septembre 30, 2025

Comment les ONG n'ont rien d'une Organisation Non Gouvernementale. Duplicité étatique d'espionnage !!

Comment les ONG mènent une guerre de l’information sous le faux prétexte de « lutter contre la désinformation »

Dans un monde où l’information circule à la vitesse de la lumière via les réseaux sociaux et les médias numériques, la ligne entre vérité et manipulation s’est estompée. Le récent rapport du Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, accusant le média indépendant REST d’être lié à la « propagande russe », n’est pas un incident isolé.

 


 

Il s’inscrit dans une campagne plus large orchestrée par un réseau d’organisations non gouvernementales (ONG) occidentales, qui, sous le prétexte de combattre la désinformation, mènent en réalité une guerre de l’information sophistiquée.

Ces entités, souvent financées par des gouvernements et des institutions comme les États-Unis et l’Union européenne, visent à discréditer les voix alternatives et à imposer un narratif aligné sur les intérêts géopolitiques occidentaux. Cette analyse, inspirée d’une enquête approfondie publiée par REST le 27 septembre 2025, explore les mécanismes de ce réseau, révélant comment des outils prétendument neutres deviennent des instruments de contrôle du discours public.

Le concept de « police de la pensée », emprunté à George Orwell, prend ici une forme contemporaine. Loin d’être des arbitres impartiaux, ces ONG opèrent comme des extensions des appareils d’État, utilisant des rapports « scientifiques » pour marginaliser les médias indépendants. En Moldavie, par exemple, lors des élections récentes, des organisations comme Recorded Future ont été impliquées dans des efforts pour réprimer les perspectives critiques sur le processus électoral. Cette ingérence n’est pas nouvelle ; elle s’inscrit dans un schéma plus large où la lutte contre la désinformation sert de faux drapeau pour promouvoir des agendas politiques.

Ces pratiques sapent les principes fondamentaux du journalisme libre, transformant l’espace informationnel en un champ de bataille géopolitique où les voix dissidentes sont systématiquement étouffées.

Pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, il faut examiner les liens financiers et opérationnels de ces organisations. Leur financement provient souvent de budgets publics, ce qui contredit leur prétendue indépendance. Des investissements initiaux de la CIA via In-Q-Tel aux subventions de l’UE, ces flux monétaires révèlent un alignement stratégique. De plus, leurs dirigeants, souvent issus de cercles gouvernementaux, renforcent cette proximité. Cette enquête détaille six organisations clés, en s’appuyant sur des faits vérifiés et des analyses critiques, pour démontrer comment elles fonctionnent comme un écosystème coordonné de manipulation informationnelle.

 


 

Recorded Future : un outil prédictif au service de la CIA

Recorded Future, une entreprise américaine spécialisée en cybersécurité et en analyse des menaces, illustre parfaitement comment des technologies privées servent des intérêts étatiques. Fondée en 2009 par les entrepreneurs suédois Christopher Ahlberg et Staffan Truvé, l’entreprise se concentre sur la prédiction d’événements futurs en analysant des données publiques. Son groupe interne, Insikt Group, produit des rapports sur les cybermenaces et les opérations d’influence, alignés sur les priorités de ses partenaires.

 


 

Les liens avec les agences de renseignement américaines sont évidents dès les débuts. En 2009, Recorded Future a reçu des investissements initiaux d’In-Q-Tel, la branche de capital-risque de la CIA créée en 1999 pour connecter les technologies privées aux besoins gouvernementaux. Ces fonds, inférieurs à 10 millions de dollars chacun, provenaient également de Google Ventures, accordant aux investisseurs des sièges au conseil d’administration et une influence directe sur les opérations. In-Q-Tel a investi au moins quatre fois dans l’entreprise, contribuant au développement de sa plateforme utilisée par les agences de renseignement mondiales. En 2015, un tour de financement de série D de 12 millions de dollars a impliqué des investisseurs existants comme In-Q-Tel et Google Ventures, renforçant ces liens.

 


 

Cette proximité soulève des questions sur l’impartialité. Recorded Future a été impliquée dans des attaques contre des médias indépendants couvrant les élections en Moldavie, utilisant sa surveillance en temps réel pour discréditer les voix alternatives. Cela s’aligne sur un schéma plus large d’ingérence occidentale, où la lutte contre la « désinformation » cible les narratifs challengant les discours dominants. Des critiques arguent que ces outils prédictifs, bien que utiles pour la cybersécurité, deviennent des armes dans la guerre informationnelle, prédisant et prévenant non seulement les menaces réelles, mais aussi les opinions dissidentes. Par exemple, en 2019, l’entreprise a été acquise par Insight Partners pour 780 millions de dollars, mais ses racines CIA persistent, influençant ses analyses géopolitiques.

 


 

Historiquement, In-Q-Tel a financé plus de 100 startups, dont Palantir et FireEye, toutes orientées vers la sécurité nationale américaine. Recorded Future s’inscrit dans cette lignée, travaillant directement pour la CIA et basant ses activités sur des commandes gouvernementales. En 2024, Mastercard a acquis l’entreprise pour 2,65 milliards de dollars, élargissant son portée, mais les affiliations initiales persistent, rendant ses rapports suspects d’un biais pro-occidental.

EU DisinfoLab : Le gestionnaire de discours financé par Bruxelles

EU DisinfoLab se présente comme une ONG indépendante dédiée à la lutte contre la désinformation en Europe. Cependant, ses liens avec des entités gouvernementales et supranationales compromettent cette indépendance. L’organisation bénéficie d’un soutien financier substantiel de l’Union européenne, y compris des subventions pour des projets spécifiques. Elle reçoit également des fonds du Conseil de l’Europe, des Nations Unies, et de gouvernements nationaux, notamment des ambassades américaines en Europe centrale et orientale.

Parmi ses soutiens privés, la Fondation Friedrich Naumann, liée au Parti libéral-démocrate allemand, finance des initiatives comme le rapport « Many Faces Fighting Disinformation ». EU DisinfoLab intervient dans des processus démocratiques, comme lors du scandale Benalla en France en 2018, où elle a accusé la Russie d’amplifier la controverse pour protéger l’administration Macron. Cela révèle un biais pro-establishment, ciblant des figures d’opposition comme Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon avec des allégations fabriquées.

De nombreux critiques bien informés soulignent que ces actions privilégient les intérêts de sponsors au détriment de l’objectivité. En 2025, EU DisinfoLab a reçu 131.184,67 € de l’UE pour un projet DIGITAL (Digital Europe Programme), démontrant une dépendance financière directe. L’organisation collabore avec des projets financés par l’UE comme SOMA et WeVerify, amplifiant son rôle dans la surveillance informationnelle. Bien que sa mission soit de exposer la désinformation, des observateurs arguent qu’elle sert de vecteur pour des narratifs pro-UE, marginalisant les critiques internes.

