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octobre 25, 2014

Sur la page pour une démocratie libérale 20/21 (conclusion)

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Qu'est-ce que la démocratie ?



Le mot démocratie vient du grec demos qui signifie peuple. Dans une démocratie, c'est du peuple que vient le pouvoir souverain du législateur et du gouvernement.
Bien qu'il y ait des différences entre les démocraties existant de par le monde, les principes et les pratiques des gouvernements démocratiques les distinguent clairement des autres types de gouvernement.

La démocratie est un mode de gouvernement dans lequel le pouvoir et la responsabilité civique appartiennent à l'ensemble des citoyens, qu'ils les exercent directement ou au travers de représentants librement élus.

C'est un ensemble de principes et de pratiques qui protègent la liberté ; c'est l'institutionnalisation de la liberté.

La démocratie repose sur le principe de loi de la majorité équilibrée par les droits de la minorité et les droits individuels. Toutes les démocraties se plient à la volonté de la majorité, mais protègent jalousement les droits fondamentaux de leurs minorités

Les démocraties évitent les gouvernements centraux tout-puissants et s'efforcent de décentraliser les pouvoirs publics vers les niveaux régional et local, sachant que les collectivités territoriales tendent à être plus accessibles à la population et plus réceptives à ses besoins.

Bien qu'il y ait des différences entre les démocraties existant de par le monde, les principes et les pratiques des gouvernements démocratiques les distinguent clairement des autres types de gouvernement.

La démocratie est un mode de gouvernement dans lequel le pouvoir et la responsabilité civique appartiennent à l'ensemble des citoyens, qu'ils les exercent directement ou au travers de représentants librement élus.

C'est un ensemble de principes et de pratiques qui protègent la liberté ; c'est l'institutionnalisation de la liberté.

La démocratie repose sur le principe de loi de la majorité équilibrée par les droits de la minorité et les droits individuels. Toutes les démocraties se plient à la volonté de la majorité, mais protègent jalousement les droits fondamentaux de leurs minorités

Les démocraties évitent les gouvernements centraux tout-puissants et s'efforcent de décentraliser les pouvoirs publics vers les niveaux régional et local, sachant que les collectivités territoriales tendent à être plus accessibles à la population et plus réceptives à ses besoins.

Elles savent que l'une de leurs principales responsabilités est de protéger les droits de l'homme fondamentaux que sont la liberté de parole et de religion, le droit à une égale protection des citoyens par la loi et la liberté de ceux-ci de s'organiser et de participer pleinement à la vie politique, économique et culturelle de la société.

Les démocraties organisent régulièrement des élections libres et loyales, ouvertes à tous les citoyens. Dans une démocratie, les élections ne sont pas une façade servant à légitimer un dictateur ou un parti unique, mais de vraies compétitions pour l'obtention des suffrages populaires.

La démocratie soumet les gouvernements à la règle du droit et assure que tous les citoyens sont également protégés par la loi et que leurs droits sont garantis par la législation et le système judiciaire.

Les démocraties sont diverses, leur variété reflétant la diversité existant dans la vie politique, sociale et culturelle des différentes nations, mais elles reposent toutes sur des principes fondamentaux identiques, même si leurs pratiques ne sont pas uniformes.

Les citoyens d'une démocratie ont des droits, mais ils ont aussi le devoir de participer au système politique qui, de son côté, protège leurs droits et leurs libertés.

Les sociétés démocratiques honorent les valeurs de tolérance, de coopération et de compromis. Elles savent que le consensus exige des compromis et qu'on ne peut pas toujours l'atteindre. Selon les mots du Mahatma Gandhi
 
« l'intolérance est en soi une forme de violence et un obstacle au développement d'un véritable esprit démocratique ».

Démocratie

De Wikiberal
 
La démocratie, « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln), peut être définie comme un mode d'organisation politique par lequel la souveraineté réside dans l'ensemble des citoyens (sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité), qui expriment leur volonté par le vote, selon le principe « un homme ou une femme, une voix ».
On peut distinguer différents types de démocratie : démocratie directe (pas de représentants), démocratie représentative (une oligarchie élue a le pouvoir) et démocratie participative (système mixte). Tous les partis et idéologues se réfèrent à la démocratie athénienne, participative, mais en fait toutes les démocraties actuelles sont représentatives (sauf la Suisse, qui est participative).
Il est important de souligner que la démocratie ne correspond pas nécessairement à un régime libéral, ni même à un régime de liberté. Ce n'est qu'un mode de décision politique, « le pire des régimes — à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé », selon Winston Churchill.

Position libérale

Le libéralisme entretient des positions complexes avec la démocratie et, s'il la rejoint sur de nombreux points, il s'en éloigne aussi sur d'autres quand la logique démocratique est utilisée de façon dogmatique. Les libéraux prônent le recours à la démocratie sous la forme de la démocratie libérale, un système politique dont la légitimité est fondée sur la défense des libertés individuelles, moteur du dynamisme qui garantit la plus grande adéquation possible entre les besoins des sociétés humaines et les réponses apportées à ces besoins. Dans une démocratie libérale, l'État donc conserve la haute main sur ses fonctions régaliennes (police, justice, armée). Cette vision des sociétés s'est d'abord développée en Europe et en Amérique du Nord, avant de connaître un essor nouveau à la faveur de la lutte contre les modèles communistes.
Suscité chez Hegel[1] ou Kant lors de la révolution française, l'idée d'un totalitarisme au sein de la démocratie et par la démocratie entraîne des attitudes différentes et opposées chez les libéraux européens du XIXe siècle. La première est de refuser la démocratie et la souveraineté. La seconde est une conception modérée d'une démocratie gouvernée qui ne se confond pas avec l'omnipotence du nombre[2]. La critique libérale de la démocratie trouve des expressions théoriques différentes chez Benjamin Constant, Tocqueville et Friedrich Hayek.
Benjamin Constant a été donc l'un des premiers à s'opposer à une démocratie qui donnerait tout pouvoir au peuple ou à sa représentation, au détriment des individus et de leurs droits. Il redoutait que l'idée de souveraineté absolue, qu'elle soit exercée par un monarque ou par le peuple, ne soit un fléau pour la société de par la quantité de pouvoir qu'elle produit : « elle fait au peuple en masse l'holocauste du peuple en détail », car même exercé au nom du peuple, le pouvoir est toujours dans les mains de quelques-uns. Il ajouta également dans ses Principes de politique (1806) : « l'erreur de ceux qui, de bonne foi dans leur amour de la liberté, ont accordé à la souveraineté du peuple un pouvoir sans bornes, vient de la manière dont se sont formées leurs idées en politique. Ils ont vu dans l'histoire un petit nombre d'hommes, ou même un seul, en possession d'un pouvoir immense, qui faisait beaucoup de mal ; mais leur courroux s'est dirigé contre les possesseurs du pouvoir, et non contre le pouvoir même. Au lieu de le détruire, ils n'ont songé qu'à le déplacer ». C'est entre autres pour cela qu'il défend une démocratie censitaire, estimant qu'un minimum de propriété est nécessaire pour pouvoir prendre part aux débats démocratiques.
Alexis de Tocqueville développa ses critiques dans De la démocratie en Amérique (1835), œuvre dans laquelle il exprime la crainte de voir se développer une dictature de la majorité, qui mette en cause les droits individuels. C'est entre autres pour cela qu'il défend une démocratie censitaire, estimant qu'un minimum de propriété est nécessaire pour pouvoir prendre part aux débats démocratiques. Et Tocqueville d'écrire : « je regarde comme impie et détestable cette maxime, qu'en matière de gouvernement la majorité d'un peuple a le droit de tout faire, et pourtant je place dans les volontés de la majorité l'origine de tous les pouvoirs (...). Lors donc que je vois accorder le droit et la faculté de tout faire à une puissance quelconque, qu'on appelle peuple ou roi, démocratie ou aristocratie, qu'on l'exerce dans une monarchie ou dans une république, je dis : là est le germe de la tyrannie, et je cherche à aller vivre sous d'autres lois. Ce que je reproche le plus au gouvernement démocratique, tel qu'on l'a organisé aux États-Unis, ce n'est pas, comme beaucoup de gens le prétendent en Europe, sa faiblesse, mais au contraire sa force irrésistible. » L'arrivée au pouvoir d'Hitler de façon démocratique en 1933 devait confirmer a posteriori ses craintes.
Friedrich Hayek poursuivit ces critiques dans La Constitution de la liberté. Dans le chapitre neuf, La règle majoritaire, il s'attache à montrer ce qui relie le libéralisme et la démocratie, tout en soulignant les dangers d'une démocratie qui écraserait les individus. La démocratie n'est qu'un moyen et non une fin en soi pour Hayek. Il écrit ainsi : « Les traditions démocratique et libérale sont cependant d'accord pour dire que, chaque fois que l'action de l'État est requise, et particulièrement si des règles coercitives sont à établir, la décision doit être prise à la majorité. Elles divergent néanmoins sur le champ ouvert à l'action politique censée guidée par la décision démocratique. Alors que le démocrate dogmatique considère qu'il est souhaitable que le plus grand nombre possible de problèmes soient résolus par un vote majoritaire, le libéral estime qu'il y a des limites précises au domaine des questions à résoudre ainsi ».
Il souligne en particulier que la démocratie ne répond pas à la question de savoir quelles sont les limites à l'intervention de l'État, elle répond à la question « qui gouverne ? », ce qui offre un spectre assez large de types de pouvoir respectant plus ou moins les droits individuels, depuis la démocratie libérale jusqu'à la démocratie totalitaire, qui supprime démocratiquement les libertés:
En fait ce n'est qu'à un stade relativement tardif de l'histoire de la démocratie moderne, que de grands démagogues ont commencé à soutenir que, puisque le pouvoir était désormais aux mains du peuple, il n'était plus besoin de limiter l'étendue de ce pouvoir. C'est lorsqu'on prétend que dans une démocratie, est juste ce que la majorité rend légal que la démocratie dégénère en démagogie.
Pour dépasser ces limites, il propose dans Droit, législation et liberté un nouveau système qu'il appelle démarchie et qui s'apparente au régime de démocratie libérale, système politique qui caractérise les démocraties qui fondent leur légitimité sur la défense des libertés individuelles.
L'impasse démocratique résulte de ce que ce régime n'a pas vaincu l'absolutisme, mais l'a seulement transféré en d'autres mains. A la suite de Jean-Jacques Rousseau, la souveraineté populaire s'est substituée à celle du monarque. Ainsi que le remarque Philippe Nemo:
«C'est l'erreur de tous les « socialismes démocratiques », qui consiste à croire que, dès lors que chacun participe au pouvoir, il importe peu que le pouvoir lui-même soit illimité et puisse contrôler tous les aspects de la vie sociale. »

Position libertarienne 

Les libertariens contestent la démocratie et le principe représentatif. La représentation est un mythe au nom duquel les élus usurpent massivement le pouvoir de décision de la population. En effet, comme l'explique Murray Rothbard :
Le véritable "représentant" d'un individu doit toujours respecter les ordres de celui-ci, ne peut agir contre ses intérêts ou ses vœux, et peut être écarté à tout moment. Il est clair que le "représentant", au sens que ce terme a dans une démocratie, ne peut jamais accomplir de telles fonctions d'agent, qui sont au contraire les seules en harmonie avec une société libertarienne.
Dans une société libertarienne anarcho-capitaliste, où n'existe que la propriété privée, ni la démocratie représentative ni la démocratie directe n'ont de sens : les individus (ou leurs agents mandatés) défendent eux-mêmes leurs propres intérêts, par la négociation pacifique ou par voie de justice en cas de contestation. Les uns ne se prévalent pas d'un intérêt général fictif pour tenter d'imposer aux autres leur propre point de vue dans des domaines qui ne les concernent pas, en usant de la loi du plus fort. Dans une société libertarienne minarchiste à État minimal, la démocratie se limite en théorie au choix de représentants qui ont un pouvoir très limité.
Pour les libertariens, lorsqu'une majorité décide pour tous, le droit de propriété naturelle de chacun sur sa propre personne et sur ses biens est bafoué. La démocratie sous sa forme actuelle n'est que l'institutionnalisation de la propriété collective, et de la dictature de la majorité, sous la forme étatique et nationale, succédant à la forme monarchique :
La nuit du 4 août fut la nuit de mort des privilèges (les villes, les communes, les magistratures étaient privilégiées, dotées de privilèges et de droits seigneuriaux), et lorsqu'elle prit fin se leva l'aube du Droit, des droits de l'État, des droits de la Nation. Le despotisme n'avait été dans la main des rois qu'une règle complaisante et lâche, auprès de ce qu'en fit la « Nation souveraine ». Cette monarchie nouvelle se révéla cent fois plus sévère, plus rigoureuse et plus conséquente que l'ancienne ; devant elle, plus de droits, plus de privilèges ; combien, en comparaison, paraît tempérée la royauté absolue de l'Ancien Régime ! La Révolution, en réalité, substitua à la monarchie tempérée la véritable monarchie absolue. Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une « usurpation », tout privilège qu'il accorde devient un « droit ». (Max Stirner, L’unique et sa propriété, 1845)
De plus, la démocratie contribue à dissocier action et responsabilité des individus, en considérant que toute décision est tributaire de la loi majoritaire. C'est pourquoi certains auteurs s'en méfiaient grandement, dès le XVIIIe siècle :
« Quand le poids de l'infamie est divisé entre beaucoup de gens, nul d'entre eux n'est écrasé par son propre fardeau. » (John Trenchard et Thomas Gordon, Cato's Letters, lettre du 13 janvier 1721)
« Lorsque les citoyens réaliseront qu’ils peuvent voter pour obtenir plus d’argent, l’abolition de la République aura sonné. La Constitution finira par échouer, comme toute autre chose, et c’est la corruption générale qui la mènera à sa perte. » (Benjamin Franklin)
Nozick considère que la démocratie n'est qu'une forme de l'esclavage, les citoyens étant esclaves de la majorité, de la collectivité, de l'État démocratique souverain.
Pour Murray Rothbard, l'État est le principal agresseur contre les droits de l'homme. Les exemples les plus dramatiques de cette agression sont :
  • la guerre, une forme d’homicide de masse qui lèse le droit à la vie.
  • la conscription, une forme d'esclavage qui lèse le droit à la libre disposition de son corps.
  • la taxation, une forme de vol qui viole le droit de propriété privée et de disposition des fruits de son travail et de ce qui s'est acquis à travers le libre consentement des autres.
Le fait que les États dans lesquels nous vivons en Occident soient des démocraties ne change pas les choses : « la majorité n'est pas la société, elle n’est pas non plus chacun d’entre nous. La coercition de la majorité sur la minorité est toujours coercition ».
Rothbard critique à la fois la théorie classique, selon laquelle la démocratie est la volonté du peuple, et la théorie moderne, selon laquelle la démocratie repose sur le libre choix de nos gouvernants. Il conteste l'identification que l'on opère souvent, dans la démocratie contemporaine, entre l’État et la société :
Avec ce raisonnement, les Juifs assassinés par les Nazis ne l'ont pas été : ils se sont plutôt "suicidés" puisqu'ils étaient eux-mêmes le gouvernement (choisi démocratiquement), et donc tout ce qu'ils subissaient du gouvernement était volontaire de leur part. On pourrait penser qu'il est inutile d'insister sur ce point, pourtant presque tout le monde soutient cette contrevérité à un plus ou moins grand degré.
Par conséquent nous devons insister sur le fait que "nous" ne sommes pas le gouvernement et que le gouvernement n'est pas "nous". Le gouvernement ne "représente" en aucune façon la majorité du peuple. Mais même si c'était le cas, même si 70 % du peuple décidait d'assassiner les 30 autres %, cela resterait un meurtre et non un suicide volontaire de la part de la minorité assassinée. (The Anatomy of the State)
Hans-Hermann Hoppe, dans son livre "Democracy: The God That Failed" (voir aussi [1]), dénonce trois mythes historiques entretenus autour du Léviathan démocratique :
  • l'émergence des États aurait entraîné un progrès économique et civilisationnel ; la réalité est que le monopole étatique de la justice et de la taxation produit oppression et exploitation ;
  • le passage de la monarchie à la démocratie est vu comme un progrès ; en réalité, ce n'est qu'un transfert du monopole du pouvoir au bénéfice de ceux qui se montreront le plus démagogues et favoriseront la spoliation, faisant de plus montre d'une vision à très court terme (le temps de leur mandat)
  • il n'y aurait pas d'alternative aux États-providences occidentaux actuels ; en réalité, de tels États ne sont pas économiquement stables, ils menacent de s'effondrer sous le poids du parasitisme illimité, tout comme l'URSS s'est effondrée.

