octobre 03, 2025

Que se passe t-il en Europe, d'une histoire à une autre...Qu'elle en serait la différence ?

Sommaire:

A - l’UE : une machine impériale qui écrase les souverainetés nationales 

B - Histoire: Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste

Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?

C - Joute verbale entre Viktor Orbán (Hongrie) et Donald Tusk (Pologne)

D - «1200 milliards d’euros d’investissements en dix ans» : comment Bruxelles veut mobiliser l’épargne des Européens

 



A - l’UE : une machine impériale qui écrase les souverainetés nationales 

L’ingérence tous azimuts de l’UE : de la médecine au militaire

Dans un monde où les nations souveraines devraient primer, l’Union européenne (UE) s’est muée en un Léviathan bureaucratique, légiférant dans tous les domaines imaginables, de la médecine au militaire, avec des conséquences souvent tragiques.

Ce qui était autrefois présenté comme un projet de paix et de prospérité est devenu un instrument de contrôle centralisé, imposant ses diktats aux États membres et menant invariablement à la souffrance humaine – comme en témoigne la gestion catastrophique de la pandémie de COVID-19 et le soutien prolongé à la guerre en Ukraine. L’UE ne se contente plus de coopérer ; elle remplace et dicte les lois nationales, sapant l’essence même de la démocratie et de l’autodétermination.

Prenons la médecine et le militaire : deux domaines où l’ingérence de l’UE a directement conduit à des drames humains. Lors de la crise du COVID-19, Bruxelles a imposé des politiques uniformes, comme les contrats opaques pour l’achat de vaccins, forçant les nations à adopter des mesures draconiennes sans égard pour leurs spécificités locales. Des millions de personnes ont souffert de confinements prolongés, d’effets secondaires non anticipés et d’une économie ravagée, tout cela au nom d’une « solidarité européenne » qui a surtout profité aux géants pharmaceutiques. De même, dans le domaine militaire, l’UE pousse à une escalade en Ukraine, finançant des armes et des entraînements qui prolongent un conflit sanglant, avec des milliers de morts à la clé.

Au lieu de promouvoir la paix, l’UE alimente une machine de guerre, transformant l’Europe en un prolongement des intérêts atlantistes, avec la mort comme horizon inévitable – COVID pour la santé, Ukraine pour la géopolitique.

 

 

La supplantation des lois nationales par les diktats européens

Cette ingérence va plus loin : l’UE n’hésite pas à supplanter les lois nationales souveraines. Des amendements constitutionnels, comme celui récemment adopté en Slovaquie donnant priorité aux lois nationales sur le droit européen en matière d’identité, sont des réactions directes à cette usurpation.

Bruxelles dicte tout, des normes environnementales aux politiques migratoires, ignorant les volontés populaires et imposant un cadre supranational qui érode les identités culturelles et les choix démocratiques des peuples.

Ursula von der Leyen : une dirigeante non élue aux allures de dictateur

Au cœur de ce système autoritaire se trouve Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui n’a jamais été élue directement par les peuples européens. Nommée par un processus opaque au Parlement européen, elle se comporte comme un grand général, commandant aux dirigeants nationaux ce qu’ils doivent faire – de la gestion des fonds européens à l’alignement sur des agendas globaux comme le « Green Deal » ou le soutien militaire à l’Ukraine. Ses critiques la dépeignent comme une bureaucrate omnipotente et autoritaire, promouvant une « nouvelle Europe » (Neue Europa, de sinistre réputation) fondée sur le pouvoir centralisé, tout en masquant ses propres manquements à la transparence, comme ses échanges cachés avec Pfizer. Von der Leyen incarne l’essence antidémocratique de l’UE : une élite non élue qui dicte aux nations élues, transformant l’Europe en un empire technocratique où les voix dissidentes sont qualifiées de « désinformation ».

Le rejet français : un « non » clair à la confiscation des libertés

Les Français, en particulier, ont été clairs sur leur rejet de cette Europe intrusive. En 2005, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, 55 % des votants ont dit « non » à une UE qui confisque les libertés fondamentales – liberté de penser, d’aller et venir, économique, et même culturelle. Ce « non » massif reflétait une peur légitime : celle de voir la France diluée dans un super-État qui impose des quotas migratoires, des taxes carbone punitives et des normes qui étouffent l’industrie nationale. Aujourd’hui, les Français refusent toujours que leurs libertés soient saisies au nom d’une « union » qui privilégie les intérêts globaux sur les besoins locaux, comme en témoigne la montée des partis souverainistes (L’UE coute plus cher aux Français, que ce qu’elle leur rapporte : – 10 milliards d’euros / an).

La montée des voix eurosceptiques : des dirigeants et peuples en rébellion

Et ils ne sont pas seuls. De plus en plus de voix s’élèvent contre cette UE impériale, avec des dirigeants et des peuples qui rejettent son emprise ou exigent de choisir ce qui convient à leurs nations. En Hongrie, Viktor Orbán mène une politique ouvertement eurosceptique, refusant les diktats de Bruxelles sur l’immigration et les valeurs sociétales, et participant même à des gouvernements où les eurosceptiques approchent la majorité. La Pologne, sous influence de partis critiques, a affirmé la supériorité de sa constitution sur les traités UE, entraînant des tensions et des sanctions financières. En Slovaquie, Robert Fico a qualifié un amendement anti-progressiste de « barrage » contre l’UE, alignant son pays sur une résistance accrue. Les Pays-Bas, avec Geert Wilders, ont vu des partis eurosceptiques remporter des élections, critiquant l’UE pour son ingérence. En Italie, Giorgia Meloni et ses alliés ont renforcé un euroscepticisme croissant, priorisant les intérêts nationaux sur les agendas bruxellois. Ces pays, rejoints par des mouvements en Suède et ailleurs, signalent une vague eurosceptique : en 2024-2025, 24 pays de l’UE ont élu au moins un membre d’un groupe eurosceptique au Parlement européen.

🛑 Bras de fer avec Bruxelles : la Slovaquie défie la primauté du droit européen ➡ https://wix.to/Hlhj0ox

 

Vers une reprise de contrôle par les peuples

L’UE, sous sa forme actuelle, n’est plus un partenariat ; c’est une menace pour les souverainetés. Il est temps que les peuples reprennent le contrôle, avant que cette machine ne les engloutisse définitivement dans son agenda mortifère.

https://multipol360.com/lue-une-machine-imperiale-qui-ecrase-les-souverainetes-nationales/ 

 


B - Histoire: Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste

Ici, Georges-Henri Soutou1 soulève un point, qui, de prime abord, interpelle. En effet, contre toute attente, l’auteur traite du sujet de l’Europe entre 1939 et 1945, sujet ô combien discuté par Rome et Berlin ! Toutefois, l’auteur ne manque pas d’évoquer les différences idéologiques existant entre Hitler et Mussolini concernant l’Europe. En effet, si le führer entend étendre la domination du Reich sur l’ensemble du continent ; le duce pour sa part, profondément plus européen qu’Hitler, a une vision plus nationaliste et impérialiste de l’idée d’Europe.

Une Europe prédisposée

En effet, la fin du premier conflit mondial fait naître un climat hypernationaliste en Europe, parmi les vaincus, mais aussi en Italie, pays allié à la victoire « mutilée ». Cette déception transalpine sera à l’origine du fascisme. Alors qu’il sort de cette Première Guerre mondiale exsangue, meurtri dans sa chair et dans sa terre, le continent européen est frappé de plein fouet par une crise économique mondiale qui remet en cause les idéologies libérale et socialiste apparues au XIXsiècle.

Dès lors, de nouveaux courants de politiques, dépassant le clivage droite-gauche, apparaissaient en Europe. En réaction aux projets briandistes, d’inspiration libérale, les différents courants de pensée réactionnaires et antidémocratiques se renouvellent. Cependant, nazis et fascistes n’ont pas la même vision de l’Europe. Face à la volonté prométhéenne du nationaliste jacobin Mussolini, Hitler lui oppose un antilibéralisme antisémite et racial.

Malgré leurs divergences idéologiques, les deux régimes refusent l’ordre libéral et démocratique. Cette communauté de vues cimente cette union transnationale entre l’Allemagne et l’Italie. L’idée d’une Europe nouvelle, en rupture avec l’ordre établi à Versailles, est partagée dans nombre d’autres gouvernements, avec le soutien massif de leurs populations.

Le fascisme et l’Europe : un grand espace euro-méditerranéen

La politique extérieure italienne des années 30 est complexe. Si après-guerre, Rome a reçu des territoires, elle revendique toutefois des territoires balkaniques et va même jusqu’à occuper militairement Corfou. Pour autant, Mussolini soutient le projet de pacte des Quatre. Contre toute attente, l’accession de Hitler au pouvoir permet à l’Italie de jouer un rôle de puissance stabilisatrice en Europe.

Mussolini entend cependant organiser une Europe fasciste. Aussi entend-il exporter le fascisme autour de la Méditerranée et de l’Afrique. Le projet impérial et méditerranéen de Mussolini a comme pointe de rupture la guerre d’Éthiopie. Parallèlement, le duce apporte son soutien à Franco durant la guerre civile espagnole. Les deux dictateurs sont en effet proches idéologiquement, cependant, Mussolini craint que le fascisme européen qu’il prône ne profite qu’au régime nazi.

À la veille du second conflit mondial, Mussolini évoque l’axe Rome-Berlin, définissant les tâches de chacun : à l’Allemagne les régions danubiennes, à l’Italie la Méditerranée. Les idéologues allemands, pour leur part, évoquent les « grands espaces ». Aussi envisagent-ils l’Europe pour le Reich, la Méditerranée et le Moyen-Orient pour l’Italie. Hitler et Mussolini divergent sur leurs différentes orientations géopolitiques, lesquelles correspondent à leurs axes idéologiques propres.

Cependant, Rome ne peut mener à bien sa « guerre parallèle » à celle de Berlin, ses échecs militaires l’obligent à entrer inéluctablement dans l’orbite du Reich et, in fine, à sa conception européenne de « grand espace européen ».

Le Troisième Reich et l’Europe

Le thème de l’Europe apparaît plus tardivement en Allemagne qu’en Italie. La conception hitlérienne de l’Europe consiste à acquérir l’espace nécessaire pour les peuples germaniques : le Lebensraum. Pour ce faire, Hitler entend rayer de la carte la Tchécoslovaquie et la Pologne ainsi que les populations juives du continent. Le Reich souhaite voir disparaître les petits États-nations au profit d’ensembles politiques et de grands espaces économiques plus vastes, afin de faire obstacle au mondialisme libéral anglo-américain.

Le chancelier du Reich souhaite instaurer un nouveau système international autour de grands blocs continentaux : le Großraum. Cependant, à Berlin, l’idée de « Nouvelle Europe » oppose différents courants de pensée. Les conservateurs tout d’abord, — favorables à une Mitteleuropa — s’opposent aux nationalistes (SA et membres du parti nazi), tenants qu’une vision plus territoriale que raciale. Les SS enfin, considèrent que la recomposition raciale de l’Europe passe par la destruction des juifs et l’asservissement des Slaves, dans l’unique but de parvenir au Lebensraum.

