Belgique : une tempête économique et politique s’abat sur le royaume
Le paysage politique et économique de la Belgique, souvent perçu
comme un havre de stabilité au cœur de l’Europe, cache une réalité bien
plus agitée. Ce petit royaume, voisin discret de la France, est réputé
pour ses artistes, sa gastronomie et son humour bon enfant, mais
rarement pour les inquiétudes qu’il suscite.
Pourtant, les mauvaises nouvelles
s’enchaînent : records de faillites, blocages dans les rues et les
aéroports, procédure pour déficit excessif, et une dette souveraine
dégradée par les agences de notation.
Derrière les stéréotypes de bandes dessinées, de gaufres et de bières
accompagnées de frites, la Belgique traverse une période de turbulences
intenses, marquée par des tensions identitaires, une croissance fragile
et un gouvernement instable.
Un pays fragmenté : trois régions, trois identités
La Belgique est une mosaïque complexe : une fédération composée de
trois régions principales – la Flandre au nord, néerlandophone et
économiquement dynamique ; la Wallonie au sud, francophone et plus
dépendante des transferts fédéraux ; et Bruxelles, capitale cosmopolite
et enclavée, majoritairement francophone mais bilingue. Ce modèle
fédéral, une monarchie constitutionnelle parlementaire, est dirigé par
un roi symbolique, Philippe, décrit comme discret et attaché à l’unité
nationale. Géographiquement, elle représente un carrefour entre l’Europe
germanique et romane, abritant le siège de l’Union européenne et de l’OTAN, symboles de sa « neutralité » historique.
Pourtant, les tensions entre Flamands et Wallons n’ont jamais été aussi vives. Le mot « sécession » est désormais prononcé ouvertement, particulièrement en Flandre, où le parti nationaliste N-VA,
dirigé par Bart de Wever – aujourd’hui Premier ministre –, prône une
plus grande autonomie. Des scénarios hypothétiques évoquent une
partition : une Flandre indépendante, une Wallonie résiduelle
potentiellement unie à Bruxelles sous un « Wal-Brux« , ou même un district européen pour la capitale. Une
telle rupture entraînerait une redistribution chaotique de la dette et
des ressources, avec des impacts comparables aux dissolutions
post-yougoslaves, menaçant la stabilité de l’UE elle-même.
Un héritage industriel en péril
Historiquement, la Belgique a brillé comme une puissance industrielle. Au XIXe siècle, elle surpassait le Royaume-Uni en exportations de fonte et d’acier, grâce à ses ressources en charbon. Aujourd’hui, elle abrite des champions mondiaux comme AB InBev, le plus grand brasseur planétaire avec 56 milliards d’euros de ventes annuelles, ou des entreprises comme UCB (traitements contre l’épilepsie) et Solvay (chimie). Le port d’Anvers, deuxième d’Europe, reste un atout logistique majeur.
Malgré cela, l’économie belge affiche
une croissance modeste de 1,3 % en 2025, avec un chômage historiquement
bas, mais masque des fragilités profondes.
Le pays commerce principalement avec ses voisins (France,
Allemagne, Pays-Bas), rendant sa croissance vulnérable aux crises
européennes comme la dette ou l’énergie. L’inflation érode le
pouvoir d’achat, les salaires indexés augmentent les coûts du travail,
et la dépendance aux énergies fossiles (62 % de la consommation) expose à
l’instabilité géopolitique.
Une crise économique amplifiée par la dette
Les indicateurs alarmants s’accumulent : un record de faillites depuis cinq ans, des infrastructures vieillissantes et des investissements publics en retard. La dette publique flirte avec 106 % du PIB, et le déficit atteint 5,2 % en 2024, projeté à 5,5 % en 2025-2026. En juin 2025, Fitch a dégradé la note souveraine à A+, citant un déficit croissant et des préoccupations budgétaires persistantes. La
Belgique est sous procédure de déficit excessif par la Commission
européenne depuis juin 2024, exigeant des réformes pour ramener le
déficit à 2,5 % d’ici 2026.
La croissance repose désormais sur la demande intérieure, mais les exportations stagnent face à la faiblesse des partenaires allemands et français. Des milliers de PME ferment, étouffées par une fiscalité lourde et des coûts énergétiques élevés.
Instabilité politique et réformes contestées
Le gouvernement fédéral, formé après les élections de 2024, est un « mille-feuilles » institutionnel avec des coalitions régionales divergentes. Bart de Wever, indépendantiste flamand, incarne ces fractures : la Flandre réclame plus d’autonomie, tandis que la Wallonie défend la solidarité nationale. Bruxelles, sans gouvernement stable depuis plus d’un an, joue les arbitres.
Les négociations budgétaires pour 2026 sont dans l’impasse, avec un
délai accordé jusqu’en décembre pour éviter un effondrement
gouvernemental. Les réformes proposées – relèvement de l’âge de la
retraite, impôt sur les plus-values au-delà de 10.000 euros, et fin des
allocations chômage à vie (une exception belge) – visent à économiser 10
milliards d’euros d’ici 2029. Ces mesures, incluant une limitation des
allocations à deux ans (un an pour les jeunes), sont jugées « historiques » par de Wever, mais elles déclenchent une vague de contestation.
Manifestations et colère sociale
En octobre 2025, des dizaines de milliers de Belges sont descendus dans les rues pour une journée d’action nationale, émaillée de violences avec la police. Les
grèves ont paralysé les aéroports de Bruxelles et Charleroi, annulant
des centaines de vols et affectant 70.000 voyageurs. Les syndicats
protestent contre une austérité perçue comme inéquitable, craignant une
hausse de la pauvreté et une chute de la consommation. Sur les réseaux,
les débats font rage, certains évoquant une « crise politique » comparable aux impasses françaises ou néerlandaises.
Perspectives : un automne gris, mais des atouts persistants
L’automne 2025 s’annonce sombre : ciel
gris, routes saturées, trains en retard, pouvoir d’achat en berne et
prix de l’énergie élevés.