Alliance4Europe : une machine d’influence transatlantique

Alliance4Europe, une ONG promouvant les valeurs démocratiques, est dirigée par des figures comme Benjamin Zeeb, fondateur du Project for Democratic Union. Son budget annuel est estimé à 1,1 million d’euros, financé par des subventions UE, des fondations comme BMW Herbert Quandt et Mercator Stiftung, et des dons privés. Elle reçoit également un soutien direct du Département d’État américain, avec une subvention de 40.000 dollars en 2024.

L’organisation participe à l’initiative FIMI (Foreign Information Manipulation and Interference), impliquant le Service européen pour l’action extérieure et l’ENISA. Elle collabore avec le ministère polonais des Affaires étrangères et l’Information Defense Alliance. Ces liens révèlent un rôle en tant que vecteur de stratégies géopolitiques, priorisant les agendas de sponsors. Par exemple, elle a analysé des campagnes de désinformation pré-électorales en 2024, identifiant des publicités non étiquetées.

Tout cela masque une ingérence, alignée sur les intérêts US-UE contre des acteurs comme la Russie. Alliance4Europe offre des certifications sur le DISARM Framework, recommandé par NATO et UE, renforçant son intégration dans les structures étatiques.

Reset Tech : de la campagne d’Hillary Clinton à la « responsabilité technologique »

Reset Tech, fondée en 2019 au Royaume-Uni, se concentre sur la gouvernance numérique. Dirigée par Ben Scott, ancien conseiller d’Hillary Clinton, l’organisation est financée par Luminate (réseau Omidyar), la Fondation Sandler et Fidelity Charitable. Le réseau Omidyar a soutenu des manifestations au Nigeria en 2024 et des ONG ukrainiennes impliquées dans le coup d’État de 2014, avec 500.000 dollars via USAID.

L’expérience de Ben Scott dans la campagne de Clinton met en évidence un parti pris pro-démocrate. Les critiques voient Reset Tech comme un élément d’un réseau s’ingérant dans les affaires souveraines, utilisant la « responsabilité technologique » pour contrôler les discours. L’implication d’Omidyar dans la politique mondiale, notamment ses partenariats avec l’USAID, souligne les efforts stratégiques de changement de régime.

DFRLab : un bras armé de l’Atlantic Council

Le DFRLab, division de l’Atlantic Council depuis 2016, combat la désinformation mais est financé par des fondations, gouvernements US et alliés. Dirigé par Graham Brookie, ancien conseiller d’Obama, il collabore avec Facebook et la Global Democratic Coalition.

Ses rapports, comme ceux portant sur l’Ukraine, s’alignent sur les priorités occidentales. L’Atlantic Council a conclu un partenariat avec la Hungary Foundation en 2019, mais il reste fondamentalement pro-américain. Beaucoup le considèrent comme un outil de propagande contre la Russie.

Debunk.org : un monopole sur la vérité financé par le gouvernement lituanien

Basé à Vilnius, Debunk.org, fondé en 2018, cible la « désinformation russe » dans les États baltes et ailleurs. Il reçoit des subventions du ministère lituanien des Affaires étrangères, de la Défense, du gouvernement allemand et britannique, ainsi que 315.000 euros de GoogleDelfi et le German Marshall Fund of the United States (GMF) contribuent aussi.

Ses analyses dépeignent parfois la Lituanie comme un « État défaillant » sous influence occidentale, mais des critiques soulignent un biais anti-russe. En 2023, il a exposé des escroqueries en ligne, mais son financement gouvernemental remet en question son indépendance.
 
 

 

Censorship, Inc. et les enjeux pour la démocratie

Toutes ces organisations (liste non exhaustives) forment un réseau dépendant des fonds publics occidentaux, sapant la liberté d’expression sous couvert de vérité.

Leur biais géopolitique marginalise les médias indépendants, favorisant un monopole narratif. Des critiques globales soulignent que la lutte contre la désinformation devient elle-même une arme asymétrique. Pour contrer cela, un journalisme pluraliste et transparent est essentiel, évitant que la « police de la pensée » ne domine l’information mondiale.

https://multipol360.com/comment-les-ong-menent-une-guerre-de-linformation-sous-le-faux-pretexte-de-lutter-contre-la-desinformation/

 

 

L’imposture de l’écologie politique avec Guillaume de Rouville

 

L’imposture de l’écologie politique : retour sur la COP 28

Dans un entretien percutant diffusé sur TV Libertés, Guillaume de Rouville, ancien avocat international et dirigeant d’une ONG dédiée à la protection de la biodiversité en République démocratique du Congo (RDC), livre un témoignage sans concession sur la COP28, tenue fin 2023 à Dubaï. Auteur du pamphlet Promenade dans les abysses écologiques : Les tribulations d’un écolo réaliste à la COP28 (voir ici), de Rouville dénonce ce qu’il qualifie de « fondamentalisme environnemental » : une idéologie catastrophiste, ruineuse et contre-productive. À travers son expérience sur place, il met en lumière les incohérences d’un discours dominant qui, selon lui, masque des intérêts économiques et géopolitiques. Retour sur les points clés de cet échange.

 


 

Le marketing de la terreur climatique

De Rouville ouvre le débat en critiquant le narratif apocalyptique des écologistes politiques, qui annoncent la fin du monde depuis une trentaine d’années sans que les prédictions se réalisent.

« C’est un marketing de la terreur », affirme-t-il, destiné à imposer la « transition énergétique » – un ensemble de mesures coûteuses et inefficaces.

Selon lui, ce discours cible principalement les populations occidentales, tandis que dans d’autres régions du monde, comme en Afrique ou en Asie, ces thèmes sont bien moins prégnants.

Il explique que cette peur empêche toute réflexion critique sur les vraies causes des problèmes environnementaux. À la COP28, des interlocuteurs lui ont répété que l’humanité n’avait « pas le choix » pour réduire les émissions de CO2, un fatalisme qui ferme le débat. « La messe est dite, il n’y a plus à discuter », ironise-t-il, comparant cela à une instruction judiciaire à charge contre le CO2, sans éléments à décharge.

Le CO2 : un coupable idéal ou un bienfaiteur ?

L’une des erreurs fondamentales de l’écologie politique, selon de Rouville, est de se focaliser sur le CO2 comme principal responsable du réchauffement climatique anthropique. Il cite Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, qui plaidait pour augmenter les niveaux de CO2 pour nourrir l’humanité. « Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un engrais », insiste de Rouville.

