décembre 13, 2014

UMP 2 pour le retour d'un Nicolas S "politique néo-socialiste"

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Cherchez même les dits "libéraux" de l'UMP
Alors combien sont-ils ?
La galaxie libérale lol ou ?

 DEUX NEURONES AU MOINS !!


MAIS QUEL PROJET ?, car l'organigramme je pense que les militants s'en BALANCent ....


Exprimez-vous, c'est le changement, le retour du petit Nicolas !!
car cela date de 2012, voyez vous-même sur leur site actuel:


Charte des valeurs approuvée par le vote des militants le 18 novembre 2012

PRÉAMBULE : LE SENS DE L'UNION


Nous croyons en la force de l'engagement politique, nous voulons que la France garde la maîtrise de son destin dans un monde en plein bouleversement, nous voulons protéger et préparer l'avenir des enfants de France, nous sommes donc membres de l'Union pour un Mouvement populaire.
L'UMP répond à une exigence d'unité entre les familles de la droite et du centre : gaulliste, démocrate-chrétienne, libérale, radicale, sociale et indépendante. Ce qui rassemble ces sensibilités est plus fort que ce qui les distingue.
Riche de ses différences, fière de ses racines, l'UMP est une force politique populaire, résolument tournée vers l'avenir, ouverte à tous les Français qui veulent servir leur pays avec courage, droiture et passion.

Notre ambition est de permettre à chaque citoyen, quelle que soit son origine, quel que soit son parcours, quelle que soit sa position, de participer à la vie de la Cité et au destin commun de notre République. L'UMP est une réponse à tous ceux qui espèrent dans la politique et veulent s'engager. Nous croyons en la France. Notre pays dispose d'atouts considérables pour réussir dans le monde. Notre histoire, notre diversité, notre singularité, nos héritages spirituel, religieux, philosophique, scientifique, moral et politique qui ont façonné notre pays et lui ont donné son identité sont une force dans le monde du XXIe siècle.

Attentifs aux inquiétudes et aux espoirs des Françaises et des Français, nous avons pour priorité que chacune et chacun trouve sa voie de réussite dans notre société et qu'aucun territoire ne soit délaissé. Nous croyons au mérite et au travail. Nous croyons au talent. Nous refusons l'assistanat et la fraude. Nous voulons vivre dans une société de justice ; les efforts indispensables pour assurer notre développement doivent être équitablement répartis.
Équité et justice sont les mots d'ordre de notre famille politique.
Nous pensons que la France doit continuer à jouer un rôle majeur en Europe et dans le nouvel ordre mondial multipolaire. Nous voulons une Europe qui rayonne par ses valeurs et son économie. Nous voulons une Europe sûre de ses frontières, qui protège. Nous voulons une Europe qui valorise son histoire et sa culture comme autant de chances pour prendre part à une mondialisation à visage humain.


NOTRE MÉTHODE


Nous affirmons deux principes pour restaurer la confiance des Françaises et des Français dans l'action publique : écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux.

ÉCOUTER, COMPRENDRE, PARTICIPER, RESPECTER
La société française est beaucoup plus informée qu'auparavant. Nos concitoyens perçoivent les problèmes de leur avenir, et pourtant les Français se sentent souvent seuls et rarement écoutés. L'homme politique doit retrouver sa fonction essentielle de médiateur.

Écouter : aucun engagement politique n'est durable sans que soient écoutés ceux que personne n'entend.

Comprendre : être aux côtés de tous nos compatriotes, mesurer les difficultés et les aspirations de chacun.

Participer : chaque citoyen peut revendiquer le droit de participer à la décision ; cela suppose proximité, démocratie directe, dialogue social.

Respecter : aucun point de vue n'est négligeable ; il n'y a ni conviction, ni élan, sans attention prêtée à l'autre.

ANTICIPER, DÉCIDER, AGIR
Le temps du politique dépasse le court terme. Voir plus loin, discerner les problèmes de demain pour construire l'avenir : il faut savoir anticiper.

Après la concertation vient le moment des choix. Au-delà des intérêts particuliers, un mouvement politique comme l'UMP doit dégager la vision de l'intérêt général sans laquelle le lien social se délite. Cela suppose du courage pour affronter les oppositions individuelles. Il faut s'y résoudre et savoir décider.

Une fois le cap arrêté, il faut le tenir. Il ne suffit pas de voter des lois ou de prendre des décrets, il reste à traduire ces choix dans le réel. Nous voulons restaurer le sens de l'action en politique : donner des objectifs, définir les moyens, contrôler la progression et évaluer les résultats atteints. C'est un nouvel art de l'action.

Le XXe siècle a été le siècle des idéologies, avec leur lot d'aveuglements ou de désastres. Nous avons aujourd'hui, ensemble, des convictions, des idées, des cultures différentes et, surtout, des valeurs communes qui nourriront notre action et s'incarneront de façon pragmatique dans la vie des Français.


NOS VALEURS


Notre projet politique repose sur des valeurs fondatrices, qui inspirent et guident notre engagement.

LIBERTÉ

Nous croyons en la personne humaine, en sa dignité inaliénable. Nous respectons sa liberté et tenons chacun pour responsable de ses actes, en refusant le déterminisme social.
Nous rejetons les systèmes, les idéologies ou les totalitarismes qui étouffent la liberté en cherchant à tout encadrer. Nous pensons que c'est le libre arbitre qui garantit l'épanouissement des talents. La liberté est la valeur essentielle qui permet d'imaginer, d'agir et de créer.
La liberté s'exprime naturellement dans le travail et dans toutes les activités créatrices qui sont celles de l'être humain. Nous voulons que soient récompensés, à tous les niveaux, ceux qui s'impliquent et qui cherchent à innover. La reconnaissance du mérite et l'ascension sociale sont les signes d'une société qui progresse. Le travail et le sens de l'effort sont des valeurs essentielles qui doivent être promues.

