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On nous dit souvent que nous,
Libertariens, devrions rentrer dans la ligne du politiquement correct,
que nous devrions mettre la pédale douce sur nos
positions les plus controversées et faire des compromis avec les
hommes de l’État et de l’Establishment.
Si nous devions nous aligner, alors
pourquoi nous prétendre encore radicaux ? Pourquoi continuer le
militantisme ?
Pourquoi apparaître comme des
extrémistes ?
Pourquoi vouloir la révolution ?
Nos positions et notre stratégie politique dérangeante ne risquent-elles pas de faire peur à nos alliés potentiels ?
Ne vaut il pas mieux être calme, conventionnel et gentil ?
Ne vaut il pas mieux
éviter de faire des vagues et projeter une image heureuse et rassurante
vers le public, afin de les attirer vers le
libertarianisme ?
L’avant garde
révolutionnaire du mouvement libertarien répond non. Nous croyons que le
système politique et économique étatique actuel comme tous les
systèmes étatiques à travers l’histoire, s’autodétruira et
s’effondrera.
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Pour des raisons qui ont déjà fait
l’objet de nombreux développements, nous croyons que cela arrivera dans
un relativement proche avenir. Quand cela arrivera, les
gens rechercherons les explications de cet écroulement et de
nouvelles idées pour créer une société durablement ordonnée, paisible et
prospère loin de tout chaos destructeur.
Nous ou eux
Des problèmes extrêmes amènent des
solutions extrêmes et la situation après le chaos posera un problème
extrême. Si nous les Libertariens ne sommes pas prêts à nous
battre pour des solutions Libertariennes extrêmes, alors
inévitablement les solutions extrêmes viendront de la seule autre
option : celle des extrémistes étatistes, des extrémistes
« écologistes » étatiques, des fous religieux, des nationalistes,
des racistes, des groupes socialistes, fascistes ou communistes, des
leaders charismatiques autoritaires ou populistes,
ou peut-être d’avocats de « nouvelles » formes d’étatisme.
Dans le passé, tous les effondrements
d’un système étatique ont mené à la reproduction de l’État et à la
création d’un nouveau système étatique. La plupart des
étatistes et même quelques Libertariens pessimistes, disent que ce
sera toujours comme ça. Néanmoins, la révolution américaine de 1776, et
d’autres exemples, montrent qu’il est possible de
remplacer un système étatique par un système moins étatique. En
effet, la réduction de la classe des parasites étatistes (des hommes
d’État et de leurs intérêts) pendant la période
révolutionnaire chaotique, amènent généralement un nouveau régime
moins exploiteur que leur prédécesseur, comme il y a moins de bouches
parasitaires à nourrir et donc moins de besoins de
taxes à extorquer au peuple. Cette réduction initiale de la charge
de l’exploitation est ce qui amène un retour d’une relative stabilité et
prospérité après chaque changement révolutionnaire de
régime.
Puisqu’une société Libertarienne est
nécessairement moins étatiste que tout autre système étatique, sa
création, dans cette perspective, pourrait seulement être un
changement en terme de degré (néanmoins extrême), plutôt qu’un
changement de type, d’après les expériences historiques. Et l’histoire
est remplie d’exemples en terme de changement de degré.
Ainsi, même en supposant que l’histoire soit simplement cyclique,
plutôt que révolutionnaire ou progressiste, une théorie à revoir dans
tous les cas, une révolution Libertarienne est au moins
dans les limites du possible.
Et nous croyons que la révolution
Libertarienne est bien plus que simplement possible : nous croyons
qu’elle est inévitable, ceci est basé sur notre propre
expérience de ses intérêts et sur d’autres évidences.
Certains croient que le système
politique américain donnera toujours de manière ultime, un leader
consensuel qui guidera le système à travers les aléas et
préservera l’alliance Démocrate/Républicain traditionnelle entre le
gouvernement et les intérêts des affaires. Cette foi sera démentie dans
la crise à venir.
Abraham Lincoln et Franklin Roosevelt
ont souvent été cités comme des exemples de l’invincibilité du système
traditionnel avec deux partis politique. Pendant leurs
règnes, et le règne d’autres leaders protégeant l’Establishment US,
l’Amérique a du rendre ce système légitime en faisant appel
principalement au système économique de la libre
entreprise et à ses grandes réserves de richesses privées. Les taxes
étaient si basses que l’État pouvait facilement les augmenter pour
embaucher ou s’acheter d’une autre manière les pauvres et
les intellectuels qui pouvaient déclencher une autre révolte et il y
avait toujours une relativement forte partie de la richesse de la
nation dans les mains du peuple. Le contrôle de l’État sur
l’économie et les réglementations dans les principales industries
étaient si limités que l’État pouvait facilement imposer de nouveaux
contrôles pour protéger l’intérêt dominant de la
« concurrence excessive » et ainsi les détourner d’un conflit
destructeur du système politique tant que le système serait suffisamment
libre pour éventuellement prendre une mesure pour
faire revenir la prospérité.