Démocratie totalitaire

Nuvola apps colors.png Article principal : Démocratie totalitaire.
La "démocratie totalitaire" est un type de démocratie par laquelle un pouvoir instaure une société totalitaire. La démocratie n'est donc pas le contraire de l'absolutisme.

L'illusion démocratique

On associe très souvent démocratie et liberté ou égalité. Or il s'agit là d'une illusion. La prétention de la démocratie à installer un pouvoir qui représente la volonté de tous est battue en brèche par plusieurs paradoxes et théorèmes :
  • paradoxe de Condorcet : intransitivité de la majorité. Si une majorité d'électeurs préfère A à B, et B à C, il est faux de conclure qu'une majorité préfère A à C (exemple: selon les sondages pour la présidentielle française de 2007, chacun des deux candidats en tête au premier tour aurait été battu au second tour par le troisième candidat).
  • paradoxe de Borda : le mode de scrutin influence les résultats : par exemple les résultats sont différents s'il y a un seul tour de scrutin ou s'il y en a deux.
  • théorème d'Arrow : on ne peut définir une préférence collective en agrégeant des préférences individuelles[3].
  • théorème de l'électeur médian : le programme des élus ne correspond pas en fait aux vœux de la majorité des électeurs, mais à une médiocrité "médiane" qui ne satisfait personne.
  • paradoxe de la dette publique : la démocratie permet d'endetter les générations futures sans avoir à les consulter démocratiquement.
  • paradoxe élitiste : un peuple réputé ignorant / immoral / incapable est cependant capable de désigner une élite qui le représentera (ou qui le trompera) : "ils se consolent d'être en tutelle, en songeant qu'ils ont choisi eux-mêmes leurs tuteurs" (Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique).
  • selon la "loi d'airain de l'oligarchie", toute organisation politique aboutit à une division entre une minorité dirigeante et une majorité dirigée ; la démocratie est donc une illusion, la réalité du pouvoir appartenant à une oligarchie.
  • une démocratie peut aisément dériver vers la démocratie totalitaire, qui supprime les libertés de tous avec l'accord d'une majorité.
On peut en conclure que la démocratie est une variante de la loi du plus fort : ce n'est pas le plus fort "physiquement" (comme en dictature), mais le plus fort numériquement qui impose sa volonté. De plus, cette "volonté" n'est même pas cohérente avec elle-même, puisque ce n'est qu'une agrégation de volontés individuelles différentes. C'est donc bien à tort qu'on associe démocratie (loi du plus fort, violence symbolique émanant d'une majorité) et liberté (respect des droits de chacun).
Voir aussi : Dépasser la démocratie
  • 5 Bibliographie
  • 6 Notes et références
  • 7 Corrélats
  •  Démocratie libérale

    De Wikiberal
     
    Issue de la théorie libérale classique de Montesquieu, la notion de démocratie libérale renvoie, dans une large mesure, à celle de démocratie parlementaire.
    Selon la doctrine de la démocratie libérale, le peuple souverain ne s'identifie nullement avec la réalité sociologique de l'ensemble des individus. En effet, dans le souci de n'accorder des droits politiques qu'à des individus jouissant d'une autonomie réelle, donc détachés des contraintes matérielles (tels les propriétaires ou les personnes payant un impôt) et des liens de dépendance sociale, les pères fondateurs des institutions américaines comme les révolutionnaires de 1789 vont prôner le suffrage censitaire. Si, en France, le suffrage universel masculin est admis dès 1848, les États-Unis n'ont renoncé qu'en 1964 au système des « poll-taxes », qui maintenait dans certains États un cens électoral. Par ailleurs, à la notion de « peuple », la doctrine libérale substitue celle de « nation », conçue comme un être abstrait, indépendant des contingences économiques et sociales (Sieyès). Érigée en souverain, la nation ne peut s'exprimer que par l'intermédiaire de représentants.
    Dans le système de démocratie représentative adopté par les sociétés modernes, les citoyens n'exercent donc qu'indirectement le pouvoir. Par l'intermédiaire d'élections aux modalités diverses, ils désignent ceux qui seront chargés d'exprimer leur volonté. Les rapports entre les individus et le pouvoir sont ainsi médiatisés. Les représentants élus déterminent la loi imposée à tous. Dès lors, la démocratie libérale prend la forme d'une démocratie parlementaire, où tout un ensemble de mécanismes institutionnels — séparation des pouvoirs (conformément à la théorie de Montesquieu), soumission des gouvernants à la loi (Rule of Law), élections libres, respect des droits de l'Homme — protège la société contre l'arbitraire du pouvoir.

    Quelques précurseurs

    Plusieurs auteurs prélibéraux ont prôné des idées anticipant la notion de démocratie libérale. Ainsi, au XVIIe siècle, en Angleterre, les Levellers ont défendu l'égalité en droit de chaque citoyen contre l'arbitraire, en exigeant le respect par le pouvoir politique de lois constitutionnelles. Ils ont également réclamé l'instauration d'un suffrage quasi universel (« quasi » car excluant les domestiques et les mendiants).
    En France, à la même époque, le physiocrate Pierre de Boisguilbert prend fait et cause pour une démocratisation du système monarchique, plus favorable aux États généraux et aux assemblées locales. D'après lui, il s'agit de permettre une meilleure transmission de l'information du peuple vers l'autorité royale, qui sera alors obligée de sortir de son isolement et de s'intéresser à l'état de la société. Cet argument alors très neuf s'appuie donc davantage sur des considérations épistémologiques qu'éthiques. A la fin du règne de Louis XIV, Fénelon insistera également sur la nécessité d'organiser des États généraux réguliers.
    Plus tard, la violence instituée durant la Révolution française a incité plusieurs philosophes d'inspiration libérale à réfléchir de manière approfondie aux limitations de la souveraineté populaire et aux dangers liés à ce nouvel absolutisme. C'est le cas des Idéologues, tel Antoine-Louis Destutt de Tracy, opposés au bonapartisme et admirateurs de la jeune démocratie américaine, mais il faut citer aussi - bien sûr - Benjamin Constant. Pour lui, la Constitution doit servir de garde-fou aux dérives despotiques du pouvoir, quelle qu'en soit son émanation.
    Plusieurs libéraux du XIXe siècle qui le suivront réfléchiront aussi aux limites nécessaires de l'État, sans lesquelles la démocratie se transforme inéluctablement en tyrannie. On cite souvent Tocqueville à cet égard, mais celui-ci s'est montré foncièrement hostile à la démocratie (dont il prédisait le triomphe avec regret et fatalisme), car il est resté toute sa vie un nostalgique de l'ordre ancien. En réalité, d'autres penseurs moins connus de nos jours ont essayé de combiner astucieusement ce nouveau type d'institution politique qu'est la démocratie représentative avec d'indispensables barrières à l'extension de ses prérogatives. C'est le cas d'un Édouard Laboulaye, auteur de l'État et ses limites et du Parti libéral, sortis simultanément en 1863. Dans une optique à la fois républicaine et libérale, il se déclare hostile au césarisme impérial (il ne se ralliera - et avec réserve - au régime de Napoléon III que dans sa dernière phase, dite d' « Empire libéral ») et au jacobinisme révolutionnaire, mais favorable au suffrage universel (contrairement à Constant dont il se veut un continuateur original), car il le perçoit comme un processus d'éducation civique. Avec Laboulaye, les principes d'une démocratie constitutionnelle devant protéger les droits individuels seront d'ailleurs gravés dans le marbre de la Constitution de 1875, à la rédaction de laquelle il a fortement contribué. 


     

 

octobre 17, 2014

L'Illibéralisme français, un semblant d'explication!

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Sommes-nous sortis de cette culture illibérale ? Bien des éléments de notre actualité politique ou socio-économique sont là pour conduire à donner une réponse négative à cette question. Mais ce serait peut-être déjà beaucoup que d’avoir progressé dans la compréhension de ses termes.
Par Pierre ROSANVALLON, dans "Fondements et problèmes de l' "illibéralisme" français"
 
 
 
Voici ci-dessous l'historique de cette vision illibérale que bon nombre de français sont inconsciemment victime, tout comme nous autres, libéraux à devoir en permanence leur expliquer, tout du moins tenter de le faire. Pourrions-nous penser que les causes ne soient uniquement liées d'une part par rapport à une éducation judéo-chrétienne, d'autre part par une idéologie collectiviste; certes nous en sommes arrivés  et adaptés de part ces deux raisonnements. Cependant quelle évolution a permis d'en arriver à ce jour en cette situation? Les libéraux n'en serait ils pas aussi la cause, différentes mouvances qui se sont constituées, bien souvent respectivement radicalisées. Qu'est-ce donc cette notion "illibérale"?
 
On appellera " illibérale " une culture politique qui disqualifie en son principe la vision libérale. Il ne s’agit donc pas seulement de stigmatiser ce qui constituerait des entorses commises aux droits des personnes, marquant un écart plus ou moins dissimulé entre une pratique et une norme proclamée. Le problème est plus profondément de comprendre une étrangeté constitutive.

On peut caractériser en une première approximation l’illibéralisme de la culture politique française par sa vision moniste du social et du politique ; une de ses principales conséquences étant de conduire à une dissociation de l’impératif démocratique et du développement des libertés. Formulé dans ces termes très généraux, le constat n’est pas en lui-même très original. Il est même d’une certaine façon parfaitement banal. Mais c’est justement cette banalité qui fait problème, repliée qu’elle est généralement sur la dénonciation paresseuse d’un " jacobinisme " chargé de tous les maux. Cornélius Castoriadis disait un jour que le danger que la " langue de caoutchouc " faisait courir à l’intelligence était aussi menaçant que celui de la " langue de bois ". On est tenté de l’approuver quand on considère l’usage appauvrissant et vague qui est fait de cette notion de jacobinisme. Cette dernière a surtout pour inconvénient de marquer un point d’arrêt de la réflexion, de la clore dès son commencement en instituant une sorte de péché originel de la politique française dans lequel s’abîmeraient platement ses malheurs aussi bien que ses dévoiements.


Il vaux mieux aller plus profond et penser avec Tocqueville que c’est dans un lien trouble entre le vieux et le neuf que se sont nouées les idiosyncrasies nationales. Mais ce n’est, par contre, peut-être pas dans les termes d’une continuité, telle que l’expose l’auteur de
L’Ancien régime et la Révolution qu’il faut considérer ce rapport. Il s’agit plutôt d’une figure d’opposition-incorporation. Le monisme français apparaît dans cette perspective comme le produit en tension d’un rationalisme politique et d’une exacerbation de la souveraineté, paradoxalement également critiques l’un et l’autre de l’absolutisme monarchique. Essayons de le montrer.
 
 
 
I – Le rationalisme politique à la française comme illibéralisme

Dans la plupart des pays, l’élargissement du droit de suffrage a été indexé sur les progrès du gouvernement représentatif. L’histoire du suffrage universel, en d’autres termes, s’est inscrite dans une histoire des libertés. Dans l’Angleterre du XVIIe siècle, la lutte contre l’absolutisme se traduit ainsi par une demande d’amélioration des procédures de représentation politique. Rien de tel dans la France du XVIIe. C’est d’abord au nom d’un impératif de rationalisation que s’instruit le procès de la monarchie absolue. L’œuvre des physiocrates exprime remarquablement, au milieu du XVIIIe siècle, la nature et les fondements de cette approche, que Turgot et Condorcet incarneront après eux. La liberté ne procède pas pour eux d’une protection de la loi positive mais d’une organisation conforme à la nature (l’oppression prenant à l’inverse nécessairement sa source dans les égarements de la volonté humaine). Cette vision de la liberté dans son rapport à la loi repose sur une épistémologie de la connaissance centrée sur la notion d’
évidence. Le point est fondamental.

L’évidence exprime en effet la généralité, au-delà donc de toutes les discordes, les équivoques, les indéterminations, les particularités. " Quand les hommes sont malheureusement privés de l’évidence, écrit Le Mercier de la Rivière, l’opinion proprement dite est le principe de toutes forces morales : nous ne pouvons plus alors ni connaître aucune force, ni compter sur elle. Dans cet état de désordre nécessaire, l’idée d’établir des contre-forces pour prévenir les abus arbitraires de l’autorité souveraine, est évidemment une chimère : l’opposé de l’arbitraire, c’est l’évidence ; et ce n’est que la force irrésistible de l’évidence qui puisse servir de contreforce à celle de l’arbitraire et de l’opinion ". Les physiocrates sont sur ce point des disciples de Malebranche. Ils ont lu et médité
De la recherche de la vérité et s’appuient sur son auteur pour disqualifier la volonté et l’opinion. C’est un moyen commode de déplacer ou d’éviter le problème de l’auto-institution du social. Devant l’évidence, nécessité et volonté fusionnent en effet. "L’évidence doit être le principe même de l’autorité parce qu’elle est celui de la réunion des volontés ", dit Le Mercier. Elle est l’équivalent du principe d’unanimité, forme de la raison universelle. C’est un mode d’accès à la vérité et à l’intérêt général qui n’implique aucunement la délibération ou l’expérimentation.

Le " libéralisme " à la française articule ainsi de façon très particulière le culte de la loi et l’éloge de l’État rationalisateur, la notion d’État de droit avec celle de puissance administrative. L’avènement d’un État rationnel constitue dans cette perspective une condition de la liberté : loi, État et règle générale finissent par se superposer. Dans le seconde moitié du XVIIIe siècle, ce rationalisme politique ne constitue pas seulement une doctrine, il trouve un point d’appui et une forme de mise en œuvre dans les transformations concrètes de l’appareil administratif. Après 1750, le vieux monde des officiers commence en effet à reculer devant l’ascension des commissaires, marquant une inflexion décisive dans l’évolution de l’administration vers une organisation moderne. Le despotisme éclairé et le libéralisme à la française trouvent un terrain de rencontre ambigu dans un tel processus de rationalisation de l’appareil d’État, laissant vide l’espace intellectuel occupé par le libéralisme anglais.


C’est à partir de là qu’il faut comprendre l’hostilité latente à Montesquieu, à qui beaucoup reprochent de s’appuyer sur des principes " gothiques " pour combattre l’absolutisme. C’est aussi à partir de là qu’on peut analyser le rapport des Lumières françaises à l’Angleterre ou à l’Amérique.


