septembre 06, 2025

Art - Culture - Histoire & Traditions - Évolution !! Notre-Dame-de-Paris

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Notre-Dame-de-Paris : Macron impose des vitraux modernes sur fond d’incendie suspect
En décembre 2023, lors d’une visite sur le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris, ravagée par un incendie en avril 2019, le président Emmanuel Macron a annoncé son intention de remplacer six vitraux du XIXe siècle, conçus par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, par des créations contemporaines. Ce projet, visant les chapelles du bas-côté sud, est présenté comme une manière de laisser une « marque du XXIe siècle » sur l’édifice gothique, tout en respectant l’esprit de la restauration. Initialement suggéré par un représentant du diocèse de Paris et soutenu par l’archevêque Mgr Laurent Ulrich, il a rapidement suscité une vive controverse, opposant défenseurs du patrimoine historique à partisans d’une intervention artistique moderne. À la date du 4 septembre 2025, le projet avance malgré les oppositions, avec une installation prévue fin 2026. Cependant, ce choix présidentiel, perçu comme une imposition autoritaire, s’inscrit dans un contexte plus sombre : les mystères persistants autour de l’origine de l’incendie de 2019, qui alimentent de nombreuses théories et des soupçons d’intérêts cachés, renforçant les critiques contre une modernisation vue comme un « viol » du patrimoine.
 

 
 Contexte et détails du projet : Une « marque du siècle » ou un ego présidentiel ?
Les vitraux concernés sont des « grisailles » décoratives (motifs gris et blancs non figuratifs) installés lors de la restauration par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Ils n’ont pas été endommagés par l’incendie et font partie intégrante de l’ensemble classé monument historique. Macron a repris l’idée pour insuffler une dimension contemporaine à la cathédrale, arguant que ces ajouts du XIXe ne sont pas médiévaux et que leur remplacement n’altère pas l’essence gothique de l’édifice. Selon lui, cela s’inscrit dans une tradition d’évolutions artistiques successives, comme les interventions baroques ou du XIXe siècle.
En décembre 2024, après un appel à candidatures, l’artiste peintre figurative Claire Tabouret (née en 1981) a été sélectionnée par un jury présidé par Bernard Blistène, ancien directeur du Musée national d’art moderne. Elle collaborera avec l’atelier verrier Simon-Marq de Reims pour réaliser six vitraux monumentaux. Tabouret, connue pour ses œuvres inspirées de l’enfance et des migrations, s’est dite « émue » par cette mission et prévoit des maquettes exposées au Grand Palais de décembre 2025 à mars 2026. Le coût, estimé à plusieurs millions d’euros, sera financé par des mécènes privés, sans impact sur les fonds publics alloués à la restauration globale (près de 846 millions d’euros collectés).
Les arguments en faveur incluent une modernité et une vitalité artistique, avec des comparaisons à la cathédrale de Reims (vitraux de Chagall) ou de Créteil. Pourtant, ce projet est critiqué comme un caprice présidentiel, imposant une « marque personnelle » sur un monument collectif, au mépris de la fidélité historique.
 

 
 Les mystères de l’incendie de 2019 : Accident ou agenda caché ?
L’incendie du 15 avril 2019, qui a détruit la toiture, la charpente (« la forêt ») et la flèche de Notre-Dame, reste entouré de controverses, alimentant les critiques contre le projet de Macron. Officiellement, l’enquête du parquet de Paris, ouverte pour « destruction involontaire par incendie », privilégie une piste accidentelle liée aux travaux de rénovation, sans cause définitive établie à ce jour. Des expertises en avril 2025 indiquent que les analyses sont complètes, mais leur exploitation prendra des mois.
Cependant, des théories alternatives persistent, soulignant des anomalies : la rapidité du feu malgré la dureté du bois ancien (tests montrent qu’il ne s’enflamme pas facilement sans accélérant), des flammes jaunes-oranges évoquant des composés comme la thermite, et une classification « secret défense » inhabituelle pour un accident. Nous avons déjà évoqué dans nos colonnes https://multipol360.com/lincendie-de-notre-dame-mysteres.../ un lien avec des intérêts immobiliers : un projet de 2015 pour transformer l’Île de la Cité en hub touristique (1 milliard d’euros potentiels), bloqué par des contraintes patrimoniales, pourrait avoir été « facilité » par le sinistre. Des dons massifs (200 millions des Arnault, LVMH) et des sourires de Macron et ministres sur site renforcent les soupçons d’opportunisme.
 

