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octobre 14, 2014

Libéralisme, aliénation et servitude

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L’avoir et l’être 

« La société de consommation a privilégié l'avoir au détriment de l'être ».

La sentence de Jacques Delors mérite d’être commentée, car elle dit tout et son contraire.

 

Au premier degré, il s’agit d’une attaque contre le libéralisme : la recherche de la rentabilité et de la productivité aboutirait à déposséder l’être humain de sa personnalité (être) pour le rendre esclave de la consommation (avoir). Le libéralisme serait aliénation, servitude. L’abondance de toutes choses dégraderait les vertus morales. Le libéralisme serait corrupteur.

Mais il s’agit aussi d’une curieuse conception de l’être humain, emporté dans la spirale sociale, privé de toute volonté, de toute autonomie, incapable de braver les interdits ou les pulsions de la société. Alors est-ce l’homme qui a changé de nature en consommant, ou est-ce la société qui a emporté l’homme dans le matérialisme ? Responsabilité personnelle ou collective ? 

Consommation subie ou consommation choisie 

L’esclavage de l’homme pourrait venir de la pression exercée par les producteurs sur les consommateurs, notamment à travers la publicité. Celui qui serait spontanément porté vers une vie d’équilibre et de modération en serait rendu incapable par le matraquage publicitaire dont il est l’objet. Il consomme, surconsomme, s’endette, se surendette. Il n’est pas jusqu’au keynésianisme, pourtant aux antipodes du libéralisme pour expliquer que consommer est un devoir, un bienfait social, parce que la dépense, même inconsidérée, crée des emplois et des richesses. C’est le sens de la Fable des Abeilles de Mandeville.

L’être humain ne serait-il qu’un jouet entre les mains des magiciens de la publicité et des mass media ? C’est ce qu’a prétendu John Kenneth Galbraith : 

« Ce sont les entreprises qui imposent des produits aux consommateurs, et non l'inverse ».

Heureusement il n’en est rien. La publicité est avant tout une information sur les services rendus par un produit. L’information sur le produit fait partie du produit, et le producteur n’a aucun intérêt à tromper durablement tous les consommateurs. Certes, les études de marché ont pour but de mettre en avant ce qui a le plus de chance de plaire au client. Mais c’est le sens de l’économie et de l’entreprise que de répondre aux insatisfactions. Si la publicité est mensongère, le client finira bien par s’en apercevoir. Sans doute essayer un produit pour s’apercevoir qu’il n’est pas celui que l’on désire engendre une dépense et un gaspillage, d’autant plus dommageables que le produit est cher. Voilà pourquoi l’acheteur d’une automobile n’est pas aussi influençable que l’acheteur d’une poudre à laver ; il cherchera à confronter l’information donnée par le constructeur avec celle qu’il peut trouver dans son entourage, dans des revues spécialisées, auprès d’autres utilisateurs. Dès lors, la consommation est bien l’objet d’un libre choix. 

La liberté du choix  

C’est le titre d’un ouvrage célèbre de Milton Friedman. Si la société de consommation et l’économie de marché sont l’objet de tant d’attaques, c’est que trop de beaux esprits s’arrogent le droit de dire ce qui est bien et ce qui est mal, de ranger les consommations nécessaires de celles qui ne le sont pas. Il y a le nécessaire et le superflu.

 

Mais qui est capable de définir le superflu ? Le superflu de l’un peut être tenu pour nécessaire par l’autre. Et, suivant les circonstances, je tiendrai demain pour superflu ce qui me semble aujourd’hui nécessaire. Ai-je besoin de lunettes de soleil les jours de pluie ?

En fait, ceux qui se proposent et se permettent de juger les choix des consommateurs sont hostiles à la liberté du choix ; ils ne veulent pas admettre la subjectivité des décisions individuelles.

Ainsi les choix de consommation sont-ils l’expression de la personnalité. Cela est visible même dans des communautés réduites comme la famille, où il pourrait y avoir un mimétisme niveleur. Trois frères peuvent pratiquer trois sports différents. L’un claque tout son argent, l’autre fait construire une maison, un troisième collectionne les objets de luxe.

En ce sens il est impossible d’opposer l’avoir et l’être. Car ce que je consomme (avoir) est un reflet de mes goûts (être). Et ce que je possède (avoir) n’est en général que le résultat de mes talents personnels (être). 

La liberté et le marché limitent la corruption 

La vertu morale du marché est de rendre les hommes responsables de leurs décisions. Ils ne peuvent consommer que sur la base des services qu’ils ont eux-mêmes rendus. Nous sommes tous simultanément consommateurs et producteurs.

Cette correspondance entre libres choix et justes rémunérations est brisée dans plusieurs cas, qui précisément sont éloignés de la logique de l’échange marchand. Il y a le cas de celui qui consomme plus que ce qu’il a produit : il vit à crédit – ce qui n’est pas une vie. Il y a le cas de celui qui sans produire a de l’argent pour consommer : il bénéficie d’une redistribution du « droit à consommer » qu’est l’argent. Il y a enfin et surtout le cas des économies dirigées, où ne peut vivre dans l’aisance qu’une nomenklatura politique et bureaucratique. Ici c’est le règne du marché noir, des prévarications, des spoliations : oui, vraiment, il s’agit d’une société où l’être est sacrifié sur l’autel de l’avoir. Mais voilà : ce n’est pas une société de liberté. 

La liberté ordonnée à la dignité 

En fait, ce que Jacques Delors déplore, c’est que les choix de consommation puissent modifier la personnalité des êtres humains, jusqu’à la ruiner. Ce risque est réel, mais c’est le risque de la liberté : nous avons le choix entre nous épanouir et développer nos vertus morales et spirituelles, ou nous avilir et cultiver nos vices.