Si les fruits du régime anglais – la tolérance et la liberté – sont unanimement appréciés, les principes sur lesquels il repose sont loin de recueillir le même assentiment. Il ne faut pas se tromper sur l’anglophilie des Lumières : elle est politique et non philosophique, comme en témoignent bien les
Lettres anglaises de Voltaire. De la même façon, les Lumières ont soutenu l’émancipation américaine tout en prenant rapidement leurs distances vis-à-vis de l’œuvre constitutionnelle des Américains, trouvant qu’elle restait trop marquée par l’esprit de la " Common law " anglaise et de la balance des pouvoirs. Dans sa fameuse lettre au Docteur Price (22 mars 1778), Turgot reproche ainsi à ce dernier de rester prisonnier des " bases fausses de la très ancienne et très vulgaire politique ". L’opposition entre le rationalisme à la française et le libéralisme anglais trouve plus tard sa formulation classique dans les notes que Condorcet et Dupont de Nemours ajoutent en 1789 à la traduction française de l’ouvrage de Livingston, Examen du gouvernement d’Angleterre, comparé aux constitutions des États-Unis. Les deux philosophes français y exposent de façon très claire les fondements de leur hostilité au parlementarisme à l’anglaise. L’existence du Parlement, argumentent-ils, ne garantit aucunement la protection des individus. " Le mal d’un gouvernement arbitraire, insistent-ils, n’est pas dans celui qui l’exerce ; il est dans l’arbitraire ". Le Parlement, en effet, peut tout autant qu’un monarque absolu prendre des résolutions dommageables. Il y a certes d’excellentes lois en Angleterre, " mais ces lois sont accidentelles. Elles ne tiennent pas à la Constitution britannique ". L’autorité législative doit être strictement limitée à leurs yeux. " Les nations et les philosophes ont encore des idées très confuses sur l’autorité législative, notent-ils. L’autorité de faire toute espèce de lois, même celles qui seraient absurdes et injustes, ne peut être délégués à personne ; car elle n’appartient même pas au corps entier de la société ". Ils retrouvent là l’essentiel des arguments de Quesnay et de Le Mercier de la Rivière.

Le principe libéral de protection des personnes et des biens ne s’appuie aucunement sur le développement des procédures représentatives dans cette conception ; il trouve un enracinement suffisant dans l’édification d’un pouvoir Un et Raisonnable. Il n’y a guère de place également pour la représentation dans un tel dispositif et l’idée de droit de suffrage est même absolument étrangère à cet univers. La discussion entre gens éclairés d’où germe la Raison suffit à produire les conditions de la liberté. " Que signifie ce nom de
représentation ? demande par exemple Suard. Qu’est-ce que des représentants peuvent représenter sinon l’opinion publique ? Que les débats naissent donc et qu’ils durent tant que cette opinion est incertaine […]. On ne se divise en partis ni à la vue d’une partie d’échecs, ni à la lecture de deux solutions du même problème de géométrie ". Louis Sébastien Mercier reprend aussi ce thème dans L’an 2440. " Les États généraux que nous avons perdus, écrit-il, sont remplacés par cette foule de citoyens qui parlent, qui écrivent et qui défendent au despotisme d’altérer trop considérablement la constitution libre et ancienne des Français ". Au modèle anglais de la protection des libertés par l’existence de contre pouvoirs issus de la représentation politique des principales forces sociales du pays, s’oppose ainsi au XVIIIe siècle le modèle du rationalisme politique à la française.

La liberté est ainsi pensée contre le libéralisme pour parler abruptement.


Ce rationalisme politique a-t-il été défait par l’éloge de la volonté qui marque la culture politique révolutionnaire ? Non. Il a plutôt subsisté
en tension avec l’idée de souveraineté du peuple. Car la tension des principes – l’évidence versus la volonté, la raison versus le nombre – a d’une certaine manière été dépassée dans une commune célébration de l’unité. C’est une même façon de penser la généralité comme totalité et d’en disqualifier tout mode d’appréhension pluriel. La façon de concevoir la souveraineté du peuple, pour dire les choses autrement, s’est appuyée sur la même vision du social que celle dont procédait l’éloge de l’État rationalisateur.

II – Une façon de penser l’intérêt général et la souveraineté qui disqualifie les corps intermédiaires


Dans son fameux discours sur le veto royal du 7 septembre 1789, Sieyès a eu les mots extraordinaires que l’on sait pour dénoncer le risque de voir la France transformée en une " chartreuse politique ". Pour accomplir l’œuvre révolutionnaire, il lui semblait, en effet, qu’il fallait ériger la nation en une puissance aussi compacte et indécomposable que l’avait été la puissance déchue du monarque. Ce principe d’opposition s’est ainsi doublé d’une véritable réappropriation, comme si le problème était finalement d’opérer une sorte de " régénération " de l’État rationalisateur (distingué du pouvoir absolutiste par sa capacité à la généralité). C’est ainsi cette culture réappropriée du rationalisme politique qui fait le lien entre le vieux et le neuf de la culture politique française. C’est donc naturellement autour d’une vision commune de l’intérêt général que se joue cette continuité. De Turgot à Le Chapelier une même disqualification des corps intermédiaires l’a sous-tendue.


" Il n’y a plus de corporations dans l’État ; il n’y a plus que l’intérêt particulier de chaque individu et l’intérêt général. Il n’est permis à personne d’inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation. " En résumant dans ces termes constamment cités le sens du fameux décret du 14 juin 1791 portant suppression des maîtrises et jurandes, Le Chapelier a bien suggéré la nature de la modification des rapports entre l’État et la société dont la Révolution marquait l’avènement.


L’anticorporatisme théorique de la culture politique révolutionnaire et les effets des dispositions juridiques de 1791 se sont conjugués pour conduire l’État à combler le vide de sociabilité et le déficit de régulation engendrés par la mise hors la loi des corporations, comme de toutes les autres formes de corps intermédiaires. Il est apparu comme la seule figure incarnant l’intérêt général en même temps qu’il résumait en lui la sphère publique. Il n’y avait pas de place pour l’idée associative dans ce contexte ou, du moins, y avait-il une contradiction insurmontable entre le principe libéral de la liberté d’association, reconnu en théorie, et le refus politique et philosophique de voir se constituer des formes d’organisations sociales pouvant prétendre incarner une certaine dimension publique. D’où le procès permanent en suspicion légitime de tous les corps intermédiaires instruit au XIXe siècle. " Toutes les corporations tendent à l’aristocratie ", disait-on pendant la Révolution, montrant à quel point la notion de privilège était alors étroitement associée à celle d’intérêt particulier. Les conditions de la rupture avec l’Ancien Régime, la simplification de l’opposition entre le vieux et le neuf ont alors conduit à une vision systématiquement négative des groupes de pression, entraînant une radicalisation de la séparation entre l’État et la société civile.


Cette philosophie de l’intérêt général a souvent été exposée. De là procèdent, on le sait bien, les réticences à reconnaître le fait syndical (il ne l’est formellement qu’en 1884) et les lenteurs pour organiser le droit d’association (en 1901). Tout a été dit d’une certaine façon sur ce point. Depuis deux siècles, les Français n’ont cessé d’entretenir un rapport particulièrement équivoque à l’idée d’intérêt général. La haine du corporatisme et la dénonciation des intérêts particuliers, en tant qu’ils symbolisent en 1789 l’Ancien Régime, ont induit dans notre pays une conception abstraite de l’intérêt général. D’où l’impossibilité française de le penser comme un compromis entre des intérêts particuliers, sur le mode anglais ou allemand, ce qui explique pour une large part le fait que la société française ait raté son rendez-vous avec la social-démocratie comme avec le libéralisme pluraliste.


Dans l’ordre politique, les hommes de 1789 avaient d’ailleurs appréhendé la question des partis dans le même esprit antipluraliste. Le 30 septembre 1791, à la veille de sa séparation, l’Assemblée constituante vote ainsi un dernier décret qui met hors la loi les sociétés populaires : " Nulle société, club, association de citoyens ne peuvent avoir, sous aucune forme, une existence politique. " Pour les hommes de 1789, les partis sont dans l’ordre politique l’équivalent des jurandes ou des corporations dans l’ordre économique : un écran perturbateur du bon fonctionnement social et de la poursuite de l’intérêt général. Fait significatif, c’est d’ailleurs le même homme, Le Chapelier, qui rapporte sur le décret du 30 septembre et qui avait été l’instigateur de la suppression des corporations le 14 juin 1791. Lorsqu’il présente le décret sur les sociétés populaires, Le Chapelier lie de façon très significative son projet à la situation politique, expliquant que les sociétés populaires ne s’étaient justifiées qu’en tant qu’instruments de conquête du pouvoir. " Tandis que la Révolution a duré, notait-il, cet ordre de choses a presque toujours été plus utile que nuisible. Quand une nation change la forme de son gouvernement, tout ce qui accélère une révolution doit être mis en usage. C’est une fermentation momentanée qu’il faut soutenir et même accroître […]. Mais lorsque la Révolution est terminée, alors il faut que tout rendre dans l’ordre le plus parfait. " Le raisonnement est partagé par tous les constituants, seule diverge l’appréciation que certains portent sur l’étape dans laquelle se trouve le processus révolutionnaire (Robespierre défend ainsi les sociétés populaires en notant : " Je ne crois pas que la Révolution soit finie "). Les hommes de la Révolution ne reconnaissent que la légitimité
temporaire de partis exprimant un antagonisme purement historique entre les forces de la réaction et celles du mouvement. Leur existence, en d’autres termes, n’est justifiée que dans une société qui n’est pas encore pleinement entrée dans la modernité post-révolutionnaire.
 
III – Le bonapartisme comme clef de l’histoire politique française

Ces analyses amènent à considérer le bonapartisme comme la quintessence de la culture politique française. C’est en effet en lui qu’ont prétendu fusionner le culte de l’État rationalisateur et la mise en scène d’un peuple-Un. Le bonapartisme est aussi pour cela la clef de compréhension de l’illibéralisme français. Il le radicalise, en effet, d’une certaine manière, en mettant brutalement à nu ses ressorts les plus profonds.


On ne peut se contenter pour cela de considérer le césarisme, celui du Second Empire tout particulièrement, comme un simple accident de l’histoire. Il ne marque pas un écart circonstanciel à une " bonne " démocratie française, faisant coexister de façon perverse le mépris des libertés avec une célébration – certes trompeuse – de la souveraineté du peuple.


Le césarisme ne se réduit pas à la coexistence fâcheuse de deux éléments. Le terme de démocratie illibérale n’est intéressant à utiliser que s’il ne se limite pas au caractère descriptif de son énoncé. Il est pour cela important d’approfondir la nature de la raison illibérale qui est à l’œuvre dans cette forme politique. Le trait marquant du césarisme est que les libertés publiques y sont réduites au nom même d’une certaine conception de l’exigence démocratique. Il ne s’agit donc nullement d’une simple contradiction qui serait ou non dissimulée. La démocratie illibérale est en ce sens une pathologie interne à l’idée démocratique. Elle procède de trois éléments que j’ai longuement analysés dans
La Démocratie inachevée. La prétention, d’abord, à réduire l’indétermination démocratique par une philosophie et une pratique de la représentation-incarnation. L’affirmation, ensuite, de l’illégitimité de toute définition du public qui déborde l’espace des institutions légales. Le rejet, enfin, de tous les corps intermédiaires politiques accusés de perturber l’expression authentique de la volonté générale. La démocratie illibérale radicalise bien de la sorte le monisme révolutionnaire tout en l’associant à une résolution utopique du problème de la représentation.

La République a-t-elle rompu avec cela en rétablissant les libertés et en écartant le spectre du pouvoir personnel ? Rien n’est moins sûr. La culture politique républicaine n’est à certains égards qu’un bonapartisme aseptisé et édulcoré.
 
 
De Wikiberal

Les différentes fonctions de l'État

Pierre Rosanvallon distingue quatre grandes fonctions de l'État:
Depuis la fin des années 80, l'État perd de son pouvoir pour plusieurs raisons:
  • Il se désengage de l'économie en privatisant les entreprises publiques, la Sécurité Sociale voit son rôle diminuer, la mondialisation augmente la contrainte extérieure et diminue le pouvoir d'intervention de l'État dans l'économie.
  • Il n'intervient plus autant dans la prise de décision publique, il perd son pouvoir « par le haut », avec la construction européenne; et son pouvoir « par le bas », avec la décentralisation.
Pierre Rosanvallon, né à Blois en 1948, est un historien, sociologue et intellectuel français. Ses travaux portent principalement sur l'histoire de la démocratie, et du modèle politique français, et sur le rôle de l'État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines1.
Il occupe depuis 2001 la chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France2 tout en demeurant directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Il a été l'un des principaux théoriciens de l'autogestion associée à la CFDT. Dans son livre, L'âge de l'autogestion, il défend un héritage philosophique savant, venu à la fois de Marx et de Tocqueville, et annonce une « réhabilitation du politique » par la voie de l'autogestion.


Voir la vision aussi de Vincent Bénard,
(Institut Hayek), cliquez l'image

Le triste état du libéralisme Français

"L'image de la France, pays des lumières et des droits de l'homme, patrie de Voltaire, Tocqueville et Montesquieu, a encore la vie dure. Mais le fait est que la France est certainement aujourd'hui l'une des démocraties où les droits fondamentaux de l'individu, au sens de 1789, sont les moins bien respectés."

http://www.lecri.fr/wp-content/uploads/2009/09/Vincent-Benard.jpghttp://www.objectifliberte.fr/2010/08/le-triste-etat-du-liberalisme-francais.html
 

octobre 11, 2014

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Troisième partie:

HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
"Il ne s’agit point de voter des subventions, qui ne font que couvrir les plaies et envenimer le mal au lieu de le guérir ; encore moins de proclamer le droit au travail ou le droit à l’assistance, erreurs déplorables, contre-sens funestes, qui ne tendent à rien moins qu’à faire de la France un vaste dépôt de mendicité ; il s’agit de réformer les abus dont notre ordre social est dévoré, d’affranchir le travail, encore esclave, quoi qu’on en dise, et de sauver l’industrie en lui permettant de se sauver elle-même. ( Permettre aux industries de se sauver elles-mêmes!)
Une coalition, qu'elle soit patronale ou ouvrière, est une entrave à "la liberté de l'Industrie", fausse la concurrence, perturbe le fonctionnement "normal" du marché. L'action de la concurrence suppose la liberté de l'homme, au moins dans les relations industrielles. Elle suppose, en effet, d'abord des conventions toujours volontaires et libres entre les parties contractantes, entre le vendeur et l'acheteur d'une marchandise, entre celui qui offre un produit et celui qui l'accepte; car si l'une des parties peut imposer ses conditions à l'autre il n'y a plus de concurrence, il n'y a même plus de contrat
A propos des brevets d'invention : "Quel est le fondement de ce droit ? Jusqu'où doit-il s'étendre, doit-il être limité, absolu, temporaire ou éternel ? D'autre part, à quels signes reconnaîtra-t-on une invention et comment en constatera-t-on l'existence ? Enfin le droit des inventeurs une fois constaté, sous quelle forme les brevets d'inventions leur seront-ils délivrés ? Telles sont les principales questions que ce sujet fait naître.
Définition du brevet d'invention dans le Dictionnaire de l'économie politique : "Quand un homme a inventé, dans l'industrie ou dans les arts, un procédé nouveau, qui a pour effet, soit de simplifier le travail, soit d'augmenter la somme des produits, soit enfin de donner à ces mêmes produits un plus haut degré de perfection, il possède, selon l'opinion commune, qui est aussi la nôtre, un droit particulier, un droit exceptionnel quant à l'exploitation de sa découverte. C'est ce droit qu'on a voulu constater et garantir en délivrant à l'inventeur une sorte de titre authentique, qu'on appelle en anglais Patent et en français brevet d'invention.
La possession d'un fond de terre est un monopole, mais ce monopole, c'est la nature qui l'a créé. En est-il de même pour des procédés industriels ? Non, puisqu'on peut s'en servir à 100 lieux différents. En attribuant à celui-ci ou à celui-là la possession exclusive d'un fonds de terre, la loi ne fait que respecter la nature des choses. En réservant à un seul homme l'exploitation d'une invention industrielle, elle viole la nature des choses.
Les crises à caractère industriel et périodique ne sont pas inhérentes au système du libre marché, mais trouvent au contraire leur source dans l’intervention de l’État en matière monétaire. En attribuant des privilèges et des monopoles exclusifs à certaines banques, (notamment le privilège d'émission) l'Etat perturbe les acteurs économiques en permettant que se produisent des fluctuations intempestives du crédit bancaire. De là provient le double défaut de la création d’injustices et de l’instabilité conjoncturelle."