 
 Oppositions et controverses : Un « simulacre » parasitant l’histoire
Le projet a provoqué un tollé, qualifié de « guerre des vitraux ». La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) https://www.culture.gouv.fr/.../la-commission-nationale... s’est opposée à l’unanimité en juillet 2024 et juin 2025, soulignant l’absence de nécessité technique. Des accusations de « mensonge d’État » émergent : le ministère a laissé entendre une approbation, rectifiée sous pression.
Une pétition https://www.change.org/.../conservons-%C3%A0-notre-dame... de La Tribune de l’Art et Sites & Monuments dépasse 295 000 signatures, arguant d’une violation du Code du patrimoine et d’une trahison des donateurs. Stéphane Bern https://www.youtube.com/watch?v=1M8Ux-GV30w critique un « geste d’ego ».
L’avocat Alexandre Goodarzy dénonce un « simulacre » parasitant le patrimoine, citant Guy Debord : un « faux incontestable » imposant du contemporain dans un écrin historique. Il souligne l’abstention des fonctionnaires CNPA comme résistance, appelant à ridiculiser ce pouvoir « nu ». Des observateurs internationaux notent que « Macron avance, la France fulmine ».
Voix ecclésiales critiques : Le cardinal Wilfrid Napier a qualifié le remplacement des vitraux d’« acte de terrorisme spirituel ».
Le pape Léon XIV, l’a décrit comme un « travestissement ».
Monseigneur Andrés Ferrada Moreira https://x.com/johndaviesclar1/status/1963200861372334467 dénonce une « symbiose » problématique entre politique et religion. Par ailleurs, certains comptes en ligne associent l’artiste Claire Tabouret à des thèmes « satanistes » (en lien avec son admiration pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024).
 

 
 Statut actuel et perspectives : une modernisation forcée dans l’ombre des doutes
En juin 2025, malgré l’opposition de la CNPA, Rachida Dati (ministre de la Culture) a confirmé https://www.leparisien.fr/.../notre-dame-de-paris-des... la poursuite. La réouverture de Notre-Dame-de-Paris le 8 décembre 2024, s’est toutefois faite sans les nouveaux vitraux : des recours judiciaires ayant été engagés.
Ce débat révèle des tensions entre conservation et innovation, exacerbées par les mystères de l’incendie. Critiqué comme un caprice destructeur, le projet de Macron semble ignorer le peuple (sondages montrent un attachement au statu quo), favorisant des intérêts privés dans un contexte de suspicions. Six ans après, l’absence de clarté sur l’incendie renforce l’idée d’un agenda caché, rendant cette modernisation non seulement inutile, mais potentiellement sacrilège.

 

La posture belliciste de Macron face à l’Ukraine : Un fossé grandissant avec le peuple français

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Dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes, le président français Emmanuel Macron a récemment réaffirmé son engagement ferme aux côtés de l’Ukraine lors d’une déclaration conjointe https://www.youtube.com/watch?v=_DsyrF0bw1g avec le président Volodymyr Zelensky, tenue à Paris le 3 septembre 2025. Au cours de cette intervention, Macron a insisté sur la préparation de l’Europe à offrir des « garanties de sécurité » à l’Ukraine une fois un accord de paix signé avec la Russie. « Nous sommes prêts », a-t-il déclaré, en soulignant que « nous, Européens » sommes au rendez-vous pour la première fois avec un tel niveau d’engagement. Cette formulation, qui met l’accent sur l’Europe plutôt que sur la France, illustre une priorisation claire de l’Union européenne au détriment des intérêts nationaux, confirmant une tendance où le chef de l’État semble sacrifier les aspirations de son peuple sur l’autel de l’intégration européenne.
 
