Les débats autour du MERCOSUR sont affligeants.
La démagogie politique, toutes tendances confondues, qui exploite et entretient les peurs des agriculteurs n’est pas digne de la politique.
Non le MERCOSUR n’est pas le raz de marée qui va détruire l’élevage européen et empoisonner nos assiettes.
D’abord, la réalité des chiffres.
Les importations de viandes concernées représentent 99 000 tonnes maximum, soit 1,5 % de la consommation européenne. Rapporté à la France, cela représente 300 grammes par an et par Français.
De quelle viande parle-t-on ?
Pas des morceaux nobles mais de la viande hachée, des abats,… destinés pour large part à l’industrie et même aux pâtés pour nos chiens et nos chats.
C’est un quota « maximum » qui est rarement atteint comme l’ont montré tous les autres accords de libre-échange qui, comme le MERCOSUR, avaient suscité des peurs disproportionnées avant leur mise en œuvre par rapport à la réalité qui a suivi.
Il n’y a pas de quoi déstabiliser tout un secteur.
Et pour le cas où les importations perturberaient les prix et les marchés, le MERCOSUR prévoit des mécanismes de sauvegarde.
Au-delà des chiffres, il y les normes sanitaires dont on laisse volontiers entendre qu’elles ne seraient pas respectées.
Bien évidemment, c’est faux.
Tout produit importé dans l’UE doit respecter ses normes.
Reste la question des normes de production.
C’est l’objet des clauses miroirs qui visent à garantir que les produits importés respectent des exigences équivalentes à celles imposées aux producteurs européens.
Le principe est acté mais convenons qu’il ne doit pas être simple d’imposer aux éleveurs des pays du MERCOSUR le constant alourdissement des charges, des contraintes et des normes imposées à nos agriculteurs par l’Europe.
Le MERCOSUR ne doit pas détourner notre regard sur nos propres responsabilités.
Le problème ici est moins importé d’Argentine que fabriqué à Bruxelles ou à Paris.
J’ai été pendant 30 ans député d’une circonscription agricole. Je connais bien et j’aime les éleveurs. Je sais toutes les difficultés de leur travail. Et ils sont admirables.
Et c’est justement pour cela que je trouve indigne de leur mentir.
D’entretenir et d’exploiter leurs peurs.
Cela en dit long sur le triste état du débat public.
Alain Madelin
Le Mercosur, ce bouc émissaire de nos politiques agricoles
Déforestation, bœuf aux hormones, trahison de nos agriculteurs. Le Mercosur, accusé de tous les maux, fait l’unanimité contre lui. Pourtant, cet accord pourrait être une opportunité pour notre industrie, sans pour autant sacrifier notre souveraineté alimentaire.

Le Mercosur, c’est en quelque sorte la version sud-américaine de notre marché commun, un espace de libre circulation des biens et des services. Il regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et, depuis l’an dernier, la Bolivie. Le Venezuela en a été exclu en 2016. Après deux décennies de négociations, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu, en juin 2019, un traité instaurant une zone de libre-échange. Ou plutôt un accord commercial, car le terme, qui suggère une libéralisation sans contraintes, est trompeur : les règles restent nombreuses et certaines importations limitées. Aujourd’hui, il demeure suspendu à la ratification des 27 États européens. La France est l’un des rares pays à avoir des réserves. À tort ou à raison ?
Concrètement, la suppression de 4 milliards de droits de douane rendrait nos exportations beaucoup plus compétitives. Le prix des voitures et des vêtements pourrait baisser de 35 %, celui des machines-outils, produits chimiques et pharmaceutiques de 14 à 20 %. Les fournisseurs de services — télécommunications, transports, numérique — accéderaient aux marchés publics locaux. L’industrie automobile européenne, en grande difficulté, appelle évidemment l’accord de ses vœux : il relancerait ses ventes de véhicules thermiques, au moins pour un temps. Au total, Bruxelles projette près de 50 milliards d’euros
d’exportations supplémentaires vers le Mercosur, pour seulement 9 milliards d’importations en plus. Des importations qui pourraient bien profiter aux industries européennes. Le Brésil, en particulier, est un important fournisseur de matières premières critiques comme le nickel, le cuivre, l’aluminium, l’acier ou le titane.