L'avenir de notre économie, c'est l'innovation, la recherche, l'imagination, l'envie de créer et l'esprit d'entreprise. Soutenir et promouvoir le travail, c'est permettre à toute la société de bénéficier du dynamisme des créateurs, des entrepreneurs et des travailleurs dans tous les domaines. Soutenir et promouvoir le travail, c'est consolider toutes les initiatives qui permettent à tous de travailler plus et mieux, avec le sens de l'effort partagé et du mérite.

La liberté, c'est aussi la garantie du respect de la personne et de sa dignité. Pour assurer cette liberté, il faut que notre société se fixe des règles et des principes fermes au service du bien commun. Il n'y a pas de liberté possible sans sécurité et sans autorité. L'exercice légitime des libertés individuelles et des talents doit s'accompagner de règles égales pour tous qui garantissent l'équité et la justice. Notre projet politique veille à réconcilier réussite individuelle et réussite collective.

RESPONSABILITÉ

Être libre, c'est être responsable. La responsabilité s'exerce d'abord envers soi-même. Elle exige de respecter les lois de la République et implique d'être responsable de ses actes. La peur et la crainte ne doivent pas menacer les citoyens, en particulier les plus faibles et les plus démunis d'entre eux, ceux qui ne peuvent se protéger, car la violence et le non-respect de la loi détruisent le lien social. L'autorité de l'État et la justice doivent assurer que chacun réponde de ses actes.

La responsabilité dépasse le seul fait de ne pas enfreindre la loi : c'est la conscience que l'on a à la fois des droits et des devoirs à l'égard de la communauté. La responsabilité permet de bâtir une société de confiance qui donne la possibilité à chacun de s'épanouir.

La responsabilité concerne également l'ensemble des élus et tous les acteurs de notre économie sociale de marché. La solidité de nos institutions assure un fonctionnement efficace et équilibré des pouvoirs. Notre République décentralisée doit donner à nos collectivités territoriales un rôle essentiel dans le dynamisme de notre pays et de nos territoires. Aux côtés de l'État, elles assurent la responsabilité de l'aménagement du territoire et d'un développement concerté tout en veillant à renforcer notre attractivité.

La responsabilité concerne enfin notre avenir.

Depuis des décennies, nous vivons à crédit pour financer notre modèle social et de développement, reportant ainsi la facture sur les générations futures. Notre responsabilité est de mettre fin à cette facilité et d'assurer notre croissance en réduisant nos déficits et notre dette.

Aujourd'hui, nos modes de vie menacent l'intégrité et la vie même sur notre planète. Nous n'avons pas le droit de sacrifier le bien-être et la qualité de vie des générations futures. Notre mouvement promeut donc le développement durable et l'écoresponsabilité. La science ouvre par ailleurs d'immenses possibilités – c'est une chance lorsqu'elle est source de progrès. Elle doit être mise au service du bien de l'homme, notamment des plus vulnérables. Ses conséquences doivent être mesurées pour éviter toutes dérives contraires à la dignité humaine et à l'éthique.

GÉNÉROSITÉ ET SOLIDARITÉ

Chaque personne est unique, chaque personne est importante. En défendant la solidarité et la générosité, nous construisons une société qui offre à chacun toute sa place

Le premier lieu de la solidarité, c'est la famille. Nous voulons faire confiance aux parents et les accompagner dans leur mission éducative. Au sein de la famille, l'intérêt de l'enfant doit primer. La solidarité entre les générations prend une importance essentielle ; elle permet aux personnes âgées d'épauler les jeunes et aux jeunes de soutenir leurs aînés dans des liens de transmission réciproques qui sont le socle de la société.

La générosité est à la base de notre modèle social. La solidarité doit permettre de protéger chacun contre les aléas de la vie : maladie, handicap, dépendance ou chômage. Nous sommes attachés à notre modèle de protection sociale dans lequel la responsabilité et la solidarité sont indissociablement liées.

La solidarité ne doit pas se transformer en assistanat, par une distribution uniforme d'aides qui conduit à perdre toute considération pour le travail, ce qui est contraire à la dignité et au respect de chaque personne. L'assistanat décourage ceux qui travaillent et risque de maintenir dans l'inactivité ceux qui sont en difficulté. Le sens de la solidarité, c'est de donner à chacun la possibilité de rebondir, de se former tout au long de la vie.

Nous dénonçons la fausse générosité financée à crédit et dont les conséquences devront être supportées par les générations futures.

La solidarité se vit dans toutes les sphères de la société : entre les familles dont le dynamisme démographique est l'un de nos objectifs premiers ; entre les territoires – dans les campagnes et au sein des villes– ; dans la sphère économique. Les services publics dont l'accès doit être garanti à tous contribuent à cette solidarité nationale. La solidarité assure l'égalité des chances et l'équité. L'école de la République doit permettre à chaque enfant de s'épanouir en donnant le meilleur de lui-même et permettre à ceux que leurs mérites distinguent d'exercer des responsabilités dans tous les domaines.

