septembre 06, 2025

Enseignement et dérives !

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La formation idéologique ne plairait t-elle plus ? 
Plus une vocation ? 
Serait-ce devenu un danger ?
 
 

Pénurie de professeurs à la rentrée 2025 : un naufrage éducatif annoncé
La crise des vocations : 2 500 postes non pourvus
La rentrée scolaire 2025 s’annonce sous de sombres auspices pour l’Éducation nationale française. Selon les dernières données officielles, l’équivalent de 2.500 postes de professeurs restent non pourvus, https://www.franceinfo.fr/.../ma-fille-m-a-dit-que-c... principalement dans l’enseignement secondaire. Cette situation, confirmée par la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne, met en lumière une crise profonde des vocations, avec des concours qui ne font plus le plein de candidats. Des matières comme les lettres classiques, l’allemand ou les sciences industrielles sont particulièrement touchées, laissant des classes entières sans enseignants stables. Des parents, comme cette mère des Mureaux dans les Yvelines, rapportent des anecdotes poignantes : « Ma fille m’a dit que c’était une remplaçante, mais qu’elle ne serait plus là dans une semaine, que ce serait une autre. » Ce turn-over incessant prive les élèves, surtout dans les zones d’éducation prioritaire (REP+), d’une continuité pédagogique essentielle, avec des classes parfois redistribuées ou laissées sans maître pendant des semaines.
 
Cette rentrée 2025 a été encore plus chaotique dans certains départements, comme les Bouches-du-Rhône et le Var, où elle a été reportée https://www.lemonde.fr/.../rentree-scolaire-reportee-d... d’une journée en raison d’intempéries annoncées, avec une vigilance orange pour pluies et orages, entraînant des précipitations pouvant atteindre 100 à 150 millimètres par heure et des risques d’inondations. La décision du préfet, prise le 31 août malgré un ciel clair à ce moment, a affecté près de 700.000 élèves, fermant écoles, collèges, lycées, crèches et même certains sites universitaires, tout en stoppant les transports scolaires. Finalement, la rentrée a eu lieu le 2 septembre, mais avec 123 écoles impactées dans les Bouches-du-Rhône (dont deux fermées), des ruissellements près de Cassis et La Ciotat, des coupures d’électricité touchant plus de 700 foyers dans le Var, des inondations et même un accident mortel dû à une chaussée glissante.
 
Cette mesure révèle la lâcheté des autorités, qui paniquent au moindre orage et reportent une rentrée nationale pour des prévisions météo, même si les impacts réels ont été limités. La France n’assume plus rien, baissant les bras face à un épisode cévenol banal, aggravant le sentiment d’instabilité pour parents et enseignants déjà fragilisés par la pénurie.
 

 
Le constat accablant : démographie en chute et instabilité politique
Cette pénurie n’est pas un accident isolé, mais le symptôme d’un système en plein effondrement, comme l’analysent des experts tels que Jean-Paul Brighelli, ancien enseignant et auteur de La Fabrique du crétin, https://www.fnac.com/.../Jean-Paul-Brighelli-La-fabrique... et Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. https://www.fondationpourlecole.org/ Dans une table ronde récente, ils dressent un constat accablant : https://www.youtube.com/watch?v=Fb4iTy7ui9Y l’école française subit une accélération de la chute démographique, avec 92.000 élèves en moins cette année et une projection de 800.000 en cinq ans. Cela entraîne des fermetures de classes massives – 5.000 dans le public – et d’écoles entières, particulièrement dans les zones rurales, où les protestations des parents se multiplient.
Mais au-delà du quantitatif, c’est le qualitatif qui alarme : une instabilité politique chronique, avec six ministres en deux ans, empêche toute réforme de fond.
 
Les conditions de travail infernales : un recrutement politisé et démagogique
Les conditions de travail des professeurs sont au cœur de cette crise. Brighelli et Valadier pointent du doigt un recrutement hyper politisé, imprégné d’une idéologie de gauche qui privilégie la démagogie au détriment de l’autorité et de la transmission des savoirs. « Tant que l’on ne définit pas l’école comme le lieu de la transmission des savoirs, on ne progressera pas », martèle Brighelli. Selon lui, les programmes sont idéologiquement bornés, imposant des théories comme celle du genre sous prétexte d’accueil et d’inclusion, transformant l’instruction en un terrain de fantasmes politiques. Les professeurs, formés dans des structures pédagogistes comme les INSPE (ex-IUFM), sont démunis : ils apprennent plus le « savoir-être » que le savoir pur, délaissant la grammaire, l’orthographe ou l’histoire factuelle. Résultat ? Un manque criant d’autorité, où les élèves contestent ouvertement les enseignants, et une hiérarchie qui, à l’image de cette idéologie, ne les soutient pas. « L’enfant est roi », résume Brighelli, évoquant des cas où les parents sont infantilisés et les professeurs livrés à eux-mêmes face à des dérives comme l’idéologisation des cours d’histoire, qui culpabilisent les élèves sur le colonialisme ou le « privilège blanc » sans contextualisation chronologique.
 

 
 
La déresponsabilisation des parents et l’idéologie envahissante
Valadier renchérit : les parents, déresponsabilisés, voient leurs enfants rentrer à la maison pour leur faire la morale sur le tri sélectif ou d’autres sujets triviaux appris à l’école, tandis que les fondamentaux – lire, écrire, compter – passent au second plan.
Cette démagogie crée un cercle vicieux : les enseignants ne savent pas se faire respecter, car leur formation les oriente vers l’acceptation et l’amitié plutôt que l’instruction stricte. « Il faut que l’école soit à l’écart du monde », cite Brighelli en référence à Jean Zay, ministre du Front Populaire, pour insister sur le besoin d’interdire aux maîtres d’importer leurs biais idéologiques, comme ces professeurs agitant des drapeaux palestiniens au lycée. La hiérarchie, complice de cette politisation, abandonne les enseignants face à des classes ingérables, où l’ambiance de travail est dramatique et la baisse de niveau drastique.
 
