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novembre 11, 2014

La grande peur de la « défaillance du marché » François-René Rideau et Jean-Louis Caccomo

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Pour justifier l'intervention de l'État, les étatistes de tout poil, à commencer par les fonctionnaires chargés de la propagande officielle, inventent des scénarios-catastrophes du genre « que se passe-t-il si les fournisseurs de tel type de service font tous faux bond et ne satisfont pas le public? » Ces ratiocinations suivent un modèle standard, et on peut leur donner une réponse standard. 

L'exemple repose systématiquement sur la supposition que la défaillance d'un acteur est une catastrophe irréparable, qu'il n'y a pas un marché national pour pallier les déficiences locales, que toute solution au problème devrait avoir pour base la reconduction des acteurs défaillants et de leurs comportements, etc. Il repose aussi sur des évaluations fantaisistes de ce qui serait économiquement possible, par des personnes qui se veulent extérieures et supérieures au marché. Mais aussi et surtout, ces arguments posent en pétition de principe que l'État est à même de faire mieux et de corriger ces « défaillances du marché » [1]

Or, si un problème est isolé, s'il ne concerne que les frustrations vites oubliées de quelques personnes, franchement, il ne vaut pas la peine d'en parler. Nul ne doit à ces personnes la satisfaction de leurs désirs sinon elles-mêmes. Mais à mesure qu'un problème concerne plus de personnes pendant plus de temps, à mesure que davantage de personnes sont prêtes à allouer davantage de ressources à résoudre ce problème, alors les sommes en jeu croissent, alors la concurrence devient d'autant plus rude pour satisfaire cette demande; aussi, il se trouvera promptement quelqu'un pour remplacer tout acteur défaillant. Ainsi, si par hasard dans un quartier donné tous les acteurs se révélaient insuffisants pour remplir une mission à forte demande, cela serait dans un marché libre une opportunité pour l'émergence d'un nouveau concurrent ou l'implantation d'un concurrent extérieur au quartier. [2]
 
Mais par delà ces considérations de théorie économique, voici selon moi la bonne façon de présenter le principe du marché libre, en termes pratiques. 

Pensez-vous, personnellement, que dans tel quartier, il y a vraiment une forte demande sans réponse? Ma foi lancez-vous! Plutôt que de demander que d'autres résolvent le problème à votre place, qui plus est avec de l'argent prélevé de force sur autrui, ce qui est l'attitude passive d'un esclave ou l'attitude active d'un tyran, prenez vos responsabilités, mettez vos actes en accord avec vos paroles — appuyez vos affirmations putatives par des actions effectives [3]

Si, le premier, vous réagissez et faites une offre qui réponde à la demande, votre entreprise sera couronnée de succès, et cette réussite sera à la fois la reconnaissance de votre talent d'entrepreneur, la récompense des services rendus à tous vos clients, un encouragement à continuer, et la mise à votre disposition de ressources pour exercer davantage votre talent, ici ou ailleurs. Si au contraire, vous n'étiez qu'un arrogant affabulateur, vous ferez faillite, et cette faillite sera à la fois le témoin de votre erreur, l'assurance que vous n'aurez plus les moyens de mettre votre bêtise à l'œuvre, une désincitation à imiter votre erreur pour tous vos émules potentiels. Et si votre faillite était due à l'influence de mauvaises idées ou pratiques qui n'excluent pas que vous ayez eu quelques bonnes idées ou pratiques dans le lot, ma foi, d'autres que vous seront libres de suivre votre exemple sur les points qu'ils croient bons en changeant ceux qu'ils croient mauvais; et vous-mêmes serez libre de trouvez de nouveaux investisseurs pour une nouvelle entreprise amendée, si vous savez les convaincre. Avec un peu de chance, les pertes financières vous seront une sonnette d'alarme et vous permettront de vous corriger avant la sanction finale de la faillite. 

Ainsi, en l'absence d'un monopole ou de réglementations élevant une barrière à l'entrée du marché, il n'y a que des lâches et des hypocrites pour prétendre qu'une demande n'est pas satisfaite. Si vous avez le courage d'une opinion sincère, lancez-vous: le marché libre n'est pas, comme l'État chéri de vos fantasmes, une divinité supérieure de laquelle attendre passivement la salvation; vous faites partie de ce marché libre: si vous voyez mieux que les autres une opportunité, c'est à vous et à nul autre de la saisir [4]; et si vous ressentez plus que les autres un besoin, c'est à vous de rendre attractive l'entreprise de le satisfaire. Et plus la demande est « criante » et plus la solution est « évidente », qui plus est « pour tout le monde », plus vous êtes un lâche, un hypocrite ou un affabulateur de le prétendre et de ne pas vous lancer dans l'entreprise d'y répondre. 

Et si « vous n'avez pas le temps » car votre activité actuelle est tellement plus productive et plus sûre pour vous-même que celle dont vous vous faites le chantre, eh bien engagez les ressources que vous gagnez par ailleurs pour les investir dans cette autre activité que vous prétendez si utile [5]; si comme vous le prétendez tant d'autres personnes ressentent le même besoin que vous, vous n'aurez aucun mal à susciter un fournisseur à votre besoin commun. À défaut de trouver un entrepreneur parmi vous, recrutez-en un. Et s'il faut pour cela fournir des garanties d'investissement à un entrepreneur potentiel, déposez vos fonds et promesses de fonds chez un notaire, avec engagement de les investir ou de les dépenser auprès d'un fournisseur qui satisferait à vos critères, en agréant un juge réputé impartial pour tout litige à ce sujet; si vous collectez assez de fonds assortis de conditions raisonnables, il se trouvera bien quelqu'un pour relever le défi; dans le cas contraire, ce sera la preuve que votre évaluation était erronée, que la valeur accordée par vous et ceux qui ressentent ce « besoin » à la satisfaction de celui-ci ne suffit pas à couvrir les frais de production d'une telle satisfaction, et que vos ressources seront mieux employées ailleurs. 

D'aucuns étatistes mettront en avant l'objection d'un « manque de ressources » des « victimes »: selon eux, les pauvres et faibles « exploités » par les capitalistes, n'ont pas les moyens de créer des concurrents à ces compagnies établies, et seraient ainsi « obligés » de payer « beaucoup plus » à ces fournisseurs « dominants » voire à ce « monopole » que ce que ces services ne coûtent réellement. Si vraiment des consommateurs sont forcés de payer « beaucoup plus » que ce que coûte « réellement » une prestation, c'est donc bien que ce « plus » représente autant de ressources grâce auxquelles ils pourraient non seulement payer le fonctionnement d'un concurrent moins cher, mais aussi financer l'établissement de ce concurrent, et ce d'autant plus vite et avec d'autant plus de bénéfices que ce « beaucoup plus » est « outrageusement » élevé. Bref, si vraiment le scandale était énorme, alors par définition, les ressources pour le faire cesser ne manquent pas; et si un grand nombre de personnes en était conscient, alors l'émergence d'un remplaçant serait facile et rapide. À ce moment, les socialistes mettent en avant « l'impérieuse nécessité » dans laquelle se trouvent les « pauvres » qui n'auraient « pas le choix », pris à la gorge, soumis à leurs besoins immédiats. Mais comment ces pauvres seraient-ils soudain dans le besoin? Sont-ils vraiment aux portes de la mort? N'y a-t-il rien qu'ils puissent sacrifier? Ne peuvent-ils pas se priver qui d'une bière, qui d'une place au cinéma, qui d'un vêtement neuf, qui d'un magnétoscope, qui d'une voiture plus récente, qui d'un appartement plus grand, etc., bref, épargner, le temps qu'il faut pour réunir les fonds nécessaires? Ne peuvent-ils pas emprunter à un taux d'autant plus élevé que l'exploitation est outrageuse et que sa fin les libérera? Si vraiment exploitation outrancière il y avait, les moyens ne manqueraient pas de la faire cesser. Et encore une fois, plus grande la « rente de monopole » supposée, plus urgente cette alarme, plus les victimes seront prêtes à sacrifier pour la faire cesser, et plus rapide sera sa fin. Dans un marché libre, il n'est donc aucunement possible qu'un monopole quelconque puisse rançonner le public et subsister. Dès que le prix d'un fournisseur est « trop » élevé ou que ses prestations sont défaillantes, et à mesure que l'insatisfaction du public est grande, ce fournisseur, sur un marché libre, est condamné à devoir s'améliorer ou disparaître — et vite. 

La « solution » des étatistes est de confier à l'État le soin de « protéger » les faibles. Les socialistes vont jusqu'à réclamer que l'État se fasse fournisseur exclusif. Voilà bien une conclusion absurde fondée sur des hypothèses autocontradictoires autant que sur des sophismes flagrants. Qu'est-ce donc que l'État régulateur, sinon la domination des pouvoirs établis, et le frein à l'émergence de concurrents? Qu'est-ce donc que l'État fournisseur, sinon précisément le monopole, ce cas le pire dont on avait peur que le marché le suscite peut-être? Cette « solution » est précisément le pire possible de tous les maux que l'on prétend écarter. Qui protège contre les prix outrageux et le service désastreux de la part du monopole d'État? Personne. Les citoyens étaient supposés imprévoyants et incapables de s'organiser; comment se défendront-ils alors contre l'État tout-puissant? Pire encore, là où un libre marché reconnaît à une minorité prévoyante le droit de s'organiser pour établir un concurrent au bénéfice de tous, la régulation et le monopole de l'État consistent précisément en l'empêchement et l'interdiction de toute concurrence, en l'emploi de la force pour prévenir toute tentative d'organisation pour faire cesser l'exploitation. 
 
Ce que proclament vraiment les étatistes, c'est qu'ils sont des êtres supérieurs, source de bienveillance, de prévoyance, d'autorité, d'organisation, d'intelligence, dont le commun des mortels est dépourvu; ce qu'ils revendiquent, c'est qu'il faut leur conférer le pouvoir (absolu, dans le cas des socialistes) sur la masse des inférieurs. Derrière toutes les pseudo-justifications, il n'y a rien d'autre que cette revendication aristocratique (et totalitaire, pour les socialistes). Ceux qui voient un problème potentiel dans le marché libre et refusent de voir le même problème en pire dans l'État font deux poids deux mesures. En prétendant que l'État est une solution, ils font une pétition de principe; plus encore, quand on examine en détail le fonctionnement social et sa dynamique, on voit qu'ils vont à l'opposé de la raison. Ce n'est pas qu'ils raisonnent à l'envers — c'est qu'ils ne raisonnent pas, mais croient par superstition, superstition alimentée par la propagande des véritables exploiteurs, les privilégiés de l'État. 

Ceux qui justifient l'intervention politique par des scénarios catastrophes ne comprennent pas plus la nature d'un marché libre que celle de l'État; ils en restent à la pensée magique.[6] La grande peur des « défaillances du marché » n'est autre chose que cette névrose de ceux qui ont peur de la liberté et sa réalité duale, la responsabilité, et qui se cherchent désespérément en l'État un parent, un tuteur, pour les soulager d'avoir à se comporter en adultes [7] — peur alimentée par les voyous qui n'hésitent pas à s'en servir pour étendre leur pouvoir sur tous les hommes, via une majorité d'esclaves volontaires, soumis grâce à leur croyance en Dieu-l'État. 

Par  François-René RIDEAU

Cet article est issu du remaniement d'un billet paru sur mon blog en février 2004. Il a été publié au QL #146 du 15 septembre 2004. 

Notes

[1]: Sur le sophisme de la défaillance de marché (market failure), voir par exemple cet article The Market Failure Myth de D.W. MacKenzie.
[2]: Bien sûr, des réglementations strictes et autres lois protectionnistes peuvent empêcher ou ralentir considérablement cette implantation; mais dans un tel cas, la permanence de la pénurie n'est évidemment pas due à la concurrence (c'est-à-dire à la liberté), mais bien à l'absence de concurrence (c'est-à-dire à l'intervention coercitive de l'État).
[3]: Les américains ont cette excellente expression: put your money where your mouth is, littéralement « mettez votre argent là où se trouve votre bouche »; bref, appuyez vos dires par un engagement concret.
[4]: Dans son article Are Bubbles Efficient?, Robert Blumen raconte cette blague connue, dans laquelle des « économistes » discutant de l'économie en termes de marchés magiquement en équilibre permanent trouvent par terre un billet de cent dollars, et passent leur chemin en disant que si ce billet avait vraiment de la valeur, le marché aurait déjà escompté cette valeur. La morale de l'histoire est que contrairement à ce que suppose l'approche classique, l'équilibre des marchés ne se fait pas magiquement, et n'est pas l'objet fondamental de la science économique. Au contraire, comme l'avance l'approche « autrichienne » de l'économie, l'objet fondamental de la science économique est bien l'action humaine de ceux qui voient et saisissent les opportunités d'amélioration pour eux-mêmes et leurs congénères. Et cette action humaine constitue la force dont la résultante est de s'approcher d'un point d'équilibre dynamique (quand cette force est en rétroaction négative) ou au contraire de faire évoluer la société vers le progrès (quand cette force est en rétroaction positive), voire les deux à la fois selon la projection choisie. En fin de compte, il n'y a pas d'équilibre, il y a que des opportunités qui sont autant d'incitations à l'action; l'équilibre n'est qu'un point mouvant où tendent momentanément ces actions, dans l'approximation rarement pertinente où l'information se découvrirait et circulerait beaucoup plus vite que ne se déroule l'action.
L'erreur des économistes classiques et autres étatistes est donc de voir en l'économie un phénomène déshumanisé qui se déroulerait sans l'homme, malgré lui, comme une malédiction qui le détourne de la « vie vraie », alors qu'au contraire, vue correctement comme domaine de l'Action Humaine, elle est un phénomène consubstantiel à la nature humaine, elle est la vraie vie.
[5]: Là encore, les américains, qui comprennent mieux que nous le principe de fonctionnement d'une économie libre, ont cette expression: money talks — « l'argent parle ». Le seul moyen sincère et honnête pour signifier que l'on attribue vraiment de la valeur à quelque chose que l'on n'a pas la compétence pour faire avancer soi-même, c'est de dépenser son argent en conséquence.
Pour prévenir la réaction outragée des détesteurs de l'argent, les américains ont encore cette expression time is money, « le temps c'est de l'argent ». L'argent, c'est ce que rapporte l'usage le plus productif de votre temps, mis au service de ceux qui savent le mettre au plus grand profit d'autrui, en combinant votre spécialité à celles complémentaires d'autres personnes. Ensuite, vous pouvez à votre tour employer cet argent, qui peut se concevoir comme la concrétisation d'une « dette sociale » à votre égard, pour employer des spécialistes capables d'effectuer les tâches qui vous tiennent à cœur. Souvent pour réparer une plomberie défectueuse, il vaut mieux travailler trois heures et payer une heure de travail de plombier que d'essayer soi-même et passer six heures en essais et erreurs, achat de pièces et énervement; de même pour aider les nécessiteux, il vaut souvent mieux travailler quelques heures en plus et faire une donation du produit de ce travail à une charité spécialisée dans une telle entreprise, que de passer un temps bénévole à faire maladroitement ce que d'autres feront mieux à votre place.
Bien sûr, en fin de compte, chacun est seul juge de la meilleure façon de passer son temps. Mais l'emploi judicieux de l'argent, cet intermédiaire universel, loin d'être un signe de « matérialisme », est au contraire un signe d'efficacité dans l'usage de ressources matérielles, au service des causes qui sont celles des hommes, qu'elles satisfassent des appétits matériels ou des aspirations spirituelles — si tant est qu'on pusse délimiter pertinemment le matériel et le spirituel.
[6]: Sur les sophismes utilisés pour justifier l'État, et sur la pensée magique sous-jacente à ces sophismes, lire mon essai L'État, règne de la magie noire.
[7]: Pour l'analyse d'un cas particulièrement aigu de cette névrose, voir mon article Schizophrénie socialiste, commentaires sur la pièce « Dans la solitude des champs de cotons » de Bernard-Marie Koltès.