L'État atteint aujourd'hui les limites de son parasitisme
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et
ce sera même encore moins le cas dans la crise à venir. L’État taxe déjà
(et de plus en plus) le plus gros de ce que la
nation produit au bénéfice d’une classe publique improductive.
L’économie est empêtrée dans la vaste et toujours croissante toile de
l’étouffante bureaucratie régulatrice. Les solutions aux
crises traditionnelles qui veulent « plus de taxes, plus de
régulations » draineront de moins en moins de recettes fiscales (courbe
de Laffer) et empêcheront le retour de la
croissance économique. Elles pousseront de vastes pans de la
population américaine dans une désespérante pauvreté et une révolte
grandissante. Les membres de la classe étatique se déchireront
entre eux pour capter une plus grande part des impôts sur les
revenus directs et indirects, dont la perception se réduit. Le résultat
sera un prolongement de la pauvreté et une politique
économique instable, laquelle dans l’histoire récente est arrivée à
trouver un équilibre relatif sous des formes de totalitarisme étatique
extrême ou de dictature.
Si cela arrive, les États-Unis, en
tant que bastion d’une (relative) liberté et prospérité, disparaîtront
pour toujours, remplacés par une nouvelle ère sombre de
totalitarisme étatique mondial et de politiques économiques,
technologiques, sociales, environnementales décadentes. L’accumulation
commune de taxes, de réglementations, de lois vicieuses, et
d’impérialisme est déjà graduellement en train de nous conduire vers
ce genre de monde et vers la crise finale de l’étatisme.
Après la crise à venir, nous aurons à
choisir entre le Libertarianisme ou diverses formes de tyrannies. Il
n’y aura pas d’option modérée. Les modérés ne peuvent pas
gagner les révolutions modernes majeures. Les compromis requièrent
la stabilité et la prospérité.
L’histoire moderne donne aux libertariens une bonne raison d’espérer. Depuis la fin du 18ème
siècle, les crises économiques et politiques majeures
de par leurs dommages ont permis les victoires des mouvements de
masse motivés par les idéologies politiques les plus neuves. Ces
idéologies, à la fois relativement bonnes et relativement
diaboliques, devinrent des succès de masse car elles attiraient le
soutien d’ambitieux révolutionnaires à la recherche de nouvelles
réponses et de nouvelles solutions. Ces succès idéologiques ont
restructurés la société car ils ont attirés le type de personne qui
gagne les révolutions et créé de nouveaux systèmes économiques et
politiques. Au cours du 18ème siècle et au début
du 19ème , ces mouvements, comme pour la révolution
américaine et française, amenèrent des régimes libéraux classiques
imparfaits mais meilleurs que ceux qui les précédaient. Au cours
du 20ème siècle, ces mouvements, en Russie, en Italie, en
Allemagne, et en Chine devinrent purement des régimes diaboliques
communistes ou fascistes. Le plus neuf et dynamique des
mouvements idéologiques dans la crise et la destruction à venir sera
le mouvement Libertarien.
Et
ceci est la raison pour laquelle nous avons besoin d’individus
courageux, motivés, de
Libertariens radicaux, militants, extrémistes et révolutionnaires.
Nous sommes les graines de la révolution Libertarienne à venir. Chacun
de nous est une graine de la destinée historique. Nous
sommes les seuls qui construiront la révolution Libertarienne dans
sa forme la plus pure, forte, radicale et révolutionnaire, grâce aux
révolutionnaires ambitieux et motivés du futur qui
rechercheront de nouvelles réponses et des nouvelles solutions. En
agissant ainsi, nous créerons une révolution Libertarienne victorieuse
et une société Libertarienne.
Libertariens d'action versus Libertariens de salon
Mais que penser des Libertariens qui se compromettent, des modérés, des lents, des diplomates,
des pessimistes, et de ces autres qui adaptent leurs politiques à la réalité temporaire du présent ?
