octobre 14, 2014

Pourquoi la Révolution Libertarienne ?

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On nous dit souvent  que nous, Libertariens, devrions rentrer dans la ligne du politiquement correct, que nous devrions mettre la pédale douce sur nos positions les plus controversées et faire des compromis avec les hommes de l’État et de l’Establishment. 
 

Si nous devions nous aligner, alors pourquoi nous prétendre encore radicaux ? Pourquoi continuer le militantisme ?
Pourquoi apparaître comme des extrémistes ? 
Pourquoi vouloir la révolution ?
Nos positions et notre stratégie politique dérangeante ne risquent-elles pas de faire peur à  nos alliés potentiels ?
Ne vaut il pas mieux être calme, conventionnel et gentil ?

 
Ne vaut il pas mieux éviter de faire des vagues et projeter une image heureuse et rassurante vers le public, afin de  les attirer vers le libertarianisme ? 
 
L’avant garde révolutionnaire du mouvement libertarien répond non. Nous croyons que le système politique et économique étatique actuel comme tous les systèmes étatiques à travers l’histoire, s’autodétruira et s’effondrera.
 
Pour des raisons qui ont déjà fait l’objet de nombreux développements, nous croyons que cela arrivera dans un relativement proche avenir. Quand cela arrivera, les gens rechercherons les explications de cet écroulement et de nouvelles idées pour créer une société durablement ordonnée, paisible et prospère loin de tout chaos destructeur. 

Nous ou eux
Des problèmes extrêmes amènent des solutions extrêmes et la situation après le chaos posera un problème extrême. Si nous les Libertariens ne sommes pas prêts à nous battre pour des solutions Libertariennes extrêmes, alors inévitablement les solutions extrêmes viendront de la seule autre option : celle des extrémistes étatistes, des extrémistes « écologistes » étatiques, des fous religieux, des nationalistes, des racistes, des groupes socialistes, fascistes ou communistes, des leaders charismatiques autoritaires ou populistes, ou peut-être d’avocats de « nouvelles » formes d’étatisme. 

Dans le passé, tous les effondrements d’un système étatique ont mené à la reproduction de l’État et à la création d’un nouveau système étatique. La plupart des étatistes et même quelques Libertariens pessimistes, disent que ce sera toujours comme ça. Néanmoins, la révolution américaine de 1776, et d’autres exemples, montrent qu’il est possible de remplacer un système étatique par un système moins étatique. En effet, la réduction de la classe des parasites étatistes (des hommes d’État et de leurs intérêts) pendant la période révolutionnaire chaotique, amènent généralement  un nouveau régime moins exploiteur que leur prédécesseur, comme il y a moins de bouches parasitaires à nourrir et donc moins de besoins de taxes à extorquer au peuple. Cette réduction initiale de la charge de l’exploitation est ce qui amène un retour d’une relative stabilité et prospérité après chaque changement révolutionnaire de régime. 

Puisqu’une société Libertarienne est nécessairement moins étatiste que tout autre système étatique, sa création, dans cette perspective, pourrait seulement être un changement en terme de degré (néanmoins extrême), plutôt qu’un changement de type, d’après les expériences historiques. Et l’histoire est remplie d’exemples en terme de changement de degré. Ainsi, même en supposant que l’histoire soit simplement cyclique, plutôt que révolutionnaire ou progressiste, une théorie à revoir dans tous les cas, une révolution Libertarienne est au moins dans les limites du possible. 

Et nous croyons que la révolution Libertarienne est bien plus que simplement possible : nous croyons qu’elle est inévitable, ceci est basé sur notre propre expérience de ses intérêts et sur d’autres évidences. 

Certains croient que le système politique américain donnera toujours de manière ultime, un leader consensuel qui guidera le système à travers les aléas et préservera l’alliance Démocrate/Républicain traditionnelle entre le gouvernement et les intérêts des affaires. Cette foi sera démentie dans la crise à venir. 

Abraham Lincoln et Franklin Roosevelt ont souvent été cités comme des exemples de l’invincibilité du système traditionnel avec deux partis politique. Pendant leurs règnes, et le règne d’autres leaders protégeant l’Establishment US, l’Amérique  a du  rendre ce système  légitime en faisant appel principalement au système économique de la libre entreprise et à ses grandes réserves de richesses privées. Les taxes étaient si basses que l’État pouvait facilement les augmenter pour embaucher ou s’acheter d’une autre manière les pauvres et les intellectuels qui pouvaient déclencher une autre révolte et il y avait toujours une relativement forte partie de la richesse de la nation dans les mains du peuple. Le contrôle de l’État sur l’économie et les réglementations dans les principales industries étaient si limités que l’État pouvait facilement imposer de nouveaux contrôles pour protéger l’intérêt dominant de la « concurrence excessive » et ainsi les détourner d’un conflit destructeur du système politique tant que le système serait suffisamment libre pour éventuellement prendre une mesure pour faire revenir la prospérité. 

    L'État atteint aujourd'hui les limites de son parasitisme
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ce sera même encore moins le cas dans la crise à venir. L’État taxe déjà (et de plus en plus)  le plus gros de ce que la nation produit au bénéfice d’une classe publique improductive. L’économie est empêtrée dans la vaste et toujours croissante toile de l’étouffante bureaucratie régulatrice. Les solutions aux crises traditionnelles qui veulent  «  plus de taxes, plus de régulations » draineront de moins en moins de recettes fiscales (courbe de Laffer) et empêcheront le retour de la croissance économique. Elles pousseront de vastes pans de la population américaine dans une désespérante pauvreté et une révolte grandissante. Les membres de la classe étatique se déchireront entre eux pour capter une plus grande part des impôts sur les revenus directs et indirects, dont la perception se réduit. Le résultat sera un prolongement de la pauvreté et une politique économique instable, laquelle dans l’histoire récente est arrivée à trouver un équilibre relatif sous des formes de totalitarisme étatique extrême ou de dictature. 

Si cela arrive, les États-Unis, en tant que bastion d’une (relative) liberté et prospérité, disparaîtront pour toujours, remplacés par une nouvelle ère sombre de totalitarisme étatique mondial et de politiques économiques, technologiques, sociales, environnementales décadentes. L’accumulation commune de taxes, de réglementations, de lois vicieuses, et d’impérialisme est déjà graduellement en train de nous conduire vers ce genre de monde et vers la crise finale de l’étatisme. 