Les entreprises au sein desquelles nous souhaitons promouvoir le partage, la participation des salariés, le dialogue avec les partenaires sociaux et l'association entre le capital et le travail sont une sphère de solidarité. Mais le juste effort de solidarité ne doit pas être confiscatoire et décourager la prise de risque. Le travail est une valeur qui permet à l'homme de s'épanouir, de réussir et de renforcer ses liens sociaux. Les associations, les communautés de vie sont enfin des lieux privilégiés où se développent des actions de générosité qui méritent d'être encouragées.


NOTRE NATION

La France a depuis longtemps choisi et illustré la République. Plus qu'un héritage, c'est une idée, moderne porteuse de progrès et de rassemblement, qui fonde notre vision de la politique et conforte notre volonté de vivre ensemble.

Les valeurs républicaines, notre culture, notre langue, l'attachement à nos paysages et à nos terroirs, la défense d'un système social équilibré fondent cet attachement. La Nation, qui s'est construite à travers une histoire millénaire, se vit à travers des symboles comme la Marseillaise, Marianne, le 14 Juillet, le drapeau tricolore, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ou la devise sur le fronton de nos mairies. Ces symboles sont le ciment qui nous rassemble. Ces symboles, dont nous sommes fiers comme éléments de notre identité, doivent être promus, car ils sont porteurs d'un message d'unité, de patriotisme, d'ouverture et d'humanisme Notre pays est celui qui a défendu la liberté et qui a donné naissance à l'esprit des Lumières. La Nation se construit et s'invente chaque jour à travers cette volonté de bâtir ensemble une destinée commune qui doit être défendue, dans un monde dangereux et parfois hostile, contre toutes les formes de menaces.

La Nation n'est pas pour nous un concept figé. Elle est, avec l'idéal républicain qui nous anime, le socle sur lequel nous voulons rassembler tous les Français. Chaque Française, chaque Français doit partager le destin de notre Nation et participer à l'avenir de notre pays, où qu'il se trouve dans le monde, en métropole, en outre-mer ou à l'étranger. L'unité de notre Nation nous fait refuser et combattre le communautarisme, l'inégalité entre les hommes et les femmes, les fanatismes ou les extrémismes qui cherchent à enfermer les individus dans une appartenance ou une communauté distincte de la communauté nationale.

Ceux qui choisissent de vivre en France doivent adhérer aux valeurs de notre République par une démarche volontaire, sans reniement, mais en s'appropriant l'identité française. Cette identité est généreuse et ouverte dès lors que ses principes et ses valeurs sont respectés. Parmi ces valeurs essentielles, la laïcité doit être garantie : elle permet de concilier le vivre-ensemble et la liberté religieuse.

Notre attachement à la Nation française est enfin une adhésion à son message de fraternité. C'est une attitude de rassemblement qui permet à chaque citoyen français de se sentir pleinement membre de la communauté nationale et de notre destin collectif.

L'EUROPE

L'Europe est notre quotidien et notre avenir. Après des siècles d'affrontements meurtriers où l'Europe a failli perdre son âme et grâce à l'œuvre des pères fondateurs de la communauté européenne, nos démocraties ont décidé de se rassembler et de s'interdire les rapports de haine et de guerre. Le symbole le plus fort de ce changement d'époque est la robustesse du lien franco-allemand qui est un des moteurs européens dans les domaines politique et économique auquel nous sommes attachés et que nous souhaitons toujours renforcer. Les coopérations renforcées qui ont permis l'émergence de ce couple doivent devenir des opportunités plus concrètes pour les membres de l'Union européenne. Mais la paix n'est pas un acquis définitif, c'est le fruit d'une volonté commune qu'il faut poursuivre. Pour nous tous, l'Europe unie n'est pas l'Europe uniforme. Elle est un idéal d'unité dans la diversité, un cadre dans lequel les Nations doivent pouvoir exercer leur souveraineté tout en se projetant dans un avenir commun.

Nous avons aujourd'hui l'opportunité d'inventer un nouveau modèle politique qui doit avoir toute sa place sur la scène mondiale. Nous voulons réaliser ce rêve avec l'engagement démocratique des peuples européens.

Cette entreprise difficile exige d'inventer les formes d'une construction où chaque État membre conserve son identité tout en s'unissant aux autres avec une ambition partagée. L'Europe doit répondre à ce double défi de respecter à la fois la diversité et la subsidiarité si elle veut avoir le soutien des peuples qui la composent. Grâce à ces principes, l'Europe peut alors se matérialiser dans des projets communs qui améliorent la vie de tous.

Le développement du sentiment d'appartenance européen doit se fonder sur un élan démocratique d'ampleur. L'UMP s'engage sur cette voie de participation du plus grand nombre à la construction européenne.

Au-delà de la nécessité de renforcer l'intégration économique et la coordination budgétaire, nous sommes attachés à une Europe forte qui relèvera plus efficacement les défis d'un monde où la concurrence entre les pays est de plus en plus rude. L'Union européenne nous permet, ensemble, de développer des chantiers qui ne sont plus à la portée d'un seul pays dans le nouveau contexte de la mondialisation. Pour nous, l'Europe n'est pas qu'un marché. Elle doit être un acteur dans le monde. Elle doit être un modèle inspirant d'autres parties du monde et elle doit être la démonstration quotidienne que le développement durable est accessible dans tous ses aspects : environnementaux, sociaux et économiques.

