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décembre 27, 2025

France informations fin décembre 2025

Sommaire

A) - Budget 2026 : la loi spéciale promulguée au Journal officiel 

B) - Noël : plus d’un million de cadeaux déjà à vendre 

C) L’Algérie criminalise la colonisation française

D) - L’accueil des Ukrainiens en France entre dans une phase de rationalisation

E) - Accord UE-Mercosur : le face-à-face décisif des agriculteurs français avec Emmanuel Macron

 


 

 

A) - Budget 2026 : la loi spéciale promulguée au Journal officiel 

En attendant un vrai budget, l’exécutif a officialisé samedi la reconduction temporaire des finances de 2025. Une procédure exceptionnelle sauve les meubles mais révèle les profondes paralysies du Parlement.

C’est désormais acté. Ce samedi, par sa publication au Journal officiel, le président Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui régira les finances publiques à compter du 1er janvier 2026. Ce texte, voté à l’unanimité par le Parlement mardi dernier, est loin d’être une victoire politique. Il constitue l’aveu criant d’un échec : l’impossibilité pour les députés et les sénateurs de s’accorder sur un projet de loi de finances dans les délais. Une situation évoquant les blocages outre-Atlantique, même si ce dispositif législatif permet précisément d’« éviter un blocage de l’Etat comme c’est parfois le cas aux Etats-Unis lors des shutdowns ».


 

Un budget figé, des ambitions gelées

Dans les faits, cette mesure technique « reconduit, jusqu’à l’adoption de ce budget, les impôts et les enveloppes allouées à l’Etat dans les conditions de 2025 ». L’État continuera donc de fonctionner et les services publics seront financés, mais toute perspective de nouvelle politique budgétaire est gelée. Le gouvernement ne peut ni créer de nouvel impôt ni engager de dépense inédite. Un cadre particulièrement inconfortable pour la majorité, alors que le chef de l’État a érigé la défense en priorité absolue. Les ambitions en la matière sont donc mises en suspens.

Ce scénario, hélas, commence à devenir familier. Après la chute du gouvernement Barnier en décembre 2024, la France avait déjà connu plusieurs mois de flou avant l’adoption des textes budgétaires en février 2025. L’histoire se répète, mais dans un contexte encore plus tendu.

Le dialogue engagé par le Premier ministre Sébastien Lecornu avec le Parti socialiste a certes permis l’adoption du budget de la Sécurité sociale, au prix de concessions sensibles sur les retraites. Mais ce fragile compromis n’a pas résisté au gouffre qui sépare l’Assemblée nationale du Sénat, cette dernière chambre étant « hostile à tout impôt supplémentaire ».

Le sursis de janvier

Face à cette impasse, le chef du gouvernement a affiché un optimisme de circonstance. 

« Si les calculs politiques sont mis de côté, le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi », a-t-il déclaré, se disant « persuadé » de parvenir à un accord.

Un vœu pieux qui sonne comme un appel du pied, tandis que son camp le presse de recourir à l’arme nucléaire du 49.3. La loi spéciale n’est qu’un répit, un sursis accordé à la représentation nationale.

La véritable bataille est simplement reportée à janvier. Elle s’annonce brutale. Les parlementaires devront non seulement boucler un budget, mais aussi se confronter à l’épineuse question de la trajectoire des finances publiques. Les discussions écoulées n’ont « pas permis de dessiner une trajectoire de réduction du déficit », alors même que la France est confrontée à un endettement croissant. La loi spéciale évite le chaos immédiat, mais elle laisse intacte cette équation politique quasi insoluble. Le pays est en pilotage automatique, et les turbulences ne font que commencer.

https://multipol360.com/budget-2026-la-loi-speciale-promulguee-au-journal-officiel/

 


B) - Noël : plus d’un million de cadeaux déjà à vendre  

À peine les effluves de bûches dissipés et les derniers échos des cantiques évanouis, une autre réalité, moins feutrée, s’impose dans la froide lumière du 26 décembre. Une France contrainte à la sobriété joyeuse, où le geste du cadeau se mue en réflexe de survie économique. Pour la première fois, le cap du million d’annonces de revente de présents a été franchi dans la seule journée du réveillon et du jour de Noël, selon les données conjointes des géants eBay et Rakuten. La fête est devenue un prétexte à une nécessaire liquidation.

Le réflexe de la revente, nouveau rituel national

Dès avant midi ce 25 décembre, près de 900  000 objets offerts la veille étaient déjà proposés en ligne. Selon eBay, l’offre a littéralement explosé le jour de Noël, avec un demi-million de nouvelles publications, et devrait atteindre un pic à 400 % au-dessus du rythme moyen dans les jours à venir.

L’an dernier à la même heure, on en dénombrait « 340  000 ». La croissance est vertigineuse et témoigne d’une acculturation rapide, voire d’une forme de résignation collective. Le constat est similaire chez son concurrent Rakuten : la plateforme a reçu environ 390 000 propositions émanant de vendeurs non professionnels. Un chiffre qui, bien que colossal, ne représente qu’une hausse modeste de deux points sur un an.

Selon le dernier baromètre Kantar pour eBay, « près de 20 millions » de Français auraient déjà revendu un cadeau en 2025.

Cette masse critique transforme un acte jadis discret en phénomène de société banalisé. Les objets concernés ? Principalement la culture, la high-tech, dominée par les smartphones, et les jouets. Autant de biens qui, sous le sapin, font rêver, mais dont la valeur monétaire immédiate semble désormais primer sur la valeur sentimentale.

 

De la joie reçue à l’euro récupéré

L’analyse de ces chiffres frappe par son cynisme. La question n’est plus « Est-ce que cela lui plaira ? » mais « À combien pourrais-je le revendre ? » La magie de la surprise se dissout dans le calcul froid. Le symbole est amer. Pour chaque paquet déballé puis immédiatement cédé, c’est en moyenne un billet de cent euros qui change de poche, révèle une étude de Rakuten. Cent euros. Le prix d’un plein d’essence, d’une partie des factures d’énergie, d’un panier de courses un peu moins léger. Voilà la véritable étrenne pour des millions de foyers : un maigre viatique pour affronter janvier, mois redouté de toutes les fins de mois difficiles.

Ce n’est plus de l’opportunisme, c’est un symptôme. Le symptôme d’une asphyxie économique savamment orchestrée par des politiques aveugles aux réalités du quotidien. Sous le mandat d’Emmanuel Macron, la paupérisation rampante a gagné les classes moyennes, transformant les moments de partage en casse-tête budgétaire. Noël, période de générosité et de repli familial, est devenu une source d’angoisse supplémentaire. Offrir coûte cher. Recevoir un présent non désiré devient alors une aubaine, une bouée de sauvetage à convertir au plus vite en liquidités.