Après la crise à venir, nous aurons à choisir entre le Libertarianisme ou diverses formes de tyrannies. Il n’y aura pas d’option modérée. Les modérés ne peuvent pas gagner les révolutions modernes majeures. Les compromis requièrent la stabilité et la prospérité.

 L’histoire moderne donne aux libertariens une bonne raison d’espérer. Depuis la fin du 18ème siècle, les crises économiques et politiques majeures de par leurs dommages ont permis les victoires des mouvements de masse motivés  par les idéologies politiques les plus neuves. Ces idéologies, à la fois relativement bonnes et relativement diaboliques, devinrent des succès de masse car elles attiraient le soutien d’ambitieux révolutionnaires à la recherche de nouvelles réponses et de nouvelles solutions. Ces succès idéologiques ont restructurés la société car ils ont attirés le type de personne qui gagne les révolutions et créé de nouveaux systèmes économiques et politiques. Au cours du 18ème siècle et au début du 19ème , ces mouvements, comme pour la révolution américaine et française, amenèrent des régimes libéraux classiques imparfaits mais meilleurs que ceux qui les précédaient. Au cours du 20ème siècle, ces mouvements, en Russie, en Italie, en Allemagne, et en Chine devinrent purement des régimes diaboliques communistes ou fascistes. Le plus neuf et dynamique des mouvements idéologiques dans la crise et la destruction à venir sera le mouvement Libertarien.

 Et ceci est la raison pour laquelle nous avons besoin d’individus courageux, motivés,  de Libertariens radicaux, militants, extrémistes et révolutionnaires. Nous sommes les graines de la révolution Libertarienne à venir. Chacun de nous est une graine de la destinée historique. Nous sommes les seuls qui construiront la révolution Libertarienne dans sa forme la plus pure, forte, radicale et révolutionnaire, grâce aux révolutionnaires ambitieux et motivés du futur qui rechercheront de nouvelles réponses et des nouvelles solutions. En agissant ainsi, nous créerons une révolution Libertarienne victorieuse et une société Libertarienne.

Libertariens d'action versus Libertariens de salon
 Mais que penser des Libertariens qui se compromettent,  des modérés, des lents, des diplomates, des pessimistes, et de ces autres qui adaptent leurs politiques à la réalité temporaire du présent ?

Ils n’ont nul intérêt à devenir les révolutionnaires du futur. Aucun modéré ou pessimiste, sur aucun point de vue, n’a d’intérêt à être un révolutionnaire. Ces  Libertariens modérés ont leurs place dans le mouvement Libertarien actuel, et ils ont pour l’instant leurs fonctions historiques. Nous pouvons apprendre d’eux. Ils ont leurs faiblesses mais ce sont aussi toujours nos alliés. Les vrais révolutionnaires Libertariens perdront leur temps en s’opposant à leurs erreurs. Ce n’est pas notre mission. Notre mission est de renforcer et d’étendre le nombre de nos militants révolutionnaires et de rallier à la résistance politique à l’étatisme. Quand le temps sera venu, nos alliés les plus faibles seront debout avec nous et nous avec eux.  Notre ennemi est l’étatisme, pas nos amis Libertariens.

En ces temps de stabilité politique, d’apathie politique généralisé, et d’inertie étatique, les Libertariens les plus mous dominent le mouvement. Pourtant lors de la crise à venir, quand les révolutionnaires seront stimulés et motivés par les opportunités et les défis du changement, les Libertariens mous seront paralysés par leur propre peur et leur paranoïa. Ceux qui ne se prépareront pas eux-mêmes pour la révolution, seront détruit par elle.
En temps normal, les révolutionnaires sont méprisés et condamnés par les esprits les plus faibles comme étant des lunatiques et des perdants. Au moment de la révolution, néanmoins, les révolutionnaires sont le guide, la force et le salut de ceux qui les avaient critiqué. La pierre qui était rejetée par les constructeurs deviendra la première du nouveau temple de la liberté.

Cultiver le militantisme révolutionnaire, dans la préparation des désastres politiques et économiques prévisibles futures, est communément présenté comme une forme de désillusion ou d’insanité. Ceux parmi nous qui s’engagent dans le militantisme révolutionnaire sont souvent rejetés car jugés à la fois comme des paranoïaques et des individus détestables. Les militants étatistes et révolutionnaires répondent à cette description.

Mais nous, les révolutionnaires Libertariens, ne sommes pas plus paranoïaques que les gens qui achètent couramment des polices d’assurances pour leurs automobiles, maisons, entreprises ou encore des assurances vie pour les cas possibles d’accidents, de désastres ou de mort. Notre révolutionnarisme est tout simplement  « une police d’assurance idéologique » contre les désastres nationaux qui sont survenus périodiquement à travers les 6000 ans d’histoire humaine que nous avons traversé. Ce serait être naïf ou mal informé que de supposer que de pareilles crises n’arriveront plus ou ne pourront plus jamais arriver. Nous sommes simplement en train de suivre le bon sens des boy-scouts dans leur maxime : « Toujours Prêt ».

Concernant la paranoïa du complot commune à l’aile droite et l’aile gauche des étatistes, nous ne prenons pas parti. Toutes les conspirations secrètes seront trop faibles pour résister à la révolution ouverte Libertarienne. La fonction de la paranoïa autour de la théorie du complot est de désactiver politiquement les rebelles rejetant l’État. La paranoïa  développe la puissance des dirigeants politiques dans l’esprit des rebelles, les intimidants et leur faisant abandonner la rébellion ouverte. La paranoïa est l’opposé absolu du courage révolutionnaire. La paranoïa concentre aussi son attention sur les individus et les groupes oppressants, plutôt que sur le système étatique en lui même. Ainsi la paranoïa sert également d’outil de confusion dans la lutte révolutionnaire.

Les révolutionnaires Libertariens exècrent ils tout ? Si nous exécrons, nous exécrons seulement l’action des dirigeants politiques qui utilisent la violence ou les menaces d’utilisation de la violence contre des gens paisibles et inoffensifs. Nous croyons que les taxes, les réglementations, les lois vicieuses et l’impérialisme sont des actes menaçants et violents non nécessaires et destructeurs, des actes d’agression,  entrepris par et à travers l’État. Il n’y rien de mauvais dans l’exécration de ceux qui admettent la force autorisée contre d’autres, en effet, pareille haine est une motivation naturelle et nécessaire à notre défense politique, à celles des autres, ainsi qu’à la lutte pour la liberté individuelle universelle. Les préceptes de la raison, néanmoins, disent que cette haine s’adresse seulement aux agresseurs, proportionnellement aux actions de la personne haïs et avec la possibilité de changer d’attitude si elle se repent et réforme son comportement malveillant. Quand la haine est limitée et que son objet est celui exécrable, alors elle peut être bonne.