Cependant, la notion la plus importante pour le IIIReich — après celle de la race — demeure le « grand espace européen ». Cette notion comporte des aspects à la fois politiques, économiques, mais aussi juridiques.

Le projet euro-méditerranéen initial (1940-1941)

Malgré leurs divergences de vues, Rome et Berlin souhaitent réorganiser l’Europe autour d’un projet euro-méditerranéen cohérent, dont la sécurité serait garantie par l’Allemagne et l’Italie, face au bloc formé par les Anglo-américains.

Une fois la Pologne envahie, Hitler entend proposer la création d’un vaste espace économique grand-allemand regroupant le Reich, la Bohème-Moravie, la Pologne, le Luxembourg, la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas et le Danemark, le tout dans une union douanière et monétaire dirigée par Berlin.

L’Allemagne accepte de laisser la Méditerranée à l’Italie, à la seule condition que Mussolini accepte l’Anschluss et renonce à sa politique danubienne. Rome, Berlin et Madrid — dans une moindre mesure — entendent se partager le continent africain, n’en laissant qu’une infime part à la France de Vichy.

« Ventre mou » de la Nouvelle Europe, les Balkans sont au cœur des appétits communs de Rome et Berlin. Mussolini craint une éventuelle occupation allemande de cette région que l’Italie considère comme faisant partie de sa zone d’influence politico-économique. Finalement, un modus vivendi est arrêté et les Balkans divisés. La Yougoslavie et la Grèce reviennent à Rome, le reste revenant à Berlin.

Nonobstant, après la crise économique des années 30, l’influence allemande de ces régions ne cessera de s’accroître, au détriment de l’Italie. De plus, Hitler reprendra à son compte l’héritage de Guillaume II en s’alliant au Moyen-Orient musulman hostile aux Anglo-américains philosémites.

L’invariant hitlérien : un Germanisches Reich deutscher nation ?

Se voulant l’héritier du Reich bismarckien, Hitler entend rattacher à l’Allemagne, l’ensemble des nations germaniques. Pour ce faire, il entend rattacher au Reich les populations « germaniques » scandinaves et flamandes. Cependant, si la Scandinavie occupe une proximité culturelle et « raciale » avec l’Allemagne, elle n’est cependant pas au diapason du Reich. La question de l’intégration flamande au Reich, si elle est facilement envisageable pour les Pays-Bas, il n’en est pas de même pour la Belgique. Seule la Suisse n’est pas envahie par l’Allemagne. Jamais elle ne se ralliera au projet hitlérien d’Europe nouvelle.

À côté de ce Reich germanique est instauré le protectorat de Bohème-Moravie, après l’invasion des Sudètes et sa séparation d’avec la Slovaquie. Après avoir envahi la Pologne et annexé les territoires perdus en 1919, Hitler y instaure un Gouvernement général, colonisant le reste du territoire polonais pour y installer des colons allemands, une fois les populations juives et polonaises expulsées.

Cependant, l’invariant hitlérien n’est pas fiable. En effet l’Europe sous domination allemande manque de matières premières stratégiquement et économiquement primordiales, tels le pétrole, le charbon et la nourriture. De ce fait, le Reich ne peut faire face au poids stratégico-économique des Anglo-américains.

Pour faire face à ces derniers, le Reich n’a d’autre choix que d’englober l’Europe jusqu’à l’Oural, le Moyen-Orient ainsi que l’Afrique, le tout, en s’entendant avec l’Italie, la France, possiblement l’Espagne, pour contrôler conjointement le Moyen-Orient et le continent africain.

Vichy dans le « nouvel ordre européen »

L’adhésion du gouvernement de Vichy à l’« ordre nouveau » répond à deux facteurs : idéologique et stratégique. Si tout comme l’Allemagne, la France souhaite remplacer la SDN et voir le retour au concert européen des grandes puissances au XIXsiècle, elle sait aussi ne pas être en capacité de s’opposer au Reich.

La France et son Empire constituent un bloc de 100 millions d’habitants. Afin de ne pas déplaire au maître de Berlin, la France se désengage de son alliance diplomatique et militaire, au sein de la Petite Entente, pour se recentrer sur son Empire, tout en recherchant un compromis avec le Reich. Ainsi la France fait-elle le choix d’abandonner l’Europe centrale et orientale à l’Allemagne pour maintenir sa souveraineté en métropole et dans l’Empire, tout en s’associant par ailleurs au « nouvel ordre européen ».

Ce changement de politique extérieure permet à la France de bénéficier d’un armistice conciliant de la part de Rome et Berlin, qui, pragmatiques, souhaitent éviter que le gouvernement français ne poursuive la guerre outre-Manche, ou bien encore en Afrique du Nord.

Maître d’un tiers du territoire métropolitain, à la tête d’un Empire conservé et d’une armée de 100 000 hommes, le gouvernement de Vichy inaugure sa politique de « Révolution nationale », s’inscrivant pleinement dans l’ordre nouveau hitlérien.

Cette collaboration de l’État français au Reich ne se fait pas sans heurts. Deux conceptions s’opposent à Vichy. Une majoritaire — défendue par Laval — entend inscrire la France dans ce nouvel ordre européen dominé par l’Allemagne, et une minoritaire, plus traditionnelle et plus classique, qui appelle de ses vœux à un équilibre européen capable de faire contrepoids au Reich. Pétain se trouve enserré entre ces deux visions antagonistes.

Structures mentales de la « Nouvelle Europe »

Vaincue militairement, la France doit marcher sans réserve avec le Reich. Ainsi la collaboration d’État instaurée par Vichy doit-elle permettre de s’adapter au « nouvel ordre européen ».

Cette idéologie collaborationniste européenne, débutée avant-guerre, se poursuit durant celle-ci. La collaboration idéologique entre les deux fondateurs de l’Axe Rome Berlin est fondamentale. En effet, si l’Allemagne souhaite une Europe très unifiée, l’Italie est quant à elle plus favorable à une Europe plus souple et confédéraliste, dans un ensemble méditerranéen conduit par Rome. Cependant, les deux régimes convergent sur un point essentiel, celui de la culture comme moyen de contrôle social total des peuples.

Débutée dans les années 30, la collaboration idéologique entre les deux fondateurs de l’Axe Rome-Berlin se poursuit. Ainsi les deux États totalitaires tentent-ils d’élaborer des normes juridiques communes pour l’Europe future. In fine, cette coopération germano-italienne verra le duce s’aligner sur le führer.

Le grand espace économie européen, antécédents et prolégomènes

Frappées de plein fouet par la crise économique, les classes moyennes européennes de l’entre-deux-guerres rejettent massivement le modèle libéral américain. Devant cette crise économique des années 30, le Reich entend recentrer son économie sur l’Europe, notamment en augmentant ses échanges extérieurs avec l’Italie, ainsi qu’avec l’Europe danubienne et balkanique. Rejetant le modèle capitaliste libéral, Berlin lance un « nouveau plan » économique dès 1933.

Hitler place les considérations économiques au premier rang des paramètres de sa réflexion politico-stratégique. Dès juin 1940, l’Allemagne prépare un grand espace économique européen, vaste union douanière et économique européenne dirigée depuis Berlin.

Hitler et Mussolini entendent instaurer un espace économique européen indépendant du libéralisme anglo-américain et de l’économie planifiée soviétique. L’Italie mussolinienne dépasse l’espace économique européen; elle souhaite se suffire à elle-même économiquement et entend s’appuyer sur ses colonies pour y parvenir, à l’instar du Commonwealth britannique et de l’Empire français.

Cette orientation méditerranéo-africaine de l’Italie concourt à différencier les priorités économiques de Rome et de Berlin, en rivalité politique et économique, principalement dans les Balkans. Beaucoup à Berlin, considèrent que le véritable espace géostratégique pour le Reich doit dépasser l’Europe pour aboutir à l’Eurafrique.

Le grand espace économique, projets et réalisations

Pour mener à bien la guerre, le Reich doit s’approvisionner en matières premières. Pour contrer le blocus imposé par les alliés, l’Allemagne doit pouvoir diriger un grand espace économique comprenant l’Europe danubienne et balkanique, l’Europe du Nord, l’Espagne et l’Italie.

Pour ce faire, le Reich entend réorganiser l’économie et les échanges financiers de ce vaste espace économique européen. Pour Berlin, le Reichsmark doit former, avec les « monnaies vassales », un bloc monétaire cohérent. Les transactions économiques entre États sont encore possibles après l’établissement d’un clearing multilatéral. Le développement des échanges et des interpénétrations des économies de ce grand espace économique doit déboucher à terme, sur une union douanière et monétaire.

L’idée d’un grand espace économique européen, sous domination allemande, est favorablement accueillie par le monde de la finance du vieux continent. Passé l’idée d’autosuffisance de la Grande Europe en matière économique, le projet de grand espace européen revient après la bataille de Stalingrad. En effet, l’Allemagne tente de relancer l’idée d’un vaste ensemble économique capable d’assurer au continent son indépendance économique face aux alliés, au moment même où ces derniers échafaudent des projets pour l’Europe au sortir du conflit mondial armé. Les universitaires allemands réfléchissent quant à eux à une communauté économique européenne, une fois la paix mondiale recouvrée.

Toutefois, au sein du Reich, cette question divise. À ceux des idéologues qui prônent une forme de socialisme, s’opposent les réalistes, qui conçoivent l’économie de marché régulée et épaulée par l’État. Alors que la guerre est perdue pour les puissances de l’Axe, l’idée de grand espace économique européen pour contrer l’impérialisme anglo-américain est encore espérée. Les patronats allemand, italien et français, se préparent à l’économie d’après guerre.

L’Europe occidentale occupée dans le grand espace économique

L’Europe comme ensemble économique existe depuis toujours. Cependant, à partir de juillet 1940, les économies des pays occupés par les forces de l’Axe sont coupées de leurs fournisseurs anglo-américains.

Directement impactée, l’Allemagne tente de trouver un palliatif en faisant transférer sur son territoire, les machines ainsi que les matières premières des pays envahis, pour les utiliser à l’effort de guerre. La guerre à l’Est est beaucoup plus dure que prévu et se prolonge, le temps joue contre les forces de l’Axe. Le Reich durcit sa politique économique en réquisitionnant des milliers de travailleurs de toute l’Europe occupée.

Bientôt, le programme de grand espace économique du Reich devient moins un fait qu’une propagande. Pour autant, la coopération économique franco-allemande est intense. Les autres pays occupés : le Luxembourg, la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas et le Danemark concourent à l’effort de guerre allemand, notamment en exportant leurs productions agricoles à destination du Reich.