L’effondrement historique : des réformes destructrices
Dans une conversation explosive https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=ra9nv8umSbk avec Brighelli, l’effondrement est encore plus détaillé. Il remonte aux années 1970, avec le collège unique et le regroupement familial, qui ont abaissé les standards pour intégrer des populations immigrées sans adapter le système. « On a préféré les compétences aux savoirs », regrette-t-il, critiquant des réformes comme le protocole de Lisbonne (2000) https://www.europarl.europa.eu/summits/lis1_fr.htm qui ont massifié l’enseignement au prix d’une médiocrité généralisée. Les professeurs, issus d’une formation défaillante, peinent à transmettre : « Les nouveaux arrivants disent ‘va voir Brighelli, il sait lui' ». Pire, l’islamisme et le wokisme infiltrent les classes, avec des enseignants craignant pour leur sécurité physique – quatre agressions par jour en moyenne. Brighelli dénonce une laïcité mal comprise, ouverte aux délires religieux, où les certitudes familiales ou communautaires supplantent le doute scientifique et philosophique.
Ce scandale emblématique illustre tragiquement le manque de soutien de la hiérarchie : Samuel Paty, https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... professeur d’histoire-géographie décapité en 2020 pour avoir montré des caricatures lors d’un cours sur la liberté d’expression, n’a pas été protégé malgré des menaces claires.
Au lieu de le défendre fermement, l’académie a envoyé un inspecteur pour lui rappeler les règles de neutralité et de laïcité, tandis que la principale lui a suggéré de s’excuser si son approche avait été « maladroite », sans que l’État ne porte plainte pour diffamation.
Des députés comme Patrick Hetzel https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... critiquent cette passivité, soulignant une lâcheté idéologique qui abandonne les enseignants face à l’islamisme radical, préférant l’apaisement à une protection concrète et constante.
 


Les conséquences dramatiques : évitement et perte d’élitisme
Les conséquences sont dévastatrices : un phénomène d’évitement massif vers le privé, où 400 nouvelles classes ouvrent tandis que le public en ferme des milliers. Les parents qui le peuvent fuient un système où l’élitisme républicain – dégager une élite par le mérite – est remplacé par une égalité factice, réservant des places dans les grandes écoles à des élèves sous-préparés. « Ce sont des élèves qui ont besoin d’une stabilité pour reprendre pied dans leur scolarité », note un syndicaliste, mais avec 2.500 postes vacants, cette stabilité est un mirage. Brighelli appelle à redonner le pouvoir aux chefs d’établissement pour recruter et adapter les programmes, en respectant le réel plutôt que l’idéologie.
Vers une réforme urgente : sortir du naufrage
La pénurie de professeurs pour 2025 n’est que la pointe de l’iceberg d’un naufrage idéologique et structurel. Tant que le recrutement restera politisé à gauche, privilégiant la démagogie et l’enfant-roi au détriment de l’autorité et des savoirs, l’école française continuera sa chute. Des réformes radicales s’imposent : recentrer sur l’instruction, renforcer l’autorité des professeurs et soutenir une hiérarchie ferme. Sinon, comme le prédit Brighelli, « nous sommes tout en bas, et on va y rester ».
 
Info - Drame !!
« Faire la lumière sur ce drame ». Élisabeth Borne saisit l’Inspection générale après le suicide d’une enseignante dans le Cantal le jour de la rentrée. L’enseignante de 42 ans avait retrouvé des tags visant son orientation sexuelle et une lettre anonyme contenant des menaces de mort.
"Une directrice d’école s’est donné la mort aujourd’hui.
Pendant des mois, elle a été harcelée par un corbeau parce qu’elle était lesbienne et mariée à une femme.
Le corbeau taguait l’établissement dans lequel elle travaillait d’injures homophobes et de messages d’incitation au suicide, tels que : « Va crever, sale gouine ».
Elle a déposé plainte à cinq reprises. Elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours.
L’institution et la mairie ne l’ont pas véritablement soutenue.
Sa plainte a été classée sans suite.
Ce 1er septembre, jour de rentrée scolaire, alors qu’elle était en arrêt de travail depuis un an, elle a appelé le 3114 avant de se suicider.
Paix à son âme.
 
Il faut agir pour que cela n’arrive plus jamais. Que jamais une victime de harcèlement, de quelque nature que ce soit, ne puisse se sentir abandonnée. Que jamais la justice ne classe une affaire de harcèlement tant que celui-ci ne s’est pas arrêté et que tout n’a pas été fait pour que l’auteur soit identifié et qu’il ne puisse plus recommencer.
Il faut protéger les victimes."
Ilan Gabet
 

 

Déficit public !!

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Liberté
D’où vient le déficit ?
Comment le combler ?
  
 
1974 : c’est la dernière année où les comptes de l’État ont été équilibrés. Depuis, les vannes de la dette se sont ouvertes et les finances publiques glissent vers un gouffre sans fond. Est-ce irrémédiable ?
Un demi-siècle plus tard, en 2024, le déficit des administrations s’établit à 5,8 % du PIB, soit 168 milliards d’euros, à peu près 5 400 € par ménage français. Il continue d’alimenter une dette record de 3 305 milliards d’euros, supérieure à 100 000 € par foyer. La France est désormais sur le podium des pays les plus endettés de l’UE, avec 113 % du PIB, derrière la Grèce (154 %) et l’Italie (135 %). Et les prévisions pour 2025, tablent sur 116%.
 