 
Un engagement européen au nom de la France
Lors de cette rencontre, Macron a évoqué le travail intense des dernières semaines, impliquant une coalition de 35 pays contributeurs, pour préparer ces garanties de sécurité. Il a précisé que les contributions ont été documentées et confirmées de manière confidentielle par les ministres de la Défense, permettant ainsi un endossement politique au niveau des chefs d’État et de gouvernement. « La sécurité de l’Ukraine et des Ukrainiens pour aujourd’hui et pour demain est aussi la nôtre et celle de l’Europe », a-t-il affirmé, en cédant ensuite la parole à Zelensky. Ce dernier a remercié la France pour son leadership, notamment dans la fourniture de systèmes de défense antiaérienne, et a regretté l’absence de signaux sincères de la part de la Russie pour mettre fin à la guerre. Il a également exprimé sa confiance dans l’union entre l’Europe et les États-Unis pour renforcer la pression sur Moscou et aboutir à une paix stable.
Cependant, cette rhétorique guerrière, qui évoque une escalade potentielle contre la Russie, soulève des interrogations sur les motivations réelles de Macron.
En parlant systématiquement au nom de l’Europe plutôt que de la France – dont il est pourtant le président élu –, il semble ignorer les frontières nationales et les préoccupations spécifiques des Français.
 

 
 Cette approche confirme ce que de nombreux observateurs soulignent depuis longtemps : pour Macron, l’UE passe avant tout, même si cela implique de risquer une confrontation directe avec une puissance nucléaire comme la Russie, au prix d’une ruine économique et d’une perte de souveraineté pour la France.
Cette volonté belliciste de l’UE est illustrée par les préparatifs en cours pour un déploiement de troupes post-conflit en Ukraine. Le 31 août 2025, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’UE travaille sur des « plans assez précis » https://www.lepoint.fr/.../ce-que-prevoit-l-europe-pour... pour envoyer plusieurs dizaines de milliers de soldats en Ukraine après la guerre, sous commandement européen avec un appui américain en renseignement et surveillance. Ces forces multinationales, demandées par l’Ukraine, viseraient à garantir la sécurité contre la Russie dans le cadre d’un accord hypothétique de paix conclu à Washington entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens.
 
Par ailleurs, l’UE explore l’utilisation des avoirs russes gelés, estimés à 210 milliards d’euros, pour financer le soutien à l’Ukraine, avec von der Leyen affirmant que « le prédateur doit payer pour ce qu’il a fait ». Ces discussions incluent un prêt de 45 milliards d’euros via les intérêts de ces avoirs, bien que certains États s’opposent à l’utilisation directe du capital pour des raisons juridiques. Cependant, selon l’analyste Alex Krainer, https://lemediaen442.fr/scandale-international-45.../ 45 milliards d’euros de ces avoirs russes gelés – initialement évalués à 71 milliards de dollars et gelés en avril 2022 – se sont mystérieusement évaporés des caisses de l’État français, ne laissant que 26 milliards de dollars, avec des explications officielles sur des fluctuations de valorisation et des transferts d’actifs qualifiées de « fumisterie » et suggérant un détournement pour des intérêts privés sous l’administration Macron.
Ces initiatives soulignent la détermination de l’UE à poursuivre son implication, amplifiant le conflit, avec von der Leyen poussant pour une armée européenne propre, renforçant ainsi son contrôle sur la défense continentale.
 
Cependant, on ne peut pas donner à l’UE la surveillance de l’Ukraine post-guerre alors qu’elle est elle-même l’un des principaux belligérants : ce serait comme confier les clés de la cave à un alcoolique.
Cette position de von der Leyen a été vivement critiquée par l’Allemagne, https://www.ouest-france.fr/.../soldats-europeens-en... qui exprime une réticence marquée à déployer des soldats européens en Ukraine post-guerre. Le 1er septembre 2025, le ministre de la Défense allemand Boris Pistorius a qualifié les déclarations de von der Leyen de « totalement inappropriée », arguant que ces questions ne devraient pas être abordées avant des négociations avec toutes les parties impliquées, et rappelant que la politique étrangère et de défense reste une compétence nationale, sans armée européenne existante.
Ce recadrage souligne les tensions internes au sein de l’UE, où l’Allemagne, malgré son double discours (le fameux « en même temps » Macronien) perçoit de tels plans comme une escalade potentielle et controversée dans l’opinion publique européenne.
 
