L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre.
Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Toujours aussi d'actualité, les régimes politiques peuvent se
modifier; Mais les motivations des gouvernants sont toujours les mêmes.
Histoire répétitive de la dette publique
Sommaire:
A) Colbert-Mazarin: L'Etat et ses dettes! - Antoine Rault
B) L’Etat, sa Dette et son peuple - Alain Genestine (2007)
C) Leçon d'économie et de Finance : Impôts, Emprunt d'état, loterie nationale... François Ier
D) - Humour de Wikiberal
E) ETRE PRESIDENT, C'EST PAS UNE SINECURE - Par Christiane Chavane
F) Voilà pourquoi le socialisme ne marche pas - Source: http://neoconservatisme.over-blog.com/
G) La liberté d'expression, Vincent Bénard
A) Colbert-Mazarin: L'Etat et ses dettes! - Antoine Rault
Au sommet de son pouvoir mais à la
fin de sa vie, le Cardinal Mazarin achève l'éducation du jeune roi Louis
XIV, sous le regard de la reine-mère Anne d'Autriche et d'un Colbert
qui attend son heure. Tous ces personnages, leurs calculs et leurs
rivalités ne sont pas sans rappeler les jeux du pouvoir et ces liens
étroits entre affaires publiques et vie privée que l'on connaît
aujourd'hui
Colbert: Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus.
J'aimerais
que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour
dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…
Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'Etat…, lui,
C’est différent. On ne peut pas jeter l'Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d'autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert: Alors, les riches ?
Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! c'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c'est un réservoir inépuisable.
Extrait du « Diable Rouge » C’était il y a 4 siècles !
Nota : Enfin presque !!!
Il semblerait que ce dialogue ait été « reconstitué » à l’occasion
d’une pièce de théâtre « Le Diable Rouge » écrite par Antoine Rault et
qui a reçu un Molière en 2009.
Mais personnellement, je
trouve ce dialogue très crédible tant la classe moyenne a toujours été
la vache à lait des gouvernements …
B) L’Etat, sa Dette et son peuple - Alain Genestine (2007)
Sur une reprise de la fable de "la Cigale et la Fourmi" de Jean de La Fontaine, un petit peu de dérision dans cette morosité ambiante.
L’Etat, sa Dette et son peuple.
- L’Etat avec sa générosité bien connue,
- Enrôla les banques afin de prêter argent
- A d’insolvables inconnus.
- L’Etat « nounou » ; Mais toujours aussi indigent,
- Se trouva fort dépourvu,
- Quand la crise fut venue.
- Pas un seul petit billet dans ses rets.
- D’énorme dette et ses intérêts.
- Il alla crier famine
- Auprès du peuple qui faisait mine,
- Justifiant le bienfait de le taxer
- De quelque argent pour subsister, sans vexer.
- Jusqu’à une ère, souhaitée plus tranquille,
- Je vous promet dû, dit-il,
- Avant quelques mandats,
- Intérêt et principal, parole d’Etat.
- Le peuple a ne pas abuser s’il en faut
- C’est là son moindre défaut.
- Que faisiez-vous lors de forte croissance ?
- Dit-il à cet Etat « taxeur » en toute bienséance.
- Nuit et jour à tout venant
- Je promettais, ne vous déplaise.
- Vous promettiez ? Nous en sommes fort aise.
- Eh bien ! Prenez vos responsabilités maintenant.
- Ne laissez pas nos enfants en apnée
- Par les fruits pourris d’un système mort-né.
- Faites moins d’Etat pour plus de Liberté
- Nonobstant plus d’humilité.
A-G
C) Leçon d'économie et de Finance : Impôts, Emprunt d'état, loterie nationale... François Ier
Extrait du film François Ier... de 1937 avec Fernandel.
D) - Humour de Wikiberal
L'humour est une forme d'esprit railleuse qui (selon Larousse)
« s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou
insolite de certains aspects de la réalité ».
« Politesse du désespoir » d'après Boris Vian, c'est « une façon
habile et satisfaisante de désamorcer le réel au moment même où il va
vous tomber dessus », selon Romain Gary. « Rire, c'est être malicieux,
mais avec une bonne conscience » (Friedrich Nietzsche, Le gai savoir).