Les projets sociaux de la Nouvelle Europe sous direction allemande

En complément d’un nouvel ordre économique européen, le Reich entend installer une nouvelle Europe sociale. Cependant, dans sa conception d’une Europe nouvelle sur le plan social, Hitler établit une différenciation au sein de l’Europe occupée. En effet, les territoires de l’Est sont des terres de colonisation allemande où les populations sont asservies. Celles-ci ne peuvent donc pas jouir des bienfaits de cette politique sociale aux contours flous, balançant entre archaïsme et modernité.

L’Allemagne a pour objectif d’homogénéiser la société européenne, sur une base à la fois raciale et sociale. Pour le régime national-socialiste, il s’agit de former un homme nouveau, national-socialiste, capable de se transcender pour servir aveuglement la « communauté du peuple » totalitaire. L’Allemagne reproche à l’Italie et à l’Espagne de ne pas la suivre dans sa volonté d’harmoniser économiquement, socialement et sociétalement le continent européen.

Toutefois, les régimes nazi et fasciste se rejoignent dans leur volonté corporatiste de dépasser la lutte des classes au profit de l’État et du parti. Rome et Berlin, mais aussi Vichy, se rejoignent sur la question raciale. Ainsi, des similitudes existent dans les législations raciales élaborées en Allemagne et en France concernant les Juifs.

Si le projet social européen instauré par le régime nazi est largement partagé en Europe centrale et occidentale, la guerre, l’occupation et la répression dans l’Europe occupée, rend irréalisable l’idée de tout projet social européen cohérent.

1941-1942 : l’Allemagne joue et perd

Les projets hitlériens de « nouvel ordre européen » et de création d’un Lebensraum à l’Est, aux dépens de la Pologne et de l’URSS, sont ruinés avec le déclenchement du plan Barbarossa.

Ab initio, Moscou n’écartait pas la possibilité d’adhérer au pacte quadripartite proposé par Berlin. Cependant, Hitler a pour objectif d’attaquer l’Union soviétique, non pour des raisons politiques ou économiques, mais dans un but de réorganisation raciale de l’Europe orientale. Une fois instaurées sur ces territoires, les colonies allemandes pourraient assurer au peuple allemand, l’espace vital nécessaire à son développement futur.

Toutefois, Mussolini craint de voir l’antisémite et l’anti-slavisme du Reich compromettre le projet d’une Europe nouvelle. L’idée fondamentale d’Hitler, au-delà de son anti-bolchevisme, est d’envahir le territoire soviétique afin de s’approprier les ressources nécessaires au peuple allemand et à son économie.

Alors qu’il devait répondre à un triple objectif : racial, colonisateur et économique, le plan Barbarossa va conduire à la perte du Reich. Si l’invasion de l’Ukraine permet à l’Allemagne de se ravitailler en matières premières, elle compromet les chances de succès de la première phase euro-méditerranéenne de son plan de guerre. Finalement incapable d’organiser un « nouvel ordre européen », le Reich et Rome ne pourront résister aux épreuves de la guerre.

 Vichy dans une Europe anti-bolchevique

L’invasion de l’URSS par l’Allemagne favorise l’esprit de collaboration de Vichy. Tout comme le Reich, la France de Pétain s’inscrit dans une Europe anti-bolchevique excluant l’Union soviétique.

Le gouvernement de Vichy agit avec pragmatisme. Avant-guerre, les relations diplomatiques entre Pars et Moscou devaient permettre un certain équilibre européen face à Berlin. La guerre perdue face à l’Allemagne, la France en rompant ses relations diplomatiques avec l’URSS, se fait bien voir de Berlin.

Le gouvernement de Vichy va plus loin encore avec les « protocoles de Paris », qui prévoient une collaboration militaire étendue en Afrique du Nord et au Levant. Le but est d’inscrire la France dans l’ordre nouveau et de lutter, aux côtés de l’Allemagne, contre le Royaume-Uni.

Les protocoles de Paris vont plus loin encore et proclament que le gouvernement français poursuit son œuvre de Révolution nationale, qui repose sur un pouvoir autoritaire, à large assise populaire, à l’instar des gouvernements allemand et italien.

En s’associant pleinement avec l’Axe, le gouvernement de Vichy entend donner à la France, la meilleure place possible dans l’Europe nouvelle. Moins idéologue que pragmatique et persuadé de la victoire prochaine du Reich, Laval poursuit sa politique de collaboration après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. Dès lors, Vichy s’enfonce inéluctablement dans une position de collaboration totale, antibolchevique dont elle ne pourra plus changer l’orientation.

1943-1944 : Reich « grand-germanique » ou Europe ?

Lorsqu’il élabore le plan Barborssa, Hitler entend d’abord occuper l’URSS jusqu’à l’Oural, avant de retourner les populations victimes du traitement que leur inflige Staline, pour mettre à bas l’URSS. Une fois ces peuples « libérés du joug soviétique », Berlin entend les intégrer dans des États autonomes vassaux du Reich.

La bataille de Stalingrad scelle le destin de l’Axe. Mussolini insiste auprès d’Hitler pour qu’une paix séparée soit signée avec l’URSS, pour milieux résister aux Anglo-américains, après leur débarquement en Afrique du Nord. La proposition du duce n’est pas suivie d’effet.

L’enlisement militaire de l’Axe sur le front russe oblige Berlin à revenir sur le thème de l’Europe. Stratégiquement, l’Allemagne appelle l’Europe à dépasser les nationalismes, pour s’unir dans un grand espace organisé autour de Berlin, pour lutter à la fois contre l’interventionnisme britannique, le capitalisme américain, et le bolchevisme soviétique.

Si le Reich entend réorganiser le continent de façon hiérarchique, il doit cependant faire face à sa propre complexité structurelle. En effet, la vision d’une Europe « germanique » antisémite et antilibérale des SS, ne correspond en rien à la vision nationaliste et révisionniste des SA et des membres du NSDAP, beaucoup plus proche idéologiquement des fascistes italiens.

Après Stalingrad, les dirigeants du Reich changent donc de vision européenne. Ainsi Ribbentrop conçoit-il le projet d’une confédération européenne, répondant ainsi aux sollicitations de Mussolini, Antonescu et Laval. Cette confédération serait alors sans limites de temps et composée d’États souverains mutuellement garants de leur indépendance.

Conscient de l’échec de sa « guerre parallèle », Mussolini tente lui aussi de relancer le projet européen. Nonobstant, l’Italie est totalement dépassée par la question, alors même que l’Allemagne reprend la main sur les Balkans.

Alors que la victoire des Alliés n’est plus qu’une question de mois, les régimes nazi et fasciste se radicalisent et projettent de créer une Europe homogène, radicale, antibolchevique et antilibérale capables de se dresser à la fois contre les Juifs, les États-Unis et l’URSS.

Fin et rémanence de l’Europe et de l’Axe

Dans ce dernier chapitre, l’auteur pointe du doigt la polémique actuelle, sur le fait que l’Europe de l’Axe aurait été la matrice de l’actuelle Union européenne.

Dès la fin de l’année 1943, nombreux sont ceux à comprendre que l’Axe a perdu la guerre. Certains secteurs de l’économie allemande préparent l’après-guerre. Déjà se dessine le projet de renouer les relations d’avant-guerre.

L’Allemagne hitlérienne voit la constitution de trois grands ensembles, une fois la paix mondiale recouvrée : l’Eurafrique, le monde anglo-américain, enfin l’URSS. Aussi l’idée de fonder un grand espace économique européen, autour d’un bloc douanier et monétaire, demeure prégnante dans de nombreuses capitales du vieux continent, notamment à Berlin.

L’idée d’une Europe fédérale trouve son apogée lors du Congrès européen de La Haye, en 1948. Mené par les adversaires de la démocratie libérale, ce congrès reprend à son compte les idées conservatrices des années 30 et fixe des objectifs qui seront ceux de l’actuelle Union européenne. Paradoxalement, pourtant considérés comme pro-européens, les démocrates-chrétiens ne parviennent pas à s’accorder sur un sujet cohérent de construction européenne.

Pays vaincu, se trouvant dans une situation difficile au sortir de la guerre, l’Italie parvient contre toute attente à se moderniser économiquement et socialement. Cela permet à Rome de participer pleinement à la construction européenne.

Finalement, comme le conclut Georges-Henri Soutou, la politique européenne de l’Axe s’inscrit dans les courants généraux de son époque et non comme un accident de l’histoire.

Georges-Henri Soutou

Tallandier, Collection Texto, 2022. 618 p., 13,50 €

 Voir aussi sur ce même blog:

Le programme Jean Monnet de l’UE ( Toute une histoire parfois oublié, entre ses États Unis de l'Europe et sa divergence avec De Gaulle ) & l’affaire Evghenia Gutul

 Le programme Jean Monnet de l’UE : excellence académique ou outil de propagande ?

 


C - Joute verbale entre Viktor Orbán (Hongrie) et Donald Tusk (Pologne)

Dans un échange virulent sur la plateforme X, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a sévèrement répondu à son homologue polonais Donald Tusk, révélant les fractures profondes au sein de l’Union européenne sur la gestion du conflit en Ukraine.

Cet épisode illustre le clivage entre une Hongrie pragmatique, tournée vers la paix, et une UE de plus en plus belliciste, emmenée par des affidés comme Tusk qui poussent à l’escalade au risque d’un embrasement continental.

L’échange qui met le feu aux poudres

Tout a commencé par une déclaration provocatrice de Donald Tusk lors d’un sommet à Copenhague. Le Premier ministre polonais, fervent défenseur d’une ligne dure contre la Russie, a affirmé que l’Europe entière était « en guerre » avec Moscou, accusant implicitement Orbán de minimiser la menace.

« C’est la Russie qui a déclenché la guerre contre l’Ukraine. C’est elle qui a décidé que nous étions en guerre. Et dans une telle situation, la seule question est de savoir de quel côté vous êtes » , a lancé Tusk.

La réponse d’Orbán ne s’est pas fait attendre :

« La Russie est en guerre. L’Ukraine est en guerre. La Hongrie ne l’est pas. Je comprends que vous soutenez fermement l’Ukraine. Sachez que nous soutenons fermement la Hongrie ! Votre question est de savoir qui va gagner la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Ma question est de savoir comment nous pouvons mettre fin à la guerre, sauver des dizaines de milliers de vies et assurer la sécurité des Hongrois ! Vous cherchez à gagner une guerre que vous croyez être la vôtre. Je veux que la paix règne ! »

Cette réplique, qualifiée de « magistrale » par beaucoup d’observateurs de la scène géopolitique, met en lumière le fossé idéologique : d’un côté, un bellicisme effréné qui voit dans le conflit une croisade européenne ; de l’autre, un appel rationnel à la négociation pour éviter une catastrophe humaine et économique.