Charles Coquelin
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
« L’anarchie politique mène irrémédiablement au chaos. Mais l’anarchie en économie, étrangement, produit un résultat opposé : un univers ordonné. Notre système économique est peut-être anarchique, mais il n’est pas chaotique. On ne peut pas s’attendre à ce que celui qui ne considère pas que cela est un phénomène magnifique, et qui mérite par conséquent l’étude la plus patiente, puisse montrer un grand intérêt aux questions économiques.
L'existence de l'ordre au lieu de l'anarchie, l'ordre spontané, si on veut, n'est pas en lui-même un phénomène étonnant. Les processus particuliers à la vie économique dans une société libre rend évident la supériorité fondamentale de l'ordre spontané sur l'ordre commandé. L'ordre spontané n'est pas juste une autre variété d'ordre, bien qu'il soit d'une habileté surprenante à fonctionner, si cela est nécessaire, même sans le commandement provenant d'en haut. Car si on montrait qu'une organisation d'un système économique d'une société libre peut être fondamentalement différente de l'organisation d'une armée, il y a des raisons de croire que c'est la seule possible.
Malgré son nom séduisant, l’Etat-providence se développe et s’effondre par la contrainte. C’est la contrainte qui est placée sur nous, et le pouvoir, par l’Etat, de punir ceux qui ne s’y conforment pas. Une fois que cette contrainte apparaît clairement, il est tout aussi clair que l’Etat-providence est un mal aussi grand que l’est chaque restriction de liberté.
Les aides obligatoires de l’Etat-providence paralysent la volonté des individus de prendre en charge leurs propres besoins et son poids financier affaiblit considérablement leur capacité à le faire. Dans le même temps, cette limitation de la prévoyance individuelle rend les individus de plus en plus dépendants de l’aide publique obligatoire et accroit leur demande de telles aides.
Nos anti-capitalistes souvent si insensés tireraient le plus grand bien de prendre attentivement connaissance de la volumineuse littérature économique, qui démontre que, dans la pratique, le socialisme ne peut que s’effondrer à cause de l’impossibilité du calcul économique dans une société socialiste.
L’économie en tant que science tire ses origines de la critique rationnelle des pratiques gouvernementales naïvement non-scientifiques du mercantilisme. »

Wilhelm Röpke
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Chère miss Ayn Rand:

Le but de cette lettre est de vous convertir à l'anarchisme de marché. Pour autant que je puisse en juger, personne n'a jamais signalé de vous en détail les erreurs dans votre philosophie politique. C'est mon intention ici. J'ai essayé cette tâche une fois, dans mon essai "La contradiction dans l'objectivisme», dans le numéro de Mars 1968 du Journal Rampart, mais je pense maintenant que mon argument était inefficace et faible, ne mettant l'accent sur l'essentiel de la question. Je vais remédier à cela ici.

Pourquoi suis-je fais une telle tentative de vous convertir à un point de vue que vous avez, à plusieurs reprises, condamné publiquement comme une abstraction flottant? Parce que vous avez tort. Je suggère que votre philosophie politique ne peut être maintenue sans contradiction, que, en fait, vous préconisez le maintien d'une institution - l'État - qui est un mal moral. Pour une personne de l'estime de soi, ce sont des raisons suffisantes.

Il ya une bataille s'annonce dans le monde - une bataille entre les forces de l'anarchie - de l'étatisme, de la domination politique et l'autorité - et sa seule alternative - l'anarchie, l'absence de pouvoir politique. Cette bataille est la conséquence nécessaire et logique de la bataille entre l'individualisme et le collectivisme, entre la liberté et l'État, entre la liberté et l'esclavage. Comme dans l'éthique, il n'y a que deux côtés à toute question - le bien et le mal - le sont aussi là seulement deux côtés logiques à la question politique de l'Etat: soit vous êtes pour, ou vous êtes contre. Toute tentative de compromis est vouée à l'échec, et les adeptes de toute voie moyenne sont vouées à l'échec et même frustration - ou la noirceur de destruction psychologique, devraient-ils sur blanc et refusent d'identifier les causes de cette panne, ou la nature la réalité telle qu'elle est.

Il y a, par votre cadre, trois alternatives dans l'organisation politique: l'étatisme, qui est un système de gouvernement dans lequel le gouvernement initie la force pour parvenir à ses fins; gouvernement limité, qui détient le monopole de représailles mais ne déclenche pas l'utilisation ou la menace de la force physique; et l'anarchie, une société dans laquelle il n'existe pas de gouvernement, le gouvernement étant défini par vous comme "une institution qui détient le pouvoir exclusif de faire respecter certaines règles de conduite sociale dans une zone géographique donnée." Vous soutenez un gouvernement limité, celui qui ne déclenche pas l'utilisation ou la menace de la force physique contre les autres.

Je soutiens que le gouvernement est une abstraction flottante qui n'a jamais été concrétisée par une personne limitée; qu'un gouvernement limité doit, soit engager une force ou cesser d'être un gouvernement; que le concept même d'un gouvernement limité est une tentative infructueuse d'intégrer deux éléments contradictoires: l'étatisme et le bénévolat. Par conséquent, si cela peut être démontré, la clarté et la cohérence épistémologique morale exige le rejet de l'institution du gouvernement totalement, résultant en libre anarchisme de marché, ou une société purement volontaire.

Pourquoi un gouvernement limité une abstraction flottant? Car il faut soit utiliser la force ou cesser d'être un gouvernement. Permettez-moi de vous présenter un bref preuve.

Bien que je ne suis pas d'accord avec votre définition de gouvernement et je pense qu'il est épistémologiquement erronée (par exemple, vous n'êtes pas l'identification de ses caractéristiques fondamentales, et donc essentielles,), je vais l'accepter aux fins de cette critique. L'une des principales caractéristiques de votre conception de gouvernement, c'est qu'il détient le monopole de l'usage de la force de représailles dans une zone géographique donnée. Maintenant, il n'y a que deux types possibles de monopoles: un monopole coercitif, qui initie la force pour garder son monopole, ou un monopole non coercitive, qui est toujours ouvert à la concurrence. Dans une société objectiviste, le gouvernement n'est pas ouvert à la concurrence, et est donc un monopole coercitif.

Le moyen le plus rapide de montrer pourquoi il faut soit utiliser la force ou cesser d'être un gouvernement est la suivante: Supposons que je devais bouleversée avec le service d'un gouvernement dans une société objectiviste. Supposons que je jugeais, être aussi rationnel que je le pouvais, que je pouvais assurer la protection de mes contrats et la récupération des biens volés à un prix moins cher et avec plus d'efficacité. Supposons que je décide soit de mettre en place une institution pour atteindre ces objectifs, ou fréquenter celui qui un ami ou un collègue de travail a mis en place. Maintenant, s'il réussit à la mise en place de l'agence, qui fournit tous les services du gouvernement objectiviste, et restreint ses activités plus efficaces à l'utilisation des mesures de rétorsion contre les agresseurs, il n'y a que deux alternatives autant que le «gouvernement» est concernée: (a) Il peut recourir à la force ou à la menace de contre la nouvelle institution, afin de maintenir son statut de monopole sur le territoire donné, amorçant ainsi l'utilisation de la menace de la force physique contre un qui ne s'est pas lancé vigueur. De toute évidence, alors, si elle doit choisir cette alternative, il aurait lancé vigueur. CQFD Ou: (b) On peut s'abstenir de lancer vigueur, et permettre à la nouvelle institution de poursuivre ses activités sans ingérence. Si c'était le cas, alors le "gouvernement" objectiviste deviendrait une institution de marché vraiment, et non un "gouvernement" du tout. Il y aurait agences concurrentes de la protection, la défense et les représailles - en bref, l'anarchisme de marché.

Si le premier devrait avoir lieu, le résultat serait l'étatisme. Il est important de rappeler dans ce contexte que l'étatisme existe chaque fois qu'il s'agit d'un gouvernement qui initie vigueur. Le degré de l'étatisme, une fois que le gouvernement a fait, est tout ce qui est en question. Une fois le principe de l'utilisation de la force a été accepté, nous avons accordé la prémisse de étatistes de toutes les races, et le reste, comme vous l'avez dit avec tant d'éloquence, c'est juste une question de temps.

Si ce dernier cas se produit, nous n'aurions plus un gouvernement, à proprement parler. Ceci est, à nouveau, appelé l'anarchisme de marché. Notez que ce qui est en question n'est pas de savoir si, en fait, une agence de marché de la protection, de la défense ou de représailles est plus efficace que l'ancien «gouvernement». Le fait est que si il est plus efficace ou non ne peut être tranchée par des individus agissant en fonction de leur propres intérêts rationnels et sur la base de leur jugement rationnel. Et si elles ne lancent vigueur dans cette poursuite, alors qu'ils sont dans leur droit. Si le gouvernement objectiviste, pour une raison quelconque, se déplace à menacer physiquement ou empêcher ces personnes de poursuivre leur propres intérêts rationnels, il est, que vous le vouliez ou non, lancer l'utilisation de la force physique contre une autre pacifique, l'être humain non agressive. Pour défendre une telle chose est, comme vous l'avez dit, «se expulser automatiquement du domaine de l'homme, de la morale, et de l'intelligence." Certes, alors, vous ne pouvez pas être coupable d'une telle chose.

Maintenant, si la nouvelle agence devrait en effet lancer l'utilisation de la force, l'ancien «gouvernement» -turned-marché-organisme serait bien sûr avoir le droit d'exercer des représailles contre les personnes qui ont effectué l'acte. Mais, de même, si la nouvelle institution serait en mesure d'utiliser des représailles contre l'ancien "gouvernement" si cela devait utiliser la force.

Je vais couvrir une partie de vos principaux «justifications» pour le gouvernement, en soulignant vos défauts logiques, mais d'abord laissez-nous une chose très claire: pour autant que je puisse en juger, je n'ai absolument irréfutable et démontré que le gouvernement ne peut exister sans la force d'ouverture, ou du moins menacer de le faire, contre les dissidents. Si cela est vrai, et si de sanctionner toute institution qui initie la force est un mal moral, alors vous devriez retirer tous moralement sanction du gouvernement américain, en fait, de la notion même de gouvernement lui-même. On n'a pas l'obligation de s'opposer à tous les maux du monde, parce que la vie consiste rationnelle d'une poursuite de positifs, pas seulement une négation de négatifs. Mais on le fait, je soumettre, ont l'obligation morale de s'opposer à un mal moral comme le gouvernement, surtout quand on avait déjà pris position en faveur d'un tel mal.

Notez également que la question de savoir comment l'anarchisme libre marché pourrait fonctionner est secondaire à l'établissement du mal du gouvernement. Si un gouvernement limité, c'est à dire, un gouvernement non-étatique, est une contradiction dans les termes, il ne peut pas être préconisée - période. Mais comme il n'y a pas de conflit entre la morale et la pratique, je suis obligé d'esquisser brièvement comment vos objections à l'anarchisme de marché sont dans l'erreur.

Je n'ai pas l'intention de procéder à un "modèle" complet d'une société anarchiste de marché, depuis que j'ai, comme vous, vraiment ne peux pas discuter de choses de cette façon. Je ne suis pas un planificateur social et encore une fois, comme vous, ne passe pas mon temps à inventer des utopies. Je parle de principes dont les applications pratiques doivent être claires. Dans tous les cas, une discussion beaucoup plus approfondie des aspects techniques de l'opération d'une société nonstatist entièrement volontaire est à venir, dans le chapitre d'ouverture du volume de suivi de Murray N. Rothbard pour son magistral traité d'économie en deux volumes, Man, Economy , et de l'Etat, pour être en droit de puissance et de marché, et à Morris et le livre de Linda Tannehill, qui nous l'espérons être bientôt publié, pour avoir droit Le marché de la Liberté. Ce dernier reprend le problème où Murray Rothbard s'arrête et discute les problèmes en détail. Un chapitre de ce livre, d'ailleurs, intitulée «Royaumes combattants agences de défense et le crime organisé," apparaît dans la connexion Libertaire # 5, et une brève déclaration de la position des auteurs est présenté dans leur brochure «La liberté par le marché."

Pour rendre compte de vos erreurs plus facile, je vais les numéroter et de présenter les grandes lignes des réponses possibles à votre majeur, et donc essentiel, les points, tel que présenté dans votre essai, «La nature de gouvernement."

1 «Si une société n'a fourni aucune protection organisée contre la force, il obligerait tous les citoyens à aller sur armés, de transformer sa maison en une forteresse, à tirer des étrangers approcher sa porte", etc

C'est un mauvais argument. On pourrait tout aussi bien affirmer que si «la société» (subsumant qui?) N'a fourni aucune manière organisée de soulever la nourriture, il obligerait tous les citoyens à sortir et à cultiver des légumes dans sa propre cour, ou mourir de faim. C'est illogique. L'alternative est catégoriquement non plus nous avons un programme unique de la culture vivrière, monopole gouvernemental ou nous avons chaque homme de plus en plus sa propre nourriture, ou mourir de faim. Il ya une telle chose que la division du travail, le marché libre - et que peut fournir tous les besoins de l'homme de la nourriture. Il en va de la protection contre l'agression.

2 "L'utilisation de la force physique - même son utilisation représailles - ne peut être laissé à la discrétion des citoyens."

Cela contredit votre position épistémologique et éthique. De l'homme l'esprit - ce qui signifie: l'esprit de l'être humain - est capable de connaître la réalité, et l'homme est capable de parvenir à des conclusions sur la base de son jugement rationnel et agissant sur la base de son propres intérêts rationnels. Vous laissez entendre, sans le dire, que si une personne décide d'utiliser des représailles, que cette décision est en quelque sorte subjective et arbitraire. Plutôt, soi-disant l'individu doit laisser une telle décision revient au gouvernement qui est - ce? Collective et donc objectif? C'est illogique. Si l'homme n'est pas capable de prendre ces décisions, alors il n'est pas capable de les faire, et aucun gouvernement composé d'hommes est capable de les faire, non plus. En ce critère épistémologique est l'action d'un individu considéré comme «arbitraire», tandis que celle d'un groupe d'individus est en quelque sorte «objectif»?

Au contraire, je dis que la personne doit juger et d'évaluer les faits de la réalité, conformément à la logique et par la qualité de son propre intérêt rationnel. Êtes-vous ici demandez l'esprit de l'homme n'est pas capable de connaître la réalité? Que les hommes ne doivent pas juger ou agir sur la base de leur intérêt et de la perception rationnelle des faits de la réalité? La revendication est d'écraser la racine de la philosophie objectiviste: la validité de la raison, et la capacité et le droit de l'homme à penser et à juger par lui-même.

Je ne suis pas, bien sûr, affirmant que l'homme doit toujours utiliser personnellement représailles contre ceux qui déclencher une telle contre lui - il a le droit, mais non l'obligation, de déléguer ce droit à tout organisme légitime. Je ne fais que critiquer votre logique défectueuse.

3 «L'utilisation de rétorsion de la force exige des règles objectives de preuves pour établir qu'un crime a été commis et pour prouver qui il, ainsi que des règles objectives s'engage à définir les peines et les procédures d'exécution."