Comment imputer le déséquilibre constaté aux défaillances d’un marché qu’on empêche précisément de fonctionner ?


Les théoriciens de la concurrence imparfaite, en banalisant l’adjectif « imparfaite », considèrent que l’on ne peut décidément pas faire confiance en la concurrence pour concilier les intérêts nécessairement divergents (à court terme en tout cas) des protagonistes du marché. La « concurrence imparfaite » est cependant un concept dérivé du modèle de « concurrence pure et parfaite » auquel il prétend se substituer en l’affinant. Pourtant, le modèle, même affiné, n’est sans doute pas une représentation fiable de la réalité des processus de marché. 

Si la plupart des manuels d’économie proposent des présentations détaillées et abondamment illustrées des modèles de concurrence imparfaite, ils éludent le plus souvent une telle question qui implique de revenir sur les fondements philosophiques du principe même de concurrence. Considérons l’exemple du marché du travail pour illustrer ce propos. Il est clair que le monde réel, dans lequel nous vivons tous, est loin d’être parfait. Il est clair aussi que la concurrence telle qu’elle existe, dans le monde réel, est quelque chose d’autre que la « concurrence pure et parfaite ». Pourtant, l’origine des défaillances constatées est loin d’être établie clairement. 

Si une grande partie des économistes se montrent favorables à l’idée d’encadrer la concurrence par des instances extérieures au marché, c’est soit qu’ils ont une conception néoclassique de la concurrence, soit qu’ils ne reconnaissent aucunement les vertus du marché libre (keynésiens, marxistes, régulationnistes…). En agrégeant tous ces courants de pensée, on obtient finalement la majorité des économistes qui considèrent qu’il y a des imperfections qu’il faut – et que l’on doit corriger. Mais, si les développements récents vont dans le sens de la législation de la concurrence, c’est notamment en raison de l’impossibilité de se rapprocher, dans la réalité, des conditions de la concurrence pure et parfaite telles qu’elles ont été définies par la théorie. Pourtant, sommes-nous certains de la pertinence des références en ce domaine ? 

La question est loin d’être anodine car, si la référence est fausse, alors les conclusions le sont tout autant et ce que nous appelons « défaillance » est alors tout autre chose 

Le marché du travail en France est caractérisé aujourd’hui par la coexistence, d’un côté, d’un nombre important de chômeurs de longue durée et de chômeurs diplômés, et d’un autre côté, par une pénurie croissante de personnel dans un nombre important de secteurs, que ce soit de personnel qualifié ou non. Le moins que l’on puisse observer est donc une grande défaillance dans la quête d’un équilibre du marché du travail. Face à ce constat, on en appelle généralement aux pouvoirs publics. Pour autant, le marché du travail en France est-il l’exemple d’un marché libre ou d’un marché perturbé à force de réglementations et de collectivisation des processus de négociation qui empêchent tout ajustement fin des offres et des demandes ? 

Il suffit de mentionner l’existence du S.M.I.C., de la complexité du droit du travail, du poids des charges sociales, des nouvelles réglementations, du poids de l’État dans l’éducation et la formation pour constater qu’il n’existe pas, dans les faits, un réel marché du travail sur le dos duquel on pourrait imputer la responsabilité du chômage. Sans avoir la prétention de trancher une question si complexe, l’économiste n’a pas le droit de s’interdire de se poser la question inverse. N’est-ce pas plutôt les tentatives constantes et maladroites de régulation forcée et de manipulation de l’offre et de la demande de travail, par des mécanismes réglementaires et administratifs (telles les conventions collectives qui se substituent de plus en plus au contrat de travail dont le fondement est individuel) qui neutralisent toutes possibilités d’ajustement fin, qu’il soit quantitatif ou qualitatif. 

Le moins que l’on puisse constater est que cette tentative de « régulation » se solde par de terribles et coûteux échecs. Si les échecs de la régulation sont plus coûteux que les imperfections de la concurrence qu’elle était censée corriger, n’aurait-on pas plus intérêt à restaurer les conditions du plein épanouissement des lois économiques ? En tout cas, la redoutable question du chômage nous renseigne plus sur les défaillances de l’administration et de sa gestion que sur les prétendues défaillances inhérentes à un marché libre. Car comment imputer le déséquilibre constaté aux défaillances d’un marché qu’on empêche précisément de fonctionner ?

Par Jean-Louis Caccomo
 
http://caccomo.blogspot.fr/2014/07/defaillances-du-marche-ou-defaillances.html

Défaillance du marché

De Wikiberal
 
La justification habituelle « philanthropique » de l'intervention de l'État réside, en autres, pour les étatistes dans le concept vague et un peu passe-partout de défaillance du marché. En fait, il s'agit là d'une justification a posteriori des premières interventions de l'État, une justification de l'augmentation du pouvoir de l'État, et de son emprise, bien éloigné de buts prétendument philanthropiques.
En réalité, on peut soutenir que le marché est toujours imparfait, mais jamais défaillant :
  • imparfait, parce que personne n'est jamais complètement satisfait des biens et services disponibles : ils sont toujours trop chers, en quantité insuffisante, et parfois même pas encore inventés !
  • jamais défaillant, parce qu'une défaillance se définit comme l'incapacité à remplir une obligation, et il est absurde d'assigner des obligations à un marché.

Aspects néfastes de l'intervention de l'État

En réalité, l'emploi par l'État de la coercition lorsqu'il intervient, implique nécessairement des conséquences néfastes, puisque l'État ne vient pas comme un être surnaturel, hors du monde, qui ne fait que, par exemple, modifier les répartitions de richesse. La violence que l'État fait aux hommes induit une agression au sens propre du terme, et une appréhension, qui n'aurait pas eu cours dans une société de liberté où la répartition de la richesse - issue de la création - est spontanée. Il s'ensuit que, dans la plupart des cas, l'intervention conduit à un effet contraire au but recherché par le philanthrope. Les exemples sont nombreux, on pourrait ici citer l'explication rothbardienne de la crise de 1929, prétendument emblématique des faiblesses du capitalisme : elle trouve sa source dans le protectionnisme et l'interventionnisme des années 1920, ainsi que dans les décisions arrêtées par la toute jeune Federal Reserve américaine sur le marché monétaire (voir aussi l'article étalon-or).

La causalité libre

Il advient donc de l'intervention de l'État une série d'aggravations des situations présentes, mais qui ne sauraient être attribuées à l'État qui se caractérise, pour beaucoup d'étatistes, par une sorte d'infaillibilité. Attitude encouragée d'ailleurs par la croyance de suivre des idées progressistes, qui vont "dans le sens de l'Histoire", avec pour objectif d'améliorer sciemment le sort des "classes défavorisées". Sorte d'emprunt à la dialectique matérialiste marxiste. En ce sens, les étatistes ne sont pas conscients de la causalité des effets pervers de l'interventionnisme. Ils s'expliquent, pour eux, par une sorte de "causalité libre", sans source. Cette "causalité libre", à partir de laquelle les étatistes cherchent à élucider l'origine des "effets indésirables ou non souhaités", ne serait alors qu'une propriété d'émergence des interactions individuelles, incapable d'être prévue au niveau microscopique (ou microéconomique), mais qui est observable au niveau de la macroéconomie.

La personnification du marché

Cependant, la pensée est également pervertie par un autre principe, à partir de ce point : le marché, ensemble des actions individuelles, est donc imprévisible, peut conduire à des "dérives", il ne pourrait alors être utilisé comme remède à quelconque situation. L'État s'impose donc comme la solution d'une force personnifiée, et qui s'attribue des objectifs précis. Et on note, en bout de course, une projection de la conception de l'État sur celle du marché, où celui-ci devient personnifié. D'où la matérialisation des multiples "dérives du marché", qui ne pourraient en aucun cas être laissées "à ses forces aveugles indomptables".

Faire payer par tous la folie de quelques-uns

En pratique, l'accusation de défaillance du marché est utilisée par les étatistes pour leur permettre de satisfaire leurs lubies aux dépens des contribuables. Elle permet à l'irrationnel, grâce à la coercition fiscale, de se donner libre cours sans subir la sanction du marché. L’État peut prétendre ainsi jouer un rôle de super-assureur, en assurant l'inassurable, de super-banquier, en finançant à perte le non-rentable, etc.

Citations

  • Si les marchés sont imparfaits, les politiques sont aussi imparfaites que les marchés. (Paul Krugman)

Voir aussi


Défaillance de l'État

De Wikiberal
 
Les défaillances de l'État (government failures) sont les cas dans lesquels l'action des hommes de l'État cause plus de mal qu'elle n'apporte d'éléments positifs. 
Il s'agit d'un des principaux objets études de l'école du Choix Public de James McGill Buchanan et Gordon Tullock. Les étatistes invoquent les défaillances du marché pour justifier l'intervention des pouvoirs publics dans tous les secteurs. Buchanan et Tullock entendent à l'inverse souligner que l'action de l'État est tout aussi défaillante et qu'opposer, comme le font les étatistes, une puissance publique immaculée et un marché toujours défaillant est une erreur grossière.
Les économistes du Public Choice soulignent ces défaillances et proposent plusieurs explications. Ainsi, ils expliquent la croissance de l'État et ses échecs par le fait que les fonctionnaires sont des hommes comme tout les autres; ils cherchent donc à maximiser leur satisfaction, c'est-à-dire par exemple augmenter leur salaire, obtenir un plus grand bureau, etc. Ces buts peuvent souvent entrer en contradiction avec les buts affichés de l'action étatique, à savoir agir en faveur de l'« intérêt général ». Pour l'économiste William Niskanen, l'action étatique est par essence moins efficace, car les droits de propriété ne peuvent s'exercer pleinement et la responsabilité individuelle n'existe donc pas.
Autre exemple, un homme politique à la veille d'une élection sera tenté d'offrir des baisses d'impôts clientélistes à certaines parties de l'électorat, pour assurer sa réélection.
Prenant l'exemple de la crise financière actuelle, l'historien François Garçon dans Le Temps du 19 janvier 2009 souligne que la règlementation étatique, présentée comme la panacée, n'a rien fait pour pallier certaines dérives ou même les percevoir. Et Garçon de mettre en doute la capacité de l'État à mieux réguler le marché, à rebours de l'idéalisation irrationnelle qui en est souvent faite[1].


octobre 15, 2014

Jean-Louis Caccomo: Le libéralisme, ensemble de valeurs morales

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Le libéralisme est un ensemble de valeurs morales non une idéologie
 

« L’économie de marché, fondée sur la liberté d’entreprendre et le capitalisme démocratique, un capitalisme privé, dissocié du pouvoir politique mais associé à l’Etat de droit, cette économie-là seule peut se réclamer du libéralisme ».

J.F Revel [2000], La grande parade, Editions Plon, Paris, page 71
 
 
Depuis que je suis engagé dans ce combat titanesque et quasiment sacrificiel, je suis convaincu que le libéralisme est la seule réponse viable à la crise que nous vivons depuis quelques décennies. D’abord parce que la crise est avant tout une crise morale et une perte des repères et des valeurs découvertes et proclamées fièrement par les philosophes des Lumières. Et nous avons oublié et trahi ces valeurs, de là découlent tous nos problèmes qu’aucune solution technique ou purement comptable ne pourra résoudre.


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Et c’est bien une crise morale qui balaye notre pays. Quand les banquiers oublient leur cœur de métier et leur fonction nécessaire et irremplaçable, c’est toute la confiance qui est brisée mettant en cause les piliers eux-mêmes du système bancaire, pourtant maillon essentiel et indispensable à la croissance économique. Quand les hommes politiques, en charge de défendre l’argent public pour en faire le meilleur usage, déchaînent la dépense publique pour satisfaire les intérêts catégoriels et les revendications corporatistes, alors l’impôt perd sa légitimité tandis que le secteur productif est brisé par des prélèvements croissants. Quand des collégiens s’en prennent à leurs enseignants, que les parents démissionnent, qu’il est question de ne plus évaluer les écoliers ou de supprimer les devoirs à la maison et que les étudiants refusent toute sélection qui est pourtant le corollaire d’une orientation efficace, c’est tout le capital humain de la nation qui est dilapidé. Quand on veut toujours plus de droits, financés par l’Etat, mais que l’on refuse d’en assumer la charge et de supporter les devoirs qui en sont la nécessaire contrepartie, c’est la « guerre civile » permanente au lieu de la cohésion sociale et de l’harmonie nécessaire à l’épanouissement de l’économie. En bref, quand on veut toujours plus tout en donnant le moins possible sous le prétexte fallacieux de la solidarité, c’est la méfiance généralisée qui s’installe entre les individus.
 
Le libéralisme n’est pas l’agent de la régression sociale comme voudraient le faire croire ses trop nombreux détracteurs car le libéralisme est justement une éthique et un ensemble de valeurs morales sans lesquelles la science économique et la pratique de l’économie n’ont pas de sens. A toutes nos belles âmes, qui s’arrogent le monopole du cœur et de l’expression publique, il faudrait aussi rappeler que Robin des bois, qu’ils récupèrent volontiers comme symbole de leur combat contre la mondialisation, s’attaquait à un roi illégitime et spoliateur – et donc à l’Etat sorti de son rôle - pour rendre les richesses ainsi pillées à leurs créateurs et seuls propriétaires légitimes, c’est-à-dire aux contribuables. Il n’y a pas là de lutte des « puissants » en tant que riches contre les « faibles » en tant que pauvres. C’est un combat de toujours entre les spoliateurs parasites (les hommes de l’Etat qui abusent du pouvoir) et les véritables créateurs de richesses (les hommes libres et responsables qui créent des richesses). Ce combat ne sera jamais acquis car la liberté est toujours menacée car elle est une exigence et une discipline, fondées sur la responsabilité.
 
Il existe, en effet, une asymétrie fondamentale entre les « puissants », en tant que détenteurs du monopole de la violence légitime, et les « vulnérables » en tant qu’individus protégés par leurs seuls droits que les hommes de l’Etat ont trop vite fait de bafouer. Car il n’y a pas plus grand péril que d’être protégés par ceux qui ont le pouvoir de nous soumettre ; et que d’être dépendants de ceux qui ont le pouvoir de nous spolier. A l’heure où l’on nous demande de nous prononcer sur un projet de Constitution Européenne, il faut rappeler que le rôle d’une Constitution est justement de protéger l’individu du pouvoir politique et non de nous préparer à l’avènement d’un super-Etat européen étendant ses pouvoirs à l’ensemble des dimensions de nos vies.
 
Pourtant, selon nos dirigeants, il faudrait moins de libéralisme ou, du moins, il faudrait l’encadrer et le réguler avant qu’il ne ravage la planète et les sociétés. Mais n’a-t-on jamais défini le libéralisme ? Ne croyons pas que le libéralisme triomphe partout sur la planète. Les sempiternelles négociations entre Etats par délégations ministérielles interposées, dans le cadre de l’O.M.C., montrent que c’est le mercantilisme qui est triomphant alors même que ce dernier est une négation du libéralisme. Les mercantilistes, parce qu’ils considèrent que l’économie est un jeu à somme nulle (ce que gagne un pays ou un individu est nécessairement perdu par un autre pays ou un autre individu) transposent dans l’économie leur vision antagoniste des rapports politiques et humains.
 
Ce sont eux qui font des échanges une véritable « guerre économique » comme ils se servent de l’aspiration universelle à la foi et à la spiritualité pour nourrir leurs guerres de religions. Les arguments protectionnistes n’ont aucune validité puisqu’ils reviennent à nous infliger à nous-mêmes en temps de paix ce que nos adversaires chercheraient à nous faire subir en tant de guerre. Comment une armée peut-elle soumettre un pays ou une ville si ce n’est en décrétant le blocus ou l’état de siège qui a justement pour fonction d’étouffer l’adversaire en interdisant les échanges, préalable nécessaire à toutes activités économiques.
 