L’erreur est en effet de réduire exportations et importations à une lecture comptable. On croit trop souvent que seule la production locale enrichit, quand les importations appauvrissent. L’exemple du CETA, l’accord entre l’Europe et le Canada, montre l’inverse : les entreprises françaises ont pu importer hydrocarbures et minerais à des prix plus avantageux. Si ces flux semblent peser négativement sur la balance commerciale, ils sont économiquement bénéfiques. Des matières premières moins chères permettent à nos entreprises de réduire leurs coûts et de gagner en compétitivité. Aujourd’hui, qu’importe-t-on majoritairement depuis l’Amérique latine ? Des hydrocarbures, des produits miniers… et des produits agricoles.
Les agriculteurs européens sont-ils vraiment sacrifiés sur l’autel du commerce ?
L’agriculture des pays du Mercosur fait peur. Avec 238 millions de bovins
, le Brésil possède le plus grand cheptel au monde et assure à lui seul près d’un quart des exportations mondiales. L’Argentine n’est pas en reste, avec 54 millions de bêtes
et des troupeaux en moyenne quatre fois plus grands qu’en France. En Amazonie ou dans le Cerrado brésilien, certaines exploitations dépassent même les 100 000 têtes de bétail. À titre de comparaison, la « ferme des mille vaches » picarde, fugace symbole tricolore de l’élevage intensif, n’a jamais compté plus de 900 bovins. Mais le gigantisme ne s’arrête pas à l’élevage. Au Brésil, SLC Agrícola exploite plus de 460 000 hectares de céréales. Deux cents fois plus que la plus grande exploitation française. Les vergers sont quatre fois plus étendus
de l’autre côté de l’Atlantique. Sucre, maïs, soja… les agriculteurs européens font face à un géant. Sans jouer avec les mêmes cartes : si les produits importés devront répondre aux normes de consommation européennes, les règles de production ne sont pas identiques. Notamment concernant l’utilisation des pesticides, qui fait tant débat en Europe. Pour les agriculteurs français, difficile de se départir de l’impression de concourir face à des V12 avec un 3 cylindres.
Heureusement, l’Union européenne a prévu des garde-fous. Les importations de bœuf, notamment, sont limitées à 99 000 tonnes par an, soit l’équivalent d’un gros steak par habitant. Cela ne représente, comme pour la volaille ou le sucre, que moins de 1,5 % de la production du continent. Aucune chance, dans ces conditions, d’être submergé par l’afflux de produits agricoles sud-américains. Et si jamais c’était le cas, une procédure de sauvegarde, qui stopperait net les importations, pourrait être enclenchée.
« En France comme en Europe, les cheptels bovins ont reculé d’environ 10 % en dix ans, et cette concurrence n’y est pour rien », souligne Vincent Chatellier, ingénieur de recherche à l’Inrae. Selon lui, les pays du Mercosur disposent déjà d’un client de poids avec la Chine, beaucoup plus simple à approvisionner. L’Europe, au contraire, impose des normes strictes et chaque exploitation doit être agréée individuellement. « On l’a vu avec le CETA : dans ces conditions, rien ne garantit même que les quotas soient atteints », ajoute-t-il.
Café, oranges, soja… À l’heure actuelle, le Mercosur vend surtout à l’Europe des produits qu’elle ne cultive pas. La seule filière réellement exposée semble être celle du maïs. Massivement OGM, la production brésilienne échappe à tout quota. Elle représente bien la schizophrénie des normes : un maïs impossible à cultiver en Europe peut nourrir nos animaux d’élevage.
L’accord pourrait même ouvrir de nouvelles perspectives à certains agriculteurs européens. Bruxelles table sur 1,2 milliard d’euros d’exportations supplémentaires. Les viticulteurs seraient les premiers bénéficiaires : leurs vins gagneraient en compétitivité et leurs appellations, comme celles de plusieurs fromages, seraient enfin reconnues outre-Atlantique. Exit le « Champagne » argentin ou le camembert brésilien. Dans une moindre mesure, les fruits et légumes, les huiles végétales et les produits laitiers devraient eux aussi profiter
de nouveaux débouchés commerciaux.