Il est en effet une nécessité pour de telles règles objectives. Mais regardez le problème de cette façon: il ya aussi un besoin de règles objectives pour produire une tonne d'acier, une automobile, un acre de blé. Ces activités doivent, aussi, par conséquent, être transformés en un monopole coercitif? Je ne crois pas. En ce qui touche la logique suggérez-vous qu'un marché libre ne serait pas en mesure de fournir de telles règles objectives, tandis qu'un gouvernement coercitives? Il semble évident que l'homme a besoin de règles objectives dans toutes les activités de sa vie, pas seulement par rapport à l'utilisation de mesures de rétorsion. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, le marché libre est capable de fournir de telles règles. Vous êtes, il me semble, en supposant allègrement que les agences de libre marché n'auraient pas de règles objectives, etc, et ce sans preuve. Si vous croyez que ce soit le cas, mais n'ont pas de motifs raisonnables de croire que tel, ce que la pratique épistémologique avez-vous contrebande dans votre conscience?

4 "Toutes les lois doivent être objectives (et objectivement justifiables): Les hommes doivent savoir clairement et à l'avance de prendre une action, ce que la loi leur interdit de le faire (et pourquoi), ce qui constitue un crime et quelle peine ils subir si ils commettent il ".

Ce n'est pas, à proprement parler, une objection à l'anarchisme. La réponse à ce problème de «lois objectives» est très simple: tout ce qui serait interdit dans toute société volontaire serait l'initiation de la force physique, ou l'obtention d'une valeur par un substitut de celui-ci, comme la fraude. Si une personne décide d'engager la force pour acquérir une valeur, puis par son acte d'agression, il crée une dette qu'il doit rembourser à la victime, ainsi que des dommages-intérêts. Il n'a rien de particulièrement difficile à ce sujet, et aucune raison pour que le marché libre ne pouvait pas évoluer les institutions autour de ce concept de justice.

5 Nous arrivons à l'essentiel de votre attaque sur l'anarchisme de marché sur les pages 112-113 de l'édition de poche de La vertu de l'égoïsme, et je ne vais pas citer le paragraphe pertinent ici.

Qu'il suffise de dire que vous n'avez pas prouvé que l'anarchie est une abstraction naieve flottant, qu'une société sans gouvernement serait à la merci du premier criminel à apparaître - (ce qui est faux, puisque les agences de protection de marché pourraient fonctionner plus efficacement le même service comme il est censé être fourni par le «gouvernement»), et que les règles objectives ne pouvait pas être observée par ces organismes. Vous ne voudriez pas faire valoir que depuis il ya des besoins pour des lois objectives de la production d'acier, par conséquent, le gouvernement doit prendre en charge cette activité. Pourquoi avez-vous argumenter dans le cas de la protection, la défense et les représailles? Et si c'est le besoin de lois objectives qui nécessite gouvernement, et que seul, nous pouvons conclure que si une agence de marché peut observer les lois objectives, comme on peut, par exemple, les producteurs d'acier du marché, alors il n'y a, en fait, vraiment pas besoin de gouvernement du tout.

Nous "jeunes défenseurs de la liberté», d'ailleurs, ne sont pas "embrouillé" par notre théorie anarchiste. La théorie que nous préconisons n'est pas appelé "les gouvernements concurrents," bien sûr, puisque le gouvernement est un monopole coercitif. Nous préconisons les agences de protection, la défense et les représailles concurrents; en bref, nous prétendons que le marché libre ne peut satisfaire tous les besoins de l'homme - y compris la protection et la défense de ses valeurs. Nous n'acceptons pas catégoriquement le principe de base de étatistes modernes, et de ne pas confondre la force et de la production. Nous reconnaissons simplement la protection, la défense et les représailles pour ce qu'ils sont: à savoir, les services rares qui, parce qu'ils sont rares, peuvent être offerts sur un marché à un prix. Nous voyons cela comme immoral d'engager la force contre un autre pour l'empêcher de condescendance son propre système judiciaire, etc Le reste de vos remarques dans ce domaine ne sommes pas dignes de vous. Vous prétendez à tort les arguments de Murray Rothbard et d'autres, sans même leur identification par nom de sorte que ceux qui sont intéressés peuvent juger les arguments en allant à leur source. Depuis que nous comprenons la nature du gouvernement, nous préconisons pas une telle chose que les gouvernements concurrents; plutôt, nous préconisons la destruction ou la suppression de l'état, qui, depuis qu'il initie régulièrement vigueur, est une organisation criminelle. Et, d'ailleurs, le cas des juridictions concurrentes et la police a été concrétisée - par l'anarchiste individualiste Benjamin R. Tucker, il ya plus de 80 ans, par Murray Rothbard, et par une foule d'autres théoriciens moins importants.

Prenons votre exemple de pourquoi les tribunaux concurrents et la police peuvent soi-disant pas fonctionner.

Supposons M. Smith, un client de gouvernement A, soupçonne que son voisin, M. Jones, un client de gouvernement B, lui a volé; une équipe de la police Une procède à la maison de M. Jones et est accueilli à la porte par une escouade de police B, qui déclarent qu'ils n'acceptent pas la validité de la plainte de M. Smith et ne reconnaissent pas l'autorité du gouvernement A. Qu'est-ce que qui se passe alors? Vous prenez à partir de là.

Malheureusement, bien que cela pose comme un argument convaincant, il est un homme de paille, et est à peu près aussi précis une image des institutions représentés par les anarchistes du marché libre comme ce serait ma mise en place de l'Allemagne nazie comme un exemple historique d'une société objectiviste.

La principale question à se poser à ce stade est la suivante: pensez-vous qu'il serait dans l'intérêt personnel rationnel soit l'agence pour permettre que cela se produise, ce combattant conflits dans les rues, c'est ce que vous laissez entendre? Non? Alors qu'est vision de la nature humaine, il présuppose-t-il supposer que tel aurait lieu de toute façon?

Une réponse légitime à vos allégations est la suivante: puisque vous êtes, en effet, demande «ce qui arrive quand les agences décident d'agir de manière irrationnelle?" permettez-moi de poser la question beaucoup plus puissant: «Qu'est-ce qui se passe quand votre gouvernement agit de façon irrationnelle" - Qui est au moins possible. Et ce qui est plus probable, en outre, de se produire: la violation des droits d'un bureaucrate ou d'un politicien qui a obtenu son emploi en trompant les gens dans les élections, qui ne sont que des concours d'opinion-mongering ensemble de la communauté (qui sont, sans doute, une rationnelle et de manière objective de sélectionner les meilleures personnes pour un emploi), ou la violation des droits par un homme d'affaires impitoyable, qui a dû gagner sa place? Donc, votre objection contre les agences concurrentes est encore plus efficace contre votre propre «gouvernement limité».

Évidemment, il ya un certain nombre de façons dont ces affrontements féroces peuvent être évités par des hommes d'affaires rationnelles: il pourrait y avoir des contrats ou des «traités» entre les agences concurrentes prévoyant la planche de sortie pacifique des différends, etc, pour ne citer une façon simpliste . Voyez-vous les gens comme si aveugle que cela ne se produira pas à eux?

Un autre argument intéressant contre votre position est la suivante: il est maintenant l'anarchie entre les citoyens des différents pays, à savoir, entre, par exemple, un citoyen canadien d'un côté de la frontière canado-américaine et un citoyen américain de l'autre. Il est, pour être plus précis, aucun gouvernement qui préside à tous les deux. Si il ya une nécessité pour le gouvernement de régler les différends entre les individus, comme vous le dites, alors vous devriez regarder les implications logiques de votre argumentation: est-il pas alors besoin d'un super-gouvernement pour régler les différends entre les gouvernements? Bien sûr, les conséquences de cette situation sont évidents: en théorie, le but ultime de ce processus d'empiler gouvernement au-dessus de gouvernement est un gouvernement pour l'ensemble de l'univers. Et la fin pratique, pour le moment, est au gouvernement tout le moins du monde.

En outre, vous devez être conscient du fait que juste que les conflits pourraient éventuellement survenir entre ces organismes sur le marché, alors pourriez-ils survenir entre les gouvernements - ce qui est appelé la guerre, et c'est mille fois plus terrible. Faire une agence de la défense d'un monopole dans un certain domaine ne fait rien pour éliminer ces conflits, bien sûr. Il ne fait que rendre plus impressionnant, plus destructrice, et augmente le nombre de passants innocents qui subissent un préjudice immense. Est-ce souhaitable?

Qu'il suffise de dire que tous vos arguments contre l'anarchisme de marché ne sont pas valides; et par conséquent, vous êtes dans l'obligation morale, car il a été démontré que le gouvernement ne peut exister sans la force d'ouverture, à l'adopter. Question de savoir comment les tribunaux concurrents pourraient fonctionner des questions techniques, ceux ne sont pas spécifiquement morales. Par conséquent, je vous renvoie à Murray Rothbard et Morris G. Tannehill, qui ont tous deux permis de résoudre le problème.

Dans l'avenir, si vous êtes intéressé, je prends plusieurs autres questions liées à votre philosophie politique, tels que la discussion sur les problèmes épistémologiques de la définition et de la formation des concepts dans les questions relatives à l'état, une discussion sur la nature de la Constitution des États-Unis, à la fois éthique et historique, et une discussion sur la nature de la guerre froide. Je crois que votre malentendu historique de ces deux derniers est responsable de nombreuses erreurs de jugement, et de plus en plus exprimé dans vos commentaires sur les événements contemporains.

Enfin, je tiens à prendre une grande question: pourquoi devriez-vous adopter l'anarchisme de marché libre après avoir approuvé l'état politique depuis tant d'années? Fondamentalement, pour la même raison que vous avez donné pour le retrait de votre sanction de Nathaniel Branden dans un numéro de La objectiviste: à savoir, vous n'avez pas de faux réalité et ne jamais avoir. Si votre réputation devrait souffrir avec vous devenir volontariste totale, un anarchiste de marché libre, ce qui est que par rapport à la fierté d'être cohérent - de savoir que vous avez correctement identifié les faits de la réalité, et que d'agir en conséquence? Un chemin de l'opportunisme prise par une personne de l'estime de soi est psychologiquement destructrice, et une telle personne se verra perdre ni son orgueil ou de commettre cet acte de trahison philosophique et psychologique suicide qui est à masquer, le refus délibéré de considérer un problème, ou d'intégrer les connaissances de chacun. Objectivisme est un système philosophique tout à fait conforme vous dites - et je suis d'accord qu'il est potentiellement tel. Mais ce sera un objectivisme sans l'État.

Et il ya la question majeure de la destruction de l'Etat lui-même. Personne ne peut échapper au fait que, historiquement, l'État est un monstre assoiffé de sang, qui a été responsable de plus de violence, de sang et de haine que toute autre institution connue à l'homme. Votre approche de la question n'est pas encore radical, pas encore fondamental: c'est l'existence même de l'Etat qui doit être remise en cause par les nouveaux radicaux. Il faut comprendre que l'État est un mal nécessaire, qu'il initie régulièrement vigueur, et en fait, tente de gagner ce qui doit être rationnellement appelé le monopole de la criminalité dans un territoire donné. Par conséquent, le gouvernement est un peu plus, et n'a jamais été, d'un gang de criminels professionnels. Si, alors, le gouvernement a été la cause la plus tangible de la plupart de l'inhumanité de l'homme à l'homme, nous, comme Morris Tannehill a dit, "l'identifier pour ce qu'il est plutôt que de tenter de le nettoyer, aidant ainsi les étatistes de le garder ! par la prévention de l'idée que le gouvernement est un mal en soi de se faire connaître .... Le égard de la «vache sacrée» pour le gouvernement (qui la plupart des gens ont) doit être brisé Cet instrument de sauvagerie sophistiquée a aucune qualité qui rachète Le marché libre ne;. nous allons racheter en identifiant son plus grand ennemi -. l'idée d'un gouvernement (et ses ramifications) "

C'est la seule alternative à des siècles de l'étatisme continue, avec tout ergoter que sur le degré du mal, nous allons tolérer. Je crois que les maux ne doivent pas être tolérés - période. Il n'y a que deux alternatives, en réalité: pouvoir politique, ou anarchie, ce qui signifie: la condition de l'existence sociale dans laquelle certains hommes utilisent l'agression à dominer ou à une autre règle, et l'anarchie, qui est l'absence de l'initiation de la force, l'absence de domination politique, l'absence de l'Etat. Nous allons remplacer l'Etat dans le marché libre, les hommes doivent pour le moment poing dans leur histoire être capable de marcher et de vivre sans crainte de destruction étant lâché sur eux à tout moment - en particulier l'obscénité de cette destruction étant déclenché par un pillard armé avec des armes nucléaires et des gaz neurotoxiques. Nous allons remplacer l'étatisme avec volontarisme: une société dans laquelle les relations de l'homme avec tous les autres sont libres et volontaires. Là où les hommes sont libres d'agir selon leur propres intérêts rationnels, même si cela signifie la création d'agences concurrentes de la défense.

Permettez-moi alors mettre fin à cette lettre par vous répéter ces mots glorieux avec lequel vous aviez John Galt traiter son monde s'écrouler:.. "Tel est l'avenir que vous êtes capable de gagner Elle exige une lutte; il en va de toute valeur humaine Toute vie est un lutte ciblée, et votre seul choix est le choix d'un objectif. Voulez-vous continuer la bataille de votre présent, ou voulez-vous lutter pour mon monde? ... Tel est le choix qui s'offre à vous. Laissez votre esprit et votre l'amour de l'existence de décider. "

Marchons vers l'avant dans la lumière du soleil, Mlle Rand. Vous appartenez avec nous.

Bien à vous dans la liberté,

RA Childs, Jr.
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
"Il arrivera donc, ce moment où le soleil n'éclairera plus sur la terre que des hommes libres, ne reconnaissant d'autre maître que leur raison.
Il est aisé de prouver que les fortunes tendent naturellement à l'égalité, et que leur excessive disproportion, ou ne peut exister, ou doit promptement cesser, si les lois civiles n'établissent pas des moyens factices de les perpétuer et de les réunir ; si la liberté du commerce et de l'industrie fait disparaître l'avantage que toute loi prohibitive, tout droit fiscal donnent à la richesse acquise; si des impôts sur les conventions, les restrictions mises à leur liberté, leur assujettissement à des formalités gênantes, enfin l'incertitude et les dépenses nécessaires pour en obtenir l'exécution n'arrêtent pas l'activité du pauvre, et n'engloutissent pas ses faibles capitaux ; si l'administration publique n'ouvre point à quelques hommes des sources abondantes d'opulence, fermées au reste des citoyens ; si les préjugés et l'esprit d'avarice, propre à l'âge avancé, ne président point aux mariages ; si, enfin, par la simplicité des mœurs et la sagesse des institutions, les richesses ne sont plus des moyens de satisfaire la vanité ou l'ambition, sans que cependant une austérité mal entendue, ne permettant plus d'en faire un moyen de jouissances recherchées, force de conserver celles qui ont été une fois accumulées.
La nature n'a marqué aucun terme au perfectionnement des facultés humaines.
Cette instruction, que chaque homme peut recevoir par les livres dans le silence et la solitude, ne peut être universellement corrompue: il suffit qu'il existe un coin de terre libre, où la presse puisse en charger ses feuilles.
Dieu, je vous soupçonne d'être un intellectuel de gauche"
Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet,
« Une chose n'a pas une valeur, parce qu'elle coûte, comme on le suppose ; mais elle coûte, parce qu'elle a une valeur. Je dis donc que, même sur les bords d'un fleuve, l'eau a une valeur, mais la plus petite possible, parce qu'elle y est infiniment surabondante à nos besoins. Dans un lieu aride, au contraire, elle a une grande valeur ; et on l'estime en raison de l'éloignement et de la difficulté de s'en procurer. En pareil cas un voyageur altéré donnerait cent louis d'un verre d'eau, et ce verre d'eau vaudrait cent louis. Car la valeur est moins dans la chose que dans l'estime que nous en faisons, et cette estime est relative à notre besoin : elle croît et diminue comme notre besoin croît et diminue lui-même.
Il est faux que dans les échanges on donne valeur égale pour valeur égale.
L'art de raisonner se réduit à une langue bien faite.
Quand nous commençons à réfléchir, nous ne voyons pas comment les idées et maximes que nous trouvons en nous auraient pu s’y introduire
(In english, quote)
"It would be of no use to inquire into the nature of our thoughts. The first reflection we make on ourselves is sufficient to convince us, that we have no possible means of satisfying this inquiry. Every man is conscious of his thought; he distinguishes it perfectly from every thing else; he even distinguishes one thought from another ; and that is sufficient. If we go any further, we stray from a point which we apprehend so clearly, that it can never lead us into error."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge.1746.

