

Le 19 octobre 2025, le Musée du Louvre, joyau du patrimoine français et musée le plus visité au monde, a été le théâtre d’un vol audacieux qui a duré à peine sept minutes. Huit artefacts inestimables des Joyaux de la Couronne française ont été dérobés dans la Galerie d’Apollon, exposant au grand jour des vulnérabilités sécuritaires criantes et transformant cet incident en un scandale d’État potentiellement explosif.
Ce « casse du siècle », comme l’ont qualifié certains médias, n’est pas seulement un échec policier : il symbolise un dysfonctionnement systémique, mêlant négligence gouvernementale, laxisme judiciaire et une minimisation politique qui frise l’indécence.
À travers une analyse critique des faits, des réactions et des théories émergentes, cet article met en lumière comment ce vol, prévisible et mal géré, pourrait marquer un tournant dans la perception de la gestion patrimoniale française.
Le cambriolage s’est déroulé le dimanche 19 octobre 2025, entre 9h30 et 9h37, peu après l’ouverture du musée. Quatre malfaiteurs, opérant comme un « commando » bien rodé, sont arrivés sur deux scooters et ont utilisé un camion équipé d’une nacelle télescopique stationné sur le Quai François-Mitterrand, le long de la Seine. Ils ont accédé au balcon du premier étage, brisé une fenêtre à l’aide d’une disqueuse, et pénétré dans la Galerie d’Apollon. Une fois à l’intérieur, ils ont menacé les agents de sécurité avec l’outil et fracassé les vitrines pour s’emparer des joyaux. La fuite s’est faite par le même itinéraire, laissant derrière eux des indices accablants : deux disqueuses, un chalumeau, de l’essence, des gants, un talkie-walkie, une couverture, un gilet jaune et même un casque de moto potentiellement porteur d’ADN.
Les objets volés incluent un collier d’émeraudes et une paire de boucles d’oreilles de l’impératrice Marie-Louise, un diadème et un collier de saphirs (avec 8 saphirs et 631 diamants) des reines Marie-Amélie et Hortense, ainsi qu’une boucle d’oreille assortie. Un neuvième artefact, la couronne de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), a été laissé choir et brisée – un « accident domestique » qui trahit un amateurisme flagrant pour un vol de cette ampleur. Aucune blessure n’a été rapportée, mais la valeur historique et culturelle des pièces, ornées de milliers de diamants, d’émeraudes et de saphirs, est inestimable – estimée à au moins 80 millions d’euros sur le marché noir, sans compter leur symbolisme napoléonien.
Critique immédiate : Comment un musée comme le Louvre, qui accueille des millions de visiteurs annuellement, peut-il être si vulnérable ? Les vitrines brisables à la disqueuse, les alarmes volumétriques désactivées au moment de l’ouverture, et un balcon accessible sans barrières renforcées évoquent une négligence criminelle. Un rapport de la Cour des Comptes de 2024 dénonçait déjà des « défaillances accablantes » en matière de sécurité, pourtant ignorées malgré un « plan colossal » de 700-800 millions d’euros annoncé par Emmanuel Macron en 2025 pour renforcer les protections. Ce vol n’est pas un coup de maître, mais un exploit rendu possible par un laxisme institutionnel : « Cambriolé plus facilement qu’une maison », ironise-t-on sur les ondes de RMC.