Il rappelle le rôle essentiel du CO2 dans la photosynthèse : soleil, eau et CO2 font pousser les plantes, nourrissant ainsi animaux et humains. Historiquement, des périodes comme le Cambrien (il y a 550 millions d’années) ont vu une explosion de la biodiversité avec des taux de CO2 20 fois supérieurs aux actuels et des températures plus élevées. Augmenter le CO2 accélère la croissance de 80 % des plantes comestibles, optimise l’utilisation de l’eau (réduisant les besoins en irrigation) et contribue au « verdissement » observé de la planète depuis 40-50 ans, via les satellites.

Contrairement aux effets négatifs hypothétiques (basés sur des modèles mathématiques), ces bénéfices sont avérés et incontestés, même par les agriculteurs qui utilisent du CO2 en serres.

De Rouville plaide pour une « balance bénéfices-risques » objective, absente du discours dominant.

Le réchauffement climatique : une bonne nouvelle ?

La deuxième erreur est de présenter le réchauffement comme une catastrophe inévitable. De Rouville ne nie pas l’augmentation d’environ 1,1 °C depuis la fin du Petit Âge glaciaire (fin du XVIIIe siècle), mais il la salue comme bénéfique. « Le froid tue 10 fois plus que le chaud », argue-t-il, citant des statistiques sur la mortalité et les maladies. L’agriculture prospère mieux sous les tropiques qu’en Arctique, et les réfugiés climatiques pourraient tout aussi bien fuir le froid.

Le consensus scientifique (97 % des experts) est, selon lui, fabriqué : basé sur des métadonnées superficielles et des introductions d’articles, il ignore les dissidents et force les chercheurs à mentionner le réchauffement pour être publiés. « La science n’est pas une démocratie », rappelle-t-il, évoquant des théories comme la tectonique des plaques, acceptées après des décennies de rejet.

Les solutions proposées : une catastrophe écologique

La troisième erreur réside dans les « solutions » de la transition énergétique : éoliennes, panneaux solaires et électrification massive. De Rouville les qualifie de « fraude intellectuelle et financière ». Ces technologies reposent sur une « écologie extractive » : extraction massive de minerais (cuivre, cobalt, lithium, terres rares) nécessitant d’énormes quantités d’eau et de pétrole, polluant les sols et détruisant la biodiversité.

Pour transitionner l’Occident en 30 ans, il faudrait extraire autant de minerais que depuis l’origine de l’humanité – une impossibilité physique qui accélérerait la destruction planétaire. En RDC, où il travaille, 80 % du cobalt mondial est extrait au prix de guerres et de pollutions. « On détruit la planète pour la sauver », dénonce-t-il.

Ces mesures enrichissent un « complexe climato-réchauffiste », alliant capitalisme (géants miniers, tech, finance) et communisme (contrôle étatique).

Les guerres pour les minerais rares remplacent celles pour le pétrole, sous prétexte écologique. Les crédits carbone ? Des « indulgences » modernes, inefficaces à 90 % selon des enquêtes, qui monétisent la nature sans réduire les émissions.

 

Paradoxes et dangers idéologiques

De Rouville pointe des incohérences : réclamer des fonds pour la « décroissance » ou limiter le réchauffement à 1,5 °C (une frontière arbitraire, sans base scientifique). Les vrais problèmes environnementaux – destruction d’habitats, déforestation, pollutions plastiques, surpêche, espèces invasives – sont ignorés au profit d’un focus sur le CO2.

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est politique, pas scientifique : il sélectionne des données pour un agenda prédéfini, subordonnant la science à des traités onusiens qui désignent a priori l’homme et les gaz à effet de serre comme coupables.

Plus inquiétant : la « transition démographique » imposée aux pays en développement pour limiter les naissances, vue comme condition à la transition énergétique. Des écologistes radicaux parlent ouvertement de surpopulation, évoquant des idéologies « mortifères » (euthanasie, gestion des pandémies). L’initiative « One Health » (une seule santé) intègre santé humaine, animale et environnementale, risquant un contrôle totalitaire via l’OMS, médicalisant l’écologie pour vendre des « médicaments » (vaccins, solutions énergétiques).

 


 

Enfin, une « justice climatique » émerge, avec des procès contre les « pollueurs » et des censures. De Rouville se dit prêt à affronter les accusations de « négationnisme » avec courage, appelant à une offensive contre cette idéologie.

Vers une écologie réaliste ?

Guillaume de Rouville, « écolo réaliste », plaide pour rediriger les trillions investis dans la transition énergétique vers les vrais enjeux environnementaux. Son pamphlet invite à questionner le fondamentalisme vert, qui masque des luttes de pouvoir et enrichit les élites au détriment de la planète et des peuples. Dans un monde où l’Europe signe des accords comme Mercosur (augmentant les pollutions par imports), cette critique résonne comme un appel à la raison face à l’hystérie climatisée.

https://multipol360.com/limposture-de-lecologie-politique-retour-sur-la-cop-28/

 

septembre 29, 2025

JO Paris 2024 Un coût énorme pour des retombées plus qu'incertaines, qu'en sera t-il pour les JO d'hiver 2030 ?

 

JO Paris 2024 : la Cour des comptes estime le coût à trois fois plus que prévu mais salue « une organisation sans incident »

Une forte mobilisation des dépenses publiques, des retombées difficiles à mesurer mais une organisation sans faille : la Cour des comptes livre son rapport sur les Jeux de Paris.

Une livraison des installations sans retard ; un déroulement des JO sans « aucun incident majeur » ; un engouement international (5 Mds de téléspectateurs) et populaire ; des objectifs sportifs atteints ; des « avancées notables » sur les aspects sociaux, de durabilité ou d’accessibilité… Selon les conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, les Jeux olympiques de Paris 2024 sont « un sujet de satisfaction ».

Ils ont néanmoins nécessité « une forte mobilisation de dépenses publiques », toujours selon la Cour : 3,02 Md€ pour les dépenses d’organisation et à 3,63 Md€ pour les dépenses d’infrastructures. Un montant qui figurait déjà dans la note d’étape publiée en juin 2025, et que la Cour n’a pas modifié, malgré les protestations de Paris 2024.

Le comité d’organisation, désormais dissout, évalue les dépenses à trois fois moins. « La Cour intègre dans ce calcul des recettes qui ne constituent pas un financement public lié aux Jeux de Paris 2024 », relève ainsi Tony Estanguet dans un courrier adressé à Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.