D’où vient le déficit ?
Chaque année, les administrations publiques collectent des recettes et les redistribuent. Le déficit vient de la différence entre la dépense publique et les prélèvements obligatoires. La pression fiscale en France est pourtant l’une des plus élevées du monde. Plus d’un euro sur 2 produits est taxé par l’Etat (51 % du PIB contre 46 % en moyenne UE en 2024). Malgré ces masses considérables collectées, la dépense s’établissait l’année dernière à 57 % du PIB. Sur 10 € dépensés par les administrations publiques, seuls 9 € proviennent des impôts et des cotisations obligatoires. L’euro manquant est emprunté sur les marchés. Rapporté au nombre de ménages, les administrations publiques ont dépensé en moyenne 52 000 € après avoir collecté 47 000 € en 2023.
 
 
 
Envisagé sur le temps long, notre déficit est structurel. Il est, depuis plus de 10 ans, d’environ 3 points plus élevé que celui de nos voisins européens. Sur les dernières années, il a continué de dériver bien au-delà des 3 % malgré la fin des mesures d’exception liées au covid. D’après la Cour des comptes https://www.ccomptes.fr/.../la-situation-des-finances... , les recettes fiscales ont été très en deçà des attentes et les dépenses ont été fortement tirées par les collectivités territoriales et les prestations sociales en 2023 et 2024.
 
Si l’on compare la France avec nos voisins, nous allouons 8 points de PIB de plus que la moyenne de l’UE aux dépenses publiques, dont 1,5 points de plus sur la santé et 4 points de plus sur la protection sociale, essentiellement sur les pensions. Si l’intégration de ces dernières dans la comptabilité du déficit fait débat (voir encadré), la comparaison européenne est implacable : notre trou d’air vient plus d’un excès de dépenses majoritairement attribuable au retraites que d’un manque de recettes…
 

 
 
A lire : Retraites : déficit ou pas déficit ?: https://lel.media/insert/retraites-deficit-ou-pas-deficit/
 
Ce surcoût s’explique notamment par un âge de départ effectif survenant en France 2 ans avant https://www.oecd.org/.../full-report/component-36.html... celui de la moyenne des pays de l’OCDE, et par un système qui repose quasiment exclusivement sur la répartition. Contrairement à la capitalisation, https://lel.media/capitalisation-vs-repartition-victoire.../ cette redistribution directe est mise à mal par le papy-boom et la baby-bust (effondrement de la natalité) qui dégradent le ratio actifs/retraités. Une réalité qui, ces dernières années, a été négligée à cause du faible coût de la charge de la dette – autrement dit, le coût de ses intérêts. Chiffre qui a atteint 58 milliards d’euros en 2024. Un montant historiquement bas obtenu grâce aux très faibles taux, parfois même négatifs, sur les emprunts contractés entre 2015 et 2021.
Mais la donne a changé. Cette parenthèse conjoncturelle exceptionnelle s’est désormais refermée. Et depuis quatre ans, les taux ont largement remonté, voyant la facture s’envoler, ce qui entraîne nos finances publiques dans un cercle vicieux https://lel.media/peur-sur-la-dette/ . Le déficit se met à dériver sous la pression du coût de la dette, devenu un boulet de plus en plus lourd à porter. Il tend désormais autour de 6 %, alors que la croissance peine à atteindre les 1 %. Notre endettement n’est pas un investissement. Il soutient à bout de bras un système exsangue, aux dépens des générations futures.
 

 
 
Comment combler le déficit ?
Les mesures pour réduire le déficit constituent des choix politiques forts. Plusieurs propositions sont régulièrement avancées dans le débat public. Au-delà de leur légitimité ou des courants idéologiques qui les portent, elles doivent d’abord être analysées à l’aune de leur réalité comptable. Ces initiatives seraient-elles à même de réduire significativement le déficit ? Voici un tour d’horizon (non exhaustif) de ces propositions et de leur ordre de grandeur et de leur impact budgétaire attendu.
Certaines mesures comme la baisse du salaire des ministres et des parlementaires portent une charge symbolique forte, mais elles auraient un impact budgétaire quasiment nul. Au-delà de leur légitimité ou de leur efficacité qui font débat, les antiennes comme la suppression de l’aide médicale d’État (AME), ou le rétablissement de l’exit tax auraient un potentiel très limité pour réduire le déficit.
Les mesures consistant à faire payer les riches, comme la réintroduction de l’ISF ou la mise en place de la taxe Zucman peuvent avoir des effets pervers tels que l’exil fiscal, voire la baisse des recettes du fait de l’effet de la courbe de Laffer : lorsque la pression fiscale devient trop forte, l’activité économique se rétracte et les recettes fiscales diminuent. (Voir encart ci-dessous)
 
 
L’analyse des ordres de grandeur révèle que ce sont surtout les réformes paramétriques sur les postes de dépense principaux qui sont susceptibles de réduire significativement le déficit. Ces mesures peuvent se compter en dizaines de milliards d’euros. Elles impliquent des arbitrages politiques fortement impopulaires, comme retarder l’âge de départ à la retraite ou désindexer les pensions.
L’autre fenêtre d’opportunité pour réduire le déficit consisterait à engager des réformes plus structurelles visant à désengager l’État de certains secteurs via des privatisations. Cela pourrait notamment concerner l’audiovisuel public, ce qui libérerait des crédits et réduirait le déficit, mais serait fortement contesté, en dépit d’un urgent besoin de réforme et de dépolitisation de celui-ci.
 