Ce million d’annonces, c’est le bruit sourd d’une France qui étouffe. C’est l’aveu criant que pour trop de nos concitoyens, la célébration est passée au second plan, derrière l’impératif de remplir le frigo ou de payer le loyer. La joie est devenue un luxe, le cadeau une marchandise de première nécessité. Alors que le gouvernement se gargarise de chiffres macroéconomiques en trompe-l’œil, la vraie vie, elle, se joue sur les plateformes de revente, dans une course éperdue pour boucler les fins de mois.

https://multipol360.com/noel-plus-dun-million-de-cadeaux-deja-a-vendre/ 

 


 

C) L’Algérie criminalise la colonisation française

En qualifiant la période 1830-1962 de « crime d’État imprescriptible », le Parlement algérien exige des excuses et des réparations, jetant un pavé dans la mare des relations bilatérales déjà exsangues.

L’adoption unanime, ce mercredi 24 décembre, d’une loi par l’Algérie stigmatisant la colonisation comme un crime perpétuel marque un tournant politique et mémoriel. Cette décision, loin d’être un simple geste symbolique, attise les braises d’une crise diplomatique latente et interroge quant à l’image de la France dans le monde.

Un acte législatif sans précédent

Le geste est lourd de sens et de conséquences. En votant à l’unanimité une loi qualifiant les 132 années de présence française (1830-1962) de « crime d’État imprescriptible », l’Algérie franchit une ligne rouge. Il ne s’agit plus seulement de désaccords historiques, mais d’une accusation officielle, portée par la voie législative, qui exige de la France « des excuses officielles » et ouvre explicitement la voie à des demandes de réparations.

Cette initiative, selon une analyse de l’AFP, est perçue par le chercheur Hosni Kitouni (université d’Exeter) comme un « moment de rupture dans le rapport mémoriel » entre les deux pays. Si elle est juridiquement inopposable à Paris, elle n’en possède pas moins une charge politique considérable.

Le texte algérien dresse un inventaire précis et implacable des souffrances. Il énumère : les « massacres, torture systématique, spoliations foncières, déplacements forcés, violences sexuelles. »

Il accorde une place particulière aux essais nucléaires dans le Sahara, exigeant la décontamination des sites et l’indemnisation des victimes sur plusieurs générations. En rappelant que l’Algérie « n’était pas un territoire vacant avant 1830 », la loi qualifie la colonisation de « violation flagrante et continue du droit international », comme le souligne Le Monde. Cette cristallisation par écrit des griefs transforme un contentieux diffus en un front de revendications politiques clair.

 


 

Un défi pour la diplomatie et l’image de la France

Pour la France, l’enjeu dépasse largement le cadre bilatéral. Cette loi survient dans un contexte international où les questions de repentance coloniale et de réparations gagnent en audience. L’image d’une France puissance universaliste se trouve directement écorchée par cette narration d’un « crime d’État » perpétré sur plus d’un siècle.

Nos partenaires, notamment en Afrique et au sein du Sud global, observeront avec attention la réaction de Paris. Le silence, perçu comme du mépris, pourrait être tout aussi dommageable qu’une réponse maladroite.

Sur le plan national, cette loi agit comme un électrochoc. Elle frappe une opinion publique déjà divisée, entre ceux qui appellent à un examen lucide du passé et ceux qui, précisément, adoptent des « discours minimisant ou niant la réalité coloniale » — un phénomène que les observateurs relèvent et qui a contribué à durcir la position algérienne.

Le gouvernement se trouve pris en tenaille : comment répondre à une provocation législative sans envenimer la crise diplomatique la plus grave « depuis 1962 », mais sans non plus paraître capituler face à une réécriture unilatérale de l’histoire partagée ?

Un jeu d’échecs mémoriel aux enjeux globaux

L’Algérie, par cette loi, a habilement déplacé le conflit mémoriel du terrain de l’émotion à celui du droit et de la politique internationale. L’objectif est moins d’obtenir des compensations financières, improbables, que de forcer une reconnaissance qui changerait la nature du récit historique.

Les conséquences pour l’image de la France sont potentiellement profondes. Elles touchent à sa crédibilité morale, à son pouvoir d’influence, et à sa capacité à incarner un partenariat d’égal à égal avec ses anciennes colonies. Le défi pour Paris est désormais de trouver une parole à la fois ferme et mesurée, qui préserve ses principes sans offrir à l’accusation de « crime d’État » une caisse de résonance mondiale.

https://multipol360.com/lalgerie-criminalise-la-colonisation-francaise/   



D) - L’accueil des Ukrainiens en France entre dans une phase de rationalisation

Derrière les discours de solidarité, le quotidien des communes et des finances publiques raconte une autre histoire. La réduction de l’aide aux réfugiés ukrainiens n’est pas un choix politique, c’est un constat d’épuisement.

L’élan est retombé. La France, qui avait ouvert ses bras et ses registres d’aide sociale avec une conviction presque unanime en février 2022, ajuste aujourd’hui sa posture avec une froideur administrative qui en dit long. La circulaire de l’ancien Premier ministre Michel Barnier ne se contente pas de « réorienter » la politique d’accueil ; elle acte un recul. Un recul chiffré, tangible : les logements dédiés sont passés de 9 000 à 4 000. Une division par plus de deux. Ce n’est pas une simple adaptation, c’est un désengagement programmé.

Et il survient au moment même où, selon les services de l’État, « tous les mois, dans les Alpes-Maritimes, entre 100 et 150 personnes viennent pour la première fois ».

La machine administrative, à bout de souffle, craque sous le poids d’une charge devenue permanente.

Quand l’urgence devient une facture permanente

Ce recul n’est pas le fruit d’un cynisme soudain, mais le symptôme d’une profonde lassitude. Une lassitude budgétaire d’abord. L’accueil initial, conçu comme une mesure d’urgence temporaire, s’est transformé en une dépense récurrente et structurelle pour les collectivités locales et l’État.

Dans un contexte où la Cour des comptes alerte presque mensuellement sur la trajectoire insoutenable des déficits publics, chaque euro alloué à un dispositif « exceptionnel » est un euro de moins pour nos hôpitaux, nos écoles ou le pouvoir d’achat de nos concitoyens. La générosité a un coût, et ce coût, la France réalise aujourd’hui qu’elle ne peut plus l’assumer seule, indéfiniment, sans sacrifier ses propres fondamentaux.

Mais cette lassitude est aussi sociale, et elle est plus sourde, plus profonde. Elle se niche dans les files d’attente qui s’allongent aux CAF, dans les délais pour obtenir un rendez-vous à la préfecture, dans la tension insupportable sur le marché du logement social. Quand une famille française attend un HLM depuis des années et apprend que des milliers de places ont été réservées en urgence pour d’autres, un sentiment d’injustice, mêlé de fatigue, se diffuse. L’État, en voulant bien faire à l’extérieur, a mis à nu ses faiblesses à l’intérieur.