Le tollé a été immédiat, amplifié par le tweet controversé de Rachida Dati, ministre de la Culture, posté le jour même : « Au @MuseeLouvre ce matin pour saluer l’engagement exemplaire des agents mobilisés suite au vol survenu. Respect pour leur réactivité et leur professionnalisme. Avec le Président de la République @EmmanuelMacron, nous leur transmettons nos remerciements les plus sincères. » Accompagné d’une photo sur place, ce message a provoqué plus de 2.100 réponses virulentes sur X, accusant la ministre de déni et d’ironie déplacée. « Engagement, réactivité, professionnalisme ??? Vous êtes sérieuse ??? Il me semble que tout le monde a failli ! », s’indigne un utilisateur. D’autres ironisent : « On s’auto-congratule quand les cambriolages réussissent mdr. »
Cette communication maladroite cristallise les critiques : comment féliciter pour une « réactivité » alors que le vol s’est déroulé sans intervention ? Elle révèle un gouvernement déconnecté, minimisant l’échec pour préserver son image. Jordan Bardella (RN) qualifie l’événement d’ « humiliation », appelant à l’unité tout en pointant du doigt l’État. François Hollande n’exclut pas des « ingérences étrangères » ou une « tentative de déstabilisation », tandis que Le Figaro dénonce : « Les autorités ont failli. » Des appels à la démission de la direction du musée fusent : « La direction du Musée va démissionner ? »
Une vidéo d’analyse criminologique, diffusée le soir du vol, renforce les doutes en qualifiant l’événement de « scandale d’État ». Les experts, dont le criminologue Xavier Raufer et l’ancien ministre adjoint bulgare Philippe Gunev, soulignent que le vol « nous pendait au nez depuis des années ». Des braquages audacieux près de l’Élysée (comme celui de Kim Kardashian en 2016 ou des sacs de luxe en 2025 rue du Faubourg Saint-Honoré) illustrent un contexte propice au crime : « Les malfaiteurs ne s’arrêtent que quand on les arrête. »
Critique acerbe : Le Louvre est « moins protégé qu’une bijouterie commerciale », comparé au Windsor Castle ou à la Constitution américaine (protégée par bunker). « En France, c’est beaucoup plus facile, on n’entend pas si souvent des choses comme ce qui se passe en France dans d’autres pays. », note Gunev. Les voleurs, amateurs (couronne brisée, Régent non volé), pourraient être des « braqueurs de Rolex » plutôt que des spécialistes. Hypothèse de minimisation : « Sauf si les pouvoirs publics dissimulent l’ampleur du vol. »
Liens politiques : La Brigade de Répression du Banditisme (BRB) serait distraite par l’incarcération de Nicolas Sarkozy. Critique du renseignement : Priorité au « big data » (Palantir) au détriment des informateurs humains. Le ministère de l’Intérieur est fustigé : «On ne peut pas être ministre en temps partiel en étant candidat à ceci et cela. » Appel à des investissements : « Ce sera vraiment un signal fort indiquant que l’on ne peut pas continuer comme ça. »
Un appel à la responsabilité ou un symptôme d’un état défaillant ?
Ce cambriolage n’est pas un incident isolé, mais un symptôme d’un État défaillant : ce casse s’ajoute à l’incendie de Notre-Dame de 2019, qui détruit peu à peu des symboles de la grandeur de la France. Versailles sera-t-il la prochaine victime ? Sécurité obsolète, renseignement défaillant, et une couverture politique indigne. On peut y voir une analogie troublante avec l’affaire du collier de la reine Marie-Antoinette en 1785 : ce scandale d’escroquerie autour d’un bijou extravagant, impliquant intrigue et négligence royale, avait discrédité la monarchie et précipité la Révolution française. Aujourd’hui, ce vol de joyaux impériaux pourrait symboliser le déclin de la République, révélant corruption systémique et incompétence au sommet de l’État. Dans cette optique, si les bijoux ne sont pas récupérés rapidement, cela pourrait déclencher une crise majeure, avec des demandes d’enquêtes indépendantes. La France, berceau de la culture, ne peut plus se permettre de tels échecs. Il est temps de passer des félicitations déplacées à une action ferme, sous peine de voir son patrimoine dilapidé et son image internationale ternie pour de bon.
https://multipol360.com/cambriolage-du-louvre-un-nouveau-scandale-dune-france-en-deliquescence/
Question de privé !!
Certainement pas pour épater la galerie !!
Vingt-quatre heures après le cambriolage du Louvre, s’inaugurait, à deux pas de là, la nouvelle Fondation Cartier. Le contraste entre les deux édifices en dit long sur la rivalité qui se dessine entre musées et établissements abritant les collections des milliardaires.
En pleine saison automnale 2025, la France est secouée par un nouveau scandale sanitaire qui met en lumière les liens incestueux entre les autorités publiques et l’industrie pharmaceutique.
Révélée par Le Canard Enchaîné dans son édition du 15 octobre 2025, l’affaire Efluelda accuse la Haute Autorité de Santé (HAS) d’avoir manipulé un rapport scientifique pour justifier le remboursement intégral d’un vaccin antigrippal développé par Sanofi, malgré son manque d’efficacité prouvée par rapport aux alternatives moins coûteuses.