Quelles que soient les trajectoires choisies, une chose est certaine : le retour de la croissance est indispensable pour accompagner le rétablissement des comptes publics. La priorité est donc de lever les freins à l’innovation et de soutenir une politique nataliste. Mais aussi de s’assurer que les arbitrages pris pour réduire le déficit ne grèvent pas davantage la croissance. Risque que ferait courir à notre pays une augmentation de la pression fiscale.
par Pierre Frihet
à lire sur lel.media: https://lel.media/

 


Question retraite, une question de vérité comme de réactivité ! Liberté

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Capitalisation vs répartition (Ponzi) : victoire par K.O
Vous pensez que la retraite par capitalisation consiste à jouer vos économies en bourse ? Rassurez-vous. Malgré les vifs débats qu’elle suscite, elle est au cœur des meilleurs systèmes du monde, sans s’exposer aux risques dont on l’accuse.
 

 
Dérive française
En France, les retraites sont presque intégralement versées en prélevant directement une portion des revenus des actifs, qui sont ensuite redistribués aux bénéficiaires. Chaque année, sur 100 € de richesse créée, 14 € sont reversés aux retraités. Tous prélèvements confondus, le travailleur moyen abandonne l’équivalent de 28 % de son salaire dans le système. L’un des taux les plus élevés au monde.
Au total, 330 milliards d’euros sont reversés chaque année Il s’agit tout simplement du premier poste de dépenses publiques. Et celui-ci a augmenté en proportion du PIB de 40% depuis les années 1990.
Cette explosion du poids des retraites dans les comptes de la nation et sur les fiches de paie ne doit rien au hasard et résulte de nombreux phénomènes. Parmi eux, l’augmentation de l’espérance de vie, alors même que l’âge de départ a beaucoup moins reculé que chez nos voisins. Mais aussi la baisse de la fécondité, qui a entraîné un papy boom. A ces dangereuses conditions s’ajoutent un ralentissement marqué des gains de productivité au cours des 20 dernières années et un passage aux 35 heures ayant fait baisser l’assiette de prélèvement depuis les années 2000.
 
En 1990, pour un senior de plus de 65 ans, on dénombrait 4 personnes en âge de travailler. Cette proportion tombe aujourd’hui à 2,5 et les projections nous amèneraient à 1,8 en 2050. Et en prenant en compte le taux d’activité de la population, le taux de cotisants par retraité s’établit désormais à 1,8 . Il s’élevait à 2,0 il y a 20 ans et devrait tomber sous les 1,5 à partir de 2050.
 
Le poids de la retraite dans les comptes publics n’est donc pas près de diminuer. Mais plusieurs variables peuvent jouer pour infléchir cette réalité : les gains de productivité mais aussi l’innovation, l’immigration, la baisse du chômage, la hausse de la fécondité ou encore le nombre d’heures travaillées. A conditions macro-économiques équivalentes et sans changement de système, trois curseurs peuvent également être ajustés : le niveau des cotisations, en les augmentant, celui des pensions, hélas en les baissant, et l’âge de départ, contraint à reculer.
 

 
 Autant de réformes fortement impopulaires et politiquement coûteuses en des temps où le poids électoral des personnes âgées ne cesse d’augmenter dans les scrutins. Pourtant, dans le système actuel et sauf revirement majeur des conditions économiques ou démographiques, nous sommes condamnés à travailler plus longtemps, à baisser les pensions ou à ponctionner toujours davantage le revenu des actifs ou des contribuables.
 
La capitalisation : l’arme anti déclin démographique
La retraite par capitalisation, fondée sur l’épargne via des placements réalisés au cours de la vie active, permet de limiter la dépendance vis-à-vis de la démographie domestique. Plutôt que d’être fléchées directement vers la génération précédente, les cotisations sont placées sur les marchés financiers durant la carrière du cotisant. Au moment de sa retraite, cette épargne, si elle a été bien investie, aura bénéficié du rendement du capital fructifiant dans le monde entier.
 
Pour comparer les performances de la répartition et de la capitalisation, les économistes utilisent comme indicateur le taux de rendement interne (TRI). Lorsqu’un investisseur place ses économies, il espère un retour sur investissement : c’est le rendement du capital. De la même manière, en répartition, un salarié cotise en espérant obtenir des droits à sa retraite. En rapportant l’ensemble de ceux qu’il percevra à l’ensemble des cotisations qu’il aura versées, on peut évaluer le TRI théorique, dit “implicite”, des cotisations.
 

 
 En régime par répartition, ce TRI implicite suit peu ou prou le taux de croissance du pays, c’est-à-dire la somme des taux de croissance de la population et de la productivité. Plus la fécondité et l’innovation sont élevées, plus les pensions peuvent être généreuses. C’est ce qu’ont connu les générations d’après-guerre en France, qui ont bénéficié d’un TRI implicite supérieur à 2 %. Mais la tendance s’est inversée. Les générations qui partent à la retraite aujourd’hui doivent se contenter de 1 %. Pire, il est probable que celles qui entrent désormais sur le marché du travail se voient opposer un taux inférieur à 0,5 %.
 
