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avril 04, 2015

La réflexion politico-philosophique de Frédéric Lefebvre

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

 Est-ce que son passage aux US, lui ouvre un peu plus l'esprit à ce déroutant parfois Frédéric Lefebvre ? Allez savoir, intéressant à le lire tout de même.


Le moment est venu de balayer les vieilles politiques

Bravo aux électeurs de la droite et du centre: c'est votre victoire. Jamais victoire n'aura autant appartenu aux électeurs plutôt qu'aux politiques. Alors que l'opposition oublie si souvent l'essentiel: nos compatriotes.
Alors que la majorité a adopté la même posture. Les citoyens ont pris leur avenir en main. Bien loin de l'UMPS. Bien loin du FNPS. Ces acronymes n'y changeront rien.
Les Français n'acceptent plus les consignes de la part de ceux-là mêmes dont ils doutent de la sincérité.
Je suis un homme de droite. Comme tant de Français, je m'interroge sur ma famille politique, l'UMP... Cette famille qui avait su additionner les Gaullistes dont je me sens, comme tant d'autres, dépositaire et donc redevable d'une partie de la flamme, avec les centristes et les libéraux. 

Qu'avons- nous fait de notre identité? Que sont devenues nos valeurs? Quel est notre ADN?
Je salue bien entendu l'unité UMP/UDI/MODEM que j'appelle de mes voeux depuis des mois et que l'UMP d'aujourd'hui, loin de celle qui se déchirait devant les caméras il y à encore quelques temps, a su orchestrer avec dynamisme. L'unité doit maintenant dépasser la simple alliance électorale pour épouser sincèrement la stratégie d'élaboration d'un nouvel espoir.
Si je considère les extrêmes, je me refuse à les nourrir. Elles sont le miroir de nos insuffisances. Elles soulignent notre abandon de ceux qui souffrent. 

C'est par les Français que nous devons être obsédés. Pas par notre propre devenir.
Les Français se détournent inexorablement de la politique. Pour une raison: la politique leur tourne le dos. Elle a abandonné les Français. Trop occupée qu'elle est à ses petits calculs internes, à la distribution des prébendes, aux primaires, à 2017, aux courants, aux écuries, aux congrès, aux statuts, aux noms des partis, aux alliances, au rassemblement (non pas des Français mais des politiques eux-mêmes), aux "leurres" électoralistes destinés à sauver les meubles.

Cette vieille politique est définitivement morte le 29 mars. Pourtant. Elle ne le sait toujours pas.

L'opposition se glorifie des 25 départements gagnés en oubliant elle-même que 50% des Français ne sont pas venus voter, que plus d'1,1 million de Français ont voté blanc (un record!) et que la majorité de ceux qui se sont déplacés, l'a fait par devoir, au delà des personnalités des uns et des autres, ou par instinct de survie pour prendre son avenir en main.

L'UMP, avec 20 sièges de conseillers départementaux de plus que le PS, 915 contre 896, ce dernier n'ayant pas su faire l'unité, devrait faire preuve d'humilité, d'autant que la comparaison en nombre de voix confirme cette équilibre. 

Pire c'est à qui revendique le plus la paternité du succès. 

Ils sont 85% a ne pas avoir apprécié cette campagne. Comme je les comprends. Ils doivent être tout autant à s'indigner de cette indécente compétition dans l'appropriation de la victoire.

Ils sont pourtant plus nombreux qu'escompté à avoir choisi de voter pour sortir de la fatalité même si le vote blanc doit relativiser cette observation. Allons nous enfin comprendre leur message ou poursuive dans l'égocentrisme exacerbé? 

Au lieu de proposer des solutions aux problèmes des Français, nous avons proposé aux Français de régler nos propres problèmes.
L'agitation du carton rouge, battue et rebattue, que j'avais moi-même brandi, sans être pour autant innovant, comme porte-parole de l'UMP en 2009, après le PS en 2004, avant que le FN ne le reprenne à son compte en 2012, l'UMP aux européennes de 2014 et là en 2015. 

Est-ce franchement de la modernité? Cette recherche de la facilité, qui infantilise l'électeur, est datée. Tout comme la "militarisation" de notre langage qui privilégie le combat frontal au débat moderne.
Pourquoi ne pas avoir proposé une alternative crédible, un contrat de gouvernance départementale autour de 5 actions fortes à engager en 6 mois:

-Un contrat de relance des investissements dans les départements
-Une baisse drastique de la dépense de fonctionnement et du nombre de fonctionnaires territoriaux
-La délégation de services publics, l'usager devenant un client à qui on rend des comptes, accompagnée d'une baisse des impôts
-Une réorganisation du système d'attribution des prestations sociales, avec à la fois une efficacité et un contrôle renforcé pour mieux protéger les plus fragiles
-Un plan coordonné entre les départements en faveur du développement de l'emploi dans les secteurs des services et de l'innovation
Un plan nous permettant d'agir sans attendre 2017. Pour améliorer en urgence la situation des Français au lieu de ne parier que sur l'échec de la politique menée en France.
Il est encore temps.
Avec quatre verbes-clés, nous devons nous tourner vers les Français et agir.

- ENTENDRE
- RESPECTER
- PROTÉGER
- et ACCORDER

Car nous devons ENTENDRE le sentiment d'abandon des Français et leur attente d'une offre nouvelle. Au lieu de feindre d'être les grands vainqueurs d'une épreuve dont l'issue nous a échappée.

Car nous devons RESPECTER la diversité sociale, religieuse ou laïque, sociétale de nos compatriotes. Au lieu de les remonter les uns contre les autres.

Car nous devons PROTÉGER des citoyens qui se sentent atteints dans leur dignité, leur identité et leur devenir. Au lieu d'instrumentaliser leurs souffrances.

Car nous devons ACCORDER plutôt que diviser des Français qui n'ont plus d'espoir et cherchent légitimement les responsables de leur horizon obscurci. Au lieu de définir une politique d'espoir, l'opposition a misé sur le rejet des autres. La politique ne doit pas être un jeu : A qui perd gagne.

A force de vider le stade de la France de ses électeurs, la droite et la gauche, entourées d'une nuée de caméras, gagnent alternativement depuis des décennies, par anti-jeux et mauvais coups, au désespoir du public en fuite... Il faut ré intéresser les 50% qui ne sont pas venus voter et tous ceux qui ont voté uniquement par devoir ou par énergie vitale. C'est à dire, au bas mot, 80% des Français.
Pour laisser sur place les extrêmes, il suffit de ramener dans le stade de la France les gens raisonnables, qu'ils soient de droite ou de gauche, ceux qui espèrent le changement à travers un nouveau projet.
Le Rassemblement n'a de sens que s'il est accordé à l'Ouverture... Il ne doit pas simplement s'agir de rassembler son camp mais de rassembler les Français.
L'attitude politique doit muter.
Avec sincérité.
Avec modernité.
A la recherche d'une entente.