Ils n’ont nul intérêt à devenir les
révolutionnaires du futur. Aucun modéré ou pessimiste, sur aucun point
de vue, n’a d’intérêt à être un révolutionnaire.
Ces Libertariens modérés ont leurs place dans le mouvement
Libertarien actuel, et ils ont pour l’instant leurs fonctions
historiques. Nous pouvons apprendre d’eux. Ils ont leurs faiblesses
mais ce sont aussi toujours nos alliés. Les vrais révolutionnaires
Libertariens perdront leur temps en s’opposant à leurs erreurs. Ce n’est
pas notre mission. Notre mission est de renforcer et
d’étendre le nombre de nos militants révolutionnaires et de rallier à
la résistance politique à l’étatisme. Quand le temps sera venu, nos
alliés les plus faibles seront debout avec nous et nous
avec eux. Notre ennemi est l’étatisme, pas nos amis Libertariens.
En ces temps de stabilité politique,
d’apathie politique généralisé, et d’inertie étatique, les Libertariens
les plus mous dominent le mouvement. Pourtant lors de
la crise à venir, quand les révolutionnaires seront stimulés et
motivés par les opportunités et les défis du changement, les
Libertariens mous seront paralysés par leur propre peur et leur
paranoïa. Ceux qui ne se prépareront pas eux-mêmes pour la
révolution, seront détruit par elle.
En temps normal, les révolutionnaires
sont méprisés et condamnés par les esprits les plus faibles comme étant
des lunatiques et des perdants. Au moment de la
révolution, néanmoins, les révolutionnaires sont le guide, la force
et le salut de ceux qui les avaient critiqué. La pierre qui était
rejetée par les constructeurs deviendra la première du
nouveau temple de la liberté.
Cultiver le militantisme
révolutionnaire, dans la préparation des désastres politiques et
économiques prévisibles futures, est communément présenté comme une
forme
de désillusion ou d’insanité. Ceux parmi nous qui s’engagent dans le
militantisme révolutionnaire sont souvent rejetés car jugés à la fois
comme des paranoïaques et des individus détestables. Les
militants étatistes et révolutionnaires répondent à cette
description.
Mais nous, les révolutionnaires
Libertariens, ne sommes pas plus paranoïaques que les gens qui achètent
couramment des polices d’assurances pour leurs automobiles,
maisons, entreprises ou encore des assurances vie pour les cas
possibles d’accidents, de désastres ou de mort. Notre révolutionnarisme
est tout simplement « une police d’assurance
idéologique » contre les désastres nationaux qui sont survenus
périodiquement à travers les 6000 ans d’histoire humaine que nous avons
traversé. Ce serait être naïf ou mal informé que de
supposer que de pareilles crises n’arriveront plus ou ne pourront
plus jamais arriver. Nous sommes simplement en train de suivre le bon
sens des boy-scouts dans leur maxime : « Toujours
Prêt ».
Concernant la paranoïa du complot
commune à l’aile droite et l’aile gauche des étatistes, nous ne prenons
pas parti. Toutes les conspirations secrètes seront trop
faibles pour résister à la révolution ouverte Libertarienne. La
fonction de la paranoïa autour de la théorie du complot est de
désactiver politiquement les rebelles rejetant l’État. La
paranoïa développe la puissance des dirigeants politiques dans
l’esprit des rebelles, les intimidants et leur faisant abandonner la
rébellion ouverte. La paranoïa est l’opposé absolu du
courage révolutionnaire. La paranoïa concentre aussi son attention
sur les individus et les groupes oppressants, plutôt que sur le système
étatique en lui même. Ainsi la paranoïa sert également
d’outil de confusion dans la lutte révolutionnaire.
Les révolutionnaires Libertariens
exècrent ils tout ? Si nous exécrons, nous exécrons seulement l’action
des dirigeants politiques qui utilisent la violence ou
les menaces d’utilisation de la violence contre des gens paisibles
et inoffensifs. Nous croyons que les taxes, les réglementations, les
lois vicieuses et l’impérialisme sont des actes menaçants
et violents non nécessaires et destructeurs, des actes d’agression,
entrepris par et à travers l’État. Il n’y rien de mauvais dans
l’exécration de ceux qui admettent la force autorisée
contre d’autres, en effet, pareille haine est une motivation
naturelle et nécessaire à notre défense politique, à celles des autres,
ainsi qu’à la lutte pour la liberté individuelle universelle.