Avec le soutien de la famille européenne de la droite et du centre réunie au sein du Parti populaire européen, nous défendons une Europe solidaire qui aide et protège les Nations et les citoyens qui la composent. Elle doit être un atout dans la mondialisation en défendant nos intérêts avec pragmatisme et conviction comme le font tous les États dans le monde. Elle doit notamment veiller à l'application du principe de réciprocité dans les échanges internationaux. L'Europe doit pouvoir soutenir des projets d'avenir et assurer une plus grande protection de ses citoyens. Son identité est liée à ses frontières et à ses racines, son avenir est lié à sa capacité à tenir compte des préoccupations et des attentes des peuples européens.

Enfin, l'Union européenne, qui s'est dotée d'une Charte des droits fondamentaux, a un rôle particulier à jouer dans le monde pour la promotion de ses valeurs.

NOTRE VOCATION INTERNATIONALE

La France n'a pas vocation à vivre repliée sur elle-même. Elle doit assumer sa vocation internationale, pour défendre ses intérêts et promouvoir ses valeurs.

Le rayonnement de la France dans le monde passe par un soutien sans faille à la francophonie et à la culture, et par un effort diplomatique et militaire continu, conforme aux responsabilités de notre pays dans le monde et à sa position de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous réaffirmons ainsi notre attachement à la dissuasion nucléaire au service de la stabilité et de la paix dans le monde. Le rayonnement de la France passe aussi par une meilleure compétitivité de notre économie, car la concurrence et l'échange poussent à l'innovation et au progrès.

Dans un monde multipolaire, où les échanges rendent les Nations interdépendantes, la France est porteuse de valeurs et d'un message ambitieux. Nous défendons les droits de l'homme, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la protection de l'environnement, la diversité culturelle et la protection du patrimoine mondial de l'humanité. La force de nos alliances diplomatiques et militaires conforte notre message et lui donne un écho particulier sur la scène internationale.

Nous nous engageons à développer la coopération internationale et à favoriser une meilleure gouvernance mondiale pour mettre l'homme au cœur des enjeux internationaux et réduire les grands déséquilibres de la planète – en matière sanitaire, alimentaire, sociale, environnementale… Une action ambitieuse doit également être conduite grâce à l'aide que nous pouvons apporter aux pays en voie de développement.

Nous souhaitons que la mondialisation, qui représente une opportunité majeure d'influence et de développement, soit régulée, au service du bien commun.


CONCLUSION


Partageant le même dessein pour la France, nous voulons réhabiliter la politique avec des principes simples : efficacité, pragmatisme, ouverture, dialogue. Nous plaçons notre engagement sous le signe du courage pour préparer l'avenir, de l'autorité pour protéger chacun et de la générosité pour renforcer la justice.

À partir de la charte que nous proposons aux Françaises et aux Français, nous voulons construire ensemble une société créative et solidaire, une République dont les Françaises et les Français soient fiers, une démocratie exigeante et juste, une Europe qui renoue avec l'espérance, une France en mouvement.



 VRAIMENT DEUX NEURONES QU'IL NOUS FAUT

 

 LE COLBERTISME ET LE BONAPARTISME.

 

Sarkozy nomme une proche de la Manif pour tous secrétaire nationale de l'UMP

Une communiste (ex RDA) qui met des points sur les i en Allemagne; A écouter pour information !

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Il est intéressant de voir que les Allemands commencent à se poser des questions sur le fait que l'Allemagne est le soutien principal des Etats-Unis. Quoi en penser, est-ce une bonne chose, pour eux, pour l'Europe, voire pour la France ?

Pour information il faut regarder cette vidéo en entier, riche d'enseignement, à méditer même si ce personnage marxiste n'est pas spécialement à suivre  (Die Linke).

Ce n'est pas en France que nous verrions ce style de discours tant avec les socialistes de gauche que ceux nombreux de droite et d'extrêmes...


Ajoutée le 9 déc. 2014
Allemand sous-titré en français

Le 26 novembre 2014, devant le Parlement allemand (le Bundestag), Sahra Wagenknecht accuse Angela Merkel de servir les intérêts américains, de façon claire au détriment du bien-être des citoyens allemands et de l'Union européenne.

Traduction en français par Jean-Jacques

The Saker's sites:

http://vineyardsaker.net/ - English
http://www.vineyardsaker.co.nz/ - English Oceania
http://www.vineyardsaker.ru - Russian/русский
http://www.vineyardsaker.fr - French/français
http://www.vineyardsaker.de - German/deutsch
http://www.vineyardsaker.it - Italian/italiano


Transcription du discours de Sahra Wagenknecht

 
On a l’impression qu’il y a quelque chose, Mme Merkel, que vous pensez être encore plus important que les intérêts des entreprises allemandes, ce sont les intérêts du gouvernement américain et des entreprises américaines.
 
Dans votre discours à Sydney, Mme Merkel, vous vous êtes terriblement indignée par le fait que 25 ans après la chute du Mur de Berlin, il continue d’exister une ancienne façon de penser selon des sphères d’influence qui piétinent le droit international.
 
 » Qui aurait cru cela possible ? « , avez-vous dit !
 
Cela soulève plusieurs questions :

  • Mme Merkel, dans quel monde vivez-vous ?
  • Et où avez-vous vécu ces 25 dernières années ?
  • Où étiez-vous, lorsque les États-Unis ont piétiné le droit international en Irak, afin d’étendre leur sphère d’influence sur le pétrole irakien ?
  • Où étiez-vous, quand le droit international en Afghanistan était (et est toujours) bafoué, avec la participation de l’Allemagne ?
  • Où étiez-vous quand la Libye a été bombardée, lorsque l’opposition syrienne a été armée et affiliée à ISIS [l’État islamique] après les livraisons d’armes ?
  • Tout cela était-il, à votre avis, conforme au droit international ?
 