Le bellicisme de l’UE et de ses vassaux : une escalade dangereuse

Cet échange n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une série de tensions au sein de l’UE, où la Hongrie, souvent isolée, bloque des paquets d’aide militaire à l’Ukraine et plaide pour des pourparlers directs avec la Russie. Orbán accuse Bruxelles de « jouer un jeu dangereux » avec la sécurité européenne, en escaladant le conflit au lieu de le désamorcer. En effet, l’UE, sous l’influence de figures comme Tusk, multiplie les sanctions et les livraisons d’armes (ne parlons pas des fausses accusations, suivies de rétro-pédalage, concernant des hypothétiques attaques de drones), ignorant les risques d’une confrontation directe avec la Russie. À Copenhague, Orbán a rappelé que les dépenses militaires de l’UE surpassent largement celles de Moscou, questionnant : « Pourquoi avons-nous peur ? Nous sommes plus forts économiquement, pourquoi ne pas prioriser la désescalade ? »

Les affidés de Bruxelles, comme la Pologne de Tusk, incarnent ce virage belliciste. Varsovie pousse à des sanctions plus sévères et à un soutien accru à Kiev, au risque d’entraîner l’Europe dans un conflit prolongé. Cette posture n’est pas seulement idéologique : elle masque une dépendance croissante à des puissances extérieures, comme les États-Unis, qui profitent de l’instabilité pour vendre leur énergie et leurs armes. Tusk, en accusant Orbán de « financer indirectement » la Russie via des achats de pétrole, ignore hypocritement que sa propre politique aligne la Pologne sur Washington, au détriment d’une souveraineté énergétique européenne autonome.

La dépendance énergétique de la Hongrie : un faux reproche

On ne saurait reprocher à la Hongrie sa dépendance au gaz et au pétrole russes, car ce pays, comme la Pologne d’ailleurs, est dépourvu de ressources énergétiques propres. Cette coopération avec Moscou existait bien avant l’opération spéciale en Ukraine en 2022, et s’inscrivait dans une logique pragmatique de diversification des approvisionnements. Orbán l’a rappelé : Budapest n’a pas les moyens de pivoter brutalement vers d’autres fournisseurs sans risquer un effondrement économique.

A contrario, on pourrait tout aussi légitimement reprocher à la Pologne d’acheter de l’énergie aux États-Unis, une dépendance qui renforce l’influence américaine en Europe et alimente un complexe militaro-industriel outre-Atlantique. Pourquoi critiquer la Hongrie pour une relation historique avec la Russie, tout en fermant les yeux sur l’alignement polonais sur Washington ?

Cette incohérence révèle le deux poids, deux mesures d’une UE qui privilégie l’idéologie atlantiste au détriment des intérêts nationaux.

 

 

Vers une Europe de paix ou de guerre ?

Cet épisode souligne les divisions croissantes au sein de l’UE, amplifiées par des sommets comme celui de Copenhague, où les avancées russes en Ukraine exacerbent les tensions entre une Hongrie « pro-paix » et une Pologne « pro-Ukraine ». Orbán avertit que le soutien inconditionnel à Kiev pourrait coûter des millions de vies européennes et mener à un collapse économique. Face à ce bellicisme, la position hongroise apparaît comme un rempart de bon sens : prioriser la négociation pour sauver des vies et préserver la stabilité continentale.

En fin de compte, l’échange entre Orbán et Tusk n’est pas qu’une joute verbale ; c’est un appel à réveiller l’Europe d’un sommeil guerrier imposé par Bruxelles et ses alliés. La paix n’est pas une faiblesse, mais la seule voie viable pour un continent déjà fragilisé.

Enfin, n’oublions pas que l’on a rarement vu un chef d’État mourir sur le champ de bataille malgré son bellicisme…

https://x.com/PM_ViktorOrban/status/1973716698336203101 

https://x.com/donaldtusk/status/1973697060512956874

 https://multipol360.com/joutes-verbales-entre-viktor-orban-hongrie-et-donald-tusk-pologne/

 


 

D - «1200 milliards d’euros d’investissements en dix ans» : comment Bruxelles veut mobiliser l’épargne des Européens

Après avoir annoncé à maintes reprises l’union des capitaux, la commission européenne veut passer à l’action pour drainer l’épargne soi-disant dormante des citoyens de l’Union.

Et si l’Union européenne disposait d’un trésor caché ? Selon la commission européenne, environ 70% de l’épargne des ménages des États membres - soit quelque «10.000 milliards d’euros» - seraient immobilisés sur des livrets d’épargne «sûrs et faciles d’accès» mais généralement peu rémunérateurs. Des économies qui pourraient être employées autrement, y compris pour financer l’économie et participer à l’essor du continent, selon Bruxelles, qui a annoncé cette semaine vouloir «aider les citoyens à prendre des décisions financières judicieuses» afin d’améliorer leur «bien-être, leur sécurité financière et leur indépendance».

De fait, de nombreux citoyens européens placent leurs réserves sur un compte bancaire ou dans des fonds en euros dont les taux de rémunération dépassent tout juste l’inflation. Résultat

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/1200-milliards-d-euros-d-investissements-en-dix-ans-comment-bruxelles-veut-mobiliser-l-epargne-des-europeens-20251003

 

 

La Suisse adopte l’identité numérique - Évolution; Société du contrôle ?

La Suisse adopte l’identité numérique par un vote serré et contesté 

Analyse des enjeux

Le dimanche 29 septembre 2024, les citoyens suisses ont approuvé, par une marge infime de 50,4 % (environ 20 000 voix d’écart), la mise en place d’une identité numérique (e-ID).

Ce vote, qui fait suite à un rejet massif en 2021 (64,4 % contre), est déjà l’objet de vives contestations.

Des comités référendaires demandent l’annulation du scrutin, accusant notamment Swisscom, l’opérateur télécoms historique détenu majoritairement par l’État, d’avoir influencé le processus en finançant la promotion de la réforme. Pour décrypter ces enjeux, Clémence Souakova, animatrice sur Toxin Media, s’est entretenue avec Marc Gabriel Draghi, juriste spécialisé dans l’histoire du droit et auteur de plusieurs ouvrages, dont Le Grand Reset en marche : 2020-2021 et La Grande Narration, vers la mort des Nations (éditions K Édition).

 


 

Un vote controversé : du rejet de 2021 à l’adoption étroite de 2024

Rappelons le contexte : en mars 2021, en pleine crise sanitaire marquée par les passeports vaccinaux et les restrictions numériques, les Suisses avaient massivement rejeté un premier projet d’identité numérique. Celui-ci prévoyait une délégation à des acteurs privés accrédités par l’État, suscitant des craintes de privatisation des données personnelles et de fuites potentielles. « C’était un rejet massif, avec 64,4 % de non », souligne Marc Gabriel Draghi.

Le nouveau projet, présenté cette année, est porté directement par la Confédération helvétique (l’État suisse). Il est décrit comme plus transparent et sécurisé, avec une gestion étatique des données. Pourtant, le scrutin s’est joué « sur le fil du rasoir », selon l’expert. Les grandes villes ont fait basculer le vote en faveur du « oui », tandis que les zones rurales et provinciales y étaient majoritairement hostiles.

Des anomalies ont été signalées : par exemple, le taux de participation est passé de 49,74 % à 15h36 à 49,55 % quarante minutes plus tard, comme l’a relevé la commentatrice Chloé Framm.

Les contestations portent principalement sur l’intervention de Swisscom, accusée d’avoir franchi « la ligne rouge » en soutenant publiquement la réforme. Le comité référendaire contre la loi sur l’e-ID a déposé un recours pour annulation, rejoint par le Mouvement Fédératif Roman Helvétique Ticino, qui réclame un recomptage manuel dans certains cantons avec observateurs indépendants. « Ces accusations ont été portées avant même le scrutin, ce qui renforce leur légitimité », note Draghi. Swisscom n’a pas répondu à ces allégations, ce qui interroge dans un pays où la neutralité et le débat démocratique sont sacrés.

Les implications pour les Suisses : contrôle accru et intégration européenne

Si le vote est validé, l’identité numérique changera profondément la vie quotidienne des citoyens suisses. Elle permettra une authentification, identification et interaction en ligne plus fluide, mais au prix d’un « moyen de contrôle supplémentaire pour l’État », avertit Marc Gabriel Draghi. Contrairement à la France, la Suisse n’est pas traditionnellement un État interventionniste, mais cette mesure renforce ses outils de surveillance sur internet.

Ce développement s’inscrit dans un contexte international plus large. L’identité numérique est vue comme la « base du protocole de la grande numérisation », liée à la quatrième révolution industrielle et aux monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Draghi rappelle que l’agenda mondial est en retard : l’euro numérique ne sera généralisé qu’en 2029 au mieux, et de nombreux pays occidentaux peinent à avancer. Pourtant, une « offensive » se dessine en 2024-2025. Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer a annoncé une identité numérique obligatoire pour lutter contre l’immigration illégale et le travail au noir, provoquant une pétition de plus de 266 000 signatures.

La Suisse, quant à elle, aligne son cadre sur celui de l’Union européenne (UE), qui a adopté en mai 2024 le règlement eIDAS visant une adoption à 80-90 % d’ici 2030. « La Suisse rattrape l’UE », commente Draghi, soulignant un rapprochement progressif via un « paquet de stabilisation et développement des relations bilatérales ».

Cela inclut une intégration au marché unique européen, malgré un rejet en 2021 d’un accord cadre institutionnel.

La Suisse finance déjà des programmes UE comme Digital Europe, Euratom, et contribue à la cohésion pour l’Europe. Avec 60 % de ses exportations vers l’UE et une coopération sur Schengen et les migrations, la Confédération s’intègre de facto au bloc européen, y compris dans le projet de numérisation « Europe for Digital Future ».


 

Une poussée globale contre la volonté populaire ?

Draghi pointe du doigt les influences sous-jacentes : des sociétés de big data, comme Palantir (financée initialement par In-Q-Tel, lié à la CIA), poussent les gouvernements à adopter ces technologies. Au Royaume-Uni, un contrat massif avec Palantir a précédé les annonces de Starmer. En Suisse, la coopération avec la Banque de France sur les MNBC (via le projet Jura) illustre cette dynamique. « Ces projets sont poussés en silence, contre la volonté des populations », affirme l’expert. Les citoyens n’en voient pas l’utilité, comme pour les MNBC, et les rejets initiaux (comme en Suisse en 2021) sont contournés par des reformulations – Comme Nicolas Sarkozy avec le Traité de Lisbonne qui a contourné le NON au référendum sur l’UE.

Cette adoption étroite et contestée soulève des questions sur la légitimité démocratique. Comme le résume Draghi, « en démocratie, la moitié plus une suffit, mais pour un projet aussi structurant, un écart si faible pose problème ».

Vers une numérisation inéluctable ?

Le vote suisse sur l’identité numérique marque un tournant, mais les recours en cours pourraient encore le renverser. Il reflète une tendance globale où les États, influencés par des agendas technologiques et géopolitiques, imposent la numérisation malgré les résistances populaires. Pour Marc Gabriel Draghi, c’est un pas vers un contrôle accru, aligné sur l’UE et les puissances de la tech. Reste à voir si les contestations helvétiques freineront cette marche forcée.

https://multipol360.com/la-suisse-adopte-lidentite-numerique-par-un-vote-serre-et-conteste-analyse-des-enjeux/

 

 

 

octobre 02, 2025

Français, ne tombez pas dans le piège !