Les préceptes de la raison, néanmoins, disent que cette haine
s’adresse seulement aux agresseurs, proportionnellement aux actions de
la personne haïs et avec la possibilité de changer d’attitude
si elle se repent et réforme son comportement malveillant. Quand la
haine est limitée et que son objet est celui exécrable, alors elle peut
être bonne.
Mais tous les Libertariens rejettent
et s’opposent à toutes les formes de haine irrationnelle basées sur le
racisme, le sexisme, le rejet fondé sur l’âge, le
partage de la société en classe autre que celle des politiques
contre leurs assujettis , l’homophobie, la peur des immigrants, et
l’intolérance religieuse et culturelle. Nous sommes des
individualistes sociaux et tolérants (croyant en une société libre
et individualiste), non pas des collectivistes intolérants. Nous
reconnaissons que ces formes de haine irrationnelles sont
la fondation de la vieille attitude étatique qui consiste à
« diviser pour mieux régner », un instrument politique utilisé par nos
oppresseurs étatiste pour garder le peuple tellement
occupé à détester et combattre les autres que nous sommes incapable
de nous unir dans une lutte commune contre notre véritable adversaire
commun : l’étatisme. Nous croyons que le jour est
venu où des millions de gens verront clair dans le jeu étatique de
la haine irrationnelle et se soulèveront dans une lutte unifiée pour
détruire avec succès toutes le formes d’étatisme.
Assumons notre conscience révolutionnaire
Le besoin d’une conscience
révolutionnaire et d’une organisation révolutionnaire à l’intérieur du
mouvement Libertarien est de plus en plus urgent. Les extrémistes
et les révolutionnaires parmi nos ennemis étatiques sont partout en
marche. Les extrémistes étatiques écologiques et les racistes sont
organisés et impliqués, gagnant de nouveaux membres et
retenant toujours plus l’attention des médias jour après jour. Leur
terrorisme, les crimes haineux, et autres agitations sont grandement
retransmis dans les médias et sur l’internet. La
religion d’État et les dictatures culturelles qui souhaitent
imposer leurs vues collectivistes de par le contrôle des écoles
gouvernementales, le système fiscal, les lois morales et les
autres instruments de l’État, se répandent comme un cancer à travers
les églises, les mass-médias et la société. Ces rivaux étatistes sont
également intolérants en matière de religion et de
culture, mais ils sont très adroits dans le déguisement hypocrite de
leur intolérance, utilisant le lugubre système scolaire gouvernemental,
les impôts, les réglementations et d’autres
instruments étatiques pour oppresser et endoctriner les gens avec
leur « programme multiculturel de catégorisation en groupe : d’identité
de groupe, de division de groupe, et de conflit
de groupe. Ils cherchent à imposer leur programme intolérant,
antireligieux, antitraditionaliste de manière coercitive. A la religion
d’État et aux diktats culturels de la droite et de la gauche,
les Libertariens répliquent en appelant à la séparation du
gouvernement et de toutes les formes de religions et de cultures.
Personne ne devrait jamais oublier que toutes les intolérances
culturelles et religieuses sont l’inévitable hypertrophie de cette
non séparation : ainsi en résultent les nettoyages ethniques, les
guerres raciales, les génocides et les autres
formes d’assassinat de masse étatique.
Comme l’oppression et l’aliénation
étatique du peuple augmentent, il y a aussi une hausse continue des
mouvements et des sectes religieuses, lesquels exploitent
ceux qui sont oppressés et aliénés et les détournent de la lutte
politique révolutionnaire au profit de solutions nées de la
manipulation, solutions décevantes, souvent imposées de façon
autoritaire et ne débouchant sur rien. Bien que nous défendions leur
droit de culte et d’organisation, nous reconnaissons également qu’ils
servent l’étatisme en détournant le ras le bol de
l’action révolutionnaire.
Toutes ces forces étatistes, de la
droite à la gauche, se préparent à la révolution à venir. Ils recrutent
les graines de leur propre force de combat, dans la
préparation de la lutte politique finale de la crise étatique à
venir. Nous devons les dépasser en activisme, en extrémisme, en
fanatisme et dans tous les autres arts de la révolution. C’est
finalement la seule manière d’atteindre et de recruter les plus
oppressés et les plus aliénés, particulièrement les jeunes et les
« minorités », avant qu’ils ne subissent le lavage de
cerveau de ces forces maléfiques. Nous devons nous préparer
nous-mêmes à nous opposer et nous engager à anéantir tous les étatistes
dans le prochain conflit révolutionnaire.
Quelle forme prendra ce conflit ?
