Nous pourrions en rire si ce n’était pas aussi désolant et humiliant pour le peuple français.
Le 2 octobre 2025, lors de la session plénière du Club de discussion international de Valdaï à Sotchi, Vladimir Poutine a lancé un avertissement cinglant à Emmanuel Macron, qualifiant
la saisie d’un pétrolier par la marine française de « piraterie » et
l’accusant d’utiliser la Russie comme bouc émissaire pour détourner
l’attention des Français de leurs problèmes internes. Imitant théâtralement le président français, Vladimir Poutine a déclaré :

« En raison de la situation politique
difficile pour les dirigeants français. Parce qu’ils n’ont aucun autre
moyen de détourner l’attention de la population, des citoyens français,
des problèmes complexes et difficiles à résoudre au sein de la
République française. Il est donc très tentant de réorienter, comme je
l’ai déjà évoqué pendant mon discours, l’attention ailleurs, provoquer
les forces extérieures d’autres pays, en particulier la Russie, nous
inciter à entreprendre des actions et dire aux Français : ‘Français,
rassemblez-vous autour de moi, je vous mènerai à la victoire’, comme
Napoléon. »
Cette parodie, largement relayée sur les réseaux sociaux, met en lumière une réalité : les accusations lancinantes contre la Russie s’additionnent, mais finissent par s’écrouler sous le poids de la vérité. Comme le dit l’adage, quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier – et elle finit toujours par arriver.
Cet épisode n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une série
d’accusations stériles portées par l’Occident contre la Russie, souvent
motivées par des agendas politiques internes plutôt que par des faits
avérés. Dans cet article, nous examinerons comment ces allégations
contre Moscou se révèlent infondées, avant de plonger dans la situation
catastrophique de la France, croulant sous des problèmes internes
exacerbés par l’Union européenne (UE), et dont Emmanuel Macron semble se
désintéresser totalement. Enfin, nous conclurons sur la fuite en avant
du président français vers l’international, aux côtés de sa « bande des
quatre loosers » – Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Ursula von
der Leyen – qui se ridiculisent jour après jour en se mêlant de ce qui
ne les regarde pas, au détriment de leurs opinions publiques.
Les accusations contre la Russie : une litanie de mensonges qui s’écroulent
L’incident déclencheur de l’avertissement de Poutine est la saisie,
le 1er octobre 2025, du pétrolier « Boracay » (également connu sous le
nom de « Pushpa ») par la marine française au large des côtes
atlantiques. Emmanuel Macron a personnellement lié ce navire à des
survols de drones mystérieux au Danemark, le présentant comme faisant
partie de la « flotte fantôme » russe, utilisée pour contourner les
sanctions liées au conflit en Ukraine. Selon les autorités
françaises, le Boracay aurait effectué des manœuvres suspectes près des
eaux territoriales (donc en zone internationale), et sa présence près du
Danemark coïncidait avec ces incidents de drones non identifiés.

Mais ces accusations, lancinantes et répétitives, s’avèrent stériles
et fausses. D’abord, le navire bat pavillon béninois, non russe, et
Vladimir Poutine a fermement nié tout lien avec la Russie, qualifiant
l’arraisonnement français de violation du droit international. Malgré
une enquête ouverte pour « délits maritimes » et des soupçons de
« fautes très importantes », le pétrolier a été autorisé à reprendre la mer le
2 octobre, à peine cinq jours après son arraisonnement. Si les preuves
étaient solides, pourquoi le libérer si vite ? Les « incohérences »
invoquées par la France – comme des documents suspects ou des liens
présumés avec des sanctions européennes – n’ont pas tenu face à
l’examen, et le capitaine, initialement en garde à vue, n’a pas été
poursuivi.
Cette affaire s’ajoute à une longue liste d’accusations contre la
Russie qui s’effondrent. Souvenons-nous des allégations sur l’ingérence
russe dans les élections occidentales, souvent basées sur des rapports
flous et démentis ultérieurement. Ou encore les affirmations sur des
cyberattaques russes, qui se révèlent fréquemment être l’œuvre de
hackers indépendants (souvent ukrainiens). Ici, les drones au Danemark ?
Aucune preuve concrète n’a émergé liant le Boracay à ces survols, et
Poutine a ironiquement promis de « ne plus lancer de drones sur le
Danemark », soulignant l’absurdité de l’accusation.
Ces attaques rhétoriques servent à unir
les opinions publiques occidentales contre un « ennemi extérieur », mais
elles s’écroulent invariablement sous le poids des faits.
La vérité, plus lente mais inexorable, révèle que ces provocations sont des diversions politiques, pas des menaces réelles.
La situation catastrophique de la France : un pays croulant sous les problèmes internes
Pendant que Macron joue les Napoléon modernes sur la scène
internationale, la France sombre dans une crise profonde, exacerbée par
les politiques de l’UE que le président défend ardemment. L’inflation
galopante, l’insécurité rampante, l’absence de gouvernement stable et un
parlement dysfonctionnel forment un cocktail explosif, dont Emmanuel
Macron semble se désintéresser complètement, préférant les sommets
européens aux réalités domestiques.