À titre de comparaison, le taux de rendement du livret A, sans risque, s’élève aujourd’hui en réel à 1,5 % (2,4% – 0,9% d’inflation). Autrement dit, dans les conditions actuelles, un jeune actif aurait aujourd’hui beaucoup plus intérêt à verser ses 28 % de prélèvements pour la retraite sur son livret A, plutôt que d’espérer percevoir ses droits lorsqu’il atteindra ses vieux jours.
 
Le différentiel devient encore plus flagrant lorsqu’on considère des investissements, certes plus risqués, mais bien plus rentables à long terme, comme les obligations, les actions ou l’immobilier. Depuis 1950, en neutralisant l’effet de l’inflation, les actions ont bénéficié d’un rendement réel moyen de 8,3 % par an. A ce taux, et grâce à l’effet des intérêts composés, le capital investi double au bout de 9 ans, contre 48 ans avec un taux de 1,5%. Bien entendu, les performances passées ne préjugent pas de celles à venir. Plus elles sont élevées, plus le risque de perte l’est aussi, les deux étant corrélés. Les fonds de pension prennent donc soin de diversifier leurs investissements sur plusieurs classes d’actifs pour limiter les risques.
 
Plus le rendement est élevé, moins les cotisations nécessaires pour bénéficier d’une rente confortable à la retraite le sont. Empiriquement, on observe que le taux du rendement du capital reste très supérieur au taux de croissance, que ce soit en France ou ailleurs. D’où l’importance d’investir le plus tôt possible sur les places boursières mondiales pour bénéficier d’un rendement élevé, tout en absorbant les chocs de marché par un investissement régulier et diversifié. A l’approche de la retraite, il conviendra de sécuriser son épargne en transférant progressivement ses investissements en actions vers des investissements moins risqués.
 
Les meilleurs systèmes de retraite du monde reposent sur la capitalisation
Si la France parvient au prix d’un déficit et d’une dette publique hors de contrôle à maintenir des pensions relativement correctes, elle figure parmi les cancres en matière de viabilité de son système à long terme. Sur l’indice de soutenabilité, elle se classe 43e sur 47 pays étudiés.
Or, dans un Occident en déclin démographique, les pays qui tirent leur épingle du jeu disposent tous d’un solide pilier de capitalisation, qu’il soit public ou privé, obligatoire ou volontaire, géré individuellement, par les syndicats ou par l’Etat.
 
Les Pays-Bas ou le Danemark constituent à ce titre des modèles. Par rapport au dernier salaire perçu, ils réussissent à verser des pensions supérieures au système français, sans dégrader leurs perspectives, grâce notamment à des fonds de pension aux rendements moyens réels supérieurs à 3 % sur les 20 dernières années, investis à plus de 20 % en actions. Cette performance est d’autant plus remarquable que la fécondité de nos amis nordiques est plus dégradée qu’en France.
 
Face à ce constat, durant les dernières décennies, de nombreux pays ont su réformer leur système de retraite pour y introduire un pilier de capitalisation. Au-delà des oppositions politiques récurrentes et virulentes en France sur l’âge de départ ou l’indexation des pensions, ne serait-il pas judicieux d’élargir enfin le débat sur l’introduction d’une part significative de capitalisation dans notre système de retraite ? La réponse est dans la question.
 
Pierre Frihet:
L’exposition aux marchés financiers implique un risque de perte en contrepartie d’un potentiel de gain. Mais ne pas investir garantit une dégradation du pouvoir d’achat de son épargne, grignotée par l’inflation. Pour prévenir les risques, le temps est le meilleur allié. Plus on investit tôt et régulièrement, plus l’investissement peut absorber les fluctuations.
Si elle reste ultra minoritaire, la capitalisation existe déjà… pour les fonctionnaires ! Une partie de leur rémunération est en effet versée au RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique), un régime fonctionnant par capitalisation. Les sénateurs bénéficient également d’un régime privilégié en capitalisation, tout comme les employés de la Banque de France ou encore […]

 

Psychologie de l'anticapitalisme selon Von MISES

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Aujourd'hui, je vous propose de découvrir deux passages essentiels de Ludwig von Mises tirés de son livre "The Anti-Capitalist Mentality". 📖 par @UlrichFromy
 

 
Ce texte toujours d'actualité éclaire la psychologie de l'anticapitalisme, nourri d'envie et de ressentiment.
Dans les sociétés anciennes, fondées sur les castes, la hiérarchie et la naissance, un individu pouvait accepter son sort. Il était esclave ou roturier « par la volonté des dieux » ou par hérédité. Son échec social n’était pas sa faute : aucune honte, mais résignation.
 
Le capitalisme change radicalement la donne. Ici, la réussite sociale ne dépend plus de la naissance, mais des actes. Celui qui échoue ne peut plus invoquer le destin. Il sait qu’il a été jugé insuffisant par ses semblables et que d’autres, partis du même point, ont mieux réussi.
Mises résume brutalement : le capitalisme est sévère car il applique le principe « à chacun selon ses mérites ». En bref, la dureté du capitalisme réside dans son principe : chacun est traité selon sa contribution au bien-être des autres.
 
Pas d’excuses. Pas d’abri. L’homme sait que son voisin, parti du même niveau que lui, a fait mieux, et que tout le monde en est témoin.
 

 
Cette transparence sociale génère humiliation et ressentiment. Le capitalisme met à nu les insuffisances personnelles. Les succès des autres, souvent des self-made-men, rappellent constamment à l’individu sa propre défaite. Cette comparaison incessante mine l’équilibre moral et l’estime de soi.
 