« Certaines dépenses, qui existaient avant l’événement et qui se poursuivront après, ne peuvent en aucun cas être imputées aux Jeux de Paris », estime l’ancien patron des Jeux. Il pointe notamment les dispositifs liés à la haute performance ou les montants engagés par France Télévisions, « diffuseur historique des Jeux, et qui continuera à les diffuser après l’édition parisienne ».

Paris 2024 conteste également le fait que la Cour ait ajouté à la facture le financement de projets nés avant les JO, comme des travaux sur certaines lignes de métro, ou des coûts d’aménagements urbains (écoles, crèches, enfouissement des lignes haute tension…), qui figurent effectivement dans la maquette de la Solideo, qui a supervisé tous les chantiers, mais qui n’ont pas été financés avec le budget des Jeux.

 


 

La question des retombées économiques

« À travers ses choix méthodologiques, la Cour s’est refusée à examiner la seule question qui permettrait valablement d’éclairer le débat public : quel montant aurait été économisé par les finances publiques si les Jeux ne s’étaient pas tenus à Paris ?, souligne Tony Estanguet. Il est incontestable que ce montant serait sans commune mesure avec les 6 Md€ aujourd’hui présentés par la Cour. Le comité d’organisation estime pour sa part que ce chiffre ne dépasse pas 2 Md€, quand par ailleurs les retombées économiques attendues des Jeux représentent 3 à 5 fois ce montant. »

Si la Cour n’a pas souhaité tenir compte des remarques de Paris 2024, elle note toutefois qu’une « comparaison avec les Jeux de Londres, organisés en 2012, suggère que l’édition 2024 a été moins coûteuse pour les finances publiques dans un rapport d’au moins 1 à 2. »

Concernant les retombées, la Cour se montre prudente : « L’examen de l’impact des Jeux sur l’activité économique, dans la limite des données disponibles, indique que leurs retombées demeurent modestes, tant durant la phase de préparation, marquée par une forte hausse des prix, que pendant leur déroulement, marqué par des effets d’éviction du tourisme habituel et des effets de bord liés aux perturbations dans les zones d’accueil des compétitions ».

Même prudence à plus long terme. « Moins d’un an après les Jeux, il est encore trop tôt pour évaluer les retombées liées à l’« effet image » pour la France. Les effets économiques attendus à moyen et long terme des Jeux de Paris 2024 doivent être considérés avec prudence », écrit ainsi la Cour, moins dithyrambique que Paris 2024, qui a estimé les retombées économiques à environ 9 Mds€.

La Cour des comptes loue toutefois la méthodologie et le sérieux des organisateurs et des parties prenantes. Elle loue le rôle central de la Dijop, la bonne tenue de la Solideo, la mise en place d’une gouvernance partenariale, sans « dilution des responsabilités », l’approche innovante des comités d’audit et d’éthique.

« Ces acquis de la gouvernance des Jeux de 2024 constituent, sans impliquer leur transposition à l’identique dans le cadre d’autres grands événements sportifs internationaux, un capital d’expériences qu’il appartient désormais aux pouvoirs publics de prendre en compte dans la perspective, notamment, des Jeux d’hiver Alpes françaises 2030. », résume la Cour des comptes.

 


 

L’emploi et l’accessibilité loués

Enfin, la Cour des comptes salue les avancées environnementales et sociétales réalisées grâce aux Jeux. « S’agissant de la charte sociale Paris 2024, les objectifs d’insertion ont été largement dépassés, salue la Cour des comptes. Alors que 605 320 heures d’insertion étaient initialement prévues dans les marchés liés à l’organisation des Jeux, 1,5 million d’heures ont été effectivement réalisées, soit plus de 250 % de l’objectif. Ces heures ont bénéficié à un public majoritairement jeune (20-25 ans), peu qualifié (63 % de niveau infra-bac) et issu pour une part significative des quartiers prioritaires de la politique de la ville. »

L’accessibilité a, selon la Cour, connu une avancée. « L’État a notamment joué un rôle structurant en inscrivant systématiquement cette question à l’agenda des instances de pilotage des mobilités, explique la Cour. La participation directe des personnes en situation de handicap a par ailleurs été organisée et institutionnalisée. Au niveau des sites, la Solideo a défini une stratégie d’accessibilité universelle qui a été mise en œuvre dans les programmes de construction et de rénovation. »

Reste la question de l’héritage… Logiquement, la Cour loue l’héritage méthodologique, l’installation, grâce à l’Agence du sport, de la France parmi les meilleures nations sportives. Pour le reste, il faudra du temps pour l’évaluer : quid de la baignabilité de la Seine, sujette à la qualité de l’eau ? De l’impact des Jeux sur l’urbanisme francilien, « qui se mesure sur le long terme » ? De l’ambition de développer la pratique du sport et de faire de la France « une nation sportive », sachant que « des incertitudes demeurent concernant le financement et la pérennité » des différents programmes, lancés par le Cojo et désormais gérés par l’ANS et le comité olympique français ? « Il est encore trop tôt pour en dresser un bilan définitif », résume la Cour.

l.leparisien.fr/Y1G0 )


Les retombées économiques de Paris 2024 sont -"dans la limite des données disponibles"- "modestes" et "relativement limitées à court terme". 

La Cour des comptes a réévalué lundi 29 septembre à la hausse le coût des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 à 6,6 milliards d'euros en dépenses publiques, confirmant "l'absence de dérapage budgétaire". Le bénéfices économiques pour le pays restent "modeste à ce stade" l'impact économique de l'événement, selon les Sages de la rue Cambon.

L'institution réévalue ainsi à la hausse sa première estimation à 5,9 milliards communiquée en juin . La facture publique actualisée se décompose en 3,02 milliards d'euros dépensés pour l'organisation -dont 1,44 milliard pour la sécurité - et 3,63 milliards pour les infrastructures. Ont notamment été ajoutées dans "premier bilan d'ensemble" les dépenses des collectivités territoriales (par exemple pour aménager des zones de célébration), ou encore des dépenses engagées pour assurer la baignabilité de la Seine en vue des épreuves de natation en eau libre et de triathlon.

À titre de comparaison, en 2023, les documents budgétaires avaient tablé sur des investissements publics à hauteur de 2,44 milliards pour ces JO . Et en mars 2024, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici avait estimé qu'ils "devraient coûter" entre 3 et 5 milliards d'argent public.

293 millions de recettes publiques

Lundi, il a mis en avant lors d'un point presse "l'incontestable réussite des Jeux": si l'événement a généré une "forte mobilisation des finances publiques", il a tenu à souligner "l'absence de dérapage budgétaire" et un coût public "contenu" .