A leur origine, les accords du G.A.T.T. avaient pour mission de veiller à ce que tous les pays démantèlent leurs propres systèmes de protection puisque aucun ne voulait le faire s’il n’avait pas la garantie que les autres fassent de même. En transformant les accords du G.A.T.T. en O.M.C qui se présente comme une instance de régulation du commerce, les Etats – et notamment la France qui est à l’origine de cette conversion – ont pris le risque de faire triompher à nouveau le mercantilisme. Et quand le mercantilisme triomphe, ce sont toutes les valeurs du libéralisme qui reculent. Alors le commerce, naturellement source de paix et de prospérité, devient aux mains des Etats et de leurs représentants officiels, l’enjeu de chantages diplomatiques et de calculs géopolitiques.
 
L’histoire et la science économiques montrent que le libéralisme libère et protège les faibles contre les puissants. Comme les puissants n’ont pas spontanément tendance à mettre en œuvre un tel processus de libération et de libéralisation qui irait à l’encontre de leurs intérêts et privilèges, il faut des institutions fortes pour garantir un Etat de droit, c’est-à-dire un Etat respectueux des droits individuels fondamentaux, et qui daigne auto-limiter ses appétits de pouvoir. Un Etat libéral au sens originel du terme pour reprendre la vision de Benjamin Constant.
 
A tous les croyants qui ont des doutes sur la possible conciliation – ou réconciliation - entre un engagement libéral et leur foi religieuse, l’histoire montre que ce sont les pays communistes qui furent les plus anti-religieux. Et l’Etat-providence en France nourrit l’ambition de se substituer à la providence elle-même de la même manière que le communisme avait la prétention d’apporter le paradis en ce bas monde. Pour un croyant, un homme est d’abord un fils de Dieu avant d’être homme ou femme en particulier, patron ou salarié en particulier, riche ou pauvre en particulier. Et, tous les hommes sont les fils de Dieu. Pour un libéral, un homme est d’abord un individu avant d’être homme ou femme en particulier, patron ou salarié en particulier, riche ou pauvre en particulier. Et tous les hommes sont des individus.
 
Cette notion d’individu « abstrait » est fondamentale car elle fonde l’Etat de droit : les lois sont faites pour protéger l’individu « abstrait », c’est-à-dire tous les hommes dans ce qu’ils ont d’universels. On ne doit pas faire ni des lois de circonstances pour tel ou tel individu concret, ni des lois discriminatoires pour protéger (que cette discrimination soit dite « positive » ou pas) et différencier ainsi telle ou telle catégorie spécifique sans mettre en péril l’Etat de droit.
 
C’est cet ensemble de valeurs humanistes qui fait le souffle et la grandeur du libéralisme, pas seulement son efficacité économique, qui permet cependant à un nombre croissant de pays de goûter aux fruits de la prospérité. Car sans la richesse économique, point de développement social, de rayonnement culturel ou de puissance politique. Voilà pourquoi le libéralisme est la seule réponse possible à la crise actuelle. Et plus on s’obstinera à nier cette évidence, plus on s’enfoncera dans la crise.

octobre 11, 2014

Libéral ou libertarien par Thierry FALISSARD

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Même si le Petit Larousse illustré 2014 intègre à présent "libertarien" dans ses nouveaux mots, et que le terme commence à "entrer dans les mœurs" (notamment depuis la campagne de Ron Paul en 2012 et les péripéties d'Edward Snowden, sans compter de petites incursions récentes en France soviétiquelors d'une élection législative), l'usage n'est pas encore bien fixé autour de ce vocable.
Certains auteurs, même libertariens (comme Pascal Salin), n'utilisent jamais le terme de "libertarien", mais uniquement celui de "libéral". D'autres utilisent indifféremment les deux termes, les considérant comme synonymes. Et une troisième catégorie (à laquelle j'appartiens) préfère différencier nettement "libéral" et "libertarien".
En effet, "libéral" ne signifie plus rien aujourd'hui : tout le monde est plus ou moins libéral (sauf quelques nostalgiques de l’URSS), et aux États-Unis les étatistes prétendument progressistes se qualifient de liberal, tandis que libertarian désigne les libertariens (et parfois également les libertaires gauchisants). Il y a, paraît-il, un "socialisme libéral", un "égalitarisme libéral", un "conservatisme libéral" ; il ne manque plus qu'un "libéralisme libéral" pour ajouter à la confusion. Et le terme n'a pas le même sens d'un pays à l'autre : en Suisse, c'est une qualité que d'être libéral, en France, pays du terrorisme intellectuel de gauche, cela équivaut presque à être un "nazi" ou un "darwiniste social".
Cependant, certains s’affirment libéraux mais non libertariens. Mais alors, comme différencier un libéral et un libertarien ?
Je propose le test suivant. Si vous êtes d'accord avec l'une au moins des propositions ci-dessous, vous n'êtes probablement pas un libertarien. Si vous êtes d'accord avec toutes, vous êtes l'étatiste parfait, et vous devriez certainement vous lancer en politique ou entrer dans la fonction publique ! La cleptocratie vous appelle !

1) L'État a le droit d'imposer une "solidarité" minimale, via l'impôt ou les cotisations "sociales", car autrement personne n'assisterait ceux qui sont "laissés au bord de la route".
2) Il y a des limites à la liberté, que le "principe de non-agression" libertarien à lui seul ne cerne pas ; par exemple, vente d'organes, prostitution, trafic de drogue, diffamation, etc. doivent être interdits et punis.
3) La notion libertarienne de "lutte des classes" n'est pas admissible, l'État n'est pas une source d'exploitation au seul prétexte qu'il impose une "asymétrie" entre citoyens, certains payant des impôts ou finançant des privilèges dont d'autres bénéficient.
4) La démocratie représente l'achèvement ("l'horizon indépassable") du libéralisme, dont elle est inséparable ; démocratie ou liberté, c'est du pareil au même.
5) L'idée d'un "droit naturel" qui ne serait pas d'origine étatique, mais existerait indépendamment de lui, est absurde : le seul droit est celui que met en œuvre l'État, et en démocratie il est normal pour le citoyen de s'y plier.
6) Certains services publics ou "biens publics", comme la monnaie, ou l'éducation, ou la "sécurité sociale", sont du ressort exclusif de l'État et doivent lui être confiés.
7) Il est normal que l'État ne fonctionne pas comme une entreprise, et qu'il prenne en charge des fonctions a priori "non rentables".
8) L'économie ne peut fonctionner correctement si l'État n'est pas là pour la diriger ou la réguler.
9) La politique est quelque chose de noble, cela consiste à désigner nos représentants, qui agiront dans l'intérêt général.
10) L'État devrait interdire les tests politiquement incorrects et provocateurs comme celui-ci.

Quelques commentaires sur chacune de ces affirmations.
1) La solidarité ne peut être que volontaire, sinon ce n'est plus de la solidarité : c'est de la coercition pour les uns et de l'assistanat pour les autres :
L'État-providence est une pornographie de la générosité, car il nous force à accomplir les gestes, même si nous n'éprouvons pas le sentiment. (Christian Michel)
C'est aussi l'idée que la fin justifie les moyens : on aurait le droit de soulager un mal ici en causant un autre mal là. Mais alors pourquoi n'aurais-je pas moi-même le "droit" d'obliger mon voisin à être "solidaire" envers moi en allant le voler, sous prétexte qu'il est plus chanceux, plus riche, plus favorisé que moi ? L'État fait-il autre chose ? Pourquoi le vol est-il considéré comme un mal, excepté quand c’est l'État qui le pratique ?
2) Si vous posez des limites à la liberté, quelles seront ces limites ? Et que faire en cas de désaccord sur ces limites ? Vente d'organes, prostitution, trafic de drogue, etc., si vous les regardez de près, ne limitent la liberté de personne, n'agressent personne (en droit il ne peut exister d'agression envers soi-même − sans quoi il faudrait aussi bien interdire le suicide ou le masochisme). Quant à la diffamation, au mensonge, à la calomnie ou à l'insulte, ils ressortissent à la liberté d'expression, dont évidemment il est possible d'user de façon immorale, mais il n’y a là pour les libertariens aucune agression à proprement parler.
3) La "lutte des classes" au sens premier, celui du libéralisme (avant que le marxisme n'en dévoie le concept), c'est l'opposition entre les volés et les voleurs, les criminels et leurs victimes. Le vol consiste à prendre le bien d'autrui sans son consentement : c'est exactement ce que fait l'État, puisque l'impôt est "imposé", et que le "consentement à l'impôt" est un oxymore (si un tel consentement existait vraiment, on pourrait sans problème rendre l'impôt facultatif).
4) La démocratie a conduit au nazisme et au communisme ! Nous n’évoquerons même pas les contradictions qui lui sont propres (théorème d'Arrow,  théorème de l’électeur médian, etc.), pour insister sur le fait qu’elle se transforme aisément en démocratie totalitaire, soit de façon violente (par la révolution), soit de façon insidieuse comme c'est le cas dans les social-démocraties. Quel devrait être son champ d'action, d'un point de vue libertarien ? Tout ce qui ne concerne pas la liberté et la propriété d'autrui : la couleur du drapeau national, l'élection d'un représentant gestionnaire des "biens publics", etc. Il est clair qu'alors la politique serait réduite à peu de chose, pour le plus grand bien de tous. On aurait enfin réussi à dépasser la démocratie.
5) Si l'idée de "droit naturel" est absurde, cela signifie qu'il n'y a pas de loi injuste. En revanche, si vous jugez qu'il peut effectivement y avoir des lois injustes, vous devez admettre l'existence de critères qui vous permettent d'en juger, et cela indépendamment du droit positif. Le droit naturel (que l'on ferait mieux d'appeler "droit moral" comme le proposaient judicieusement John Stuart Mill et Arthur Schopenhauer) ce n'est pas autre chose : c'est la recherche d'une justice acceptable par tous et fondée sur la raison, sous la forme d'une éthique minimale applicable à tous. Entre Antigone et Créon, les libertariens choisissent Antigone ! Ils en arrivent ainsi à rejeter toute notion de droit qui serait en désaccord avec l'éthique minimale du principe de non-agression, et donc à rejeter une grande partie du droit positif :
L’État est le maître de mon esprit, il veut que je croie en lui et m’impose un credo, le credo de la légalité. Il exerce sur moi une influence morale, il règne sur mon esprit, il proscrit mon moi pour se substituer à lui comme mon vrai moi. (Max Stirner, L’Unique et sa propriété)
6) Le point de vue libéral et libertarien est que le service public devrait être confié chaque fois que c’est possible à la société civile, et donc privatisé, confié à des entreprises ou à des associations. Dans le passé, l’État s’occupait du commerce du blé, le résultat en était la famine. Aujourd’hui on peut constater chaque jour les dégâts causés par le service public : gaspillages, pénuries ou gabegies, rationnement, corruption, bureaucratie, privilèges accordés à quelques-uns aux dépens de tous, retards technologiques, grèves à répétition, contraintes absurdes, etc. Le libertarien va en général plus loin que le libéral, dans la mesure où il étend la privatisation aux domaines de la monnaie, de l’éducation, du transport, de la santé, de la retraite, etc., voire de la sécurité (police et justice) pour les libertariens anarcho-capitalistes.
7) Il a existé et il existe encore des États fonctionnant comme des entreprises. C’est le cas d’un certain nombre de paradis fiscaux. L'État bernois, sans être un réel paradis fiscal, en fut longtemps un exemple, c'était un "État-entrepreneur domanial":
Berne était la plus grande république au nord des Alpes, s’étendant des portes de Genève aux portes de Zurich. Ses ressources financières étaient la propriété foncière, les émoluments des offices, les contributions aux routes et le commerce du sel et du blé. En plus, au XVIIIe siècle, les placements à l’étranger fournissaient un septième du budget. (Beat Kappeler, La fin de l’État idéal, Le Temps, 2 juillet 2011)
La question est de savoir si l'État est à notre service, ou bien si au contraire nous sommes au service de l'État. Si l'État est à notre service, il n'est pas très différent d'une entreprise, il pourrait (devrait ?) donc être géré comme une entreprise. Si vous jugez normal que l'État prenne en charge des fonctions non rentables, ne vous étonnez pas que la dette publique grandisse indéfiniment ! Ce sont vos enfants qui paieront cette absence de rentabilité qui ne semble pas vous choquer. Car l'économie se venge toujours !
8) L'économie peut fonctionner sans interventionnisme étatique pourvu que les droits de chacun soient respectés. On ne nie pas qu'il faille à cette fin des services de justice et de police, et un minimum de règles à respecter, qui ne seront que l’expression du respect de la propriété et des contrats passés. On nie qu'il faille davantage que cela. Il est facile de montrer que l'intervention de l'État est la cause de tous les désastres économiques. Non pas que l'économie "livrée à elle-même" soit parfaite (elle ne le sera jamais : il y aura toujours des faillites, des crises, des bulles spéculatives, des escroqueries, etc.), mais l'intervention étatique inconsidérée a la faculté de transformer l'imparfait en catastrophe. Car il est tout simplement impossible de diriger l'économie :
Piloter l’économie est une tâche en soi qui n’a pas de sens et qui condamne toute action publique à l’échec puisque les grandeurs économiques globales que l’on prétend réguler (comme la consommation des ménages, l’investissement des entreprises ou les prix, salaires et taux d’intérêts) résultent fondamentalement de décisions prises librement par des acteurs aux motivations variées et aux contraintes diverses. Et empêcher les acteurs de prendre leurs décisions et d’assumer leurs responsabilités, c’est franchir un pas supplémentaire dans l’étouffement progressif de la liberté individuelle, ce qui est le plus sûr moyen de condamner toute l’économie. (Jean-Louis Caccomo)
9) La politique, c'est presque toujours l'affrontement d'une partie du pays contre une autre partie. C'est certes moins violent qu'une guerre civile, mais cela reste, en démocratie, une violence symbolique, qui permet à une majorité d'opprimer impunément une minorité. Sortez de l'illusion démocratique qui vous donne le droit de choisir l’étatiste en chef, mais pas d'échapper à l’étatisme ! Quant au mythique intérêt général, il n'existe pas, ou plutôt, on peut le définir simplement comme le respect du droit de chacun : il est a priori dépourvu d'aspect collectif.
Ce test ne doit pas donner une idée fausse des conceptions libertariennes ni du but qu’elles visent. Le libertarien n’est pas un utopiste (ou pas seulement…) ni un doctrinaire borné. Il est prêt à soutenir toute avancée procurant à la société civile davantage de liberté et lui permettant une reprise en main de son destin en-dehors de la coercition étatique. Il approuve toute initiative dans ce sens, aussi insignifiante soit-elle, qu’elle vienne de droite ou de gauche. Malheureusement, ce que les politiciens proposent en général c’est davantage d’esclavage, de contrôle, de paternalisme, de "protection" chèrement monnayée. Leur tâche, qui normalement devrait être réduite à sa plus simple expression (gérer quelques rares biens publics), devient démesurée ; et l’arme du "monopole de la violence légitime", fonction étatique fondamentale, les rend nuisibles par l’usage incorrect qu’ils en font. 
par Thierry Falissard

Libéral ou libertarien ? Faites le test !