Les agences de notation scrutent les finances belges, et un éclatement du pays serait une crise majeure pour l’Europe.
Pourtant, la Belgique n’a pas dit son dernier mot. Son tissu industriel
solide, ses universités et sa position stratégique au cœur de l’Europe
offrent des ressources pour rebondir. Elle a survécu à des occupations,
des crises économiques et sanitaires par le passé.
La loi de finances 2026, attendue sous peu, cristallise les espoirs
de redressement, mais son impopularité risque d’attiser les tensions.
Pour les voisins français, à deux heures de la frontière, un voyage à
Bruges ou Bruxelles reste une invitation à découvrir un pays riche en
paradoxes, mais accueillant. La situation belge nous concerne tous : un État fondateur de l’UE en péril pourrait ébranler le continent entier.
A - La macronie en crise : une France au bord du précipice
B - Fiscalité en France : Les PME sous le joug de l’État
A - La macronie en crise : une France au bord du précipice
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, la France
traverse une période de turbulences inédites sous la Ve République. Ce
qui était présenté comme une « renaissance » libérale s’est mué en un
enchaînement de crises profondes :
instabilité gouvernementale chronique,
scandales éthiques récurrents, une politique étrangère belliqueuse, un
mépris envers le peuple français, une domination accrue des juges et des
multinationales, une paupérisation accélérée de la société, et une
montée inexorable du ressentiment populaire menant à des révoltes.
En 2025, avec une dette publique abyssale,
une polarisation extrême et des manifestations massives, la situation
atteint un point de non-retour. Cet article, basé sur des analyses
récentes et des faits documentés, dresse un tableau alarmant d’une
nation en déliquescence, où les fondements démocratiques et sociaux sont
érodés par un pouvoir centralisé et déconnecté.
L’instabilité politique : un chaos institutionnel
Les gouvernements successifs sous Macron ont été marqués par une instabilité sans précédent. Depuis 2022, cinq Premiers ministres se sont succédé en trois ans,
culminant avec la démission récente du cinquième en octobre 2025,
plongeant la France dans un vide politique profond. La dissolution de
l’Assemblée nationale en 2024 a déclenché une crise parlementaire,
aboutissant à un Parlement fragmenté où aucune majorité claire n’émerge.Macron, isolé politiquement, voit ses alliés l’abandonner, certains appelant même à sa démission.
Cette paralysie bloque les réformes essentielles, amplifiant le
sentiment d’un État impuissant face aux défis internes et externes. Des
experts soulignent que cette instabilité, inédite depuis les débuts de
la Ve République, risque de mener à une implosion institutionnelle si
aucune issue n’est trouvée d’ici 2027.
Les scandales : une éthique publique en lambeaux
Les administrations Macron ont été entachées par une série de scandales qui minent la confiance publique. Le « McKinsey Gate »
en 2022 a révélé des contrats opaques avec des cabinets de conseil
américains, totalisant des millions d’euros pour des missions souvent
redondantes, qualifiées de « scandale d’État » par les opposants. Des
ministres comme ceux de la Justice et du Travail ont fait face à des
accusations de corruption et de conflits d’intérêts, tandis que des figures comme Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, ont été impliquées dans des affaires de pantouflage – le passage entre public et privé favorisant les intérêts corporatistes. En
2025, un scandale d’État lié à la pêche industrielle a même été exposé,
où Macron a été accusé de minimiser des irrégularités pour protéger des
intérêts privés. Parmi ces affaires, l’affaire Alstom occupe
une place centrale : en 2014-2015, alors ministre de l’Économie, Macron
a autorisé la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric,
un deal entaché d’allégations de corruption, de pressions américaines
via le Department of Justice, et de conflits d’intérêts, qualifié de « trahison » industrielle qui a affaibli la souveraineté française.
Le bellicisme : une politique étrangère agressive et risquée
Macron a adopté une posture belliqueuse sur la scène internationale, particulièrement dans le conflit ukrainien.
En 2024, il a suggéré l’envoi de troupes européennes en Ukraine,
provoquant même une polémique au sein de l’OTAN et des mises en garde
russes. Cette « ligne dure » contre la Russie, incluant des sanctions
massives et un soutien militaire accru, est vue comme une stratégie pour
affirmer le leadership français en Europe, mais au prix d’une escalade
potentielle menaçant la vie des Français. Des critiques internes, comme
celles de Marine Le Pen, accusent Macron de sacrifier les intérêts
nationaux pour une ambition personnelle, risquant d’entraîner la France
dans un conflit plus large. Cette orientation, contrastant avec une
tradition diplomatique plus équilibrée, alimente les tensions
intérieures et externes.
Le mépris du peuple français : une fracture sociale irréparable
Le mandat de Macron est entaché d’un mépris envers les Français ordinaires. Les Gilets Jaunes en
2018-2019, nés d’une hausse des carburants vue comme une taxe sur les
classes moyennes, ont cristallisé cette rancœur, avec des accusations
d’arrogance et de mépris pour le peuple. Des phrases comme « les gens qui ne sont rien » ont renforcé l’image d’un président déconnecté. Les réformes des retraites en 2023, imposées sans vote parlementaire, ont ravivé cette fracture, perçue comme un dédain pour les travailleurs. Sur
les réseaux sociaux, la haine envers Macron est palpable, avec des
appels incessant à sa destitution reflétant un sentiment d’humiliation
collective.
La république des juges et des multinationales : un pouvoir détourné
La France sous Macron est souvent qualifiée de « République des juges », où le judiciaire empiète sur le politique.
Des
condamnations comme celles de Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen en 2025
ont suscité des accusations de partialité, avec des menaces contre les
magistrats. Cette perception est renforcée par les nominations controversées à des postes clés de la justice, qui illustrent une politisation accrue du système judiciaire. Par exemple, au Conseil constitutionnel, Macron a nommé des figures politiques loyales, comme Richard Ferrand en
février 2025, un proche allié et ancien président de l’Assemblée
nationale, dont la nomination a été validée de justesse par un vote
serré et critiquée comme transformant l’institution en « maison de
retraite pour politiciens », affaiblissant son indépendance et sa
crédibilité. Macron est d’ailleurs le seul président à n’avoir nommé que des personnalités politiques au Conseil, rompant avec la tradition d’inclure des juristes neutres, ce qui alimente les soupçons de contrôle exécutif sur les Sages. D’autres nominations, comme celle de Jacqueline Gourault en 2022, une ancienne ministre, renforcent cette tendance à recycler des alliés politiques dans des rôles judiciaires suprêmes.