Voir aussi
- Pages de Wikibéral contenant des citations humoristiques
- BD libérales
- canular libéral : nouvelle alternative prolétarienne
- Yes Minister, Le Dictateur
- Ayn Rand et l'humour
- Le Maître du monde
- Une loi politico-économique humoristique : la Loi de Bitur-camember
- La Sécurité sociale française sur Désencyclopedie
Citations humoristiques
- « Chaque plaisanterie est une petite révolution. » (George Orwell)
- Justice : un produit plus ou moins frelaté que l'État vend au citoyen pour le récompenser de son obéissance, de ses impôts et des actions civiles qu'il exerce. (Ambrose Bierce, Le dictionnaire du diable)
- Agissez contre la pollution ! Refusez de respirer ! » (Achille Talon)
- Qui peut honnêtement, sans arrière-pensées, rendre Marx responsable des millions de morts du communisme sous prétexte qu'il avait oublié le facteur humain dans ses calculs ? (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- Tous les êtres de toutes les Galaxies sont égaux devant la Grande Matrice, indépendamment de leur forme, du nombre de leurs écailles ou de leurs bras, et indépendamment même de l'état physique (solide, liquide ou gazeux) dans lequel il se trouve qu'ils vivent. (Umberto Eco)
- Le communisme, c'est une des seules maladies graves qu'on n'a pas expérimentées d'abord sur les animaux. (Coluche)
- Grâce à Nietzsche, la pensée occidentale se débarrasse pêle-mêle de la morale, des valeurs, des Grecs, de Dieu, de l'État, de la Démocratie... autant d'inventions nées de la haine, du ressentiment et de la résignation des faibles, toujours en train de se plaindre et d'appeler la police. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- C'est pas grave d'être de gauche... en général ça passe au premier relevé d'ISF. (Gaspard Proust)
- Ah ! Que ne suis-je riche, pour venir en aide au pauvre que je suis ! (Tristan Bernard, Le fardeau de la liberté)
- La pensée d'Aristote contient en germe l'Inquisition, le fascisme et le communisme. Heureusement que les deux tiers de son œuvre ont été égarés ! (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- La première Loi de l’Économie est : pour tout économiste, il existe un économiste d'avis contraire. La seconde Loi de l’Économie est : ils ont tous les deux tort. (econoclaste.org)
- Économie : la science qui permettra d'expliquer demain pourquoi les prédictions d'hier ne se sont pas réalisées aujourd'hui. (anonyme)
- Si vous pensez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance ! (Derek Bok)
- Hannah Arendt : sa critique du totalitarisme fait autorité, sauf peut-être chez les penseurs fascistes et staliniens. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- Quel mérite y a-t-il à donner un emploi à quelqu'un qui le mérite ? En donner à ceux qui ne le méritent pas, ça, c'est du mérite ! (Ayn Rand, La Grève)
- Egoïste : personne de mauvais goût, qui s'intéresse davantage à elle-même qu'à moi. (Ambrose Bierce, Le dictionnaire du diable)
- Inventeur de la théorie des Idées, Platon démontre que nous sommes prisonniers d'une caverne insalubre et que nous tournons le dos à la vraie vie qui est ailleurs. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- Selon certaines sources, l'hégélianisme aurait fait à ce jour plus de 185 millions de morts, et au moins le triple de migraineux. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- S'il y avait un impôt sur la connerie, l'Etat s'autofinancerait. (Coluche)
- Qui donne à l’État prête à rire. » (Tristan Bernard)
- Premier libéral-libertaire, Guillaume d'Occam oppose l'intuition personnelle et expérimentale à l'ordre prétendument naturel et immanent. Ce faisant, il invente le nominalisme et le rasoir. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005)
- La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout. (Coluche)
- Ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que, dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous. (Coluche)
- La grande différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que, de temps en temps, les oiseaux s’arrêtent de voler. (Coluche)
- Les fonctionnaires sont tellement habitués à ne rien faire que lorsqu'ils font grève, ils appellent ça une "journée d'action". (Coluche)
- La politique est l'art de chercher des ennuis, de les trouver, d'en donner un diagnostic erroné, puis d'appliquer les mauvais remèdes. (Groucho Marx)
- Les hommes politiques et les couches des bébés doivent être changés souvent... et pour les mêmes raisons. (George Bernard Shaw)
- Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. (devise Shadok applicable à l'interventionnisme étatique)
- Le problème des Français est qu'ils n'ont pas de mot dans leur langue pour "laissez-faire". (Graham Watson)
- J’adorerais être de gauche. C’est un souhait, mais je trouve que c’est tellement élevé comme vertu que j’y ai renoncé. C’est un gros boulot, un dépassement de soi, c’est une attitude, une présence à l’autre… Il faut être "exceptionnel" quand tu es de gauche. Quand tu n’es pas de gauche, tu peux être moyen. Quand tu es de gauche, c’est l’excellence, le génie moral, le génie de l’entraide. C'est trop de boulot ! (Fabrice Luchini, France 2, 17/10/2013)
- Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu : ne jamais se montrer pour qu'on continue à y croire. (Coluche)
E) ETRE PRESIDENT, C'EST PAS UNE SINECURE
Après avoir lu le compte rendu du discours que Nicolas Sarkozy a fait
devant les députés UMP, je n'ai pas pu m'empêcher de le réécrire version
Ouvrard (1932 : je n'suis pas bien portant).
