A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien
B - Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes
C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes
A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien
Dans un climat de tensions géopolitiques déjà surchauffé,
une nouvelle vague de panique médiatique a envahi l’Europe en septembre
2025. Des allégations d’incursions massives de drones
russes dans l’espace aérien de pays membres de l’OTAN – Pologne,
Roumanie, Estonie et Danemark – ont été relayées sans relâche,
dépeignant Moscou comme un agresseur prêt à tester les limites de
l’Alliance atlantique.
Pourtant, une analyse critique révèle
une opération cousue de fil blanc, destinée non pas à refléter une
menace réelle, mais à justifier une escalade absurde et dangereuse.
Cette narrative, contredite par des enquêtes préliminaires et des preuves inverses, n’est qu’un outil idiot pour les bellicistes afin d’envenimer la situation russo-ukrainienne, au risque d’un conflit plus large.
Une vague d’allégations fragiles et non vérifiées
Dès le début du mois, les médias ont rapporté une vingtaine de drones
prétendument russes survolant la Pologne le 9 septembre, certains
allant jusqu’à endommager des infrastructures civiles. Des incidents
similaires ont été signalés en Roumanie le 13 septembre, puis en Estonie
et au Danemark, avec des survols prolongés autour de zones sensibles
comme Copenhague. Les commentateurs ont rapidement crié à la provocation
délibérée de la Russie, évoquant une stratégie hybride pour affaiblir
l’OTAN. Mais ces affirmations reposent sur des bases bien minces : des
appareils repérés à basse altitude, parfois réparés avec du ruban
adhésif, et des trajectoires improbables couvrant plus de 1.000
kilomètres sans détection massive par les radars sophistiqués de
l’Alliance.
Des experts militaires, comme l’ancien leader de la Patrouille de
France, ont exprimé un scepticisme flagrant. Comment un drone parti de
Saint-Pétersbourg pourrait-il traverser une « mer OTAN » comme la
Baltique, faire des loops autour de capitales européennes, et repartir
indemne ? Cette logique défie le bon sens, surtout quand on considère
les capacités de surveillance de l’OTAN. Des posts sur les réseaux
sociaux et des analyses indépendantes suggèrent plutôt un faux drapeau :
ces drones pourraient être des modèles russes tombés en Ukraine,
récupérés et relancés par Kiev ou des alliés pour simuler une agression.
Une enquête ouverte en Pologne une semaine après les faits pointe même
vers un missile ukrainien comme responsable des dommages, et non un engin ennemi.
Ces contradictions émergent rapidement,
mais sont enterrées sous un matraquage médiatique qui alimente la
psychose, y compris via l’intelligence artificielle qui recycle ces
articles sans filtre.
Un changement de doctrine OTAN : l’escalade idiote
Saisissant cette opportunité douteuse, l’OTAN a modifié sa
doctrine le 23 septembre 2025, autorisant désormais l’abattage d’avions
russes violant l’espace aérien allié, au lieu de les escorter
simplement hors zone. Ce virage, annoncé dans un relatif silence, marque
un tournant agressif : des déclarations du secrétaire général Mark
Rutte indiquent que l’Alliance utiliserait « tous les moyens
nécessaires » pour défendre son territoire. Donald Trump, lors d’une
conférence de presse, a même encouragé à abattre ces appareils,
renforçant une posture belliqueuse qui ignore les risques d’escalade.
Mais cette réponse est non seulement disproportionnée, elle est
stupide. Les preuves d’une menace russe délibérée sont fragiles – des
drones épuisés en batterie tombant par accident, ou des intrusions
mineures souvent dues à des erreurs de navigation. L’ambassadeur russe
en France a averti que tout abattage équivaudrait à « la guerre »,
rappelant que des avions OTAN violent aussi l’espace russe sans
conséquence dramatique. Berlin qualifie ces appels à la force de « contre-productifs« , évoquant l’incident turc de 2015 où l’abattage d’un jet russe avait failli déclencher une crise majeure.
L’OTAN, en durcissant sa ligne, révèle
son désir de guerre, utilisant ces incidents montés en épingle pour
justifier plus d’armements et d’engagement en Ukraine.