Libéral ou libertarien par Thierry FALISSARD
Libéral ou libertarien par Thierry FALISSARD

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4

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Troisième partie:

HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
"Il ne s’agit point de voter des subventions, qui ne font que couvrir les plaies et envenimer le mal au lieu de le guérir ; encore moins de proclamer le droit au travail ou le droit à l’assistance, erreurs déplorables, contre-sens funestes, qui ne tendent à rien moins qu’à faire de la France un vaste dépôt de mendicité ; il s’agit de réformer les abus dont notre ordre social est dévoré, d’affranchir le travail, encore esclave, quoi qu’on en dise, et de sauver l’industrie en lui permettant de se sauver elle-même. ( Permettre aux industries de se sauver elles-mêmes!)
Une coalition, qu'elle soit patronale ou ouvrière, est une entrave à "la liberté de l'Industrie", fausse la concurrence, perturbe le fonctionnement "normal" du marché. L'action de la concurrence suppose la liberté de l'homme, au moins dans les relations industrielles. Elle suppose, en effet, d'abord des conventions toujours volontaires et libres entre les parties contractantes, entre le vendeur et l'acheteur d'une marchandise, entre celui qui offre un produit et celui qui l'accepte; car si l'une des parties peut imposer ses conditions à l'autre il n'y a plus de concurrence, il n'y a même plus de contrat
A propos des brevets d'invention : "Quel est le fondement de ce droit ? Jusqu'où doit-il s'étendre, doit-il être limité, absolu, temporaire ou éternel ? D'autre part, à quels signes reconnaîtra-t-on une invention et comment en constatera-t-on l'existence ? Enfin le droit des inventeurs une fois constaté, sous quelle forme les brevets d'inventions leur seront-ils délivrés ? Telles sont les principales questions que ce sujet fait naître.
Définition du brevet d'invention dans le Dictionnaire de l'économie politique : "Quand un homme a inventé, dans l'industrie ou dans les arts, un procédé nouveau, qui a pour effet, soit de simplifier le travail, soit d'augmenter la somme des produits, soit enfin de donner à ces mêmes produits un plus haut degré de perfection, il possède, selon l'opinion commune, qui est aussi la nôtre, un droit particulier, un droit exceptionnel quant à l'exploitation de sa découverte. C'est ce droit qu'on a voulu constater et garantir en délivrant à l'inventeur une sorte de titre authentique, qu'on appelle en anglais Patent et en français brevet d'invention.
La possession d'un fond de terre est un monopole, mais ce monopole, c'est la nature qui l'a créé. En est-il de même pour des procédés industriels ? Non, puisqu'on peut s'en servir à 100 lieux différents. En attribuant à celui-ci ou à celui-là la possession exclusive d'un fonds de terre, la loi ne fait que respecter la nature des choses. En réservant à un seul homme l'exploitation d'une invention industrielle, elle viole la nature des choses.
Les crises à caractère industriel et périodique ne sont pas inhérentes au système du libre marché, mais trouvent au contraire leur source dans l’intervention de l’État en matière monétaire. En attribuant des privilèges et des monopoles exclusifs à certaines banques, (notamment le privilège d'émission) l'Etat perturbe les acteurs économiques en permettant que se produisent des fluctuations intempestives du crédit bancaire. De là provient le double défaut de la création d’injustices et de l’instabilité conjoncturelle."

Charles Coquelin
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
« L’anarchie politique mène irrémédiablement au chaos. Mais l’anarchie en économie, étrangement, produit un résultat opposé : un univers ordonné. Notre système économique est peut-être anarchique, mais il n’est pas chaotique. On ne peut pas s’attendre à ce que celui qui ne considère pas que cela est un phénomène magnifique, et qui mérite par conséquent l’étude la plus patiente, puisse montrer un grand intérêt aux questions économiques.
L'existence de l'ordre au lieu de l'anarchie, l'ordre spontané, si on veut, n'est pas en lui-même un phénomène étonnant. Les processus particuliers à la vie économique dans une société libre rend évident la supériorité fondamentale de l'ordre spontané sur l'ordre commandé. L'ordre spontané n'est pas juste une autre variété d'ordre, bien qu'il soit d'une habileté surprenante à fonctionner, si cela est nécessaire, même sans le commandement provenant d'en haut. Car si on montrait qu'une organisation d'un système économique d'une société libre peut être fondamentalement différente de l'organisation d'une armée, il y a des raisons de croire que c'est la seule possible.
Malgré son nom séduisant, l’Etat-providence se développe et s’effondre par la contrainte. C’est la contrainte qui est placée sur nous, et le pouvoir, par l’Etat, de punir ceux qui ne s’y conforment pas. Une fois que cette contrainte apparaît clairement, il est tout aussi clair que l’Etat-providence est un mal aussi grand que l’est chaque restriction de liberté.
Les aides obligatoires de l’Etat-providence paralysent la volonté des individus de prendre en charge leurs propres besoins et son poids financier affaiblit considérablement leur capacité à le faire. Dans le même temps, cette limitation de la prévoyance individuelle rend les individus de plus en plus dépendants de l’aide publique obligatoire et accroit leur demande de telles aides.
Nos anti-capitalistes souvent si insensés tireraient le plus grand bien de prendre attentivement connaissance de la volumineuse littérature économique, qui démontre que, dans la pratique, le socialisme ne peut que s’effondrer à cause de l’impossibilité du calcul économique dans une société socialiste.
L’économie en tant que science tire ses origines de la critique rationnelle des pratiques gouvernementales naïvement non-scientifiques du mercantilisme. »

Wilhelm Röpke
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Chère miss Ayn Rand:

Le but de cette lettre est de vous convertir à l'anarchisme de marché. Pour autant que je puisse en juger, personne n'a jamais signalé de vous en détail les erreurs dans votre philosophie politique. C'est mon intention ici. J'ai essayé cette tâche une fois, dans mon essai "La contradiction dans l'objectivisme», dans le numéro de Mars 1968 du Journal Rampart, mais je pense maintenant que mon argument était inefficace et faible, ne mettant l'accent sur l'essentiel de la question. Je vais remédier à cela ici.

Pourquoi suis-je fais une telle tentative de vous convertir à un point de vue que vous avez, à plusieurs reprises, condamné publiquement comme une abstraction flottant? Parce que vous avez tort. Je suggère que votre philosophie politique ne peut être maintenue sans contradiction, que, en fait, vous préconisez le maintien d'une institution - l'État - qui est un mal moral. Pour une personne de l'estime de soi, ce sont des raisons suffisantes.

Il ya une bataille s'annonce dans le monde - une bataille entre les forces de l'anarchie - de l'étatisme, de la domination politique et l'autorité - et sa seule alternative - l'anarchie, l'absence de pouvoir politique. Cette bataille est la conséquence nécessaire et logique de la bataille entre l'individualisme et le collectivisme, entre la liberté et l'État, entre la liberté et l'esclavage. Comme dans l'éthique, il n'y a que deux côtés à toute question - le bien et le mal - le sont aussi là seulement deux côtés logiques à la question politique de l'Etat: soit vous êtes pour, ou vous êtes contre. Toute tentative de compromis est vouée à l'échec, et les adeptes de toute voie moyenne sont vouées à l'échec et même frustration - ou la noirceur de destruction psychologique, devraient-ils sur blanc et refusent d'identifier les causes de cette panne, ou la nature la réalité telle qu'elle est.

Il y a, par votre cadre, trois alternatives dans l'organisation politique: l'étatisme, qui est un système de gouvernement dans lequel le gouvernement initie la force pour parvenir à ses fins; gouvernement limité, qui détient le monopole de représailles mais ne déclenche pas l'utilisation ou la menace de la force physique; et l'anarchie, une société dans laquelle il n'existe pas de gouvernement, le gouvernement étant défini par vous comme "une institution qui détient le pouvoir exclusif de faire respecter certaines règles de conduite sociale dans une zone géographique donnée." Vous soutenez un gouvernement limité, celui qui ne déclenche pas l'utilisation ou la menace de la force physique contre les autres.

Je soutiens que le gouvernement est une abstraction flottante qui n'a jamais été concrétisée par une personne limitée; qu'un gouvernement limité doit, soit engager une force ou cesser d'être un gouvernement; que le concept même d'un gouvernement limité est une tentative infructueuse d'intégrer deux éléments contradictoires: l'étatisme et le bénévolat. Par conséquent, si cela peut être démontré, la clarté et la cohérence épistémologique morale exige le rejet de l'institution du gouvernement totalement, résultant en libre anarchisme de marché, ou une société purement volontaire.

Pourquoi un gouvernement limité une abstraction flottant? Car il faut soit utiliser la force ou cesser d'être un gouvernement. Permettez-moi de vous présenter un bref preuve.

Bien que je ne suis pas d'accord avec votre définition de gouvernement et je pense qu'il est épistémologiquement erronée (par exemple, vous n'êtes pas l'identification de ses caractéristiques fondamentales, et donc essentielles,), je vais l'accepter aux fins de cette critique. L'une des principales caractéristiques de votre conception de gouvernement, c'est qu'il détient le monopole de l'usage de la force de représailles dans une zone géographique donnée. Maintenant, il n'y a que deux types possibles de monopoles: un monopole coercitif, qui initie la force pour garder son monopole, ou un monopole non coercitive, qui est toujours ouvert à la concurrence. Dans une société objectiviste, le gouvernement n'est pas ouvert à la concurrence, et est donc un monopole coercitif.

Le moyen le plus rapide de montrer pourquoi il faut soit utiliser la force ou cesser d'être un gouvernement est la suivante: Supposons que je devais bouleversée avec le service d'un gouvernement dans une société objectiviste. Supposons que je jugeais, être aussi rationnel que je le pouvais, que je pouvais assurer la protection de mes contrats et la récupération des biens volés à un prix moins cher et avec plus d'efficacité. Supposons que je décide soit de mettre en place une institution pour atteindre ces objectifs, ou fréquenter celui qui un ami ou un collègue de travail a mis en place. Maintenant, s'il réussit à la mise en place de l'agence, qui fournit tous les services du gouvernement objectiviste, et restreint ses activités plus efficaces à l'utilisation des mesures de rétorsion contre les agresseurs, il n'y a que deux alternatives autant que le «gouvernement» est concernée: (a) Il peut recourir à la force ou à la menace de contre la nouvelle institution, afin de maintenir son statut de monopole sur le territoire donné, amorçant ainsi l'utilisation de la menace de la force physique contre un qui ne s'est pas lancé vigueur. De toute évidence, alors, si elle doit choisir cette alternative, il aurait lancé vigueur. CQFD Ou: (b) On peut s'abstenir de lancer vigueur, et permettre à la nouvelle institution de poursuivre ses activités sans ingérence. Si c'était le cas, alors le "gouvernement" objectiviste deviendrait une institution de marché vraiment, et non un "gouvernement" du tout. Il y aurait agences concurrentes de la protection, la défense et les représailles - en bref, l'anarchisme de marché.

Si le premier devrait avoir lieu, le résultat serait l'étatisme. Il est important de rappeler dans ce contexte que l'étatisme existe chaque fois qu'il s'agit d'un gouvernement qui initie vigueur. Le degré de l'étatisme, une fois que le gouvernement a fait, est tout ce qui est en question. Une fois le principe de l'utilisation de la force a été accepté, nous avons accordé la prémisse de étatistes de toutes les races, et le reste, comme vous l'avez dit avec tant d'éloquence, c'est juste une question de temps.

Si ce dernier cas se produit, nous n'aurions plus un gouvernement, à proprement parler. Ceci est, à nouveau, appelé l'anarchisme de marché. Notez que ce qui est en question n'est pas de savoir si, en fait, une agence de marché de la protection, de la défense ou de représailles est plus efficace que l'ancien «gouvernement». Le fait est que si il est plus efficace ou non ne peut être tranchée par des individus agissant en fonction de leur propres intérêts rationnels et sur la base de leur jugement rationnel. Et si elles ne lancent vigueur dans cette poursuite, alors qu'ils sont dans leur droit. Si le gouvernement objectiviste, pour une raison quelconque, se déplace à menacer physiquement ou empêcher ces personnes de poursuivre leur propres intérêts rationnels, il est, que vous le vouliez ou non, lancer l'utilisation de la force physique contre une autre pacifique, l'être humain non agressive. Pour défendre une telle chose est, comme vous l'avez dit, «se expulser automatiquement du domaine de l'homme, de la morale, et de l'intelligence." Certes, alors, vous ne pouvez pas être coupable d'une telle chose.

Maintenant, si la nouvelle agence devrait en effet lancer l'utilisation de la force, l'ancien «gouvernement» -turned-marché-organisme serait bien sûr avoir le droit d'exercer des représailles contre les personnes qui ont effectué l'acte. Mais, de même, si la nouvelle institution serait en mesure d'utiliser des représailles contre l'ancien "gouvernement" si cela devait utiliser la force.

Je vais couvrir une partie de vos principaux «justifications» pour le gouvernement, en soulignant vos défauts logiques, mais d'abord laissez-nous une chose très claire: pour autant que je puisse en juger, je n'ai absolument irréfutable et démontré que le gouvernement ne peut exister sans la force d'ouverture, ou du moins menacer de le faire, contre les dissidents. Si cela est vrai, et si de sanctionner toute institution qui initie la force est un mal moral, alors vous devriez retirer tous moralement sanction du gouvernement américain, en fait, de la notion même de gouvernement lui-même. On n'a pas l'obligation de s'opposer à tous les maux du monde, parce que la vie consiste rationnelle d'une poursuite de positifs, pas seulement une négation de négatifs. Mais on le fait, je soumettre, ont l'obligation morale de s'opposer à un mal moral comme le gouvernement, surtout quand on avait déjà pris position en faveur d'un tel mal.

Notez également que la question de savoir comment l'anarchisme libre marché pourrait fonctionner est secondaire à l'établissement du mal du gouvernement. Si un gouvernement limité, c'est à dire, un gouvernement non-étatique, est une contradiction dans les termes, il ne peut pas être préconisée - période. Mais comme il n'y a pas de conflit entre la morale et la pratique, je suis obligé d'esquisser brièvement comment vos objections à l'anarchisme de marché sont dans l'erreur.

Je n'ai pas l'intention de procéder à un "modèle" complet d'une société anarchiste de marché, depuis que j'ai, comme vous, vraiment ne peux pas discuter de choses de cette façon. Je ne suis pas un planificateur social et encore une fois, comme vous, ne passe pas mon temps à inventer des utopies. Je parle de principes dont les applications pratiques doivent être claires. Dans tous les cas, une discussion beaucoup plus approfondie des aspects techniques de l'opération d'une société nonstatist entièrement volontaire est à venir, dans le chapitre d'ouverture du volume de suivi de Murray N. Rothbard pour son magistral traité d'économie en deux volumes, Man, Economy , et de l'Etat, pour être en droit de puissance et de marché, et à Morris et le livre de Linda Tannehill, qui nous l'espérons être bientôt publié, pour avoir droit Le marché de la Liberté. Ce dernier reprend le problème où Murray Rothbard s'arrête et discute les problèmes en détail. Un chapitre de ce livre, d'ailleurs, intitulée «Royaumes combattants agences de défense et le crime organisé," apparaît dans la connexion Libertaire # 5, et une brève déclaration de la position des auteurs est présenté dans leur brochure «La liberté par le marché."

Pour rendre compte de vos erreurs plus facile, je vais les numéroter et de présenter les grandes lignes des réponses possibles à votre majeur, et donc essentiel, les points, tel que présenté dans votre essai, «La nature de gouvernement."

1 «Si une société n'a fourni aucune protection organisée contre la force, il obligerait tous les citoyens à aller sur armés, de transformer sa maison en une forteresse, à tirer des étrangers approcher sa porte", etc

C'est un mauvais argument. On pourrait tout aussi bien affirmer que si «la société» (subsumant qui?) N'a fourni aucune manière organisée de soulever la nourriture, il obligerait tous les citoyens à sortir et à cultiver des légumes dans sa propre cour, ou mourir de faim. C'est illogique. L'alternative est catégoriquement non plus nous avons un programme unique de la culture vivrière, monopole gouvernemental ou nous avons chaque homme de plus en plus sa propre nourriture, ou mourir de faim. Il ya une telle chose que la division du travail, le marché libre - et que peut fournir tous les besoins de l'homme de la nourriture. Il en va de la protection contre l'agression.

2 "L'utilisation de la force physique - même son utilisation représailles - ne peut être laissé à la discrétion des citoyens."

Cela contredit votre position épistémologique et éthique. De l'homme l'esprit - ce qui signifie: l'esprit de l'être humain - est capable de connaître la réalité, et l'homme est capable de parvenir à des conclusions sur la base de son jugement rationnel et agissant sur la base de son propres intérêts rationnels. Vous laissez entendre, sans le dire, que si une personne décide d'utiliser des représailles, que cette décision est en quelque sorte subjective et arbitraire. Plutôt, soi-disant l'individu doit laisser une telle décision revient au gouvernement qui est - ce? Collective et donc objectif? C'est illogique. Si l'homme n'est pas capable de prendre ces décisions, alors il n'est pas capable de les faire, et aucun gouvernement composé d'hommes est capable de les faire, non plus. En ce critère épistémologique est l'action d'un individu considéré comme «arbitraire», tandis que celle d'un groupe d'individus est en quelque sorte «objectif»?