Bien sûr, ce n’était pas du tout à propos de sphères d’influence !
Je peux vous recommander de lire le livre de Zbigniew Brzezinski, qui a longtemps été un pionnier de la politique étrangère américaine. Le beau titre de ce livre, écrit en 1997, se présente ainsi : » Le grand échiquier : la primauté de l’Amérique et ses impératifs géostratégiques « .

 
En ce qui concerne l’Europe, Brzezinski plaide pour un élargissement décisif de l’Otan vers l’est : d’abord en Europe centrale, puis dans le Sud, puis dans les pays baltes et enfin en Ukraine.
 
Parce que, comme l’auteur le justifie de façon convaincante, « chaque étape de l’expansion étend automatiquement la sphère immédiate d’influence des États-Unis « .
 
C’est une vieille façon de penser en termes de sphères d’influence, mais qui a été mise en œuvre avec succès, et vous ne l’avez vraiment jamais, jamais remarqué, Mme Merkel ?
 
Au contraire, vous apparteniez à ceux qui ont ensuite transposé et supporté cela en Europe !
 
Vous étiez juste l’un des vassaux qui utilisaient les mots de Brzezinski pour endosser cette stratégie !
 
[Le Président] Mme Wagenknecht, laissez…
 
… Je parlais de Brzezinski, de l’élargissement de l’Otan à l’est et la politique allemande à cet égard.
 
Mme Merkel, maintenant vous avez conduit l’Allemagne à réveiller la Guerre froide avec la Russie, à empoisonner le climat politique et mettre en péril la paix en Europe.
 
Vous êtes à l’origine d’une guerre économique insensée, qui nuit massivement et principalement à l’économie allemande et européenne.
 
Et quand vous pleurnichez, vous n’êtes pas de ceux qui travaillent pour des entreprises dont les commandes ont fortement chuté, vous n’êtes pas de ceux qui gèrent ces entreprises ou travaillent pour elles.
 
Vous n’avez pas à supporter les dures conséquences de ce que vous avez fait.
 
Vous nous avertissez qu’il y a le feu, Mme Merkel, mais vous êtes parmi ceux qui tournent autour avec des allumettes enflammées.
L’escalade verbale est toujours ce qui précède le pire ! C’est ce que Hans-Dietrich Genscher vous a dit après votre discours à Sydney.

 
Non, cela ne veut pas dire que nous aimons Poutine, ou le capitalisme russe avec ses oligarques, mais la diplomatie exige de prendre au sérieux les intérêts de l’autre côté plutôt que de les repousser par ignorance.
 
Et il ne peut pas être ignoré que Mikhaïl Gorbatchev et Helmut Kohl presque avec exactement les mêmes mots avertissent que sans un partenariat germano-russe la stabilité et la sécurité en Europe est possible.
 
L’ancien président du Parti social-démocrate (SPD), Platzeck, a souligné que le commerce entre la Russie et les États-Unis a augmenté cette année, tandis que le commerce entre la Russie et l’Union européenne, principalement l’Allemagne, a connu un énorme effondrement. En réaction, l’Union chrétienne-démocrate [La CDU, le parti de Merkel, NdT] essaie de coincer les gens comme M. Platzeck, et d’autres supposés apologistes de Poutine à la conférence des Dialogues de Saint-Pétersbourg.
 
Au lieu de prôner la compréhension, vous encouragez l’ignorance ! En Ukraine, vous coopérez avec un régime, dans lequel les fonctions importantes des services de police et de sécurité sont occupées par des nazis reconnus !
 
Le Président Porochenko parle de Guerre totale !. Il a arrêté tous les paiements aux retraités et aux hôpitaux dans l’est de l’Ukraine !
Et pour le Premier ministre Iatseniouk les insurgés sont des créatures, qui doivent être détruites.

 
Au lieu de travailler avec ces voyous, nous avons à nouveau besoin d’une politique étrangère allemande dans laquelle la sécurité et la paix en Europe est plus importante que les instructions de Washington.
 
En cette année qui marque le centenaire de l’éclatement de la Première Guerre mondiale et 75 ans après celui de la Seconde Guerre mondiale dans une telle année il serait, je pense extrêmement approprié de rappeler une phrase de Willy Brandt : « La guerre, ce n’est pas l’ultima ratio [dernier argument raisonnable - Lat.], la guerre c’est est l’irratio ultima » [dernier argument stupide Lat.].
 
La guerre ne peut pas être utilisée comme outil politique plus longtemps, Mme Merkel !
 
Donc, revenez à la voie de la diplomatie, la levée des sanctions !
Et si, en fait, il y a dans le SPD des voix appelant au bon sens en politique étrangère, de Helmut Schmidt à Matthias Platzeck, alors s’il vous plaît écoutez, Mme Merkel, la voix de vos partenaires de la coalition !

 
Arrêtez de jouer avec le feu !
 
Je résume : Vous avez gaspillé tous les gains de la d » politique et conduit l’Europe dans une nouvelle guerre froide, et au bord du précipice, parce que vous n’avez pas le courage de vous lever contre le gouvernement américain.
 
Ce n’est pas quelque chose dont vous pouvez être fière.
 
Dans tous les cas, les citoyens de notre pays méritent une meilleure politique, une politique où l’appel à la prospérité pour tous est enfin à nouveau pris au sérieux, ainsi que le retour à une politique de voisinage amical avec tous nos voisins européens.
 