Sans doute les habitants des pays pauvres n’ont-ils pas, ou pas autant, à gérer ce dilemme de la consommation qui détruit. La « société de consommation » suppose un niveau de développement et de croissance qui donne le choix aux consommateurs, c’est déjà mieux que rien.

Que les personnes fassent de mauvais choix, considérés en tout cas comme tels dans une perspective morale traditionnelle, c’est encore et toujours le corollaire de la liberté. Dans cette perspective, on peut certainement condamner certaines consommations (de drogue par exemple) qui transforment l’homme libre en esclave dépendant. On peut aussi regretter qu’une partie importante du budget passe en consommations « subies » ou mimétiques (avalanches de jouets, énormes voitures, etc.).

Mais ce sont alors les qualités personnelles qui font défaut. L’éducation n’a pas été adaptée à la liberté nouvelle : les « nouveaux riches » n’ont pas encore maîtrisé la liberté qui leur est offerte par le progrès économique. Beaucoup de gens ne savent pas encore que la liberté a pour prolongement la responsabilité, et que la liberté n’a pas été inscrite dans notre nature pour nous faire revenir à l’état animal. La liberté est faite pour que nous soyons un peu plus humains, un peu plus dignes. Il faut parfois toute une vie, ou plusieurs générations, pour le comprendre. Etre plus en ayant plus : tel est le défi, il est moral et personnel.
 
Source: Libres.org , Aleps
 

octobre 12, 2014

Jean Magnan de Bornier: histoire de "néo-libéralisme"

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Moteur d’une mondialisation jugée tantôt vertueuse, tantôt responsable de la montée des inégalités entre nations, voire de la crise et des politiques de rigueur, le néolibéralisme est pourtant mal connu. Deux ouvrages récents permettent de mieux cerner son histoire dans les soixante dernières années.

 

L’année 2012 a vu la publication aux États-Unis de deux livres aux ambitions proches, puisqu’il s’agit dans les deux cas de retracer l’histoire du néo-libéralisme à partir de 1938, autour des figures incontournables de Friedrich Hayek et Milton Friedman.

Le titre comme le sous-titre de l’ouvrage de Daniel Stedman Jones (Masters of the Universe. Hayek, Friedman, and the birth of neoliberal politics) suggèrent que l’accent sera porté vers les applications en politique, alors que le sous-titre choisi par Angus Burgin (Reinventing Free Markets since the Depression) indique qu’il se concentre sur les idées elles-mêmes. Ces impressions initiales sont largement confirmées à la lecture des deux textes qui ont en effet adopté des points de vue différents, quoique en aucune manière opposés. Tandis que Daniel Stedman Jones s’applique à retracer les chemins complexes que les idées néo-libérales ont empruntés pour trouver à s’exprimer dans des programmes et des actions politiques, Burgin en reste quant à lui essentiellement à la conception initiale des idées économiques. Les deux livres ne sont donc pas des concurrents directs puisque leurs finalités ne se recoupent pas totalement. Ils comportent néanmoins une très large part de préoccupations communes, et présentent tous deux des analyses de certains événements ou courants essentiels comme la Société du Mont-Pèlerin, créée par Friedrich Hayek et l’école de Chicago, symbolisée par Milton Friedman.



Le livre de Stedman Jones ne considère les événements des années 1930 que comme une ébauche de ce qui commencera vraiment dans l’immédiat après-guerre. Il prive ainsi le lecteur d’une analyse détaillée des bases que le colloque Lippmann — organisé à Paris en 1938 — a posées, tant en termes d’idées qu’en termes de personnes, pour le décollage proprement dit du mouvement néo-libéral après la guerre [1]. Burgin de son côté entame sa narration avec la Grande dépression, et montre de manière éclairante comment quelques groupes d’économistes orthodoxes (Robbins et Hayek à la London School of Economics, Knight et Viner puis Simons à Chicago, Mises à Genève) ont réagi à la crise et aux nouvelles politiques qu’elle a suscitées, sous l’influence entre autres de Keynes, et comment le besoin s’est imposé pour eux de participer à un renouveau des idées libérales.

C’est pourtant bien lors du colloque Lippmann que le terme de néo-libéralisme fut créé et adopté, sans pour autant que tous ses participants s’accordent profondément sur ce qu’il recouvrait : s’agit-il d’amender plus ou moins sévèrement le concept « classique » (manchesterien [2]) du libéralisme comme laisser-faire en réintroduisant le rôle de l’État comme responsable de la fixation des règles du jeu économique, ou devrait-on sortir le libéralisme de ses seuls déterminants économiques et en faire une philosophie de la vie en société avec tous les éléments politiques et moraux que cela implique ? La question n’a été tranchée ni en 1938 ni depuis, mais a structuré l’histoire du néolibéralisme

De Friedrich Hayek à Milton Friedman

Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, la reprise du combat idéologique que marque de plus en plus la division du monde décidée à Yalta va reconfigurer les débats.
Dans ce contexte, la publication en 1944 de l’ouvrage de Hayek, La route de la servitude (la traduction française apparaît en 1945), s’impose comme un tournant crucial. Stedman Jones et Burgin en font chacun une analyse précise.
Stedman Jones choisit dans son deuxième chapitre, consacré à l’immédiat après-guerre, de passer en revue trois livres puis de décrire la mise en place de la Société du Mont Pèlerin (MPS). Ces trois livres, écrits par trois autrichiens, sont La société ouverte et ses ennemis(The Open Society and its Enemies) de Karl Popper publié en 1945, La bureaucratie (Bureaucracy) de Ludwig von Mises, publié en 1944 et bien sûr La route de la servitude(The Road to Serfdom). Cette liste paraît quelque peu artificielle, l’influence de ces livres ayant été, tant immédiatement que dans la durée, très inégale. Mises en particulier n’a peut-être pas sa place ici, d’autant qu’à cette époque il travaillait à son magnum opus, Human Action qui devait paraître en 1949. L’information de l’auteur concernant Mises semble d’ailleurs lacunaire. En effet ce dernier, né dans une famille juive de Lwow (dont le grand-père avait été anobli comme nombre de juifs de Galicie), est présenté comme étant « né dans une vieille famille aristocratique autrichienne » (p. 49). Le livre de Popper, pour intéressant qu’il soit, n’a pas fortement marqué l’époque comme a pu le faire The Road to Serfdom.