Quand l’écologie gagne à commercer avec le bout du monde
Pour beaucoup, faciliter le commerce transatlantique est vu comme une aberration environnementale. Pourtant, les accords commerciaux sont des outils puissants pour convertir le reste du monde à la vision européenne du mieux-disant écologique et social. Ils permettent de façonner les règles du commerce mondial conformément aux normes européennes les plus élevées, de projeter nos valeurs à travers des obligations détaillées en matière de commerce, d’emploi et de développement durable. Les signer, c’est ratifier les conventions de l’Organisation internationale du travail et les accords multilatéraux sur l’environnement, de l’Accord de Paris aux conventions biodiversité. Toute violation pouvant justifier une suspension, totale ou partielle. Ainsi, en 2020, le Cambodge a perdu ses privilèges unilatéraux, du fait des dérives autoritaires du Premier ministre Hun Sen.
La culture du soja, importante cause de déforestation, est souvent évoquée. Pourtant, l’accord avec le Mercosur ne change rien à l’affaire, les importations de tourteaux étant déjà exemptes de toute taxation douanière. Le rôle de l’Union européenne, qui n’importe que 14 millions de tonnes par an
, contre 112 millions pour la Chine, est de toute façon minime. L’accord entraîne par ailleurs la ratification du Protocole de Glasgow, qui prohibe toute déforestation à partir de 2030. Pour la transition énergétique, c’est aussi un enjeu majeur : le Brésil détient 20 % des réserves mondiales de graphite, de nickel et de manganèse. L’Argentine regorge de lithium. De quoi nourrir notre industrie verte…
Reste la question du contrôle. Croire que les contrôleurs de l’Union puissent éviter toute entorse aux règles est évidemment illusoire. Mais croire qu’ils sont aveugles n’est pas moins excessif. L’an dernier, une enquête a dévoilé
la présence d’hormones dans le régime alimentaire des bœufs au Brésil. Pas à des fins d’engraissement, comme on l’a souvent suggéré, mais à des fins thérapeutiques
… ce qui est aussi possible en Europe. Les mêmes craintes
étaient brandies lors de la signature du CETA. Huit ans plus tard, aucun bœuf aux hormones n’est importé du Canada.
En creux, l’amertume du deux poids, deux mesures
Alors que toutes les pratiques agricoles sont remises en question, que des militants n’hésitent pas à les accuser d’empoisonnement, ni à fantasmer sur une chimérique agriculture sans intrants, l’opposition au Mercosur semble bien dérisoire. Nos agriculteurs ont-ils baissé les bras face aux ennemis de l’intérieur, au point de ne plus s’autoriser d’autre combat que celui contre leurs concurrents étrangers ? Pensent-ils trouver dans la mondialisation un ennemi commun leur assurant la miséricorde des gardiens du dogme ?
Signer l’accord avec le Mercosur serait un signal puissant, un acte de confiance et de détermination, à contre-courant du repli américain. Mais après des années d’agri-bashing, de surtransposition des normes, on comprend que les agriculteurs se sentent fragilisés face à la concurrence — même si, dans les faits, elle vient bien plus de l’Ukraine ou des autres pays européens que du Mercosur. Après le raz-de-marée médiatique contre la loi Duplomb cet été, difficile de ne pas comprendre non plus leur sentiment d’impuissance. C’est pourtant là que sont les vrais enjeux : redonner aux agriculteurs le goût du possible. Qu’ils puissent à nouveau se projeter dans un avenir à la fois serein et conquérant. Nous en sommes loin. Mais ne baissons pas les bras : la souveraineté se construit plus solidement dans la compétitivité que dans le repli sur soi.
Antoine Copra
@Cobra_FX_

Dernière information:
"Je rentre du Conseil européen où nous avons travaillé d’arrache-pied avec une seule boussole : une Europe qui protège ses citoyens.
C’est une double avancée pour la France et l’Europe.
1. Pour nos agriculteurs et tous les Européens.
La France a obtenu le report de la signature de l’accord avec le Mercosur car aujourd’hui le compte n’y est pas.
Nous portons des exigences de bon sens, légitimement demandées par nos agriculteurs : clause de sauvegarde robuste, réciprocité avec les clauses miroirs et contrôles efficaces sur les produits importés. Ces exigences doivent être garanties et effectives. Nous avons besoin d’avoir ces avancées pour que l’accord change de nature. Nous ne lâchons rien.