Le puits se tarit

Le drame le plus profond réside peut-être dans le piège dans lequel cette politique a enfermé tout le monde. Les réfugiés ukrainiens, eux-mêmes, sont pris dans une contradiction absurde. Leur statut temporaire, vidé de sa substance, ne leur offre plus qu’un avenir suspendu. Pour obtenir une stabilité, ils peuvent demander l’asile classique. Mais beaucoup, dit-on, « refusent, par crainte de ne pas pouvoir retourner en Ukraine ». La France leur a offert un refuge, mais elle n’a pas les moyens de leur offrir un vrai futur, et elle leur ferme aujourd’hui la porte du refuge initial.

La République a découvert, à ses dépens, que la solidarité internationale se heurte vite aux murs de la réalité nationale. En réduisant son aide, elle ne tourne pas le dos à ses principes ; elle admet, simplement, qu’elle a atteint la limite de ce qu’elle pouvait donner sans se mettre elle-même en danger. La leçon est dure, mais elle est claire : on ne peut pas indéfiniment puiser dans un puits qui est en train de se tarir.

https://multipol360.com/laccueil-des-ukrainiens-en-france-entre-dans-une-phase-de-rationalisation/ 

 


 

E) - Accord UE-Mercosur : le face-à-face décisif des agriculteurs français avec Emmanuel Macron

Le Président de la République a convié ce mardi les représentants du monde paysan pour une rencontre cruciale, à l’heure où la colère gronde contre le traité commercial avec l’Amérique du Sud.

Dans un contexte de crise aiguë pour l’élevage national, la rencontre organisée ce mardi  à l’Élysée revêtait un caractère exceptionnel. Pour la première fois depuis le début de l’épidémie de dermatose nodulaire bovine en décembre, Emmanuel Macron a reçu les dirigeants des quatre principaux syndicats agricoles — la FNSEA, Jeunes Agriculteurs, la Coordination rurale et la Confédération paysanne. L’ordre du jour était sans ambiguïté : l’épineux projet d’accord entre l’Union européenne et le Mercosur, qui cristallise les craintes de tout un secteur.

La mobilisation, loin de faiblir, s’intensifie. La preuve, jeudi dernier, par plusieurs milliers d’éleveurs et céréaliers convergeant vers Bruxelles avec leurs tracteurs pour bloquer les institutions européennes. Leur crainte ? Voir le marché inondé de viande, de sucre, de riz et de soja en provenance du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay, produits dont les normes de production sont perçues comme moins exigeantes.

« Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair : Mercosur = Non », avait tonné le syndicat majoritaire avant l’entrevue.

Une position qui, malgré des divergences de stratégie, fait l’unanimité chez les agriculteurs français, des plus modérés aux plus radicaux.

Une signature reportée sous la pression

Face à cette fronde transfrontalière, notamment en France et en Italie, le calendrier diplomatique a dû être bousculé. Alors qu’une signature était initialement espérée samedi dernier à Foz do Iguaçu, en présence d’Ursula von der Leyen, elle a été purement et simplement reportée. Une victoire temporaire pour les opposants, mais l’échéance reste menaçante : selon plusieurs sources diplomatiques, une nouvelle tentative est désormais visée pour le 12 janvier au Paraguay.

Le gouvernement français tente de naviguer en eaux troubles. Interrogé mardi à l’Assemblée nationale, le ministre délégué aux Affaires européennes, Jean-Noël Barrot, a tenté de rassurer en brandissant des « concessions inédites ».

« Nous obtenons des mesures miroir pour garantir la réciprocité, des contrôles douaniers renforcés et des clauses de sauvegarde », a-t-il assuré.

Des promesses jugées largement insuffisantes sur le terrain, où les syndicats promettent déjà une remobilisation massive dès début janvier.

Au-delà du commerce, un modèle en question

L’enjeu dépasse la simple concurrence commerciale. Pour les agriculteurs français, c’est la crédibilité même du « modèle européen » qui est sur la table. Comment justifier des normes environnementales et sanitaires strictes — et coûteuses — face à des importations qui n’y seraient pas soumises avec la même rigueur ? L’accord, s’il ouvre des débouchés pour les vins, les spiritueux et les produits industriels européens, est perçu dans les campagnes comme un coup de massue sur des filières déjà exsangues.

La réception à l’Élysée n’a donc rien d’une simple formalité. Elle intervient à un moment où la patience des éleveurs est à bout, entre la gestion contestée de l’épidémie animale et cette menace économique lointaine. La présence conjointe d’organisations aussi différentes que la FNSEA et la Confédération paysanne, pourtant « opposants historiques au traité », en dit long sur l’ampleur de la défiance.

L’heure des choix

Alors que l’exécutif européen semble pressé de conclure un accord vieux de plus de vingt ans de négociations, Emmanuel Macron se trouve dans une posture délicate. Peut-il imposer à ses partenaires européens un veto français, au risque d’entraver une grande ambition géopolitique ? Peut-il, à l’inverse, passer en force et affronter une colère paysanne qui pourrait embraser l’hiver ? Les concessions techniques évoquées par M. Barrot paraissent bien minces face à l’exigence catégorique d’abandon pur et simple du texte. Le bras de fer ne fait que commencer.

https://multipol360.com/accord-ue-mercosur-le-face-a-face-decisif-des-agriculteurs-francais-avec-emmanuel-macron/ 

 Lire aussi:

Comment endormir avec duplicité nos agriculteurs alors qu'une opportunité se présente à eux !

Dossier biodiversité !! (Notamment H) Ni Bio, ni conventionnel : l’ACS, la troisième voie agricole ? )

décembre 13, 2025

Informations alliées à l'Europe - Décembre 2025

Sommaire:

A) Von der Leyen et la « politique étrangère féministe » : un appel à l’importation massive de migrants

B)  Trump accuse l’Europe de « mauvaises décisions » et menace un effacement civilisationnel 

C) L’UE décide le gel des avoirs russes sans aucune consultation via le 49.3 européen

D) Être « munichois » aujourd’hui : qui veut vraiment la guerre ? 

E) Les deux moments où l’Europe a choisi la guerre plutôt que la paix

 


 

A) Von der Leyen et la « politique étrangère féministe » : un appel à l’importation massive de migrants

Dans un discours récent prononcé lors d’un événement officiel de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a une fois de plus défendu une « politique étrangère féministe » .

Sous couvert de promotion de l’égalité des genres et de partenariats internationaux, elle appelle ouvertement à « ouvrir davantage de voies de migration » en provenance d’Afrique et d’autres régions du tiers-monde, arguant que cela enrichirait culturellement les Européens.

Ce plaidoyer n’est pas seulement une déclaration d’intention : il s’inscrit dans une stratégie plus large qui ignore les réalités économiques et sécuritaires qui minent déjà l’Union européenne. Pire, il accentue une immigration subie, non choisie, qui érode les fondements culturels de nations comme la France. Face à une telle dérive, il est temps de poser la question : l’Europe peut-elle se permettre de sacrifier son avenir sur l’autel d’une idéologie importée ?