L’opposition du peuple français à une politique suicidaire
Cette position belliciste de Macron contraste violemment avec la volonté du peuple français, comme le révèlent de multiples sondages récents. Selon une enquête publiée en mars 2025, 68 % des Français s’opposent à l’envoi de soldats en Ukraine tant que les hostilités se poursuivent, reflétant une crainte légitime d’une implication directe dans le conflit. Une autre étude de 2024 montre que l’opposition aux interventions militaires a bondi à 61 %, indiquant une fatigue croissante face aux aventures extérieures.
Les Français expriment également un rejet croissant vis-à-vis de l’aide gouvernementale à l’Ukraine, avec une baisse de la préoccupation pour la guerre elle-même. Seuls 42 % des sondés souhaitent une défense commune européenne, préférant souvent renforcer l’armée nationale plutôt que de s’engager dans des coalitions internationales hasardeuses.
Ces données soulignent un fossé abyssal entre l’élite dirigeante, obsédée par une solidarité européenne potentiellement suicidaire, et un peuple qui priorise la paix, la stabilité économique et la souveraineté nationale.
 
L’engagement de Macron risque non seulement d’entraîner la France dans une escalade incontrôlable, mais aussi d’exacerber les divisions internes, alors que les coûts financiers et humains d’une telle politique pèsent déjà lourdement sur les contribuables à qui l’on demande quotidiennement de faire des efforts.
Cette préparation à la guerre est concrétisée en France par des mesures alarmantes : le ministère de la Santé, sous Catherine Vautrin, a émis des instructions pour mobiliser les hôpitaux https://www.lecanardenchaine.fr/.../51669-la-sante... en vue d’un conflit majeur en Europe, visant à créer des centres médicaux capables de traiter jusqu’à 250 blessés par jour pendant des pics d’activité, près des hubs de transport pour rapatrier les soldats étrangers. Ces préparatifs, mandatés par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, doivent être prêts d’ici mars 2026, en lien avec le conflit en Ukraine, malgré les discours diplomatiques de Macron.
 

 
Pour von der Leyen, ces efforts servent à bâtir une armée européenne autonome, tandis que pour Macron, ils agissent comme un paravent à son incompétence et à ses malversations passées, telles que les affaires General Electric, Alstom, et le gel des avoirs russes, détournant l’attention des scandales internes vers une posture guerrière.
Sur les réseaux sociaux, les réactions à cette déclaration ne se font pas attendre. De nombreux internautes critiquent vertement cette posture, la qualifiant de « folie guerrière » et appelant à un recentrage sur les intérêts français. Des voix soulignent que la France, incapable de défendre pleinement ses propres citoyens face à des menaces internes, n’a pas les moyens de s’embarquer dans une confrontation avec la Russie.
Ces échos populaires renforcent l’idée que Macron agit contre la volonté de son peuple, préférant l’idéologie européenne à la réalité nationale.
 
 
Vers une remise en question nécessaire
La déclaration de Macron aux côtés de Zelensky met en lumière une politique belliciste qui frise l’irresponsabilité, en opposant frontalement les ambitions européennes du président à la prudence du peuple français. Alors que les sondages confirment une opposition massive à toute escalade militaire, cette approche sacrificielle sur l’autel de l’UE risque de mener la France vers une ruine économique et une instabilité géopolitique. Il est temps de prioriser la voix des Français, qui appellent à la paix et à la souveraineté, plutôt qu’à une intégration européenne à tout prix. À la date du 4 septembre 2025, ces tensions soulignent l’urgence d’un débat national sur les véritables priorités de la France.

 

Enseignement et dérives !

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La formation idéologique ne plairait t-elle plus ? 
Plus une vocation ? 
Serait-ce devenu un danger ?
 
 

Pénurie de professeurs à la rentrée 2025 : un naufrage éducatif annoncé
La crise des vocations : 2 500 postes non pourvus
La rentrée scolaire 2025 s’annonce sous de sombres auspices pour l’Éducation nationale française. Selon les dernières données officielles, l’équivalent de 2.500 postes de professeurs restent non pourvus, https://www.franceinfo.fr/.../ma-fille-m-a-dit-que-c... principalement dans l’enseignement secondaire. Cette situation, confirmée par la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne, met en lumière une crise profonde des vocations, avec des concours qui ne font plus le plein de candidats. Des matières comme les lettres classiques, l’allemand ou les sciences industrielles sont particulièrement touchées, laissant des classes entières sans enseignants stables. Des parents, comme cette mère des Mureaux dans les Yvelines, rapportent des anecdotes poignantes : « Ma fille m’a dit que c’était une remplaçante, mais qu’elle ne serait plus là dans une semaine, que ce serait une autre. » Ce turn-over incessant prive les élèves, surtout dans les zones d’éducation prioritaire (REP+), d’une continuité pédagogique essentielle, avec des classes parfois redistribuées ou laissées sans maître pendant des semaines.
 