Au contraire, je dis que la personne doit juger et d'évaluer les faits de la réalité, conformément à la logique et par la qualité de son propre intérêt rationnel. Êtes-vous ici demandez l'esprit de l'homme n'est pas capable de connaître la réalité? Que les hommes ne doivent pas juger ou agir sur la base de leur intérêt et de la perception rationnelle des faits de la réalité? La revendication est d'écraser la racine de la philosophie objectiviste: la validité de la raison, et la capacité et le droit de l'homme à penser et à juger par lui-même.

Je ne suis pas, bien sûr, affirmant que l'homme doit toujours utiliser personnellement représailles contre ceux qui déclencher une telle contre lui - il a le droit, mais non l'obligation, de déléguer ce droit à tout organisme légitime. Je ne fais que critiquer votre logique défectueuse.

3 «L'utilisation de rétorsion de la force exige des règles objectives de preuves pour établir qu'un crime a été commis et pour prouver qui il, ainsi que des règles objectives s'engage à définir les peines et les procédures d'exécution."

Il est en effet une nécessité pour de telles règles objectives. Mais regardez le problème de cette façon: il ya aussi un besoin de règles objectives pour produire une tonne d'acier, une automobile, un acre de blé. Ces activités doivent, aussi, par conséquent, être transformés en un monopole coercitif? Je ne crois pas. En ce qui touche la logique suggérez-vous qu'un marché libre ne serait pas en mesure de fournir de telles règles objectives, tandis qu'un gouvernement coercitives? Il semble évident que l'homme a besoin de règles objectives dans toutes les activités de sa vie, pas seulement par rapport à l'utilisation de mesures de rétorsion. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, le marché libre est capable de fournir de telles règles. Vous êtes, il me semble, en supposant allègrement que les agences de libre marché n'auraient pas de règles objectives, etc, et ce sans preuve. Si vous croyez que ce soit le cas, mais n'ont pas de motifs raisonnables de croire que tel, ce que la pratique épistémologique avez-vous contrebande dans votre conscience?

4 "Toutes les lois doivent être objectives (et objectivement justifiables): Les hommes doivent savoir clairement et à l'avance de prendre une action, ce que la loi leur interdit de le faire (et pourquoi), ce qui constitue un crime et quelle peine ils subir si ils commettent il ".

Ce n'est pas, à proprement parler, une objection à l'anarchisme. La réponse à ce problème de «lois objectives» est très simple: tout ce qui serait interdit dans toute société volontaire serait l'initiation de la force physique, ou l'obtention d'une valeur par un substitut de celui-ci, comme la fraude. Si une personne décide d'engager la force pour acquérir une valeur, puis par son acte d'agression, il crée une dette qu'il doit rembourser à la victime, ainsi que des dommages-intérêts. Il n'a rien de particulièrement difficile à ce sujet, et aucune raison pour que le marché libre ne pouvait pas évoluer les institutions autour de ce concept de justice.

5 Nous arrivons à l'essentiel de votre attaque sur l'anarchisme de marché sur les pages 112-113 de l'édition de poche de La vertu de l'égoïsme, et je ne vais pas citer le paragraphe pertinent ici.

Qu'il suffise de dire que vous n'avez pas prouvé que l'anarchie est une abstraction naieve flottant, qu'une société sans gouvernement serait à la merci du premier criminel à apparaître - (ce qui est faux, puisque les agences de protection de marché pourraient fonctionner plus efficacement le même service comme il est censé être fourni par le «gouvernement»), et que les règles objectives ne pouvait pas être observée par ces organismes. Vous ne voudriez pas faire valoir que depuis il ya des besoins pour des lois objectives de la production d'acier, par conséquent, le gouvernement doit prendre en charge cette activité. Pourquoi avez-vous argumenter dans le cas de la protection, la défense et les représailles? Et si c'est le besoin de lois objectives qui nécessite gouvernement, et que seul, nous pouvons conclure que si une agence de marché peut observer les lois objectives, comme on peut, par exemple, les producteurs d'acier du marché, alors il n'y a, en fait, vraiment pas besoin de gouvernement du tout.

Nous "jeunes défenseurs de la liberté», d'ailleurs, ne sont pas "embrouillé" par notre théorie anarchiste. La théorie que nous préconisons n'est pas appelé "les gouvernements concurrents," bien sûr, puisque le gouvernement est un monopole coercitif. Nous préconisons les agences de protection, la défense et les représailles concurrents; en bref, nous prétendons que le marché libre ne peut satisfaire tous les besoins de l'homme - y compris la protection et la défense de ses valeurs. Nous n'acceptons pas catégoriquement le principe de base de étatistes modernes, et de ne pas confondre la force et de la production. Nous reconnaissons simplement la protection, la défense et les représailles pour ce qu'ils sont: à savoir, les services rares qui, parce qu'ils sont rares, peuvent être offerts sur un marché à un prix. Nous voyons cela comme immoral d'engager la force contre un autre pour l'empêcher de condescendance son propre système judiciaire, etc Le reste de vos remarques dans ce domaine ne sommes pas dignes de vous. Vous prétendez à tort les arguments de Murray Rothbard et d'autres, sans même leur identification par nom de sorte que ceux qui sont intéressés peuvent juger les arguments en allant à leur source. Depuis que nous comprenons la nature du gouvernement, nous préconisons pas une telle chose que les gouvernements concurrents; plutôt, nous préconisons la destruction ou la suppression de l'état, qui, depuis qu'il initie régulièrement vigueur, est une organisation criminelle. Et, d'ailleurs, le cas des juridictions concurrentes et la police a été concrétisée - par l'anarchiste individualiste Benjamin R. Tucker, il ya plus de 80 ans, par Murray Rothbard, et par une foule d'autres théoriciens moins importants.

Prenons votre exemple de pourquoi les tribunaux concurrents et la police peuvent soi-disant pas fonctionner.

Supposons M. Smith, un client de gouvernement A, soupçonne que son voisin, M. Jones, un client de gouvernement B, lui a volé; une équipe de la police Une procède à la maison de M. Jones et est accueilli à la porte par une escouade de police B, qui déclarent qu'ils n'acceptent pas la validité de la plainte de M. Smith et ne reconnaissent pas l'autorité du gouvernement A. Qu'est-ce que qui se passe alors? Vous prenez à partir de là.

Malheureusement, bien que cela pose comme un argument convaincant, il est un homme de paille, et est à peu près aussi précis une image des institutions représentés par les anarchistes du marché libre comme ce serait ma mise en place de l'Allemagne nazie comme un exemple historique d'une société objectiviste.

La principale question à se poser à ce stade est la suivante: pensez-vous qu'il serait dans l'intérêt personnel rationnel soit l'agence pour permettre que cela se produise, ce combattant conflits dans les rues, c'est ce que vous laissez entendre? Non? Alors qu'est vision de la nature humaine, il présuppose-t-il supposer que tel aurait lieu de toute façon?

Une réponse légitime à vos allégations est la suivante: puisque vous êtes, en effet, demande «ce qui arrive quand les agences décident d'agir de manière irrationnelle?" permettez-moi de poser la question beaucoup plus puissant: «Qu'est-ce qui se passe quand votre gouvernement agit de façon irrationnelle" - Qui est au moins possible. Et ce qui est plus probable, en outre, de se produire: la violation des droits d'un bureaucrate ou d'un politicien qui a obtenu son emploi en trompant les gens dans les élections, qui ne sont que des concours d'opinion-mongering ensemble de la communauté (qui sont, sans doute, une rationnelle et de manière objective de sélectionner les meilleures personnes pour un emploi), ou la violation des droits par un homme d'affaires impitoyable, qui a dû gagner sa place? Donc, votre objection contre les agences concurrentes est encore plus efficace contre votre propre «gouvernement limité».

Évidemment, il ya un certain nombre de façons dont ces affrontements féroces peuvent être évités par des hommes d'affaires rationnelles: il pourrait y avoir des contrats ou des «traités» entre les agences concurrentes prévoyant la planche de sortie pacifique des différends, etc, pour ne citer une façon simpliste . Voyez-vous les gens comme si aveugle que cela ne se produira pas à eux?

Un autre argument intéressant contre votre position est la suivante: il est maintenant l'anarchie entre les citoyens des différents pays, à savoir, entre, par exemple, un citoyen canadien d'un côté de la frontière canado-américaine et un citoyen américain de l'autre. Il est, pour être plus précis, aucun gouvernement qui préside à tous les deux. Si il ya une nécessité pour le gouvernement de régler les différends entre les individus, comme vous le dites, alors vous devriez regarder les implications logiques de votre argumentation: est-il pas alors besoin d'un super-gouvernement pour régler les différends entre les gouvernements? Bien sûr, les conséquences de cette situation sont évidents: en théorie, le but ultime de ce processus d'empiler gouvernement au-dessus de gouvernement est un gouvernement pour l'ensemble de l'univers. Et la fin pratique, pour le moment, est au gouvernement tout le moins du monde.

En outre, vous devez être conscient du fait que juste que les conflits pourraient éventuellement survenir entre ces organismes sur le marché, alors pourriez-ils survenir entre les gouvernements - ce qui est appelé la guerre, et c'est mille fois plus terrible. Faire une agence de la défense d'un monopole dans un certain domaine ne fait rien pour éliminer ces conflits, bien sûr. Il ne fait que rendre plus impressionnant, plus destructrice, et augmente le nombre de passants innocents qui subissent un préjudice immense. Est-ce souhaitable?

Qu'il suffise de dire que tous vos arguments contre l'anarchisme de marché ne sont pas valides; et par conséquent, vous êtes dans l'obligation morale, car il a été démontré que le gouvernement ne peut exister sans la force d'ouverture, à l'adopter. Question de savoir comment les tribunaux concurrents pourraient fonctionner des questions techniques, ceux ne sont pas spécifiquement morales. Par conséquent, je vous renvoie à Murray Rothbard et Morris G. Tannehill, qui ont tous deux permis de résoudre le problème.

Dans l'avenir, si vous êtes intéressé, je prends plusieurs autres questions liées à votre philosophie politique, tels que la discussion sur les problèmes épistémologiques de la définition et de la formation des concepts dans les questions relatives à l'état, une discussion sur la nature de la Constitution des États-Unis, à la fois éthique et historique, et une discussion sur la nature de la guerre froide. Je crois que votre malentendu historique de ces deux derniers est responsable de nombreuses erreurs de jugement, et de plus en plus exprimé dans vos commentaires sur les événements contemporains.

Enfin, je tiens à prendre une grande question: pourquoi devriez-vous adopter l'anarchisme de marché libre après avoir approuvé l'état politique depuis tant d'années? Fondamentalement, pour la même raison que vous avez donné pour le retrait de votre sanction de Nathaniel Branden dans un numéro de La objectiviste: à savoir, vous n'avez pas de faux réalité et ne jamais avoir. Si votre réputation devrait souffrir avec vous devenir volontariste totale, un anarchiste de marché libre, ce qui est que par rapport à la fierté d'être cohérent - de savoir que vous avez correctement identifié les faits de la réalité, et que d'agir en conséquence? Un chemin de l'opportunisme prise par une personne de l'estime de soi est psychologiquement destructrice, et une telle personne se verra perdre ni son orgueil ou de commettre cet acte de trahison philosophique et psychologique suicide qui est à masquer, le refus délibéré de considérer un problème, ou d'intégrer les connaissances de chacun. Objectivisme est un système philosophique tout à fait conforme vous dites - et je suis d'accord qu'il est potentiellement tel. Mais ce sera un objectivisme sans l'État.

Et il ya la question majeure de la destruction de l'Etat lui-même. Personne ne peut échapper au fait que, historiquement, l'État est un monstre assoiffé de sang, qui a été responsable de plus de violence, de sang et de haine que toute autre institution connue à l'homme. Votre approche de la question n'est pas encore radical, pas encore fondamental: c'est l'existence même de l'Etat qui doit être remise en cause par les nouveaux radicaux. Il faut comprendre que l'État est un mal nécessaire, qu'il initie régulièrement vigueur, et en fait, tente de gagner ce qui doit être rationnellement appelé le monopole de la criminalité dans un territoire donné. Par conséquent, le gouvernement est un peu plus, et n'a jamais été, d'un gang de criminels professionnels. Si, alors, le gouvernement a été la cause la plus tangible de la plupart de l'inhumanité de l'homme à l'homme, nous, comme Morris Tannehill a dit, "l'identifier pour ce qu'il est plutôt que de tenter de le nettoyer, aidant ainsi les étatistes de le garder ! par la prévention de l'idée que le gouvernement est un mal en soi de se faire connaître .... Le égard de la «vache sacrée» pour le gouvernement (qui la plupart des gens ont) doit être brisé Cet instrument de sauvagerie sophistiquée a aucune qualité qui rachète Le marché libre ne;. nous allons racheter en identifiant son plus grand ennemi -. l'idée d'un gouvernement (et ses ramifications) "

C'est la seule alternative à des siècles de l'étatisme continue, avec tout ergoter que sur le degré du mal, nous allons tolérer. Je crois que les maux ne doivent pas être tolérés - période. Il n'y a que deux alternatives, en réalité: pouvoir politique, ou anarchie, ce qui signifie: la condition de l'existence sociale dans laquelle certains hommes utilisent l'agression à dominer ou à une autre règle, et l'anarchie, qui est l'absence de l'initiation de la force, l'absence de domination politique, l'absence de l'Etat. Nous allons remplacer l'Etat dans le marché libre, les hommes doivent pour le moment poing dans leur histoire être capable de marcher et de vivre sans crainte de destruction étant lâché sur eux à tout moment - en particulier l'obscénité de cette destruction étant déclenché par un pillard armé avec des armes nucléaires et des gaz neurotoxiques. Nous allons remplacer l'étatisme avec volontarisme: une société dans laquelle les relations de l'homme avec tous les autres sont libres et volontaires. Là où les hommes sont libres d'agir selon leur propres intérêts rationnels, même si cela signifie la création d'agences concurrentes de la défense.

Permettez-moi alors mettre fin à cette lettre par vous répéter ces mots glorieux avec lequel vous aviez John Galt traiter son monde s'écrouler:.. "Tel est l'avenir que vous êtes capable de gagner Elle exige une lutte; il en va de toute valeur humaine Toute vie est un lutte ciblée, et votre seul choix est le choix d'un objectif. Voulez-vous continuer la bataille de votre présent, ou voulez-vous lutter pour mon monde? ... Tel est le choix qui s'offre à vous. Laissez votre esprit et votre l'amour de l'existence de décider. "

Marchons vers l'avant dans la lumière du soleil, Mlle Rand. Vous appartenez avec nous.