Cette falsification présumée, orchestrée sous pression de l’Élysée, soulève des questions graves sur la corruption au sein des institutions sanitaires françaises. Alors que la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 bat son plein, avec des incitations agressives à se faire piquer « une dose dans chaque bras » , le gouvernement semble préparer le terrain pour imposer ces injections aux soignants, rappelant les heures sombres de la « fausse pandémie » de Covid. Pendant ce temps, aux États-Unis, des avancées sous l’impulsion de Robert F. Kennedy Jr. (RFK Jr.) montrent qu’une autre voie est possible, avec des poursuites contre les acteurs corrompus de Big Pharma. Analyse critique d’une affaire qui illustre comment les intérêts privés l’emportent sur la protection des patients.
Au cœur du scandale se trouve Efluelda, un vaccin antigrippal à haute dose destiné aux personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi qu’aux immunodéprimés. Selon les allégations du Canard Enchaîné, la HAS aurait « caviardé » – c’est-à-dire censuré ou altéré – un rapport d’expertise pour transformer une évaluation neutre en recommandation favorable, permettant un remboursement à 100 % par la Sécurité sociale. Initialement jugé sans « progrès » notable en 2020, ce vaccin coûte deux fois plus cher (23,97 €) que les versions standards, sans démontrer une supériorité claire en termes d’efficacité. Des études cliniques montrent une réduction modeste des hospitalisations (11,2 %), mais rien qui justifie un tel surcoût pour les contribuables.
Les motivations ? Favoriser Sanofi, géant français du médicament, pour « soigner ses bénéfices », avec des liens personnels suspectés entre l’Élysée et les dirigeants de l’entreprise – comme Frédéric Oudéa ou Serge Weinberg, qui a aidé Emmanuel Macron dans sa carrière chez Rothschild. Un nouveau président de la HAS, « parachuté » par Macron, aurait supervisé ces modifications, ignorant les objections des experts internes. Ce n’est pas la première fois que Sanofi exerce des pressions : en 2024, le vaccin avait été retiré du marché suite à un désaccord sur les prix, avant de revenir en force en 2025.
Cette affaire n’est qu’un symptôme d’un système où Big Pharma dicte les règles, au détriment de la transparence et de la santé publique.
Où est la vigilance des autorités ? Absente, quand les intérêts économiques priment.
Ce scandale éclate peu après la nomination de Stéphanie Rist au poste de ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, le 12 octobre 2025, dans le cadre du gouvernement Lecornu II. Rhumatologue de formation et députée Renaissance du Loiret depuis 2017, Rist est une fidèle du macronisme, ayant rapporté la loi sur le « Ségur de la Santé » en 2021. Mais son passé est entaché de conflits d’intérêts flagrants : entre 2012 et 2017, elle a déclaré 309 liens avec des laboratoires pharmaceutiques, pour un total de 40.196 euros, incluant des défraiements pour congrès, invitations et interventions rémunérées. Qualifiée de « championne des liens avec les labos » par l’enquête « PharmaPapers » de 2018, elle incarne l’infiltration de Big Pharma dans la sphère politique.
Bien qu’elle affirme avoir rompu ces collaborations depuis son élection, ces liens antérieurs – courants en rhumatologie via essais cliniques et partenariats – soulèvent des doutes sur son impartialité. Sa déclaration d’intérêts à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), mise à jour en septembre 2024, ne mentionne plus de participations directes, mais masque les influences passées. Dans un contexte d’instabilité gouvernementale, avec des remaniements incessants et des menaces de censure, cette nomination apparaît comme un choix imprudent, priorisant la loyauté partisane sur l’intérêt public. Comment une ministre aux liens si étroits peut-elle réguler efficacement une industrie qui la courtisait autrefois ? C’est une recette pour plus de scandales, au moment où la confiance dans les institutions sanitaires est au plus bas.
Parallèlement, la Sécurité sociale française mène une campagne de vaccination intensive contre la grippe et le Covid-19, lancée le 14 octobre 2025. Visant plus de 19 millions de personnes à risque, elle encourage explicitement la double injection simultanée : « deux vaccins, deux injections, une dans chaque bras, un seul rendez-vous ». Cette approche, présentée comme « simplificatrice », cache une incitation agressive à consommer plus de doses, au profit de laboratoires comme Sanofi ou Pfizer (condamné 90 fois en 22 ans aux Etats-Unis et des amendes record de plusieurs milliards). Les autorités insistent sur la gratuité pour les groupes ciblés (c’est tout de même Nicolas qui paie), mais omettent de mentionner les doutes sur l’efficacité réelle, surtout pour des vaccins comme Efluelda.