Si Stedman Jones ne néglige, dans ce chapitre, ni la publication de The Road to Serfdom ni la création de la Société du Mont Pèlerin, Burgin se montre beaucoup plus précis sur ces deux épisodes fondateurs. Du livre de 1944, il décrit en particulier la réception triomphale aux États-Unis, marquée par une tournée de promotion qu’avait précédée une publication d’extraits par le Reader’s Digest, formule qui semble avoir laissé un goût amer à Hayek. Concernant la Société du Mont Pèlerin, ce groupe d’intellectuels qui se réunirent pour la première fois en 1947 au Mont Pèlerin à l’initiative de Friedrich Hayek, en vue de promouvoir les idées du libéralisme, on apprendra qu’elle est la seule initiative réussie parmi quelques autres, dont la tentative de lancement d’une revue par Wilhelm Röpke qui échoua faute de financement. D’ailleurs, ainsi qu’on finit par s’en rendre compte, la Société du Mont Pèlerin est le véritable objet du livre de Burgin.

Dans la suite de son livre, Burgin décrit en effet les difficultés que la maturité a apportées à la Société, liées à ses objectifs et à son organisation interne comme aux sempiternels problèmes de financement. Pour les objectifs de la Société, la question était de savoir si le plus important (mettre en contact des défenseurs des idées libérales) n’avait pas été atteint dès la fin des années 1950, sinon plus tôt ; en ce cas, son existence se justifiait-elle encore ?

Burgin montre aussi comment Hayek a cherché à défendre la Société du Mont Pèlerin contre certaines formes de pensée conservatrice, nouvelles ou récurrentes. Cette question devint clairement un risque majeur de dislocation entre 1958 et 1961 avec l’« affaire Hunold » bien et longuement décrite dans ce chapitre. Hunold était le secrétaire de la Société et un élément indispensable de son fonctionnement, mais son rôle était purement administratif jusqu’au moment où il voulut se mêler de l’évolution idéologique de la Société et écrivit un article clamant que cette dernière avait « perdu son âme ». Hayek en fut ulcéré et le conflit s’installa. L’affaire fut si grave qu’on fit appel en 1960 à l’arbitrage de Ludwig Erhard, alors ministre de l’économie et vice-chancelier de la République Fédérale d’Allemagne sous Adenauer, sans que cela résolve la crise qui se termina par la démission de Hunold.

Le début des années 1960 est aussi une période de transition marquée par le rôle croissant de Milton Friedman comme personnage central de la défense et illustration des idées néo-libérales. Il est intéressant de noter que si Stedman Jones voit Friedman essentiellement comme l’inventeur du monétarisme — théorie économique de la création de monnaie et de la politique monétaire —, Burgin considère de son côté que ses textes les plus significatifs sont son article de 1953 sur la méthodologie de l’économie et Capitalism and Freedom (1962), ouvrage dans lequel il présente ses convictions en matière de libéralisme économique et politique. Tous deux sont pourtant d’accord pour le considérer comme le successeur de Hayek en tant qu’animateur du mouvement libéral.

Cette divergence quant au rôle de Friedman est assez logique si l’on garde en mémoire que le livre de Stedman Jones porte sur la transmission vers les applications en politique des idées néo-libérales, la politique monétaire étant un domaine privilégié de cette transmission, lors des grandes mutations monétaires des années 1960 et 70 : la « grande inflation », la stagflation, l’abandon des parités fixes. Il semble pourtant que, dans cette direction, Stedman Jones va trop loin quand il identifie néo-libéralisme et monétarisme dans la lutte contre le keynésianisme et consacre à cette opposition un chapitre entier (Keynesiansim and the Emergence of Monetarism. 1945-1971, p. 180-214). Cela nous paraît excessivement réducteur (il n’y a rien par exemple sur le courant des anticipations rationnelles, qui a profondément qualifié ces débats). Il faut dire que les apports les plus intéressants de Stedman Jones ne sont pas à chercher dans son expertise de l’économie mais bien dans la manière dont cette discipline se diffuse dans la pensée des partis et des dirigeants politiques. Sa connaissance de l’évolution du Parti Conservateur britannique (avant et pendant l’ère Thatcher) est à cet égard précieuse et éclairante.

Il est assez frappant et aussi quelque peu frustrant que Stedman Jones consacre certains développements au grand mouvement de dérégulation associé aux noms de Reagan et Thatcher, mais en évitant de parler des industries où ce mouvement a été si actif, celui des grands services publics comme le rail, l’électricité et le téléphone. Le nom de Steven Littlechild qui inventa les « price-caps » (réglementation par plafonnement des prix) et fut le premier à les mettre en œuvre dans le secteur britannique privatisé des télécommunications, n’apparaît même pas dans son livre. Stedman Jones consacre certes un chapitre à un secteur particulier de l’économie des deux côtés de l’Atlantique et à l’évolution de la réglementation qui y est pratiquée, le secteur du logement. Je ne nie pas qu’il s’agit d’un secteur crucial à beaucoup d’égards, mais il me semble loin d’être le cas le plus significatif en ce qui concerne la déréglementation, comparé aux grands monopoles naturels où la concurrence ne peut pas fonctionner de façon normale, comme la production d’électricité, les transports publics ou les télécommunications. .