Mais tous les Libertariens rejettent et s’opposent à toutes les formes de haine irrationnelle basées sur le racisme, le sexisme, le rejet fondé sur l’âge, le partage de la société en classe autre que celle des politiques contre leurs assujettis , l’homophobie, la peur des immigrants, et l’intolérance religieuse et culturelle. Nous sommes des individualistes sociaux et tolérants (croyant en une société libre et individualiste), non pas des collectivistes intolérants. Nous reconnaissons que ces formes de haine irrationnelles sont  la fondation de la vieille attitude étatique qui consiste à « diviser pour mieux régner », un instrument politique utilisé par nos oppresseurs étatiste pour garder le peuple tellement occupé à détester et combattre les autres que nous sommes incapable de nous unir dans une lutte commune contre notre véritable adversaire commun : l’étatisme. Nous croyons que le jour est venu où des millions de gens verront clair dans le jeu étatique de la haine irrationnelle et se soulèveront dans une lutte unifiée pour détruire avec succès toutes le formes d’étatisme.

Assumons notre conscience révolutionnaire
Le besoin d’une conscience révolutionnaire et d’une organisation révolutionnaire à l’intérieur du mouvement Libertarien est de plus en plus urgent. Les extrémistes et les révolutionnaires parmi nos ennemis étatiques sont partout en marche. Les extrémistes étatiques écologiques et les racistes sont organisés et impliqués, gagnant de nouveaux membres et retenant toujours plus l’attention des médias jour après jour. Leur terrorisme, les crimes haineux, et autres agitations sont grandement retransmis dans les médias et sur l’internet. La religion d’État et les dictatures culturelles qui  souhaitent imposer leurs vues collectivistes de par le contrôle des écoles gouvernementales, le système fiscal, les lois morales et les autres instruments de l’État, se répandent comme un cancer à travers les églises, les mass-médias et la société. Ces rivaux étatistes sont également intolérants en matière de religion et de culture, mais ils sont très adroits dans le déguisement hypocrite de leur intolérance, utilisant le lugubre système scolaire gouvernemental, les impôts,  les réglementations et d’autres instruments étatiques pour oppresser et endoctriner les gens avec leur « programme multiculturel de catégorisation en groupe : d’identité de groupe, de division de groupe, et de conflit de groupe. Ils cherchent à imposer leur programme intolérant, antireligieux, antitraditionaliste de manière coercitive. A la religion d’État et aux diktats culturels de la droite et de la gauche, les Libertariens répliquent en appelant à  la séparation du gouvernement et de toutes les formes de religions et de cultures. Personne ne devrait jamais oublier que toutes les intolérances culturelles et religieuses sont l’inévitable hypertrophie de cette non séparation :  ainsi en résultent les nettoyages ethniques, les guerres raciales, les génocides et les autres formes d’assassinat de masse étatique.

Comme l’oppression et l’aliénation étatique du peuple augmentent, il y a aussi une hausse continue des mouvements et des sectes religieuses, lesquels exploitent ceux  qui sont oppressés et aliénés et les détournent de la lutte politique révolutionnaire au profit de solutions nées de la manipulation, solutions décevantes, souvent imposées de façon autoritaire et ne débouchant sur rien. Bien que nous défendions leur droit de culte et d’organisation, nous reconnaissons également qu’ils servent l’étatisme en détournant le ras le bol de l’action révolutionnaire. 

Toutes ces forces étatistes, de la droite à la gauche, se préparent à la révolution à venir. Ils recrutent les graines de leur propre force de combat, dans la préparation de la lutte politique finale de la crise étatique à venir. Nous devons les dépasser en activisme, en extrémisme, en fanatisme et dans tous les autres arts de la révolution. C’est finalement la seule manière d’atteindre et de recruter les plus oppressés et les plus aliénés, particulièrement les jeunes et les « minorités », avant qu’ils ne subissent le lavage de cerveau de ces forces maléfiques. Nous devons nous préparer nous-mêmes à nous opposer et nous engager à anéantir tous les étatistes dans le prochain conflit révolutionnaire.

Quelle forme prendra ce conflit ? Tous les Libertariens espèrent que la liberté d’expression et les élections libres survivront au choc initial de la destruction à venir du système étatique. Toutes choses considérées, il est plus que souhaitable que la révolution Libertarienne à venir soit paisible, légale et de nature démocratique.

Néanmoins, nous devons être préparés mentalement à l’idée que les événements puissent nous rejeter. Si, dans la future crise, les dirigeants étatiques suspendent les élections libres, emprisonnent et persécutent systématiquement les gens à cause de leurs opinions politiques ; si les dirigeants renversent la démocraties, alors nous devons être psychologiquement préparés à la seule alternative permettant le changement : la révolution armée. Nous devons être prêt dans nos esprits, si dans l’éventualité d’une fin de la démocratie et de la liberté d’expression nous devions renverser violemment l’État et créer à se place une libre et démocratique constitution Libertarienne républicaine.  Nous ne devons pas laisser penser aux étatistes qu’ils peuvent renverser la démocratie à leur convenance, sans en risquer les plus épouvantables conséquences pour leurs propres têtes.

Mais aussi longtemps que la parole et la liberté sont relativement libre, comme c’est le cas aujourd’hui et dans le futur proche, les vrais révolutionnaires Libertariens doivent rejeter et condamner toutes les actions violentes et travailler exclusivement en usant des voies légales et démocratiques. Pour casser tout simplement la loi, ne donnons pas à l’État des excuses et des opportunités de nous emprisonner et de nous persécuter. Nous pouvons faire infiniment plus pour répandre les idées de liberté, pour recruter et pour organiser une révolution Libertarienne, en dehors des prisons qu’à l’intérieur.

Nous croyons dans le changement des lois, pas en leur destruction
 
Une adhésion inflexible à cette stratégie révolutionnaire nous protégera complètement des incitations  policières à nous faire commettre un délit pour ensuite nous arrêter, des persécutions, des chantages, de l’emprisonnement et de la disparition politique par des agents provocateurs étatistes malhonnêtes et paranoïaques, un genre qui infeste périodiquement l’Establishment politique étatiste.