Une fabrique de peur pour justifier l’injustifiable
Cette affaire n’est pas une coïncidence : elle s’inscrit dans une
stratégie de diabolisation de Moscou, amplifiée par des figures comme
Volodymyr Zelensky, qui affirme que la Russie prépare de nouveaux fronts
européens. L’objectif ? Alimenter la « fabrique de la peur » pour obtenir plus de fonds et d’armes, au détriment des contribuables.
Des analyses indépendantes sur les réseaux soulignent que ces drones
pourraient provenir de bases OTAN elles-mêmes, recyclant du matériel
capturé pour créer un prétexte. Le scepticisme grandit : des
publications ironiques notent que ces engins « aiment se faire
remarquer » avec des lumières clignotantes idéales pour les caméras,
comme dans un mauvais film de guerre.
Cette propagande n’est pas nouvelle ;
elle fait écho aux absurdités grotesques de la Première Guerre mondiale,
où des rumeurs invraisemblables étaient diffusées pour manipuler
l’opinion publique et justifier l’escalade.
Par exemple, des récits inventés d’atrocités allemandes en Belgique
décrivaient des soldats mutilés avec des oreilles et nez coupés,
étouffés par des copeaux de bois, ou des villes rasées avec des
exécutions massives de femmes et enfants – des histoires si exagérées
qu’elles défient toute logique, comme dans le Kriegsecho (journal de
guerre) de septembre 1914 ou le roman L’Éclat d’obus de Maurice Leblanc. D’autres propagandes ridicules incluaient :
Des affirmations que « les obus allemands n’éclatent pas dans la proportion de 80 % » (Journal, 19 août 1914),
« Leur artillerie lourde est comme
eux, elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité…
et tous les éclats… vous font simplement des bleus. » in Le Matin, Lettre du front, 15 septembre 1914
En septembre 1914, un médecin explique dans L’Intransigeant que
« les allemands tirent mal, leurs obus éclatent lourdement et les
éclats ont peu de force », tandis que « les éclats de nos obus font des
plaies plus graves ». Selon lui les balles allemandes pénètrent très
vite dans le corps si bien que « la blessure est presque aseptisée » et
est ainsi facile à soigner (voir ici).
Minimisant l’ennemi pour booster le
moral, ou des accusations pseudo-scientifiques comme celles du Dr. Edgar
Berillon en 1917, prétendant que les Allemands ont « la raison dans le
ventre » et une « odeur de race » distinctive,
Des théories raciales absurdes destinées à susciter une haine irrationnelle.
Sans oublier les rumeurs paranoïaques de crayons explosifs introduits par des espions ennemis (circulaire française n° 3’733),
Ou des « auxiliaires de couleur »
portant des colliers d’oreilles coupées (Bulletin du CICR, 1916) – des
fabrications grotesques exploitant le racisme et la peur, sans la
moindre preuve.
Ces techniques de « bourrage de crâne »
étaient si ridicules qu’elles ne pouvaient tromper que les imbéciles
crédules, prêts à gober n’importe quelle fable pour soutenir la guerre.
De même, les drones russes « réparés au scotch » et survolant
impunément l’OTAN sont une farce moderne, une propagande tout aussi
invraisemblable qui ne dupe que ceux qui refusent d’exercer un minimum
d’esprit critique, perpétuant un cycle idiot de manipulation pour
envenimer les conflits actuels.
En réalité, cette propagande est idiote car elle ignore les
asymétries : intercepter un drone coûte souvent plus cher que de
l’envoyer, et escalader pour des incidents mineurs ne profite qu’aux
va-t-en-guerre. Des sources alternatives dénoncent une « vérité derrière
la propagande » où l’OTAN manipule les faits pour maintenir la
tension. Au lieu de calmer le jeu, cette narrative envenime le conflit
russo-ukrainien, risquant une confrontation directe pour des raisons
fallacieuses.
Les médias (et affiliés…) qui se livraient à cette propagande morbide et ridicule portent la responsabilité de plus d’une centaine de millions de morts des deux guerres mondiales précédentes.