Bien à vous dans la liberté,

RA Childs, Jr.
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
"Il arrivera donc, ce moment où le soleil n'éclairera plus sur la terre que des hommes libres, ne reconnaissant d'autre maître que leur raison.
Il est aisé de prouver que les fortunes tendent naturellement à l'égalité, et que leur excessive disproportion, ou ne peut exister, ou doit promptement cesser, si les lois civiles n'établissent pas des moyens factices de les perpétuer et de les réunir ; si la liberté du commerce et de l'industrie fait disparaître l'avantage que toute loi prohibitive, tout droit fiscal donnent à la richesse acquise; si des impôts sur les conventions, les restrictions mises à leur liberté, leur assujettissement à des formalités gênantes, enfin l'incertitude et les dépenses nécessaires pour en obtenir l'exécution n'arrêtent pas l'activité du pauvre, et n'engloutissent pas ses faibles capitaux ; si l'administration publique n'ouvre point à quelques hommes des sources abondantes d'opulence, fermées au reste des citoyens ; si les préjugés et l'esprit d'avarice, propre à l'âge avancé, ne président point aux mariages ; si, enfin, par la simplicité des mœurs et la sagesse des institutions, les richesses ne sont plus des moyens de satisfaire la vanité ou l'ambition, sans que cependant une austérité mal entendue, ne permettant plus d'en faire un moyen de jouissances recherchées, force de conserver celles qui ont été une fois accumulées.
La nature n'a marqué aucun terme au perfectionnement des facultés humaines.
Cette instruction, que chaque homme peut recevoir par les livres dans le silence et la solitude, ne peut être universellement corrompue: il suffit qu'il existe un coin de terre libre, où la presse puisse en charger ses feuilles.
Dieu, je vous soupçonne d'être un intellectuel de gauche"
Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet,
« Une chose n'a pas une valeur, parce qu'elle coûte, comme on le suppose ; mais elle coûte, parce qu'elle a une valeur. Je dis donc que, même sur les bords d'un fleuve, l'eau a une valeur, mais la plus petite possible, parce qu'elle y est infiniment surabondante à nos besoins. Dans un lieu aride, au contraire, elle a une grande valeur ; et on l'estime en raison de l'éloignement et de la difficulté de s'en procurer. En pareil cas un voyageur altéré donnerait cent louis d'un verre d'eau, et ce verre d'eau vaudrait cent louis. Car la valeur est moins dans la chose que dans l'estime que nous en faisons, et cette estime est relative à notre besoin : elle croît et diminue comme notre besoin croît et diminue lui-même.
Il est faux que dans les échanges on donne valeur égale pour valeur égale.
L'art de raisonner se réduit à une langue bien faite.
Quand nous commençons à réfléchir, nous ne voyons pas comment les idées et maximes que nous trouvons en nous auraient pu s’y introduire
(In english, quote)
"It would be of no use to inquire into the nature of our thoughts. The first reflection we make on ourselves is sufficient to convince us, that we have no possible means of satisfying this inquiry. Every man is conscious of his thought; he distinguishes it perfectly from every thing else; he even distinguishes one thought from another ; and that is sufficient. If we go any further, we stray from a point which we apprehend so clearly, that it can never lead us into error."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge.1746.

"Let us consider man the first moment of his existence; his mind immediately feels different sensations; such as light, colours, pain, pleasure, motion, rest: these arc his first thoughts."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The sensations therefore, and the operations of the mind, are the materials of all our knowledge; materials which our reflection employs,when by compounding pounding it seeks for the relations which they contain."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Let us therefore conclude that there are no ideas but such as are acquired: the first proceed immediately from the senses; the others are owing to experience, and increase in proportion as we become capable of reflecting."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The soul being distinct and different from the body, the latter can be only occasionally the cause of what it seems to produce in the former. From whence we must conclude, that the fenses are only.occasionally the source of our knowledge."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"And yet, let the nature of these perceptions be what it will, and let them be produced as they will, if we look amongst them for the idea of extension, for instance, of a line, of an angle, and any other figure, we shall find it in that repository very clearly and distinctly."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"There is neither error, nor obscurity, nor confusion in what passes within us, nor in the application we make to that which is without us."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"In vain would outward objects sollicit the senses, the mind would never have any knowledge of them, if it did not perceive them. Hence the first and smallest degree of knowledge, is perception."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our inquiries are sometimes more difficult, in proportion as the object of them is more simple. Our very perceptions are an instance of this. What is more easy in appearance than to determine whether the soul takes notice of all those perceptions by which it is affected? Need there any thing more than to reflect on one's self? Doubtless all philoso-. phers have done it: […] "
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"I distinguish therefore two sorts of perceptions among those we are conscious of; some which we remember at least the moment. after, others which we forget the very moment they are impressed. This distinction is founded on the experience just now given. A person highly entertained at a play shall remember perfectly the impression made on him by a very moving scene, though he may forget how he was affected by the rest of the entertainment."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"he progress of the operations, whose analysis and origin have been here explained, is obvious. At first, there is only a simple perception in the mind, which is no more than the impression it receives from external objects."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"And yet it is not always in our power to revive the perceptions we have felt. On some occasions the most we can do is by recalling to mind their names, to recollect some of the circumstances atr tending them, and an abstract idea of perception; an idea which we are capable of framing every instant, because we never think without being conscious of some perception which it depends on ourselves, to render genera)."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"There is still another operation which arises from the connexion established by the attention betwixt our ideas; this is contemplation. It consists in preserving, without any interruption, the perception, the name or the circumstances of an object which is vanished out of sight."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The whole tribe of philosophers have fallen into the fame error with Locke. Some of them, who pretend that every perception leaves an image in the mind, in the same manner almost as a seal leaves its impression behind it, are not to be excepted: for what is the image of a perception, which is not the perception itself? The mistake is owing to this, that for want of having sufficiently considered the matter, they have mistaken, for the very perception of the object, some circumstances, or some general idea, which revive themselves in its stead. To avoid such mistakes, I shall here distinguish the different perceptions we are capable of feeling, and examine them each in their proper order."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The ideas of extension are those which we revive the most easily; because the senfations from which we derive them, are such as it is impossible for us to be without, so long as we are awake. The taste and smell may not be affected."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Hence arises a perception which represents them to us as distant.and limited; and which consequently implies the idea of some extension."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"If we want to revive a perception which is not familiar to us, such as the taste of a fruit of which we have eaten but once, our endeavours will terminate, generally speaking, in causing a kind of concussion in the fibres of the brain and of the mouth; and the perception shall bear no resemblance to the taste of that fruit. It would be the same in regard to a melon, to a peach, or even to a fruit of which we had never tasted. The like remark may be made in respect to the other senses."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The connexion of ideas can arise from no other cause, than from the attention given to them, when they presented themselves conjunctly to our minds."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our wants are all dependent upon one another, and the perceptions of them might be considered as a series of fundamental ideas, to which we. might reduce all those which make a part of our knowledge."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"These suppositions admitted; in order to recollect the familiar ideas, it would be sufficient to be capable of giving attention to some of our fundamental ideas, with which they are connected. Now this is always feasible; because, so long as we are awake, there is not an instant in which our constitution, our passions, and our situation, do not occasion some of those perceptions which I call fundamental."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"All men cannot connect their ideas with equal force, nor in equal number: and this is the reason why all are not equally happy in their imagination and memory."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"I distinguish three sorts of signs: 1. Accidental signs, or the objects which particular circumstances have connected with some of our ideas, so as to render the one proper to revive the other. 2. Natural signs, or the cries which nature has established to express the passions of joy, of fear, or of grief, 3. Instituted signs, or those which we have chosen ourselves, and bear only an arbitrary relation to our ideas."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"With regard to natural cries, this man shall form them, as soon as he feels the passions to which they belong. However they will not be signs in respect to him the first time; because instead of reviving .his perceptions, they will as yet be no more than consequences of those perceptions."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Memory, as we have seen, consists only in the power of reviving the signs of our ideas, or the circumstances that attended them; a power which never takes place, except when by the analogy of the signs we have chosen, and by the order we have settled between our ideas, the objects which we want to revive are connected with some of our present wants."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"It frequently happens that the imagination produces even such effects within us, as might seem to proceed from present reflexion. Though we may be greatly taken up with a particular idea, yet the objects which surround us, continue to sollicit our senses; the perceptions they occasion, revive others with which they are connected; and these determine certain movements in our bodies."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"'What we have been saying in regard to imagination and memory, must be applied to contemplation, according as it is referred to either. If it be made to consist in retaining the perceptions; before the use of instituted signs it has only a habit which does not depend on us: but it has none at all, if it be made to consist in preserving the signs themselves."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"But as soon as a man comes to connect ideas with signs of his own chusing, we find his memory is formed."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The very dawn of memory is sufficient to make us masters of the habit of our imagination. A single arbitrary sign is enough to enable a person to revive an idea by himself; this is vcertainly the first and smallest degree of memory, and of the command which we may acquire over the imagination."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"It is easy to distinguish two ideas absolutely simple; but in proportion as they become more complex, the difficulties increase. Then as our notions resemble each other in more respects, there is reason to fear lest we take many of them for one only, or at least that we do not distinguish them as much as we might. This frequently happens in. metaphysics and morals. The subject which we have actually in hand, is a very sensible proof of the difficulties that are to be surmounted. On these occasions we cannot be too cautious in pointing out even the minutest differences."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Hence the prejudice of the ancients against separating the music from the words. Music was in regard to them, very steady what recitation is to us: by it they learnt so regulate the voice, which before that time was under no fort of direction."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The expression of the sounds in their tuneful prosody, and that which they had also in their musical recitation, must have been introductory to the impression they were to make, when separate from the human voice."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"There were two reasons why persons of any abilities, that attempted this kind of music, could not help meeting with success. The first is, that without doubt they pitched upon such pieces, as in the course of reciting, they had beert accustomed to render particularly expressive ; or ar' least they imagined some such. The second is the surprize, which this music must needs have produced by its novelty. The greater the surprizev she greater the impression of the music."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The language of song or vocal music is not so familiar to us, as it was to the ancients'; and that of mere instrumental performance has no longer the air of novelty, which alone has so great an effect upon the imagination."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our vocal music is so greatly different from our common recitation or declamatory speaking, that the imagination is not easily imposed upon by our musical tragedies."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Music must naturally have been criticised in proportion as it improved, especially if its progress was considerable and subitaneous: for then it differs most from the sounds to which our ear is accustomed. But if we begin to be used to it, then it pleases, and it is prejudice any longer to oppose it."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our declamatory speaking is therefore naturally less expressive than music. For I want to know what sound is best adapted to express any particular passion? In the first place, it must surely be that which imitates the natural sign of this passion; and' this is common both to declamation and music."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The prosody of different languages does not deviate equally from music. In some it affects a greater, in some a lesser variety of accents, because from the variety of constitutions in people of different climates, it is impossible they should have the same sensibility."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"To produce harmony, the cadences ought not to be placed indifferently. Sometimes the harmony ought to be suspended, and at other times it ought to terminate with a sensible pause. Consequently in a language, whose prosody is perfect, the succession of sounds should be subordinate to the fall of each period, so that the cadences shall be more or less abrupt, and the ear shall not find a final pause, till the mind be intirely satisfied."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"A single word, which depicts nothing, would not have been sufficiently expressive to have immediately succeeded the mode of speaking by action: this was a language so well proportioned to rude capacities, that it could not be supplied by articulate sounds, without accumulating expressions one upon the other."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Rhime did not, in the fame manner as measure, figures, and metaphors, derive its origin from the first institution of languages."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"These two arts associated themselves with that of gesture, their elder sister, and known by the name of Dance. From whence there is reason to conjecture, that some kind of dance, and some kind of music and poetry, might have been observed at all times, and in all nations."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"We see plainly what were the subjects of the earliest poems. At the first institution of societies, mankind could not as yet employ themselves in matters of amusement; so that the wants which obliged them to unite, at the fame time confined their views to whatever might be useful or necessary to them. Therefore poetry and music were cultivated merely with a design to promote the knowledge of religion and laws, or to preserve the memory of great men, and of the services which they had done to society."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Further, laws and public transactions, together with every thing that deserved the attention of mankind, were multiplied to such a degree, that the memory grew too weak for so heavy a burden; and human societies increased in such a manner, that the promulgation of the laws could not, without difficulty, reach the ears of every individual."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The dissimilarity that arose between poetic style and common language, opened a middle way from which eloquence derived its origin, and from which it sometimes deviated to draw near to the style of poetry, and sometimes to resemble common conversation. From the latter it differs only as it rejects all forts of expressions that have not a sufficient dignity, and from the former only because it is not subject to the same measure, and according to the different character of languages, it is not allowed some particular figures and phrases which are admitted in poetry. In other respects these two arts are sometimes confounded in such a manner, that it.is no longer possible to distinguish them."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Language was a long time without having any other words than the names which had been given to sensible objects, such as these, tree, fruit, water, fire, and others, which they had more frequent occasion to mention."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"In forming a habit of communicating to one another this fort of ideas by actions, mankind accustomed themselves to determine them; and from that time they began to find a greater ease in connecting them with other signs."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Thus the most natural order of ideas required, that the government should precede the verb: they said, for example, fruit to want."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Verbs originally expressed the state of things, only in an indeterminate manner. Such are the infinitives, to go, to act. The action accompanying them supplied the rest ; that is, the tenscs4 moods, numbers, and persons. In saying tree to fee, they signified by some gesture, whether they spoka of themselves or of a third person, of one or of many, of the past, present, or future, in fine, whether in a positive or in a conditional sense."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"When words were become the most natural signs of our ideas, the necessity of arranging them in an order so contrary to that which at present prevails, was no longer the fame. And yet they continued to do it, because the character of languages, having been framed from this necessity, did not permit any change. to be made in this custom; neither did they begin to draw near to our manner of conceiving, till after a long succession of idioms."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Mankind did not multiply words without necessity, especially in the beginning: for they were, at no small trouble to invent and to retain them."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