C'est autour de ces trois mots que nous devons bâtir une nouvelle attitude politique pour la France.

Soyons de plus en plus nombreux à être sincères.

J'étais le seul député de l'UMP à voter le pacte de responsabilité il y à un an, nous étions 12 de l'opposition à avoir décidé de voter la loi Macron. Une vingtaine de plus avaient décidé de s'abstenir. Par sincérité. Pouvions-nous voter contre un texte dont nous partagions l'essentiel même si nous regrettions qu'il n'aille pas plus loin, dont nous mesurions, si minces soient ils, les effets bénéfiques pour la croissance dont il était porteur?
Nous sommes en 2015!
Soyons de plus en plus nombreux à être modernes.
La mondialisation est un fait. Ce peut être une chance si nous savons faire évoluer la France.
En s'appuyant sur nos forces, nos racines, notre identité, nos savoir-faire, notre talent d'innovation, la France a un magnifique avenir mondial. Si nous ne coupons pas nos racines, 1000 bourgeons tricolores peuvent éclore chaque jour dans ce monde en mouvement.
Notre jeunesse doit être encouragée à partir à la conquête du monde.

Soyons de plus en plus nombreux à chercher une entente, à nous accorder.

Un accord des gens raisonnables. C'est-à-dire des sincères et des modernes de droite et de gauche, justement, pour l'amour de notre patrie plutôt que de nos partis. Un accord de ceux qui, sur les sujets prioritaires pour les Français, sont prêts à s'additionner plutôt qu'à se diviser.
Un accord des hommes et des femmes qui agissent en partant de la réalité, au lieu de divertir les Français en les détournant de l'essentiel.
Pourquoi, à la différence de l'Assemblée Nationale et du Sénat, le parlement européen vote-t-il 79% des textes, droite et gauche confondues? Un rapporteur est nommé sur un texte et il rencontre les 7 groupes pour trouver l'accord le plus large...
Si le congrès de ma formation politique, le 30 mai prochain, passe à coté de cet enjeu et se contente de s'auto-glorifier ce sera une preuve de cécité démocratique. Si le congrès du PS début juin ne prend pas la dimension de ce défi, il tournera, lui aussi, le dos à l'attente de nos compatriotes.

Si je mobilise toute mon énergie dans cette nouvelle attitude politique c'est que j'ai la certitude qu'elle est la seule à pouvoir sortir la France de la spirale de l'échec. J'invite à la Renaissance de la politique française.
Plus encore après une victoire qui ne peut durablement masquer le désamour profond des Français. Mais qui n'appartient qu'à ceux qui ont décidé de prendre leur avenir en main.
Au lieu de nous auto-ausculter, de nous auto-congratuler et de nous affronter, tournons-nous simplement vers les Français...

Ces Français à qui je veux dire:

Levons nous...
Votons en masse!
Obligeons les partis politiques à s'intéresser aux Français et pas simplement à ceux d'entre eux qui sont les plus engagés.
Forgeons de nouveaux-horizons...
Redressons nous. Résistons ensemble.
Le moment est venu de briser les chaînes idéologiques,
Le moment est venu de forcer les barrages partisans,
Le moment est venu de balayer la vieilles politiques.
Nous sommes en 2015.
Unissons nos forces
Militons pour la France
Agissons pour les Français, avec les Français.
Soyons les Français...



Député UMP des Français d'Amerique du nord, ancien ministre









Frédéric Lefebvre, un manifeste pour dépasser les clans

Autour d'un manifeste intitulé "Modernes. Pour les Français", Frédéric Lefebvre (UMP) dit en avoir assez des "clans, des écuries, des courants".
Député UMP (des Français de l'étranger), Frédéric Lefebvre vient de prendre l'initiative, autour d'un manifeste intitulé "Modernes. Pour les Français", avec l'aide notamment du centriste Maurice Leroy et du radical Yves Jégo, d'un regroupement de députés UMP et UDI qui disent en avoir assez des "clans, des écuries, des courants". Ils sont déjà plus de vingt, décidés à se réunir régulièrement. Leur nom de baptême : "La pléiade des modernistes". Loin des "joutes stériles", Lefebvre et ses alliés veulent, disent-ils, "additionner les forces" de l'opposition, et se réclament du..."bon sens paysan"!

Modernes. Pour les Français
Péril en la demeure
Une politique moderne se doit de se tourner vers les Français.
Un parlement moderne se doit de légiférer pour le peuple.
Un parti moderne se doit de s'ouvrir aux citoyens.
Alors que l'Europe est de plus en plus présente et contraignante.
Alors que la mondialisation, pleine d'opportunités, doit nous amener à évoluer.
Alors que la démocratie et ses procédures ont besoin d'être actualisées, numérisées, modernisées.

Le temps des Français n'a plus rien à voir avec le temps politique.

Alors que nos regards sont collectivement braqués sur 2017, celui de nos compatriotes est fixé sur la fin du mois.

Alors que nos débats sont largement occupés par des joutes stériles, nos compatriotes attendent que nous additionnions nos forces.

Alors que nos partis sont dans la tactique, nos compatriotes espèrent du concret allié à une vision.

Nous choisissons la sincérité politique plutôt que le calcul politicien.

Nous dépassons les clans, les écuries, les courants, en restant attachés à nos familles politiques respectives.

Nous entendons contribuer à faire naître une opposition UMP/UDI qui recherche l'unité et la sincérité en créant une "pléiade" des modernistes qui se réunira régulièrement pour faire avancer cette nouvelle attitude politique.

Imaginons. Inventons. Innovons.
Résolument actuel, nous appelons tous les modernistes à se dévêtir des oripeaux idéologiques, à abandonner les réflexes pavloviens, à retrouver le bon sens paysan, pour faire le choix des Français.
En toutes circonstances.