De la même manière, ceux qui soutiennent
et promeuvent aujourd’hui, de manière toute aussi ridicule, une
escalade risquant de mener à une potentielle troisième guerre mondiale
verront leur responsabilité morale et pénale engagée : les Français
n’oublieront pas leur nom !
En conclusion, les « drones russes » de septembre 2025 ne sont qu’un
chapitre de plus dans la saga de la désinformation belliciste.
Contredits par des enquêtes et des preuves inverses, ils servent à
justifier une escalade inutile et dangereuse. Il est temps de
questionner ces récits mainstream et de prioriser la désescalade, plutôt
que de laisser les faucons dicter une politique idiote qui pourrait
embraser l’Europe entière.
B - Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes
Madagascar, située dans l’océan Indien occidental, est la quatrième plus
grande île du monde avec une superficie d’environ 587.000 km², soit
presque la taille du Texas. Elle se trouve à environ 400 km à l’est de
la côte africaine, séparée du continent par le canal du Mozambique, et
est entourée d’îles comme les Comores au nord-ouest et les Mascareignes
(dont Maurice et La Réunion) à l’est. Géologiquement, l’île s’est
séparée du supercontinent Gondwana il y a environ 165 millions d’années,
ce qui a favorisé une biodiversité unique avec des espèces endémiques
comme les lémuriens. Historiquement, Madagascar a été peuplée
relativement tard, vers 350-550 après J.-C., par des Austronésiens venus
d’Indonésie, suivis de vagues migratoires bantoues et arabes, formant
une culture malgache diversifiée. Au XIXe siècle, elle est devenue un
royaume unifié avant d’être colonisée par la France en 1896.
L’indépendance est acquise en 1960, mais l’île a connu une
instabilité politique chronique, avec des coups d’État, des crises
économiques et une pauvreté endémique affectant plus de 75 % de la
population, aggravée par la corruption et les inégalités sociales.
Ces troubles récents à Madagascar font écho à des crises similaires en Asie du Sud-Est en septembre 2025.Aux Philippines,
des manifestations anti-corruption ont dégénéré en affrontements
violents le 21 septembre, avec plus de 33.000 participants protestant
contre un scandale impliquant 545 milliards de pesos (environ 8
milliards d’euros) de fonds publics détournés pour des projets
d’inondation. Comme à Madagascar, les protestations pacifiques ont tourné à la violence,
avec jets de pierres, bombes incendiaires, et une répression policière
menant à plus de 200 arrestations (dont des mineurs), des blessés, et au
moins un mort. La frustration contre la corruption élitaire et la mauvaise gestion des ressources essentielles
(ici, les inondations ; là-bas, l’eau et l’électricité) a conduit à des
appels pour une enquête indépendante et des réformes, bien que le
président Marcos Jr. ait accepté une démission ministérielle sans chute
immédiate du gouvernement. De même, au Népal, des tensions extrêmes ont éclaté début septembre contre la corruption, le chômage des jeunes (19-20 %) et la censure de 26 réseaux sociaux. Menées par la Gen Z (40 % de la population), ces protestations ont viré à la violence avec répression policière
(tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes), causant au moins 19 morts,
plus de 100 blessés, et l’incendie de bâtiments publics. Comme à
Madagascar, la jeunesse a dénoncé l’opulence des élites face à la pauvreté
(20 % sous le seuil), menant à la démission du Premier ministre K.P.
Sharma Oli et une prise de contrôle par l’armée – un potentiel « vent de
changement » évoqué par des policiers sympathisants, similaire aux
observations locales malgaches.
Ces
cas illustrent une vague mondiale de révoltes anti-corruption, où la
répression policière et les inégalités pourraient inspirer ou aggraver
les dynamiques à Madagascar.
Madagascar est secoué par une vague de protestations explosives depuis fin septembre 2025, déclenchées par des coupures d’eau et d’électricité chroniques, la corruption endémique et une pauvreté extrême.
Ce qui a débuté comme des manifestations pacifiques menées par la « Gen
Z » et des étudiants a viré au cauchemar urbain, avec pillages
généralisés et violences policières. Une vidéo YouTube, titrée « Madagascar tombe : la police ouvre le feu sur les civils »
(voir ci-dessous), expose le rôle controversé des forces de l’ordre,
entre passivité face aux pilleurs et tirs sur civils. Au moins cinq
morts à Antananarivo et six à Antsiranana ont été rapportés par des
sources hospitalières.