Sommaire:

A - Les déclarations belliqueuses du général Schill : Français, ne tombez pas dans le piège ! 

B -  Le sabotage de Nord Stream : une nouvelle preuve de la russophobie obsessionnelle de l’occident

C - La nouvelle farce du covid-19 : le variant « Frankenstein », une opération psychologique pour répandre la peur 

 


A - Les déclarations belliqueuses du général Schill : Français, ne tombez pas dans le piège ! 

Dans une vidéo diffusée sur le journal en continu de LCI, animée par Arthur Kenigsberg, fondateur du Cercle de l’Europe, un commentaire alarmant met en lumière les déclarations récentes du général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre française. Le segment, intitulé « Face à Moscou, être prêts dès ce soir ? », analyse les propos du général qui insiste sur la nécessité pour l’armée française d’être « prête dès ce soir » à un conflit de haute intensité. Le commentateur souligne que ces opérations de communication de l’armée française visent à préparer les esprits à une « potentielle confrontation directe avec la Fédération de Russie », non pas sur le sol français, mais par exemple en Estonie, où 500 soldats français sont stationnés dans le cadre de missions de réassurance de l’OTAN. En cas d’agression russe sur l’Estonie, comme une prise de la région de Narva, cela déclencherait l’article 5 de l’OTAN et l’article 42-7 de l’Union européenne, obligeant tous les États membres à porter assistance par « tous les moyens militaires ».

 


 

https://x.com/KenigsbArthur/status/1972924957257515355

Chers Français, cette vidéo doit nous servir de cri d’alarme : ne nous laissons pas entraîner dans une spirale belliqueuse qui mènerait à une guerre mondiale, une catastrophe perdue d’avance pour l’humanité entière. La France n’a absolument aucun intérêt dans ce conflit artificiel, qui ne sert que les agendas géopolitiques d’une élite déconnectée de la réalité quotidienne de nos concitoyens.

 


Les propos du général Schill : une propagande qui rappelle les erreurs du passé

Le 25 septembre 2025, lors d’une conférence, le général Schill a martelé l’urgence pour l’armée française de se préparer à des guerres de haute intensité, en tirant les leçons du conflit en Ukraine sur l’usage des drones et la létalité accrue des armes modernes. Il a insisté sur la « dissuasion » face à la Russie, affirmant que la France doit être prête à défendre les alliés de l’OTAN sans viser un conflit direct. Pourtant, ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de déploiement croissant : depuis 2017, la France maintient des troupes en Estonie dans le cadre de la présence avancée renforcée de l’OTAN, suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, avec environ 500 soldats en rotation actuellement. Le 1er octobre 2025, des exercices à tirs réels impliquant des hélicoptères français ont eu lieu dans le nord de l’Estonie, renforçant les tensions régionales au milieu d’incidents comme les violations d’espace aérien russe sur les États baltes, condamnées par l’OTAN le 23 septembre 2025.

Ces manœuvres, présentées comme défensives, alimentent une propagande guerrière exagérée qui rappelle dangereusement les prémices de la Première Guerre mondiale.

Souvenons-nous : en 1914, une rhétorique belliqueuse et des alliances automatiques ont entraîné l’Europe dans un conflit mondial, causant environ 20 millions de morts, dont 1,4 million de Français tombés au front.

Tout a commencé, comme aujourd’hui, par des discours alarmistes et une escalade incontrôlée, transformant une crise locale en apocalypse.

Français, ne répétons pas cette folie ! Nous devons exiger la raison et la diplomatie, plutôt que de nous laisser manipuler par une narrative qui exagère la menace russe pour justifier un réarmement massif.

La russophobie structurelle de l’UE et de la France : un héritage qui menace notre avenir

Cette posture s’ancre dans une russophobie endémique en Occident, particulièrement au sein de l’Union européenne et de la France, où la Russie est systématiquement dépeinte comme un agresseur barbare menaçant l’ordre libéral. Cette peur irrationnelle, héritée des rivalités impériales du XIXe siècle, est exacerbée aujourd’hui par des leaders comme Emmanuel Macron, qui, lors du sommet européen à Copenhague le 1er octobre 2025, a affirmé : « Nous sommes dans une confrontation avec la Russie », insistant sur l’absence de faiblesse face à cette menace. Il a mis en avant les efforts de l’UE pour renforcer ses capacités en drones face aux incursions russes, et lié un « bateau fantôme » russe près de Saint-Nazaire à des tentatives de contournement des sanctions et d’intimidation. L’article 42-7 du traité sur l’UE oblige les États membres à assister militairement un allié attaqué, complétant la clause de défense collective de l’OTAN, et sert de prétexte à une escalade permanente. Le général Schill pousse pour une transformation de l’armée d’ici 2027, avec des innovations et des améliorations de matériels pour maintenir la « crédibilité » face aux menaces évolutives – un euphémisme pour désigner la Russie. Mais, chers compatriotes, derrière ces discours, se cache un bellicisme qui nous met en danger.

La Russie, avec une superficie d’environ 17 millions de km² – soit plus de quatre fois celle de l’Union européenne (environ 4,2 millions de km²) – n’a nul besoin d’expansion territoriale.

Elle cherche avant tout à assurer sa sécurité, celle de son peuple et de sa diaspora, face à l’expansion de l’OTAN à ses frontières. Imaginons l’inverse : que se passerait-il si la Russie installait des missiles nucléaires au Mexique ou au Venezuela ? Les États-Unis réagiraient avec fureur, comme lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, qui a failli déclencher une guerre nucléaire. Pourquoi refusons-nous de comprendre cette légitime préoccupation russe ?

 


 

Le bellicisme français : une obsession qui nous coûte cher sans aucun bénéfice

La France incarne ce bellicisme avec un enthousiasme particulier et ce, pour cacher la totale médiocrité des gouvernements successifs. Sous Macron, Paris a adopté une rhétorique agressive, envisageant l’envoi de troupes en Ukraine et armant Kiev à outrance, tout en ignorant les appels russes à la négociation. Ces déclarations de Schill ne sont pas isolées ; elles font écho à une stratégie nationale qui voit dans la Russie un ennemi existentiel, justifiant des budgets militaires gonflés au profit des industries d’armement. En 2024, la France a enregistré 21,6 milliards d’euros de commandes d’exportations d’armements, le deuxième meilleur bilan historique, avec un total d’ordres (domestiques et exports) atteignant près de 40 milliards d’euros. Le budget de défense français est prévu pour doubler d’ici 2027, atteignant 64 milliards d’euros, trois ans en avance, avec un soutien de 3,08 milliards d’euros en équipements à l’Ukraine depuis 2022, épuisant 25-40 % des stocks français. L’UE, quant à elle, sous l’impulsion de figures comme Ursula von der Leyen, impose des sanctions draconiennes et pousse pour une militarisation accrue, transformant le continent en une « forteresse » anti-russe.

Français, quel intérêt avons-nous dans cette folie ? Aucun ! Ce conflit nous appauvrit, divise notre société et nous expose à des risques incalculables, sans aucun gain pour notre souveraineté ou notre prospérité.

Perspectives critiques : une escalade inutile et dangereuse qui doit être stoppée

Des voix dissidentes remettent en question cette narrative, accusant l’Occident de fabriquer une menace pour justifier son impérialisme. La Russie, de son côté, dénonce ces déploiements comme des provocations, soulignant que l’expansion de l’OTAN vers l’Est viole les promesses post-Guerre froide (télécharger l’archive déclassifiée). L’opacité démocratique est criante : le rapport sur les exportations d’armements manque de détails sur les contrats, et les initiatives pour un débat parlementaire sur les engagements en Ukraine sont bloquées, potentiellement violant les articles 35 et 53 de la Constitution française. En fin de compte, ces préparatifs militaires ne font qu’accroître les risques d’un conflit majeur, où l’Europe servirait de champ de bataille pour des intérêts géopolitiques étrangers. Chers Français, c’est un appel à la raison : refusons cette escalade qui nous mènerait à une guerre mondiale perdue pour tous, comme en 1914-1918.

 

Des documents déclassifiés révèlent des garanties de sécurité contre lexpansion de OTAN données aux dirigeants soviétiques par Baker Bush Genscher Kohl Gates Mitterrand Thatcher Hurd Major et Woerner
 

L’urgence de choisir la paix et la diplomatie

Les déclarations du général Schill révèlent le vrai visage d’un Occident belliqueux, obsédé par une guerre avec la Russie au nom d’une russophobie séculaire. Tant que la France et l’UE persisteront dans cette voie destructrice, ignorant les voies diplomatiques, le spectre d’une catastrophe planétaire plane. Français, mobilisons-nous pour la paix !

Exigeons des négociations sincères, respectons les préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie, et refusons de sacrifier notre avenir sur l’autel d’une propagande guerrière.

Il est temps de démasquer ces motivations et d’œuvrer pour une paix véritable, avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/les-declarations-belliqueuses-du-general-schill-francais-ne-tombez-pas-dans-le-piege/



 

B -  Le sabotage de Nord Stream : une nouvelle preuve de la russophobie obsessionnelle de l’occident  

L’arrestation d’un suspect ukrainien : un nouvel épisode dans la saga géopolitique

Dans un énième épisode de la saga géopolitique qui oppose l’Occident à la Russie, les autorités polonaises ont annoncé l’arrestation d’un citoyen ukrainien, Volodymyr Z (sa véritable identité n’ayant pas encore totalement été divulguée), suspecté d’avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre 2022. Cette interpellation, survenue le 30 septembre 2025 près de Varsovie, fait suite à un mandat d’arrêt européen émis par l’Allemagne en juin 2024. L’homme, un instructeur de plongée, est accusé d’avoir fait partie d’un commando ukrainien – cinq hommes et une femme – qui aurait posé des explosifs sous-marins au large de l’île danoise de Bornholm, provoquant quatre fuites massives de gaz dans la mer Baltique.

Ce développement, loin d’apaiser les tensions, ne fait que souligner l’hypocrisie et le bellicisme rampant de l’Occident, en particulier de l’Union européenne et de la France, qui semblent déterminés à entretenir un conflit avec la Russie à tout prix.

Rappel des faits : les explosions et les accusations initiales

Rappelons les faits : les explosions du 26 septembre 2022 ont endommagé gravement ces pipelines vitaux reliant la Russie à l’Allemagne, interrompant définitivement l’approvisionnement en gaz russe vers l’Europe. À l’époque, de nombreuses voix occidentales, y compris dans les médias français et européens, ont immédiatement pointé du doigt Moscou, accusant le Kremlin d’un « auto-sabotage » pour punir l’Europe de son soutien à l’Ukraine. Cette narrative, imprégnée d’une russophobie viscérale, ignorait commodément les motivations évidentes d’autres acteurs : l’Ukraine, soutenue par l’OTAN, avait tout intérêt à couper cette artère énergétique pour isoler la Russie économiquement et forcer l’Europe à se tourner vers des alternatives plus coûteuses, comme le gaz américain liquéfié. Aujourd’hui, avec l’arrestation de Volodymyr Z, l’enquête allemande – la seule encore active après que la Suède et le Danemark aient clos les leurs en 2024 – confirme un « piste ukrainienne », impliquant un groupe opérant depuis un yacht loué avec de faux documents.  Pourtant, plutôt que de questionner le rôle de Kiev dans cet acte de terrorisme industriel, l’Occident persiste à en faire un outil pour alimenter son hostilité envers la Russie.