En parallèle, nous nous battons pour préserver le revenu de nos agriculteurs dans la future PAC."
Emmanuel Macron
AgricultureL'agriculture désigne une activité ou « processus par lequel
les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle
biologique d'espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments
et d'autres ressources utiles à leurs sociétés ». Ce secteur économique
est en déclin rapide dans le monde occidental, en particulier en termes
de part dans la main-d’œuvre totale, grâce aux avancées techniques et
technologiques.
L'agriculture est à l'origine de la percée humaine parmi
l'étendue des espèces vivantes sur Terre. Elle a connu son développement
grâce à l'adaptation des règles de propriété qui lui ont été favorables
pour son développement. Pour les chasseurs-cueilleurs, la propriété de
la terre n'était pas importante. Pourtant, lorsque les humains ont
commencé à cultiver des céréales, il est devenu de plus en plus
important d'avoir la propriété de la terre pour motiver le travail
nécessaire long et attentionné, fixé à un espace de terre, afin de
pouvoir cultiver les graines. Dans ce cas, il est probable que des
règles sur la propriété foncière sont apparues en réponse à l'avènement
de nouvelles technologies comme les outils agricoles.
L’émergence de l’agriculture
À partir du second âge du Fer une transition s'opère dans le mode de vie des communautés de chasseurs-cueilleurs.
Révolution agricole
Connue aussi comme la révolution néolithique, cette période a connu
une forte augmentation des ressources alimentaires contribuant aussi à
l'accroissement démographique.
Domestication des animaux et culture des plantes
Enjeux économiques et politiques
L'agriculture est l'un des secteurs les plus subventionnés par
l'État, ce qui est source de multiples rigidités et dysfonctionnements.
Les politiques agricoles, incluant le commerce également, fournissent la meilleure illustration des thèses de la théorie du choix public
selon lesquelles une partie de la population, dite population agricole,
bénéficie d'avantages aux dépens d'une autre partie, les contribuables et les consommateurs.
Face au protectionnisme
des pays occidentaux qui empêche le développement des agricultures des
pays du Sud tout en renchérissant le coût de l'alimentation pour les
habitants des pays riches, les libéraux soutiennent le libre-échange auquel tout le monde serait gagnant.
L'interventionnisme
étatique en matière d'agriculture consiste principalement en barrières
douanières (le consommateur paie) et en subventions (le contribuable
paie). Dans tous les cas, ces mesures se font au détriment du consommateur et au bénéfice de domaines économiques non rentables. Comme l'exprime Nicolas Baverez[1] :
« Droguée à la PAC, l’agriculture française a déserté
les marchés, à l’exception de quelques filières comme la viticulture,
qui revit en trouvant de nouveaux clients dans les pays émergents. Pour
le reste, nous avons transformé les paysans en jardiniers du paysage qui
vivent de subventions destinées à se tarir, en s’étant détachés de la
production et des consommateurs. »
L'argument classique de l'intérêt général
(parfois décliné en « souveraineté alimentaire » du pays) ressemble
ainsi fortement à un mensonge utile, permettant de justifier le
transfert d'argent de la grande majorité des citoyens vers les
agriculteurs. Soit la population est prête à payer plus cher les
productions locales, et en ce cas les mesures protectionnistes ou les
subventions sont injustifiées et absurdes ; soit elle n'y est pas prête,
et en ce cas ces mesures ne sont qu'une coercition
étatique qui va à l'encontre des vœux du citoyen, au bénéfice d'un
secteur particulier de l'économie du pays, qui se trouve indûment
privilégié.
La règlementation et la bureaucratie ont largement envahi
l'agriculture et transformé la plupart des agriculteurs en
fonctionnaires. Par exemple, la règlementation européenne impose à
l'agriculteur de semer des jachères, et ceci en respectant des dates
réglementaires, sans préoccuper de l'intérêt de la chose ni de son
efficacité.