Étienne Bonnot de Condillac
"Le combat sur le terrain des idées est essentiel car les antilibéraux ont gagné avant tout sur ce terrain, discréditant les mots en les chargeant de connotations extrêmement péjoratives, de manière à discréditer ceux qui voulaient incarner les idées libérales.
Les économistes disent souvent "il n'y a pas de repas gratuit". C'est fondamentalement vrai. Il y a toujours quelqu'un qui paie. Ce que l'on vous donne "gratuitement" provient toujours d'autres personnes qui l'ont produit.
L'économie de marché n'est pas parfaite (personne ne le prétend), elle est même souvent défaillante. Mais elle a une caractéristique précieuse qu'aucun autre modèle ne partage avec une telle constance : elle existe.
Ce n’est pas le libre-échange qui est la loi du plus fort, mais plutôt le protectionnisme car seuls les pays riches et puissants ont les moyens de mettre en œuvre des aides pour protéger leurs industries.
L’économie semble paraître hermétique ou inintéressante pour le commun des mortels qui ne se doute pas à quel point elle façonne tous les jours notre existence. A ne pas comprendre l’économie, on prend le risque de la subir, et de se laisser influencer par les apprentis sorciers du contrôle social qui sont nombreux aujourd’hui à profiter de l’ignorance ou de l’aveuglement.
Si la tendance à la paupérisation des masses s'est réalisée quelque part, c'est bien chez les nations qui ont éliminé le droit à la propriété privée et le principe de concurrence parce que leurs dirigeants ont cru qu'ils pouvaient construire, produire et régenter l‘ordre social au nom de l‘intérêt général. Faire du « social », voilà la grande ambition moderne des politiciens qui se rendent compte de leur incapacité à contrôler l'économie.
Les États totalitaires détruisent la liberté individuelle en la supprimant purement et simplement, l'État se proposant d’administrer toute l’économie du pays. Les États providences agissent plus sournoisement, offrant au peuple une "sécurité sociale" en échange de sa liberté, substituant la responsabilité collective à la responsabilité individuelle. Dans le premier cas, les individus ne peuvent plus agir ; dans le second cas, les individus ne savent plus agir.
Dans l'économie de marché, il y a évidemment des riches et des pauvres car il y en a dans toutes les sociétés et il y en aura toujours bien que les concepts modernes soient des concepts relatifs. Mais, dans l'économie de marché, cette distinction n'est pas la marque d'une inégalité inscrite a priori entre des groupes sociaux prédéfinis une fois pour toutes. Cette inégalité sociale traduit l'inégalité ex post des performances économiques et, à ce titre, elle n'est jamais définitive, acquise et irréversible alors même que tous les individus sont égaux en droit.
La gauche française s'est opposée au mouvement syndical, craignant qu'il soit à l'origine d'un embourgeoisement de la classe ouvrière. Très tôt, la gauche française est révolutionnaire et collectiviste. Ces deux aspects reposent sur un antilibéralisme extrêmement violent qui fait la culture de la gauche française. J'ai fait mon doctorat d'économie dans une université socialiste et je connais de ce point de vue parfaitement mes classiques, tandis qu'il a fallu que j'étudie seul l'économie et les grands textes libéraux, presqu'en cachette. Certains professeurs comparaient Milton Friedman ou Pascal Salin à des fascistes! Quand on a 20 ans, on n'ose pas lire de telles horreurs et la parole d'un mandarin d'université ne se remet pas en question. Depuis, j'ai fait mon cheminement... et mes profs ne me l'ont pas pardonné. J'ai donc du mal avec la gauche.
j'ai le sentiment à l'inverse que la laïcité à la française est devenue une véritable religion de substitution avec son corolaire, l'État-providence qui se substitue à la providence... et les agents de l'État s'improvisant comme de nouveaux inquisiteurs. Là aussi, le libéralisme repose sur le respect et la tolérance de la diversité religieuse. D'ailleurs je travaille dans de nombreux pays musulmans (en Algérie, Syrie et au Maroc) et j'enseigne l'analyse économique et financière dans un master de droit musulman; et je n'ai jamais eu de problèmes avec l'enseignement de l'économie et la diffusion de la philosophie des Lumières. Je dois même dire que mes étudiants se montrent extrêmement passionnés et que parfois, au Maroc ou en Syrie, on est beaucoup plus à l'aise avec l'idée du commerce et de l'argent qu'en France où l'on a l'impression de commettre un pêché. Étonnant pour un pays laïque et qui se revendique laïque.
On doit être libre de choisir et vivre sa religion. L'État doit rester neutre par rapport à cela.
Jean-Louis Caccomo avec toute mon amitié, excellente reprise après cette injustice infondée:)
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
"Il n’est ni à droite ni à gauche, si l’on prend « droite » et « gauche » au sens où Karl Popper entend ces concepts, c’est-à-dire comme les deux ennemis symétriques de la « société ouverte ». Le libéralisme, ou, pour mieux dire, la démocratie libérale, constitue un troisième paradigme, impliquant une toute autre vision de l’ordre social. Le problème est que les démocraties électives engendrent toujours une bipolarisation. De ce fait, historiquement, les libéraux ont dû s’allier, selon les circonstances, avec la droite ou avec la gauche pour atteindre une majorité et participer aux gouvernements. Aujourd’hui en France, ils ne peuvent évidemment s’allier avec la gauche, qui est toujours marxisante et quasi-collectiviste. Ils sont donc alliés à la droite, mais en position bien inconfortable, puisque une bonne partie de la droite française est étatiste et même quasi-socialiste, héritage, sans doute, de l’alliance historique qui s’est nouée dès Londres et Alger entre De Gaulle et les forces de l’ex-Front populaire.
La France est devenue socialiste, et ce qui est terrible, c’est qu’elle ne le sait pas. On l’a rendue socialiste sans le lui dire (c’était plus facile). Prenons l’exemple des retraites. La retraite par répartition est par essence un système socialiste qui repose sur la négation de la propriété privée. Pendant longtemps, la plupart des gens, en payant chaque mois leur cotisation retraite, ont cru qu’ils « mettaient leur argent de côté », et qu’ils le retrouveraient le moment venu, peut-être augmenté d’intérêts… Démarche normale d’anticipation et de sagesse qu’on a toujours eue dans les sociétés libres, l’autre mesure sage étant d’avoir des enfants et de garder la famille unie. Avec la crise actuelle, ils prennent enfin conscience qu’en réalité ils ont donné purement et simplement leur argent à la collectivité qui l’a déjà dépensé. Ils n’ont obtenu, en échange, qu’un droit de tirage théorique sur une richesse virtuelle, qui n’existe pas encore. Or ils se rendent compte aujourd’hui que l’existence de cette richesse est hautement problématique, puisqu’elle ne sera créée que si les jeunes générations sont assez nombreuses et riches pour cotiser à leur tour au même niveau et si – ce qui, là encore, n’est nullement assuré, surtout si un nombre croissant de nouveaux cotisants sont d’origine étrangère – elles veulent bien payer pour eux comme eux-mêmes ont payé sans discuter pour la génération antérieure. Le système des retraites repose ainsi, en définitive, sur l’idée que rien n’est à personne, que la richesse est collective, que les gens ne travaillent que pour remplir une caisse commune qu’il revient aux maîtres politiques d’utiliser à leur gré. Si cela n’est pas du socialisme, qu’est-ce donc ?
Si l’on avait explicitement dit aux Français qu’on les privait de leur propriété, peut-être auraient-ils réfléchi. Mais on ne le leur a pas dit, et maintenant, ils sont pris dans le système. Leurs mentalités ont été formatées par lui. Ils se sont habitués à l’idée que leurs pensions, et par extension leurs revenus, dépendent de l’instance politique, quitte à agir sur celle-ci, le cas échéant, par la force, avec grèves, manifestations, destructions, menaces… Nous sommes bien en plein socialisme, s’il est vrai qu’une des différences fondamentales entre socialisme et libéralisme est précisément que, dans le second système, les revenus dépendent de la place qu’on occupe sur un marché qui fonctionne selon des lois anonymes et ne veut ni du bien ni du mal à quelqu’un en particulier, tandis que, dans le premier, ils sont intentionnellement donnés ou retirés à chacun par l’instance politique centrale.
Ainsi, on a presque complètement aboli le système, moral en lui-même et éprouvé par les siècles, selon lequel chaque être humain doit être responsable de lui-même, travailler à la sueur de son front, assumer lui-même son présent et son avenir – sauf s’il en est incapable parce qu’il est enfant, vieillard ou impotent. On a fait comme s’il était normal d’être dépossédé de sa responsabilité et de ses biens et de remettre à une puissance tutélaire les décisions essentielles au sujet de son avenir et de celui de sa famille. On est donc en train de tuer un certain idéal de la vie humaine libre.
Le devoir moral du chrétien est d’extirper le mal du monde. Cela implique qu’il le peut. C’est ce qu’il affirme à la messe en disant mea culpa. Il ne pourrait pas être coupable s’il n’était libre de faire que les choses soient autres que ce qu’elles sont. En disant mea culpa, il reconnaît qu’il peut agir pour que le monde aille mieux, et qu’il doit user de cette liberté s’il aime son prochain et veut diminuer ses misères. Son devoir est de changer le monde. Il n’y a donc pas d’Éternel Retour ni de « destin » dans le christianisme. Ce sont, paradoxalement, les idées de péché originel et d’amour du prochain apportées par la Bible qui en ont délivré l’humanité.
Le problème est qu’avec le socialisme, très vite, il n’y a même plus de lentilles ! Les deux totalitarismes nazi-fasciste et communiste nous ont montré à quoi aboutissait la suppression des libertés, même décidée, au départ, avec les meilleures intentions du monde. Notre jugement sur les totalitarismes est déformé, puisque c’est un jugement ex-post. Du totalitarisme, en effet, nous connaissons désormais les résultats : l’échec économique et social et, sur le plan humain, la pire barbarie que l’Europe ait jamais connue. Mais il ne faut pas oublier que, dans les années 1930, l’idée de totalitarisme était envisagée favorablement par des myriades de bons esprits. Le paradigme socialiste commun aux fascismes et au communisme impliquait qu’on donnât à la collectivité, État ou Parti, un pouvoir total, si l’on voulait qu’ils fussent en mesure de garantir efficacement la prospérité et la justice. Les libertés étaient un obstacle.
Cette non gouvernance de l'université est celle du système scolaire public tout entier, dont la situation n'est pas grave, mais désespérée. Nous sommes en train de fabriquer des générations entières de crétins illettrés à qui l'on n'a rien appris de solide, y compris dans les sciences de base.
Comme cela dure depuis maintenant quelque quarante ans qu'on a mis en place l'école unique maçonnico-socialisto-communiste, la France se transforme peu à peu, intellectuellement parlant, en un pays du tiers-monde dont se moquent nos voisins civilisés et qui occupe les dernières places des palmarès internationaux. L'"Education nationale" telle que nous l'avons laissée devenir ne peut pas être sauvée parce qu'il est politiquement incorrect d'y valoriser la science, la rigueur, la qualité intellectuelle et la compétition, donc de continuer à y poursuivre l'idéal de l'instruction et des Lumières. Cela durera aussi longtemps qu'aucun homme politique ne voudra assumer d'être politiquement incorrect.
J'ajoute que cette situation est largement irréversible parce que les corps enseignants publics, recrutés uniquement, dans les décennies récentes, sur des critères politiques et syndicaux, sont devenus extrêmement médiocres (y compris les inspecteurs de l'Education nationale...). Par conséquent, dès lors que le principe général est que le monde enseignant s'auto-recrute, la situation ne peut que s'aggraver encore dans les années à venir."

Philippe Nemo
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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Philippe Meirieu et Philippe Nemo débattent cordialement mais vigoureusement de leurs visions très divergentes de la question éducative, comme ils l'ont expliqué dans leurs livres respectifs. Une première pour ce débat entre deux références sur les questions d'éducation. Retrouvez les autres Echec et mat sur www.enquete-debat.fr
"La liberté de conclure des contrats et d'orienter l'utilisation des ressources économiques, one possède sont essentiels au fonctionnement d'une économie de marché. Permettre aux employés de former des syndicats de négocier collectivement les salaires et les conditions de travail sont compatibles avec la liberté économique, et toute intervention du gouvernement à empêcher la syndicalisation serait une violation de la liberté économique. Néanmoins, le droit du travail américain, en particulier depuis les années 1930, a modifié les termes et conditions dans lesquelles les syndicats négocient collectivement à favoriser fortement les syndicats sur les entreprises qui embauchent des travailleurs syndiqués. Le droit du travail a donné aux syndicats le pouvoir de dicter aux employés des conditions de négociation collective, et a privé les salariés du droit de négocier pour eux-mêmes en ce qui concerne leurs conditions d'emploi. Bien que les syndicats et la liberté économique sont conceptuellement compatible, le droit du travail aux États-Unis, et dans le monde, a limité la liberté contractuelle entre les salariés et les employeurs.
Government : Unnecessary but Inevitable"

Randall G. Holcombe
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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« La liberté : les hommes s'efforcent de la conquérir pour eux-mêmes et s'acharnent à en priver les autres.
Un gouvernement, de par sa nature, a intérêt à élargir son champ d’action, restreignant par là même la liberté des individus.
Je pense qu'il serait insensé de faire totalement confiance à l'État dans ce qu'il fait pour l'individu. Généralement, il fait contre lui plus qu'il ne fait pour lui.
L'homme cherche à justifier son cannibalisme symbolique, sa tendance à faire de l'autre la victime offerte à sa propre image. En politique, on justifie ce sacrifice de l'individu par le sacro-saint « bien public
La plupart des gens réclament l'auto-détermination pour eux-mêmes et la soumission pour les autres : certains vont même jusqu'à prôner la soumission pour tout le monde, mais rares sont ceux qui acceptent l'indépendance d'autrui.
L'inflation est à l'argent ce que la salade verbale du schizophrène est au langage ; ils illustrent tout d'abord que l'homme, selon les termes de Nietzsche, est « un animal qui fait des promesses », et ensuite, qu'il est plus facile de rompre une promesse que de la tenir.
Si l'homme et la femme étaient réellement égaux, pour quelle raison éprouveraient-ils le besoin de se marier, et d'entériner par un contrat formel ce qu'un simple accord entre eux suffirait à sceller ? Mais ils ne sont pas égaux, et le mariage permet bientôt à la femme de tromper son mari, ou vice versa : chacun se proposant, en fin de compte, de conserver l'avantage. (...) Dans le langage de la théorie des jeux, le mariage actuel est bien souvent un jeu dont le solde équivaut à zéro.
Il est beaucoup plus facile de faire son devoir envers les autres qu'envers soi-même. Dans le premier cas, vous passez pour un homme de bien, dans le second pour un égoïste !
Autrefois, dans l’Occident chrétien, on pensait que les femmes devaient avoir le plus d’enfants et le moins d’orgasmes possibles. Aujourd’hui, on croit le contraire.
Un professeur devrait avoir toute autorité et peu de pouvoir"

Thomas Szasz,
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« il faut enchaîner le Léviathan », c'est-à-dire minimiser la sphère non marchande, faire interdire les déficits budgétaires et limiter les prélèvements obligatoires.
Les incitations à la dépense empêchent les Etats d’équilibrer leur budget
C’est la qualité des règles, des institutions, y compris leur robustesse, qui détermine le résultat du jeu social: au grand dam des étatistes de tout bord, la démocratie majoritaire ne peut fonctionner correctement que si elle est limitée. Tout système politique doit avant tout reposer sur des principes externes qui l’informent et le limitent. Il s’agit de garantir que les hommes politiques qui recherchent leur avantage personnel en satisfaisant les groupes qui les ont aidés à être élus soient contraints par les normes du système démocratique à agir comme s’ils étaient bienveillants. Il s’agit en conséquence d’adopter les règles du jeu qui, comme Ulysse, attachent le législateur au mât pour résister au chant des sirènes. Ce n’est, à travers ces règles intangibles, généralement constitutionnelles, que les prérogatives de taxation et de dépense des gouvernements peuvent être limitées et justement orientées.
J'ai certainement beaucoup d'affinité avec l'économie autrichienne et j'ai aucune objection à être appelé "un Autrichien". Hayek et Mises pourrait me considérer comme Autrichien, mais sûrement quelques autres ne le souhaiteront pas Je n'ai pas fait la connaissance de Mises jusque au jour ou j'ai écrit un article sur le choix individuel et le vote sur le marché en 1954 Après avoir terminé la première ébauche, je suis retourné pour voir ce que Mises m' avait dit . j'ai découvert, étonnamment, qu'il s'en était rapproché de mes dires, que n'importe qui d'autre. "