Cette rentrée 2025 a été encore plus chaotique dans certains départements, comme les Bouches-du-Rhône et le Var, où elle a été reportée https://www.lemonde.fr/.../rentree-scolaire-reportee-d... d’une journée en raison d’intempéries annoncées, avec une vigilance orange pour pluies et orages, entraînant des précipitations pouvant atteindre 100 à 150 millimètres par heure et des risques d’inondations. La décision du préfet, prise le 31 août malgré un ciel clair à ce moment, a affecté près de 700.000 élèves, fermant écoles, collèges, lycées, crèches et même certains sites universitaires, tout en stoppant les transports scolaires. Finalement, la rentrée a eu lieu le 2 septembre, mais avec 123 écoles impactées dans les Bouches-du-Rhône (dont deux fermées), des ruissellements près de Cassis et La Ciotat, des coupures d’électricité touchant plus de 700 foyers dans le Var, des inondations et même un accident mortel dû à une chaussée glissante.
 
Cette mesure révèle la lâcheté des autorités, qui paniquent au moindre orage et reportent une rentrée nationale pour des prévisions météo, même si les impacts réels ont été limités. La France n’assume plus rien, baissant les bras face à un épisode cévenol banal, aggravant le sentiment d’instabilité pour parents et enseignants déjà fragilisés par la pénurie.
 

 
Le constat accablant : démographie en chute et instabilité politique
Cette pénurie n’est pas un accident isolé, mais le symptôme d’un système en plein effondrement, comme l’analysent des experts tels que Jean-Paul Brighelli, ancien enseignant et auteur de La Fabrique du crétin, https://www.fnac.com/.../Jean-Paul-Brighelli-La-fabrique... et Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. https://www.fondationpourlecole.org/ Dans une table ronde récente, ils dressent un constat accablant : https://www.youtube.com/watch?v=Fb4iTy7ui9Y l’école française subit une accélération de la chute démographique, avec 92.000 élèves en moins cette année et une projection de 800.000 en cinq ans. Cela entraîne des fermetures de classes massives – 5.000 dans le public – et d’écoles entières, particulièrement dans les zones rurales, où les protestations des parents se multiplient.
Mais au-delà du quantitatif, c’est le qualitatif qui alarme : une instabilité politique chronique, avec six ministres en deux ans, empêche toute réforme de fond.
 
Les conditions de travail infernales : un recrutement politisé et démagogique
Les conditions de travail des professeurs sont au cœur de cette crise. Brighelli et Valadier pointent du doigt un recrutement hyper politisé, imprégné d’une idéologie de gauche qui privilégie la démagogie au détriment de l’autorité et de la transmission des savoirs. « Tant que l’on ne définit pas l’école comme le lieu de la transmission des savoirs, on ne progressera pas », martèle Brighelli. Selon lui, les programmes sont idéologiquement bornés, imposant des théories comme celle du genre sous prétexte d’accueil et d’inclusion, transformant l’instruction en un terrain de fantasmes politiques. Les professeurs, formés dans des structures pédagogistes comme les INSPE (ex-IUFM), sont démunis : ils apprennent plus le « savoir-être » que le savoir pur, délaissant la grammaire, l’orthographe ou l’histoire factuelle. Résultat ? Un manque criant d’autorité, où les élèves contestent ouvertement les enseignants, et une hiérarchie qui, à l’image de cette idéologie, ne les soutient pas. « L’enfant est roi », résume Brighelli, évoquant des cas où les parents sont infantilisés et les professeurs livrés à eux-mêmes face à des dérives comme l’idéologisation des cours d’histoire, qui culpabilisent les élèves sur le colonialisme ou le « privilège blanc » sans contextualisation chronologique.
 

 
 
La déresponsabilisation des parents et l’idéologie envahissante
Valadier renchérit : les parents, déresponsabilisés, voient leurs enfants rentrer à la maison pour leur faire la morale sur le tri sélectif ou d’autres sujets triviaux appris à l’école, tandis que les fondamentaux – lire, écrire, compter – passent au second plan.
Cette démagogie crée un cercle vicieux : les enseignants ne savent pas se faire respecter, car leur formation les oriente vers l’acceptation et l’amitié plutôt que l’instruction stricte. « Il faut que l’école soit à l’écart du monde », cite Brighelli en référence à Jean Zay, ministre du Front Populaire, pour insister sur le besoin d’interdire aux maîtres d’importer leurs biais idéologiques, comme ces professeurs agitant des drapeaux palestiniens au lycée. La hiérarchie, complice de cette politisation, abandonne les enseignants face à des classes ingérables, où l’ambiance de travail est dramatique et la baisse de niveau drastique.
 