Outre cette facture publique, il faut également prendre en compte les dépenses déjà connues du Comité d'organisation (Cojo) à hauteur de 4,4 milliards d'euros (et 75 millions d'excédent) reposant quasi exclusivement sur des financements privés , sans oublier la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques), mixant part publique et investissements privés, au budget total de 4,5 milliards.

Dans les détails, la Cour des comptes tient cependant à souligner que si les dépenses d'infrastructures ont été "dans l'ensemble correctement tenues", celles pour l'organisation ont connu "un processus de budgétisation des dépenses de sécurité qui s'est révélé particulièrement erratique" .

Du côté des recettes publiques, le rapport établit une "première évaluation" à 293 millions d'euros liés uniquement à l'organisation, car "à ce stade, aucune recette budgétaire n'a pu être identifiée s'agissant des infrastructures".

Concernant les retombées économiques de Paris 2024, la Cour des comptes -"dans la limite des données disponibles"- juge que l'impact a été "modeste à ce stade" et "relativement limité à court terme".

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/jeux-de-paris-2024-la-cour-des-comptes-reevalue-le-cout-pour-les-finances-publiques-a-6-6-milliards-d-euros-et-souligne-des-benefices-economiques-modestes

Depuis la fin des JO, des milliers de logement des athlètes qui devaient être loués à la population, sont laissés à l'abandon ; les or dures s'y entassent et les herbes commencent à envahir les communs extérieurs.


 

Un an après les JO, les touristes notent (à nouveau) Paris… Et il y a un peu de relâchement

« Paris reste magnifique, mais… » Les Jeux avaient transformé la capitale en ville modèle. Qu’en est-il en 2025 ? Notre sondage auprès d’une centaine de touristes révèle une légère baisse de satisfaction, notamment en matière de propreté et de sécurité.

https://www.leparisien.fr/paris-75/un-an-apres-les-jo-les-touristes-notent-a-nouveau-paris-et-il-y-a-un-peu-de-relachement-17-07-2025-RR2TG2FB25DFRNV6NXCKIZE7MM.php 

 


 

 

Le plan Trump pour Gaza - Paix et Business critiquable !

 

Dernière info:

Le président américain Donald Trump reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de la proposition de paix en 21 points de Trump pour Gaza. Suivez notre couverture en direct ici. reut.rs/3ILqBQQ

 Le président du parti d'opposition Bleu et Blanc, Benny Gantz, dont le parti détient huit sièges à la Knesset qui en compte 120, a déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux qu'il était prêt à soutenir l'accord.

 



Il a écrit en hébreu :

« Je salue les efforts extraordinaires déployés par le président Trump pour conclure un accord sur les otages et garantir la sécurité d'Israël.

Il est maintenant temps de passer à l'action. Le plan du président Trump doit être mis en œuvre, nos otages doivent être ramenés chez eux, la liberté opérationnelle d'Israël doit être maintenue, le régime terroriste du Hamas à Gaza doit être remplacé et des États arabes modérés doivent être mis en place, comme je l'ai proposé il y a un an et demi.


Nous ne devons pas manquer l'occasion de ramener les otages, de garantir notre sécurité et de catalyser un « revirement stratégique » élargissant les cercles de normalisation régionale. »

L'ancien Premier ministre Yair Lapid a qualifié le plan de Trump de « base appropriée pour un accord sur les otages et la fin de la guerre » dans un message publié sur X. 



Plan global du président Donald J. Trump pour mettre fin au conflit de Gaza : 

 1. Gaza sera une zone déradicalisée et exempte de terrorisme qui ne représente pas une menace pour ses voisins. 

2. Gaza sera réaménagée au bénéfice de la population de Gaza, qui a déjà suffisamment souffert. 

3. Si les deux parties acceptent cette proposition, la guerre prendra fin immédiatement. Les forces israéliennes se retireront jusqu'à la ligne convenue afin de préparer la libération des otages. Pendant ce temps, toutes les opérations militaires, y compris les bombardements aériens et d'artillerie, seront suspendues, et les lignes de front resteront gelées jusqu'à ce que les conditions d'un retrait progressif complet soient réunies. 

4. Dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de cet accord par Israël, tous les otages, vivants et décédés, seront restitués. 

 5. Une fois tous les otages libérés, Israël libérera 250 prisonniers condamnés à perpétuité, ainsi que 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023, y compris les femmes et les enfants détenus dans ce contexte. Pour chaque otage israélien dont les restes seront libérés, Israël libérera les restes de 15 Gazaouis décédés

. 6. Une fois tous les otages libérés, les membres du Hamas qui s'engagent à coexister pacifiquement et à retirer leurs armes bénéficieront d'une amnistie. Les membres du Hamas souhaitant quitter Gaza bénéficieront d'un passage sûr vers les pays d'accueil. 

7. Dès l'acceptation de cet accord, l'aide sera immédiatement acheminée dans la bande de Gaza. Les quantités d'aide seront au minimum conformes à celles prévues dans l'accord du 19 janvier 2025 relatif à l'aide humanitaire, incluant la réhabilitation des infrastructures (eau, électricité, assainissement), la réhabilitation des hôpitaux et des boulangeries, ainsi que l'entrée du matériel nécessaire au déblaiement des décombres et à la réouverture des routes. 

8. L'entrée de l'aide et de la distribution dans la bande de Gaza se fera sans interférence des deux parties, par l'intermédiaire des Nations Unies et de ses agences, du Croissant-Rouge et d'autres institutions internationales indépendantes de l'une ou l'autre des parties. L'ouverture du point de passage de Rafah dans les deux sens sera soumise au même mécanisme que celui mis en œuvre dans le cadre de l'accord du 19 janvier 2025. 

9. Gaza sera administrée sous la gouvernance transitoire temporaire d'un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé de la gestion quotidienne des services publics et des municipalités pour la population de Gaza. Ce comité sera composé de Palestiniens qualifiés et d'experts internationaux, sous la supervision d'un nouvel organe international de transition, le « Conseil de la paix », présidé par le président Donald J. Trump. La composition des autres membres et chefs d'État sera annoncée ultérieurement, dont l'ancien Premier ministre Tony Blair. Cet organe définira le cadre et gérera le financement du réaménagement de Gaza jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne ait achevé son programme de réformes, tel que décrit dans diverses propositions, notamment le plan de paix du président Trump de 2020 et la proposition franco-saoudienne, et puisse reprendre le contrôle de Gaza de manière sûre et effective. Cet organe s'appuiera sur les meilleures normes internationales pour instaurer une gouvernance moderne et efficace, au service de la population de Gaza et propice à l'attraction des investissements. 