Au-delà
du Conseil constitutionnel, des critiques portent sur d’autres postes
clés : en 2022, Hélène Davo, ex-conseillère de Macron, a été nommée à la
tête de la Cour d’appel de Bastia,
une décision contestée pour favoritisme et conflits d’intérêts,
soulignant un « péché mignon » de Macron pour des nominations partisanes
dans la magistrature.
Xavier Ronsin, un haut magistrat, a été choisi comme conseiller justice
à l’Élysée en 2022, un profil atypique mais perçu comme un moyen de
consolider l’influence présidentielle sur le judiciaire. Des nominations de procureurs généraux
en 2017 et des décrets récents en 2025 pour divers magistrats
illustrent un maintien du contrôle exécutif, malgré les promesses
d’indépendance, contribuant à une « République des juges » où le pouvoir judiciaire semble grandement aligné sur l’exécutif.
La paupérisation de la société française : un appauvrissement généralisé
Depuis 2017, la pauvreté a augmenté, touchant 15,4% de la population en 2023, soit 9,8 millions de personnes. Les inégalités se creusent,
avec un taux de pauvreté des seniors à 12,4% et une précarité accrue
dans les régions délaissées. Les politiques de Macron, comme la
suppression de l’ISF, ont favorisé les riches, tandis que l’inflation et les coupes budgétaires appauvrissent les classes moyennes. Des statistiques INSEE montrent une hausse des inégalités au plus haut depuis 30 ans, exacerbant la fracture sociale.
La montée du ressentiment et de la révolte : vers l’explosion sociale
Le ressentiment culmine avec des révoltes massives. Les
manifestations « Bloquons Tout » en septembre 2025 ont paralysé le pays,
avec 500 000 participants protestant contre l’austérité et les coupes
budgétaires. Inspirées des Gilets Jaunes, ces actions reflètent une
colère profonde contre Macron, accusé de sacrifier le peuple pour les
armes, la dette et l’UE. Des grèves nationales et des blocages
soulignent une société au bord de l’implosion, avec des appels à la destitution et une polarisation extrême.
La Macronie représente un tournant
funeste pour la France : un pays instable, corrompu, belliqueux,
méprisant envers son peuple, dominé par juges et multinationales,
appauvri et révolté.
Sans une remise en question profonde – démission, élections
anticipées ou réforme constitutionnelle profonde –, la nation risque un
effondrement total. Les analyses convergent : la gravité de la situation exige une action immédiate pour sauver ce qui reste du modèle français.
Etonnant cette France... on laisse un type programmer la destruction d’un pays bimillénaire, un temps le phare intellectuel de la planète. Il vend Alstom, autorise la vente de fleurons industriels stratégiques, organise des prélèvements d’argent sans fin sur les ménages, ruine nos concitoyens.
Pire, il participe au montage de toutes pièces d’une fausse pandémie, en profite pour expérimenter des coercitions sociales digne d’un régime totalitaire, promeut l’injection d’un produit inconnu, encore en cours d’expérimentation, dont on sait maintenant qu’il est toxique, monte, toujours avec les mêmes, la fable énergétique basée sur un carbone qui n’est pas polluant, qui n’a jamais été aussi peu présent dans l’atmosphère et qui n’est très majoritairement pas d’origine humaine, en profite pour donner notre argent en masse à des fabricants de moulins à vent inutiles, dangereux pour la stabilité du réseau et qui permettent de faire monter comme jamais le prix de l’électricité et de supprimer les voitures.
Il organise ou laisse faire l’arrivée de millions de gens, qui déstabilisent la vie française jusque dans les villages et ruinent un peu plus les finances publiques, tout en provoquant des drames chez les victimes et leurs familles et des angoisses nationales qui font qu’on ne peut plus rien organiser sans se barricader derrière des blocs de bétons et des herses. Il fait liquider l’hôpital, l’école, ce qui reste des services publics, met les finances en faillites et pour couronner le tout, nous emmène à marche forcée vers la guerre… et nos élus, censément représentants du peuple ne disent trop rien, ne s’opposent pas, avec des prétextes fallacieux du type « par qui le remplacer ».
Et les voilà, les mêmes, dans un atterrissage un peu mou, tout de même, au bout de huit années d’infamies, à commencer à dire, du bout des lèvres, que oui, finalement, on pourrait peut-être le destituer… on voit bien que ces élus, ces journalistes et ces brillants éditorialistes vivent dans un autre monde que le nôtre. S’ils savaient ce qu’en pensent les Français, mais qu’il ne faut pas dire… »
B - Fiscalité en France : Les PME sous le joug de l’État
En France, le discours officiel vante souvent une baisse générale des impôts pour relancer l’économie. Pourtant, une récente note de l’INSEE, publiée en collaboration avec la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), révèle une réalité bien différente :
les petites et moyennes entreprises (PME) subissent un fardeau fiscal bien plus lourd que les grands groupes.
Ce déséquilibre, qui s’aggrave d’année en année, met en péril la
vitalité des PME, piliers de l’emploi et de l’innovation locale.
Inspiré par des analyses récentes, cet article examine les mécanismes de
cette inégalité fiscale, ses causes et ses conséquences, tout en
proposant des pistes pour une réforme équitable.
Le fossé fiscal entre PME et grands groupes
Selon l’étude de l’INSEE, le taux d’imposition implicite – qui
mesure le poids réel de la fiscalité sur les bénéfices d’exploitation –
atteignait 21,4 % pour les PME en 2022, contre seulement 14,3 % pour les
grandes entreprises. Ce écart, qui n’était que de 3,8 points en
2016, a bondi à 7,1 points en 2022, illustrant une dégradation
spécifique au contexte français.