La liste des premiers signataires :
Frédéric Lefebvre, Député UMP et ancien ministre
Puis par ordre alphabétique
Yves Censi, Député UMP
Jacques Gautier, Sénateur UMP
Guy Geoffroy, Député UMP
Arlette Grosskost, Députée UMP
Meyer Habib, Député UDI
Patrick Hetzel, Député UMP
Francis Hillmeyer, Député UDI
Yves Jego, Député UDI et ancien ministre
Patrick Labaune, Député UMP
Thierry Lazaro, Député UMP
Maurice Leroy, Député UDI et ancien ministre
Franck Marlin, Député UMP
Damien Meslot, Député UMP
Alain Moyne-Bressand, Député UMP
Bérangère Poletti, Députée UMP
Arnaud Richard, Député UDI
Fernand Siré, Député UMP
Eric Straumann, Député UMP
François Vannson, Député UMP
Marie Jo Zimmerman, Députée UMP

 

janvier 07, 2015

Au 30/11/14 - Général Bosser : « Daech n'est plus seulement aux portes de l'Europe, ... il en a franchi le seuil » info Charlie Hebdo et la "critique"

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Toutes nos condoléances aux familles touchées par cet évènement au siège de Charlie Hebdo. Toutes mes condoléances à notre liberté d'expression abusée, bafouée comme engloutie de haine.
Je fais ce petit mot, même si je n'étais pas un fan adepte de ce journal caricatural. 

Quoi penser de notre Etat policier ? 
Quoi penser de groupes privés ? 
Quoi penser du port d'arme ?
Enfin n'y aurait-il pas eu moins de mort si .....?




Message de solidarité des équipes éditoriales du groupe NetMediaEurope avec Charlie Hebdo. Très choquées par l’attentat meurtrier qui a visé ce matin la rédaction de Charlie Hebdo, les rédactions de NetMediaEurope (Silicon.fr, ITespresso et ChannelBiz) expriment leur solidarité sans failles avec leurs confrères de l’hebdomadaire satirique. Toutes nos pensées vont aujourd’hui aux victimes et à leurs proches, à qui nous adressons nos plus sincères condoléances. Ce terrible événement ne fait que renforcer notre attachement à la liberté de la presse, à la pluralité des opinions et à la critique de tous les pouvoirs, indispensable au bon fonctionnement d’une démocratie. Ces meurtres nous rappellent enfin combien ces libertés sont fragiles et combien il est important de les défendre au quotidien.



Voici une lecture que je devais envoyer tôt ce matin, comme quoi nos armées sont bien renseignées. L'Etat et ses décideurs toujours dans l'indécision voire au sein de lourdeurs administratives ineptes pour ce nouveau siècle !!




La force de frappe de l'Etat islamique inquiète l'état-major des armées. 

« La rapidité avec laquelle ce mouvement parvient à accroître ses effectifs et à diversifier son matériel est très préoccupante », a estimé le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser. 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait été très clair sur l'arsenal dont dispose Daech. Ses grands subordonnés, qui suivent le dossier, affiche une préoccupation sur la puissance et l'attractivité de ce mouvement terroriste, dont les effectifs sont actuellement évalués à 25.000 djihadistes. Daech, qui dispose notamment de chars, « ne constitue pas qu'un groupe terroriste mais bien une armée qui manœuvre, qui communique, qui s'appuie sur des équipements performants et poursuit des objectifs stratégiques, avec une volonté expansionniste affichée», a expliqué aux sénateurs le chef d'état-major de l'armée de Terre (Cemat), le général Jean-Pierre Bosser. 

« Le groupe exerce une forte attraction sur les djihadistes du monde entier, qui rallient l'Irak et la Syrie par milliers », a noté le député UMP des Bouches-du-Rhône Guy Tessier dans son rapport sur le projet de loi de finances pour 2015. « Les djihadistes de Daech représentent une véritable armée terroriste composée d'hommes expérimentés, bien équipés et disposant de ressources financières importantes », a pour sa part confirmé le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers. 

« La rapidité avec laquelle ce mouvement parvient à accroître ses effectifs et à diversifier son matériel est très préoccupante », a précisé le général Bosser.

Les percées de Daech contre l'armée irakienne lui ont permis « de mettre la main sur des équipements lourds et modernes. Il bénéficie de ressources financières substantielles, en stock et en flux, grâce à l'exploitation des puits de pétrole, des postes frontaliers ou des barrages sur lesquels il a mis la main », a rappelé Guy Tessier. 


« La lutte sera longue »
Pour le Cemat, « la problématique n'est pas seulement militaire, elle porte également sur les flux financiers qui viennent alimenter de véritables mercenaires appointés ». Sur le plan financier Daech a effectivement récupéré à Mossoul 450 millions de dollars dans les banques. En outre, les ressources de Daech proviennent également du pétrole que le mouvement vend à des prix défiant toute concurrence. 

« La lutte sera longue et il faudra gérer au mieux la pression du temps court, dans nos 
sociétés actuelles qui exigeront des résultats rapides », a estimé le Général Pierre de Villiers. Dans ce contexte, la France a, selon le chef d'état-major des armées, « besoin d'une vision stratégique militaire qui intègre les objectifs militaires, mais aussi politiques, diplomatiques et psychologiques. Pour réussir, notre plan de campagne devra donc être global ». 


Préoccupations avec le retour des combattants européens
Selon le général Jean-Pierre Bosser, « plus de 1.000 combattants européens enrôlés dans ses rangs sont revenus dans l'espace Schengen ». Une menace pour la France et les pays européens. Car « l’adversaire n'est plus seulement aux portes de l'Europe, il en a franchi le seuil », a souligné le chef d'état-major de l'armée de terre. Il est donc persuadé « de la nécessité d'intégrer encore plus dans notre réflexion le retour de l'armée de terre sur son milieu naturel, celui du sol national, pour pourvoir y faire face, avec les forces de sécurité, à tous types de menaces dont celles que ces vingt dernières années avaient confinées à l'extérieur ». 

Cette problématique est là « pour rappeler le lien très fort, le continuum, qui existe entre sécurité extérieure et sécurité intérieure. Ces combattants étrangers sont un vrai défi pour notre sécurité, celles des Français et plus généralement celle des Européens », a de son côté expliqué le général Pierre de Villiers. Et selon le chef d'état-major de l'armée de terre, « il ne faut d'ailleurs pas exclure que cette menace agisse en utilisant des modes d'actions de nature militaire, et se concrétise par des actions armées contre des militaires. Ne perdons pas de vue qu'il s'agissait d'un des objectifs poursuivis par Mohammed Merah. Outre-Atlantique, des attaques isolées ont déjà été perpétrées. Nous avons hélas vécu à deux reprises en France et une fois en Belgique des attaques assez similaires ». 

L’armée de terre présente en France
L'armée de Terre peut-elle être en première ligne face à Daech sur le sol national ? Le général Bosser en est convaincu : « il me semble raisonnable de considérer que la nature des opérations et l'envergure des défis sécuritaires inscrivent l'action militaire, hors et désormais à l'intérieur de nos frontières, durablement. Ils confortent ainsi le contrat opérationnel de l'armée de terre qui est réaliste et structurant ». 