La russophobie endémique en Europe : une peur historique et culturelle

Cette affaire illustre parfaitement la « russophobie » endémique qui gangrène l’Europe depuis des siècles, une peur irrationnelle et un mépris culturel envers la Russie, perçue comme une menace existentielle à l’ordre libéral occidental. Des historiens soulignent que ces sentiments anti-russes remontent au XVIIIe siècle, exacerbés par des puissances comme la Grande-Bretagne et la France, qui ont toujours vu en Moscou un rival à abattre pour maintenir leur hégémonie. Seul, le Général de Gaulle, grand visionnaire, y voyait une sérieuse piste de développement extérieure aux États-Unis.  Aujourd’hui, cette phobie se manifeste par un bellicisme effréné : l’UE, sous l’impulsion de leaders comme Ursula von der Leyen, multiplie les sanctions contre la Russie, arme l’Ukraine à outrance et pousse pour une escalade militaire, au risque d’un conflit direct avec une puissance nucléaire (Montant de l’aide à l’Ukraine payée par les contribuables européens estimée à 167,4 milliards d’euros en juillet 2025). La Pologne, fidèle à sa tradition russophobe, a même envisagé d’accorder l’asile à Volodymyr Z avant de l’arrêter, qualifiant implicitement l’acte de sabotage comme un « héroïsme » contre Moscou.

Le rôle belliqueux de la France : un zèle pathologique

La France, en particulier, incarne ce bellicisme occidental avec un zèle presque pathologique. Emmanuel Macron, qui n’hésite pas à brandir la rhétorique de la « guerre totale » contre la Russie, a multiplié les déclarations belliqueuses, appelant à un soutien inconditionnel à l’Ukraine et envisageant même l’envoi de troupes françaises sur le terrain. Paris, aligné sur Washington, voit dans le conflit ukrainien une opportunité de relancer son influence en Europe, au prix d’une provocation constante envers la Russie. N’oublions pas que la France a été l’un des plus fervents opposants à Nord Stream 2, le qualifiant de « menace stratégique » pour l’Europe, alors qu’il s’agissait simplement d’un projet économique visant à sécuriser l’approvisionnement énergétique. Cette posture n’est pas innocente : elle sert à masquer les échecs internes de l’UE, comme la dépendance énergétique croissante vis-à-vis des États-Unis, et à justifier un réarmement massif qui profite aux industries de défense occidentales.

Perspectives alternatives : remise en question de la version officielle

Des sources alternatives, souvent marginalisées par les médias mainstream, remettent en question la version officielle d’un sabotage purement ukrainien. Moscou a qualifié de « ridicule » l’idée qu’un petit groupe de plongeurs amateurs ait pu mener une opération aussi sophistiquée sans soutien étatique, suggérant une implication plus large de l’OTAN ou des services secrets occidentaux.  La Russie a même demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de l’enquête, soulignant le blocage systématique de sa participation par les pays occidentaux. Ces éléments renforcent l’idée que l’arrestation de Volodymyr Z. n’est qu’un écran de fumée pour perpétuer la narrative anti-russe, permettant à l’UE et à la France de justifier leur escalade : plus d’armes pour Kiev, plus de sanctions, et une rhétorique qui rapproche dangereusement l’Europe d’une guerre ouverte avec la Russie.

Le vrai visage de l’occident et les risques d’un conflit majeur

En fin de compte, cette affaire Nord Stream révèle le vrai visage de l’Occident : non pas un défenseur de la paix, mais un bloc obsédé par sa supériorité morale et stratégique, prêt à sacrifier la stabilité européenne sur l’autel de sa russophobie. Tant que des leaders comme ceux de l’UE et de la France continueront à attiser les flammes du bellicisme, le risque d’un conflit majeur avec la Russie – que personne ne gagnera – reste imminent. Il est temps de questionner ces motivations destructrices avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/le-sabotage-de-nord-stream-une-nouvelle-preuve-de-la-russophobie-obsessionnelle-de-loccident/ 

 


 

C - La nouvelle farce du covid-19 : le variant « Frankenstein », une opération psychologique pour répandre la peur  

Une peur orchestrée par les médias et les institutions

Alors que le monde tente de tourner la page de la pandémie de COVID-19, voilà qu’un nouveau variant fait irruption dans les nouvelles, affublé d’un nom aussi ridicule qu’alarmiste : « Frankenstein ».

Officiellement désigné XFG, ce variant est présenté comme un « monstre » hybride, issu d’une recombinaison de souches Omicron, capable soi-disant d’attaquer non seulement le corps, mais aussi le mental. Des titres de presse comme « Frankenstein : ces trois symptômes méconnus montrent que le variant du Covid agit aussi sur votre mental » ou « Covid-19 : Doit-on s’inquiéter de l’arrivée du nouveau variant Frankenstein ? » inondent les médias, créant un climat de terreur artificielle. Mais comme l’explique le Dr. Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur et secrétaire général de l’association Les Enfants d’Hippocrate, dans une récente interview sur Ligne Droite, cette narrative n’est rien d’autre qu’une « pornographie de la peur » – ou « fear porn » en anglais – une opération psychologique coordonnée pour manipuler les masses.

 


 

Le Dr. Fouché, auteur de livres comme Tous Résistants dans l’Âme et Traverser la Peur, dénonce cette stratégie militaire de saturation émotionnelle, où les médias répercutent un narratif imposé par des collusions entre l’industrie pharmaceutique, les agences de régulation et les institutions. Selon lui, ce variant n’est pas le premier à recevoir un nom terrifiant : rappelez-vous le BA.2.75 « Centaurus », le XBB « Gryphon », le XBB.1.5 « Kraken », le BF.7 « Minotaur », le BQ.1.1 « Cerberus ». Aujourd’hui, « Frankenstein » pousse le grotesque à son paroxysme, virant au ridicule et révélant la nudité de cette « narration virale obscène ».

Le variant XFG : un rhume automnal déguisé en monstre

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le XFG est une recombinaison de souches comme LF.7 et LP.8.12, mais sa gravité est « superposable » à celle d’Omicron : des formes graves rares, touchant principalement les personnes déjà affaiblies par des pathologies lourdes. Pour le reste, c’est un simple « rhume automnal et hivernal », comme l’affirme le Dr. Fouché. L’OMS elle-même admet que ce variant ne provoque pas plus de formes graves ni de décès que ses prédécesseurs, malgré une propagation rapide en Asie du Sud-Est et une hausse modérée des cas en France. Les symptômes ? Une gorge irritée comme des « rasoirs », toux, fièvre, fatigue – rien de nouveau ni d’alarmant.

Pourtant, la campagne de vaccination française, lancée le 14 octobre 2025 avec le vaccin Comirnaty de Pfizer ciblant LP.8.1, est promue comme une nécessité urgente. Le Dr. Fouché met en garde : ce produit n’est « ni sûr ni efficace », échappant potentiellement à l’immunité contre XFG. Il cite une alerte d’Alexandra Henrion-Caude et d’autres experts, soulignant la toxicité et l’inefficacité de ces vaccins, envoyés aux tutelles sans réponse. Des études récentes, comme une coréenne sur des millions de personnes, montrent un sur-risque cumulatif d’effets secondaires : myocardites, péricardites, morts subites, thromboses, AVC, embolies, troubles menstruels, maladies auto-immunes, neurodégénératives, et même une augmentation du risque de certains cancers chez les multi-vaccinés.

Les mesures non pharmaceutiques : inutiles et délétères

Cette « farce » ne s’arrête pas aux vaccins. Le Dr. Fouché prévient que derrière la peur viendront les restrictions : masques, confinements, couvre-feux, tests PCR. Or, ces mesures sont inefficaces. La méta-analyse Cochrane de 2023 démontre que les masques sont « inutiles, toxiques et délétères » en population générale pour prévenir les infections respiratoires. Les confinements n’ont aucun impact sur la propagation virale, mais causent des dommages collatéraux massifs : augmentation des suicides, dépressions, anxiété, surtout chez les jeunes, comme l’a montré le professeur Olivier Servais de l’Université catholique de Louvain.

Les tests en population asymptomatique ? Une absurdité : il n’existe pas de « malade asymptomatique ». Pathologiser la physiologie normale est une perversion de la médecine. Quant à la santé mentale, devenue une « cause nationale » en France avec un projet sur 5 ans, elle est précisément dégradée par ces mesures de soumission de masse.

 


 

Une outil politique : gouverner par la peur

Le Dr. Fouché lie cette farce à une guerre cognitive de 5e génération, inspirée du livre de Robert Malone.

Les gouvernements, comme celui d’Emmanuel Macron, utilisent la peur comme outil pour contrôler les peuples, gardant une « carte COVID » en réserve pour « siffler la fin du jeu » en cas de crise.

Mais les rapports de l’OMS sont clairs : XFG n’est pas plus grave. Pourquoi alors cette hystérie ? Pour promouvoir des produits pharmaceutiques, racketter les États, et restreindre les libertés, au mépris de la déontologie médicale qui exige une information équilibrée sur les risques et bénéfices.

Les collusions entre Big Pharma, médias (comme McKinsey pour la logistique), et agences comme la HAS ou l’EMA sont flagrantes. Les dossiers vaccinaux sont non sourcés, basés sur des données de Pfizer sans preuves cliniques solides – pas même sur la transmission, comme admis par une représentante de Pfizer au Parlement européen.

Réfléchissez !

Comme le conclut le Dr. Fouché, citant son collègue américain Pierre Kory : « Do not fucking submit » – ne vous soumettez pas, bordel ! Face à cette opération psychologique, optez pour la raison : vitamine C, D (80 % des Français carencés en automne-hiver), huiles essentielles, joie, câlins. Refusez la peur orchestrée. Le variant « Frankenstein » n’est qu’une farce de plus pour nous prendre pour des idiots. Informez-vous via des sources indépendantes ; il est temps de traverser la peur et de retrouver notre liberté.

https://multipol360.com/la-nouvelle-farce-du-covid-19-le-variant-frankenstein-une-operation-psychologique-pour-repandre-la-peur/

 

octobre 01, 2025

Revue internationale: Effet drones - Madagascar: le chaos - Élections législatives en Moldavie !

 Sommaire:

A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien

B -  Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes

C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes

 



A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien

Dans un climat de tensions géopolitiques déjà surchauffé, une nouvelle vague de panique médiatique a envahi l’Europe en septembre 2025. Des allégations d’incursions massives de drones russes dans l’espace aérien de pays membres de l’OTAN – Pologne, Roumanie, Estonie et Danemark – ont été relayées sans relâche, dépeignant Moscou comme un agresseur prêt à tester les limites de l’Alliance atlantique.