L’effondrement historique : des réformes destructrices
Dans une conversation explosive https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=ra9nv8umSbk avec Brighelli, l’effondrement est encore plus détaillé. Il remonte aux années 1970, avec le collège unique et le regroupement familial, qui ont abaissé les standards pour intégrer des populations immigrées sans adapter le système. « On a préféré les compétences aux savoirs », regrette-t-il, critiquant des réformes comme le protocole de Lisbonne (2000) https://www.europarl.europa.eu/summits/lis1_fr.htm qui ont massifié l’enseignement au prix d’une médiocrité généralisée. Les professeurs, issus d’une formation défaillante, peinent à transmettre : « Les nouveaux arrivants disent ‘va voir Brighelli, il sait lui' ». Pire, l’islamisme et le wokisme infiltrent les classes, avec des enseignants craignant pour leur sécurité physique – quatre agressions par jour en moyenne. Brighelli dénonce une laïcité mal comprise, ouverte aux délires religieux, où les certitudes familiales ou communautaires supplantent le doute scientifique et philosophique.
Ce scandale emblématique illustre tragiquement le manque de soutien de la hiérarchie : Samuel Paty, https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... professeur d’histoire-géographie décapité en 2020 pour avoir montré des caricatures lors d’un cours sur la liberté d’expression, n’a pas été protégé malgré des menaces claires.
Au lieu de le défendre fermement, l’académie a envoyé un inspecteur pour lui rappeler les règles de neutralité et de laïcité, tandis que la principale lui a suggéré de s’excuser si son approche avait été « maladroite », sans que l’État ne porte plainte pour diffamation.
Des députés comme Patrick Hetzel https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... critiquent cette passivité, soulignant une lâcheté idéologique qui abandonne les enseignants face à l’islamisme radical, préférant l’apaisement à une protection concrète et constante.
 


Les conséquences dramatiques : évitement et perte d’élitisme
Les conséquences sont dévastatrices : un phénomène d’évitement massif vers le privé, où 400 nouvelles classes ouvrent tandis que le public en ferme des milliers. Les parents qui le peuvent fuient un système où l’élitisme républicain – dégager une élite par le mérite – est remplacé par une égalité factice, réservant des places dans les grandes écoles à des élèves sous-préparés. « Ce sont des élèves qui ont besoin d’une stabilité pour reprendre pied dans leur scolarité », note un syndicaliste, mais avec 2.500 postes vacants, cette stabilité est un mirage. Brighelli appelle à redonner le pouvoir aux chefs d’établissement pour recruter et adapter les programmes, en respectant le réel plutôt que l’idéologie.
Vers une réforme urgente : sortir du naufrage
La pénurie de professeurs pour 2025 n’est que la pointe de l’iceberg d’un naufrage idéologique et structurel. Tant que le recrutement restera politisé à gauche, privilégiant la démagogie et l’enfant-roi au détriment de l’autorité et des savoirs, l’école française continuera sa chute. Des réformes radicales s’imposent : recentrer sur l’instruction, renforcer l’autorité des professeurs et soutenir une hiérarchie ferme. Sinon, comme le prédit Brighelli, « nous sommes tout en bas, et on va y rester ».
 
Info - Drame !!
« Faire la lumière sur ce drame ». Élisabeth Borne saisit l’Inspection générale après le suicide d’une enseignante dans le Cantal le jour de la rentrée. L’enseignante de 42 ans avait retrouvé des tags visant son orientation sexuelle et une lettre anonyme contenant des menaces de mort.
"Une directrice d’école s’est donné la mort aujourd’hui.
Pendant des mois, elle a été harcelée par un corbeau parce qu’elle était lesbienne et mariée à une femme.
Le corbeau taguait l’établissement dans lequel elle travaillait d’injures homophobes et de messages d’incitation au suicide, tels que : « Va crever, sale gouine ».
Elle a déposé plainte à cinq reprises. Elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours.
L’institution et la mairie ne l’ont pas véritablement soutenue.
Sa plainte a été classée sans suite.
Ce 1er septembre, jour de rentrée scolaire, alors qu’elle était en arrêt de travail depuis un an, elle a appelé le 3114 avant de se suicider.
Paix à son âme.
 