La situation au Levant met l'accent sur l'indispensable nécessité d'une capacité autonome d'appréciation de situation tactique et stratégique, a affirmé le général Pierre de Villiers. « C'est la vocation de nos capteurs de renseignement, de nos satellites, mais aussi des efforts consentis pour améliorer nos capacités Cyber. Ce constat conforte la priorité mise sur le renseignement dans la loi de programmation militaire ». 

Par Michel CABIROL








Charlie Hebdo massacré

Publié le
Par Guillaume Périgois, directeur de publication de Contrepoints.



le Maurais Live (Québec)
Notre chroniqueur français Ulrich Genisson nous donne de l'information sur ce qu'il se passe en France d'un point de vue interne sur les assassinats de 12 personnes à Paris aujourd'hui dans la rédaction de Charlie Hebdo...
Podcast complet ici : http://quebec.radiox.com/…/ulrich_medias_francais_ont_une_g…

 

janvier 04, 2015

Les atouts des entreprises françaises par François Fillon - Présidentielles 2017

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"Ce que je ferai pour les entreprises si je suis élu"

Leurs principaux atouts, c’est leur ingéniosité et leur courage ! En Europe, nous sommes le pays de la sur-réglementation, de la sur-fiscalisation, et au surplus, il est souvent de bon ton de stigmatiser les patrons. Malgré ça, nous avons des entreprises qui naissent et se développent avec une force étonnante. Imaginez ce que pourrait être la France s’il y avait plus de liberté, moins de charges, et si la valeur de l’audace était célébrée. Nous serions la première puissance européenne car nous avons une bonne productivité et des infrastructures publiques de qualité.  

Dans ma stratégie de relance les PME auront une place décisive car on ne gagnera pas bataille de la croissance et de l’emploi sans nos PME. Chaque semaine, je rencontre des chefs d’entreprises. Que demandent-ils ? D’abord, une vraie baisse des charges et une réduction du cout du travail. Ils réclament aussi moins de contraintes. Je milite pour une révision des seuils sociaux, une sortie des 35 heures par le biais d’accords d’entreprise, une refondation de notre code du travail. Il faut distinguer ce qui relève des normes sociales fondamentales et renvoyer le reste des dispositions à la négociation sur le terrain.


Nos entreprises ont du mal à se développer et à atteindre la taille critique parce qu’elles rencontrent des difficultés pour financer les étapes de leur croissance. Il faut refondre la fiscalité du capital afin de réorienter l’épargne française vers l’investissement productif ; renforcer les dispositifs incitatifs à l’investissement direct dans les PME selon des modalités utilisées avec succès dans d’autres pays Européens, et je pense ici, à l’Employment Investment Scheme (EIS) au Royaume Uni, qui permet à des investisseurs privés d’investir sous forme d’actions ou d’obligation dans des TPE et des PME en apportant une garantie sous forme de crédits d’impôt pour des montants pouvant aller jusqu’à 1 M£. 

Le protectionnisme est une solution pour se protéger dans certaines conditions, il y a des digues qu’on peut utiliser, sous réserve de ne pas être en contradiction flagrante avec les règles européennes. Mais le principal défi pour nos PME, c’est pas le repli, c’est de gagner des parts de marché à l’exportation ! Notre développement à l’international peut être beaucoup plus fort, dès lors qu’on lève les contraintes qui pèsent sur nos PME et que les grands donneurs d’ordre tirent leurs sous-traitants vers le haut.

Dans mon plan, la réduction des charges et des prélèvements sur les entreprises doit être de l’ordre de 50 Mds€. Elle serait assurée par une augmentation modulée de la TVA de 3 points, par une réduction de la dépense publique de plus de 20 Mds€ pendant 3 ans puis de 15 à 20 Mds€ les années suivantes.
 
D’une façon générale, si on veut vraiment baisser la fiscalité en France, il faut réduire nos déficits et moderniser notre sphère publique. Elle doit être moins couteuse et plus efficace. Il faut, d’un côté, resserrer les effectifs et, de l’autre, augmenter le temps de travail dans la fonction publique de 35 à 39 heures.


Le passage à 39 heures, représente un gain de temps de travail de près de 12%, soit l’équivalent de 600000 postes. Il faut aussi passer en revue systématiquement celles dont l’efficacité est faible. Cela réclamera beaucoup de courage, mais je crois que les Français et les fonctionnaires eux-mêmes sont en attentes de choix forts car rien n’est pire que l’immobilisme actuel. Vous êtes souvent intervenu pour dénoncer le coût du travail en France.

 Les prélèvements a alléger, je veux donner la priorité à la baisse des prélèvements pesant sur le coût du travail pour redonner des marges de compétitivité prix et d’investissement à toutes les entreprises. Le CICE et les allègements de charges prévus dans le pacte de responsabilité seront simplifiés et prendront la forme d’un dispositif unique et pérenne d’allégement de cotisations sociales employeur. Ensuite, il faut supprimer les multiples taxes qui pèsent sur la masse salariale : cotisations FNAL, versement transport, taxes CNSA, pour un total de 15 Md€…

Nous sommes à 4,4% de déficit en 2014 en lieu et place des 2,2% envisagés et le seuil des 2000 milliards dettes est atteint. Il est temps de comprendre qu’une nation qui est incapable de tenir ses comptes est une nation économiquement paralysée et socialement suicidaire. Il faut agir sur tous les compartiments de la dépense publique : Etat, collectivités locales, sphère sociale. Ca n'est pas contradictoire avec l'idée de choix et de priorités, mais cela signifie qu'on ne peut pas considérer que telle ou telle dépense serait sanctuarisée. Tout doit être reconsidéré en vue d'un coût moindre et d'une efficacité meilleure.


Après avoir surtaxé les entreprises, après leur avoir donné des leçons à tout bout de champ, le gouvernement a enfin compris que le mot compétitivité n’était pas grossier. Tant mieux pour la France. Mais les entrepreneurs que je rencontre ne sont pas rassurés pour autant : les effets du CICE sont modestes et le pacte de responsabilité s’enlise dans les contreparties et il n’aura pas d’effets avant plusieurs mois.

Les propositions du Medef méritent débat et certains d’entre-elles sont pertinentes. Je n’ai pas compris pourquoi le gouvernement et sa majorité socialiste se sont indignés. Lorsque la croissance est à 0,4% et quand on compte 5 millions de français au chômage ou à temps partiel, il n’y a pas de propositions taboues.