Pourtant, une analyse critique révèle une opération cousue de fil blanc, destinée non pas à refléter une menace réelle, mais à justifier une escalade absurde et dangereuse.

Cette narrative, contredite par des enquêtes préliminaires et des preuves inverses, n’est qu’un outil idiot pour les bellicistes afin d’envenimer la situation russo-ukrainienne, au risque d’un conflit plus large.

 

 

Une vague d’allégations fragiles et non vérifiées

Dès le début du mois, les médias ont rapporté une vingtaine de drones prétendument russes survolant la Pologne le 9 septembre, certains allant jusqu’à endommager des infrastructures civiles. Des incidents similaires ont été signalés en Roumanie le 13 septembre, puis en Estonie et au Danemark, avec des survols prolongés autour de zones sensibles comme Copenhague. Les commentateurs ont rapidement crié à la provocation délibérée de la Russie, évoquant une stratégie hybride pour affaiblir l’OTAN. Mais ces affirmations reposent sur des bases bien minces : des appareils repérés à basse altitude, parfois réparés avec du ruban adhésif, et des trajectoires improbables couvrant plus de 1.000 kilomètres sans détection massive par les radars sophistiqués de l’Alliance.

Des experts militaires, comme l’ancien leader de la Patrouille de France, ont exprimé un scepticisme flagrant. Comment un drone parti de Saint-Pétersbourg pourrait-il traverser une « mer OTAN » comme la Baltique, faire des loops autour de capitales européennes, et repartir indemne ? Cette logique défie le bon sens, surtout quand on considère les capacités de surveillance de l’OTAN. Des posts sur les réseaux sociaux et des analyses indépendantes suggèrent plutôt un faux drapeau : ces drones pourraient être des modèles russes tombés en Ukraine, récupérés et relancés par Kiev ou des alliés pour simuler une agression. Une enquête ouverte en Pologne une semaine après les faits pointe même vers un missile ukrainien comme responsable des dommages, et non un engin ennemi.


Ces contradictions émergent rapidement, mais sont enterrées sous un matraquage médiatique qui alimente la psychose, y compris via l’intelligence artificielle qui recycle ces articles sans filtre.

Un changement de doctrine OTAN : l’escalade idiote

Saisissant cette opportunité douteuse, l’OTAN a modifié sa doctrine le 23 septembre 2025, autorisant désormais l’abattage d’avions russes violant l’espace aérien allié, au lieu de les escorter simplement hors zone. Ce virage, annoncé dans un relatif silence, marque un tournant agressif : des déclarations du secrétaire général Mark Rutte indiquent que l’Alliance utiliserait « tous les moyens nécessaires » pour défendre son territoire. Donald Trump, lors d’une conférence de presse, a même encouragé à abattre ces appareils, renforçant une posture belliqueuse qui ignore les risques d’escalade.

Mais cette réponse est non seulement disproportionnée, elle est stupide. Les preuves d’une menace russe délibérée sont fragiles – des drones épuisés en batterie tombant par accident, ou des intrusions mineures souvent dues à des erreurs de navigation. L’ambassadeur russe en France a averti que tout abattage équivaudrait à « la guerre », rappelant que des avions OTAN violent aussi l’espace russe sans conséquence dramatique. Berlin qualifie ces appels à la force de « contre-productifs« , évoquant l’incident turc de 2015 où l’abattage d’un jet russe avait failli déclencher une crise majeure.

L’OTAN, en durcissant sa ligne, révèle son désir de guerre, utilisant ces incidents montés en épingle pour justifier plus d’armements et d’engagement en Ukraine.

Une fabrique de peur pour justifier l’injustifiable

Cette affaire n’est pas une coïncidence : elle s’inscrit dans une stratégie de diabolisation de Moscou, amplifiée par des figures comme Volodymyr Zelensky, qui affirme que la Russie prépare de nouveaux fronts européens. L’objectif ? Alimenter la « fabrique de la peur » pour obtenir plus de fonds et d’armes, au détriment des contribuables. Des analyses indépendantes sur les réseaux soulignent que ces drones pourraient provenir de bases OTAN elles-mêmes, recyclant du matériel capturé pour créer un prétexte. Le scepticisme grandit : des publications ironiques notent que ces engins « aiment se faire remarquer » avec des lumières clignotantes idéales pour les caméras, comme dans un mauvais film de guerre.

Cette propagande n’est pas nouvelle ; elle fait écho aux absurdités grotesques de la Première Guerre mondiale, où des rumeurs invraisemblables étaient diffusées pour manipuler l’opinion publique et justifier l’escalade.

Par exemple, des récits inventés d’atrocités allemandes en Belgique décrivaient des soldats mutilés avec des oreilles et nez coupés, étouffés par des copeaux de bois, ou des villes rasées avec des exécutions massives de femmes et enfants – des histoires si exagérées qu’elles défient toute logique, comme dans le Kriegsecho (journal de guerre) de septembre 1914 ou le roman L’Éclat d’obus de Maurice Leblanc. D’autres propagandes ridicules incluaient :

  • Des affirmations que « les obus allemands n’éclatent pas dans la proportion de 80 % » (Journal, 19 août 1914),
  • « Leur artillerie lourde est comme eux, elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité… et tous les éclats… vous font simplement des bleus. »
    in Le Matin, Lettre du front, 15 septembre 1914
  • En septembre 1914, un médecin explique dans L’Intransigeant que «  les allemands tirent mal, leurs obus éclatent lourdement et les éclats ont peu de force  », tandis que « les éclats de nos obus font des plaies plus graves ». Selon lui les balles allemandes pénètrent très vite dans le corps si bien que « la blessure est presque aseptisée » et est ainsi facile à soigner (voir ici).
  • Minimisant l’ennemi pour booster le moral, ou des accusations pseudo-scientifiques comme celles du Dr. Edgar Berillon en 1917, prétendant que les Allemands ont « la raison dans le ventre » et une « odeur de race » distinctive,
  • Des théories raciales absurdes destinées à susciter une haine irrationnelle.
  • Sans oublier les rumeurs paranoïaques de crayons explosifs introduits par des espions ennemis (circulaire française n° 3’733),
  • Ou des « auxiliaires de couleur » portant des colliers d’oreilles coupées (Bulletin du CICR, 1916) – des fabrications grotesques exploitant le racisme et la peur, sans la moindre preuve.

Ces techniques de « bourrage de crâne » étaient si ridicules qu’elles ne pouvaient tromper que les imbéciles crédules, prêts à gober n’importe quelle fable pour soutenir la guerre.

De même, les drones russes « réparés au scotch » et survolant impunément l’OTAN sont une farce moderne, une propagande tout aussi invraisemblable qui ne dupe que ceux qui refusent d’exercer un minimum d’esprit critique, perpétuant un cycle idiot de manipulation pour envenimer les conflits actuels.

En réalité, cette propagande est idiote car elle ignore les asymétries : intercepter un drone coûte souvent plus cher que de l’envoyer, et escalader pour des incidents mineurs ne profite qu’aux va-t-en-guerre. Des sources alternatives dénoncent une « vérité derrière la propagande » où l’OTAN manipule les faits pour maintenir la tension. Au lieu de calmer le jeu, cette narrative envenime le conflit russo-ukrainien, risquant une confrontation directe pour des raisons fallacieuses.

Les médias (et affiliés…) qui se livraient à cette propagande morbide et ridicule portent la responsabilité de plus d’une centaine de millions de morts des deux guerres mondiales précédentes.

De la même manière, ceux qui soutiennent et promeuvent aujourd’hui, de manière toute aussi ridicule, une escalade risquant de mener à une potentielle troisième guerre mondiale verront leur responsabilité morale et pénale engagée : les Français n’oublieront pas leur nom !

En conclusion, les « drones russes » de septembre 2025 ne sont qu’un chapitre de plus dans la saga de la désinformation belliciste. Contredits par des enquêtes et des preuves inverses, ils servent à justifier une escalade inutile et dangereuse. Il est temps de questionner ces récits mainstream et de prioriser la désescalade, plutôt que de laisser les faucons dicter une politique idiote qui pourrait embraser l’Europe entière.

https://multipol360.com/la-farce-des-drones-russes-une-propagande-belliciste-pour-enflammer-le-conflit-russo-ukrainien/

 


B -  Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes 

Madagascar, située dans l’océan Indien occidental, est la quatrième plus grande île du monde avec une superficie d’environ 587.000 km², soit presque la taille du Texas. Elle se trouve à environ 400 km à l’est de la côte africaine, séparée du continent par le canal du Mozambique, et est entourée d’îles comme les Comores au nord-ouest et les Mascareignes (dont Maurice et La Réunion) à l’est. Géologiquement, l’île s’est séparée du supercontinent Gondwana il y a environ 165 millions d’années, ce qui a favorisé une biodiversité unique avec des espèces endémiques comme les lémuriens. Historiquement, Madagascar a été peuplée relativement tard, vers 350-550 après J.-C., par des Austronésiens venus d’Indonésie, suivis de vagues migratoires bantoues et arabes, formant une culture malgache diversifiée. Au XIXe siècle, elle est devenue un royaume unifié avant d’être colonisée par la France en 1896. L’indépendance est acquise en 1960, mais l’île a connu une instabilité politique chronique, avec des coups d’État, des crises économiques et une pauvreté endémique affectant plus de 75 % de la population, aggravée par la corruption et les inégalités sociales.

Ces troubles récents à Madagascar font écho à des crises similaires en Asie du Sud-Est en septembre 2025. Aux Philippines, des manifestations anti-corruption ont dégénéré en affrontements violents le 21 septembre, avec plus de 33.000 participants protestant contre un scandale impliquant 545 milliards de pesos (environ 8 milliards d’euros) de fonds publics détournés pour des projets d’inondation. Comme à Madagascar, les protestations pacifiques ont tourné à la violence, avec jets de pierres, bombes incendiaires, et une répression policière menant à plus de 200 arrestations (dont des mineurs), des blessés, et au moins un mort. La frustration contre la corruption élitaire et la mauvaise gestion des ressources essentielles (ici, les inondations ; là-bas, l’eau et l’électricité) a conduit à des appels pour une enquête indépendante et des réformes, bien que le président Marcos Jr. ait accepté une démission ministérielle sans chute immédiate du gouvernement. De même, au Népal, des tensions extrêmes ont éclaté début septembre contre la corruption, le chômage des jeunes (19-20 %) et la censure de 26 réseaux sociaux. Menées par la Gen Z (40 % de la population), ces protestations ont viré à la violence avec répression policière (tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes), causant au moins 19 morts, plus de 100 blessés, et l’incendie de bâtiments publics. Comme à Madagascar, la jeunesse a dénoncé l’opulence des élites face à la pauvreté (20 % sous le seuil), menant à la démission du Premier ministre K.P. Sharma Oli et une prise de contrôle par l’armée – un potentiel « vent de changement » évoqué par des policiers sympathisants, similaire aux observations locales malgaches.