Tous les Libertariens espèrent que la liberté d’expression et les
élections libres survivront au choc initial de la
destruction à venir du système étatique. Toutes choses considérées,
il est plus que souhaitable que la révolution Libertarienne à venir soit
paisible, légale et de nature démocratique.
Néanmoins, nous devons être préparés
mentalement à l’idée que les événements puissent nous rejeter. Si, dans
la future crise, les dirigeants étatiques suspendent
les élections libres, emprisonnent et persécutent systématiquement
les gens à cause de leurs opinions politiques ; si les dirigeants
renversent la démocraties, alors nous devons être
psychologiquement préparés à la seule alternative permettant le
changement : la révolution armée. Nous devons être prêt dans nos
esprits, si dans l’éventualité d’une fin de la démocratie et
de la liberté d’expression nous devions renverser violemment l’État
et créer à se place une libre et démocratique constitution Libertarienne
républicaine. Nous ne devons pas laisser penser
aux étatistes qu’ils peuvent renverser la démocratie à leur
convenance, sans en risquer les plus épouvantables conséquences pour
leurs propres têtes.
Mais aussi longtemps que la parole et la liberté sont relativement libre, comme c’est le cas aujourd’hui et dans le futur proche, les vrais révolutionnaires Libertariens doivent rejeter et condamner toutes les actions violentes et travailler exclusivement en usant des voies légales et démocratiques. Pour casser tout simplement la loi, ne donnons pas à l’État des excuses et des opportunités de nous emprisonner et de nous persécuter. Nous pouvons faire infiniment plus pour répandre les idées de liberté, pour recruter et pour organiser une révolution Libertarienne, en dehors des prisons qu’à l’intérieur.
Mais aussi longtemps que la parole et la liberté sont relativement libre, comme c’est le cas aujourd’hui et dans le futur proche, les vrais révolutionnaires Libertariens doivent rejeter et condamner toutes les actions violentes et travailler exclusivement en usant des voies légales et démocratiques. Pour casser tout simplement la loi, ne donnons pas à l’État des excuses et des opportunités de nous emprisonner et de nous persécuter. Nous pouvons faire infiniment plus pour répandre les idées de liberté, pour recruter et pour organiser une révolution Libertarienne, en dehors des prisons qu’à l’intérieur.
Nous croyons dans le changement des lois, pas en leur destruction
Une adhésion inflexible à cette
stratégie révolutionnaire nous protégera complètement des incitations
policières à nous faire commettre un délit pour ensuite
nous arrêter, des persécutions, des chantages, de l’emprisonnement
et de la disparition politique par des agents provocateurs étatistes
malhonnêtes et paranoïaques, un genre qui infeste
périodiquement l’Establishment politique étatiste.
L’obéissance stratégique à la loi, néanmoins, ne devrait jamais être interprétée comme son respect ou son soutien, comme une non opposition à des lois injustes, ou un manque d’intérêt pour le désespoir que traversent ceux qui sont opprimés par des lois injustes. Nous croyons et déclarons ouvertement que toute personne a un droit moral de violer et d’ignorer les lois injustes. Nous choisissons simplement de choisir de ne pas agir ainsi nous-mêmes dans le cadre d’une stratégie politique révolutionnaire. Pour nous le viol de lois injustes est une alternative faible et modéré à leur abolition. Nous ne voulons pas jouer le jeu de l’application de la loi par les étatistes. Nous voulons voir les étatistes jouer à notre jeu Libertarien de l’abolition des lois. Nous, non les étatistes, fixerons le programme de la lutte.
L’obéissance stratégique à la loi, néanmoins, ne devrait jamais être interprétée comme son respect ou son soutien, comme une non opposition à des lois injustes, ou un manque d’intérêt pour le désespoir que traversent ceux qui sont opprimés par des lois injustes. Nous croyons et déclarons ouvertement que toute personne a un droit moral de violer et d’ignorer les lois injustes. Nous choisissons simplement de choisir de ne pas agir ainsi nous-mêmes dans le cadre d’une stratégie politique révolutionnaire. Pour nous le viol de lois injustes est une alternative faible et modéré à leur abolition. Nous ne voulons pas jouer le jeu de l’application de la loi par les étatistes. Nous voulons voir les étatistes jouer à notre jeu Libertarien de l’abolition des lois. Nous, non les étatistes, fixerons le programme de la lutte.