Cette campagne s’inscrit dans une stratégie de normalisation des injections multiples, sans débat public sur les effets secondaires potentiels ou l’utilité pour une population en bonne santé. C’est une machine à profits pour Big Pharma, financée par les contribuables, qui renforce la dépendance à des produits pharmaceutiques plutôt que de promouvoir une santé préventive naturelle.
Pire encore, le gouvernement semble préparer le terrain pour rendre ces vaccinations obligatoires pour les soignants, comme lors de la « fausse pandémie » de Covid-19, où l’obligation vaccinale avait entraîné des suspensions massives et une crise du personnel hospitalier.
La HAS a été saisie pour se prononcer sur l’obligation vaccinale contre la grippe pour les professionnels de santé d’ici 2026, suite à une suspension en 2006.
Actuellement, seuls 21 % des soignants en EHPAD sont vaccinés contre la grippe, un taux jugé insuffisant par les autorités.
Cette mesure coercitive, si adoptée, rappellerait les excès du passé : obligation sous peine de suspension, sans égard pour la liberté individuelle ou les données scientifiques contestées. Big Pharma et la contrainte sont encore à la manœuvre, avec des rumeurs persistantes d’un retour du passe sanitaire pour imposer une « vaccination généralisée ». Bien qu’aucun plan officiel n’ait été annoncé en 2025, les débats sur des « évolutions » du programme sanitaire et des mesures d’urgence font craindre une résurgence de ces outils autoritaires, surtout dans un contexte de budget de la Sécu sous tension. Est-ce la porte ouverte à une surveillance accrue, au nom d’une « protection » qui profite surtout aux actionnaires ?
En contraste saisissant, les États-Unis avancent vers une réforme radicale sous l’impulsion de Robert Francis Kennedy Jr., nommé secrétaire à la Santé et aux Services humains en 2025. Connu pour sa croisade contre la corruption de Big Pharma, il a promis de « nettoyer » les agences comme la FDA, accusées de conflits d’intérêts avec l’industrie. En mai 2025, il a menacé d’interdire aux scientifiques fédéraux de publier dans des journaux médicaux « corrompus » comme le New England Journal of Medicine ou The Lancet, qu’il accuse d’être sous influence pharmaceutique.
Des poursuites judiciaires ont été lancées contre des médecins corrompus, des agences de vigilance comme la FDA, et des géants pharmaceutiques pour fraudes et dissimulation d’effets secondaires.
RFK Jr. cible les alliances entre Big Pharma et les régulateurs, promouvant des alternatives indépendantes et une transparence accrue. Ces avancées montrent qu’il est possible de briser le joug de l’industrie, protégeant vraiment les patients plutôt que de les transformer en clients captifs. La France, engluée dans ses scandales, devrait s’en inspirer au lieu de persister dans une voie autoritaire et corrompue.
L’affaire Efluelda n’est pas un incident isolé, mais le révélateur d’un système où Big Pharma impose sa loi, avec la complicité d’un gouvernement affaibli. Face à ces dérives, la résistance citoyenne et la désobéissance s’imposent pour défendre une santé libre et transparente.
Le 15 octobre 2025, le Conseil d’État a rejeté le recours déposé par Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité, prononcée dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement National (RN, ex-Front National).
Cette décision confirme son exclusion temporaire des listes électorales, l’empêchant de se présenter à des élections jusqu’à l’issue de son appel, prévu début 2026.
Au-delà du cas personnel de la dirigeante du RN, cette affaire soulève des questions sur l’équité judiciaire en politique, les pratiques courantes dans les partis français et les instabilités institutionnelles actuelles.
L’affaire remonte à des soupçons de détournement de fonds européens entre 2004 et 2016, où des assistants parlementaires du FN auraient été rémunérés par le Parlement européen pour des tâches en réalité effectuées pour le parti en France. En mars 2025, Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison (dont deux fermes, aménagés), une amende de 100.000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Son recours visait à contester cette inéligibilité immédiate, arguant d’une violation de la « liberté de candidature ». Le Conseil d’État a jugé que le litige ne relevait pas de ses compétences, refusant de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel.
Malgré son inéligibilité, Marine Le Pen privilégie œuvrer pour une dissolution de l’Assemblée nationale via des motions de censure contre le gouvernement, comme celle déposée le 13 octobre 2025 par le RN.
Elle argue que seule une dissolution rendra la parole au peuple, affirmant qu’elle censurera « tout » gouvernement jusqu’à obtention de nouvelles élections, permettant ainsi une nouvelle majorité à l’Assemblée où le RN pourrait dominer sans impliquer immédiatement une présidentielle.