 


 

Une Union européenne au bord du gouffre économique : l’immigration comme fardeau caché

L’Union européenne traverse en 2025 une crise budgétaire sans précédent, exacerbée par les séquelles de la pandémie, la guerre en Ukraine et une inflation persistante. Selon les données de l’OCDE, la contribution budgétaire nette des immigrés a diminué après la crise financière de 2008 et n’a pas retrouvé son équilibre dans de nombreux pays membres. En France, le tableau est particulièrement alarmant : le taux de pauvreté relative des étrangers extra-européens atteint 47,6 % en 2020 (dernières données disponibles, avec une tendance à la hausse en 2025), contre 11,5 % pour les citoyens français, creusant un écart record de 36 points – le plus élevé d’Europe pour les non-UE, à égalité avec l’Espagne. Cette disparité n’est pas anecdotique : elle se traduit par une pression accrue sur les finances publiques, avec des ratios budgétaires parmi les pires de l’OCDE, où seule l’Estonie et la Lituanie font pire que la France.

L’immigration, dans sa forme actuelle, aggrave ces problèmes structurels. Les immigrés, souvent moins qualifiés et plus exposés au chômage (taux de 20-25 % chez les extra-européens contre 8 % pour les natifs), réduisent la productivité globale et entraînent une baisse des salaires réels. Résultat : des rentrées fiscales moindres et des dépenses sociales en explosion. L’Observatoire de l’Immigration note que cette dynamique joue un rôle sous-estimé dans la crise budgétaire française, avec un recul de la productivité qui pèse sur les impôts et les profits des entreprises. À l’échelle de l’UE, le solde migratoire positif (+169 000 en 2020, en hausse en 2025 malgré la crise ukrainienne) masque un coût réel : accueil, intégration et aides sociales représentent des milliards d’euros, alors que l’Allemagne et l’Autriche, premiers touchés par la crise des réfugiés de 2015, peinent encore à absorber l’afflux. Von der Leyen parle d’ « enrichissement culturel » , mais oublie l’appauvrissement financier : en 2025, le budget migration de l’UE avoisine les 10 milliards d’euros, au moment où les États membres serrent la vis sur les retraites et la santé.

 


 

L’aggravation sécuritaire : une France sous tension, minée par l’immigration non contrôlée

Si l’aspect économique est préoccupant, la dégradation sécuritaire est explosive.

En France, les statistiques du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) pour 2024-2025 confirment une surreprésentation des étrangers dans les infractions graves :

cambriolages, vols avec violence et agressions sexuelles voient leur part d’auteurs présumés non-français grimper à 30-40 % dans les affaires élucidées. Le rapport SSMSI de fin 2025 dresse un panorama accablant : +10 % de crimes haineux liés à l’ethnicité ou la nationalité en 2024. L’insécurité s’ancre dans le quotidien, avec une hausse de 15 % des homicides et tentatives en zones immigrées, selon les données Insee et SSMSI.

Cette aggravation n’est pas fortuite : elle découle d’une immigration subie, favorisée par des politiques européennes laxistes comme le Pacte sur la Migration et l’Asile de 2024, qui accélère les procédures mais peine à contenir les flux irréguliers (+20 % en Méditerranée en 2025). En France, 159 000 immigrés nets en 2023 (chiffre en hausse), dont une majorité extra-européenne, alimentent un sentiment d’insécurité généralisé. Les attentats et violences liées au terrorisme islamiste, comme ceux de 2023-2024, renforcent cette perception : l’immigration doit être choisie, au mérite et aux besoins, non imposée par Bruxelles au nom d’un « féminisme » qui ferme les yeux sur les trafics humains et les filières clandestines.

En France : valeurs en péril, pressions pour une « chari’compatible » et recul des symboles ancestraux

La France paie un tribut particulièrement lourd à cette immigration non maîtrisée. Nos valeurs républicaines – laïcité, égalité, héritage chrétien – se heurtent à une intégration défaillante. Beaucoup de nouveaux venus, loin de s’assimiler, exercent une pression via des associations collaborationistes pour imposer leurs mœurs, rendant la société « charia compatible » . Le site Vigilance Halal dénonce ainsi l’extension de l’abattage rituel sans étourdissement : la moitié de la viande consommée en France est halal en 2025, malgré une dérogation censée être exceptionnelle. Cette pratique cause une souffrance animale prolongée (jusqu’à 15 minutes d’agonie), des risques sanitaires majeurs (contaminations E. coli, saignées incomplètes) et une opacité commerciale : certifications imposées sans étiquetage clair, au prix de 10-15 centimes/kg, constituant une escroquerie pour les consommateurs. Une horreur sanitaire et éthique, imposée au nom d’une minorité, qui mine la laïcité et les normes européennes (Directive 93/119/CE).


 

Pire, les symboles catholiques ancestraux reculent au nom d’un « laïcisme » dévoyé. Les crèches de Noël dans les mairies, tradition festive et culturelle, sont attaquées en justice par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui les qualifie d’illégales au nom de la loi de 1905. À Béziers ou Perpignan, les maires comme Robert Ménard sont condamnés pour « violation de la neutralité » , tandis que les fêtes de Noël deviennent « fêtes de fin d’année » – comme les « vacances de fin d’année » dans les écoles, effaçant le mot même de Noël. Sociologiquement, le terrorisme (attentats de 2023) et les pressions communautaires transforment ces célébrations en terrain miné. Le Conseil d’État tolère les crèches si elles ont un « caractère culturel » , mais la jurisprudence hétérogène alimente un nihilisme qui gomme nos racines chrétiennes au profit d’une inclusivité salafisée.

Un basculement électoral : les enfants de l’immigration votent Rassemblement National

Ironie du sort : face à cet échec, beaucoup d’issus de l’immigration se tournent vers le Rassemblement National (RN). En 2025, 42 % des Français ont déjà voté RN au moins une fois, dont 46 % des 25-34 ans et 47 % des 50-64 ans – des profils souvent touchés par l’immigration. Les sympathisants RN sont 99 % à rejeter de nouveaux arrivants, et 97 % favorables à un référendum sur l’immigration. Ce vote d’adhésion (39 % en 2025) reflète un ras-le-bol partagé : sécurité, pouvoir d’achat, identité. Le RN, avec son programme de « stop à la submersion migratoire » (fin du regroupement familial, expulsion des délinquants), capte ces voix issues de l’immigration qui subissent la concurrence et l’insécurité.