Revendications pacifiques dégénérant en affrontements
Les protestations « Leo Délestage » ont éclaté le 25 septembre, malgré une interdiction préfectorale pour « risques de troubles ». Les manifestants, arborant drapeaux pirates et chapeaux colorés, exigent l’accès à l’eau, l’électricité et la nourriture
– des droits basiques ignorés par le gouvernement. Theo Malini souligne
: « On en a marre… pas d’école, pas d’or, pas d’électricité. » Ces
coupures, souvent supérieures à 12 heures, aggravent la misère dans un
des pays les plus inégalitaires au monde.
Dès le premier jour, les
forces de l’ordre déploient grenades lacrymogènes et tirs de sommation,
causant des morts et des blessures. Malini rapporte des familles gazées
dans des toilettes publiques, menant au décès de deux nourrissons. Les
protestations s’étendent à six villes, dont Antsiranana, où six
personnes, dont un étudiant, périssent le 26 septembre.
Nuits de terreur : pillages et complicité policière
La
vidéo de Malini dépeint des nuits apocalyptiques : pillages de centres
commerciaux, distributeurs saccagés et téléphérique incendié – un projet
jugé absurde face aux besoins vitaux. « Maintenant il a cramé »,
ironise Malini. Les pilleurs, issus des classes pauvres, arrachent tout :
métal, carrelage, panneaux solaires, pour revendre ou réutiliser.
Ces
actes débordent sur les habitations, forçant les citoyens à former des
milices de quartier via les réseaux sociaux : « Rapprochez-vous de votre
voisinage… s’entraider. » Malini accuse la police de passivité :
des vidéos montrent des pilleurs opérant sous leurs yeux, « les bras
croisés et elle sourit ». Des patrouilles ignorent les appels à l’aide,
et une rumeur évoque un homme payant pour inciter aux pillages. La nuit
du 25 ressemble à une « purge » : cris couverts par de la musique
forte, numéros d’urgence inopérants, et attaque du domicile des parents
du président Andry Rajoelina.
Malini distingue manifestants
pacifiques et opportunistes : « Ce ne sont pas les manifestants… c’est
pas de tout casser. » Des barricades et incendies visent aussi des
résidences de députés pro-gouvernementaux.
Escalade policière : de la lacrymo aux balles réelles
Un
couvre-feu nocturne (19h-5h) est imposé à Antananarivo, prolongé
indéfiniment. Malini rapporte des tirs à balles réelles, potentiellement
contre des pilleurs, mais l’absence de caméras rend la distinction
floue : « On peut pas savoir. » Des gaz lacrymogènes atterrissent même
dans un hôpital. Il pointe des « policiers cagoulés en noir » – forces
spéciales obéissant directement au pouvoir – comme responsables des
excès.
Reporters Sans Frontières dénonce des attaques contre trois
journalistes. Sur X, des vidéos montrent des fusils d’assaut contre des
civils, et des appels à la « guerre civile » émergent.
Réactions et horizon incertain
Le
président Rajoelina, absent pour l’ONU, reste silencieux. Le Conseil
des Églises appelle à la paix, rappelant les droits fondamentaux. Malini
note un « vent qui tourne » : certains policiers sourient aux
manifestants. Des citoyens nettoient les rues et aident les victimes.
Cette
crise évoque les émeutes de 2022 à Ikongo, avec 11-19 morts par tirs
policiers. Sans réformes, l’escalade menace. Des observateurs comme l’ONU suivent, appelant au respect des droits.
Ces
émeutes ont toutes le même dénominateur commun : la trahison des élites
et les mêmes conséquences : la destruction, la vengeance, et la mort.
Ces événements tragiques devraient servir de mise en garde aux nations
d’Europe qui sont entrées dans cette spirale infernale.