Cette stratégie lui est personnellement profitable : en cas de dissolution, des législatives anticipées suivraient, où elle pourrait influencer le parti sans candidater elle-même, tout en évitant une élection présidentielle qui l’exclurait en raison de sa peine d’inéligibilité de cinq ans. Si une démission ou une destitution d’Emmanuel Macron advenait – scénarios qu’elle évoque parfois comme une option « sage » pour Macron, mais sans les pousser activement – une présidentielle s’ensuivrait dans les 20 à 35 jours (article 7 de la Constitution), et Marine Le Pen, inéligible, ne pourrait pas se présenter. Dans ce cas, Jordan Bardella, actuel président du RN et figure montante, deviendrait probablement le candidat naturel du parti à l’Élysée, une perspective que Marine Le Pen pourrait voir d’un mauvais œil, craignant une perte d’influence personnelle au sein du mouvement qu’elle a longtemps dirigé.
Contrairement à beaucoup de Français et partis politiques – notamment La France Insoumise (LFI) et d’autres formations de gauche radicale – qui appellent à la démission d’Emmanuel Macron ou à sa destitution, Marine Le Pen n’a pas soutenu la motion de destitution. Bien qu’elle ait qualifié une démission de Macron de décision « sage » et la dissolution d' »absolument nécessaire », elle privilégie la voie de la censure pour éviter des procédures plus complexes et incertaines comme la destitution, qui pourrait la marginaliser au profit de Jordan Bardella. La destitution du Président de la République est régie par l’article 68 de la Constitution française. Cet article stipule que le Président ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La procédure implique que le Parlement se constitue en Haute Cour : une proposition de réunion doit être adoptée par l’une des assemblées (Assemblée nationale ou Sénat) à la majorité des deux tiers, puis transmise à l’autre pour approbation dans les 15 jours. Si approuvée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, statue sur la destitution dans un délai d’un mois, à bulletins secrets et à la majorité des deux tiers. Les décisions sont immédiates, et une loi organique fixe les conditions d’application. Cette mesure exceptionnelle est rarement invoquée en raison de son seuil élevé et de sa nature politique.
L’affaire du RN n’est pas isolée. Des enquêtes similaires ont visé d’autres formations politiques pour des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires européens. Le MoDem de François Bayrou a été impliqué (ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron) : en février 2024, Bayrou a été relaxé, mais cinq anciens eurodéputés ont été condamnés pour détournement de fonds. L’UDI (ex-Union des démocrates et indépendants) a aussi fait l’objet de poursuites pour des pratiques analogues, avec un procès en 2024 sur des emplois fictifs. Des allégations ont touché le Parti socialiste (PS) et d’autres groupes, bien que moins médiatisées ou non abouties à des condamnations. La France Insoumise (LFI) et son leader Jean-Luc Mélenchon font également l’objet d’une enquête similaire, ouverte par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) en septembre 2017 suite à un signalement d’une eurodéputée du Front national. Cette affaire porte sur des suspicions d’emplois fictifs ou non conformes impliquant deux assistants parlementaires accrédités (Juliette Prados et Laurent Maffeïs) durant le mandat de Mélenchon au Parlement européen (2009-2017). Les allégations incluent un détournement de fonds européens pour financer des activités politiques nationales au Parti de gauche (précurseur de LFI), avec un préjudice estimé à plus de 500.000 euros. Le rapport final de l’Olaf, daté de mars 2021 et révélé en mars 2025, pointe des manquements comme l’utilisation limitée de messageries professionnelles européennes, des résidences éloignées des sièges du Parlement, et une focalisation du travail sur les activités de Mélenchon en tant que chef de parti plutôt que sur son mandat européen. L’instruction judiciaire en France est en cours depuis 2018, sans mises en examen à ce jour, bien que deux collaborateurs aient été placés sous statut de témoins assistés en 2022.
Selon des rapports, ces malversations étaient « assez répandues » au Parlement européen, impliquant divers partis français sans que tous soient systématiquement poursuivis.
Certains observateurs notent que des partis n’ont « pas été pris la main dans le sac » en raison de contrôles moins rigoureux ou de preuves insuffisantes, soulignant une inégalité dans l’application de la justice.