Ces cas illustrent une vague mondiale de révoltes anti-corruption, où la répression policière et les inégalités pourraient inspirer ou aggraver les dynamiques à Madagascar.

Madagascar est secoué par une vague de protestations explosives depuis fin septembre 2025, déclenchées par des coupures d’eau et d’électricité chroniques, la corruption endémique et une pauvreté extrême. Ce qui a débuté comme des manifestations pacifiques menées par la « Gen Z » et des étudiants a viré au cauchemar urbain, avec pillages généralisés et violences policières. Une vidéo YouTube, titrée « Madagascar tombe : la police ouvre le feu sur les civils » (voir ci-dessous), expose le rôle controversé des forces de l’ordre, entre passivité face aux pilleurs et tirs sur civils. Au moins cinq morts à Antananarivo et six à Antsiranana ont été rapportés par des sources hospitalières.

Revendications pacifiques dégénérant en affrontements

Les protestations « Leo Délestage » ont éclaté le 25 septembre, malgré une interdiction préfectorale pour « risques de troubles ». Les manifestants, arborant drapeaux pirates et chapeaux colorés, exigent l’accès à l’eau, l’électricité et la nourriture – des droits basiques ignorés par le gouvernement. Theo Malini souligne : « On en a marre… pas d’école, pas d’or, pas d’électricité. » Ces coupures, souvent supérieures à 12 heures, aggravent la misère dans un des pays les plus inégalitaires au monde.

Dès le premier jour, les forces de l’ordre déploient grenades lacrymogènes et tirs de sommation, causant des morts et des blessures. Malini rapporte des familles gazées dans des toilettes publiques, menant au décès de deux nourrissons. Les protestations s’étendent à six villes, dont Antsiranana, où six personnes, dont un étudiant, périssent le 26 septembre.

Nuits de terreur : pillages et complicité policière

La vidéo de Malini dépeint des nuits apocalyptiques : pillages de centres commerciaux, distributeurs saccagés et téléphérique incendié – un projet jugé absurde face aux besoins vitaux. « Maintenant il a cramé », ironise Malini. Les pilleurs, issus des classes pauvres, arrachent tout : métal, carrelage, panneaux solaires, pour revendre ou réutiliser.

Ces actes débordent sur les habitations, forçant les citoyens à former des milices de quartier via les réseaux sociaux : « Rapprochez-vous de votre voisinage… s’entraider. » Malini accuse la police de passivité : des vidéos montrent des pilleurs opérant sous leurs yeux, « les bras croisés et elle sourit ». Des patrouilles ignorent les appels à l’aide, et une rumeur évoque un homme payant pour inciter aux pillages. La nuit du 25 ressemble à une « purge » : cris couverts par de la musique forte, numéros d’urgence inopérants, et attaque du domicile des parents du président Andry Rajoelina.

Malini distingue manifestants pacifiques et opportunistes : « Ce ne sont pas les manifestants… c’est pas de tout casser. » Des barricades et incendies visent aussi des résidences de députés pro-gouvernementaux.

 


 

Escalade policière : de la lacrymo aux balles réelles

Un couvre-feu nocturne (19h-5h) est imposé à Antananarivo, prolongé indéfiniment. Malini rapporte des tirs à balles réelles, potentiellement contre des pilleurs, mais l’absence de caméras rend la distinction floue : « On peut pas savoir. » Des gaz lacrymogènes atterrissent même dans un hôpital. Il pointe des « policiers cagoulés en noir » – forces spéciales obéissant directement au pouvoir – comme responsables des excès.

Reporters Sans Frontières dénonce des attaques contre trois journalistes. Sur X, des vidéos montrent des fusils d’assaut contre des civils, et des appels à la « guerre civile » émergent.

 


 

Réactions et horizon incertain

Le président Rajoelina, absent pour l’ONU, reste silencieux. Le Conseil des Églises appelle à la paix, rappelant les droits fondamentaux. Malini note un « vent qui tourne » : certains policiers sourient aux manifestants. Des citoyens nettoient les rues et aident les victimes.

Cette crise évoque les émeutes de 2022 à Ikongo, avec 11-19 morts par tirs policiers. Sans réformes, l’escalade menace. Des observateurs comme l’ONU suivent, appelant au respect des droits.

Ces émeutes ont toutes le même dénominateur commun : la trahison des élites et les mêmes conséquences : la destruction, la vengeance, et la mort. Ces événements tragiques devraient servir de mise en garde aux nations d’Europe qui sont entrées dans cette spirale infernale.

https://multipol360.com/madagascar-plonge-dans-le-chaos-tirs-policiers-et-pillages-nocturnes/ 

 


 

C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes

Les élections législatives moldaves du 28 septembre 2025 ont vu le Parti d’Action et de Solidarité (PAS) de la présidente Maia Sandu remporter une majorité étroite avec 50,03 % des voix, selon les résultats officiels après dépouillement de 99,52 % des bulletins. Le Bloc électoral des Patriotes, pro-Russe, arrive en deuxième position avec 24,26 %, tandis que le Mouvement Alternatif National (MAN) obtient 8 %. Avec un taux de participation de 52 %, similaire à celui de 2021, cette élection était censée renforcer l’orientation pro-européenne de la Moldavie.

Pourtant, derrière cette façade de « victoire démocratique », se cachent de graves dysfonctionnements et des accusations de fraudes orchestrées pour marginaliser les électeurs pro-russes, remettant en question la légitimité du scrutin.

Des mesures pour empêcher les pro-russes de voter

L’un des aspects les plus controversés de ces élections concerne les obstacles imposés aux minorités russophones et aux électeurs pro-russes. En Transnistrie, région séparatiste à majorité russe, les autorités moldaves ont été accusées de créer délibérément des embouteillages massifs sur les ponts reliant la zone à la Moldavie proprement dite. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des files interminables de voitures, avec une voie fermée pour des « travaux » fictifs et des contrôles frontaliers prolongés sous prétexte de pannes informatiques. Ces manœuvres auraient empêché des milliers de citoyens moldaves de Transnistrie – environ 500.000 personnes potentiellement éligibles – de se rendre aux urnes. Les autorités transnistriennes ont dénoncé ces restrictions comme une tentative claire de suppression des voix pro-russes, qui pourraient avoir fait basculer le résultat.

Par ailleurs, la diaspora moldave joue un rôle crucial dans les élections, représentant une part significative des votes. Or, tandis que 268 bureaux de vote ont été ouverts en Europe occidentale (Italie, Allemagne, France, etc.), seulement deux l’ont été en Russie – tous deux à Moscou, ignorant des villes comme Saint-Pétersbourg ou Novosibirsk.

Des centaines de milliers de Moldaves vivant en Russie, souvent favorables à une coopération avec Moscou plutôt qu’avec l’UE, ont ainsi été de facto exclus du processus électoral, sous le prétexte d’une « influence russe ».

Cette asymétrie flagrante dans la distribution des bureaux de vote suggère une manipulation géopolitique, favorisant les diasporas pro-européennes tout en marginalisant les pro-russes. Cette situation évoque fortement le référendum d’octobre 2024 sur l’adhésion à l’UE, où les bulletins de l’étranger (environ 235.503) ont inversé un NON majoritaire à 54,41 % en un OUI à 50,31 %, une inversion comme illustré dans cette publication sur X qui met en lumière des sauts suspects dans les courbes de dépouillement.

https://x.com/GPTVoff/status/1848632544196968787

Interdictions de partis et répression de l’opposition

Avant même le scrutin, le gouvernement Sandu a banni plusieurs partis d’opposition pro-russes, comme le Parti Șor, le Parti Chance et, à la veille des élections, le Cœur de la Moldavie, membre de la coalition patriotique d’Igor Dodon. Ces interdictions, justifiées par des accusations de « violations de financement » sans preuves publiques détaillées, ont éliminé des concurrents directs au PAS. De plus, 74 arrestations préventives ont visé des opposants, avec des charges vagues d’ « agitation ». La dirigeante de la Gagaouzie, Evghenia Guțul, une région autonome pro-russe, fait l’objet d’enquêtes continues, illustrant une répression systématique.


L’opposition, menée par l’ancien président Igor Dodon, a appelé à des manifestations pacifiques, accusant le régime Sandu de préparer des fraudes massives. Des observateurs locaux comme Promo-LEX ont rapporté des centaines d’irrégularités, bien que les autorités moldaves et l’UE mettent l’accent sur une prétendue « ingérence russe » – des campagnes de désinformation et des tentatives d’achat de votes par Moscou. Cependant, ces allégations semblent servir de paravent pour masquer les dysfonctionnements internes, comme l’exclusion des voix pro-russes.

La déclaration choc de Maia Sandu : annuler les élections en cas de défaite ?

Un élément particulièrement alarmant est la déclaration attribuée à Maia Sandu : si son parti perdait, les élections devraient être annulées. Cette affirmation, relayée par des figures comme l’ancien président Dodon et des analystes indépendants, évoque le scénario roumain de décembre 2024, où des résultats ont été invalidés sous des prétextes similaires. Sandu a elle-même évoqué des « interférences massives » sans fournir de preuves concrètes, menaçant de sanctions par la Commission électorale centrale (CEC), qu’elle contrôle largement. Des services de renseignement russes affirment que des troupes étrangères occidentales sont prêtes à intervenir pour écraser toute contestation, renforçant l’idée d’un scrutin truqué.

Le silence de l’Union européenne sur ces abus est éloquent. Bruxelles, qui soutient financièrement Sandu, qualifie sa victoire de « choix démocratique contre l’influence russe », ignorant les exclusions et manipulations. Des leaders comme le président du Conseil européen et Emmanuel Macron ont salué le résultat (après leur visite ainsi que celle des services de renseignement français), mais cela masque une ingérence européenne bien réelle, y compris via des fonds et des campagnes pro-Sandu. 8 jours avant le scrutin, l’UE annonçait une aide de 1,8 milliard d’euros à la Moldavie.

 


 

Une démocratie en péril

Ces élections moldaves illustrent une « démocratie » à géométrie variable : inclusive pour les pro-européens, exclusive pour les pro-russes. Avec des partis bannis, des votes supprimés et des menaces d’annulation, le scrutin ressemble plus à une opération de consolidation du pouvoir qu’à un exercice libre d’expression de la démocratie.

C’est dorénavant le logiciel utilisé par les européistes qui n’hésitent plus à truquer les élections lorsqu’ils sentent qu’elles leur seront défavorables. Et c’est aussi pour cela qu’ils ne veulent surtout pas de référendum sur l’UE (auquel les Français ont déjà répondu non !).

Nous avons déjà un aperçu de ce qui nous attend, sans parler de la mise en place du vote électronique…

 https://multipol360.com/elections-legislatives-en-moldavie-une-victoire-pro-europeenne-entachee-de-fraudes/

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