Pour une immigration choisie, au service de la France

La « politique étrangère féministe » de von der Leyen n’est pas un progrès : c’est une capitulation face à une mondialisation qui ignore les peuples. L’Europe, et la France en tête, ne peut plus subir une immigration massive qui alourdit les budgets, dégrade la sécurité et érode nos valeurs. Il est urgent de rendre la parole aux citoyens via un référendum, comme le demandent 70 % des Français. Choisissons nos immigrés : qualifiés, intégrés, respectueux de nos lois. Défendons Noël, les crèches, notre laïcité authentique – non ce laïcisme qui masque un effacement culturel. La France n’est pas un hôtel ouvert à tous : c’est une nation, avec son histoire, ses valeurs et son avenir à protéger.

https://multipol360.com/von-der-leyen-et-la-politique-etrangere-feministe-un-appel-a-limportation-massive-de-migrants/



 

B)  Trump accuse l’Europe de « mauvaises décisions » et menace un effacement civilisationnel  

Les relations entre les États-Unis et l’Europe traversent une crise majeure, marquée par les déclarations virulentes de Donald Trump et la publication de la nouvelle National Security Strategy (NSS 2025). Dans une émission diffusée sur Tocsin, animée par Clémence, les invités Alexandre Del Valle et George Kuzmanovic décryptent ces événements, soulignant un repositionnement américain réaliste et cynique, loin des idéaux atlantistes traditionnels.

Trump met en garde l’Europe : « Nous ne voulons pas que l’Europe change autant »

Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Donald Trump a directement interpellé l’Union européenne : « L’Europe doit être très prudente. Ils prennent une mauvaise direction. C’est très mauvais. Nous ne voulons pas que l’Europe change autant.  » Ces mots interviennent trois jours après la publication de la NSS 2025, un document de 33 pages qui accuse l’Europe de s’acheminer vers un « effacement civilisationnel » en raison de politiques migratoires, de censure et de perte d’identité nationale. Le texte appelle à « cultiver la résistance » au sein des nations européennes pour contrer cette trajectoire.

Parallèlement, l’UE a infligé une amende de 120 millions d’euros à X (propriété d’Elon Musk) pour non-respect du Digital Services Act (DSA), notamment en raison des coches bleues payantes. Donald Trump y voit une attaque contre la liberté d’expression, renforçant les tensions idéologiques et technologiques.

Ukraine : Trump déçu par Zelensky, les Européens tentent de peser

Sur le front ukrainien, Trump s’est dit « déçu » que Volodymyr Zelensky n’ait « pas encore lu » la proposition de paix américaine, affirmant que « la Russie est OK avec ce rapport » . Ce plan, perçu comme favorable à Moscou, suscite l’inquiétude à Bruxelles.

Le 8 décembre, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz ont reçu Zelensky à Londres pour affirmer leur unité. Macron a insisté sur le « financement et la fourniture de programmes à l’Ukraine » et la nécessité d’une « convergence » avec les positions américaines, tout en soulignant les « atouts » européens pour faire pression sur la Russie via des sanctions.

La NSS 2025 : un repositionnement réaliste des États-Unis

Alexandre Del Valle, docteur en histoire contemporaine, y voit une continuité avec des rapports américains antérieurs (CIA, DNI) alertant sur des « enclaves civilisationnelles » en Europe. Pour lui, ce n’est pas un « point de bascule » mais une stratégie d’ « offshore balancing » (Politique qui vise à minimiser l’engagement direct américain dans les conflits régionaux tout en maintenant une influence dominante sur l’équilibre des puissances mondial) : déléguer le fardeau sécuritaire aux Européens tout en maintenant le contrôle.

George Kuzmanovic, Président du mouvement République souveraine et directeur de Fréquence Populaire Média, souligne que la NSS acte la fin de l’hégémonie américaine et un monde multipolaire.

La Russie n’y est plus un adversaire prioritaire ; la Chine l’est.

Les États-Unis abandonnent l’Ukraine comme « guerre proxy ratée » et cherchent à décorréler Moscou de Pékin. Trump, ultra-réaliste, utilise la corruption ukrainienne (via le NABU) comme levier de pression.

Les invités dénoncent le cynisme : les États-Unis ont armé l’Ukraine sous Trump 1, connu la corruption, et s’en servent maintenant pour justifier un retrait. Zelensky risque d’être sacrifié comme d’anciens alliés (Noriega au Panama).

Vassalisation européenne et corruption structurelle

Les deux analystes critiquent la dépendance européenne : élites « obligées » des multinationales américaines (Goldman SachsBlackRock), ventes d’entreprises stratégiques (Alstom), et corruption au sein de l’UE (Qatargate, affaires von der Leyen). Macron, récompensé par l’Atlantic Council, est accusé de brader la France.

Pour Kuzmanovic, les dirigeants européens, gauche comme droite, restent vassaux de Washington – version conservatrice sous Trump. Del Valle évoque une « corruption structurelle » qui impose l’achat d’armes américaines et la poursuite limitée de la guerre pour écouler des stocks.

Vers un découplage transatlantique ?

Cette NSS marque un découplage : les États-Unis se recentrent sur l’hémisphère occidental (doctrine Monroe revisitée), délèguent l’OTAN aux Européens (5 % du PIB en dépenses militaires) et soutiennent les partis « patriotiques » en Europe. Trump veut arrêter une guerre coûteuse pour faire du « business » (investissements en Russie arctique).

 

USA/UE : Les Américains haussent le ton ! 🔷 Georges Kuzmanovic Directeur de publication Fréquence Populaire Média‪@FPopMedia‬ 🔷 Alexandre del Valle Docteur en Histoire contemporaine, consultant international, chercheur associé au Center of Political and Foreign Affairs et au Centre Français de Recherche sur le Renseignement. Professeur de Géopolitique et de relations internationales et islamologue. Auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier “Le nouvel ordre post-occidental” (éditions l’Artilleur) Se procurer l'ouvrage : https://www.editionsartilleur.fr/prod...
 

Les invités concluent sur un ton alarmiste :

l’Europe, vassalisée et corrompue, risque de prolonger un conflit inutile.

Les citoyens, écrasés par les impôts et l’inflation, pourraient bientôt se révolter contre cette élite déconnectée.

Cette analyse, riche en références historiques (de Gaulle, Kissinger, Brzezinski), souligne un monde en recomposition où les États-Unis, réalistes et cyniques, imposent leur agenda tandis que l’Europe peine à affirmer sa souveraineté.

https://multipol360.com/trump-accuse-leurope-de-mauvaises-decisions-et-menace-un-effacement-civilisationnel/ 

 


 

C) L’UE décide le gel des avoirs russes sans aucune consultation via le 49.3 européen

Le 12 décembre 2025, l’Union européenne a franchi un pas décisif en décidant de geler indéfiniment environ 210 milliards d’euros d’avoirs de la Banque centrale russe immobilisés sur son territoire. Cette mesure, prise via une procédure d’urgence (article 122 du traité), vise à supprimer le renouvellement semestriel des sanctions, qui nécessitait l’unanimité et exposait l’UE à des veto de pays comme la Hongrie ou la Slovaquie.

Elle pave la voie à un prêt massif (jusqu’à 165 milliards d’euros) pour financer l’Ukraine en 2026-2027, couvrant besoins militaires et civils, sous forme de « prêt de réparations » adossé à ces actifs.

Ursula von der Leyen a salué cette décision comme un « signal fort » à la Russie, affirmant qu’elle augmente les coûts de la guerre pour Moscou tout en renforçant la position ukrainienne. Pourtant, cette initiative soulève de graves questions sur sa légalité, ses risques économiques et son impact géopolitique.