Depuis que je suis président
C’n’est pas rigolo. Entre nous,
J’ai beau avoir le mors aux dents,
Je me fais un mauvais sang fou.
J’ai beau vouloir tout réformer
Les idées refusent de germer.
J’ai l’Borloo
Bien falôt
Bussereau
Qui prend l’eau
Nathalie
En folie
La Lagarde
Qui m’met en garde
Le Fillon
Qui fait l’…
Et la MAM
fait du ramdam
Y’a la Dati
Qu’à pas tout dit
La Pécresse
En détresse
Le Kouchner
Sur les nerfs
La Boutin
Pas boute en train
Ah mon Dieu qu’c’est embêtant
D’travailler tambour battant
Ah mon Dieu qu’c’est embêtant
De mener c’gouvernement
Pour tâcher d’guérir la France
Ce matin com’ mon coeur balance
J’ai convoqué le Parlement
Et j’ai reçu les opposants
D’quoi souffre-t-elle ? Qu’ils m’ont d’mandé
C’est bien simpl’ que j’ai répliqué
J’ai la dette
Qui m’embête
La sécu
Qu’est perclue
Les allocs
En breloque
Les retraites
En goguette
Y’a l’euro
Qu’est trop haut
Et l’pétrole
Qui s’étiole
Tous nos sous
Sont au clou
Les achats
Sont trop bas
Tout’ les poches
S’effilochent
Y’a la PAC
Mise à sac
Par l’Europ’
Qu’est pas top.
Y’a la Chine
Qui me mine
Le travail
Qui se taille
Les patrons
Hauss’le ton
Ah mon Dieu qu’c'est embêtant
D’s’occuper ainsi tout le temps
Ah mon Dieu qu’c'est embêtant
Ces problèmes sont importants
Pour leur trouver des solutions
Sans tomber sous l’coup d’l’émotion
J’veux faire voter bien des motions
Mais tout l’monde me dit : « attention »
L’état c’est moi et moi tout seul
Fait' c’que j’dis et fermez vos gueul'
Par Christiane Chavane
F) Voilà pourquoi le socialisme ne marche pas
Cela
circule sur le net et cela démontre pourquoi le socialisme amène
systématiquement les sociétés à la faillite. C'est simple et bien
expliqué.
Un
professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais
vu un seul de ses élèves échouer mais, par contre, une année, c'est la
classe entière qui a connu l'échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche; un système égalitaire parfait, en quelque sorte.
Le professeur dit alors: "OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi, personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.".
Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux; par contre, ceux qui n'avaient rien fait étaient ravis.
A l'approche du 2e contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.
Quand arriva le 3e contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche à réussir ou n'essaie de s'améliorer.
Les choses sont aussi simples que ça.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche; un système égalitaire parfait, en quelque sorte.
Le professeur dit alors: "OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi, personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.".
Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux; par contre, ceux qui n'avaient rien fait étaient ravis.
A l'approche du 2e contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.
Quand arriva le 3e contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche à réussir ou n'essaie de s'améliorer.
Les choses sont aussi simples que ça.
G) La liberté d'expression, Vincent Bénard