable société libre ?
Il y a dans cet ouvrage une pensée dominante ; elle plane sur toutes ses pages, elle vivifie toutes ses lignes. Cette pensée est celle qui nous guérit de l’impuissance. C’est la parole qui ravive le brasier de notre énergie de vivre : N’ayez pas peur !
N’ayez pas peur d’affirmer votre désir de vivre en hommes et en femmes libres. N’ayez pas peur de mettre à bas les derniers préjugés qui vous portent à croire que la servitude serait, au fond, davantage humaniste, juste et source de prospérité que la société libre.
N’ayez pas peur de déchirer le voile d’ignorance que le Léviathan a pris soin de mettre devant les yeux de ses sujets. Pardonnez à ceux qui vous diront que vous êtes un doux rêveur ou un être sans cœur. Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils disent. Pardonnez-leur, car ils sont de bonne foi quand ils affirment que la servitude élève la condition humaine. Un jour la botte cessera de marteler le visage de vos frères humains. Ils comprendront qu’ils avaient cessé il y a bien longtemps d’être les maîtres de leur existence, sans le savoir. Ils résisteront et se battront à vos côtés pour la liberté ; ils se réveilleront.
N’ayez pas peur de l’avenir. Notre société sera forcément une société libre – pas une simple démocratie. Car l’utopie réside bien dans cette fausse « fin de l’histoire », qui n’est qu’esclavage. Le sentiment d’impuissance qui étreint nos concitoyens n’a pas d’autre origine que la mainmise du pouvoir sur nos vies. Quand ils le réaliseront, cet idéal d’hommes et de femmes libres ne sera plus minoritaire. Les moutons n’auront plus à suivre les bergers. Les chaînes de la servitude tomberont.
Cette énergie, cette foi puissante, exigeante, exaltante, émane d’un bout à l’autre de Libres !! Vol. 2. Cet ouvrage nous offre une expérience dense, captivante, inédite, bouleversante, qui ne laissera personne indemne. C’est la hache qui fend la mer gelée de nos vies, pour nous remettre à flots.
par  G.C. (La Main Invisible)

Comment rallier l’opinion générale aux principes de la liberté ?

EXPRESSION: La Main Invisible/Stéphane GEYRES et le livre Libres !!
EXPRESSION: La Main Invisible/Stéphane GEYRES et le livre Libres !!EXPRESSION: La Main Invisible/Stéphane GEYRES et le livre Libres !!

Powered By Blogger