Plutôt que d’admettre sa propre infériorité, l’homme préfère accuser le système :
« Si je suis pauvre, c’est parce que les riches ont triché. Moi, j’étais trop honnête pour m’enrichir. »
Ainsi naît l’idéologie anticapitaliste : une transformation du ressentiment personnel en doctrine pseudo-morale. Le bouc émissaire devient « le capital », « les élites », « Wall Street ». La haine de soi et la reconnaissance de ses propres limitations se déguise en critique sociale dirigée contre autrui ou contre une idée vague d’un système coupable.
 
Mises observe que l’hostilité envers le mérite n’est pas nouvelle. Justus Moser, écrivain allemand du XVIIIe siècle, redoutait déjà une société fondée sur le mérite individuel.
 
Selon lui, une société où tout repose sur les capacités individuelles est intolérable. La nature humaine pousse chacun à surestimer sa propre valeur. Si le statut social dépend de facteurs extérieurs (naissance, ancienneté), les moins favorisés peuvent préserver leur dignité.
 
Mais si seul le mérite compte, l’échec devient une insulte personnelle, une humiliation. Cela engendre inévitablement haine et inimitié envers ceux qui réussissent.
 
Car si l’échec est personnel, il est humiliant. Il est donc plus confortable de blâmer l’origine sociale que ses propres talents. Moser avait raison sur un point : le capitalisme, en valorisant le mérite, exacerbe les sentiments d’envie et de frustration chez ceux qui échouent.
 
L’anticapitalisme naît donc d’une révolte contre un miroir impitoyable : une société de droit égal révèle l’inégalité des hommes en intelligence, volonté et énergie. Chacun rêve alors d’un monde « juste » qui le récompenserait selon sa « vraie valeur »… c’est-à-dire selon son auto-évaluation.
 
Comment fonctionne ce ressentiment chez les intellectuels ? L’homme ordinaire n’est pas directement confronté aux réussites supérieures. Il ne côtoie pas son patron ou les grands entrepreneurs. Son envie reste vague, dirigée contre des abstractions.
 
Il en va autrement pour les intellectuels : ils fréquentent régulièrement leurs pairs plus p pères, souvent des anciens camarades de classe ou collègues. Ces derniers, qu’ils croise au travail ou dans des cercles sociaux, les surpassent en reconnaissance et, souvent, e revenus. 
 
Cette proximité rend leur humiliation plus cuisante. Ils savent que ces « gagnants » ne sont pas fondamentalement différents d’eux, mais qu’ils ont mieux réussi.
Ce voisinage rend l’humiliation insoutenable pour l’intellectuel. Il se retrouve face à ses anciens amis d’école, désormais mieux reconnus et rémunérés. Les codes de la courtoisie professionnelle lui interdisent d’exprimer ouvertement sa jalousie. 
 
Cette obligation de masquer son ressentiment exacerbe sa frustration. Pour la canaliser, il accuse le capitalisme, ce système « injuste » qui a promu d’autres à sa place. Sa haine du capitalisme n’est qu’un paravent pour dissimuler son animosité envers ceux qui l’ont surpassé.
Ainsi, selon Mises, l’hostilité des intellectuels envers le capitalisme s’explique par cette rivalité intime entre pairs.
 
Les intellectuels détestent le capitalisme non pas pour des raisons abstraites, mais parce qu’il incarne, à leurs yeux, le succès de leurs rivaux. Le rejet du marché et de ses verdicts n’est que le masque idéologique d’un ressentiment personnel : la haine envers ceux qui ont mieux réussi. Un moyen de rejeter la faute sur une structure plutôt que d’affronter leur propre sentiment d’infériorité. 
 

 
En somme, pour Mises : l’homme ordinaire nourrit un ressentiment diffus envers « le capital », l’intellectuel nourrit une rancune intime envers ses pairs, mais l’habille dans une critique sociale. L’anticapitalisme devient une philosophie de consolation face à l’échec personnel.
 
Retrouvez l’intégralité du livre « The Anti-Capitalist Mentality » de Ludwig von Mises sur le site de l’Institut Mises
 

 

 

février 16, 2025

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Sommaire:
- 1 - Musk révèle les conclusions du DOGE : les 4 enseignements de son apparition dans le bureau ovale
"Le travail que nous effectuons avec le département du Trésor est tellement basique que vous ne pouvez pas croire que ça n'existe pas déjà", a déclaré Elon Musk
 
- 2 - Elon Musk annonce la faillite des États-Unis ?!

 


- 1 - Musk révèle les conclusions du DOGE :

"Le travail que nous effectuons avec le département du Trésor est tellement basique que vous ne pouvez pas croire que ça n'existe pas déjà", a déclaré Elon Musk
 
Le département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) d’Elon Musk a déjà découvert des inefficacités de paiement et des gaspillages lors de ses enquêtes sur le département du Trésor et l’administration de la Sécurité sociale, a déclaré le PDG de la tech depuis le bureau ovale, aux côtés du président Donald Trump, le 11 février.
« Il n’est pas facultatif pour nous de réduire les dépenses fédérales. C’est essentiel », a déclaré Elon Musk. « C’est essentiel pour que l’Amérique reste solide en tant que pays. »
Elon Musk a fait ces commentaires lors d’une cérémonie de signature du décret de Donald Trump du 11 février, qui ordonne à toutes les agences fédérales de se coordonner avec le DOGE pour réduire la taille du gouvernement des États-Unis.
 
M. Musk a déclaré que le DOGE avait déjà fait des découvertes importantes au sein du département du Trésor et de l’administration de la sécurité sociale, et a proposé des moyens de rendre les employés fédéraux plus productifs, tout en répondant aux critiques de Washington.
Voici quatre points à retenir de l’intervention d’Elon Musk dans le bureau ovale le 11 février.
 