Sahra Wagenknecht Traduit par Jean-Jacques pour VineyardSaker.fr

 Son site:

 Sahra Wagenknecht:

Née le 16 de juillet 1969 à Iéna (RDA)
Études de philosophie et de littérature allemande moderne à Iéna, Berlin et Groningen (1990-1996). Préparation en cours d'un doctorat d'économie politique.
Membre du bureau du PDS/DIE LINKE (1991-1995 et depuis 2000).
Membre de la société littéraire Goethe-Gesellschaft (RDA) (1985-1989).
Porte-parole du mouvement de solidarité "Venezuela Avanza" (depuis 2004).


Wagenknecht est une figure de l'aile gauche de Die Linke. Elle affirme que le parti devrait adopter une ligne plus radicale et anticapitaliste, qui la distinguerait clairement des Verts du SPD. Elle a publiquement critiqué les gouvernements de coalition formés par Die Linke avec les sociaux-démocrates dans les länder de l'est, en particulier dans le Land de Berlin, qui a opéré des coupes dans les dépenses sociales et a privatisé plusieurs services6. Au sein de Die Linke, elle a longtemps été membre de la Plate-forme communiste (Die kommunistische Plattform), mais a depuis rejoint une autre tendance plus importante, la Gauche anticapitaliste.
Elle a fréquemment apporté un fort soutien aux gouvernements de gauche en Amérique Latine, comme celui d'Hugo Chávez7. Au Parlement européen, elle fait partie d'une délégation chargée d'entretenir des relations avec le MERCOSUR

Après la chute du mur de Berlin et la transformation du SED en Parti du socialisme démocratique (PDS), Sahra Wagenknecht devient membre du Comité National du nouveau parti en 1991. Elle rejoint dans le même temps la Plate-forme communiste, un courant du PDS incarnant une forme d'orthodoxie marxiste3.
Lors des élections fédérales allemandes de 1998, elle se présente comme candidate du PDS dans la circonscription de Dortmund, obtenant 3,25 % des suffrages exprimés. Lors des élections européennes de 1999, elle est élue députée européenne. Au Parlement européen, elle est membre du Comité chargé des affaires économiques et monétaires et de l'Assemblée parlementaire Europe/Amérique latine3,4.
Dans le cadre de la fusion du PDS et de la WASG dans Die Linke, Wagenknecht envisage de se porter candidate au poste de coprésidente du nouveau parti. Toutefois, plusieurs leaders importants comme Lothar Bisky et Gregor Gysi l'en empêcheront, suspectant de sa part une trop grande complaisance à l'égard de l'ancien régime de la RDA. Balayée par la controverse, elle renonce à briguer le poste. Elle déroche un mandat direct (au scrutin majoritaire) de députée lors des élections fédérales allemandes de 2009 dans l'état de Rhénanie-du-Nord-Westphalie5. Au Bundestag, elle devient porte-parole de Die Linke pour les politiques économiques. Le 15 mai 2012, elle est élue vice-présidente du parti avec 75,3 % des voix du congrès.


décembre 12, 2014

L'Etat est coercitif (sa raison d'exister), mais les pacifiques "écolos" anti tout quoi en penser réellement ? Les médias étrangers nous informent.

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Et ou sont les médias français

C'est tout de même incroyable qu'il faille aller sur les médias étrangers pour avoir une autre version des faits. Après cela on va nous dire que les médias français sont impartiaux (mdr)

A  voir , même si on ne comprend pas l'anglais, cela se passait en septembre....Nous pouvons supposer la suite....les gentils écolos ?


La vidéo présentée ici a été tournée les 04 et 05 septembre 2014 sur la Zone Humide de la vallée du Tescou. Il faut remercier le travail remarquable de ces journalistes anglais de VICE NEWS qui ont su montrer la réalité du terrain.

La vidéo qui est désormais disponible librement sur YOUTUBE ci-dessous dure environ 14 minutes:

 Subscribe to VICE News here: http://bit.ly/Subscribe-to-VICE-News

Deep in the tranquil Forest of Sivens in the south of France, eco-militant activists and French riot police are fighting a violent battle in woodlands being cut down to make way for a dam, which will spell the end for 41 acres of trees.

The activists are armed with Molotov cocktails and gas canisters; the police are trying to protect workers as they clear the forest. The local council says that the dam will irrigate cornfields in the area, but the activists — and many locals — are against the destruction.

VICE News followed the fight for the forest alongside the group of activists that have previously been hostile to any media approaches.

Watch Now:

Protesters March Agains Climate Change: http://bit.ly/1qVIir4
The Worst Fish in America: Asian Carpocalypse - http://bit.ly/1nLTVXi
The Lake That Burned Down a Forest: http://bit.ly/1pqDlHc
Check out the VICE News beta for more: http://vicenews.com

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Pour vous donner un petit avant-goût voici des photos extraites des vidéos:

D’abord un petit feu de barricade

Un petit TAG aux couleurs de l’ A.C.A.B ( pour souhaiter la bienvenue aux Cops)

Et un bouclier , … un ! Mais il se prend pour un gendarme mobile celui-là ?

Le journaliste anglais montre à la caméra les cocktails Molotov prêts à l’emploi.

Là, le journaliste montre carrément une pleine caisse de cocktails Molotov. Ces ZADistes sont vraiment dans le … FLOWERS  POWER !
 


Et une bouteille de gaz piégée, …une …! Mais c’est sûrement pour faire peur aux corbeaux qui mangent les graines de tournesols ?

Et un petit caddy volé chez LIDL GAILLAC ( mais il vont vous dire que le caddy est monté tout seul dans leur camion pourri)
Alors là, c’est un cours de maçonnerie : plantation de ferrailles à béton diamètre 10 dans la route ! Cours magistral isn’t-it ?