Sans consultation populaire ni débat démocratique approfondi, elle engage l’Europe dans une escalade dangereuse.

Un précédent périlleux pour la confiance internationale

Geler indéfiniment des avoirs souverains d’une banque centrale viole le principe d’immunité souveraine reconnu en droit international. La Russie qualifie cela de « vol » et a déjà engagé des poursuites contre Euroclear (qui détient la majorité des fonds) devant des tribunaux moscovites. Même si ces jugements ne seront pas reconnus en UE, ils ouvrent la porte à une guerre juridique prolongée.

Plus grave : cette décision érode la confiance dans le système financier européen. La Banque centrale européenne et plusieurs États membres (Belgique, Italie, France, Allemagne) ont exprimé des craintes : si l’UE semble prête à saisir des réserves étrangères pour des motifs politiques, d’autres pays (Chine, Arabie saoudite, etc.) pourraient retirer leurs actifs de l’eurozone.

Cela augmenterait les coûts d’emprunt pour les États européens et fragiliserait l’euro comme monnaie de réserve.

Des analystes estiment que, même si l’impact immédiat est limité, ce précédent pourrait à long terme détourner les flux financiers vers d’autres places (New York, Singapour).

Représailles russes et escalade militaire

Moscou menace depuis longtemps de représailles symétriques : saisie d’actifs occidentaux en Russie (estimés à plusieurs centaines de milliards pour les entreprises européennes). Mais les risques vont au-delà : en pleine négociation sur un éventuel plan de paix (impliquant les États-Unis de Trump), cette mesure durcit les positions russes et complique toute sortie de crise. Elle empêche même l’utilisation de ces fonds dans un accord négocié, comme certains plans américains le suggéraient.

En finançant directement la défense ukrainienne (et non seulement la reconstruction), l’UE franchit une ligne rouge : elle devient de facto cobelligérante, augmentant le risque d’attaques hybrides (cyber, sabotage) ou même d’escalade conventionnelle. La Belgique, principale détentrice via Euroclear, a exigé des garanties totales contre les pertes potentielles, soulignant les « risques économiques, financiers et légaux conséquents » .

Une décision élitiste, sans légitimité populaire

Cette mesure a été adoptée sans référendum ni consultation des parlements nationaux, et en contournant l’unanimité pour éviter les veto.

Ursula von der Leyen et la Commission imposent une politique belliciste à 450 millions d’Européens, alors que les opinions publiques sont de plus en plus fatiguées par le conflit et ses conséquences (inflation énergétique, charges budgétaires).

Des voix critiques au sein même de l’UE – Belgique, Italie, Hongrie – dénoncent un « viol du droit européen » (Viktor Orbán) et appellent à des alternatives moins risquées, comme un emprunt commun. Ignorer ces dissensions creuse le fossé au sein de l’Union et alimente l’euroscepticisme.

Vers une Europe affaiblie et isolée

Au lieu de privilégier la diplomatie pour une paix négociée, cette décision précipite l’Europe dans une confrontation prolongée. Elle pousse la Russie vers des alliances renforcées (Chine, Iran, Corée du Nord) et complique les efforts américains pour une résolution. À terme, ce n’est pas Moscou qui paiera le prix fort, mais les citoyens européens : hausse des coûts énergétiques, instabilité financière et risque accru de guerre élargie.

L’UE, sous la houlette de von der Leyen, joue un jeu dangereux avec l’avenir du continent. Il est temps de revenir à la raison : privilégier la négociation plutôt que l’escalade, et respecter la souveraineté – y compris celle des peuples européens – avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/lue-decide-le-gel-des-avoirs-russes-sans-aucune-consultation-via-le-49-3-europeen/ 


 

L'UE gèle indéfiniment les avoirs russes en dévoyant ses propres traités. 💥 La Russie a en saisissant les avoirs des entrepreneurs européens qui n'ont rien demandé. 💥 L'UE agit contre l'avis de la BCE, du FMI, de Trump, du Japon, d'EuroClear et contre l'avis de nombre d'investisseurs dans le monde. 💥 L'UE va détruire elle-même la zone euro en continu : aucun investisseur n'aura plus en l'€. 💥 Macron, Zelensky, Merz, vonder Leyen, Starmer, Kaya Kallas et tous les néocons va-t'en guerre choisir la continuation de la guerre en #Ukraine qui ne s'en relèvera jamais. 💥 Jamais aucune dette ukrainienne contractée avec les pays de l'UE ne sera remboursée. 💥 On vient de monter d'un crâne dans l'escalade et le risque de guerre nucléaire. 💊 Et cela ne changera rien à la crise économique, sociale, politique en Europe - cela va l'aggraver. ↗️ L'UE vient de mettre le turbo au développement des #BRICS et des paiements alternatifs en monnaies nationales. 📣 Demain, L'Œil de Kuzma sur @FPopMedia sera également consacré à ce sujet central dont on cache tout aux citoyens.



 

D) Être « munichois » aujourd’hui : qui veut vraiment la guerre ?  

Rédigé à partir de l’émission d’Éric Branca sur Tocsin média.

Dans un contexte où le terme « munichois » est brandi comme une insulte sur les réseaux sociaux – notamment à propos du conflit en Ukraine –, il est temps de revenir sereinement aux accords de Munich de septembre 1938. Souvent invoqués sans explication précise, ces accords symbolisent une capitulation en temps de paix qui a pavé la voie à la guerre. Comme l’aurait dit Churchill (même si la formule est apocryphe) : « Nous avions le choix entre la guerre et le déshonneur. Nous avons choisi le déshonneur, et nous aurons la guerre. »

Le contexte historique : l’expansion hitlérienne et la complaisance anglo-saxonne

En 1938, l’Allemagne d’Hitler viole systématiquement le traité de Versailles depuis 1935, avec la complicité active des Britanniques et des Américains. Ces derniers, motivés par des intérêts économiques, aident l’Allemagne à se relever au détriment de la France, victorieuse de 1918 mais privée des réparations attendues.

Les étapes clés de l’expansion allemande :

1935 : Rétablissement du service militaire et signature d’un accord naval anglo-allemand (à l’insu des Français), autorisant l’Allemagne à reconstituer une flotte importante.

1936 : Remilitarisation de la Rhénanie, sans réaction française malgré les protestations initiales.

1938 : Anschluss (annexion de l’Autriche).

Hitler, dans Mein Kampf (1927), avait pourtant annoncé ses intentions : détruire la France, les Juifs, la Russie, et coloniser l’Europe de l’Est. Mais les capitaux anglo-saxons continuent d’affluer.

Les Sudètes : un prétexte stratégique

Hitler revendique les Sudètes, région tchécoslovaque peuplée de 3 millions d’Allemands germanophones. Officiellement, pour réunir les Allemands dispersés. En réalité, c’est un levier pour démanteler la Tchécoslovaquie, alliée clé de la France en Europe centrale.