Le code du travail doit être recentré sur l’essentiel, c’est-dire sur des normes impératives assurant la protection des droits fondamentaux des salariés, comme par exemple la durée maximale du travail. En dehors de ces normes sociales fondamentales, le principe sera celui de la liberté conventionnelle et du renvoi au dialogue social dans les entreprises mais aussi dans les branches.
 

Chaque pays a ses singularités. Je ne me polarise pas sur un modèle extérieur mais par contre, le débat en France gagnerait en richesse si nous regardions ce qui marche ailleurs. Au Canada, en Suède, il y a eu des réformes de l’Etat intéressantes et ambitieuses. Au Danemark, en Allemagne, il faut voir comment ces pays ont réformé leur marché du travail. Arrêtons de penser que le monde tourne autour de nous. Soyons fiers d’être français, mais curieux des autres.

La France reste un paradis pour entreprendre, Xavier Niel est un fonceur. Il bouscule et avance des projets et des idées. Il faut distinguer les niveaux de négociation. Au niveau des branches et des entreprises, il revient aux chefs d’entreprise et aux organisations syndicales d’assumer la responsabilité directe de leurs négociations et de leurs accords. Au niveau national, il faut trouver la bonne articulation entre le rôle d’impulsion de l’Etat et celui des partenaires sociaux. La priorité accordée au dialogue social ne doit pas être le paravent du statu quo et de l’absence de volonté de réforme, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui.


Il réformer en profondeur la fonction publique, Avec 5,2 millions de fonctionnaires, c’est 22% de la force de travail qui est employée par le secteur public en France pour 18% au Royaume Uni et 11% en Allemagne ; c’est 90 fonctionnaires pour 1000 habitants, chiffre deux fois supérieur à celui de l’Allemagne qui n’est pourtant pas moins bien administrée que nous. La croissance c’est un tout. L’Etat doit être remusclé pour être efficace. Il faut, je l’ai dit, d’un côté, resserrer les effectifs et, de l’autre, augmenter le temps de travail dans la fonction publique. Il faut revoir les automatismes de déroulement des carrières et mettre simultanément en place une revalorisation salariale en y réaffectant une partie des économies réalisées par les suppressions d’emplois. Simplifions aussi les conditions de recrutement des contractuels de façon à limiter les recrutements de fonctionnaires sous statut aux missions dont la durée ou la nature le justifient. Les armées françaises ont recours à des contrats limités dans le temps. Ce qui est valable pour elles, pourraient l’être dans beaucoup de nos administrations. A ceux qui disent que les fonctionnaires n’accepteront pas ces évolutions, je réponds : acceptent-ils la paupérisation actuelle de leur métier ? Mieux vaut des administrations à 39h moins nombreuses, plus efficientes et mieux rémunérées, que des administrations à 35 h, sans moyens dignes de fonctionner. Je suis pour un Etat fort, animé par des agents motivés et fiers de servir l’intérêt général.


Comment recrédibiliser la politique et réduire la fracture entre la politique et l’économie ?
C’est là une question majeure qui est posée à l’opposition. Ceux qui pensent qu’il suffit de miser sur l’échec de la gauche pour relégitimer la droite ne mesurent pas l’état d’exaspération du pays. Nous avons un devoir d’honnêteté et de vérité. Savoir reconnaitre les erreurs du passé, c’est un signe de lucidité et un gage de crédibilité. Il faut être franc sur la situation du pays et ne pas faire des promesses intenables. Il faut être digne et sobre, car la politique n’est pas un jeu. Et puis, travaillons sur le fond, sur les idées, car c’est ça qui intéresse nos concitoyens. Avec mes équipes, nous nous sommes attelés à un projet de redressement national. Mes propositions sont sans concession. Je sais qu’elles peuvent bousculer mes concitoyens. Mais je refuse de croire que la démocratie ne marche que sur la démagogie. 


La croissance molle et le chômage de masse ne sont pas des fatalités françaises ou même européennes. Autour de nous, il y a des Etats qui redémarrent grâce à leurs réformes. Il n’y a aucune raison pour que l’Europe, avec ses 500 millions d’habitants bien formés, ses technologies de pointe, ses universités, ses infrastructures, ses grands groupes, reste à l’arrêt. Ce qu’il faut, c’est que chaque pays trouve le cran de se moderniser et de se libérer des déficits. Avec l’appui de la Banque Centrale européenne, qui a assoupli sa politique, on peut retrouver le chemin d’une croissance solide et durable. Pour stimuler le mouvement, je crois à la nécessité de renforcer le pilotage de la zone euro et à l’établissement d’un noyau franco-allemand beaucoup plus structuré. Entre nos deux nations, il faudrait enclencher une harmonisation fiscale et sociale. Les seuls pays qui sortent leur épingle du jeu ont choisi un modèle autre que celui de l’austérité pure et dure…  Je pense qu’on ne relancera pas un cycle de croissance durable en Europe avec cette montagne de déficits et de dettes qui plombe notre capacité à investir pour l’avenir. Contrairement à ce que j’entends parfois dire, il n’y a pas de politique d’austérité en France. Les dépenses publiques continuent d’augmenter et les déficits aussi. Au lieu de parler d’austérité, parlons plus simplement de nécessaire rigueur budgétaire.

J'ai fait campagne contre Maastricht, Oui, les craintes que nous avions exprimées en 1992 avec Philippe Séguin se sont pour partie confirmées. Nous disions que la monnaie unique n’était pas la panacée et nous pressentions que la technocratie entraînerait un déficit démocratique de l’Union européenne. Force est de constater que l’Europe actuelle est mal en point. Ceci dit, depuis 1992, le monde a changé. La mondialisation vient percuter nos vieilles nations occidentales. Nous n’avons pas d’autre choix que d’unir nos forces dans l’Europe. Mais pour que notre pays puisse y jouer un rôle leader, encore faut-il qu’il soit compétitif et fier d’être debout. Aujourd’hui, nous sommes l’homme malade de l’Union européenne. Qu’on le veuille ou non, l’Europe des nations reste un fait. Voilà pourquoi, la France doit se réveiller pour tenir tout son rang.

Je suis gaulliste, j’ai une certaine expérience, je regarde les réalités telles qu’elles sont et j’en tire la conclusion que la France doit sortir du déclin par des changements puissants. Je ne suis pas dans les calculs et les effets de manche. Je veux tout faire pour aider notre pays à retrouver sa force naturelle, son gout de croire au progrès. Je parcours la France et je travaille à un projet. Je vois que mes propositions commencent à s’imposer dans le débat. Je suis déterminé parce que je crois que la France a besoin de vérité et d’une refondation profonde.