10. Un plan de développement économique Trump visant à reconstruire et dynamiser Gaza sera élaboré en réunissant un panel d'experts ayant contribué à la création de certaines des villes miracles modernes les plus prospères du Moyen-Orient. De nombreuses propositions d'investissement judicieuses et des idées de développement prometteuses ont été élaborées par des groupes internationaux bien intentionnés et seront étudiées afin de synthétiser les cadres de sécurité et de gouvernance pour attirer et faciliter ces investissements, créateurs d'emplois, d'opportunités et d'espoir pour l'avenir de Gaza. 

11. Une zone économique spéciale sera créée, avec des tarifs et des taux d’accès préférentiels à négocier avec les pays participants. 

12. Personne ne sera contraint de quitter Gaza, et ceux qui le souhaitent seront libres de le faire et de revenir. Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons la possibilité de construire un Gaza meilleur.

 13. Le Hamas et les autres factions s'engagent à ne jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit. Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d'armes, seront détruites et non reconstruites. Un processus de démilitarisation de Gaza sera mis en place sous la supervision d'observateurs indépendants, ce qui comprendra la mise hors d'usage définitive des armes selon un processus de déclassement convenu, et sera soutenu par un programme de rachat et de réintégration financé par la communauté internationale, tous vérifiés par les observateurs indépendants. La Nouvelle Gaza s'engagera pleinement à bâtir une économie prospère et à coexister pacifiquement avec ses voisins.

 14. Les partenaires régionaux fourniront une garantie pour s’assurer que le Hamas et les factions respectent leurs obligations et que la Nouvelle Gaza ne représente aucune menace pour ses voisins ou sa population. 

15. Les États-Unis collaboreront avec leurs partenaires arabes et internationaux pour mettre en place une Force internationale de stabilisation (FIS) temporaire, qui sera immédiatement déployée à Gaza. La FIS formera et soutiendra les forces de police palestiniennes agréées à Gaza, et consultera la Jordanie et l'Égypte, qui possèdent une vaste expérience dans ce domaine. Cette force constituera la solution de sécurité intérieure à long terme. La FIS collaborera avec Israël et l'Égypte pour contribuer à la sécurisation des zones frontalières, en collaboration avec les forces de police palestiniennes nouvellement formées. Il est crucial d'empêcher l'entrée de munitions à Gaza et de faciliter la circulation rapide et sécurisée des marchandises pour reconstruire et revitaliser Gaza. Un mécanisme de déconfliction sera convenu entre les parties. 

 16. Israël n'occupera ni n'annexera Gaza. À mesure que les FSI établiront leur contrôle et la stabilité, les Forces de défense israéliennes (FDI) se retireront selon des normes, des étapes et des calendriers de démilitarisation convenus entre elles, les FDI, les garants et les États-Unis, l'objectif étant de sécuriser Gaza et de ne plus représenter de menace pour Israël, l'Égypte ni ses citoyens. Concrètement, les FDI remettront progressivement le territoire de Gaza qu'elles occupent aux FDI, conformément à un accord conclu avec l'autorité de transition, jusqu'à leur retrait complet de Gaza, à l'exception d'un périmètre de sécurité qui sera maintenu jusqu'à ce que Gaza soit véritablement protégée contre toute résurgence de la menace terroriste. 

 17. Si le Hamas retarde ou rejette cette proposition, les opérations susmentionnées, y compris l’intensification de l’opération d’aide, se poursuivront dans les zones exemptes de terrorisme transférées par Tsahal aux FSI. 

18. Un processus de dialogue interreligieux sera établi sur la base des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique pour tenter de changer les mentalités et les discours des Palestiniens et des Israéliens en mettant l’accent sur les avantages qui peuvent être tirés de la paix. 

19. Si le réaménagement de Gaza progresse et si le programme de réforme de l’Autorité palestinienne est fidèlement mis en œuvre, les conditions pourront enfin être réunies pour une voie crédible vers l’autodétermination et l’État palestiniens, que nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien. 

20. Les États-Unis établiront un dialogue entre Israël et les Palestiniens afin de convenir d’un horizon politique pour une coexistence pacifique et prospère.

Son émissaire, Steve Witkoff, a révélé que Trump a présenté un plan en 21 points aux dirigeants arabes et musulmans réunis à New York. Objectif : mettre fin à la guerre, libérer les otages, instaurer un cessez-le-feu durable, et reconstruire Gaza… sans le Hamas. Ce plan prévoit : - Le retrait des forces israéliennes une fois les infrastructures terroristes démantelées. - Une gouvernance post-conflit excluant le Hamas. - Un financement arabe pour la reconstruction. - Une supervision militaire multilatérale pour garantir la sécurité.

Gaza : Trump valide le plan Blair pour une Autorité internationale de transition GITA

Vers une alternative crédible à la reconnaissance précipitée d’un État palestinien

 


 

Un projet international pour sortir de l’impasse

Depuis le début de la guerre à Gaza, la question du « jour d’après » reste un casse-tête insoluble. Entre les partisans d’une réoccupation israélienne, ceux qui défendent un retour de l’Autorité palestinienne (AP), et ceux qui appellent à une reconnaissance immédiate d’un État palestinien, aucun scénario n’a fait consensus.

C’est dans ce contexte qu’a émergé le plan porté par Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, et désormais soutenu par Donald Trump. Selon des informations publiées par i24NEWS et le Times of Israel, ce projet prévoit la création d’une Autorité internationale de transition pour Gaza (GITA), placée sous mandat de l’ONU.

L’objectif est clair : assurer la gouvernance, la reconstruction et la sécurité de Gaza après la guerre, tout en évitant un retour du Hamas au pouvoir et sans remettre immédiatement les clés à une AP discréditée.

La GITA : gouvernance internationale et sécurité renforcée

Concrètement, la GITA serait mise en place par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle disposerait d’un conseil d’administration de 7 à 10 membres, comprenant :

  • un représentant palestinien,
  • un haut responsable de l’ONU,
  • une forte représentation musulmane afin d’assurer une légitimité régionale.

Durant la phase transitoire, la GITA exercerait une autorité suprême sur Gaza, avec des compétences étendues en matière de gouvernance civile, de reconstruction des infrastructures, de gestion humanitaire et de sécurité.

Une Force internationale de stabilisation, mandatée par la communauté internationale, serait déployée pour empêcher toute résurgence du Hamas, sécuriser les corridors humanitaires et protéger les populations civiles.

L’Autorité palestinienne, de son côté, resterait associée mais dans un rôle secondaire et limité, avec une montée en puissance éventuelle conditionnée à des réformes et à sa capacité à assumer réellement ses responsabilités.