En pratique, le discours libéral se heurte au lobby agricole, qui
réclame toujours davantage de subventions et de protections. Ainsi, en Suisse, « îlot de cherté » où existe (comme dans le reste de l'Europe) un fort protectionnisme
agricole (qui renchérit le prix des produits alimentaires d'environ
30 % en comparaison avec le reste de l'Europe), le conseiller fédéral Christoph Blocher
a choqué en 2004 en demandant l'ouverture des frontières, la fin des
subventions, et un comportement entrepreneurial de la part des
agriculteurs[2] :
« La Suisse est devenue une victime de sa propre
bureaucratie agricole. [...] Nous sommes allés trop loin dans les
interventions bien intentionnées de l’État. Laissons les agriculteurs
devenir à nouveau des entrepreneurs ! »
Un autre argument fréquent est que sans subventions et sans
protectionnisme, l'agriculture disparaîtrait en Europe faute d'être
suffisamment compétitive par rapport au reste du monde. En réalité, la loi des avantages comparatifs
s'applique aussi en matière agricole, et doit permettre aux
agriculteurs de se spécialiser dans les créneaux les plus porteurs,
plutôt que de se transformer en jardiniers du paysage ou en
conservateurs du patrimoine rural. La Nouvelle-Zélande, pays plus isolé que la Suisse, subventionne très peu son agriculture[3] en comparaison avec la Suisse ; or, l'agriculture reste l'industrie d'exportation la plus importante du pays.
Citations
- « Des romantiques condamnent les
théories économiques concernant le sol, comme entachées d'un esprit
étroitement utilitaire. Les économistes, disent-ils, regardent la terre
avec les yeux du spéculateur insensible qui dégrade toutes les valeurs
éternelles en parlant de monnaie et de profits. Et pourtant, la glèbe
est bien davantage qu'un simple facteur de production. Elle est la
source intarissable de l'énergie humaine, de la vie humaine.
L'agriculture n'est pas simplement une branche de production parmi bien
d'autres. C'est la seule activité naturelle et respectable de l'homme,
la seule condition digne d'une existence vraiment humaine. Il est inique
d'en juger seulement en fonction des revenus nets que l'on peut
extorquer au sol. La terre ne fait pas que porter les fruits qui
nourrissent notre corps ; elle produit avant tout les forces morales et
spirituelles de la civilisation. » Ludwig von Mises, L'Action humaine, Chapitre XXII
- « Il ne faut pas acheter français ; il faut produire en France pour les consommateurs de la société ouverte du XXIe siècle. » (Nicolas Baverez)
- « On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres. » (Voltaire)
- « Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité mais en raison de leur liberté. » (Montesquieu)
- « C’est la permaculture qui m’a permis
cette transition entre le socialisme, sa perpétuelle volonté de
remédier aux supposées défaillances du système économique, et le
libéralisme, sa philosophie du laissez-faire, sa confiance en la
viabilité d’un système économique libre, en la liberté individuelle. » (Rémy Poix)
- « La législation n'a point à protéger
l'agriculture. L'agriculture est efficacement protégée, quand toutes les
classes ont leurs garanties et sont à l'abri des vexations. » (Benjamin Constant, Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri)
Notes et références
- Orsenna et Baverez : la France qu'on voudrait !, La Tribune, 4 mai 2012.
- Der regulierte Bauer,
discours du conseiller fédéral Blocher à la cérémonie d'ouverture de
l'OLMA, foire suisse de l'agriculture et l'alimentation, 7 octobre 2004,
Saint-Gall.
Bibliographie
- 1959,
- Paul Roy, "A Nongovernmental Farm Program", The Freeman, June, Vol 9, n°6, pp54-56
- George Winder, "Agricultural Subsidies in Great Britain", The Freeman, July, Vol 9, n°7, pp40-45
- 1993, Robert L. Thompson, "Agricultural Price Supports", In: David R. Henderson,
dir., The Fortune Encyclopedia of Economics: 141 Top Economists Explain
the Theories, Mechanics, and Institutions of Money, Trade, and Markets,
New York: Warner Books, Inc.
- 2019,
Sjoerd Wartena, "Agricultural Land: Management in common, from concepts
to implementation", (" Gestion agricole en commun : du concept à la
mise en œuvre"), In: Jean-Pierre Chamoux, Max Falque, dir., "Environnement : le temps de l’entrepreneur/ Environment and Entrepreneurship", Nice, Editions Libre Echange, pp42-48
Voir aussi
Liens externes
https://www.wikiberal.org/wiki/Agriculture