L’obéissance stratégique à la loi, néanmoins, ne devrait jamais être interprétée comme son respect ou son soutien, comme une non opposition à des lois injustes, ou un manque d’intérêt pour le désespoir que traversent ceux qui sont opprimés par des lois injustes. Nous croyons et déclarons ouvertement que toute personne a un droit moral de violer et d’ignorer les lois injustes. Nous choisissons simplement de choisir de ne pas agir ainsi nous-mêmes dans le cadre d’une stratégie politique révolutionnaire. Pour nous le viol de lois injustes est une alternative faible et modéré à leur abolition. Nous ne voulons pas jouer le jeu de l’application de la loi par les étatistes. Nous voulons voir les étatistes jouer à notre jeu Libertarien de l’abolition des lois. Nous, non les étatistes, fixerons le programme de la lutte.

En tant que Libertariens, nous croyons que l’usage de la force ne devrait jamais être initié, que la force ne devrait jamais être utilisée contre les individus qui ne détruisent pas la liberté, que se soit dans le secteur privé ou public. La seule utilisation de la force qui soit toujours justifiée est son utilisation minimale afin de défendre la liberté d’action là où la liberté et la vie sont de considérées comme quantités négligeables. La force est seulement justifiée quand elle est utilisée contre ceux qui ont initiés l’utilisation de la force.

En résumé, la force ne devrait seulement être utilisé pour mettre fin à un conflit, jamais pour commencer un conflit. C’est le principe de non-agression, le fondement de l’idéologie politique libertarienne.

Suivant ce principe, toutes les taxes, les régulations, les lois morales et l’impérialisme seront abolis dans la révolution Libertarienne à venir, car toutes sont des lois et des pratiques utilisant  systématiquement la force de l’État contre le peuple. Ces quatre formes malveillantes représentent la majorité écrasante des lois existantes actuelles.  Après la révolution Libertarienne, elles seront remplacées, respectivement, par des méthodes de financement alternatives (telles que les assurances  et le contractualisme), la libre concurrence sur les marchés, l’esprit d’entreprise, et l’activisme des consommateurs et des travailleurs, l’alternative des communautés volontaires, la responsabilité individuelle, et une politique étrangère ayant pour principe la neutralité, non-orientée, non interventionniste, non impérialiste.

Ces quatre catégories, les taxes, les régulations, les lois morales et l’impérialisme, couvrent virtuellement toutes les lois injustes et violentes auxquelles s’opposent les Libertariens. Les seules lois qui devraient exister sont les lois contre l’utilisation de la force, la violence agressive, les comportements violents et la fraude. C’est le programme Libertarien en un mot. Nous croyons que ce programme aura force de loi dans le passage d’un seul, mais astucieusement écrit, amendement à la constitution des États-Unis.
Nos ennemis étatistes s’amusent à l’idée de l’abolition de l’utilisation de la force systématique et organisée, ces agressions institutionnalisées que nous appelons l’étatisme. Dans leurs esprits, l’étatisme est naturel, indiscutable, une réalité nécessaire, et s’y opposer c’est être ridiculement en dehors de la réalité.

Mais toute réforme historique nécessaire et juste, comme tous les victoires des mouvements de masse (à la fois bonne et mauvaise) a été ridiculisée, écartée et a invariablement subi des oppositions, souvent quelques années seulement avant leur triomphe. L’abolition des lois autorisant la possession d’esclaves, le droit de vote réservé aux hommes et la ségrégation raciale, des lois vilipendées par tous aujourd’hui, en sont des bons exemples. Ces lois injustes, ont d’abord subi l’opposition d’une poignée d’idéalistes extrémistes et radicaux, qui étaient combattus avec les tactiques décevantes et malencontreuses maintenant utilisées pour défendre l’étatisme contre le défi Libertarien : rhétorique avancée, statistique, habilité au débat, appel à l’autorité, au prestige, à l’histoire, et à l’opinion publique, simplification alternant avec complexification afin de monter des montagnes d’évidences hors du contexte de la question posée, tactiques visant à effrayer, scénarios catastrophes paranoïaques, ridicule, appel à l’irrationnel, à la violence, à la haine, etc, etc… Effrayants, ignorants, les gens sans imagination iront vers n’importe quelle extrémité pour défendre un statu-quo  condamné.

Mais ces lois apparemment imbattables, depuis longtemps établies et profondément enracinées dans la politique, dans l’économie, dans la construction sociale, seront totalement abolies et bientôt elles seront réduites à n’être que lettres mortes.


Nous croyons que l’étatisme en lui même, les impôts, les régulation, les lois morales et l’impérialisme, comme toutes les grandes erreurs et injustices de l’histoire seront abolies au nom d’une seule idée : la liberté et c’est ainsi qu’une ou deux générations après nous, personne ne pleurera le passé étatique ou appellera son retour. Dans l’Ère éternelle de la Liberté laquelle suivra l’ultime révolution qui avance, la race humaine appréciera une société libre, paisible, prospère et stable, une société dans laquelle tous les problèmes et défis pourront être résolus par la coopération volontaire parmi des individus libres, une société, en reprenant les mots de la Déclaration Américaine de l’Indépendance de 1776, de « la vie, de la liberté et de la  poursuite du bonheur "
Peter BROW

Libertariens contre Libéraux par Stéphane GEYRES

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Comme (trop) régulièrement, le débat théorique et stratégique entre libéraux et libertariens vient de connaître quelques soubresauts ces derniers jours. Certains libéraux voient certains libertariens - dont je fais partie - comme des intolérants agressifs, pour rester poli, et s’étonnent que ces derniers leur tombent dessus au lieu de faire la chasse au socialo, supposé le seul ennemi commun.



Je vais donc tenter une fois encore de clarifier la vision des choses vue du côté d’un libertarien, en espérant que cela aide l’autre côté à avancer.

Ceux que je qualifie ici avec bienveillance de libéraux sont tous ceux qui croient qu’il est possible de faire avancer le libéralisme en ce pays au sein du système politique partisan traditionnel. Je mets sous cette étiquette tous les libéraux logeant chez l’UMP, divers centristes type UDI et le PLD de même depuis qu’il a rejoint cette dernière.

Le libéralisme est très mal connu par nos concitoyens. Même une bonne part des libéraux ne le connaît que mal ou seulement en partie, n’en voyant souvent que la dimension économique mais pas la dimension juridique. Il faut reconnaître que l’image qu’en a la plupart des gens est ternie par des années de propagande social-démocrate.