La réduction des déficits est un moyen pour retrouver notre capacité de mouvement. Mais elle n’est qu’un volet du redressement national ! Il faut impulser une politique de compétitivité et d’innovation pour nos acteurs économiques. Le chômage doit être combattu avec des réformes de fond sur le marché de l’emploi. Notre système éducatif a besoin d’autonomie. Et sur les questions régaliennes, il est indispensable de ressouder la cohésion nationale : sur la sécurité, l’immigration, sur l’intégration et la laïcité, le pays est en demande d’ordre et d’unité.

par François Fillon
Source: Entreprendre.fr 

 

décembre 13, 2014

UMP 2 pour le retour d'un Nicolas S "politique néo-socialiste"

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Cherchez même les dits "libéraux" de l'UMP
Alors combien sont-ils ?
La galaxie libérale lol ou ?

 DEUX NEURONES AU MOINS !!


MAIS QUEL PROJET ?, car l'organigramme je pense que les militants s'en BALANCent ....


Exprimez-vous, c'est le changement, le retour du petit Nicolas !!
car cela date de 2012, voyez vous-même sur leur site actuel:


Charte des valeurs approuvée par le vote des militants le 18 novembre 2012

PRÉAMBULE : LE SENS DE L'UNION


Nous croyons en la force de l'engagement politique, nous voulons que la France garde la maîtrise de son destin dans un monde en plein bouleversement, nous voulons protéger et préparer l'avenir des enfants de France, nous sommes donc membres de l'Union pour un Mouvement populaire.
L'UMP répond à une exigence d'unité entre les familles de la droite et du centre : gaulliste, démocrate-chrétienne, libérale, radicale, sociale et indépendante. Ce qui rassemble ces sensibilités est plus fort que ce qui les distingue.
Riche de ses différences, fière de ses racines, l'UMP est une force politique populaire, résolument tournée vers l'avenir, ouverte à tous les Français qui veulent servir leur pays avec courage, droiture et passion.

Notre ambition est de permettre à chaque citoyen, quelle que soit son origine, quel que soit son parcours, quelle que soit sa position, de participer à la vie de la Cité et au destin commun de notre République. L'UMP est une réponse à tous ceux qui espèrent dans la politique et veulent s'engager. Nous croyons en la France. Notre pays dispose d'atouts considérables pour réussir dans le monde. Notre histoire, notre diversité, notre singularité, nos héritages spirituel, religieux, philosophique, scientifique, moral et politique qui ont façonné notre pays et lui ont donné son identité sont une force dans le monde du XXIe siècle.

Attentifs aux inquiétudes et aux espoirs des Françaises et des Français, nous avons pour priorité que chacune et chacun trouve sa voie de réussite dans notre société et qu'aucun territoire ne soit délaissé. Nous croyons au mérite et au travail. Nous croyons au talent. Nous refusons l'assistanat et la fraude. Nous voulons vivre dans une société de justice ; les efforts indispensables pour assurer notre développement doivent être équitablement répartis.
Équité et justice sont les mots d'ordre de notre famille politique.
Nous pensons que la France doit continuer à jouer un rôle majeur en Europe et dans le nouvel ordre mondial multipolaire. Nous voulons une Europe qui rayonne par ses valeurs et son économie. Nous voulons une Europe sûre de ses frontières, qui protège. Nous voulons une Europe qui valorise son histoire et sa culture comme autant de chances pour prendre part à une mondialisation à visage humain.


NOTRE MÉTHODE


Nous affirmons deux principes pour restaurer la confiance des Françaises et des Français dans l'action publique : écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux.

ÉCOUTER, COMPRENDRE, PARTICIPER, RESPECTER
La société française est beaucoup plus informée qu'auparavant. Nos concitoyens perçoivent les problèmes de leur avenir, et pourtant les Français se sentent souvent seuls et rarement écoutés. L'homme politique doit retrouver sa fonction essentielle de médiateur.

Écouter : aucun engagement politique n'est durable sans que soient écoutés ceux que personne n'entend.

Comprendre : être aux côtés de tous nos compatriotes, mesurer les difficultés et les aspirations de chacun.

Participer : chaque citoyen peut revendiquer le droit de participer à la décision ; cela suppose proximité, démocratie directe, dialogue social.

Respecter : aucun point de vue n'est négligeable ; il n'y a ni conviction, ni élan, sans attention prêtée à l'autre.

ANTICIPER, DÉCIDER, AGIR
Le temps du politique dépasse le court terme. Voir plus loin, discerner les problèmes de demain pour construire l'avenir : il faut savoir anticiper.

Après la concertation vient le moment des choix. Au-delà des intérêts particuliers, un mouvement politique comme l'UMP doit dégager la vision de l'intérêt général sans laquelle le lien social se délite. Cela suppose du courage pour affronter les oppositions individuelles. Il faut s'y résoudre et savoir décider.

Une fois le cap arrêté, il faut le tenir. Il ne suffit pas de voter des lois ou de prendre des décrets, il reste à traduire ces choix dans le réel. Nous voulons restaurer le sens de l'action en politique : donner des objectifs, définir les moyens, contrôler la progression et évaluer les résultats atteints. C'est un nouvel art de l'action.

Le XXe siècle a été le siècle des idéologies, avec leur lot d'aveuglements ou de désastres. Nous avons aujourd'hui, ensemble, des convictions, des idées, des cultures différentes et, surtout, des valeurs communes qui nourriront notre action et s'incarneront de façon pragmatique dans la vie des Français.


NOS VALEURS


Notre projet politique repose sur des valeurs fondatrices, qui inspirent et guident notre engagement.

LIBERTÉ

Nous croyons en la personne humaine, en sa dignité inaliénable. Nous respectons sa liberté et tenons chacun pour responsable de ses actes, en refusant le déterminisme social.
Nous rejetons les systèmes, les idéologies ou les totalitarismes qui étouffent la liberté en cherchant à tout encadrer. Nous pensons que c'est le libre arbitre qui garantit l'épanouissement des talents. La liberté est la valeur essentielle qui permet d'imaginer, d'agir et de créer.
La liberté s'exprime naturellement dans le travail et dans toutes les activités créatrices qui sont celles de l'être humain. Nous voulons que soient récompensés, à tous les niveaux, ceux qui s'impliquent et qui cherchent à innover. La reconnaissance du mérite et l'ascension sociale sont les signes d'une société qui progresse. Le travail et le sens de l'effort sont des valeurs essentielles qui doivent être promues.

L'avenir de notre économie, c'est l'innovation, la recherche, l'imagination, l'envie de créer et l'esprit d'entreprise. Soutenir et promouvoir le travail, c'est permettre à toute la société de bénéficier du dynamisme des créateurs, des entrepreneurs et des travailleurs dans tous les domaines. Soutenir et promouvoir le travail, c'est consolider toutes les initiatives qui permettent à tous de travailler plus et mieux, avec le sens de l'effort partagé et du mérite.