Les Sudètes forment une forteresse naturelle protégée par une ligne de fortifications modernes (comparable à une Maginot achevée), et abritent les usines Škoda – un joyau industriel d’armement, passé sous influence française après 1918.

Sans les Sudètes, la Tchécoslovaquie devient vulnérable : Hitler sait que sa perte la fait « tomber comme un fruit mûr ».

Les « négociations » de Munich : un diktat

Il n’y a pas eu de véritables négociations, mais une série de concessions :

Avril 1938 : Konrad Henlein (leader nazi des Sudètes) exige l’autonomie.

Juin 1938 : Chamberlain impose un référendum via le Times allant plus loin qu’Hitler.

Septembre 1938 : Crise aiguë au congrès de Nuremberg ; Hitler menace d’intervenir militairement.

29-30 septembre : Conférence de Munich entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier. La Tchécoslovaquie n’est pas invitée ; son président Beneš cède tout.

Un secret révélé : les usines Škoda sont vendues discrètement à un consortium allemand lié à Göring, affaiblissant définitivement la défense tchécoslovaque.

À son retour, Daladier s’attend à être hué mais est acclamé ; il murmure : « Les cons ! S’ils savaient… » Il croit gagner du temps pour réarmer, mais Chamberlain signe un papier séparé avec Hitler promettant la paix entre Royaume-Uni et Allemagne (sans mentionner la France).

Les leçons de Munich et le parallèle avec l’Ukraine

Le parallèle formel est troublant : un puissant voisin revendique une région (Sudètes/Donbass), et des grandes puissances décident du sort d’un État sans le consulter.

Mais les différences sont profondes :

– En 1938, l’Occident n’aide pas la Tchécoslovaquie ; aujourd’hui, des moyens massifs soutiennent l’Ukraine.

– La dynamique favorise Hitler (expansion territoriale de 30 % pour l’Allemagne de 1933 à 1938) ; depuis 1991, c’est l’OTAN qui s’étend vers l’Est (14 nouveaux membres).

– Les Sudètes n’étaient couvertes par aucun traité protecteur ; le Donbass l’était par les accords de Minsk, non respectés (comme l’ont admis Merkel et Hollande), avec l’Europe comme garante.

– La Tchécoslovaquie était vitale pour la sécurité française ; le Donbass ne l’est pas pour l’Europe occidentale.

La conséquence oubliée de Munich : le pacte germano-soviétique (1939), Staline se tournant vers Hitler face au refus anglo-français d’un alliance.

Aujourd’hui, repousser la Russie pourrait la pousser vers la Chine, comme l’URSS vers l’Allemagne en 1939.

Jacques Chirac le disait : « Il ne faut jamais pousser un chat dans un coin. »

Les vrais « munichois » d’aujourd’hui ne sont pas ceux qui prônent la paix en Ukraine, mais ceux qui, par idéologie, risquent d’isoler la Russie et d’alimenter une escalade plus large.

L’histoire ne se répète pas, mais les rapports de force, eux, déterminent tout. Il est temps de raisonner avec calme, loin des anathèmes et des parallèles hâtifs.

https://multipol360.com/etre-munichois-aujourdhui-qui-veut-vraiment-la-guerre/

 


 

E) Les deux moments où l’Europe a choisi la guerre plutôt que la paix

LA PERFIDE ALBION

Avril 2022 : Boris Johnson, le bulldozer solitaire

Le 9 avril 2022, Boris Johnson atterrit à Kiev sans prévenir personne. Il marche dans les rues avec Zelensky, pose devant les caméras, prononce un discours tonitruant sur la « liberté » et la « résistance ». 

Puis, en tête-à-tête, il livre le message qui va tout faire basculer 

« L’Occident ne signera jamais de garantie de sécurité avec Poutine. Ne signez rien. On va l’écraser sur le champ de bataille. »

Les négociations d’Istanbul (qui, malgré leurs failles, prévoyaient un cessez-le-feu rapide, la neutralité ukrainienne et le retrait russe du nord) s’effondrent dans les jours qui suivent. 

David Arakhamia, chef de la délégation ukrainienne, le confirmera plus tard : « Boris Johnson est venu et nous a dit : on ne signe rien avec eux, on continue le combat. »

Boris a joué solo, en pleine lumière, avec sa gouaille habituelle. On l’a vu. On l’a haï. On l’a traité de criminel. Il a assumé.

Décembre 2025 : le quatuor Starmer – Macron – Merz – Zelensky

Trois ans et des centaines de milliers de morts plus tard, rebelote. 

Cette fois, c’est un sommet à quatre, costards impeccables, drapeaux bien alignés, communiqué rédigé par des armées de conseillers en communication.

Le 8 décembre 2025, à Downing Street : 

  • Keir Starmer reçoit Volodymyr Zelensky.
  • Emmanuel Macron et Friedrich Merz sont invités. 

Ils passent deux heures en huis clos, puis posent ensemble pour la photo officielle.

Leur message, cette fois-ci, est poli, collectif et parfaitement assumé : 

« Nous rejetons toute paix qui récompenserait l’agression russe. Nous travaillons à une contre-proposition qui garantisse la sécurité de l’Ukraine et le respect de son intégrité territoriale. »

Traduction : le plan Trump (reconnaissance de facto des annexions russes, limitation drastique de l’armée ukrainienne, élections sous pression) est inacceptable. 

On (ils !) continue la guerre jusqu’à obtenir de meilleures conditions et gagner du temps pour notre propre agenda.

La même décision, deux emballages différents

  • Boris l’a fait seul, avec brutalité, en regardant Zelensky dans les yeux.
  • Les quatre autres le font à plusieurs, avec des sourires, des communiqués et des appels conférence à la Maison Blanche.

Le résultat est identique : 

Refus d’une paix imparfaite mais salvatrice, choix délibéré de poursuivre le conflit pour des raisons géopolitiques, morales ou électorales (choisissez celle(s) qui vous arrange).

Get our FREE Newsletter at https://www.PrometheanAction.com — In this episode, Susan Kokinda discusses President Trump's recent national security strategy, which marks a significant departure from over a century of British-influenced American foreign policy. The episode delves into the geopolitical friction between the U.S. and the UK, particularly regarding their strategies toward Russia and Ukraine. Kokinda underscores the broader clash of worldviews between American sovereignty and British-led internationalism, highlighting the latest developments including reactions from Russia and European elites. The episode also examines the opposition Trump faces from both within the U.S. political establishment and British geopolitical strategists, and emphasizes the importance of maintaining political support to ensure the success of Trump's transformative policies.
 

La seule différence, c’est le nombre de mains qui tiennent le couteau.

Et pendant qu’ils se félicitent de leur « unité » et de leur « fermeté », des soldats continuent de mourir dans le Donbass.