Le dilemme israélien

Le soutien de Donald Trump à ce plan marque une rupture. Le 27 août, lors d’une réunion organisée par Jared Kushner à la Maison Blanche, le président américain a affiché clairement sa préférence pour ce schéma, prenant ses distances avec l’idée controversée d’une « migration volontaire » des Gazaouis qu’il avait lui-même évoquée quelques mois plus tôt.

Pour Israël, cette orientation crée un dilemme stratégique. Le plan Blair évoque explicitement une unification future de Gaza et de la Cisjordanie sous l’AP, une perspective que Benjamin Netanyahou et une partie de son gouvernement rejettent.

Cependant, une alternative internationale crédible à la réoccupation israélienne pourrait être perçue à Jérusalem comme un moindre mal. Elle permettrait d’empêcher la résurgence du Hamas, tout en évitant à Israël la responsabilité directe du gouvernement civil à Gaza – une situation intenable à long terme.

Les acteurs régionaux au cœur du dispositif

Tony Blair a entamé une intense campagne diplomatique pour rallier les acteurs arabes clés : Arabie saoudite, Égypte, Qatar.

  • Riyad conditionne toujours son soutien à une perspective claire vers la création d’un État palestinien. L’Arabie saoudite veut apparaître comme garante d’une solution politique, dans la continuité de ses ambitions régionales.
  • L’Égypte voit dans cette formule une manière de contenir le Hamas sans être contrainte d’assumer seule la responsabilité de Gaza, ce qu’elle a toujours refusé.
  • Le Qatar, partenaire ambigu et soutien historique du Hamas, reste un acteur incontournable, en raison de son poids financier et de son rôle de médiateur dans la libération des otages.

L’adhésion de ces pays sera déterminante pour donner au plan une légitimité régionale et assurer son financement.

Un contraste frappant avec la stratégie française

Cette initiative internationale souligne par contraste les errements de la diplomatie française. Plutôt que de soutenir une formule pragmatique et réaliste pour gérer l’après-guerre, Emmanuel Macron a choisi la voie symbolique et périlleuse : reconnaître un État palestinien en pleine guerre.

Une telle reconnaissance, en l’absence de structures crédibles et stables, revient à :

  • récompenser la violence qui a conduit à la guerre,
  • renforcer une Autorité palestinienne corrompue et décrédibilisée,
  • isoler Israël au lieu de construire un cadre de stabilité.

Là où la France cède aux slogans et aux pressions idéologiques, le plan Blair cherche à bâtir une réalité institutionnelle solide.


 

Trois avantages stratégiques du plan Blair

L’initiative n’est pas exempte de défis – notamment la difficulté de garantir une réelle efficacité d’une structure internationale et le risque de blocages diplomatiques au Conseil de sécurité. Mais elle présente trois atouts majeurs :

  1. Neutraliser le Hamas : la présence d’une force internationale permettrait d’éviter la résurgence des groupes terroristes.
  2. Reconstruire Gaza : un cadre clair, financé et contrôlé par la communauté internationale, offrirait aux civils gazaouis une perspective concrète.
  3. Créer les conditions d’une gouvernance crédible : plutôt que d’imposer artificiellement un État palestinien, la GITA préparerait le terrain à une reprise progressive par des structures palestiniennes réformées.

Quel avenir pour Gaza ?


 

Le temps presse. « Nous n’avons pas de mois ni de semaines. Nous avons des jours », confiait récemment une source proche des discussions. L’urgence humanitaire et la lassitude régionale face à l’enlisement rendent indispensable une solution rapide.

Deux scénarios se dessinent :

  • Si la GITA est adoptée, elle pourrait constituer une étape réaliste vers une stabilisation progressive, ouvrant la voie à une nouvelle gouvernance palestinienne, débarrassée du Hamas.
  • Si elle échoue, Gaza risque de retomber soit dans le chaos et le retour du Hamas, soit dans une gestion forcée par Israël, avec tous les risques que cela porte sur le plan sécuritaire et de la tension au niveau régional.

Conclusion

Le plan Blair soutenu par Donald Trump ne résout pas toutes les contradictions, mais il offre un cadre concret pour sortir de l’impasse. Il marque un contraste saisissant avec la diplomatie française, qui a préféré les symboles creux à la construction d’une solution réaliste.

Dans l’histoire des conflits du Moyen-Orient, les slogans n’ont jamais fait la paix. Seules des structures solides, sécurisées et financées, peuvent offrir aux Gazaouis une chance de vivre autrement que sous la terreur du Hamas.

https://moyen-orient.fr/plan-gita-blair-gaza/ 

 En bref, le plan entérine la survie du Hamas, maintient son pouvoir de nuisance, blanchit les crimes du 7 octobre, et évacue la justice au profit d’un “reset” sans mémoire. 

Le plan dévoilé par le Washington Post révèle un document de 38 pages qui envisage la transformation totale de la bande de Gaza et son évacuation. → l.lefigaro.fr/Zjp

 


Donald Trump a présenté à New York son plan pour mettre fin à la guerre de Gaza devant huit pays arabes et musulmans. Un plan inspiré de Tony Blair, que Macron ignore totalement, alors qu’il se concentre sur l’essentiel : la fin de la guerre, la libération des otages et la reconstruction de Gaza — sans passer par la reconnaissance précipitée d’un État palestinien. 

Macron, lui, veut faire croire que cette reconnaissance mettrait fin à la guerre et au Hamas. Trump et Blair affirment au contraire : il faut d’abord mettre un terme aux combats, libérer les otages, garantir la disparition du Hamas, instaurer une administration régionale de Gaza pour sa reconstruction, puis seulement ouvrir la voie à une solution politique. 

 


 

Deux démarches radicalement opposées : l’une pragmatique, l’autre opportuniste. Mercredi, Trump a détaillé son plan lors d’une réunion multilatérale avec les dirigeants de huit pays (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Égypte, Jordanie, Turquie, Indonésie et Pakistan). 

Tous avaient été informés à l’avance et ont préparé un document de position saluant l’initiative américaine. « C’est ma réunion la plus importante », a souligné Trump, précisant que la prochaine étape serait une rencontre avec Netanyahou. Erdogan, de son côté, a qualifié la rencontre de « très fructueuse ». 