La liberté, c'est aussi la garantie du respect de la personne et de sa dignité. Pour assurer cette liberté, il faut que notre société se fixe des règles et des principes fermes au service du bien commun. Il n'y a pas de liberté possible sans sécurité et sans autorité. L'exercice légitime des libertés individuelles et des talents doit s'accompagner de règles égales pour tous qui garantissent l'équité et la justice. Notre projet politique veille à réconcilier réussite individuelle et réussite collective.

RESPONSABILITÉ

Être libre, c'est être responsable. La responsabilité s'exerce d'abord envers soi-même. Elle exige de respecter les lois de la République et implique d'être responsable de ses actes. La peur et la crainte ne doivent pas menacer les citoyens, en particulier les plus faibles et les plus démunis d'entre eux, ceux qui ne peuvent se protéger, car la violence et le non-respect de la loi détruisent le lien social. L'autorité de l'État et la justice doivent assurer que chacun réponde de ses actes.

La responsabilité dépasse le seul fait de ne pas enfreindre la loi : c'est la conscience que l'on a à la fois des droits et des devoirs à l'égard de la communauté. La responsabilité permet de bâtir une société de confiance qui donne la possibilité à chacun de s'épanouir.

La responsabilité concerne également l'ensemble des élus et tous les acteurs de notre économie sociale de marché. La solidité de nos institutions assure un fonctionnement efficace et équilibré des pouvoirs. Notre République décentralisée doit donner à nos collectivités territoriales un rôle essentiel dans le dynamisme de notre pays et de nos territoires. Aux côtés de l'État, elles assurent la responsabilité de l'aménagement du territoire et d'un développement concerté tout en veillant à renforcer notre attractivité.

La responsabilité concerne enfin notre avenir.

Depuis des décennies, nous vivons à crédit pour financer notre modèle social et de développement, reportant ainsi la facture sur les générations futures. Notre responsabilité est de mettre fin à cette facilité et d'assurer notre croissance en réduisant nos déficits et notre dette.

Aujourd'hui, nos modes de vie menacent l'intégrité et la vie même sur notre planète. Nous n'avons pas le droit de sacrifier le bien-être et la qualité de vie des générations futures. Notre mouvement promeut donc le développement durable et l'écoresponsabilité. La science ouvre par ailleurs d'immenses possibilités – c'est une chance lorsqu'elle est source de progrès. Elle doit être mise au service du bien de l'homme, notamment des plus vulnérables. Ses conséquences doivent être mesurées pour éviter toutes dérives contraires à la dignité humaine et à l'éthique.

GÉNÉROSITÉ ET SOLIDARITÉ

Chaque personne est unique, chaque personne est importante. En défendant la solidarité et la générosité, nous construisons une société qui offre à chacun toute sa place

Le premier lieu de la solidarité, c'est la famille. Nous voulons faire confiance aux parents et les accompagner dans leur mission éducative. Au sein de la famille, l'intérêt de l'enfant doit primer. La solidarité entre les générations prend une importance essentielle ; elle permet aux personnes âgées d'épauler les jeunes et aux jeunes de soutenir leurs aînés dans des liens de transmission réciproques qui sont le socle de la société.

La générosité est à la base de notre modèle social. La solidarité doit permettre de protéger chacun contre les aléas de la vie : maladie, handicap, dépendance ou chômage. Nous sommes attachés à notre modèle de protection sociale dans lequel la responsabilité et la solidarité sont indissociablement liées.

La solidarité ne doit pas se transformer en assistanat, par une distribution uniforme d'aides qui conduit à perdre toute considération pour le travail, ce qui est contraire à la dignité et au respect de chaque personne. L'assistanat décourage ceux qui travaillent et risque de maintenir dans l'inactivité ceux qui sont en difficulté. Le sens de la solidarité, c'est de donner à chacun la possibilité de rebondir, de se former tout au long de la vie.

Nous dénonçons la fausse générosité financée à crédit et dont les conséquences devront être supportées par les générations futures.

La solidarité se vit dans toutes les sphères de la société : entre les familles dont le dynamisme démographique est l'un de nos objectifs premiers ; entre les territoires – dans les campagnes et au sein des villes– ; dans la sphère économique. Les services publics dont l'accès doit être garanti à tous contribuent à cette solidarité nationale. La solidarité assure l'égalité des chances et l'équité. L'école de la République doit permettre à chaque enfant de s'épanouir en donnant le meilleur de lui-même et permettre à ceux que leurs mérites distinguent d'exercer des responsabilités dans tous les domaines.

Les entreprises au sein desquelles nous souhaitons promouvoir le partage, la participation des salariés, le dialogue avec les partenaires sociaux et l'association entre le capital et le travail sont une sphère de solidarité. Mais le juste effort de solidarité ne doit pas être confiscatoire et décourager la prise de risque. Le travail est une valeur qui permet à l'homme de s'épanouir, de réussir et de renforcer ses liens sociaux. Les associations, les communautés de vie sont enfin des lieux privilégiés où se développent des actions de générosité qui méritent d'être encouragées.


NOTRE NATION

La France a depuis longtemps choisi et illustré la République. Plus qu'un héritage, c'est une idée, moderne porteuse de progrès et de rassemblement, qui fonde notre vision de la politique et conforte notre volonté de vivre ensemble.

Les valeurs républicaines, notre culture, notre langue, l'attachement à nos paysages et à nos terroirs, la défense d'un système social équilibré fondent cet attachement. La Nation, qui s'est construite à travers une histoire millénaire, se vit à travers des symboles comme la Marseillaise, Marianne, le 14 Juillet, le drapeau tricolore, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ou la devise sur le fronton de nos mairies. Ces symboles sont le ciment qui nous rassemble. Ces symboles, dont nous sommes fiers comme éléments de notre identité, doivent être promus, car ils sont porteurs d'un message d'unité, de patriotisme, d'ouverture et d'humanisme Notre pays est celui qui a défendu la liberté et qui a donné naissance à l'esprit des Lumières. La Nation se construit et s'invente chaque jour à travers cette volonté de bâtir ensemble une destinée commune qui doit être défendue, dans un monde dangereux et parfois hostile, contre toutes les formes de menaces.