C’est la même politique : c’est juste passé de l’acte solitaire au crime organisé.

https://multipol360.com/les-deux-moments-ou-leurope-a-choisi-la-guerre-plutot-que-la-paix/

 

 

novembre 08, 2025

Qu'est-ce qui se passe en Belgique ?

Belgique : une tempête économique et politique s’abat sur le royaume

Le paysage politique et économique de la Belgique, souvent perçu comme un havre de stabilité au cœur de l’Europe, cache une réalité bien plus agitée. Ce petit royaume, voisin discret de la France, est réputé pour ses artistes, sa gastronomie et son humour bon enfant, mais rarement pour les inquiétudes qu’il suscite.

Pourtant, les mauvaises nouvelles s’enchaînent : records de faillites, blocages dans les rues et les aéroports, procédure pour déficit excessif, et une dette souveraine dégradée par les agences de notation.

Derrière les stéréotypes de bandes dessinées, de gaufres et de bières accompagnées de frites, la Belgique traverse une période de turbulences intenses, marquée par des tensions identitaires, une croissance fragile et un gouvernement instable.


 

Un pays fragmenté : trois régions, trois identités

La Belgique est une mosaïque complexe : une fédération composée de trois régions principales – la Flandre au nord, néerlandophone et économiquement dynamique ; la Wallonie au sud, francophone et plus dépendante des transferts fédéraux ; et Bruxelles, capitale cosmopolite et enclavée, majoritairement francophone mais bilingue. Ce modèle fédéral, une monarchie constitutionnelle parlementaire, est dirigé par un roi symbolique, Philippe, décrit comme discret et attaché à l’unité nationale. Géographiquement, elle représente un carrefour entre l’Europe germanique et romane, abritant le siège de l’Union européenne et de l’OTAN, symboles de sa « neutralité » historique.

Pourtant, les tensions entre Flamands et Wallons n’ont jamais été aussi vives. Le mot « sécession » est désormais prononcé ouvertement, particulièrement en Flandre, où le parti nationaliste N-VA, dirigé par Bart de Wever – aujourd’hui Premier ministre –, prône une plus grande autonomie. Des scénarios hypothétiques évoquent une partition : une Flandre indépendante, une Wallonie résiduelle potentiellement unie à Bruxelles sous un « Wal-Brux« , ou même un district européen pour la capitale. Une telle rupture entraînerait une redistribution chaotique de la dette et des ressources, avec des impacts comparables aux dissolutions post-yougoslaves, menaçant la stabilité de l’UE elle-même.

Un héritage industriel en péril

Historiquement, la Belgique a brillé comme une puissance industrielle. Au XIXe siècle, elle surpassait le Royaume-Uni en exportations de fonte et d’acier, grâce à ses ressources en charbon. Aujourd’hui, elle abrite des champions mondiaux comme AB InBev, le plus grand brasseur planétaire avec 56 milliards d’euros de ventes annuelles, ou des entreprises comme UCB (traitements contre l’épilepsie) et Solvay (chimie). Le port d’Anvers, deuxième d’Europe, reste un atout logistique majeur.

Malgré cela, l’économie belge affiche une croissance modeste de 1,3 % en 2025, avec un chômage historiquement bas, mais masque des fragilités profondes.

Le pays commerce principalement avec ses voisins (France, Allemagne, Pays-Bas), rendant sa croissance vulnérable aux crises européennes comme la dette ou l’énergie. L’inflation érode le pouvoir d’achat, les salaires indexés augmentent les coûts du travail, et la dépendance aux énergies fossiles (62 % de la consommation) expose à l’instabilité géopolitique.


 

Une crise économique amplifiée par la dette

Les indicateurs alarmants s’accumulent : un record de faillites depuis cinq ans, des infrastructures vieillissantes et des investissements publics en retard. La dette publique flirte avec 106 % du PIB, et le déficit atteint 5,2 % en 2024, projeté à 5,5 % en 2025-2026. En juin 2025, Fitch a dégradé la note souveraine à A+, citant un déficit croissant et des préoccupations budgétaires persistantes. La Belgique est sous procédure de déficit excessif par la Commission européenne depuis juin 2024, exigeant des réformes pour ramener le déficit à 2,5 % d’ici 2026.

La croissance repose désormais sur la demande intérieure, mais les exportations stagnent face à la faiblesse des partenaires allemands et français. Des milliers de PME ferment, étouffées par une fiscalité lourde et des coûts énergétiques élevés.

Instabilité politique et réformes contestées

Le gouvernement fédéral, formé après les élections de 2024, est un « mille-feuilles » institutionnel avec des coalitions régionales divergentes. Bart de Wever, indépendantiste flamand, incarne ces fractures : la Flandre réclame plus d’autonomie, tandis que la Wallonie défend la solidarité nationale. Bruxelles, sans gouvernement stable depuis plus d’un an, joue les arbitres.

Les négociations budgétaires pour 2026 sont dans l’impasse, avec un délai accordé jusqu’en décembre pour éviter un effondrement gouvernemental. Les réformes proposées – relèvement de l’âge de la retraite, impôt sur les plus-values au-delà de 10.000 euros, et fin des allocations chômage à vie (une exception belge) – visent à économiser 10 milliards d’euros d’ici 2029. Ces mesures, incluant une limitation des allocations à deux ans (un an pour les jeunes), sont jugées « historiques » par de Wever, mais elles déclenchent une vague de contestation.

Manifestations et colère sociale

En octobre 2025, des dizaines de milliers de Belges sont descendus dans les rues pour une journée d’action nationale, émaillée de violences avec la police. Les grèves ont paralysé les aéroports de Bruxelles et Charleroi, annulant des centaines de vols et affectant 70.000 voyageurs. Les syndicats protestent contre une austérité perçue comme inéquitable, craignant une hausse de la pauvreté et une chute de la consommation. Sur les réseaux, les débats font rage, certains évoquant une « crise politique » comparable aux impasses françaises ou néerlandaises.

 


 

Perspectives : un automne gris, mais des atouts persistants

L’automne 2025 s’annonce sombre : ciel gris, routes saturées, trains en retard, pouvoir d’achat en berne et prix de l’énergie élevés.

Les agences de notation scrutent les finances belges, et un éclatement du pays serait une crise majeure pour l’Europe. Pourtant, la Belgique n’a pas dit son dernier mot. Son tissu industriel solide, ses universités et sa position stratégique au cœur de l’Europe offrent des ressources pour rebondir. Elle a survécu à des occupations, des crises économiques et sanitaires par le passé.

La loi de finances 2026, attendue sous peu, cristallise les espoirs de redressement, mais son impopularité risque d’attiser les tensions. Pour les voisins français, à deux heures de la frontière, un voyage à Bruges ou Bruxelles reste une invitation à découvrir un pays riche en paradoxes, mais accueillant. La situation belge nous concerne tous : un État fondateur de l’UE en péril pourrait ébranler le continent entier.

https://multipol360.com/belgique-une-tempete-economique-et-politique-sabat-sur-le-royaume/

 


 

 

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