Un des atouts du livre de Stedman Jones est le chapitre qu’il consacre aux différents think tanks, aux États-Unis comme en Grande-Bretagne, qui ont accompagné le néo-libéralisme. Les think tanks constituent, comme la presse, un élément important dans la chaîne de transmission des idées, depuis leur origine chez les intellectuels jusqu’aux « utilisateurs finaux » que sont les milieux politiques et la population en général. La connaissance du fonctionnement de ce chaînon est clairement essentielle dans toute étude en histoire des idées.

La thèse fondamentale de l’ouvrage de Burgin est que les différents promoteurs de l’idée néo-libérale n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur le contenu réel de cette idée. Trois approches se sont côtoyées depuis 1938, ont cohabité et ont réussi à éviter (parfois de justesse) une confrontation qui aurait pu être fatale : le néo-libéralisme pourrait être un libéralisme encadré par un État faisant — ou disant pour le moins — les lois nécessaires à son fonctionnement juste (Rougier, Lippmann, Hayek) ; il pourrait également être une théorie de la bonne civilisation (Roepke) ; il pourrait enfin se réduire à une pure doctrine de liberté économique (Friedman) et revenir plus ou moins au manchesterianisme décrié lors du Colloque Lippmann. Il ne s’agit pas d’une thèse fondamentalement nouvelle, puisque Michel Foucault, ou plus récemment Serge Audier, ont mis en avant ces ambiguïtés ; Burgin en donne sa propre version et pense que la vision friedmanienne semble l’avoir emporté mais peut-être pas de manière définitive, car les ambiguïtés n’ont pas disparu.

On pourra regretter que les « ultra-libéraux » soient totalement absents de ces deux ouvrages. Le nom de Robert Nozick n’y apparaît pas, ceux d’Ayn Rand ou de Murray Rothbard ne surgissent qu’au hasard d’une citation ou d’une anecdote. Ces théoriciens n’entrent pas bien dans la classification de Burgin ; ils n’en ont pas moins des positions bien marquées, justifiant par le droit naturel un rejet quasiment absolu des interventions étatiques, y compris dans la fonction d’élaboration des règles de fonctionnement de l’économie de marché (c’est bien là leur jusnaturalisme). Au bout du compte, ces auteurs sont proches des positions du laisser-faire du XIXème siècle, mais à partir de bases philosophiques élaborées mettant en avant la primauté absolue de l’individu. L’absence de ces acteurs qui n’ont pourtant pas manqué d’influencer la marche des idées aux États-Unis peut s’expliquer par les objectifs particuliers de chacun des livres évoqués : la Société du Mont Pèlerin pas plus que la politique économique des gouvernements en place n’ont été touchées par l’ultralibéralisme (si on fait l’impasse sur le cas d’Alan Greenspan, influencé dans sa jeunesse par Ayn Rand mais que les ultra-libéraux ont pu considérer comme passé à l’ennemi quand il acquis le pouvoir considérable qu’il avait à la tête du Federal Reserve System). Cette absence n’en laisse pas moins une certaine impression d’inachèvement.

Les ouvrages de Stedman Jones et Burgin sont donc deux études sérieuses et pertinentes sur certains aspects de la marche des idées libérales depuis 80 ans, même si elles ne prétendent pas à en constituer un compte rendu définitif. Du fait d’objectifs plus limités, ils ne se comparent pas aux histoires à vocation encyclopédique comme celles offertes par Philippe Nemo et Jean Petitot (Histoire du Libéralisme en Europe), Catherine Audard (Qu’est-ce-que le libéralisme ?) ou Serge Audier (Néolibéralisme(s)). Au lecteur intéressé par cette histoire, qu’il s’agisse du néo-libéralisme comme mouvement d’idées ou comme pratique politique, ils offrent des apports précieux à la compréhension d’événements particuliers souvent négligés.

Aujourd’hui (horresco referens) certaines impasses économiques et politiques peuvent inciter à penser que des solutions vues comme « libérales » — mais qu’il vaudrait mieux qualifier comme « orthodoxes » — constituent la seule politique possible, qu’il n’y a qu’une seule voie. La lecture de ces deux livres nous rappelle des périodes encore assez proches où les débats d’idées étaient possibles et nous fait rêver à leur retour.
 
 

Regards croisés sur l’histoire du néo-libéralisme

Source:

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Recensés :
- Daniel Stedman Jones, Masters of the Universe. Hayek, Friedman, and the birth of neoliberal politics. Princeton University Press, 2012, 424 p.
- Angus Burgin, The Great Persuasion. Reinventing Free Markets since the Depression. Harvard University Press, 2012, 320 p.

Pour citer cet article :

Jean Magnan de Bornier, « Regards croisés sur l’histoire du néo-libéralisme », La Vie des idées, 19 juin 2013. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/Regards-croises-sur-l-histoire-du.html

Jean Magnan de Bornier

De Wikiberal: 
Jean Magnan de Bornier est professeur de Sciences Économiques à l'Université Aix Marseille III (Faculté d'Économie Appliquée) depuis octobre 1990 et il est membre du centre de recherche du GREQAM (Groupement de Recherche en Economie Quantitative d'Aix-Marseille) depuis 2001.
 
Jean Magnan de Bornier lit Friedrich Hayek, Carl Menger ou Ludwig von Mises et se penche sur les thèmes de la propriété privée, de la concurrence, de la théorie de la valeur ou de l'utilité marginale mais sans adhérer complètement au paradigme autrichien. Il a analysé l'oeuvre de certains libéraux comme Jean-Baptiste Say avec un esprit assez critique vis à vis de la méthode scientifique utilisée et présentée dans les différents ouvrages de l'auteur libéral (Discours préliminaire, Discours d'ouverture des Cours à l'Athénée, Cours Complet). Les cours et les articles de Jean Magnan de Bornier s'inspirent beaucoup plus des économistes mathématiciens français du 19ème siècle comme Augustin Cournot (1801-1877) ou des ingénieurs économistes de l'école polytechnique de Paris comme Joseph Bertrand (18221900) ou Jules Dupuit (1804-1866).