La Nation n'est pas pour nous un concept figé. Elle est, avec l'idéal républicain qui nous anime, le socle sur lequel nous voulons rassembler tous les Français. Chaque Française, chaque Français doit partager le destin de notre Nation et participer à l'avenir de notre pays, où qu'il se trouve dans le monde, en métropole, en outre-mer ou à l'étranger. L'unité de notre Nation nous fait refuser et combattre le communautarisme, l'inégalité entre les hommes et les femmes, les fanatismes ou les extrémismes qui cherchent à enfermer les individus dans une appartenance ou une communauté distincte de la communauté nationale.

Ceux qui choisissent de vivre en France doivent adhérer aux valeurs de notre République par une démarche volontaire, sans reniement, mais en s'appropriant l'identité française. Cette identité est généreuse et ouverte dès lors que ses principes et ses valeurs sont respectés. Parmi ces valeurs essentielles, la laïcité doit être garantie : elle permet de concilier le vivre-ensemble et la liberté religieuse.

Notre attachement à la Nation française est enfin une adhésion à son message de fraternité. C'est une attitude de rassemblement qui permet à chaque citoyen français de se sentir pleinement membre de la communauté nationale et de notre destin collectif.

L'EUROPE

L'Europe est notre quotidien et notre avenir. Après des siècles d'affrontements meurtriers où l'Europe a failli perdre son âme et grâce à l'œuvre des pères fondateurs de la communauté européenne, nos démocraties ont décidé de se rassembler et de s'interdire les rapports de haine et de guerre. Le symbole le plus fort de ce changement d'époque est la robustesse du lien franco-allemand qui est un des moteurs européens dans les domaines politique et économique auquel nous sommes attachés et que nous souhaitons toujours renforcer. Les coopérations renforcées qui ont permis l'émergence de ce couple doivent devenir des opportunités plus concrètes pour les membres de l'Union européenne. Mais la paix n'est pas un acquis définitif, c'est le fruit d'une volonté commune qu'il faut poursuivre. Pour nous tous, l'Europe unie n'est pas l'Europe uniforme. Elle est un idéal d'unité dans la diversité, un cadre dans lequel les Nations doivent pouvoir exercer leur souveraineté tout en se projetant dans un avenir commun.

Nous avons aujourd'hui l'opportunité d'inventer un nouveau modèle politique qui doit avoir toute sa place sur la scène mondiale. Nous voulons réaliser ce rêve avec l'engagement démocratique des peuples européens.

Cette entreprise difficile exige d'inventer les formes d'une construction où chaque État membre conserve son identité tout en s'unissant aux autres avec une ambition partagée. L'Europe doit répondre à ce double défi de respecter à la fois la diversité et la subsidiarité si elle veut avoir le soutien des peuples qui la composent. Grâce à ces principes, l'Europe peut alors se matérialiser dans des projets communs qui améliorent la vie de tous.

Le développement du sentiment d'appartenance européen doit se fonder sur un élan démocratique d'ampleur. L'UMP s'engage sur cette voie de participation du plus grand nombre à la construction européenne.

Au-delà de la nécessité de renforcer l'intégration économique et la coordination budgétaire, nous sommes attachés à une Europe forte qui relèvera plus efficacement les défis d'un monde où la concurrence entre les pays est de plus en plus rude. L'Union européenne nous permet, ensemble, de développer des chantiers qui ne sont plus à la portée d'un seul pays dans le nouveau contexte de la mondialisation. Pour nous, l'Europe n'est pas qu'un marché. Elle doit être un acteur dans le monde. Elle doit être un modèle inspirant d'autres parties du monde et elle doit être la démonstration quotidienne que le développement durable est accessible dans tous ses aspects : environnementaux, sociaux et économiques.

Avec le soutien de la famille européenne de la droite et du centre réunie au sein du Parti populaire européen, nous défendons une Europe solidaire qui aide et protège les Nations et les citoyens qui la composent. Elle doit être un atout dans la mondialisation en défendant nos intérêts avec pragmatisme et conviction comme le font tous les États dans le monde. Elle doit notamment veiller à l'application du principe de réciprocité dans les échanges internationaux. L'Europe doit pouvoir soutenir des projets d'avenir et assurer une plus grande protection de ses citoyens. Son identité est liée à ses frontières et à ses racines, son avenir est lié à sa capacité à tenir compte des préoccupations et des attentes des peuples européens.

Enfin, l'Union européenne, qui s'est dotée d'une Charte des droits fondamentaux, a un rôle particulier à jouer dans le monde pour la promotion de ses valeurs.

NOTRE VOCATION INTERNATIONALE

La France n'a pas vocation à vivre repliée sur elle-même. Elle doit assumer sa vocation internationale, pour défendre ses intérêts et promouvoir ses valeurs.

Le rayonnement de la France dans le monde passe par un soutien sans faille à la francophonie et à la culture, et par un effort diplomatique et militaire continu, conforme aux responsabilités de notre pays dans le monde et à sa position de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous réaffirmons ainsi notre attachement à la dissuasion nucléaire au service de la stabilité et de la paix dans le monde. Le rayonnement de la France passe aussi par une meilleure compétitivité de notre économie, car la concurrence et l'échange poussent à l'innovation et au progrès.

Dans un monde multipolaire, où les échanges rendent les Nations interdépendantes, la France est porteuse de valeurs et d'un message ambitieux. Nous défendons les droits de l'homme, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la protection de l'environnement, la diversité culturelle et la protection du patrimoine mondial de l'humanité. La force de nos alliances diplomatiques et militaires conforte notre message et lui donne un écho particulier sur la scène internationale.

Nous nous engageons à développer la coopération internationale et à favoriser une meilleure gouvernance mondiale pour mettre l'homme au cœur des enjeux internationaux et réduire les grands déséquilibres de la planète – en matière sanitaire, alimentaire, sociale, environnementale… Une action ambitieuse doit également être conduite grâce à l'aide que nous pouvons apporter aux pays en voie de développement.

Nous souhaitons que la mondialisation, qui représente une opportunité majeure d'influence et de développement, soit régulée, au service du bien commun.


CONCLUSION


Partageant le même dessein pour la France, nous voulons réhabiliter la politique avec des principes simples : efficacité, pragmatisme, ouverture, dialogue. Nous plaçons notre engagement sous le signe du courage pour préparer l'avenir, de l'autorité pour protéger chacun et de la générosité pour renforcer la justice.

À partir de la charte que nous proposons aux Françaises et aux Français, nous voulons construire ensemble une société créative et solidaire, une République dont les Françaises et les Français soient fiers, une démocratie exigeante et juste, une Europe qui renoue avec l'espérance, une France en mouvement.



 VRAIMENT DEUX NEURONES QU'IL NOUS FAUT

 

 LE COLBERTISME ET LE BONAPARTISME.

 

Sarkozy nomme une proche de la Manif pour tous secrétaire nationale de l'UMP

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