C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes
Les élections législatives moldaves du 28 septembre 2025 ont vu le Parti d’Action et de Solidarité (PAS) de la présidente Maia Sandu remporter une majorité étroite avec 50,03 % des voix,
selon les résultats officiels après dépouillement de 99,52 % des
bulletins. Le Bloc électoral des Patriotes, pro-Russe, arrive en
deuxième position avec 24,26 %, tandis que le Mouvement Alternatif
National (MAN) obtient 8 %. Avec un taux de participation de 52 %,
similaire à celui de 2021, cette élection était censée renforcer
l’orientation pro-européenne de la Moldavie.
Pourtant,
derrière cette façade de « victoire démocratique », se cachent de
graves dysfonctionnements et des accusations de fraudes orchestrées pour
marginaliser les électeurs pro-russes, remettant en question la
légitimité du scrutin.
Des mesures pour empêcher les pro-russes de voter
L’un
des aspects les plus controversés de ces élections concerne les
obstacles imposés aux minorités russophones et aux électeurs pro-russes.
En Transnistrie, région séparatiste à majorité russe, les autorités
moldaves ont été accusées de créer délibérément des embouteillages
massifs sur les ponts reliant la zone à la Moldavie proprement dite. Des
vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des files
interminables de voitures, avec une voie fermée pour des « travaux »
fictifs et des contrôles frontaliers prolongés sous prétexte de pannes
informatiques. Ces manœuvres auraient empêché des milliers de
citoyens moldaves de Transnistrie – environ 500.000 personnes
potentiellement éligibles – de se rendre aux urnes. Les autorités
transnistriennes ont dénoncé ces restrictions comme une tentative claire
de suppression des voix pro-russes, qui pourraient avoir fait basculer
le résultat.
Par ailleurs, la diaspora moldave joue un rôle crucial dans les élections, représentant une part significative des votes. Or, tandis
que 268 bureaux de vote ont été ouverts en Europe occidentale (Italie,
Allemagne, France, etc.), seulement deux l’ont été en Russie – tous deux à Moscou, ignorant des villes comme Saint-Pétersbourg ou Novosibirsk.
Des centaines de milliers de Moldaves
vivant en Russie, souvent favorables à une coopération avec Moscou
plutôt qu’avec l’UE, ont ainsi été de facto exclus du processus
électoral, sous le prétexte d’une « influence russe ».
Cette asymétrie flagrante dans la distribution des bureaux de vote
suggère une manipulation géopolitique, favorisant les diasporas
pro-européennes tout en marginalisant les pro-russes. Cette situation
évoque fortement le référendum d’octobre 2024 sur l’adhésion à l’UE, où
les bulletins de l’étranger (environ 235.503) ont inversé un NON majoritaire à 54,41 % en un OUI à 50,31 %, une inversion comme illustré dans cette publication sur X qui met en lumière des sauts suspects dans les courbes de dépouillement.
Interdictions de partis et répression de l’opposition
Avant même le scrutin, le gouvernement Sandu a banni plusieurs partis d’opposition pro-russes,
comme le Parti Șor, le Parti Chance et, à la veille des élections, le
Cœur de la Moldavie, membre de la coalition patriotique d’Igor Dodon.
Ces interdictions, justifiées par des accusations de « violations de
financement » sans preuves publiques détaillées, ont éliminé des
concurrents directs au PAS. De plus, 74 arrestations préventives ont visé des opposants, avec des charges vagues d’ « agitation ». La dirigeante de la Gagaouzie, Evghenia Guțul, une région autonome pro-russe, fait l’objet d’enquêtes continues, illustrant une répression systématique.
L’opposition, menée par l’ancien président Igor Dodon, a appelé à des
manifestations pacifiques, accusant le régime Sandu de préparer des
fraudes massives. Des observateurs locaux comme Promo-LEX ont rapporté
des centaines d’irrégularités, bien que les autorités moldaves et l’UE
mettent l’accent sur une prétendue « ingérence russe » – des campagnes
de désinformation et des tentatives d’achat de votes par Moscou. Cependant,
ces allégations semblent servir de paravent pour masquer les
dysfonctionnements internes, comme l’exclusion des voix pro-russes.
La déclaration choc de Maia Sandu : annuler les élections en cas de défaite ?