Malgré la réduction du taux nominal de l’impôt sur les sociétés de
33,3 % à 25 % entre 2016 et 2022, les bénéfices n’ont pas été
uniformément répartis. Les grandes entreprises, grâce à leur structure et à leurs ressources, profitent davantage des dispositifs fiscaux.
Par exemple, le régime d’intégration fiscale permet aux groupes de
compenser les profits d’une filiale par les pertes d’une autre,
réduisant ainsi leur base imposable globale. De plus, les niches
fiscales coûteuses, comme le Crédit d’impôt recherche (CIR), sont captées à 42 % par les grands acteurs, qui naviguent plus facilement dans la complexité administrative.
Cette situation crée un avantage
compétitif artificiel pour les multinationales, au détriment des PME qui
manquent de moyens pour optimiser leur fiscalité.
Un modèle français à contre-courant de l’Europe
Comparée à ses voisins européens, la France se distingue par son traitement défavorable aux PME. Au
Royaume-Uni, les entreprises à faibles bénéfices bénéficient d’un taux
de 19 %. En Espagne, les PME dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1
million d’euros paient 23 %, et les nouvelles entreprises seulement 15
%. La Hongrie propose l’un des taux les plus bas de l’UE à 9 %, tandis
que l’Irlande maintient 12,5 %, passant à 15 % pour les revenus
supérieurs à 750 millions d’euros, en ligne avec les minima de l’OCDE.
En cherchant à attirer les multinationales via des incitations
généreuses, la France pénalise ses propres PME, qui représentent
pourtant les principales créatrices d’emplois. Ce système freine leur capacité d’autofinancement, limite les investissements et entrave leur croissance.
Les conséquences économiques et sociales
Les répercussions de cette fiscalité inégale sont profondes. Les PME, amputées d’une part significative de leurs bénéfices, peinent à innover et à se développer.
Cela érode la confiance dans le pacte social, car les entrepreneurs
perçoivent un État qui favorise les géants au lieu de soutenir
l’économie locale. Sur le plan macroéconomique, cette distorsion risque
de creuser les inégalités régionales et de ralentir la reprise
post-crise.
Des exemples concrets, comme l’utilisation massive du CIR par les grands groupes, montrent comment les
niches fiscales, censées stimuler l’innovation, profitent
principalement aux entités déjà dominantes, laissant les PME en marge.
Vers une fiscalité plus juste
Pour remédier à cette situation, il est impératif de repenser le
système fiscal français. Une solution envisageable serait d’instaurer un
taux d’imposition plus bas pour tous, appliqué sur une base large et
sans échappatoires. Cela restaurerait l’équité, encouragerait
l’investissement et renforcerait la compétitivité des PME. Sans une
telle réforme, la France risque de voir ses entreprises locales
s’essouffler face à une concurrence internationale plus agile.
Le virage fiscal français, bien qu’annoncé comme un allégement général, masque une réalité cruelle pour les PME : un État qui les étrangle par une fiscalité disproportionnée.
En s’inspirant des modèles européens plus équilibrés, la France
pourrait inverser cette tendance et redonner du souffle à son tissu
entrepreneurial. L’enjeu est clair : sans action, le désavantage
compétitif des PME persistera, menaçant la vitalité économique du pays.
Des études comme celle de l’INSEE appellent à une réflexion urgente pour
un système fiscal qui serve tous les acteurs, grands et petits.
A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien
B - Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes
C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes
A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien
Dans un climat de tensions géopolitiques déjà surchauffé,
une nouvelle vague de panique médiatique a envahi l’Europe en septembre
2025. Des allégations d’incursions massives de drones
russes dans l’espace aérien de pays membres de l’OTAN – Pologne,
Roumanie, Estonie et Danemark – ont été relayées sans relâche,
dépeignant Moscou comme un agresseur prêt à tester les limites de
l’Alliance atlantique.
Pourtant, une analyse critique révèle
une opération cousue de fil blanc, destinée non pas à refléter une
menace réelle, mais à justifier une escalade absurde et dangereuse.
Cette narrative, contredite par des enquêtes préliminaires et des preuves inverses, n’est qu’un outil idiot pour les bellicistes afin d’envenimer la situation russo-ukrainienne, au risque d’un conflit plus large.
Une vague d’allégations fragiles et non vérifiées
Dès le début du mois, les médias ont rapporté une vingtaine de drones
prétendument russes survolant la Pologne le 9 septembre, certains
allant jusqu’à endommager des infrastructures civiles. Des incidents
similaires ont été signalés en Roumanie le 13 septembre, puis en Estonie
et au Danemark, avec des survols prolongés autour de zones sensibles
comme Copenhague. Les commentateurs ont rapidement crié à la provocation
délibérée de la Russie, évoquant une stratégie hybride pour affaiblir
l’OTAN. Mais ces affirmations reposent sur des bases bien minces : des
appareils repérés à basse altitude, parfois réparés avec du ruban
adhésif, et des trajectoires improbables couvrant plus de 1.000
kilomètres sans détection massive par les radars sophistiqués de
l’Alliance.
Des experts militaires, comme l’ancien leader de la Patrouille de
France, ont exprimé un scepticisme flagrant. Comment un drone parti de
Saint-Pétersbourg pourrait-il traverser une « mer OTAN » comme la
Baltique, faire des loops autour de capitales européennes, et repartir
indemne ? Cette logique défie le bon sens, surtout quand on considère
les capacités de surveillance de l’OTAN. Des posts sur les réseaux
sociaux et des analyses indépendantes suggèrent plutôt un faux drapeau :
ces drones pourraient être des modèles russes tombés en Ukraine,
récupérés et relancés par Kiev ou des alliés pour simuler une agression.
Une enquête ouverte en Pologne une semaine après les faits pointe même
vers un missile ukrainien comme responsable des dommages, et non un engin ennemi.