Cette situation évoque l’affaire des costumes de François Fillon en 2017, où le candidat LR a été mis en examen pour des cadeaux de luxe (des costumes offerts par un ami, d’une valeur de 48.500 euros), élargissant une enquête sur des emplois fictifs impliquant sa famille. Ces révélations ont torpillé sa campagne présidentielle, l’empêchant de se qualifier au second tour malgré un programme conservateur plébiscité. Comparé à d’autres scandales, comme la vente d’Alstom à General Electric en 2014-2015 sous Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie), où des soupçons de conflits d’intérêts persistent sans poursuites rapides, l’affaire Fillon apparaît comme des « broutilles ».
Le Parquet national financier (PNF) a agi promptement sur Fillon, tandis que l’enquête Alstom traîne depuis 2019, illustrant une sélectivité perçue dans les poursuites judiciaires.
La décision contre Le Pen s’inscrit dans une instabilité politique
accrue, qualifiée de « chienlit » par certains, remontant à l’élection
d’Emmanuel Macron en 2017. L’élimination de Fillon a favorisé
l’ascension de Macron, perçu comme un outsider face à Le Pen au second
tour. Aujourd’hui, avec des gouvernements successifs fragiles (comme
celui de Sébastien Lecornu, menacé de censure), cette affaire renforce
le chaos institutionnel, avec des motions de censure récurrentes et des
appels à dissolution. La justice, en influençant les calendriers
électoraux, joue un rôle majeur, parfois accusée de connivence avec le
pouvoir exécutif.
La
justice française porte une « énorme responsabilité » dans la vie
politique, en disqualifiant des candidats via des peines
d’inéligibilité. Des critiques pointent une politisation, avec des
nominations influencées par les majorités au pouvoir.
En cette année 2025, la Ve République française offre un spectacle affligeant de déliquescence politique, où Emmanuel Macron, tel un monarque distant et jupitérien, orchestre un système basé sur le chantage, les compromissions et le mépris du peuple.
Ce président, élu sur des promesses de renouvellement, incarne désormais l’essence même d’un pouvoir anti-démocratique : un régime qui se maintient non par la légitimité populaire, mais par des manœuvres bassement politiciennes, des alliances opportunistes et des menaces constantes contre les institutions parlementaires.
À travers ses actions récentes, Macron révèle un autoritarisme masqué sous les oripeaux de la « stabilité institutionnelle », transformant la démocratie en un théâtre d’ombres où les vrais enjeux – dette explosive, frontières poreuses, jeunesse en exil – sont sacrifiés sur l’autel de la survie personnelle. Analyse critique d’un comportement qui accélère la putréfaction d’une République sans honneur ni transcendance.
Au cœur de ce comportement anti-démocratique se trouve la menace explicite de dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’adoption d’une motion de censure contre le gouvernement. Macron, lors d’un conseil des ministres, a déclaré que de telles motions équivalent à des « motions de dissolution », une formulation qui transforme un outil constitutionnel légitime – le contrôle parlementaire sur l’exécutif – en une arme de dissuasion. Cette posture intervient alors que des motions ont été déposées par des groupes d’opposition, devant être débattues en urgence. Plutôt que d’accepter le jeu démocratique,
Macron brandit la dissolution comme un épouvantail, forçant les parlementaires à choisir entre la censure légitime et le chaos électoral.
Cela n’est pas une défense de la stabilité, mais une entrave à l’expression des représentants du peuple, rappelant les pratiques autoritaires où le président impose sa volonté en court-circuitant le débat parlementaire. En appelant les oppositions à contribuer à des « textes concrets » tout en les menaçant d’anéantissement politique, Macron révèle un mépris pour les mécanismes démocratiques, préférant une « crise politique » contrôlée à une véritable confrontation des idées. Cette tactique, loin de résoudre les crises, les approfondit, en instaurant un climat de peur qui paralyse l’Assemblée et renforce un exécutif minoritaire, non élu par une majorité claire.
Sous la houlette de Macron, le gouvernement – dirigé par un technocrate propulsé au pouvoir faute de mieux – s’adonne à des marchandages honteux pour assurer sa survie. Des réformes présentées comme « vitales » la veille, telles que celle des retraites, sont soudain suspendues en échange d’abstentions parlementaires, notamment de la part d’un parti moribond qui ne représente plus grand-chose sinon des intérêts locaux et nostalgiques. Ce troc, qualifié de « bassesse nouvelle », illustre un anti-démocratisme flagrant : un pouvoir qui achète les consciences plutôt que de convaincre par des arguments. Macron, observant ce cirque depuis l’Élysée, tolère ces alliances contre-nature, où des adversaires d’hier deviennent des soutiens opportunistes pour « sauver » un régime en déliquescence.