Un élément particulièrement alarmant est la déclaration attribuée à
Maia Sandu : si son parti perdait, les élections devraient être
annulées. Cette affirmation, relayée par des figures comme l’ancien
président Dodon et des analystes indépendants, évoque le scénario roumain de
décembre 2024, où des résultats ont été invalidés sous des prétextes
similaires. Sandu a elle-même évoqué des « interférences massives » sans
fournir de preuves concrètes, menaçant de sanctions par la Commission
électorale centrale (CEC), qu’elle contrôle largement. Des services de
renseignement russes affirment que des troupes étrangères occidentales
sont prêtes à intervenir pour écraser toute contestation, renforçant
l’idée d’un scrutin truqué.
Le silence de l’Union européenne sur ces abus est éloquent. Bruxelles, qui soutient financièrement Sandu,
qualifie sa victoire de « choix démocratique contre l’influence
russe », ignorant les exclusions et manipulations. Des leaders comme le
président du Conseil européen et Emmanuel Macron ont salué le résultat
(après leur visite ainsi
que celle des services de renseignement français), mais cela masque une
ingérence européenne bien réelle, y compris via des fonds et des
campagnes pro-Sandu. 8 jours avant le scrutin, l’UE annonçait une aide
de 1,8 milliard d’euros à la Moldavie.
Une démocratie en péril
Ces élections moldaves illustrent une « démocratie » à géométrie
variable : inclusive pour les pro-européens, exclusive pour les
pro-russes. Avec des partis bannis, des votes supprimés et des menaces
d’annulation, le scrutin ressemble plus à une opération de consolidation du pouvoir qu’à un exercice libre d’expression de la démocratie.
C’est
dorénavant le logiciel utilisé par les européistes qui n’hésitent plus à
truquer les élections lorsqu’ils sentent qu’elles leur seront
défavorables. Et c’est aussi pour cela qu’ils ne veulent surtout pas de
référendum sur l’UE (auquel les Français ont déjà répondu non !).
Nous avons déjà un aperçu de ce qui nous attend, sans parler de la mise en place du vote électronique…
Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif),
François Bayrou, ou le drame du médiocre qui se prend pour l'homme providentiel
Si la parole du Premier ministre ne porte pas, c'est qu'elle manque d'allant pour emporter l'adhésion.
On ne s'improvise pas ténor de la politique. Quand François Bayrou, du haut de son Himalaya, en appelle à la responsabilité des Français et de la classe politique sur le budget, ses imprécations sont aussi convaincantes que celles d'un général d'infanterie, dont la seule expérience serait d'avoir joué aux petits soldats quand il était petit. Il y manque l'essentiel, la force de conviction qui emporte tout sur son passage.
C'est tout le problème de François Bayrou. Il a une si haute estime de sa personne qu'il parvient à se convaincre que sa seule parole provoquera chez les Français un sursaut tel qu'ils défileront dans la rue pour l'implorer de rester à son poste. On est loin du compte. Il s'imagine homme providentiel là où sa nomination n'a été qu'une affaire d'appareils, de circonstances, d'un vide qu'il fallait combler pour ne point laisser l'opposition s'installer à Matignon.
S'il existe bien une petite musique Bayrou, elle s'apparente à une comptine anodine, une sorte de chant sirupeux non dépourvu de charme, mais si peu entraînant qu'il finit immanquablement par endormir le malheureux forcé de l'écouter.
La parole de François Bayrou ne marque pas. Elle ennuie comme ennuient ces discours tenus aux enterrements, https://www.slate.fr/.../blog-sagalovitsch-enterrement... quand un vague cousin part dans un hommage funèbre qui, par sa prétention et sa longueur, provoque dans l'assistance un sentiment d'accablement si profond que l'on en vient à reprocher au défunt de nous avoir fait endurer pareille épreuve.
Gageons que si Winston Churchill avait eu la faconde de François Bayrou, le Royaume-Uni n'aurait pas tenu longtemps avant de subir le joug allemand. https://korii.slate.fr/.../histoire-seconde-guerre... C'est qu'il ne suffit pas d'emprunter à la tragédie ses accents dramatiques pour convaincre son auditoire de l'importance d'un moment. Encore faut-il incarner cette parole, l'incarner avec une telle force, une telle authenticité, que quiconque l'entendant sentira dans sa chair combien l'heure est cruciale.