Ces contradictions émergent rapidement,
mais sont enterrées sous un matraquage médiatique qui alimente la
psychose, y compris via l’intelligence artificielle qui recycle ces
articles sans filtre.
Un changement de doctrine OTAN : l’escalade idiote
Saisissant cette opportunité douteuse, l’OTAN a modifié sa
doctrine le 23 septembre 2025, autorisant désormais l’abattage d’avions
russes violant l’espace aérien allié, au lieu de les escorter
simplement hors zone. Ce virage, annoncé dans un relatif silence, marque
un tournant agressif : des déclarations du secrétaire général Mark
Rutte indiquent que l’Alliance utiliserait « tous les moyens
nécessaires » pour défendre son territoire. Donald Trump, lors d’une
conférence de presse, a même encouragé à abattre ces appareils,
renforçant une posture belliqueuse qui ignore les risques d’escalade.
Mais cette réponse est non seulement disproportionnée, elle est
stupide. Les preuves d’une menace russe délibérée sont fragiles – des
drones épuisés en batterie tombant par accident, ou des intrusions
mineures souvent dues à des erreurs de navigation. L’ambassadeur russe
en France a averti que tout abattage équivaudrait à « la guerre »,
rappelant que des avions OTAN violent aussi l’espace russe sans
conséquence dramatique. Berlin qualifie ces appels à la force de « contre-productifs« , évoquant l’incident turc de 2015 où l’abattage d’un jet russe avait failli déclencher une crise majeure.
L’OTAN, en durcissant sa ligne, révèle
son désir de guerre, utilisant ces incidents montés en épingle pour
justifier plus d’armements et d’engagement en Ukraine.
Une fabrique de peur pour justifier l’injustifiable
Cette affaire n’est pas une coïncidence : elle s’inscrit dans une
stratégie de diabolisation de Moscou, amplifiée par des figures comme
Volodymyr Zelensky, qui affirme que la Russie prépare de nouveaux fronts
européens. L’objectif ? Alimenter la « fabrique de la peur » pour obtenir plus de fonds et d’armes, au détriment des contribuables.
Des analyses indépendantes sur les réseaux soulignent que ces drones
pourraient provenir de bases OTAN elles-mêmes, recyclant du matériel
capturé pour créer un prétexte. Le scepticisme grandit : des
publications ironiques notent que ces engins « aiment se faire
remarquer » avec des lumières clignotantes idéales pour les caméras,
comme dans un mauvais film de guerre.
Cette propagande n’est pas nouvelle ;
elle fait écho aux absurdités grotesques de la Première Guerre mondiale,
où des rumeurs invraisemblables étaient diffusées pour manipuler
l’opinion publique et justifier l’escalade.
Par exemple, des récits inventés d’atrocités allemandes en Belgique
décrivaient des soldats mutilés avec des oreilles et nez coupés,
étouffés par des copeaux de bois, ou des villes rasées avec des
exécutions massives de femmes et enfants – des histoires si exagérées
qu’elles défient toute logique, comme dans le Kriegsecho (journal de
guerre) de septembre 1914 ou le roman L’Éclat d’obus de Maurice Leblanc. D’autres propagandes ridicules incluaient :
Des affirmations que « les obus allemands n’éclatent pas dans la proportion de 80 % » (Journal, 19 août 1914),
« Leur artillerie lourde est comme
eux, elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité…
et tous les éclats… vous font simplement des bleus. » in Le Matin, Lettre du front, 15 septembre 1914
En septembre 1914, un médecin explique dans L’Intransigeant que
« les allemands tirent mal, leurs obus éclatent lourdement et les
éclats ont peu de force », tandis que « les éclats de nos obus font des
plaies plus graves ». Selon lui les balles allemandes pénètrent très
vite dans le corps si bien que « la blessure est presque aseptisée » et
est ainsi facile à soigner (voir ici).
Minimisant l’ennemi pour booster le
moral, ou des accusations pseudo-scientifiques comme celles du Dr. Edgar
Berillon en 1917, prétendant que les Allemands ont « la raison dans le
ventre » et une « odeur de race » distinctive,
Des théories raciales absurdes destinées à susciter une haine irrationnelle.
Sans oublier les rumeurs paranoïaques de crayons explosifs introduits par des espions ennemis (circulaire française n° 3’733),
Ou des « auxiliaires de couleur »
portant des colliers d’oreilles coupées (Bulletin du CICR, 1916) – des
fabrications grotesques exploitant le racisme et la peur, sans la
moindre preuve.
Ces techniques de « bourrage de crâne »
étaient si ridicules qu’elles ne pouvaient tromper que les imbéciles
crédules, prêts à gober n’importe quelle fable pour soutenir la guerre.
De même, les drones russes « réparés au scotch » et survolant
impunément l’OTAN sont une farce moderne, une propagande tout aussi
invraisemblable qui ne dupe que ceux qui refusent d’exercer un minimum
d’esprit critique, perpétuant un cycle idiot de manipulation pour
envenimer les conflits actuels.
En réalité, cette propagande est idiote car elle ignore les
asymétries : intercepter un drone coûte souvent plus cher que de
l’envoyer, et escalader pour des incidents mineurs ne profite qu’aux
va-t-en-guerre. Des sources alternatives dénoncent une « vérité derrière
la propagande » où l’OTAN manipule les faits pour maintenir la
tension. Au lieu de calmer le jeu, cette narrative envenime le conflit
russo-ukrainien, risquant une confrontation directe pour des raisons
fallacieuses.
Les médias (et affiliés…) qui se livraient à cette propagande morbide et ridicule portent la responsabilité de plus d’une centaine de millions de morts des deux guerres mondiales précédentes.
De la même manière, ceux qui soutiennent
et promeuvent aujourd’hui, de manière toute aussi ridicule, une
escalade risquant de mener à une potentielle troisième guerre mondiale
verront leur responsabilité morale et pénale engagée : les Français
n’oublieront pas leur nom !
En conclusion, les « drones russes » de septembre 2025 ne sont qu’un
chapitre de plus dans la saga de la désinformation belliciste.