Une théorie évolutionniste basée sur un contractualisme faible

Jean Magnan de Bornier a une lecture critique de la théorie de l'évolution culturelle chez Friedrich Hayek. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir explicité suffisamment les mécanismes de transmission des règles de conduite. En adoptant la théorie des mèmes au cas des règles implicites, Jean Magnan de Bornier affirme que la transmission ne peut pas s'effectuer simplement par imitation sans risque de variation dans le mécanisme de reproduction. Par conséquent des crises peuvent surgir dans les groupes qui les ont adoptées. Pour contrevenir à ce dysfonctionnement, il en appel à un contractualisme faible.
L'idée du contractualisme faible se différencie d'un contractualisme fort (à la Buchanan) par deux éléments méthodologique et épistémologique. La théorie du contractualisme faible ne repose pas sur l'hypothèse de rationalité du modèle du courant dominant et le contrat social n'est pas une métaphore du grand moment historique fondateur.
Jean Magnan de Bornier nie que des schèmes mentaux, qui ne seraient pas identiques, puissent partager une similarité d'acceptation de règles abstraites. Friedrich Hayek, dans son ouvrage de 1952, The Sensory Order, avait effectivement écrit :
"Les différentes cartes [mentales] qui seront ainsi formées dans les différents cerveaux seront déterminées par des facteurs qui sont suffisamment similaires pour rendre ces cartes se ressemblant les unes aux autres. Mais, elles ne seront pas identiques. L'identité complète des cartes [mentales] supposerait non seulement une histoire identique des différents individus, mais aussi l'identité complète de leur structure anatomique. (Friedrich Hayek, The sensory order, 1952, p110).[2]
Au lieu de mettre un doute sur l'application stricte de la théorie des mèmes sur la théorie de l'évolution des gènes, qu'elle soit Darwinienne ou Lamarckienne, Jean Magnan de Bornier en conclut en l'inexistence de règles complexes, si elles ne sont pas renforcées, comme il l'indique, par des "rustines" d'un contractualisme faible, c'est à dire des règles qui sont imposées par le groupe sur les individus pour que ces règles se transmettent à l'identique.
 
 

octobre 11, 2014

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4

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Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste, Al.G
Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste, Al.G
HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4

"Je ne suis pas vraiment conservateur. Je suis conservateur sur certaines choses. Je crois qu'il faut moins d'État. Je crois dans la responsabilité fiscale et dans toutes sortes de choses dans lesquelles les Républicains ont cru, mais auxquelles ils ne croient plus maintenant. Par conséquent, je pense que dans mon pays, il n'y a plus de différence entre les partis politiques.
Ce pays nous appartient, il n’appartient pas aux politiques, ils ne sont que nos employés. Quand quelqu’un ne fait pas le travail, qu’il s’en aille.
J'aime le point de vue libertarien qui est de laisser les autres vivre tranquilles. Même gamin, j'étais agacé par les gens qui disaient aux autres comment vivre.

Clint Eastwood,
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
" Le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins.
Quand les citoyens craignent leur gouvernement, il y a tyrannie ; quand le gouvernement craint ses citoyens, il y a liberté.
L'arbre de la liberté doit être revivifié de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans.
Une démocratie n'est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres.
Commerce avec toutes les nations, alliance avec nulle d'entre elles : telle devrait être notre devise.
Je n'ai pas l'ambition de gouverner les hommes, c'est un devoir pénible et ingrat.
Les nations en guerre perpétuelle dépensent leur énergie dans la destruction du travail, de la propriété et de la vie de leurs concitoyens.
La liberté licite est l'action non entravée selon notre volonté dans les limites dessinées autour de nous par les droits égaux d'autrui. Je n'ajoute pas dans les limites de la loi, parce que celle-ci n'est souvent que la volonté du tyran, et il en est toujours ainsi quand elle viole les droits des individus.
La plus forte raison pour les gens de conserver le droit de porter des armes est, en ultime ressort, de se protéger eux-mêmes contre la tyrannie du gouvernement.
Obliger un homme à payer des impôts pour la propagation d'idées qu'il désapprouve et abhorre est scandaleux et tyrannique. »

Thomas Jefferson,
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« Lorsque les citoyens réaliseront qu’ils peuvent voter pour obtenir plus d’argent, l’abolition de la République aura sonné. La Constitution finira par échouer, comme toute autre chose, et c’est la corruption générale qui la mènera à sa perte.
Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes.
Les lois trop douces ne sont pas suivies, les lois trop sévères ne sont pas appliquées.
Aucune nation n’a jamais été ruinée par le commerce.

Benjamin Franklin
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" Un gouvernement c'est comme un bébé. Un tube digestif avec un gros appétit à un bout et aucun sens des responsabilités à l'autre.
Les gouvernements ont une vision très sommaire de l'économie : "Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s'arrête de bouger, subventionnez-le."
Tu taxes tout ce qui bouge, quand ça ne bouge plus, c’est le socialisme.
Chaque contribuable est quelqu'un qui travaille au profit du gouvernement sans être astreint à passer les concours des fonctionnaires.
S'adressant à l'État : "Descends de mon dos et enlève tes mains de mes poches ! Comment reconnaît-on un communiste ? Eh bien, c'est quelqu'un qui lit Marx et Lénine. Et comment reconnaît-on un anti-communiste ? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine.
Les peuples ne provoquent pas les guerres, ce sont les gouvernements.
Les grands esprits ne sont pas au gouvernement. Si c'était le cas, ils seraient embauchés par les entreprises.
Les neuf mots les plus terrifiants de notre langue sont : "Je suis du gouvernement et je viens vous aider."
Le problème n'est pas que les gens ne payent pas assez d'impôts, le problème est que le gouvernement dépense trop.
Ne demandez pas au gouvernement de résoudre votre problème, car le gouvernement est en soi LE problème.
Variante : ne demandez pas à l’État de résoudre votre problème, car votre problème c'est l’État.
l y a trop de gens qui ne peuvent pas voir un gros assis à côté d'un petit sans en conclure que le gros a exploité le petit !
L'efficacité de l'assistanat social devrait être mesurée à partir du nombre de gens qui s'en extraient, plutôt que par le nombre de gens qui y viennent.
La concentration du pouvoir a toujours été ennemie de la liberté.