"Let us consider man the first moment of his existence; his mind immediately feels different sensations; such as light, colours, pain, pleasure, motion, rest: these arc his first thoughts."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The sensations therefore, and the operations of the mind, are the materials of all our knowledge; materials which our reflection employs,when by compounding pounding it seeks for the relations which they contain."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Let us therefore conclude that there are no ideas but such as are acquired: the first proceed immediately from the senses; the others are owing to experience, and increase in proportion as we become capable of reflecting."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The soul being distinct and different from the body, the latter can be only occasionally the cause of what it seems to produce in the former. From whence we must conclude, that the fenses are only.occasionally the source of our knowledge."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"And yet, let the nature of these perceptions be what it will, and let them be produced as they will, if we look amongst them for the idea of extension, for instance, of a line, of an angle, and any other figure, we shall find it in that repository very clearly and distinctly."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"There is neither error, nor obscurity, nor confusion in what passes within us, nor in the application we make to that which is without us."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"In vain would outward objects sollicit the senses, the mind would never have any knowledge of them, if it did not perceive them. Hence the first and smallest degree of knowledge, is perception."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our inquiries are sometimes more difficult, in proportion as the object of them is more simple. Our very perceptions are an instance of this. What is more easy in appearance than to determine whether the soul takes notice of all those perceptions by which it is affected? Need there any thing more than to reflect on one's self? Doubtless all philoso-. phers have done it: […] "
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"I distinguish therefore two sorts of perceptions among those we are conscious of; some which we remember at least the moment. after, others which we forget the very moment they are impressed. This distinction is founded on the experience just now given. A person highly entertained at a play shall remember perfectly the impression made on him by a very moving scene, though he may forget how he was affected by the rest of the entertainment."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"he progress of the operations, whose analysis and origin have been here explained, is obvious. At first, there is only a simple perception in the mind, which is no more than the impression it receives from external objects."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"And yet it is not always in our power to revive the perceptions we have felt. On some occasions the most we can do is by recalling to mind their names, to recollect some of the circumstances atr tending them, and an abstract idea of perception; an idea which we are capable of framing every instant, because we never think without being conscious of some perception which it depends on ourselves, to render genera)."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"There is still another operation which arises from the connexion established by the attention betwixt our ideas; this is contemplation. It consists in preserving, without any interruption, the perception, the name or the circumstances of an object which is vanished out of sight."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The whole tribe of philosophers have fallen into the fame error with Locke. Some of them, who pretend that every perception leaves an image in the mind, in the same manner almost as a seal leaves its impression behind it, are not to be excepted: for what is the image of a perception, which is not the perception itself? The mistake is owing to this, that for want of having sufficiently considered the matter, they have mistaken, for the very perception of the object, some circumstances, or some general idea, which revive themselves in its stead. To avoid such mistakes, I shall here distinguish the different perceptions we are capable of feeling, and examine them each in their proper order."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The ideas of extension are those which we revive the most easily; because the senfations from which we derive them, are such as it is impossible for us to be without, so long as we are awake. The taste and smell may not be affected."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Hence arises a perception which represents them to us as distant.and limited; and which consequently implies the idea of some extension."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"If we want to revive a perception which is not familiar to us, such as the taste of a fruit of which we have eaten but once, our endeavours will terminate, generally speaking, in causing a kind of concussion in the fibres of the brain and of the mouth; and the perception shall bear no resemblance to the taste of that fruit. It would be the same in regard to a melon, to a peach, or even to a fruit of which we had never tasted. The like remark may be made in respect to the other senses."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The connexion of ideas can arise from no other cause, than from the attention given to them, when they presented themselves conjunctly to our minds."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our wants are all dependent upon one another, and the perceptions of them might be considered as a series of fundamental ideas, to which we. might reduce all those which make a part of our knowledge."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"These suppositions admitted; in order to recollect the familiar ideas, it would be sufficient to be capable of giving attention to some of our fundamental ideas, with which they are connected. Now this is always feasible; because, so long as we are awake, there is not an instant in which our constitution, our passions, and our situation, do not occasion some of those perceptions which I call fundamental."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"All men cannot connect their ideas with equal force, nor in equal number: and this is the reason why all are not equally happy in their imagination and memory."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"I distinguish three sorts of signs: 1. Accidental signs, or the objects which particular circumstances have connected with some of our ideas, so as to render the one proper to revive the other. 2. Natural signs, or the cries which nature has established to express the passions of joy, of fear, or of grief, 3. Instituted signs, or those which we have chosen ourselves, and bear only an arbitrary relation to our ideas."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"With regard to natural cries, this man shall form them, as soon as he feels the passions to which they belong. However they will not be signs in respect to him the first time; because instead of reviving .his perceptions, they will as yet be no more than consequences of those perceptions."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Memory, as we have seen, consists only in the power of reviving the signs of our ideas, or the circumstances that attended them; a power which never takes place, except when by the analogy of the signs we have chosen, and by the order we have settled between our ideas, the objects which we want to revive are connected with some of our present wants."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"It frequently happens that the imagination produces even such effects within us, as might seem to proceed from present reflexion. Though we may be greatly taken up with a particular idea, yet the objects which surround us, continue to sollicit our senses; the perceptions they occasion, revive others with which they are connected; and these determine certain movements in our bodies."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"'What we have been saying in regard to imagination and memory, must be applied to contemplation, according as it is referred to either. If it be made to consist in retaining the perceptions; before the use of instituted signs it has only a habit which does not depend on us: but it has none at all, if it be made to consist in preserving the signs themselves."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"But as soon as a man comes to connect ideas with signs of his own chusing, we find his memory is formed."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The very dawn of memory is sufficient to make us masters of the habit of our imagination. A single arbitrary sign is enough to enable a person to revive an idea by himself; this is vcertainly the first and smallest degree of memory, and of the command which we may acquire over the imagination."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"It is easy to distinguish two ideas absolutely simple; but in proportion as they become more complex, the difficulties increase. Then as our notions resemble each other in more respects, there is reason to fear lest we take many of them for one only, or at least that we do not distinguish them as much as we might. This frequently happens in. metaphysics and morals. The subject which we have actually in hand, is a very sensible proof of the difficulties that are to be surmounted. On these occasions we cannot be too cautious in pointing out even the minutest differences."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Hence the prejudice of the ancients against separating the music from the words. Music was in regard to them, very steady what recitation is to us: by it they learnt so regulate the voice, which before that time was under no fort of direction."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The expression of the sounds in their tuneful prosody, and that which they had also in their musical recitation, must have been introductory to the impression they were to make, when separate from the human voice."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"There were two reasons why persons of any abilities, that attempted this kind of music, could not help meeting with success. The first is, that without doubt they pitched upon such pieces, as in the course of reciting, they had beert accustomed to render particularly expressive ; or ar' least they imagined some such. The second is the surprize, which this music must needs have produced by its novelty. The greater the surprizev she greater the impression of the music."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The language of song or vocal music is not so familiar to us, as it was to the ancients'; and that of mere instrumental performance has no longer the air of novelty, which alone has so great an effect upon the imagination."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our vocal music is so greatly different from our common recitation or declamatory speaking, that the imagination is not easily imposed upon by our musical tragedies."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Music must naturally have been criticised in proportion as it improved, especially if its progress was considerable and subitaneous: for then it differs most from the sounds to which our ear is accustomed. But if we begin to be used to it, then it pleases, and it is prejudice any longer to oppose it."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Our declamatory speaking is therefore naturally less expressive than music. For I want to know what sound is best adapted to express any particular passion? In the first place, it must surely be that which imitates the natural sign of this passion; and' this is common both to declamation and music."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The prosody of different languages does not deviate equally from music. In some it affects a greater, in some a lesser variety of accents, because from the variety of constitutions in people of different climates, it is impossible they should have the same sensibility."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"To produce harmony, the cadences ought not to be placed indifferently. Sometimes the harmony ought to be suspended, and at other times it ought to terminate with a sensible pause. Consequently in a language, whose prosody is perfect, the succession of sounds should be subordinate to the fall of each period, so that the cadences shall be more or less abrupt, and the ear shall not find a final pause, till the mind be intirely satisfied."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"A single word, which depicts nothing, would not have been sufficiently expressive to have immediately succeeded the mode of speaking by action: this was a language so well proportioned to rude capacities, that it could not be supplied by articulate sounds, without accumulating expressions one upon the other."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Rhime did not, in the fame manner as measure, figures, and metaphors, derive its origin from the first institution of languages."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"These two arts associated themselves with that of gesture, their elder sister, and known by the name of Dance. From whence there is reason to conjecture, that some kind of dance, and some kind of music and poetry, might have been observed at all times, and in all nations."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"We see plainly what were the subjects of the earliest poems. At the first institution of societies, mankind could not as yet employ themselves in matters of amusement; so that the wants which obliged them to unite, at the fame time confined their views to whatever might be useful or necessary to them. Therefore poetry and music were cultivated merely with a design to promote the knowledge of religion and laws, or to preserve the memory of great men, and of the services which they had done to society."
Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Further, laws and public transactions, together with every thing that deserved the attention of mankind, were multiplied to such a degree, that the memory grew too weak for so heavy a burden; and human societies increased in such a manner, that the promulgation of the laws could not, without difficulty, reach the ears of every individual."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"The dissimilarity that arose between poetic style and common language, opened a middle way from which eloquence derived its origin, and from which it sometimes deviated to draw near to the style of poetry, and sometimes to resemble common conversation. From the latter it differs only as it rejects all forts of expressions that have not a sufficient dignity, and from the former only because it is not subject to the same measure, and according to the different character of languages, it is not allowed some particular figures and phrases which are admitted in poetry. In other respects these two arts are sometimes confounded in such a manner, that it.is no longer possible to distinguish them."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Language was a long time without having any other words than the names which had been given to sensible objects, such as these, tree, fruit, water, fire, and others, which they had more frequent occasion to mention."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"In forming a habit of communicating to one another this fort of ideas by actions, mankind accustomed themselves to determine them; and from that time they began to find a greater ease in connecting them with other signs."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Thus the most natural order of ideas required, that the government should precede the verb: they said, for example, fruit to want."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Verbs originally expressed the state of things, only in an indeterminate manner. Such are the infinitives, to go, to act. The action accompanying them supplied the rest ; that is, the tenscs4 moods, numbers, and persons. In saying tree to fee, they signified by some gesture, whether they spoka of themselves or of a third person, of one or of many, of the past, present, or future, in fine, whether in a positive or in a conditional sense."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"When words were become the most natural signs of our ideas, the necessity of arranging them in an order so contrary to that which at present prevails, was no longer the fame. And yet they continued to do it, because the character of languages, having been framed from this necessity, did not permit any change. to be made in this custom; neither did they begin to draw near to our manner of conceiving, till after a long succession of idioms."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

"Mankind did not multiply words without necessity, especially in the beginning: for they were, at no small trouble to invent and to retain them."
Condillac, Étienne Bonnot de Essay on the Origin of Human Knowledge. 1746.