François Bayrou est depuis trop longtemps dans le paysage politique pour ne pas charrier avec lui tout un ensemble de présupposés qui rendent son discours comme inaudible.
Or, les dernières prises de parole https://www.youtube.com/watch?v=CRPkwXUtoKI du Premier ministre ont beau avoir été martiales et récitées sur un ton grave et pénétré, elles n'ont produit aucun effet, sinon un profond ennui voire un franc désintérêt. La ténacité et le volontarisme ne suffisent pas. Il faut encore autre chose, le sentiment d'être face à une personne chez qui le désir de dire vrai s'accompagne d'un véritable mouvement de l'âme, d'une sincérité, fille de la conscience et de la vérité. https://www.slate.fr/dossier/7651/conscience
C'est une question de charme, une question de talent, https://www.slate.fr/.../talent-existe-t-il-travail... ce je ne sais quoi qui différencie l'homme du commun de la personne d'exception. Chez cette dernière, il existe une sorte de force intérieure, mais en même temps naturelle, qui donne à sa parole cet air d'évidence à même de séduire les plus coriaces de ses adversaires. Malgré lui, l'esprit se retrouve captif d'un discours dont il sent, au-delà des divergences d'opinion, qu'il le concerne tout entier.
Chez François Bayrou, le verbe est mou, insipide, atone. Le Béarnais aura beau répéter dix fois, cent fois, mille fois que la situation est grave, son discours, par l'inertie qu'il propage, ne fera qu'effleurer les consciences. https://www.slate.fr/.../referendum-finances-publiques... Il est tel qu'il est: honnête mais calculateur, fier mais d'une fierté exacerbée qui cache un sentiment de faiblesse, opiniâtre mais d'un courage qui procède d'une crânerie où l'on devine plus le désir d'épater l'autre que de le convaincre vraiment de la justesse de son raisonnement.
Né sur les réseaux sociaux en réaction aux annonces budgétaires du gouvernement de François Bayrou, cet appel à une mobilisation massive vise à paralyser le pays par des grèves, des blocages et des actions de désobéissance civile.
Si certains y voient un écho aux Gilets jaunes de 2018, https://multipol360.com/retour-sur-les-gilets-jaunes-un.../ avec un potentiel de contestation populaire authentique, d’autres alertent sur des signes d’amplification artificielle et de risques sécuritaires. Décryptage d’une dynamique complexe, entre ras-le-bol citoyen et enjeux géopolitiques.
Les origines d’une mobilisation numérique
Tout commence mi-août 2025, avec des appels anonymes sur les plateformes en ligne invitant à « bloquer tout » pour protester contre les mesures d’austérité. Les coupes budgétaires, l’imposition accrue sur les ménages modestes et la réduction des droits sociaux ont cristallisé une colère diffuse, amplifiée par le sentiment d’un déni démocratique après les élections législatives. Rapidement, le mouvement gagne en visibilité : les premiers jours voient une moyenne de 19.000 messages par jour sur X (ex-Twitter), avant un recul relatif mi-août, puis une explosion à partir du 17 août, coïncidant avec le soutien public de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise (LFI). Dès lors, le volume atteint 40.000, puis 70.000 messages quotidiens, dépassant les 840.000 au total – un chiffre supérieur à celui des Gilets jaunes en 2018, où les réseaux sociaux jouaient un rôle plus marginal.
X est devenu central pour la diffusion, mais Telegram et Facebook servent à organiser les actions locales, comme les assemblées générales (AG) qui se multiplient dans plus de 60 villes. À Nantes, plus de 500 personnes se réunissent ; à Paris, au parc de la Villette, on discute stratégies de blocage. Les revendications sont hétérogènes : référendum d’initiative citoyenne (RIC), opposition aux réformes du travail, boycott économique, mais sans consensus clair sur les modes d’action.