Cela perpétue un système où la « responsabilité » invoquée n’est qu’un masque pour la lâcheté, et où les frontières entre majorité et opposition s’effacent dans un magma de trahisons.
Le peuple, las de ces jeux de cour, voit ses aspirations – justice sociale, souveraineté nationale – reléguées au second plan, au profit d’un équilibre précaire qui ne sert que les élites. Ce comportement de Macron transforme la République en une « République des copains et des coquins », où les décisions ne découlent pas d’un mandat populaire, mais d’un calcul cynique pour retarder l’inévitable chute.
Pire encore, ce système anti-démocratique est renforcé par des oppositions domestiquées, qui aboient sans mordre et protègent leurs privilèges plutôt que de défendre le peuple.
Des formations de droite institutionnelle protestent contre une « République otage » sans oser la renverser ; d’autres, à l’extrême droite, attendent passivement l’effondrement pour ramasser les miettes ; tandis que la gauche radicale hurle à la trahison sans prendre le risque de bloquer le pays. Ces acteurs, tous complices d’un même mensonge collectif, forment un « théâtre d’ombres » où les rôles sont distribués pour maintenir l’illusion d’un débat démocratique. Macron en tire profit, car ces fausses oppositions légitiment son pouvoir en évitant toute réelle confrontation. Au lieu de descendre dans la rue ou de mobiliser les masses, elles se contentent de micros et d’investitures, oubliant qu’« aucune victoire politique ne tombe du ciel ». Ce comportement présidentiel encourage une abstention croissante, vue non comme une défaite, mais comme un acte de purification : refuser de légitimer un système qui gouverne contre le peuple. Macron, en tolérant – voire en orchestrant – cette inertie, accélère la putréfaction d’une République où « le fond est touché, mais ils creusent encore », transformant la démocratie en une farce où 70 millions d’âmes sont méprisées par un cénacle de traîtres.
Le comportement anti-démocratique d’Emmanuel Macron n’est pas un accident, mais le symptôme d’un régime épuisé, basé sur la lâcheté, la trahison et le mépris. En menaçant les institutions, en marchandant avec des alliés improbables et en profitant de fausses oppositions, il perpétue une République en putréfaction, où le pouvoir se repaît de la fatigue populaire. Mais ce système, fondé sur le mensonge, finira par s’effondrer sous son propre poids.
Il faut cependant souligner la responsabilité collective du peuple français, qui a tout de même voté deux fois pour Macron – en 2017 et en 2022 –, souvent piégé par les manipulations orchestrées par les médias et les partis politiques traditionnels. Ces derniers ont créé les fameux « castors », ces électeurs conditionnés à « faire barrage » à l’extrême droite, en construisant un mur symbolique contre le Rassemblement National au second tour, au prix d’un vote utile qui a reconduit un système défaillant et renforcé l’hégémonie macroniste.
Les castors ne doivent pas maintenant se transformer en autruches, en enfouissant la tête dans le sable pour ignorer les dysfonctionnements actuels et les alternatives possibles.
Le peuple, grondant pour l’instant, pourrait se lever pour exiger une vraie démocratie : où les décisions naissent du débat authentique, non du chantage. Macron et ses alliés ne pourront pas compter sur la clémence de ceux qu’ils ont trahis. Il est temps de rejeter cette décadence et de reconstruire une France souveraine, loin des magouilles d’un président qui a perdu tout lien avec la nation. Le peuple a plutôt intérêt à faire attention à son vote lors des prochaines élections, tant législatives que présidentielles !
Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a surtout fait « des pas » vers la gauche et le PS. Lequel est désormais sommé « d’en faire ».
Sébastien Lecornu a regardé ses notes et l’ensemble de l’Assemblée en déclamant son discours de politique générale ce mardi 14 octobre. Mais tous les clins d’œil ont été réservés à la gauche de l’hémicycle. Le Premier ministre menacé de censure a rompu un des tabous de son propre camp en annonçant la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine présidentielle. Un énorme pas, parmi d’autres de taille variée et à la poursuite d’un seul objectif : survivre.