Contredits par des enquêtes et des preuves inverses, ils servent à
justifier une escalade inutile et dangereuse. Il est temps de
questionner ces récits mainstream et de prioriser la désescalade, plutôt
que de laisser les faucons dicter une politique idiote qui pourrait
embraser l’Europe entière.
B - Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes
Madagascar, située dans l’océan Indien occidental, est la quatrième plus
grande île du monde avec une superficie d’environ 587.000 km², soit
presque la taille du Texas. Elle se trouve à environ 400 km à l’est de
la côte africaine, séparée du continent par le canal du Mozambique, et
est entourée d’îles comme les Comores au nord-ouest et les Mascareignes
(dont Maurice et La Réunion) à l’est. Géologiquement, l’île s’est
séparée du supercontinent Gondwana il y a environ 165 millions d’années,
ce qui a favorisé une biodiversité unique avec des espèces endémiques
comme les lémuriens. Historiquement, Madagascar a été peuplée
relativement tard, vers 350-550 après J.-C., par des Austronésiens venus
d’Indonésie, suivis de vagues migratoires bantoues et arabes, formant
une culture malgache diversifiée. Au XIXe siècle, elle est devenue un
royaume unifié avant d’être colonisée par la France en 1896.
L’indépendance est acquise en 1960, mais l’île a connu une
instabilité politique chronique, avec des coups d’État, des crises
économiques et une pauvreté endémique affectant plus de 75 % de la
population, aggravée par la corruption et les inégalités sociales.
Ces troubles récents à Madagascar font écho à des crises similaires en Asie du Sud-Est en septembre 2025.Aux Philippines,
des manifestations anti-corruption ont dégénéré en affrontements
violents le 21 septembre, avec plus de 33.000 participants protestant
contre un scandale impliquant 545 milliards de pesos (environ 8
milliards d’euros) de fonds publics détournés pour des projets
d’inondation. Comme à Madagascar, les protestations pacifiques ont tourné à la violence,
avec jets de pierres, bombes incendiaires, et une répression policière
menant à plus de 200 arrestations (dont des mineurs), des blessés, et au
moins un mort. La frustration contre la corruption élitaire et la mauvaise gestion des ressources essentielles
(ici, les inondations ; là-bas, l’eau et l’électricité) a conduit à des
appels pour une enquête indépendante et des réformes, bien que le
président Marcos Jr. ait accepté une démission ministérielle sans chute
immédiate du gouvernement. De même, au Népal, des tensions extrêmes ont éclaté début septembre contre la corruption, le chômage des jeunes (19-20 %) et la censure de 26 réseaux sociaux. Menées par la Gen Z (40 % de la population), ces protestations ont viré à la violence avec répression policière
(tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes), causant au moins 19 morts,
plus de 100 blessés, et l’incendie de bâtiments publics. Comme à
Madagascar, la jeunesse a dénoncé l’opulence des élites face à la pauvreté
(20 % sous le seuil), menant à la démission du Premier ministre K.P.
Sharma Oli et une prise de contrôle par l’armée – un potentiel « vent de
changement » évoqué par des policiers sympathisants, similaire aux
observations locales malgaches.
Ces
cas illustrent une vague mondiale de révoltes anti-corruption, où la
répression policière et les inégalités pourraient inspirer ou aggraver
les dynamiques à Madagascar.
Madagascar est secoué par une vague de protestations explosives depuis fin septembre 2025, déclenchées par des coupures d’eau et d’électricité chroniques, la corruption endémique et une pauvreté extrême.
Ce qui a débuté comme des manifestations pacifiques menées par la « Gen
Z » et des étudiants a viré au cauchemar urbain, avec pillages
généralisés et violences policières. Une vidéo YouTube, titrée « Madagascar tombe : la police ouvre le feu sur les civils »
(voir ci-dessous), expose le rôle controversé des forces de l’ordre,
entre passivité face aux pilleurs et tirs sur civils. Au moins cinq
morts à Antananarivo et six à Antsiranana ont été rapportés par des
sources hospitalières.
Revendications pacifiques dégénérant en affrontements
Les protestations « Leo Délestage » ont éclaté le 25 septembre, malgré une interdiction préfectorale pour « risques de troubles ». Les manifestants, arborant drapeaux pirates et chapeaux colorés, exigent l’accès à l’eau, l’électricité et la nourriture
– des droits basiques ignorés par le gouvernement. Theo Malini souligne
: « On en a marre… pas d’école, pas d’or, pas d’électricité. » Ces
coupures, souvent supérieures à 12 heures, aggravent la misère dans un
des pays les plus inégalitaires au monde.
Dès le premier jour, les
forces de l’ordre déploient grenades lacrymogènes et tirs de sommation,
causant des morts et des blessures. Malini rapporte des familles gazées
dans des toilettes publiques, menant au décès de deux nourrissons. Les
protestations s’étendent à six villes, dont Antsiranana, où six
personnes, dont un étudiant, périssent le 26 septembre.
Nuits de terreur : pillages et complicité policière
La
vidéo de Malini dépeint des nuits apocalyptiques : pillages de centres
commerciaux, distributeurs saccagés et téléphérique incendié – un projet
jugé absurde face aux besoins vitaux. « Maintenant il a cramé »,
ironise Malini. Les pilleurs, issus des classes pauvres, arrachent tout :
métal, carrelage, panneaux solaires, pour revendre ou réutiliser.
Ces
actes débordent sur les habitations, forçant les citoyens à former des
milices de quartier via les réseaux sociaux : « Rapprochez-vous de votre
voisinage… s’entraider. » Malini accuse la police de passivité :
des vidéos montrent des pilleurs opérant sous leurs yeux, « les bras
croisés et elle sourit ». Des patrouilles ignorent les appels à l’aide,
et une rumeur évoque un homme payant pour inciter aux pillages. La nuit
du 25 ressemble à une « purge » : cris couverts par de la musique
forte, numéros d’urgence inopérants, et attaque du domicile des parents
du président Andry Rajoelina.