Ronald Reagan
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« N’oublions jamais cette vérité fondamentale : l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie ; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. La prospérité ne viendra pas de l’invention de programmes de dépenses publiques de plus en plus somptuaires. Vous ne devenez pas riches en commandant un carnet de chèques à votre banque et aucune nation n’est jamais devenue plus prospère en taxant ses citoyens au-delà de leur capacité. Nous avons la mission de nous assurer que chaque penny levé par l’impôt soit dépensé de manière sage et bonne. Les gens parlent de service "gratuit". Ce n’est pas gratuit. Vous devez payer pour ! »
«Notre politique n'est pas fondée sur la jalousie ou sur la haine, mais sur la liberté individuelle de l'homme ou de la femme. Nous ne voulons pas interdire le succès et la réussite, nous voulons encourager le dynamisme et l'initiative. En 1940, ce n'est pas l'appel à la nationalisation qui a poussé notre pays à combattre le totalitarisme, c'est l'appel de la liberté. »

Margaret H Thatcher
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« Ma philosophie conçoit essentiellement l'Homme comme un être héroïque dont l'éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu.
Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveu, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. »

Ayn Rand
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« Le marxisme a arbitrairement réduit à un tel point le concept "État", que l'État socialiste n'y pouvait être inclus. On ne doit appeler "États" que les États et les formes d'État qui déplaisent aux publicistes socialistes ; ils repoussent avec indignation pour leur État futur cette appellation ignominieuse et dégradante. L'État futur s'appellera : société. C'est ainsi qu'on a pu voir d'un côté la social-démocratie marxiste donner libre cours à ses fantaisies sur la "débâcle" de la machine étatique, sur "l'agonie de l'État", et de l'autre combattre avec acharnement toutes les tendances anarchiques, et poursuivre une politique qui mène en droite ligne à l'omnipotence de l'État.
Le marxisme et le national-socialisme ont en commun leur opposition au libéralisme et le rejet de l'ordre social et du régime capitaliste. Les deux visent un régime socialiste.
La prédilection du libéralisme pour la paix n'est pas un sport de bienfaisance qui s'accommode fort bien de toute sorte de convictions. Elle répond à l'ensemble de sa théorie sociale où elle s'insère harmonieusement. (...) Le pacifisme libéral est un produit logique de la philosophie sociale du libéralisme. Lorsqu'il entend protéger la propriété et rejeter la guerre, ce sont là deux expressions d'un même principe. »

Ludwig von Mises
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« Personne ne saurait être un grand économiste en étant seulement économiste et je suis même tenté d'ajouter qu'un économiste qui n'est qu'économiste peut devenir une gêne, si ce n'est un danger
La liberté, laissée à chacun d'utiliser les informations dont il dispose ou son environnement pour poursuivre ses propres desseins, est le seul système qui permette d'assurer la mobilisation la plus optimale possible de l'ensemble des connaissances dispersées dans le corps social.
L'économie de marché pourrait bien mieux développer ses potentialités si le monopole gouvernemental sur la monnaie était aboli.
Il est significatif que l'argument le plus courant contre la concurrence consiste à dire qu'elle est aveugle. Il est peut-être opportun de rappeler que pour les Anciens la cécité fut un attribut de la divinité de la justice
Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat.
La justice n'a pas à considérer les conséquences des diverses transactions, mais à vérifier que les transactions elles-mêmes ont été loyales.
La progressivité n'est rien de plus qu'une invitation ouverte à la discrimination.
Personnellement, je préfère un dictateur libéral à une démocratie dont tout libéralisme est absent »

Friedrich Hayek
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"Communism is a disease of the intellect. It promises universal brotherhood, peace and prosperity to lure humanitarians and idealists into participating in a conspiracy which gains power through deceit and deception and stays in power with brute force."
- John Stormer, "None Dare Call It Treason"
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« L’État est une institution fondamentalement illégitime qui se fonde sur l’agression systématisée, le crime organisé et banalisé contre la personne et la propriété de ses sujets. Loin d’être nécessaire à la société, c’est une institution profondément anti-sociale qui parasite les activités productives des citoyens honnêtes.
Toute propriété est toujours privée ; la seule question, la question cruciale, est de savoir si elle doit se trouver entre les mains de voleurs ou entre les mains de ses vrais propriétaires légitimes. Les libertariens n’ont en réalité qu’une seule bonne raison pour s’opposer à la constitution d’un “domaine public” ou réclamer son démantèlement : c’est la conscience du fait que les hommes de l’État n’en sont propriétaires qu’à titre illégitime et criminel.
Nous ne reconnaissons que les titres de propriété privée qui sont justes, c’est-à-dire qui découlent du droit naturel fondamental qu’a tout individu de se posséder lui-même et la propriété qu’il a lui-même transformée par son énergie, ou que d’autres ont transformée et lui ont volontairement cédée par l’échange ou le don.
Si l'impôt, payé sous la contrainte, est impossible à distinguer du vol, il s'ensuit que l'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais.
L'État n'a jamais été créé par un "contrat social" ; il naquit toujours de la conquête et de l'exploitation.
A long terme, c'est nous qui l'emporterons... La botte cessera un jour de marteler le visage de l'homme, et l'esprit de liberté brûle avec tant de force dans sa poitrine qu'aucun lavage de cerveau, aucun totalitarisme ne peuvent l'étouffer.