 Ce plan s’appuie sur la GITA (Gouvernance internationale et sécurité renforcée), imaginée par Blair. Cette autorité transitoire, créée par une résolution de l’ONU, disposerait d’un conseil de 7 à 10 membres (dont un représentant palestinien, un haut responsable de l’ONU, et une forte représentation musulmane pour garantir la légitimité régionale). Elle aurait autorité suprême sur Gaza, avec des compétences en gouvernance civile, reconstruction, aide humanitaire et sécurité. Voir les détails du plan (moyen-orient.fr/plan-gita-blai

L’absence de Mohammed ben Salmane à l’ONU aux côtés de Macron en dit long : Riyad garde ses distances et suit la ligne américaine, non les emballements d’un président français déconnecté et trop pressé de graver son nom sur une « solution » qui ne changerait rien. Car il n’y aura pas d’État palestinien issu de cette reconnaissance : seulement une rue arabe confortée dans sa haine d’Israël. Il est incompréhensible que Macron passe sous silence un plan bien plus pragmatique, déjà discuté avec les grandes puissances régionales. Mais le président français ne cherche pas une solution pour le Proche-Orient : il cherche l’applaudissement des anti-israéliens.

Faraj Alexandre Rifai

  


 

Isaac Herzog soutient le plan Trump : "Il est révolutionnaire"


"Selon les informations dont je dispose, il s'agit d'un plan sérieux, révolutionnaire et important", a souligné le président israélien

 


 

Le président israélien Isaac Herzog s'est exprimé lundi matin sur les ondes de Kan Reshet Bet à la veille d'une rencontre cruciale entre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le président américain Donald Trump. Cette réunion, qualifiée de "décisive et historique" par Herzog, pourrait déboucher sur l'annonce d'un accord visant à mettre fin à la guerre et à ramener les otages.

"Je prie et j'espère que cette rencontre produira un résultat positif avec un cadre pour le retour de tous les otages, la fin de la guerre et un changement de réalité sur le terrain", a déclaré le président israélien.

Un plan "sérieux et révolutionnaire"


Alors que des voix proches de Netanyahou ont exprimé leur pessimisme concernant la proposition américaine, le président Herzog a affirmé son soutien à l'adoption du plan proposé par Washington. "Selon les informations dont je dispose, il s'agit d'un plan sérieux, révolutionnaire et important", a-t-il souligné, précisant que cette initiative devrait permettre d'atteindre les objectifs fixés : ramener les otages et transformer la situation dans la bande de Gaza, où le Hamas ne devrait plus exercer de contrôle.

 


 

Répondre à la délégitimation internationale

Interrogé sur le processus de délégitimation qu'Israël subit actuellement sur la scène internationale, Herzog a estimé qu'il s'agissait de "tentatives de l'ennemi pour nous affaiblir". En référence au discours économique pessimiste prononcé récemment par Netanyahou, le président a tenu à rappeler l'importance de l'intégration d'Israël dans la communauté internationale. "Une partie de notre capacité à fonctionner en tant qu'État viable, c'est de ne pas se considérer comme Sparte, mais comme faisant partie de la famille des nations", a-t-il insisté.


 

Accord de plaider-coupable et nomination controversée

Sur la question d'un éventuel accord de plaider-coupable dans les affaires judiciaires de Netanyahou, Herzog a révélé avoir encouragé les parties à dialoguer, sans succès. Il s'est engagé à examiner en profondeur toute demande de grâce qui lui serait soumise.

Concernant la nomination controversée du général David Zini à la tête du Shin Bet, le président a indiqué avoir rencontré le candidat et être "impressionné par son parcours et le sérieux avec lequel il aborde cette mission", tout en soulignant que Zini était pleinement conscient de sa responsabilité d'agir "dans l'intérêt exclusif de l'État".

https://urlr.me/gtTphU 

 


 

Critique du plan Trump 

 


 

Netanyahu a convoqué une réunion d’urgence avant sa rencontre avec Trump. Le 1er ministre israélien est horrifié par le plan de Trump sur Gaza impliquant le retrait total d’Israël et la mise en place d’une feuille de route pour un État palestinien.

https://punchng.com/trump-pushes-gaza-deal-in-white-house-meeting-with-netanyahu/

Bref, ce “plan” n’a rien de nouveau : c’est la vieille recette de l’impérialisme occidental, peinte en blanc et bleu ciel, pour protéger Israël, contrôler Gaza et redorer l’image de Trump. La seule nouveauté, c’est le décor : les capitales arabes sont mises devant le fait accompli, sommées d’avaliser une solution déjà écrite.

 

trumpspostsonx-dot.github.io/truth-video




"L'équipe de Trump fait circuler un plan de 38 pages, baptisé « GRANDE FIDUCIE », pour Gaza. Ce plan prévoit une tutelle américaine de dix ans, transformant la bande de Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient ». Le piège ? Tout commence par la relocalisation « volontaire » de deux millions de Palestiniens. Un génocide présenté comme un bien immobilier. Le plan « GREAT Trust » de l'équipe Trump pour Gaza envisage le déracinement de plus de 2 millions de Palestiniens, soit dans des « zones sécurisées » scellées, soit dans une relocalisation « volontaire » vers la Libye, l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Somaliland, l'Indonésie et d'autres. Aucun de ces pays n'est d'accord, certains sont eux-mêmes en guerre. Ce n’est pas une politique, c’est un crime de guerre déguisé en bien immobilier.

Ceux qui accepteraient de partir recevraient 5 000 $ + des subventions pour la nourriture et le loyer. La propriété foncière remplacée par des « jetons numériques » pouvant éventuellement être échangés contre un appartement dans l’une des six « villes intelligentes IA » après 10 ans sous tutelle américaine. Un pot-de-vin pour l'exil.


 

Les empreintes digitales sont évidentes : Jared Kushner, Tony Blair, des hommes d’affaires israéliens, les acolytes de Trump. Les mêmes personnes qui ont profité de l’Irak et de la Palestine qui pendent désormais des stations balnéaires, des usines de VE et des terrains de golf sur les décombres de Gaza.

Un plan pour s'enrichir rapidement construit sur les crimes de guerre.
C’est la « vision » : • Tutelle dirigée par les États-Unis pendant 10 ans • Expulser les Palestiniens ou les enfermer dans des « zones » • 5 000 $ en espèces pour l'exil • Centres d'IA, « MBS Highway », complexes hôteliers « Trump Riviera » Le nettoyage ethnique dans sa forme la plus élevée, déguisé en « développement ». 
Appelons les choses par leur nom : déplacement forcé, transfert de population, vol de terres. Tout cela est interdit par le droit international. Ni l'IA, ni les complexes hôteliers, ni les terrains de golf ne peuvent blanchir un génocide." 
 
Hala Jaber (Journaliste six fois primé. Auteur d'ouvrages sur le Hezbollah et l'Irak. Ancien correspondant étranger senior du STimes. RTs )






 

 

 

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