Étienne Bonnot de Condillac
"Le combat sur le terrain des idées est essentiel car les antilibéraux ont gagné avant tout sur ce terrain, discréditant les mots en les chargeant de connotations extrêmement péjoratives, de manière à discréditer ceux qui voulaient incarner les idées libérales.
Les économistes disent souvent "il n'y a pas de repas gratuit". C'est fondamentalement vrai. Il y a toujours quelqu'un qui paie. Ce que l'on vous donne "gratuitement" provient toujours d'autres personnes qui l'ont produit.
L'économie de marché n'est pas parfaite (personne ne le prétend), elle est même souvent défaillante. Mais elle a une caractéristique précieuse qu'aucun autre modèle ne partage avec une telle constance : elle existe.
Ce n’est pas le libre-échange qui est la loi du plus fort, mais plutôt le protectionnisme car seuls les pays riches et puissants ont les moyens de mettre en œuvre des aides pour protéger leurs industries.
L’économie semble paraître hermétique ou inintéressante pour le commun des mortels qui ne se doute pas à quel point elle façonne tous les jours notre existence. A ne pas comprendre l’économie, on prend le risque de la subir, et de se laisser influencer par les apprentis sorciers du contrôle social qui sont nombreux aujourd’hui à profiter de l’ignorance ou de l’aveuglement.
Si la tendance à la paupérisation des masses s'est réalisée quelque part, c'est bien chez les nations qui ont éliminé le droit à la propriété privée et le principe de concurrence parce que leurs dirigeants ont cru qu'ils pouvaient construire, produire et régenter l‘ordre social au nom de l‘intérêt général. Faire du « social », voilà la grande ambition moderne des politiciens qui se rendent compte de leur incapacité à contrôler l'économie.
Les États totalitaires détruisent la liberté individuelle en la supprimant purement et simplement, l'État se proposant d’administrer toute l’économie du pays. Les États providences agissent plus sournoisement, offrant au peuple une "sécurité sociale" en échange de sa liberté, substituant la responsabilité collective à la responsabilité individuelle. Dans le premier cas, les individus ne peuvent plus agir ; dans le second cas, les individus ne savent plus agir.
Dans l'économie de marché, il y a évidemment des riches et des pauvres car il y en a dans toutes les sociétés et il y en aura toujours bien que les concepts modernes soient des concepts relatifs. Mais, dans l'économie de marché, cette distinction n'est pas la marque d'une inégalité inscrite a priori entre des groupes sociaux prédéfinis une fois pour toutes. Cette inégalité sociale traduit l'inégalité ex post des performances économiques et, à ce titre, elle n'est jamais définitive, acquise et irréversible alors même que tous les individus sont égaux en droit.
La gauche française s'est opposée au mouvement syndical, craignant qu'il soit à l'origine d'un embourgeoisement de la classe ouvrière. Très tôt, la gauche française est révolutionnaire et collectiviste. Ces deux aspects reposent sur un antilibéralisme extrêmement violent qui fait la culture de la gauche française. J'ai fait mon doctorat d'économie dans une université socialiste et je connais de ce point de vue parfaitement mes classiques, tandis qu'il a fallu que j'étudie seul l'économie et les grands textes libéraux, presqu'en cachette. Certains professeurs comparaient Milton Friedman ou Pascal Salin à des fascistes! Quand on a 20 ans, on n'ose pas lire de telles horreurs et la parole d'un mandarin d'université ne se remet pas en question. Depuis, j'ai fait mon cheminement... et mes profs ne me l'ont pas pardonné. J'ai donc du mal avec la gauche.
j'ai le sentiment à l'inverse que la laïcité à la française est devenue une véritable religion de substitution avec son corolaire, l'État-providence qui se substitue à la providence... et les agents de l'État s'improvisant comme de nouveaux inquisiteurs. Là aussi, le libéralisme repose sur le respect et la tolérance de la diversité religieuse. D'ailleurs je travaille dans de nombreux pays musulmans (en Algérie, Syrie et au Maroc) et j'enseigne l'analyse économique et financière dans un master de droit musulman; et je n'ai jamais eu de problèmes avec l'enseignement de l'économie et la diffusion de la philosophie des Lumières. Je dois même dire que mes étudiants se montrent extrêmement passionnés et que parfois, au Maroc ou en Syrie, on est beaucoup plus à l'aise avec l'idée du commerce et de l'argent qu'en France où l'on a l'impression de commettre un pêché. Étonnant pour un pays laïque et qui se revendique laïque.
On doit être libre de choisir et vivre sa religion. L'État doit rester neutre par rapport à cela.
Jean-Louis Caccomo avec toute mon amitié, excellente reprise après cette injustice infondée:)
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
"Il n’est ni à droite ni à gauche, si l’on prend « droite » et « gauche » au sens où Karl Popper entend ces concepts, c’est-à-dire comme les deux ennemis symétriques de la « société ouverte ». Le libéralisme, ou, pour mieux dire, la démocratie libérale, constitue un troisième paradigme, impliquant une toute autre vision de l’ordre social. Le problème est que les démocraties électives engendrent toujours une bipolarisation. De ce fait, historiquement, les libéraux ont dû s’allier, selon les circonstances, avec la droite ou avec la gauche pour atteindre une majorité et participer aux gouvernements. Aujourd’hui en France, ils ne peuvent évidemment s’allier avec la gauche, qui est toujours marxisante et quasi-collectiviste. Ils sont donc alliés à la droite, mais en position bien inconfortable, puisque une bonne partie de la droite française est étatiste et même quasi-socialiste, héritage, sans doute, de l’alliance historique qui s’est nouée dès Londres et Alger entre De Gaulle et les forces de l’ex-Front populaire.
La France est devenue socialiste, et ce qui est terrible, c’est qu’elle ne le sait pas. On l’a rendue socialiste sans le lui dire (c’était plus facile). Prenons l’exemple des retraites. La retraite par répartition est par essence un système socialiste qui repose sur la négation de la propriété privée. Pendant longtemps, la plupart des gens, en payant chaque mois leur cotisation retraite, ont cru qu’ils « mettaient leur argent de côté », et qu’ils le retrouveraient le moment venu, peut-être augmenté d’intérêts… Démarche normale d’anticipation et de sagesse qu’on a toujours eue dans les sociétés libres, l’autre mesure sage étant d’avoir des enfants et de garder la famille unie. Avec la crise actuelle, ils prennent enfin conscience qu’en réalité ils ont donné purement et simplement leur argent à la collectivité qui l’a déjà dépensé. Ils n’ont obtenu, en échange, qu’un droit de tirage théorique sur une richesse virtuelle, qui n’existe pas encore. Or ils se rendent compte aujourd’hui que l’existence de cette richesse est hautement problématique, puisqu’elle ne sera créée que si les jeunes générations sont assez nombreuses et riches pour cotiser à leur tour au même niveau et si – ce qui, là encore, n’est nullement assuré, surtout si un nombre croissant de nouveaux cotisants sont d’origine étrangère – elles veulent bien payer pour eux comme eux-mêmes ont payé sans discuter pour la génération antérieure. Le système des retraites repose ainsi, en définitive, sur l’idée que rien n’est à personne, que la richesse est collective, que les gens ne travaillent que pour remplir une caisse commune qu’il revient aux maîtres politiques d’utiliser à leur gré. Si cela n’est pas du socialisme, qu’est-ce donc ?
Si l’on avait explicitement dit aux Français qu’on les privait de leur propriété, peut-être auraient-ils réfléchi. Mais on ne le leur a pas dit, et maintenant, ils sont pris dans le système. Leurs mentalités ont été formatées par lui. Ils se sont habitués à l’idée que leurs pensions, et par extension leurs revenus, dépendent de l’instance politique, quitte à agir sur celle-ci, le cas échéant, par la force, avec grèves, manifestations, destructions, menaces… Nous sommes bien en plein socialisme, s’il est vrai qu’une des différences fondamentales entre socialisme et libéralisme est précisément que, dans le second système, les revenus dépendent de la place qu’on occupe sur un marché qui fonctionne selon des lois anonymes et ne veut ni du bien ni du mal à quelqu’un en particulier, tandis que, dans le premier, ils sont intentionnellement donnés ou retirés à chacun par l’instance politique centrale.
Ainsi, on a presque complètement aboli le système, moral en lui-même et éprouvé par les siècles, selon lequel chaque être humain doit être responsable de lui-même, travailler à la sueur de son front, assumer lui-même son présent et son avenir – sauf s’il en est incapable parce qu’il est enfant, vieillard ou impotent. On a fait comme s’il était normal d’être dépossédé de sa responsabilité et de ses biens et de remettre à une puissance tutélaire les décisions essentielles au sujet de son avenir et de celui de sa famille. On est donc en train de tuer un certain idéal de la vie humaine libre.
Le devoir moral du chrétien est d’extirper le mal du monde. Cela implique qu’il le peut. C’est ce qu’il affirme à la messe en disant mea culpa. Il ne pourrait pas être coupable s’il n’était libre de faire que les choses soient autres que ce qu’elles sont. En disant mea culpa, il reconnaît qu’il peut agir pour que le monde aille mieux, et qu’il doit user de cette liberté s’il aime son prochain et veut diminuer ses misères. Son devoir est de changer le monde. Il n’y a donc pas d’Éternel Retour ni de « destin » dans le christianisme. Ce sont, paradoxalement, les idées de péché originel et d’amour du prochain apportées par la Bible qui en ont délivré l’humanité.
Le problème est qu’avec le socialisme, très vite, il n’y a même plus de lentilles ! Les deux totalitarismes nazi-fasciste et communiste nous ont montré à quoi aboutissait la suppression des libertés, même décidée, au départ, avec les meilleures intentions du monde. Notre jugement sur les totalitarismes est déformé, puisque c’est un jugement ex-post. Du totalitarisme, en effet, nous connaissons désormais les résultats : l’échec économique et social et, sur le plan humain, la pire barbarie que l’Europe ait jamais connue. Mais il ne faut pas oublier que, dans les années 1930, l’idée de totalitarisme était envisagée favorablement par des myriades de bons esprits. Le paradigme socialiste commun aux fascismes et au communisme impliquait qu’on donnât à la collectivité, État ou Parti, un pouvoir total, si l’on voulait qu’ils fussent en mesure de garantir efficacement la prospérité et la justice. Les libertés étaient un obstacle.
Cette non gouvernance de l'université est celle du système scolaire public tout entier, dont la situation n'est pas grave, mais désespérée. Nous sommes en train de fabriquer des générations entières de crétins illettrés à qui l'on n'a rien appris de solide, y compris dans les sciences de base.
Comme cela dure depuis maintenant quelque quarante ans qu'on a mis en place l'école unique maçonnico-socialisto-communiste, la France se transforme peu à peu, intellectuellement parlant, en un pays du tiers-monde dont se moquent nos voisins civilisés et qui occupe les dernières places des palmarès internationaux. L'"Education nationale" telle que nous l'avons laissée devenir ne peut pas être sauvée parce qu'il est politiquement incorrect d'y valoriser la science, la rigueur, la qualité intellectuelle et la compétition, donc de continuer à y poursuivre l'idéal de l'instruction et des Lumières. Cela durera aussi longtemps qu'aucun homme politique ne voudra assumer d'être politiquement incorrect.
J'ajoute que cette situation est largement irréversible parce que les corps enseignants publics, recrutés uniquement, dans les décennies récentes, sur des critères politiques et syndicaux, sont devenus extrêmement médiocres (y compris les inspecteurs de l'Education nationale...). Par conséquent, dès lors que le principe général est que le monde enseignant s'auto-recrute, la situation ne peut que s'aggraver encore dans les années à venir."

Philippe Nemo
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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Philippe Meirieu et Philippe Nemo débattent cordialement mais vigoureusement de leurs visions très divergentes de la question éducative, comme ils l'ont expliqué dans leurs livres respectifs. Une première pour ce débat entre deux références sur les questions d'éducation. Retrouvez les autres Echec et mat sur www.enquete-debat.fr
"La liberté de conclure des contrats et d'orienter l'utilisation des ressources économiques, one possède sont essentiels au fonctionnement d'une économie de marché. Permettre aux employés de former des syndicats de négocier collectivement les salaires et les conditions de travail sont compatibles avec la liberté économique, et toute intervention du gouvernement à empêcher la syndicalisation serait une violation de la liberté économique. Néanmoins, le droit du travail américain, en particulier depuis les années 1930, a modifié les termes et conditions dans lesquelles les syndicats négocient collectivement à favoriser fortement les syndicats sur les entreprises qui embauchent des travailleurs syndiqués. Le droit du travail a donné aux syndicats le pouvoir de dicter aux employés des conditions de négociation collective, et a privé les salariés du droit de négocier pour eux-mêmes en ce qui concerne leurs conditions d'emploi. Bien que les syndicats et la liberté économique sont conceptuellement compatible, le droit du travail aux États-Unis, et dans le monde, a limité la liberté contractuelle entre les salariés et les employeurs.
Government : Unnecessary but Inevitable"

Randall G. Holcombe
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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« La liberté : les hommes s'efforcent de la conquérir pour eux-mêmes et s'acharnent à en priver les autres.
Un gouvernement, de par sa nature, a intérêt à élargir son champ d’action, restreignant par là même la liberté des individus.
Je pense qu'il serait insensé de faire totalement confiance à l'État dans ce qu'il fait pour l'individu. Généralement, il fait contre lui plus qu'il ne fait pour lui.
L'homme cherche à justifier son cannibalisme symbolique, sa tendance à faire de l'autre la victime offerte à sa propre image. En politique, on justifie ce sacrifice de l'individu par le sacro-saint « bien public
La plupart des gens réclament l'auto-détermination pour eux-mêmes et la soumission pour les autres : certains vont même jusqu'à prôner la soumission pour tout le monde, mais rares sont ceux qui acceptent l'indépendance d'autrui.
L'inflation est à l'argent ce que la salade verbale du schizophrène est au langage ; ils illustrent tout d'abord que l'homme, selon les termes de Nietzsche, est « un animal qui fait des promesses », et ensuite, qu'il est plus facile de rompre une promesse que de la tenir.
Si l'homme et la femme étaient réellement égaux, pour quelle raison éprouveraient-ils le besoin de se marier, et d'entériner par un contrat formel ce qu'un simple accord entre eux suffirait à sceller ? Mais ils ne sont pas égaux, et le mariage permet bientôt à la femme de tromper son mari, ou vice versa : chacun se proposant, en fin de compte, de conserver l'avantage. (...) Dans le langage de la théorie des jeux, le mariage actuel est bien souvent un jeu dont le solde équivaut à zéro.
Il est beaucoup plus facile de faire son devoir envers les autres qu'envers soi-même. Dans le premier cas, vous passez pour un homme de bien, dans le second pour un égoïste !
Autrefois, dans l’Occident chrétien, on pensait que les femmes devaient avoir le plus d’enfants et le moins d’orgasmes possibles. Aujourd’hui, on croit le contraire.
Un professeur devrait avoir toute autorité et peu de pouvoir"

Thomas Szasz,
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« il faut enchaîner le Léviathan », c'est-à-dire minimiser la sphère non marchande, faire interdire les déficits budgétaires et limiter les prélèvements obligatoires.
Les incitations à la dépense empêchent les Etats d’équilibrer leur budget
C’est la qualité des règles, des institutions, y compris leur robustesse, qui détermine le résultat du jeu social: au grand dam des étatistes de tout bord, la démocratie majoritaire ne peut fonctionner correctement que si elle est limitée. Tout système politique doit avant tout reposer sur des principes externes qui l’informent et le limitent. Il s’agit de garantir que les hommes politiques qui recherchent leur avantage personnel en satisfaisant les groupes qui les ont aidés à être élus soient contraints par les normes du système démocratique à agir comme s’ils étaient bienveillants. Il s’agit en conséquence d’adopter les règles du jeu qui, comme Ulysse, attachent le législateur au mât pour résister au chant des sirènes. Ce n’est, à travers ces règles intangibles, généralement constitutionnelles, que les prérogatives de taxation et de dépense des gouvernements peuvent être limitées et justement orientées.
J'ai certainement beaucoup d'affinité avec l'économie autrichienne et j'ai aucune objection à être appelé "un Autrichien". Hayek et Mises pourrait me considérer comme Autrichien, mais sûrement quelques autres ne le souhaiteront pas Je n'ai pas fait la connaissance de Mises jusque au jour ou j'ai écrit un article sur le choix individuel et le vote sur le marché en 1954 Après avoir terminé la première ébauche, je suis retourné pour voir ce que Mises m' avait dit . j'ai découvert, étonnamment, qu'il s'en était rapproché de mes dires, que n'importe qui d'autre. "