Murray Rothbard
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A prolific author and Austrian economist, Murray Rothbard promoted a form of free market anarchism he called "anarcho-capitalism." In this talk, given at the 1981 National Libertarian Party Convention, Rothbard tells the story of how he came to learn about economics and libertarianism as he grew up in the Bronx and attended Columbia University in the 1930s and 40s. He reminisces about meeting Frank Chodorov, Baldy Harper, George Stigler and Ludwig von Mises, and takes a number of audience questions. Download the .mp3 version of this talk here: http://bit.ly/1cPSUnz
« L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: "Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons."
Il y a la spoliation extra-légale et la spoliation légale (...) Or, la spoliation légale peut s'exercer d'une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d'organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l'assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme.
Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.
Si l’impôt n’est pas nécessairement une perte, encore moins est-il nécessairement une spoliation.
Dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle.
De tous les monopoles, le pire c'est celui de l'enseignement.
N'attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »

Frédéric Bastiat
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« Les grandes avancées de la civilisation, que ce soit dans l'architecture ou dans la peinture, la science ou la littérature, l'industrie ou l'agriculture, ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé.
L'histoire est sans appel : il n'y a à ce jour aucun moyen [..] pour améliorer la situation de l'homme de la rue qui arrive à la cheville des activités productives libérées par un système de libre entreprise.
L'une des plus grandes erreurs possibles est de juger une politique ou des programmes sur leurs intentions et non sur leurs résultats.
La Fed est largement responsable de [l'ampleur de la crise de 1929]. Au lieu d'user de son pouvoir pour compenser la crise, elle réduisit d'un tiers la masse monétaire entre 1929 et 1933… Loin d'être un échec du système de libre entreprise, la crise a été un échec tragique de l'État. »

Milton Friedman
On August 14, 1990, at the International Society for Individual Liberty's 5th World Libertarian Conference, Milton Friedman took a step back from the details of public policy issues and discussed basic libertarian beliefs and values. "I have no right to coerce someone else," he said, "because I cannot be sure that I'm right and he is wrong." Read more about and by Milton Friedman at http://www.Libertarianism.org Download an .mp3 version of this lecture here: http://bit.ly/xIHn2w
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"Le keynésianisme militaire soutenu par les conservateurs et les progressistes conduit à dépenser l'argent du contribuable à hauteur de montants indécents, qui dépassent maintenant les dépenses militaires de toutes les autres nations réunies. Et les politiciens en sont très fiers. Ils peuvent se vanter de leur « conservatisme », alors qu'ils dépensent comme jamais auparavant. La menace qu'un pays envahisse les États-Unis est strictement nulle, et pourtant nous ne cessons de dépenser massivement en armement. La culture militaire a fait de notre pays le plus gros marchand d'armes au monde, et le plus gros de toute l'histoire.
Le racisme n'est qu'une forme détestable de collectivisme, une mentalité qui ne voit les êtres humains que comme les membres d'un groupe plutôt que comme des individus. Les racistes croient que sont semblables tous les individus qui partagent de superficielles caractéristiques physiques ; en tant que collectivistes, ils ne pensent qu'en termes de groupes.
Nous avons oublié que la Constitution fut écrite pour restreindre le gouvernement. Aujourd'hui tout est à l'envers : le gouvernement utilise la Constitution pour nous restreindre. On marche sur la tête !
Voyez le cas de l'URSS : à ma connaissance, il n'y a jamais eu de faillite d'entreprise sous le système soviétique, mais la société n'a fait que s'appauvrir. Appliquez le système soviétique à l'industrie bancaire, et vous obtenez la FED.
Il est dangereux de penser que nous ayons besoin d'un gouvernement pour nous protéger contre nous-mêmes.
Vous voulez faire disparaître la criminalité liée à la drogue dans ce pays ? Bien, supprimons les lois sur les stupéfiants.
Dans le lexique politique américain, le "changement" signifie toujours davantage de la même chose : davantage de gouvernement, davantage de pillage des Américains, davantage d'inflation, davantage de mesures policières, davantage de guerre inutile et davantage de centralisation du pouvoir."

Ron Paul
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" L'État représente la violence sous une forme concentrée et organisée. L'individu a une âme, mais l'État, étant une machine sans âme, ne peut jamais renoncer à la violence à laquelle il doit sa propre existence.
La désobéissance aux lois d’un État mauvais est un devoir. La désobéissance violente vise des hommes qui peuvent être remplacés. Elle laisse le mal lui-même intact et souvent l’aggrave. La désobéissance non-violente, c’est-à-dire civile, est le seul remède qui peut réussir ; elle est donc une obligation pour celui qui veut se désolidariser du mal.
J'ai une foi illimitée dans la non-violence. Je crois que la désobéissance civile n'est pas seulement le droit naturel du peuple, spécialement lorsqu'il n'a pas voix au chapitre dans son propre gouvernement, mais qu'elle est aussi un substitut efficace à la violence et à la rébellion armée."