En tant que Libertariens, nous
croyons que l’usage de la force ne devrait jamais être initié, que la
force ne devrait jamais être utilisée contre les individus qui
ne détruisent pas la liberté, que se soit dans le secteur privé ou
public. La seule utilisation de la force qui soit toujours justifiée est
son utilisation minimale afin de défendre la liberté
d’action là où la liberté et la vie sont de considérées comme
quantités négligeables. La force est seulement justifiée quand elle est
utilisée contre ceux qui ont initiés l’utilisation de la
force.
En résumé, la force ne devrait
seulement être utilisé pour mettre fin à un conflit, jamais pour
commencer un conflit. C’est le principe de non-agression, le
fondement de l’idéologie politique libertarienne.
Suivant ce principe, toutes les
taxes, les régulations, les lois morales et l’impérialisme seront abolis
dans la révolution Libertarienne à venir, car toutes sont
des lois et des pratiques utilisant systématiquement la force de
l’État contre le peuple. Ces quatre formes malveillantes représentent la
majorité écrasante des lois existantes
actuelles. Après la révolution Libertarienne, elles seront
remplacées, respectivement, par des méthodes de financement alternatives
(telles que les assurances et le contractualisme),
la libre concurrence sur les marchés, l’esprit d’entreprise, et
l’activisme des consommateurs et des travailleurs, l’alternative des
communautés volontaires, la responsabilité individuelle, et
une politique étrangère ayant pour principe la neutralité,
non-orientée, non interventionniste, non impérialiste.
Ces quatre catégories, les taxes, les
régulations, les lois morales et l’impérialisme, couvrent virtuellement
toutes les lois injustes et violentes auxquelles
s’opposent les Libertariens. Les seules lois qui devraient exister
sont les lois contre l’utilisation de la force, la violence agressive,
les comportements violents et la fraude. C’est le
programme Libertarien en un mot. Nous croyons que ce programme aura
force de loi dans le passage d’un seul, mais astucieusement écrit,
amendement à la constitution des États-Unis.
Nos ennemis étatistes s’amusent à
l’idée de l’abolition de l’utilisation de la force systématique et
organisée, ces agressions institutionnalisées que nous appelons
l’étatisme. Dans leurs esprits, l’étatisme est naturel,
indiscutable, une réalité nécessaire, et s’y opposer c’est être
ridiculement en dehors de la réalité.
Mais toute réforme historique
nécessaire et juste, comme tous les victoires des mouvements de masse (à
la fois bonne et mauvaise) a été ridiculisée, écartée et a
invariablement subi des oppositions, souvent quelques années
seulement avant leur triomphe. L’abolition des lois autorisant la
possession d’esclaves, le droit de vote réservé aux hommes et la
ségrégation raciale, des lois vilipendées par tous aujourd’hui, en
sont des bons exemples. Ces lois injustes, ont d’abord subi l’opposition
d’une poignée d’idéalistes extrémistes et radicaux, qui
étaient combattus avec les tactiques décevantes et malencontreuses
maintenant utilisées pour défendre l’étatisme contre le défi
Libertarien : rhétorique avancée, statistique, habilité au
débat, appel à l’autorité, au prestige, à l’histoire, et à l’opinion
publique, simplification alternant avec complexification afin de monter
des montagnes d’évidences hors du contexte de la
question posée, tactiques visant à effrayer, scénarios catastrophes
paranoïaques, ridicule, appel à l’irrationnel, à la violence, à la
haine, etc, etc… Effrayants, ignorants, les gens sans
imagination iront vers n’importe quelle extrémité pour défendre un
statu-quo condamné.
Mais ces lois apparemment
imbattables, depuis longtemps établies et profondément enracinées dans
la politique, dans l’économie, dans la construction sociale, seront
totalement abolies et bientôt elles seront réduites à n’être que
lettres mortes.
Nous croyons que l’étatisme en lui même, les impôts, les régulation, les lois morales et l’impérialisme, comme toutes les grandes erreurs et injustices de l’histoire seront abolies au nom d’une seule idée : la liberté et c’est ainsi qu’une ou deux générations après nous, personne ne pleurera le passé étatique ou appellera son retour. Dans l’Ère éternelle de la Liberté laquelle suivra l’ultime révolution qui avance, la race humaine appréciera une société libre, paisible, prospère et stable, une société dans laquelle tous les problèmes et défis pourront être résolus par la coopération volontaire parmi des individus libres, une société, en reprenant les mots de la Déclaration Américaine de l’Indépendance de 1776, de « la vie, de la liberté et de la poursuite du bonheur " |
Peter BROW