Malini distingue manifestants
pacifiques et opportunistes : « Ce ne sont pas les manifestants… c’est
pas de tout casser. » Des barricades et incendies visent aussi des
résidences de députés pro-gouvernementaux.
Escalade policière : de la lacrymo aux balles réelles
Un
couvre-feu nocturne (19h-5h) est imposé à Antananarivo, prolongé
indéfiniment. Malini rapporte des tirs à balles réelles, potentiellement
contre des pilleurs, mais l’absence de caméras rend la distinction
floue : « On peut pas savoir. » Des gaz lacrymogènes atterrissent même
dans un hôpital. Il pointe des « policiers cagoulés en noir » – forces
spéciales obéissant directement au pouvoir – comme responsables des
excès.
Reporters Sans Frontières dénonce des attaques contre trois
journalistes. Sur X, des vidéos montrent des fusils d’assaut contre des
civils, et des appels à la « guerre civile » émergent.
Réactions et horizon incertain
Le
président Rajoelina, absent pour l’ONU, reste silencieux. Le Conseil
des Églises appelle à la paix, rappelant les droits fondamentaux. Malini
note un « vent qui tourne » : certains policiers sourient aux
manifestants. Des citoyens nettoient les rues et aident les victimes.
Cette
crise évoque les émeutes de 2022 à Ikongo, avec 11-19 morts par tirs
policiers. Sans réformes, l’escalade menace. Des observateurs comme l’ONU suivent, appelant au respect des droits.
Ces
émeutes ont toutes le même dénominateur commun : la trahison des élites
et les mêmes conséquences : la destruction, la vengeance, et la mort.
Ces événements tragiques devraient servir de mise en garde aux nations
d’Europe qui sont entrées dans cette spirale infernale.
C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes
Les élections législatives moldaves du 28 septembre 2025 ont vu le Parti d’Action et de Solidarité (PAS) de la présidente Maia Sandu remporter une majorité étroite avec 50,03 % des voix,
selon les résultats officiels après dépouillement de 99,52 % des
bulletins. Le Bloc électoral des Patriotes, pro-Russe, arrive en
deuxième position avec 24,26 %, tandis que le Mouvement Alternatif
National (MAN) obtient 8 %. Avec un taux de participation de 52 %,
similaire à celui de 2021, cette élection était censée renforcer
l’orientation pro-européenne de la Moldavie.
Pourtant,
derrière cette façade de « victoire démocratique », se cachent de
graves dysfonctionnements et des accusations de fraudes orchestrées pour
marginaliser les électeurs pro-russes, remettant en question la
légitimité du scrutin.
Des mesures pour empêcher les pro-russes de voter
L’un
des aspects les plus controversés de ces élections concerne les
obstacles imposés aux minorités russophones et aux électeurs pro-russes.
En Transnistrie, région séparatiste à majorité russe, les autorités
moldaves ont été accusées de créer délibérément des embouteillages
massifs sur les ponts reliant la zone à la Moldavie proprement dite. Des
vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des files
interminables de voitures, avec une voie fermée pour des « travaux »
fictifs et des contrôles frontaliers prolongés sous prétexte de pannes
informatiques. Ces manœuvres auraient empêché des milliers de
citoyens moldaves de Transnistrie – environ 500.000 personnes
potentiellement éligibles – de se rendre aux urnes. Les autorités
transnistriennes ont dénoncé ces restrictions comme une tentative claire
de suppression des voix pro-russes, qui pourraient avoir fait basculer
le résultat.
Par ailleurs, la diaspora moldave joue un rôle crucial dans les élections, représentant une part significative des votes. Or, tandis
que 268 bureaux de vote ont été ouverts en Europe occidentale (Italie,
Allemagne, France, etc.), seulement deux l’ont été en Russie – tous deux à Moscou, ignorant des villes comme Saint-Pétersbourg ou Novosibirsk.
Des centaines de milliers de Moldaves
vivant en Russie, souvent favorables à une coopération avec Moscou
plutôt qu’avec l’UE, ont ainsi été de facto exclus du processus
électoral, sous le prétexte d’une « influence russe ».
Cette asymétrie flagrante dans la distribution des bureaux de vote
suggère une manipulation géopolitique, favorisant les diasporas
pro-européennes tout en marginalisant les pro-russes. Cette situation
évoque fortement le référendum d’octobre 2024 sur l’adhésion à l’UE, où
les bulletins de l’étranger (environ 235.503) ont inversé un NON majoritaire à 54,41 % en un OUI à 50,31 %, une inversion comme illustré dans cette publication sur X qui met en lumière des sauts suspects dans les courbes de dépouillement.
Interdictions de partis et répression de l’opposition
Avant même le scrutin, le gouvernement Sandu a banni plusieurs partis d’opposition pro-russes,
comme le Parti Șor, le Parti Chance et, à la veille des élections, le
Cœur de la Moldavie, membre de la coalition patriotique d’Igor Dodon.
Ces interdictions, justifiées par des accusations de « violations de
financement » sans preuves publiques détaillées, ont éliminé des
concurrents directs au PAS. De plus, 74 arrestations préventives ont visé des opposants, avec des charges vagues d’ « agitation ». La dirigeante de la Gagaouzie, Evghenia Guțul, une région autonome pro-russe, fait l’objet d’enquêtes continues, illustrant une répression systématique.
L’opposition, menée par l’ancien président Igor Dodon, a appelé à des
manifestations pacifiques, accusant le régime Sandu de préparer des
fraudes massives. Des observateurs locaux comme Promo-LEX ont rapporté
des centaines d’irrégularités, bien que les autorités moldaves et l’UE
mettent l’accent sur une prétendue « ingérence russe » – des campagnes
de désinformation et des tentatives d’achat de votes par Moscou. Cependant,
ces allégations semblent servir de paravent pour masquer les
dysfonctionnements internes, comme l’exclusion des voix pro-russes.
La déclaration choc de Maia Sandu : annuler les élections en cas de défaite ?