1. Paiements du département du Trésor
« Le travail que nous faisons avec le département du Trésor est tellement fondamental que vous ne pouvez pas croire que ça n’existe pas déjà », a déclaré Elon Musk, en décrivant les efforts du DOGE au sein de l’agence fédérale.
Il a décrit comment de nombreuses entreprises disposent de systèmes qui étiquettent les paiements individuels avec des codes de catégorisation et permettent aux travailleurs d’accéder à un champ de commentaires pour décrire chaque paiement.
« Et si un paiement figure sur la liste ‘Ne pas payer’, alors vous ne le payez pas réellement. Aucune de ces choses n’est vraie à ce jour avec le département du Trésor », a déclaré M. Musk, ajoutant que de nombreux bénéficiaires frauduleux peuvent mettre jusqu’à un an pour figurer sur la liste ‘Ne pas payer’ d’une agence, tout en continuant à recevoir des paiements au cours du processus.
Selon lui, c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles des agences fédérales comme le ministère de la Défense échouent régulièrement aux audits.
« Nous parlons simplement d’ajouter des contrôles de bon sens qui devraient être présents et qui ne l’ont pas été », a souligné M. Musk. « Examinons chaque dépense et demandons-nous si elle est dans l’intérêt des gens. Si c’est le cas, c’est approuvé. Si ce n’est pas le cas, nous devrions y réfléchir. »
Un juge fédéral a récemment émis une ordonnance restrictive empêchant le DOGE d’accéder aux systèmes de paiement gouvernementaux du département du Trésor et, le 11 février, un autre juge a rejeté la demande du gouvernement de dissoudre cette ordonnance.
L’ordonnance de restriction initiale interdisait à Elon Musk, qui a été nommé « employé spécial du gouvernement », et à d’autres personnes du DOGE qui ne sont pas des fonctionnaires, d’accéder aux dossiers de paiement.
Mardi, la juge Jeannette Vargas a refusé de dissoudre l’ordonnance, mais a accepté de la modifier pour clarifier que le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, et d’autres hauts fonctionnaires du ministère confirmés par le Sénat ne sont pas interdits d’accès aux systèmes de paiement du ministère. Une audience est prévue vendredi.
 
2. Décret du DOGE
Les commentaires d’Elon Musk ont été formulés mardi lors d’une cérémonie de signature d’un nouveau décret de Donald Trump ordonnant à tous les chefs d’agence de collaborer avec le DOGE pour réduire le personnel et limiter les embauches au sein de l’administration fédérale.
En référence au décret, Elon Musk a déclaré qu’il souhaitait que des « contrôles de bon sens » soient appliqués au gouvernement. Il a ajouté que la bureaucratie fédérale, qu’il a qualifiée de quatrième branche « non élue » du gouvernement, comptait encore de bonnes personnes, mais que les bureaucrates devaient tout de même rendre des comptes.
Selon une fiche d’information sur l’ordre fournie par la Maison Blanche, les chefs d’agence consulteront le DOGE pour réduire les effectifs fédéraux et limiter l’embauche aux seuls postes essentiels.
Le Bureau de gestion du personnel va créer des règles pour s’assurer que les employés fédéraux sont « tenus aux normes de conduite les plus élevées ». Après l’expiration du gel des embauches décrété par l’administration Trump le 20 janvier, toutes les agences fédérales ne pourront pas embaucher plus d’un employé pour quatre qui partent ou sont libérés de leur poste.
Les agences commenceront également à planifier des réductions d’effectifs à grande échelle et à déterminer quelles composantes des agences – ou les agences elles-mêmes – pourraient être éliminées ou combinées, indique la fiche d’information.
 
3. Bénéficiaires de la sécurité sociale âgés de « 150 ans »
M. Musk a souligné que le DOGE avait trouvé des bénéficiaires de la sécurité sociale prétendument âgés de « 150 ans » et des paiements ne comportant aucune information d’identification.
Il a également déclaré que le DOGE voulait « s’assurer que les personnes qui méritent de bénéficier de la sécurité sociale y aient droit, et ce rapidement et avec exactitude ».
En plus de discuter des moyens de réformer le système de paiement de la sécurité sociale, M. Musk a proposé des idées pour rendre les employés fédéraux plus productifs.
Afin d’enrichir « les biens et services des États-Unis en les rendant plus utiles », M. Musk a suggéré que certains postes de la bureaucratie fédérale, où les employés traitent encore des dossiers papier selon des méthodes de traitement dépassées, pourraient être transférés vers des postes plus efficaces.
« Comment pouvons-nous accroître la prospérité ? Nous faisons en sorte que les personnes passent d’un rôle à productivité faible ou négative à un rôle à productivité élevée, et vous augmentez ainsi la production totale des biens et des services, ce qui se traduit par une augmentation du niveau de vie pour tous », a-t-il assuré. « C’est l’objectif réel. »
 