James McGill Buchanan Jr
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“La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le fondement de notre liberté
La liberté naturelle de l’homme, consiste à ne reconnaître aucun pouvoir sou­ve­rain sur la terre, et de n’être point assujetti à la volonté ou à l’autorité législative de qui que ce soit
Le peuple ne peut déléguer au gouvernement le droit de faire quoi que ce soit que les individus n'auraient pas le droit de faire eux-mêmes.
Il n’y a point de meilleur moyen pour mettre en vogue ou pour défendre des doctrines étranges & absurdes que de les munir d'une légion de mots obscurs, douteux et indéterminés .
Pour ce qui est de notre existence, nous l'apercevons avec tant d'évidence et de certitude que la chose n'a pas besoin d'être démontrée par aucune preuve. Je pense, je raisonne, je sens du plaisir et de la douleur ; aucune de ces choses peut-elle m'être plus évidente que ma propre existence ? Si je doute de tout autre chose, ce doute même me convainc de ma propre existence et ne me permet pas d'en douter. [...] Dans chaque acte de sensation, de raisonnement ou de pensée, nous sommes intérieurement convaincus en nous-mêmes de notre propre être, et nous parvenons sur cela au plus haut degré de certitude qu'il est possible d'imaginer.
L'état de nature : « un état dans lequel les hommes se trouvent en tant qu'homme et non pas en tant que membre d'une société."
Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chaque homme est cependant propriétaire de sa propre personne. Aucun autre que lui-même ne possède un droit sur elle, le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains lui appartiennent en propre. Il mêle son travail à tout ce qu'il fait sortir de l'état dans lequel la nature la laissée, et y joint quelque chose qui est sien. Par là, il en fait sa propriété. Cette chose étant extraite par lui de l'étant commun où la nature l'avait mise, son travail lui ajoute quelque chose, qui exclut le droit commun des autres hommes.
D'ailleurs, en s'appropriant un certain coin de terre, par son travail et par son adresse, on ne fait tort à personne, puisqu'il en reste toujours assez et d'aussi bonne, et même plus qu'il n'en faut à un homme qui ne le trouve pas pourvu. Un homme a beau en prendre pour son usage et sa subsistance, il n'en reste pas moins pour tous les autres : et quand d'une chose on en laisse beaucoup plus que n'en ont besoin les autres, il leur doit être fort indifférent, qu'on s'en soit pourvu, ou qu'on ne l'ait pas fait. Qui, je vous prie, s'imaginera qu'un autre lui fait tort en buvant, même à grands traits, de l'eau d'une grande et belle rivière, qui, subsistant toujours tout entière, contient et présente infiniment plus d'eau qu'il ne lui en faut pour étancher sa soif? Or, le cas est ici le même; et ce qui est vrai à l'égard de l'eau d'un fleuve, l'est aussi à l'égard de la terre.
C'est, je pense, un être pensant et intelligent doué de raison et de réflexion, et qui peut se considérer soi-même comme une même chose pensante en différents temps et lieux. Ce qui provient uniquement de cette conscience (consciousness) qui est inséparable de la pensée, et qui lui est essentiel à ce qu'il me semble : car il est impossible à quelqu'un de percevoir sans aussi percevoir qu'il perçoit.
Un être identique est un être pensant et intelligent doué de raison et de réflexion, qui peut se considérer soi-même comme une même chose pensante en différents temps et lieux
La mémoire, c’est le pouvoir de réveiller dans l’esprit les idées simples
Le peuple est le juge suprême de la façon dont les gouvernants remplissent leur mission puisqu’il est la personne qui leur a donné le pouvoir et qui garde à ce titre, la faculté de les révoquer
Un homme, dans un état de société, qui ravirait la liberté, qui appartient à tous les membres de la société, doit être considéré comme ayant dessein de leur ravir toutes les autres choses, et par conséquent comme étant avec eux dans l’état de guerre.
Il n’est pas toujours nécessaire de faire des lois, mais il l’est toujours de faire exécuter celles qui ont été faites
La loi ne consiste pas tant à limiter un agent libre et intelligent qu’à le guider vers ses propres intérêts, et elle ne prescrit pas au-delà de ce qui conduit au bien général de ceux qui sont assujettis à cette loi. S’ils pouvaient être plus heureux sans elle, la loi s’évanouirait comme une chose inutile ; et ce qui nous empêche seulement de tomber dans les marais et les précipices mérite mal le nom de contrainte”
John Locke
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"Pour les libéraux, il est souhaitable que l’État intervienne le moins possible dans les affaires des gens, parce que l’expérience comme la théorie montrent que c’est ce qui est le plus favorable à la production de la plus grande richesse possible. La liberté est considérée moins comme une fin en soi que l’on recherche pour elle-même à l’exclusion de toute autre, que comme la condition qui permet de « maximer » le bien-être du plus grand nombre.
L'Etat n'est pas, comme on a trop tendance à le voir, une construction divine, dotée du don d'ubiquité et d'infaillibilité ... Il faut démystifier la notion d'intérêt général qui n'est bien souvent qu'un alibi cachant un phénomène d'"exploitation" du reste de la société par une caste privilégiée de fonctionnaires et bureaucrates.
Dans l'optique du droit libéral, le droit de propriété est un tout qui entraîne non seulement la liberté de produire et de commercer, mais également la liberté de parole, la liberté d'expression, la liberté de la presse, ou encore la liberté d'utiliser ses ressources pour contribuer à la constitution d'associations contractuelles aux objectifs les plus divers — pour autant seulement que ces objectifs ne sont pas en contradiction avec la protection même de ce droit de propriété qui est le fondement de la société.
« L’homme est un animal social ». Cette fameuse citation qui figure dans « La Politique » d’Aristote est utilisée par les conservateurs, de droite comme de gauche, pour dénoncer le réductionnisme éthique des fondements individualistes du libéralisme, et y opposer une approche « holiste » de l’organisation sociale. Contre ces conservatismes à caractère « communautaire », deux philosophes (Rasmussen et Den Uyl) montrent qu’une approche aristotélicienne plus riche de l’éthique n’implique pas pour autant de devoir répudier le message politique du libéralisme sur le caractère inviolable des droits individuels. La pensée libérale souffre d’être souvent assimilée à une réflexion exclusivement économique, pour ne pas dire « économiciste ». De fait, le renouveau libéral des années 1970-1980 a été prioritairement déclenché par les travaux d’économistes qui avaient élargi le champ d’application de leurs outils méthodologiques à l’analyse critique de l’État. Cette première étape est cependant depuis longtemps révolue.
Les idéologies contemporaines présentent trois graves inconvénients : a) par leur dominante égalitarienne, elles touchent au cœur même du système de motivation nécessaire pour inciter les non-conformistes à prendre le risque de braver l'opinion de ceux qui les entourent ; b) par leur volonté homogénéisatrice, elles réduisent la diversité spontanée du réservoir culturel, source de toute évolution ; c) enfin, en déconnectant les droits des individus de l'observation de toute discipline sociale, elles conduisent à la destruction de tout système de référence éthique sans lequel il ne peut y avoir de règles générales et abstraites de comportement. Autrement dit, l'égalitarisme est une philosophie qui, indépendamment de ses mérites intrinsèques, si on se place sur le plan des jugements de valeur, touche au cœur même des mécanismes qui permettent aux systèmes sociaux d'assurer leur autorégulation, et donc d'évoluer.
L'approche du Public Choice conduit la nouvelle génération d'économistes américains à considérer que les difficultés des sociétés occidentales contemporaines révèlent moins une faillite de l'économie de marché que les faillites de nos mécanismes politiques. Conçus au siècle dernier, dans le cadre d'une technologie politique adaptée aux débuts de la Révolution industrielle, et n'ayant guère évolué depuis, ceux‑ci sont affectés d'une série de déséquilibres internes qui font que l'Etat ne peut que croître aux dépens du marché et de la société civile. Comme l'explique James Buchanan dans son dernier livre The Limits of Liberty : Le défi de notre époque n'est pas économique mais d'ordre institutionnel et politique. Il est d'imaginer une nouvelle technologie politique, de nouveaux modes d'expression démocratique qui permettent de domestiquer la montée envahissante d'une caste de bureaucrates privilégiés.
En un sens, le diagnostic des économistes du Public Choice rejoint celui des contestataires gauchistes et des partisans de l'autogestion, mais en s'appuyant sur une démarche scientifique qui explique que les remèdes proposés soient aux antipodes de ceux présentés par les jeunes contestataires appartenant aux mouvements socialistes « radicaux »..Sur le plan politique, leurs travaux permettent de mieux comprendre l'apparition des « libertariens » ces nouveaux anarcho‑capitalistes qui présentent la particularité de concilier une critique radicale de la société capitaliste contemporaine avec un plaidoyer forcené pour l'économie de marché. L'essor des idées libertariennes n'est pas lié, comme le suggère Joseph Fontanet dans son livre déjà cité, à la faillite du paradigme individualiste de l'économie publique, mais au contraire à sa réhabilitation scientifique par les théories du Public Choice. "
Henri Lepage
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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« Ces clivages entre droite et gauche m'horripilent. La vraie distinction se trouve entre deux France, qui ne recoupe pas la distinction privé-public, mais celle entre une France exposée, qui est dans le mouvement, et une France abritée, qui freine. Pourquoi un tel pessimisme ? Parce que nos concitoyens rêvent toujours d'un commissaire au Plan, d'un contrôle des prix et de créations massives d'emplois par l'État. Parce que 86% des jeunes sondés souhaitent être fonctionnaires. Parce qu'il y a dans le pays une haine pour l'entreprise et que l'ascenseur social y est en panne. Parce que nos syndicats sont faibles et archaïques. Parce que ceux qui prétendent incarner le parti de l'intelligence continuent à rêver d'un « Grand Soir ». Parce que les privilèges de la fonction ont remplacé ceux de la naissance.
Après le choix de l’État contre les féodalités, celui de la tolérance religieuse contre le fanatisme, de l’ordre contre les privilèges, des institutions stables contre le désordre (Napoléon), le choix du marché contre le paupérisme (Napoléon III), celui de la résistance contre l’accommodement (De Gaulle), du grand large contre la nostalgie coloniale (encore De Gaulle), et le choix du courage contre l’égoïsme.
En un peu plus d'un siècle, de la mort d'Emile Zola (1902) à aujourd'hui, le revenu par habitant de la France est passé, en monnaie constante, d'un peu plus de 2 200 euros à un peu moins de 22 000 euros. Dans le même temps, toujours, le temps de travail a été divisé par deux. Autant dire que le "prolétaire" a vu son pouvoir d'achat multiplié par dix et son temps de travail divisé par deux.
On ne dira jamais à quel point un taux de croissance de 3.9% par an pendant 25 ans est historiquement révolutionnaire. En un quart de siècle, le niveau de vie par français s'est deux fois plus accru qu'entre Vercingétorix et Charles de Gaulle.
Une catastrophe est en fait un gigantesque pourvoyeur de croissance par les activités de reconstruction qu'elle engendre.
Le libéralisme est et reste un combat pour la tolérance et la liberté.
J'ai gardé de mon passage au PC une méfiance absolue et finalement justifiée envers la social-démocratie française. Le Parti socialiste a toujours eu cette posture anti-argent et anticapitaliste tout en faisant des promesses d’égalité qu’il a toujours trahies. [...] seule une droite assumée et fière de ses valeurs peut faire ce que le PS est incapable de faire : établir une société plus équitable . »

Jacques Marseille
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 3/4
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« Nous vivons dans un monde où l’on élève des statues à des idoles de pacotille et où ceux qui, par leur pensée, leur génie scientifique, leur esprit d’entreprise, sont les véritables bienfaiteurs de l’humanité n’ont que rarement droit à notre reconnaissance et restent le plus souvent ignorés du grand public.
L’ordre libéral apporte à ceux qui l’adoptent des « bienfaits qu’aucune autre forme de société n’avait permis d’obtenir jusque-là : les libertés personnelles, la démocratie représentative, la mobilité sociale, l’accès du plus grand nombre aux progrès de la technique et donc à un degré supérieur d’aisance matérielle.
Pourvu seulement que l’État se contente de punir les fraudeurs et ne se mêle pas de régenter un ensemble…
Puissent tous ceux qui furent mal gouvernés réapprendre à se gouverner eux-mêmes et pour cela, exiger de l’Etat qu’il leur restitue les sommes qu’il prélève sur eux »

Fred Aftalion,
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«Défenseur de cette liberté que j'idolâtre, libre moi-même plus que personne, en venant comme ami offrir mes services à cette république si intéressante, je n'y porte que ma franchise et ma bonne volonté, nulle ambition, nul intérêt particulier; en travaillant pour ma gloire, je travaille pour leur bonheur. […] Le bonheur de l'Amérique est intimement lié au bonheur de toute l'humanité ; elle va devenir le respectable et sûr asile de la vertu, de l'honnêteté, de la tolérance, de l'égalité et d'une tranquille liberté

Sa motion:
La nature a fait les hommes libres et égaux ; les distinctions nécessaires de l'ordre social ne sont fondées que sur l'utilité générale.

Tout homme naît avec des droits inaliénables et imprescriptibles ; telles sont la liberté de toutes ses opinions, le soin de son honneur et de sa vie ; le droit de propriété, la disposition entière de sa personne, de son industrie, de toutes ses facultés ; la communication de ses pensées par tous les moyens possibles, la recherche du bien-être et la résistance à l'oppression.

L'exercice des droits naturels n'a de bornes que celles qui en assurent la jouissance aux autres membres de la société.

Nul homme ne peut être soumis qu'à des lois consenties par lui ou ses représentants, antérieurement promulguées et appliquées.

Le principe de toute souveraineté réside dans la nation.

Nul corps, nul individu ne peut avoir une autorité qui n'en émane expressément.

Tout gouvernement a pour unique but le bien commun. Cet intérêt exige que les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires, soient distincts et définis, et que leur organisation assure la représentation libre des citoyens, la responsabilité des agents et l'impartialité des juges.

Les lois doivent être claires, précises, uniformes pour tous les citoyens.

Les subsides doivent être librement consentis et proportionnellement répartis.

Et comme l'introduction des abus et le droit des générations qui se succèdent nécessitent la révision de tout établissement humain, il doit être possible à la nation d'avoir, dans certains cas, une convocation extraordinaire de députés, dont le seul objet soit d'examiner et corriger, s'il est nécessaire, les vices de la constitution.
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Lorsque la population parisienne s’est levée spontanément pour repousser l’agression et reconquérir ses droits, nos droits à tous, les imprescriptibles droits du genre humain, elle a daigné se souvenir d’un vieux serviteur de la cause des peuples : en me proclamant son chef, en associant mon nom à ses triomphes, elle a récompensé les vicissitudes d’une vie entière. [En 1789] naquit le funeste système de division et d’anarchie dont vous connaissez les déplorables suites. […] Mais le sens exquis de la population actuelle nous préservera de ce malheur. […] Vous êtes les élèves de la révolution et votre conduite dans les grandes journées de gloire et de liberté vient d’en montrer la différence
C’est à l’heure du danger que je souhaite partager votre fortune. Je ne veux obtenir de vous qu’une seule faveur, celle de me battre comme un simple soldat, volontaire et sans solde. Je suis ici pour apprendre et non pour enseigner. "

Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette
Marquis de Lafayette
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"L'éducation sera bonne si l'on ne s'en mêle pas; elle sera d'autant meilleure que l'on laissera libre jeu au zèle du maître et à l'émulation de l'élève...
Chaque individu, selon ses besoins et ses inclinations, limité seulement par sa propre force.
Je crois maintenant avoir suffisamment démontré pour mon dessein combien est dangereux tout effort de l'État tendant à combattre ou seulement à prévenir la corruption des mœurs, pourvu qu'elle ne porte pas directement atteinte au droit d'autrui ; combien peu on doit en attendre de conséquences salutaires sur la moralité, et combien une pareille action, exercée sur le caractère du peuple, est peu nécessaire, même pour le seul maintien de la sécurité.
L'éducation la plus libre, qui se préoccupe le moins possible de préparer à la citoyenneté. L'homme qui a reçu ce type d'éducation devrait ensuite s'intégrer à l'État et mettre en quelque sorte la constitution à l'épreuve par lui-même.
Le vrai but de l'homme ne peut être que «de se constituer en un tout par le développement maximum et le plus équilibré possible de ses capacités.
La nécessité absolue de la connaissance, est éminemment nécessaire pour intégrer l'effort individuel en un tout, et dans la poursuite unique du plus noble des objectifs, la formation optimale et la plus équilibrée possible de l'être humain.
Je suis de plus en plus convaincu que notre bonheur ou notre malheur dépend beaucoup plus sur la façon dont nous répondons aux événements de la vie que sur la nature de ces événements eux-mêmes.
L'homme ne peut pas aborder ce domaine purement objectif autrement que par ses capacités cognitives et sensorielles, c'est, de façon subjective.
Si nous jetons un regard sur les révolutions les plus importantes de l'histoire, nous sommes sans perte de percevoir que le plus grand nombre de ceux-ci est née dans les révolutions périodiques de l'esprit humain.
Ce gouvernement est le meilleur qui se fait inutile.
La contrainte peut prévenir de nombreuses transgressions; mais il vole même des actions qui sont juridique d'une partie de leur beauté. La liberté peut conduire à de nombreuses transgressions, mais il prête même à des vices une forme moins ignoble.
L'incapacité de la liberté ne peut provenir que d'un manque de puissance morale et intellectuelle; d'élever ce pouvoir est le seul moyen de contrer ce manque; mais pour ce faire suppose l'exercice de ce pouvoir, et cet exercice suppose la liberté qui éveille l'activité spontanée.
En raison de la force vigoureuse et élastique de puissance originelle de l'homme, la nécessité n'exige pas souvent rien, sauf la suppression des obligations d'oppression.
Si nous voulons indiquer une idée qui, dans tout le cours de l'histoire, a de plus en plus et plus largement étendu son empire, ou qui, plus que tout autre, témoigne de la perfectibilité très contestée et plus encore décidément mal compris de tout le genre humain , c'est celui de l'établissement de notre humanité commune - de s'efforcer de supprimer les barrières qui les préjugés et vues limitées de toutes sortes ont érigées entre les hommes ..."

Friedrich Wilhelm Christian Karl Ferdinand Freiherr von Humboldt
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