Le discours a duré moins d’une heure. Le temps pour Sébastien Lecornu de rappeler l’urgence de la situation, une « crise parlementaire » plus qu’une « crise de régime » selon lui, mais dont les conséquences pour la France seraient lourdes. « C’est la place de la France et des Français dans son nouvel environnement qui est en jeu : restera-t-elle parmi les pays dont la voix compte ? (...) Tout dépend de notre capacité à innover, en matière politique, comme sociale, comme économique et scientifique. »
Tout en assumant de ne pas faire une déclaration de politique générale « convenue » sans annonces concrètes, le chef du gouvernement a promis des débats et des textes à venir sur « les moyens à allouer pour l’écologie, la sécurité, l’Éducation, le logement, les collectivités locales, la culture, l’agriculture, nos services publics ». Il s’est également engagé à poursuivre l’augmentation du budget dans « la police, la justice, la sécurité ». Il a enfin redit sa volonté de réduire le déficit public, en sabrant dans les dépenses de l’État à propos desquelles « on peut faire beaucoup », érigé le projet de loi contre les fraudes sociales et fiscales comme une priorité…
Message reçu à droite. « Vous avez su envoyer des signaux » a salué Laurent Wauquiez en prenant la parole pour son groupe Droite Républicaine. Son approbation était de toute façon déjà acquise : avant la déclaration du Premier ministre, le député de Haute-Loire avait passé consigne à ses troupes de ne pas voter la censure. Au nom de la « responsabilité » mais surtout pour éviter une dissolution « inéluctable » selon Sébastien Lecornu en cas de chute de son gouvernement. Le scénario donne des sueurs froides à la droite.
Ce n’est pas le cas au Parti socialiste. Alors qu’une vingtaine de voix seulement sépareront Sébastien Lecornu de la chute lors de l’examen des motions de censure RN et LFI jeudi, les troupes d’Olivier Faure et Boris Vallaud - 69 députés en tout - avaient dûment conditionné leur décision. Renoncement au 49.3 pendant toute la durée du bail Lecornu, « confirmation de l’assouplissement de la trajectoire financière », surtout, les socialistes attendaient qu’il prononce les mots magiques : la « suspension complète et immédiate de la réforme des retraites. »
Ils ont été servis. « Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 », a déclaré le Premier ministre. Le geste en direction de la gauche est fort, et son coût élevé : 400 millions d’euros pour 2026 et 1,7 milliard pour 2027. L’offre est généreuse dans un contexte de disette budgétaire et va surtout plus loin que la piste de la CFDT, évoquée par Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec les partis le 10 octobre et jugée largement insuffisante par toute la gauche.
En parallèle, le Premier ministre a redit mettre de côté le 49.3 quel que soit le sujet. Il a évoqué sans entrer dans les détails des « anomalies » à régler sur la fiscalité des très grandes fortunes. Et a fixé un objectif maximum du déficit public à 5 % du PIB, le même que les roses dans leur contre-projet de budget.
Avant cette prise de parole, les « petits pas » de Sébastien Lecornu n’avaient pas convaincu. Auprès du HuffPost, le président du groupe PS au Sénat Patrick Kanner insistait sur les dossiers totem de son camp, à commencer par la taxe Zucman… et les retraites. Le premier est toujours écarté par le Premier ministre mais le gain sur le second est immense. « J’ai pris des engagements, ceux que les oppositions demandaient. (...) Je fais des pas en avant, à chacun, aussi, d’en faire », a-t-il asséné, laissant ainsi la main au Parlement.
Le PS se laissera-t-il convaincre ? Une réunion de groupe s’est tenue immédiatement après l’allocution du Premier Ministre. Mais la prise de parole parole de Boris Vallaud à la tribune laisse peu de place au doute, le PS ne censurera pas, à ce stade : « Nous faisons un pari, un pari risqué dont seul l’avenir nous dira ce qu’il est. » Le chef du parti Olivier Faure est lui attendu au 20H de TF1. Il aura sans doute en tête la maxime martelée à quatre reprises par Sébastien Lecornu : « Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez. » Une façon de remettre le pouvoir entre les mains du PS, avec un sous-entendu limpide : voter la censure et le faire tomber lui, c’est y renoncer pour eux-mêmes. Message reçu, là aussi.
Sébastien Lecornu (@SebLecornu) répond à Mathilde Panot "Je ne peux pas accepter de dire que la France a participé à un génocide à Gaza (...) Arrêtez de caricaturer et de mentir sur la position de la France sur un sujet aussi grave."
À 70 ans, l’ancien distributeur est nommé ministre en charge des Petites et moyennnes entreprises ➡︎ https://l.lefigaro.fr/ERXL