4. Réponse aux critiques et aux conflits d’intérêts
Elon Musk a été interrogé sur les critiques faites au DOGE, qui qualifient ses efforts de « prise de contrôle hostile du gouvernement », réalisée « de manière non transparente ». Il a répondu que Donald Trump et le DOGE n’auraient pas pu demander un mandat plus fort de la part du public, non seulement lors de la victoire électorale du président en 2024, mais aussi lors du renversement du Sénat par les électeurs américains et du maintien de la Chambre des représentants pour le Parti républicain démocrate (GOP).
« Les citoyens ont voté pour une réforme majeure du gouvernement, et c’est ce qu’ils vont obtenir », a assuré Elon Musk.
« Il y a de bonnes personnes dans la bureaucratie fédérale, mais vous ne pouvez pas avoir une bureaucratie fédérale autonome. Vous devez en avoir une qui soit à l’écoute des citoyens. C’est là tout l’intérêt d’une démocratie. »
De nombreux législateurs démocrates ont critiqué le rôle sans précédent d’Elon Musk au sein du gouvernement fédéral, en particulier en tant qu’« employé spécial du gouvernement » non élu et nommé par le président. Ces législateurs ont affirmé que toute action du DOGE affectant le financement ou les crédits fédéraux constituait une violation de l’autorité du Congrès et de l’article I de la Constitution des États-Unis, qui confère au Congrès le pouvoir de gérer les finances de la nation.
Donald Trump a exprimé son désaccord et a déclaré que le président n’était pas tenu de dépenser la totalité des montants alloués.
« Le Congrès a le ‘pouvoir de la bourse’, de sorte que ses crédits fixent nécessairement un plafond pour les dépenses fédérales dans un but particulier, mais il ne devrait pas fixer le plancher », a-t-il déclaré en 2023, faisant référence à sa promesse d’éliminer le gaspillage dans le budget.
Les législateurs démocrates s’inquiètent également de la possibilité pour le pouvoir exécutif de fermer des agences fédérales sans l’accord du Congrès.
De nombreux détracteurs d’Elon Musk soutiennent également qu’il se trouve en situation de conflit d’intérêts à la tête du DOGE, puisque son entreprise, SpaceX, est l’un des principaux sous-traitants du gouvernement américain dans l’aérospatial. M. Musk a réfuté ces inquiétudes mardi.
« La transparence est ce qui crée la confiance », a insisté Elon Musk, ajoutant que le public peut voir si les travaux du DOGE lui profitent, à lui ou à ses entreprises.
 
La semaine dernière, le président Trump a déclaré à la presse : « Elon ne peut rien faire et ne fera rien sans notre approbation ».
« Et nous lui donnerons l’autorisation lorsque c’est approprié ; là où ce n’est pas approprié, nous ne la lui donnerons pas », a déclaré le président. « S’il y a un conflit, nous ne le laisserons pas s’en approcher », a-t-il ajouté.
 

 - 2 - Elon Musk annonce la faillite des États-Unis ?!

Donald Trump a nommé le milliardaire à la tête d’une commission pour “l’efficacité gouvernementale”. Selon Musk, “sans coupes budgétaires, le pays va droit à la faillite.”
📉 Déficit : 2.000 milliards $
💰 Dette : 34.000 milliards $
Trump et Musk lancent un plan radical : suppressions de subventions, gel des embauches, automatisation… Révolution ou chaos ?
Musk à la manœuvre envers et contre tous:
Nommé à la tête du Department of Government Efficiency (DOGE), Elon Musk veut révolutionner l’administration fédérale.
💻 Il s’entoure de jeunes informaticiens pour traquer les dépenses inutiles. Son équipe a même eu accès au système de paiements du ministère des Finances avant qu’un juge fédéral leur bloque l’entrée.
🇺🇸 "Le peuple a voté pour une réforme d’ampleur", assure Musk.
Moins d’État, plus d’efficacité !
L’administration fédérale est devenue un monstre bureaucratique. Trump et Musk passent à l’action :
✅ Gel des subventions inutiles 💰
✅ Fin des embauches systématiques 📉
✅ Vers 1 embauche pour 4 départs (hors maintien de l’ordre)
✅ Suppression des agences gouvernementales les moins utiles (bye bye l'USAID👋)
💡 Pourquoi ? L’État fédéral ne doit pas étouffer l’économie réelle. Moins d’administratif, plus d’innovation et de croissance ! 🚀
Les syndicats crient au scandale, mais les contribuables, eux, applaudissent.
La France, un contre-exemple criant 🇫🇷
Les dépenses publiques aux 🇺🇸 (36 % du revenu national, dont 23 % au fédéral) sont déjà parmi les plus basses des pays développés.
Comparons avec la France, championne du monde de la dépense publique avec 57 % du revenu national 🏆.
Résultat ? Chômage de masse, pression fiscale écrasante, services inefficaces.
🇺🇸 Musk et Trump veulent éviter ce piège : moins d’État, plus de liberté. Une réforme historique ou un pari risqué ?
 
IREF-Contrepoints
@Contrepoints
Le journal libéral de référence en France.
 
 

 

Klaus Schwab: meurtrier de masse !! Un des conseillers dealer de l'État Puissance.

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif), 

 

Fusion du communisme totalitaire et du capitalisme de surveillance : un mélange dystopique où l’individu n’a plus aucune liberté. En France n'aurions-nous pas un similaire, Attali ?
 

 
 
Théorie du Complot ? Ou complot ?
Klaus Schwab livre page 105
 
«Au moins 4 milliards de "mangeurs inutiles" seront éliminés d'ici 2050 par des guerres, épidémies organisées, maladies mortelles à action rapide et famine.
 

 
 
L'énergie, la nourriture et l'eau seront maintenues à des niveaux minimum, pour les non-élites, en commençant par les populations blanches d'Europe et d'Amérique, puis en s'étendant à d'autres races.
 
Les populations du Canada, de l'Europe et des USA seront décimées rapidement, jusqu'à ce que la population mondiale atteigne un niveau gérable de 1 milliard, dont 500 millions seront composés de chinois et Japonais, sélectionnées parce qu'ils sont des gens habitués à obéir sans poser de questions à l'autorité.»

 


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