Pourtant aucun système politique n’est plus humaniste que le libéralisme authentique. Aucun n’est plus juste socialement, aucun n’est plus favorable à une saine et durable prospérité soutenue. Paradoxe donc, puisque ces arguments sont typiquement certains des plus forts que les opposants au libéralisme avancent contre lui. Paradoxe qu’il faut justement arriver à casser dans l’esprit des gens pour espérer gagner l’opinion.

Les libertariens pensent que cet objectif est atteignable si l’on présente à l’opinion un discours direct, franc et honnête, centré sur ces arguments humanistes, sans fausse nuance. Car tout le monde ou presque est naturellement libéral. Ron Paul a montré qu’il est possible de toucher l’opinion si on tient un discours de ce type, un discours nouveau et qui change tellement de la soupe mensongère de l’ordinaire politicien.

Si Ron Paul avait raison, ou dans le même style un Nigel Farage, alors l’opportunité du libéralisme tient dans l’efficacité de cette clarté de langage qui peut toucher directement la masse des déçus et des abstentionnistes.

Mais cela suppose de prendre l’opinion à contre-pied, elle qui est convaincue que le libéralisme est le mal absolu. C’est-à-dire qu’il faut être insoupçonnable de double discours. Il faut pour cela être crédible et donc propre sur soi et cohérent. La moindre trace de soupçon de mensonge ou de veste retournée doit être chassée à tout prix. Le discours entier n’est crédible qu’à ce prix.


 
Si cette analyse est juste, alors nous ne toucherons l’opinion que si nous ne sommes pas attaquables, pour ne peut pas être confondus avec le système que nous critiquons.

Ron Paul se servait du système mais n’a jamais laissé aucun doute, ni par son discours ni par ses votes, sur sa pensée et son objectif politique ultime. Il était dans le système certes, mais contre lui, pour le dénoncer de l’intérieur. Même s’il n’est pas vraiment libéral, Nigel Farage utilise le même stratagème, il joue le ver dans le fruit et contribue à décrédibiliser et discréditer l’Europe de l’intérieur. Mais pour y arriver, il a annoncé la couleur d’emblée, l’UKIP a dès le début opté pour un programme anti-européen qui a convaincu un nombre croissant de britanniques.

Leur expérience le montre donc, la seule chance politique du discours libéral passe par un affichage décomplexé et sans fard de nos idées, exprimé par une ou des voix libres de toute ambiguïté.

Pour en revenir à nos libéraux UMPistes, il est dommage qu’ils ne voient pas pourquoi ils subissent les foudres des libertariens. La raison est pourtant simple : ils font obstacle au développement du message libéral en ce pays. Ils y font obstacle en brouillant l’image et le message par leur appartenance aux partis traditionnels. Et bien noter que je ne parle même pas de message libertarien…

Car un – ou une – libéral(e) sincère qui s’affiche auprès de l’UMP est en premier lieu vu comme un UMP. Surtout que comme il est probablement inconnu de l’électorat, que son affichage comme libéral est tout autant incompris, ce n’est que son appartenance au parti qui détermine l’appréciation par la grande majorité des électeurs.

De plus, aucun des grands partis n’a le moindre intérêt à changer le système en profondeur, car c’est du système qu’ils vivent et prospèrent. Tous les gentils libéraux pourront tenter d’infiltrer l’UMP ou le Centre, tant qu’ils seront minoritaires ils ne seront que manipulés et étouffés. Et pour être majoritaires, il faudrait que l’électorat mal informé les y mettent, ce qui ne tient pas debout.

Croire que les grands partis demeurent le seul moyen d’avoir accès à la machinerie de communication partisane constitue donc une erreur profonde. Soit les libéraux ne pourront pas s’exprimer largement, soit leurs rares messages seront de toute façon entachés de l’image UMP ou Centre.

Pour ces nombreux libéraux sincères mais pas toujours conscient de cette erreur stratégique, il n’y a à mon sens qu’une seule option : rejoindre les rangs des trop rares initiatives de promotion du libéralisme qui éclosent hors du champ des partis politiques traditionnels, pour y porter un discours sans compromis et sans ambiguïté. Ou continuer à subir nos quolibets et critiques.

Source: Stéphane GEYRES
son blog:

La Liberté par Principe


La "Panarchie" par Alain GENESTINE

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Ce texte fait partie d'un livre Libres ! qui est le résultat d'un effort collectif de 100 auteurs.

Dans sa contribution, Alain Genestine introduit le concept de la Panarchie à ceux qui n'ont encore entendu parler de ce méthode de tolérance et de choix libre et volontaire, par tous et partout, en ce qui concerne l'organisation sociale.
Une idée simple pour résoudre des problèmes qui apparaissent très complexes (la vie en commun) mais qui redeviennent simples une fois que nous appliquons les recettes de la liberté et des choix volontaires.

Note de: Gian Piero de Bellis





 Imaginez une vision qui englobe des systèmes politiques traités formellement, dans lequel chacun d’entre nous serait libre de choix politique, c’est-à-dire, celui d’opter pour son principe d’organisation sociale. La politique décidée par chacun de nous. L’individu redeviendrait un individu responsable, ce qu’il devrait être par nature.


Ce métasystème pourrait être apparenté à une forme néo-politique de « coaching », où chacun s’affilie en toute liberté au sein d’une gouvernance de son libre-choix, voire de sa propre conception s’il y a lieu, et où les différentes règles du droit international s’appliqueraient aux rapports entre les individus desquels ils dépendraient.

Cette vision, ou théorie, existe, elle est appelée : « la Panarchie ». Voici quelques références sur l’historique du terme et son évolution : [1] [2] [3] [4] [5] [6].
« La Panarchie est une méthodologie sociale basée sur le principe du volontarisme et la pratique de la tolérance. » (Gian Piero de Bellis)
La panarchie ?
 
L’avenir de l’humanité sans aucun doute : vous n’êtes pas satisfait de votre gouvernement choisi ? Un meilleur existe ? Vous en changez, c’est très simple. Tout comme le libéralisme, la panarchie n’est pas une idéologie comme peuvent l’être le communisme ou le socialisme. Il est aisé de le comprendre tant cette théorie implique d’accepter toutes les formes d’idéologies existantes dans la mesure, comme cité plus haut, où celles-ci sont librement choisies, consenties par ceux qui y adhèrent.

La panarchie et non le « panarchisme ». 