Mohandas Karamchand Gandhi
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« Le dépérissement de l'État, et avec lui la fin de l'exploitation et le début de la liberté, ainsi que d'une prospérité économique inouïe, impliquent l'avènement d'une société de pure propriété privée sans autre régulation que celle du droit privé.
Toute philosophie politique qui n'est pas conçue comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit être rejetée d'emblée comme dépourvue de sens d'un point de vue praxéologique.
Quant à l’effet de la sempiternelle, et très populaire proposition égalitaire de taxer les « riches » pour donner aux « pauvres » en particulier : un tel programme ne réduit ni n’atténue la pauvreté, mais, bien au contraire, il augmente la pauvreté. Il réduit l’incitation à rester ou à devenir riche et à être productif, tout en augmentant l’incitation à rester ou à devenir pauvre et à être non-productif.
Il n'y a pas beaucoup de chances que les imbéciles, même s'ils forment la majorité, soient systématiquement plus malins que la minorité des individus brillants et énergiques et parviennent à s'enrichir à leurs dépens. Bien plutôt, la plus grande partie de la redistribution se fera à l'intérieur du groupe des "non-pauvres", et il arrivera souvent que ce soient les plus riches qui arrivent à se faire subventionner par les plus pauvres. Pensez seulement à la pratique quasi-universelle des études universitaires quasiment "gratuites", grâce auxquelles la classe ouvrière, dont les enfants fréquentent rarement l'enseignement supérieur, est amenée à subventionner la formation des enfants de la bourgeoisie.
Si vous soutenez les pauvres, ça n’élimine pas la pauvreté, ça la décuple, ça développe l’incitation à rester pauvre voire à le devenir.
En dernière analyse, le cours de l’histoire est déterminé par des idées, qu’elles soient justes ou fausses, et par les hommes dont elles inspirent les actes. »

Hans-Hermann Hoppe
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Si les prix pouvaient avoir une fonction communicative, ils seraient des prix futurs, mais les prix de demain ne peuvent jamais être connus aujourd'hui. De plus, puisque sans propriété privée, il ne peut pas y avoir de calcul réussi, la connaissance marginale ne peut pas être connue non plus. Propriété et calcul sont clairement préalables à la reconnaissance de la connaissance à appliquer. Ce fait illustre le problème le plus important de la planification socialiste qui est de connaître quoi faire ensuite. Même si elle connaissait les fins qui devraient être atteintes, elle serait incapable d'identifier la connaissance marginale. Elle ne saurait donc pas celles des actions qui à chaque moment du temps étaient les plus productrices de valeur à amener ces fins. La propriété privée est indispensable pour reconnaître ces actions ; sans elle, aucune structure du capital ne peut être construite.
Revenons, maintenant à la question du pourquoi "les planificateurs socialistes seraient dans l'impasse du fait de leur incapacité de faire des calculs au sens arithmétique large"
Seules les pris passés du marché peuvent être perçus et pourraient alors transmettre l'information. Ce ne sont pourtant pas les pris passés mais futurs qui présentent de l'intérêt pour les participants du marché. De plus, comme il n'existe pas de relation générale entre les prix passés et les prix futurs, on ne peut pas déduire les derniers des premiers. Ce n'est ainsi pas la connaissance mais le jugement entrepreneurial qui dirige le processus de marché. Le plus important est que toute information importante (au sens économique) sur la technologie n'est pas la cause mais le résultat de l'action. Le processus de marché n'est pas un
processus d'apprentissage mais de sélection. La compétition pour les facteurs de production permet seulement la réalisation des ces idées technologiques qui, dans certaines circonstances, sont supposées être les plus productives de valeur. Cette compétition repose, cependant, sur les calculs. Sans eux, la connaissance à valeur marginale ne pourrait pas être identifiée.
Pourquoi les prix de marché sont-ils supérieurs aux prix que les planificateurs centraux traitent ? Hayek, Kirzner et leurs disciples croient que les prix de marché sont de meilleure qualité du fait de leur fonction, à savoir celle de communiquer l'information. Mises, au contraire, montra que la vertu première des prix de marché tient à leur origine. Les prix de marché véritables proviennent de la coopération volontaire ; ils ne peuvent jamais être simulés. Ils ne peuvent être saisis par des recherches intellectuelles parce que leur signification n'est pas liée à la vérité ou à la connaissance. Ils ne peuvent que provenir des actions entrepreneuriales. Ainsi, seul l'usage non entravé de la propriété privée assure une sélection inspirée par la productivité de valeur.

Jörg Guido Hülsmann dans Connaissance, jugement et usage de la propriété, conclusion
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« Le but d'un homme d'État n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns.
Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une intervention ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la compétition sur le marché du travail. Ce secteur protégé engendre un effet pervers : un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la pauvreté. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. À nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.
Paradoxalement, la baisse des adhésions syndicales peut également s'interpréter comme une rançon du succès des syndicats sur le "marché politique". Dans la mesure où aujourd'hui la législation contraignante de l'État se substitue de plus en plus à la protection du syndicat, il est inévitable que moins de gens se sentent motivés pour mettre leur écot et leur temps à la disposition des centrales ouvrières. Pourquoi payer des cotisations, ou sacrifier du temps à l'activité syndicale si la plupart des objectifs qui guidaient l'action des syndicats sont désormais inscrits dans la loi ?
Les anarchistes de « gauche » sont pris dans un paradoxe, car ils désirent lutter simultanément contre le capitalisme (ce qu'ils font habituellement) et contre l’État. Mais dans un monde sans État, ils ne peuvent empêcher le développement des droits de propriété privés ni la liberté contractuelle de fonder l’ordre social."

Bertrand Lemennicier
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" L’État, très capable de nuire, l'est très peu de faire le bien... Quand l'État fait le bien, il le fait mal, quand il fait le mal il le fait bien.
Le gouvernement est dans la société, et non la société dans le gouvernement.
On se refuse à voir que les nations sont le matériau dont les gouvernements sont faits; que c'est en leur sein que les gouvernements émergent.
Quelle est, des deux sciences, de la politique ou de l'économie, celle à laquelle il appartient le plus naturellement et le plus convenablement de traiter de la société? C'est incontestablement à l'économie politique que ce rôle doit appartenir; abandonner à la politique l'étude de la société, c'est réduire cette étude à un objet trop restreint (...) L'économie politique seule s'occupe essentiellement de la société, de sa nature, de son objet, de sa fin (...) Elle seule, par conséquent, peut bien parler de la société d'une manière générale.

Charles Dunoyer
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