James McGill Buchanan Jr
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“La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le fondement de notre liberté
La liberté naturelle de l’homme, consiste à ne reconnaître aucun pouvoir sou­ve­rain sur la terre, et de n’être point assujetti à la volonté ou à l’autorité législative de qui que ce soit
Le peuple ne peut déléguer au gouvernement le droit de faire quoi que ce soit que les individus n'auraient pas le droit de faire eux-mêmes.
Il n’y a point de meilleur moyen pour mettre en vogue ou pour défendre des doctrines étranges & absurdes que de les munir d'une légion de mots obscurs, douteux et indéterminés .
Pour ce qui est de notre existence, nous l'apercevons avec tant d'évidence et de certitude que la chose n'a pas besoin d'être démontrée par aucune preuve. Je pense, je raisonne, je sens du plaisir et de la douleur ; aucune de ces choses peut-elle m'être plus évidente que ma propre existence ? Si je doute de tout autre chose, ce doute même me convainc de ma propre existence et ne me permet pas d'en douter. [...] Dans chaque acte de sensation, de raisonnement ou de pensée, nous sommes intérieurement convaincus en nous-mêmes de notre propre être, et nous parvenons sur cela au plus haut degré de certitude qu'il est possible d'imaginer.
L'état de nature : « un état dans lequel les hommes se trouvent en tant qu'homme et non pas en tant que membre d'une société."
Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chaque homme est cependant propriétaire de sa propre personne. Aucun autre que lui-même ne possède un droit sur elle, le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains lui appartiennent en propre. Il mêle son travail à tout ce qu'il fait sortir de l'état dans lequel la nature la laissée, et y joint quelque chose qui est sien. Par là, il en fait sa propriété. Cette chose étant extraite par lui de l'étant commun où la nature l'avait mise, son travail lui ajoute quelque chose, qui exclut le droit commun des autres hommes.
D'ailleurs, en s'appropriant un certain coin de terre, par son travail et par son adresse, on ne fait tort à personne, puisqu'il en reste toujours assez et d'aussi bonne, et même plus qu'il n'en faut à un homme qui ne le trouve pas pourvu. Un homme a beau en prendre pour son usage et sa subsistance, il n'en reste pas moins pour tous les autres : et quand d'une chose on en laisse beaucoup plus que n'en ont besoin les autres, il leur doit être fort indifférent, qu'on s'en soit pourvu, ou qu'on ne l'ait pas fait. Qui, je vous prie, s'imaginera qu'un autre lui fait tort en buvant, même à grands traits, de l'eau d'une grande et belle rivière, qui, subsistant toujours tout entière, contient et présente infiniment plus d'eau qu'il ne lui en faut pour étancher sa soif? Or, le cas est ici le même; et ce qui est vrai à l'égard de l'eau d'un fleuve, l'est aussi à l'égard de la terre.
C'est, je pense, un être pensant et intelligent doué de raison et de réflexion, et qui peut se considérer soi-même comme une même chose pensante en différents temps et lieux. Ce qui provient uniquement de cette conscience (consciousness) qui est inséparable de la pensée, et qui lui est essentiel à ce qu'il me semble : car il est impossible à quelqu'un de percevoir sans aussi percevoir qu'il perçoit.
Un être identique est un être pensant et intelligent doué de raison et de réflexion, qui peut se considérer soi-même comme une même chose pensante en différents temps et lieux
La mémoire, c’est le pouvoir de réveiller dans l’esprit les idées simples
Le peuple est le juge suprême de la façon dont les gouvernants remplissent leur mission puisqu’il est la personne qui leur a donné le pouvoir et qui garde à ce titre, la faculté de les révoquer
Un homme, dans un état de société, qui ravirait la liberté, qui appartient à tous les membres de la société, doit être considéré comme ayant dessein de leur ravir toutes les autres choses, et par conséquent comme étant avec eux dans l’état de guerre.
Il n’est pas toujours nécessaire de faire des lois, mais il l’est toujours de faire exécuter celles qui ont été faites
La loi ne consiste pas tant à limiter un agent libre et intelligent qu’à le guider vers ses propres intérêts, et elle ne prescrit pas au-delà de ce qui conduit au bien général de ceux qui sont assujettis à cette loi. S’ils pouvaient être plus heureux sans elle, la loi s’évanouirait comme une chose inutile ; et ce qui nous empêche seulement de tomber dans les marais et les précipices mérite mal le nom de contrainte”
John Locke
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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"Pour les libéraux, il est souhaitable que l’État intervienne le moins possible dans les affaires des gens, parce que l’expérience comme la théorie montrent que c’est ce qui est le plus favorable à la production de la plus grande richesse possible. La liberté est considérée moins comme une fin en soi que l’on recherche pour elle-même à l’exclusion de toute autre, que comme la condition qui permet de « maximer » le bien-être du plus grand nombre.
L'Etat n'est pas, comme on a trop tendance à le voir, une construction divine, dotée du don d'ubiquité et d'infaillibilité ... Il faut démystifier la notion d'intérêt général qui n'est bien souvent qu'un alibi cachant un phénomène d'"exploitation" du reste de la société par une caste privilégiée de fonctionnaires et bureaucrates.
Dans l'optique du droit libéral, le droit de propriété est un tout qui entraîne non seulement la liberté de produire et de commercer, mais également la liberté de parole, la liberté d'expression, la liberté de la presse, ou encore la liberté d'utiliser ses ressources pour contribuer à la constitution d'associations contractuelles aux objectifs les plus divers — pour autant seulement que ces objectifs ne sont pas en contradiction avec la protection même de ce droit de propriété qui est le fondement de la société.
« L’homme est un animal social ». Cette fameuse citation qui figure dans « La Politique » d’Aristote est utilisée par les conservateurs, de droite comme de gauche, pour dénoncer le réductionnisme éthique des fondements individualistes du libéralisme, et y opposer une approche « holiste » de l’organisation sociale. Contre ces conservatismes à caractère « communautaire », deux philosophes (Rasmussen et Den Uyl) montrent qu’une approche aristotélicienne plus riche de l’éthique n’implique pas pour autant de devoir répudier le message politique du libéralisme sur le caractère inviolable des droits individuels. La pensée libérale souffre d’être souvent assimilée à une réflexion exclusivement économique, pour ne pas dire « économiciste ». De fait, le renouveau libéral des années 1970-1980 a été prioritairement déclenché par les travaux d’économistes qui avaient élargi le champ d’application de leurs outils méthodologiques à l’analyse critique de l’État. Cette première étape est cependant depuis longtemps révolue.
Les idéologies contemporaines présentent trois graves inconvénients : a) par leur dominante égalitarienne, elles touchent au cœur même du système de motivation nécessaire pour inciter les non-conformistes à prendre le risque de braver l'opinion de ceux qui les entourent ; b) par leur volonté homogénéisatrice, elles réduisent la diversité spontanée du réservoir culturel, source de toute évolution ; c) enfin, en déconnectant les droits des individus de l'observation de toute discipline sociale, elles conduisent à la destruction de tout système de référence éthique sans lequel il ne peut y avoir de règles générales et abstraites de comportement. Autrement dit, l'égalitarisme est une philosophie qui, indépendamment de ses mérites intrinsèques, si on se place sur le plan des jugements de valeur, touche au cœur même des mécanismes qui permettent aux systèmes sociaux d'assurer leur autorégulation, et donc d'évoluer.
L'approche du Public Choice conduit la nouvelle génération d'économistes américains à considérer que les difficultés des sociétés occidentales contemporaines révèlent moins une faillite de l'économie de marché que les faillites de nos mécanismes politiques. Conçus au siècle dernier, dans le cadre d'une technologie politique adaptée aux débuts de la Révolution industrielle, et n'ayant guère évolué depuis, ceux‑ci sont affectés d'une série de déséquilibres internes qui font que l'Etat ne peut que croître aux dépens du marché et de la société civile. Comme l'explique James Buchanan dans son dernier livre The Limits of Liberty : Le défi de notre époque n'est pas économique mais d'ordre institutionnel et politique. Il est d'imaginer une nouvelle technologie politique, de nouveaux modes d'expression démocratique qui permettent de domestiquer la montée envahissante d'une caste de bureaucrates privilégiés.
En un sens, le diagnostic des économistes du Public Choice rejoint celui des contestataires gauchistes et des partisans de l'autogestion, mais en s'appuyant sur une démarche scientifique qui explique que les remèdes proposés soient aux antipodes de ceux présentés par les jeunes contestataires appartenant aux mouvements socialistes « radicaux »..Sur le plan politique, leurs travaux permettent de mieux comprendre l'apparition des « libertariens » ces nouveaux anarcho‑capitalistes qui présentent la particularité de concilier une critique radicale de la société capitaliste contemporaine avec un plaidoyer forcené pour l'économie de marché. L'essor des idées libertariennes n'est pas lié, comme le suggère Joseph Fontanet dans son livre déjà cité, à la faillite du paradigme individualiste de l'économie publique, mais au contraire à sa réhabilitation scientifique par les théories du Public Choice. "
Henri Lepage
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« Ces clivages entre droite et gauche m'horripilent. La vraie distinction se trouve entre deux France, qui ne recoupe pas la distinction privé-public, mais celle entre une France exposée, qui est dans le mouvement, et une France abritée, qui freine. Pourquoi un tel pessimisme ? Parce que nos concitoyens rêvent toujours d'un commissaire au Plan, d'un contrôle des prix et de créations massives d'emplois par l'État. Parce que 86% des jeunes sondés souhaitent être fonctionnaires. Parce qu'il y a dans le pays une haine pour l'entreprise et que l'ascenseur social y est en panne. Parce que nos syndicats sont faibles et archaïques. Parce que ceux qui prétendent incarner le parti de l'intelligence continuent à rêver d'un « Grand Soir ». Parce que les privilèges de la fonction ont remplacé ceux de la naissance.
Après le choix de l’État contre les féodalités, celui de la tolérance religieuse contre le fanatisme, de l’ordre contre les privilèges, des institutions stables contre le désordre (Napoléon), le choix du marché contre le paupérisme (Napoléon III), celui de la résistance contre l’accommodement (De Gaulle), du grand large contre la nostalgie coloniale (encore De Gaulle), et le choix du courage contre l’égoïsme.
En un peu plus d'un siècle, de la mort d'Emile Zola (1902) à aujourd'hui, le revenu par habitant de la France est passé, en monnaie constante, d'un peu plus de 2 200 euros à un peu moins de 22 000 euros. Dans le même temps, toujours, le temps de travail a été divisé par deux. Autant dire que le "prolétaire" a vu son pouvoir d'achat multiplié par dix et son temps de travail divisé par deux.
On ne dira jamais à quel point un taux de croissance de 3.9% par an pendant 25 ans est historiquement révolutionnaire. En un quart de siècle, le niveau de vie par français s'est deux fois plus accru qu'entre Vercingétorix et Charles de Gaulle.
Une catastrophe est en fait un gigantesque pourvoyeur de croissance par les activités de reconstruction qu'elle engendre.
Le libéralisme est et reste un combat pour la tolérance et la liberté.
J'ai gardé de mon passage au PC une méfiance absolue et finalement justifiée envers la social-démocratie française. Le Parti socialiste a toujours eu cette posture anti-argent et anticapitaliste tout en faisant des promesses d’égalité qu’il a toujours trahies. [...] seule une droite assumée et fière de ses valeurs peut faire ce que le PS est incapable de faire : établir une société plus équitable . »

Jacques Marseille
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« Nous vivons dans un monde où l’on élève des statues à des idoles de pacotille et où ceux qui, par leur pensée, leur génie scientifique, leur esprit d’entreprise, sont les véritables bienfaiteurs de l’humanité n’ont que rarement droit à notre reconnaissance et restent le plus souvent ignorés du grand public.
L’ordre libéral apporte à ceux qui l’adoptent des « bienfaits qu’aucune autre forme de société n’avait permis d’obtenir jusque-là : les libertés personnelles, la démocratie représentative, la mobilité sociale, l’accès du plus grand nombre aux progrès de la technique et donc à un degré supérieur d’aisance matérielle.
Pourvu seulement que l’État se contente de punir les fraudeurs et ne se mêle pas de régenter un ensemble…
Puissent tous ceux qui furent mal gouvernés réapprendre à se gouverner eux-mêmes et pour cela, exiger de l’Etat qu’il leur restitue les sommes qu’il prélève sur eux »

Fred Aftalion,
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«Défenseur de cette liberté que j'idolâtre, libre moi-même plus que personne, en venant comme ami offrir mes services à cette république si intéressante, je n'y porte que ma franchise et ma bonne volonté, nulle ambition, nul intérêt particulier; en travaillant pour ma gloire, je travaille pour leur bonheur. […] Le bonheur de l'Amérique est intimement lié au bonheur de toute l'humanité ; elle va devenir le respectable et sûr asile de la vertu, de l'honnêteté, de la tolérance, de l'égalité et d'une tranquille liberté

Sa motion:
La nature a fait les hommes libres et égaux ; les distinctions nécessaires de l'ordre social ne sont fondées que sur l'utilité générale.

Tout homme naît avec des droits inaliénables et imprescriptibles ; telles sont la liberté de toutes ses opinions, le soin de son honneur et de sa vie ; le droit de propriété, la disposition entière de sa personne, de son industrie, de toutes ses facultés ; la communication de ses pensées par tous les moyens possibles, la recherche du bien-être et la résistance à l'oppression.

L'exercice des droits naturels n'a de bornes que celles qui en assurent la jouissance aux autres membres de la société.

Nul homme ne peut être soumis qu'à des lois consenties par lui ou ses représentants, antérieurement promulguées et appliquées.

Le principe de toute souveraineté réside dans la nation.

Nul corps, nul individu ne peut avoir une autorité qui n'en émane expressément.

Tout gouvernement a pour unique but le bien commun. Cet intérêt exige que les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires, soient distincts et définis, et que leur organisation assure la représentation libre des citoyens, la responsabilité des agents et l'impartialité des juges.

Les lois doivent être claires, précises, uniformes pour tous les citoyens.

Les subsides doivent être librement consentis et proportionnellement répartis.

Et comme l'introduction des abus et le droit des générations qui se succèdent nécessitent la révision de tout établissement humain, il doit être possible à la nation d'avoir, dans certains cas, une convocation extraordinaire de députés, dont le seul objet soit d'examiner et corriger, s'il est nécessaire, les vices de la constitution.
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Lorsque la population parisienne s’est levée spontanément pour repousser l’agression et reconquérir ses droits, nos droits à tous, les imprescriptibles droits du genre humain, elle a daigné se souvenir d’un vieux serviteur de la cause des peuples : en me proclamant son chef, en associant mon nom à ses triomphes, elle a récompensé les vicissitudes d’une vie entière. [En 1789] naquit le funeste système de division et d’anarchie dont vous connaissez les déplorables suites. […] Mais le sens exquis de la population actuelle nous préservera de ce malheur. […] Vous êtes les élèves de la révolution et votre conduite dans les grandes journées de gloire et de liberté vient d’en montrer la différence
C’est à l’heure du danger que je souhaite partager votre fortune. Je ne veux obtenir de vous qu’une seule faveur, celle de me battre comme un simple soldat, volontaire et sans solde. Je suis ici pour apprendre et non pour enseigner. "

Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette
Marquis de Lafayette
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"L'éducation sera bonne si l'on ne s'en mêle pas; elle sera d'autant meilleure que l'on laissera libre jeu au zèle du maître et à l'émulation de l'élève...
Chaque individu, selon ses besoins et ses inclinations, limité seulement par sa propre force.
Je crois maintenant avoir suffisamment démontré pour mon dessein combien est dangereux tout effort de l'État tendant à combattre ou seulement à prévenir la corruption des mœurs, pourvu qu'elle ne porte pas directement atteinte au droit d'autrui ; combien peu on doit en attendre de conséquences salutaires sur la moralité, et combien une pareille action, exercée sur le caractère du peuple, est peu nécessaire, même pour le seul maintien de la sécurité.
L'éducation la plus libre, qui se préoccupe le moins possible de préparer à la citoyenneté. L'homme qui a reçu ce type d'éducation devrait ensuite s'intégrer à l'État et mettre en quelque sorte la constitution à l'épreuve par lui-même.
Le vrai but de l'homme ne peut être que «de se constituer en un tout par le développement maximum et le plus équilibré possible de ses capacités.
La nécessité absolue de la connaissance, est éminemment nécessaire pour intégrer l'effort individuel en un tout, et dans la poursuite unique du plus noble des objectifs, la formation optimale et la plus équilibrée possible de l'être humain.
Je suis de plus en plus convaincu que notre bonheur ou notre malheur dépend beaucoup plus sur la façon dont nous répondons aux événements de la vie que sur la nature de ces événements eux-mêmes.
L'homme ne peut pas aborder ce domaine purement objectif autrement que par ses capacités cognitives et sensorielles, c'est, de façon subjective.
Si nous jetons un regard sur les révolutions les plus importantes de l'histoire, nous sommes sans perte de percevoir que le plus grand nombre de ceux-ci est née dans les révolutions périodiques de l'esprit humain.
Ce gouvernement est le meilleur qui se fait inutile.
La contrainte peut prévenir de nombreuses transgressions; mais il vole même des actions qui sont juridique d'une partie de leur beauté. La liberté peut conduire à de nombreuses transgressions, mais il prête même à des vices une forme moins ignoble.
L'incapacité de la liberté ne peut provenir que d'un manque de puissance morale et intellectuelle; d'élever ce pouvoir est le seul moyen de contrer ce manque; mais pour ce faire suppose l'exercice de ce pouvoir, et cet exercice suppose la liberté qui éveille l'activité spontanée.
En raison de la force vigoureuse et élastique de puissance originelle de l'homme, la nécessité n'exige pas souvent rien, sauf la suppression des obligations d'oppression.
Si nous voulons indiquer une idée qui, dans tout le cours de l'histoire, a de plus en plus et plus largement étendu son empire, ou qui, plus que tout autre, témoigne de la perfectibilité très contestée et plus encore décidément mal compris de tout le genre humain , c'est celui de l'établissement de notre humanité commune - de s'efforcer de supprimer les barrières qui les préjugés et vues limitées de toutes sortes ont érigées entre les hommes ..."

Friedrich Wilhelm Christian Karl Ferdinand Freiherr von Humboldt
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