En effet, la panarchie n’est en rien une conception politique. Retirons de notre esprit les corollaires pour favoriser l’extra-territorialisme, le multi-gouvernementalisme, voire des lois personnelles. Nous changeons radicalement d’ère, cette vision sera en sorte la fin du politique et l’émergence pratique : universaliste (cohérente, acceptable partout et pour tous en toute situation) ; personnaliste (l’ère des individus et non des masses, alliés en respect) ; volontariste, outre la famille, il n’est pas exclu d’appartenir à un groupe, une communauté, dans le respect et la liberté de choix.

Tout dogmatisme et vision approximative de cette théorie serait sujette à un écueil. Il est inconcevable d’écrire sur la panarchie sans mentionner l’anarchie, car les deux théories ont en commun le libre-choix. Précision, parlant d’anarchie, il est opportun d’en connaître les deux axes de la contestation de la domination.

Il s’agit en premier lieu d’entendre le strict anarchisme politique qui dissocie société et gouvernement, et non le second représentant le socialisme utopique qui conçoit la possibilité d’une vie humaine hors de la cité, de sources stoïciennes cyniques pour faire de l’État de nature un État pleinement social. Le premier axe prône l’individu, la responsabilité, et surtout la propriété.

En pratique, l’anarchisme comme doctrine débute toujours par se concevoir comme critique d’une société présente dans laquelle s’exerce une domination : il a devant lui ce dont il prône l’abolition. Un impératif pratique interpelle alors en permanence l’élaboration même de la théorie critique. De ce fait il n’est pas aisé d’évoquer de véritables expériences anarchistes, car il est toujours probable assurément de distinguer des éléments de domination qui les invalideront aux yeux d’une critique plus radicale. Les concrétisations politiques de l’anarchisme sont ainsi autant d’occasions de vérifier sa diversité.
Comme le fond de la doctrine anarchiste consiste à dissocier la société de la hiérarchie, en général, l’anarchie implique logiquement la notion de libre-choix. Et en effet, la panarchie insiste fortement sur cet aspect, ce qui engendre la possibilité de cohabitation, c’est-à-dire la liberté de communautés librement constituées, et ainsi de vivre comme elles l’entendent, du moment où elles n’imposent à quiconque leurs choix.

Les libéraux recherchent par tous moyens à endiguer cette omniprésence et cette continuelle expansion de l’État, surtout en ces périodes de crise. Le principe de la panarchie pourrait assurément contribuer, étape par étape, à composer avec les différents desseins des États. Un exemple, la coexistentialité, où le monde sera uni autour d’un même pouvoir territorial, non plus divisé en plusieurs pays, mais seulement en une douzaine de sociétés en concurrence. Une vision qui donnerait aux individus l’assurance d’être protégés de tous les maux actuels (corruption, incompétences, démagogies de gouvernements qui se succèdent à eux-mêmes).

Des essais plus détaillés pourraient être fournis, afin de mesurer que la panarchie est la solution aux frictions nationalistes… Cependant comment ce méta-système pourrait-il apparaître au sein de nos sociétés, alors que nous sommes contraints aux États-providences, au keynésianisme ambiant ?
  • Premièrement il suffit déjà d’en connaître le concept, et ainsi le diffuser. L’avenir décidera pour lui, quand enfin assez de personnes voudront bien l’envisager, le comprendre. Ce qui est important, actuellement, c’est d’exprimer cette idée en syntonie avec les sentiments et les besoins de notre temps pour se préparer à sa réalisation. Dans l’état actuel de nos sociétés sclérosées, ce principe est futuriste.
  • Secondement, nous venons de franchir un nouveau siècle que j’appellerais le millénaire du savoir et de la connaissance, celui d’un développement fantastique dont la culture, l’esprit du « laissez faire, laissez passer » devrait nous conduire à terme à la panarchie.
Imaginez, aucune interdiction matérielle, l’homogénéité et l’hétérogénéité selon les désirs de chacun, le cosmo-politeia, la variété en tout genre, ce que je nomme le précepte de Diversité. Imaginez, aucune interdiction personnelle, pas de source conflictuelle d’aucune sorte, ni ainsi endurer quelque pouvoir externe, forcément corrompu, le précepte intitulé de la Cohérence.

Imaginez, aucune interdiction politique, où chacun est libre de son expérience d’organisation sociale et riche de projets en tout genre, de l’originalité par les êtres dans tous les domaines de la vie, ce précepte que je dis Individualité. Rien n’est utopie quand la libre tolérance est nommée Liberté. Voici quelques exemples [7] de certains auteurs tant économistes, philosophes, sur cette théorie : « La Panarchie ».
Et voici mon seing : « Faisons ensemble la Liberté, la Liberté fera le reste. »
 
Alain GENESTINE
 

 

Références
[1] France Patric (Franciscus Patricius)
http://plato.stanford.edu/entries/patrizi/#1
http://www.istrianet.org/istria/illustri/patrizi/schiffler.htm
[2] Paul Emile de Puydt, Panarchie
http://www.panarchy.org/depuydt/1860.fr.html
[3] Gustave de Molinari, De la production de la sécurité
http://www.panarchy.org/molinari/securite.html
[4] Gustave de Molinari, Les Soirées de la Rue Saint-Lazare (Onzième Soirée)
http://www.panarchy.org/molinari/11.html
[5] Max Nettlau, Panarchie. Une idée oubliée de 1860
http://www.panarchy.org/nettlau/1909.fr.html
[6] Gustave de Molinari, Les Soirées de la Rue Saint-Lazare (Septième Soirée)
http://www.panarchy.org/molinari/7.html
[7] Panarchie - Panarchy - Panarchia - Panarquia
http://www.panarchy.org/indexes/panarchy.html
 

 
Info
Cet article sur la Panarchie fait partie d'une série de textes rédigés par 100 auteurs cordonnées par Ulrich Génisson et Stéphane Geyres. Cela récite la présentation:
« Libres ! » voilà ce qu’ont déclaré les 100 auteurs regroupés autour de cet ouvrage dans un même élan de Liberté, faisant fi de leurs origines diverses, leurs formations ou leurs parcours de vie – Des universitaires, des artisans, des ouvriers, des médecins, des avocats, des étudiants unis par cette Liberté chérie. La Liberté, voilà la réponse trouvée à la crise que traverse notre société. Déclin du système de santé, d’éducation et de retraite, incertitudes face à l’avenir, l’immigration, l’environnement, misère qui guette de plus en plus l’individu... Autant de problèmes auxquels chaque auteur s’attelle avec encore et toujours la même réponse: La Liberté. Qu’est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? C’est justement ce que les auteurs sollicités dans cet ouvrage, texte après texte, ont tenté d’expliquer le plus simplement possible dans 100 sujets.
Pour plus d'information se référer à:
Le site web
http://lamaininvisible.org
La page Facebook
https://www.facebook.com/lamaininvisible
L’extrait libre du livre
http://lamaininvisible.org/1611926583/