Le journaliste vous a fait un gros plan au cas où vous voulez le refaire chez vous ce week-end ….

Bon, alors là c’est la variante sans ciment, … directement dans le goudron … ( pour ceux qui n’ont pas de bétonnière à la maison où qu’ils n’ont pas le temps d’aller en voler une chez Brico Dépôt Gaillac  ! )

Ils ont des boucliers, mais ce n’est pas un peloton de gendarmes mobiles ! ( car le gendarme mobile, lui, il sent bon)

Que dire après ça ? A part souhaiter un bon rétablissement aux gendarmes blessés par ces voyous !
Et puis , éventuellement fournir cette vidéo à leur avocate Maître Claire DUJARDIN juste histoire qu’elle constate, elle-même, qu’une bouteille de gaz piégée est assimilable à …..

 Sans oublier la dernière vidéo ! ICI
Très bon reportage par les journalistes de FRANCE 2 qui nous font découvrir, entre autre, le quotidien de la ZAD du TESTET, avec ses punks à chiens, ses camés, ses alcooliques, ....tous ces gens qui vont bosser pour payer nos retraites .... que des chances pour la France qui ont décidé de camper sur des terres ne leur appartenant pas, le tout dans la plus grande impunité, vive la France ! 

décembre 09, 2014

La laitière et le pot au lait de Jean de la Fontaine ou la France qui tombe ?

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



La France ne respecte pas les traités européens. Elle hésite à engager des réformes structurelles douloureuses mais nécessaires. Faute de moyens, elle peine à maintenir sa puissance militaire. Son influence s’érode. Résultat : la chute devient prévisible.  

« En politique, le plus grand crime est d’avoir des ambitions plus hautes que ses capacités » (Napoléon). 
La France est le plus mauvais élève de la classe européenne pour déficit (4,4% du PIB), pour le déficit primaire, pour le déficit structurel, pour la croissance de la dette, pour les prélèvements obligatoires et pour finir, elle a la dépense publique (vs PIB) la plus importante de l'OCDE. Tout ça a été chiffré par la Cour des comptes.
La France va donc dans le mur toute seule et en plus en klaxonnant.

Philippe Dessertine et Natacha Valla.


Divulguée par le site Médiapart, la lettre adressée, en anglais, le 24 octobre 2014 par le commissaire européen aux affaires économiques, Jyrki Katainen, au ministre des Finances, Michel Sapin, fait l’effet d’une bombe. Prise en flagrant délit de déficit excessif, la France est sommée par la Commission européenne d’expliquer comment elle « prévoit de se conformer à ses obligations de politique budgétaire en 2015, conformément au pacte de stabilité et de croissance ». Cette missive intervient dans un contexte où « le mot ‘réduction de dettes’ devient familier. Longtemps demeuré dans le registre pornographique, il fait son entrée au catéchisme » (Michel Camdessus). La France est « l’homme malade de l’Europe », un « pays déficitaire récidiviste », le « cancre de la zone euro » pour 2016. L’aval de son budget 2015 sous forme d’ultime avertissement n’écarte pas les risques de déclassement. 

"Je vous écris pour vous demander les raisons qui ont conduit la France à dévier des objectifs budgétaires fixés par le Conseil, en ce qui concerne à la fois le déficit public et l'ajustement de l'équilibre budgétaire structurel en 2015, écrit le commissaire européen aux Affaires économiques et budgétaires Jyrki Katainen. Je voudrais également savoir comment la France prévoit de se conformer à ses obligations de politique budgétaire en 2015, conformément au pacte de stabilité et de croissance
Selon les éléments fournis par la France, le projet de budget ne prévoit pas de ramener le déficit public sous la barre des 3 % du PIB d'ici à 2015, la valeur de référence du traité", constate Jyrki Katainen. 2015 est "la date butoir fixée par le Conseil dans ses recommandations du 21 juin 2013 avec l'objectif de mettre fin à la procédure de déficit public excessif pour la France". 
"Tout porte à croire que le projet de budget pour 2015 prévoit de manquer aux obligations budgétaires qui découlent des recommandations du Conseil, sous la procédure de déficit public excessif", insiste le Commissaire, même s'il précise que "la Commission cherche à poursuivre un dialogue constructif avec la France".
Le système français ne peut plus éviter une crise majeure. Ceci est dû à 40 ans de laxisme politique durant lesquels l'État français a creusé sa tombe : celle des déficits.
Quand on s'endette, on perd son indépendance et le jour où ceux qui prêtent à l'État français en auront assez, les fonctionnaires et les retraités français ne seront plus payés.
Il faut donc urgemment couper dans les dépenses publiques et pour ceci, il faut un chef de gouvernement au dessus des partis politiques.
François de Closets.