Une composition hétérogène et des divisions internes
Le mouvement rassemble un spectre large : anciens Gilets jaunes, sympathisants de gauche radicale, « complotistes », souverainistes et même des figures identitaires. Initialement, des initiatives individuelles dominent à droite, appelant à des actions isolées via les réseaux. À gauche, influencée par LFI et le PCF, l’approche est plus collective, dans la lignée des grands mouvements sociaux. Cette dualité freine la fédération : les souverainistes craignent une « gauchisation », tandis que la droite identitaire dénonce une récupération politique comme elle l’a déjà fait pour le mouvement des Gilets jaunes.
Les analyses de cartographie des communautés sur X révèlent une présence dominante de la gauche mélenchoniste depuis le 17 août, mais aussi une zone distincte de comptes suspects. Les syndicats, comme la CGT dans certains départements, appellent à la grève, mais les centrales nationales restent prudentes, préférant préparer leur propre mobilisation contre le budget 2026. Des secteurs comme les transports (Sud Aérien), les écoles ou les services publics pourraient être touchés, avec des appels à bloquer aéroports, routes et sites stratégiques.
Si la colère semble réelle, des éléments troublants émergent. Les analyses de plateformes comme Visibrain pointent une activité anormale : faux comptes et bots amplifient les hashtags comme #BloquonsTout, représentant jusqu’à 75 % des retweets des messages les plus viraux. Près de 3.000 contenus médiatiques ont relayé le mouvement, mais cette visibilité semble boostée artificiellement. Il ne s’agit pas nécessairement d’une opération de déstabilisation étrangère totale, mais d’une exploitation possible par des « ingénieurs du chaos » pour affaiblir la France.
La chronologie interroge : accélération le 17 août, explosion fin août avec des volumes suspects, mobilisation le 10 septembre, suivie potentiellement d’un Conseil de défense https://www.lalettre.fr/.../macron-convoque-un-conseil-de... sur la désinformation et la grand messe satanique d’Ursula Von der Leyen. https://multipol360.com/les-illusions-europeennes-sur.../ Cette séquence pourrait justifier un durcissement sécuritaire, en liant désordre numérique à des mesures de contrôle.
Les enjeux sécuritaires et réglementaires
Les renseignements territoriaux anticipent des actions partout en France, avec plus de 100.000 participants potentiels, incluant blocages de routes, gares, raffineries, et même des risques de sabotages sur des sites stratégiques.
Le gouvernement surveille de près, avec des réunions au ministère de l’Intérieur pour évaluer les menaces. Au-delà, cela s’inscrit dans un contexte européen : la transposition de la directive NIS2 https://monespacenis2.cyber.gouv.fr/directive/ et le Digital Services Act (DSA) https://www.touteleurope.eu/.../numerique-que-sont-le.../ renforcent les obligations des plateformes contre la désinformation, avec des sanctions lourdes. Ces outils pourraient mener à une surveillance accrue, risquant d’arbitraire : médias indépendants critiques pourraient être classés comme « vecteurs de risque », entraînant déréférenciation algorithmique ou restrictions économiques (NDLR : nous en savons quelque chose…).
Perspectives : feu de paille ou étincelle révolutionnaire ?
Le 10 septembre pourrait être un test grandeur nature. S’il mobilise massivement, il pourrait forcer un recul gouvernemental, comme l’espèrent les organisateurs qui appellent à une grève illimitée et à une solidarité populaire. Mais les divisions internes, l’absence de leadership clair et les suspicions de manipulation pourraient le limiter à un « feu de paille ». Dans un pays marqué par les inégalités croissantes, cette mobilisation reflète une frustration profonde, mais elle pose aussi la question d’une opportunité saisie par des acteurs extérieurs pour semer le chaos, ou, inversement, par le gouvernement français lui-même, qui jouerait les pompiers pyromanes pour durcir l’étouffement de l’opposition et de la rébellion qui monte de plus en plus – potentiellement via la mise en place de l’article 16 de la Constitution, permettant des pouvoirs exceptionnels en cas de crise grave. Quoi qu’il en soit, elle met en lumière les limites d’un système perçu comme déconnecté, et pourrait accélérer des débats sur la régulation numérique (crédit social) et la liberté d’expression. Les prochains jours diront si la France s’arrête vraiment et règle ses comptes avec une oligarchie totalement déconnectée avec la réalité, ou si la contestation s’essouffle face à la répression.