 

Panarchie

De Wikiberal:
La panarchie est une théorie politique prônant la coexistence de tous les systèmes politiques, où chacun s'affilie librement au gouvernement de son choix (ou ne s'affilie à aucun gouvernement), et où les règles du droit international s'appliquent aux rapports entre individus dépendant de gouvernements différents. Le terme a été inventé en 1860 par le belge Paul Émile de Puydt, mais d'après Gian Piero de Bellis on trouve déjà le mot « panarchie » chez un philosophe cosmopolite France Patric (Franciscus Patricius, 1529-1597) dans son traité « Nova de universis philosophia » (« Nouvelle Philosophie à propos des Univers ») publié en 1591.
Les panarchistes affirment que la panarchie est anti-politique, puisque tous les pouvoirs politiques (impôts obligatoires, règlements imposés, autorité gouvernementale et administrative) disparaissent pour laisser place aux seuls rapports volontaires entre les hommes. La panarchie a beaucoup en commun avec plusieurs formes d'anarchisme.
On emploie aussi le terme de « Panarchisme », pour faire référence à :

« L’ensemble des connaissances et des pensées en rapport avec des théories et des pratiques liées au volontarisme non-territorial et aux communautés autonomes (Panarchies), considérées comme les alternatives appropriées pour promouvoir la paix, la liberté, la propriété et les réformes, au lieu d'installer ou continuer avec des communautés coercitives, exclusives, uniformes, territorialistes, plus ou moins centralisées, et se disant idéales et se présentant comme les meilleures pour tous, qu'ils soient d'accord ou non. »
    — John Zube, L’Évangile de la Panarchie, 1986

L’inventeur de la panarchie, Paul Emile de Puydt, présente la panarchie comme une forme de tolérance politique, succédant à la tolérance religieuse aujourd'hui presque partout admise dans le monde.
Une objection courante est que la panarchie existe déjà aujourd'hui d'une certaine façon : si l'on n'est pas satisfait d'une politique, on peut toujours quitter le pays et s'installer ailleurs. Mais la panarchie préconise l’a-territorialisme intégral (plutôt que l’extra-territorialisme qui est admis actuellement par le droit positif en diplomatie), c'est-à-dire "la fin du monopole de tout pouvoir territorial et de toute prétention à ce pouvoir, partout et pour tous" (selon Gian Piero de Bellis). La gouvernance n'est plus liée à un territoire donné, plusieurs gouvernements peuvent régir un même territoire, ce qui n'empêche pas des confédérations ou des alliances pour des questions territoriales qui relèvent des fonctions régaliennes, comme la défense.

Citations

  • « La panarchie est une méthodologie sociale basée sur le principe du volontarisme et la pratique de la tolérance. »
        — Gian Piero de Bellis
  • « La fin du territorialisme, c’est-à-dire la fin du monopole territorial de l’État souverain, est ce que les sympathisants de la Panarchie demandent. »
        — Gustave de Molinari
  • « Ce méta-système pourrait être apparenté à une forme néo-politique de « coaching », où chacun s‘affilie en toute liberté au sein d‘une gouvernance de son libre-choix, voire de sa propre conception s‘il y a lieu, et où les différentes règles du droit international s‘appliqueraient aux rapports entre les individus desquels ils dépendraient. »
        — Alain Genestine, La Panarchie, Libres ! 100 idées, 100 auteurs

Liens externes

Manifeste de l'Institut Hayek et sa critique virulente...

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Manifeste de l'Institut Hayek

Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours tenus de justifier leurs convictions ? 
Pourquoi n'osent-ils se déclarer tels que devant des intimes et avec force circonlocutions et nuances ? 



Il y a là quelque chose d'assez absurde. On adresse au libéralisme une série de reproches totalement infondés alors que les sympathisants de mouvements de gauche n'éprouvent jamais le moindre remords à se revendiquer d'idées et de valeurs qui ont activement contribué à la ruine et à la désolation de larges parties du monde au cours du siècle dernier.

Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. Pourquoi jouissent-ils d'un tel capital de sympathie ?

Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l'humanité et la félicité absolue. Ce n'est pas une utopie exaltante qui prend l'homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l'homme. Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.

Deuxièmement, le libéralisme en Europe n'est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d'une audience formidable. Résultat ? L'espace des revendications et l'avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d'idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s'agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s'agit des "méfaits" du commerce international).

Mais l'une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n'appréhendent le contenu des valeurs libérales qu'au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. Notons que cette dernière est d'une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu'on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu'en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l'impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.).

Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d'extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d'"ultra" alors que personne n'aurait l'idée saugrenue de parler " d'"ultrasocialisme". Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s'empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. Dans cette optique, le libéralisme n'est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n'avait que mépris pour les faibles. Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices.

En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l'encadrent et lui permettent de se développer. La "main invisible", le célèbre concept d'Adam Smith, tant moqué par une multitude d'intellectuels qui n'ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d'une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu'économique.

Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l'accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. Il sont superbement ignorés en Europe. Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l'héritage qu'aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique.

L'émergence d'une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné : le simple fait d'adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l'économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s'exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée. Il ne s'agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu'elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c'est prolonger cette tradition et la faire évoluer.

Le progressisme, l'originalité voire l'humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n'y a aucune raison qu'ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d'audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d'analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).



C'est là la vocation de l'Institut Hayek.

L'Institut Hayek est un think tank, c'est-à-dire un centre d'études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d'influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).

Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux attentatoire aux libertés, l'Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l'Etat de droit, les valeurs de l'atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde.

Dans une optique interdisciplinaire et fidèle en cela à la pensée de F.A. Hayek, l'Institut Hayek milite tout à la fois pour la mondialisation des échanges, la réforme de l'ONU, la création de capacités militaires européennes dignes de ce nom et intégrées à l'OTAN, la lutte active contre les dictatures, le développement de l'énergie nucléaire, l'abandon progressif de la politique agricole commune, la privatisation progressive de l'enseignement universitaire, le maintien et le développement du lien transatlantique, le développement des OGM, etc.