La France, « l’homme malade de l’Europe ».
Les gouvernements se succèdent, les politiques ne changent pas. « Depuis dix ans, La France, comme tous les pays de l’Europe latine, s’est laissée aller au dévergondage budgétaire, c’est- à-dire à l’abandon de toute discipline en matière de comptes publics » (Valéry Giscard d’Estaing, 25 octobre 2014). Notre pays ne cesse de souscrire à des engagements précis en termes de discipline budgétaire qu’il ne peut ou veut pas respecter. Ainsi, il réclame des délais supplémentaires pour parvenir à l’engagement d’un retour du déficit public sous la barre des 3%. « Tournons-nous vers le passé ; ce sera un progrès » (Giuseppe Verdi). Que nous-dit-il ? La France adhère fin 2012 au pacte de stabilité et de croissance dont la Commission a la responsabilité de juger de la conformité des projets de budget. Elle ne peut donc feindre aujourd’hui d’ignorer ce qu’elle acceptait hier de plein gré. La duplicité n’a qu’un temps dans les relations internationales. Reprenant l’adage romain Pacta sunt servanda, l’article 26 de la convention de Vienne sur le droit des traités de 1969 dispose que « tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté de bonne foi ». Juridiquement, la France se retrouve « en manquement grave » à ses obligations au nom d’une discipline collective acceptée. Or, que se passe-t-il ? Certains hommes politiques ne tolèrent pas que la France soit traitée ainsi par les technocrates de Bruxelles. Emmanuel Macron rappelle que « la réduction des déficits budgétaires et le respect des engagements que nous avons pris sont indispensables ». C’est peu dire que les tentatives françaises visant à déroger aux contraintes du pacte accepté en 2012 font grincer des dents nos partenaires. Ils attendent des actes. Les belles paroles ne suffisent plus. Les rappels succèdent aux mises en garde. Les projets de loi de finances rectificatives se succèdent pour satisfaire aux exigences de la Commission. 

Selon les informations en provenance de Bruxelles, la Commission européenne pourrait refuser le projet de budget 2015 présenté par le gouvernement socialiste français. Une humiliation qui ferait l’effet d’une bombe.
Les conséquences d’une telle expérience sont assez désolantes pour la France. L’hexagone va passer inexorablement pour la cancre économique de la classe européenne.

La France : le chemin du déclassement.
Le temps de l’angélisme est passé. La Commission européenne exige des résultats rapides (Cf. son avis sur le projet de budget 2015 rendu le 28 novembre 2014). Or, l’économie française est en panne ; le déficit égal à 4,4% du PIB ; l’autorité politique affaiblie ; la confiance des citoyens ébranlée. La France doit réformer le périmètre de ses missions régaliennes, doit rechercher le « mieux d’Etat ». La France est tentée par la rupture politique dès que l’Europe l’attaque sur le plan financier. Aujourd’hui, les Etats de la zone euro partagent leur souveraineté budgétaire. Même si Paris évite de justesse la sanction de la Commission en corrigeant in extremis son budget 2015, l’horizon n’est pas durablement éclairci. La France ne pourra faire l’économie de réformes structurelles douloureuses sauf à se mettre au ban de l’Union européenne. Faute d’un réel sursaut, de l’abandon de la « comédie de la réforme », Paris risque d’être mis à la diète. Utopie hier, réalité demain. L’épée de Damoclès européenne place la France dans une situation de souveraineté limitée, de tutelle renforcée. Faute de maîtriser ses choix budgétaires, « notre pays risque de se retrouver dans la situation qu’a connue la Grèce. Les pouvoirs publics seront conduits à demander l’aide du FMI » (VGE). Sur la scène mondiale, la France, qui enregistre une perte d’influence à Bruxelles, risque de subir un sérieux déclassement par rapport à son statut de « puissance moyenne d’influence ». Déclassement d’autant plus sensible qu’elle ne pourra plus s’appuyer sur un outil militaire fort, un engagement à niveau nécessaire pour garantir un effet de crédibilité politique suffisant. Les questions ne manquent pas. Comment peser en continuant à réduire drastiquement le budget de la défense ? Comment moderniser un outil militaire vieillissant ? Comment s’engager dans de multiples opérations extérieures budgétivores (plus d’un milliard d’euros en 2014) avec des moyens contraints ? En un mot, comment résoudre la quadrature du cercle ? 

Les retraites des fonctionnaires sont un gouffre abyssal pour les finances publiques et ce sont les contribuables et les générations futures qui payent.
Avec tous ces parasites de fonctionnaires, bien trop nombreux en France, la dette de la France s'élève à 5 000 milliards d'euros soit 250% du PIB.


La France qui tombe ?
Cet avatar d’une saga européenne n’est une surprise que pour certains Candide. La perte d’influence du pays est avérée, mais somme toute logique. Une réponse rapide s’impose. Elle passe par l’impérieuse nécessité de s’écarter des contingences du moment au profit de la vérité, si contraignante soit-elle. Elle passe par le choix incontournable d’assumer le réel. Prenons garde à la culture de la fausse grandeur. Si nous ne faisons rien, que restera-t-il de la « grande nation » ? Faute de puissance, il ne nous restera plus que la mise en scène de la souveraineté. Sans parler de son décrochage économique, de sa perte de leadership en Europe et dans le monde, la France serait menacée d’une « portugalisation » que redoutait en son temps le général de Gaulle. 

La morale de cette histoire est à chercher dans un plagiat de Jean de la Fontaine

 « Adieu défense, diplomatie, puissance, influence »  
(La laitière et le pot au lait).
Adieu défense, diplomatie, puissance, influence.
Source, journal ou site Internet : esprit corsaire
Date : 8 décembre 2014
Auteur : Guillaume Berlat





Le ministre des Finances et des Comptes publics a envoyé  la réponse du Gouvernement à la Commission européenne.

Retrouver la copie du courrier envoyé :




Alors que l'Allemagne annonce un équilibre budgétaire pour 2015, la France laisse filer le déficit de l'État qui sera de (au moins) 4,4% en 2014. Autant de dette en plus pour nos enfants et les générations futures.

décembre 07, 2014

Ayn Rand, La Grève, par Sophie Bastide-Foltz, et les critiques voir sommaire

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