Un élément particulièrement alarmant est la déclaration attribuée à
Maia Sandu : si son parti perdait, les élections devraient être
annulées. Cette affirmation, relayée par des figures comme l’ancien
président Dodon et des analystes indépendants, évoque le scénario roumain de
décembre 2024, où des résultats ont été invalidés sous des prétextes
similaires. Sandu a elle-même évoqué des « interférences massives » sans
fournir de preuves concrètes, menaçant de sanctions par la Commission
électorale centrale (CEC), qu’elle contrôle largement. Des services de
renseignement russes affirment que des troupes étrangères occidentales
sont prêtes à intervenir pour écraser toute contestation, renforçant
l’idée d’un scrutin truqué.
Le silence de l’Union européenne sur ces abus est éloquent. Bruxelles, qui soutient financièrement Sandu,
qualifie sa victoire de « choix démocratique contre l’influence
russe », ignorant les exclusions et manipulations. Des leaders comme le
président du Conseil européen et Emmanuel Macron ont salué le résultat
(après leur visite ainsi
que celle des services de renseignement français), mais cela masque une
ingérence européenne bien réelle, y compris via des fonds et des
campagnes pro-Sandu. 8 jours avant le scrutin, l’UE annonçait une aide
de 1,8 milliard d’euros à la Moldavie.
Une démocratie en péril
Ces élections moldaves illustrent une « démocratie » à géométrie
variable : inclusive pour les pro-européens, exclusive pour les
pro-russes. Avec des partis bannis, des votes supprimés et des menaces
d’annulation, le scrutin ressemble plus à une opération de consolidation du pouvoir qu’à un exercice libre d’expression de la démocratie.
C’est
dorénavant le logiciel utilisé par les européistes qui n’hésitent plus à
truquer les élections lorsqu’ils sentent qu’elles leur seront
défavorables. Et c’est aussi pour cela qu’ils ne veulent surtout pas de
référendum sur l’UE (auquel les Français ont déjà répondu non !).
Nous avons déjà un aperçu de ce qui nous attend, sans parler de la mise en place du vote électronique…
Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif),
François Bayrou, ou le drame du médiocre qui se prend pour l'homme providentiel
Si la parole du Premier ministre ne porte pas, c'est qu'elle manque d'allant pour emporter l'adhésion.
On ne s'improvise pas ténor de la politique. Quand François Bayrou, du haut de son Himalaya, en appelle à la responsabilité des Français et de la classe politique sur le budget, ses imprécations sont aussi convaincantes que celles d'un général d'infanterie, dont la seule expérience serait d'avoir joué aux petits soldats quand il était petit. Il y manque l'essentiel, la force de conviction qui emporte tout sur son passage.
C'est tout le problème de François Bayrou. Il a une si haute estime de sa personne qu'il parvient à se convaincre que sa seule parole provoquera chez les Français un sursaut tel qu'ils défileront dans la rue pour l'implorer de rester à son poste. On est loin du compte. Il s'imagine homme providentiel là où sa nomination n'a été qu'une affaire d'appareils, de circonstances, d'un vide qu'il fallait combler pour ne point laisser l'opposition s'installer à Matignon.
S'il existe bien une petite musique Bayrou, elle s'apparente à une comptine anodine, une sorte de chant sirupeux non dépourvu de charme, mais si peu entraînant qu'il finit immanquablement par endormir le malheureux forcé de l'écouter.
La parole de François Bayrou ne marque pas. Elle ennuie comme ennuient ces discours tenus aux enterrements, https://www.slate.fr/.../blog-sagalovitsch-enterrement... quand un vague cousin part dans un hommage funèbre qui, par sa prétention et sa longueur, provoque dans l'assistance un sentiment d'accablement si profond que l'on en vient à reprocher au défunt de nous avoir fait endurer pareille épreuve.
Gageons que si Winston Churchill avait eu la faconde de François Bayrou, le Royaume-Uni n'aurait pas tenu longtemps avant de subir le joug allemand. https://korii.slate.fr/.../histoire-seconde-guerre... C'est qu'il ne suffit pas d'emprunter à la tragédie ses accents dramatiques pour convaincre son auditoire de l'importance d'un moment. Encore faut-il incarner cette parole, l'incarner avec une telle force, une telle authenticité, que quiconque l'entendant sentira dans sa chair combien l'heure est cruciale.
François Bayrou est depuis trop longtemps dans le paysage politique pour ne pas charrier avec lui tout un ensemble de présupposés qui rendent son discours comme inaudible.
Or, les dernières prises de parole https://www.youtube.com/watch?v=CRPkwXUtoKI du Premier ministre ont beau avoir été martiales et récitées sur un ton grave et pénétré, elles n'ont produit aucun effet, sinon un profond ennui voire un franc désintérêt. La ténacité et le volontarisme ne suffisent pas. Il faut encore autre chose, le sentiment d'être face à une personne chez qui le désir de dire vrai s'accompagne d'un véritable mouvement de l'âme, d'une sincérité, fille de la conscience et de la vérité. https://www.slate.fr/dossier/7651/conscience
C'est une question de charme, une question de talent, https://www.slate.fr/.../talent-existe-t-il-travail... ce je ne sais quoi qui différencie l'homme du commun de la personne d'exception. Chez cette dernière, il existe une sorte de force intérieure, mais en même temps naturelle, qui donne à sa parole cet air d'évidence à même de séduire les plus coriaces de ses adversaires. Malgré lui, l'esprit se retrouve captif d'un discours dont il sent, au-delà des divergences d'opinion, qu'il le concerne tout entier.
Chez François Bayrou, le verbe est mou, insipide, atone. Le Béarnais aura beau répéter dix fois, cent fois, mille fois que la situation est grave, son discours, par l'inertie qu'il propage, ne fera qu'effleurer les consciences. https://www.slate.fr/.../referendum-finances-publiques... Il est tel qu'il est: honnête mais calculateur, fier mais d'une fierté exacerbée qui cache un sentiment de faiblesse, opiniâtre mais d'un courage qui procède d'une crânerie où l'on devine plus le désir d'épater l'autre que de le convaincre vraiment de la justesse de son raisonnement.