Commençons par l’inflation, qui ronge le pouvoir d’achat des
Français. En septembre 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % sur un an,
après 0,9 % en août. Cela peut sembler modéré, mais dans le détail, les
prix de l’alimentation ont grimpé de 1,7 %, et ceux des services de 2,4
%. Depuis 2022, les hausses cumulées dans l’alimentation dépassent les 20 % en grandes surfaces, selon des associations de consommateurs.
L’énergie, bien qu’en baisse de 4,5 % en septembre (compensée par la
hausse des taxes), reste volatile, impactée par les sanctions
européennes contre la Russie – une politique soutenue par Macron et
l’UE, qui a fait exploser les factures des ménages français. Résultat :
des millions de Français peinent à boucler les fins de mois, avec une inflation ressentie bien plus élevée que les chiffres officiels.
L’UE, avec ses réglementations
environnementales strictes et sa dépendance aux importations
énergétiques, porte une grande responsabilité dans cette spirale, mais
Macron, europhile convaincu, refuse d’envisager des réformes nationales
prioritaires.
L’insécurité est un autre fléau qui mine la société française. Les chiffres du
ministère de l’Intérieur pour 2025 sont alarmants : au premier
semestre, les violences sexuelles et les homicides ont progressé, avec
une hausse de 13 % des vols d’accessoires automobiles et une explosion générale de la délinquance.
Entre juillet 2024 et juin 2025, les vols, violences et escroqueries
ont touché plus de 107.000 victimes. Frédéric Lauze, secrétaire général
du syndicat des commissaires de police, parle d’une « explosion de
l’insécurité et de la violence », soulignant que sur 30-40 ans, la
qualité de vie a baissé en raison de ces questions. L’UE, via ses
politiques migratoires laxistes, contribue à cette insécurité, avec des
flux non contrôlés qui exacerbent les tensions sociales.
Pourtant, Macron priorise les discours
sur la « sécurité européenne » plutôt que des mesures concrètes pour
protéger les Français.
Quant à l’absence de gouvernement, elle illustre le chaos politique.
Nommé Premier ministre le 9 septembre 2025, Sébastien Lecornu n’a
toujours pas formé son équipe complète au 3 octobre, battant des records
de vacance – plus de trois semaines sans gouvernement opérationnel. Cette « valse des premiers ministres »
– Lecornu succédant à d’autres dans une instabilité chronique – reflète
la crise politique depuis les élections de 2024. Lecornu risque de
« sauter » bientôt : il a renoncé au 49-3 pour le budget 2026, un pari
risqué face à des oppositions prêtes à censurer. Manuel Valls, ministre
des Outre-mer, pourrait ne pas être reconduit, symbolisant cette
instabilité. Emmanuel Macron, architecte de cette confusion via ses dissolutions répétées, semble indifférent, focalisé sur l’international.
Enfin, le parlement est dysfonctionnel, incapable de jouer son rôle.
Depuis la crise de 2024-2025, les blocages se multiplient : procédures
accélérées, motions de censure, et un vote de confiance rejeté en
septembre. L’opposition, y compris, est paralysée, avec des « malfaçons
législatives » symptomatiques d’un dérèglement profond. L’UE, avec ses directives imposées, limite encore plus la souveraineté parlementaire, aggravant le sentiment d’impuissance.
La fuite de Macron et sa bande des quatre loosers
Face à ces défis internes, Macron fuit vers l’international, se
réfugiant dans des alliances stériles. Avec Keir Starmer (Premier
ministre britannique, approbation à -44 %), Friedrich Merz (chancelier
allemand) et Ursula von der Leyen (présidente de la Commission
européenne), il forme une « bande des quatre loosers » qui se ridiculisent en s’ingérant dans des affaires comme l’Ukraine ou la Russie, au lieu de résoudre les crises domestiques.
Macron, avec seulement 22 % d’opinions positives (78 % négatives), voit
sa popularité plonger. Starmer et Merz subissent des chutes similaires,
tandis que von der Leyen est critiquée pour son autoritarisme européen
et échappe à des motions de censure grâce à la couardise et la collaboration active de traînes sabre qui seraient au chômage, s’ils n’étaient pas députés européens.
Ces leaders perdent leur opinion publique pour les mêmes raisons :
ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas – comme arraisonner des
navires sans preuves – et font n’importe quoi, ignorant totalement les
priorités nationales. Poutine l’a bien compris : ces provocations
masquent des faiblesses internes. La vérité finira par l’emporter, et
ces accusations stériles contre les pays du sud global ne feront que
précipiter leur chute. Mais tout de même, pauvre de nous Français !
https://multipol360.com/la-flotte-fantome-russe-hante-les-fantasmes-des-dirigeants-europeens-a-la-derive/