C'est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. Faute d'une certaine curiosité et d'une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu'elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.

Le contraste est saisissant lorsqu'on examine le nombre important d'analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l'univers anglo-saxon. Nos homologues d'outre-Atlantique ont compris qu'il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.

Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d'une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L'Institut Hayek veut déconstruire ces évidences et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.

L'Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d'un réseau d'intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu'anglophone, par la lutte contre la désinformation, la diffusion d'idées neuves, l'affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, il se veut à l'avant-garde d'un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe.


Bruxelles, le 27 août 2003 

 Une critique au hasard de la toile.....: Il est mignon le gars!!
son site cliquez le lien.

       
Voici une des inepties que l’on peut lire en ce moment…
             Un peux long, mais ça vaut vraiment la peine…
 
                      Manifeste de l'Institut Hayek
 
 Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours tenus de justifier leurs convictions ? Pourquoi n’osent-ils se déclarer tels que devant des intimes et avec force circonlocutions et nuances ? Il y a là quelque chose d’assez absurde. On adresse au libéralisme une série de reproches totalement infondés (Ben tu devrais lire les journaux et faire un petit tour du coté de l’ANPE) alors que les sympathisants de mouvements de gauche n’éprouvent jamais le moindre remords à se revendiquer d’idées et de valeurs qui ont activement contribué à la ruine et à la désolation de larges parties du monde au cours du siècle dernier.(Contrairement au libéralisme qui lui (c’est bien connu) à contribuer au maintient du pouvoir d’achat, et lutté efficacement contre le chômage et la précarité…Et je parle pas des délocalisations…)
Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. ( Là c’est carrément du délire)
Pourquoi jouissent-ils d’un tel capital de sympathie ?
(Au royaume des sourds les aveugles sont roi)


Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l’humanité et la félicité absolue. (On avait remarqué) Ce n’est pas une utopie exaltante qui prend l’homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l’homme. (Et direction l’ANPE) Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même (Au chômage ou à la rue) plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.
Deuxièmement, le libéralisme en Europe n’est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d’une audience formidable. (Pas autant que Sarko) Résultat ? L’espace des revendications et l’avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d’idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s’agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s’agit des "méfaits" du commerce international). (C’est clair, il ne lit pas les journaux)


Mais l’une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme (Elle m’a trop fait rire celle là) tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n’appréhendent le contenu des valeurs libérales qu’au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. (Les vilains) Notons que cette dernière est d’une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu’on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu’en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l’impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.). (Ben, il suffit de constater)

Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d’extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d’"ultra" alors que personne n’aurait l’idée saugrenue de parler " d’"ultrasocialisme". (Encore faudrait il que le socialisme existe vraiment) Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s’empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. (Je n’avais pas remarqué) Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. (Alors la je suis bien d’accord) Dans cette optique, le libéralisme n’est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n’avait que mépris pour les faibles. (Ben non c’est sûr, tous ces gens que l’on met à la rue, tous ces SDF, c’est pour leur bonheur) Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. (Mais non ! Mais non !)  Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices. (Ben oui ! C’est pas bien de jeter les gens à la rue.)  (Il faut quand même être gonflé pour écrire ça.)

En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l’encadrent et lui permettent de se développer.(A condition de les faire respecter.)
 La "main invisible", le célèbre concept d’Adam Smith, tant moqué par une multitude d’intellectuels qui n’ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d’une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu’économique.
(Et dont on peut vérifier les résultats tous les jours)
Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l’accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. (Ah ! Merde !) Ils sont superbement ignorés en Europe. (Ça prouve qu’on est moins con.) Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l’héritage qu’aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique. (Faut pas oublier que l’on a la droite la plus con du monde.)

L’émergence d’une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné (C’est le moins que l’on puisse dire) le simple fait d’adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l’économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s’exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée.(La fameuse tradition du chacun pour soi et que les autres crèvent) Il ne s’agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu’elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c’est prolonger cette tradition et la faire évoluer. (La faire évoluer sous entend de s’en mettre davantage dans les poches…ça va de soit)

Le progressisme, l’originalité voire l’humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n’y a aucune raison qu’ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d’audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices (Là mon bonhomme tu as du pain sur la planche…) - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d’analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).

C’est là la vocation de l’Institut Hayek. (La vocation de vous la mettre encore plus profond)


L’Institut Hayek est un think tank, c’est-à-dire un centre d’études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d’influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).

Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux  
( La religion qui vous a bien servi pour domestiquer le peuple.) attentatoire aux libertés, l’Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. (Tu parles de valeurs…) Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l’Etat de droit, les valeurs de l’atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. (Surtout pour vous le progrès) Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde. (C’est bien ça ! La dictature libérale)
 
Dans une optique interdisciplinaire et fidèle en cela à la pensée de F.A. Hayek, l’Institut Hayek milite tout à la fois pour la mondialisation des échanges,
(Seulement entre riches ! Faut pas déconner non plus) la réforme de l’ONU, la création de capacités militaires européennes dignes de ce nom et intégrées à l'OTAN, la lutte active contre les dictatures, le développement de l’énergie nucléaire, l’abandon progressif de la politique agricole commune, la privatisation progressive de l’enseignement universitaire, (Ouai ! L’école que pour les riches ! Chic ! Chic !) le maintien et le développement du lien transatlantique, le développement des OGM, (Le poison pour tous) etc.

C’est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. (C’est le moins que l’on puisse dire)
Faute d’une certaine curiosité et d’une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu’elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.

Le contraste est saisissant lorsqu’on examine le nombre important d’analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l’univers anglo-saxon. Nos homologues d’outre-Atlantique ont compris qu’il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.

Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d’une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L’Institut Hayek veut déconstruire ces évidences (J’aime bien le terme.)
et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.

L’Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d’un réseau (Ou d’une secte) d’intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu’anglophone, par la lutte contre la désinformation, (Commencez déjà par vos journaux ! Il ne manque pas d’air celui là !) la diffusion d’idées neuves, (Là je crois que tu vas avoir du mal mon bonhomme !) l’affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, (Dirigées essentiellement contre le peuple…ça va de soit.) il se veut à l’avant-garde d’un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe. (
Et ben il a du boulot l’institut Harnaque…Euh !...Hayek)
Voici le lien de ce texte: http://www.fahayek.org/index.php
Si non, dans le genre Hayek moi je préfère ceci J : http://www.imdb.com/name/nm0000161/photogallery

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