Il faut agir pour que cela n’arrive plus jamais. Que jamais une victime de harcèlement, de quelque nature que ce soit, ne puisse se sentir abandonnée. Que jamais la justice ne classe une affaire de harcèlement tant que celui-ci ne s’est pas arrêté et que tout n’a pas été fait pour que l’auteur soit identifié et qu’il ne puisse plus recommencer.
Il faut protéger les victimes."
Ilan Gabet
 

 

Déficit public !!

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Liberté
D’où vient le déficit ?
Comment le combler ?
  
 
1974 : c’est la dernière année où les comptes de l’État ont été équilibrés. Depuis, les vannes de la dette se sont ouvertes et les finances publiques glissent vers un gouffre sans fond. Est-ce irrémédiable ?
Un demi-siècle plus tard, en 2024, le déficit des administrations s’établit à 5,8 % du PIB, soit 168 milliards d’euros, à peu près 5 400 € par ménage français. Il continue d’alimenter une dette record de 3 305 milliards d’euros, supérieure à 100 000 € par foyer. La France est désormais sur le podium des pays les plus endettés de l’UE, avec 113 % du PIB, derrière la Grèce (154 %) et l’Italie (135 %). Et les prévisions pour 2025, tablent sur 116%.
 
D’où vient le déficit ?
Chaque année, les administrations publiques collectent des recettes et les redistribuent. Le déficit vient de la différence entre la dépense publique et les prélèvements obligatoires. La pression fiscale en France est pourtant l’une des plus élevées du monde. Plus d’un euro sur 2 produits est taxé par l’Etat (51 % du PIB contre 46 % en moyenne UE en 2024). Malgré ces masses considérables collectées, la dépense s’établissait l’année dernière à 57 % du PIB. Sur 10 € dépensés par les administrations publiques, seuls 9 € proviennent des impôts et des cotisations obligatoires. L’euro manquant est emprunté sur les marchés. Rapporté au nombre de ménages, les administrations publiques ont dépensé en moyenne 52 000 € après avoir collecté 47 000 € en 2023.
 
 
 
Envisagé sur le temps long, notre déficit est structurel. Il est, depuis plus de 10 ans, d’environ 3 points plus élevé que celui de nos voisins européens. Sur les dernières années, il a continué de dériver bien au-delà des 3 % malgré la fin des mesures d’exception liées au covid. D’après la Cour des comptes https://www.ccomptes.fr/.../la-situation-des-finances... , les recettes fiscales ont été très en deçà des attentes et les dépenses ont été fortement tirées par les collectivités territoriales et les prestations sociales en 2023 et 2024.
 
Si l’on compare la France avec nos voisins, nous allouons 8 points de PIB de plus que la moyenne de l’UE aux dépenses publiques, dont 1,5 points de plus sur la santé et 4 points de plus sur la protection sociale, essentiellement sur les pensions. Si l’intégration de ces dernières dans la comptabilité du déficit fait débat (voir encadré), la comparaison européenne est implacable : notre trou d’air vient plus d’un excès de dépenses majoritairement attribuable au retraites que d’un manque de recettes…
 

 
 
A lire : Retraites : déficit ou pas déficit ?: https://lel.media/insert/retraites-deficit-ou-pas-deficit/
 
Ce surcoût s’explique notamment par un âge de départ effectif survenant en France 2 ans avant https://www.oecd.org/.../full-report/component-36.html... celui de la moyenne des pays de l’OCDE, et par un système qui repose quasiment exclusivement sur la répartition. Contrairement à la capitalisation, https://lel.media/capitalisation-vs-repartition-victoire.../ cette redistribution directe est mise à mal par le papy-boom et la baby-bust (effondrement de la natalité) qui dégradent le ratio actifs/retraités. Une réalité qui, ces dernières années, a été négligée à cause du faible coût de la charge de la dette – autrement dit, le coût de ses intérêts. Chiffre qui a atteint 58 milliards d’euros en 2024. Un montant historiquement bas obtenu grâce aux très faibles taux, parfois même négatifs, sur les emprunts contractés entre 2015 et 2021.
Mais la donne a changé. Cette parenthèse conjoncturelle exceptionnelle s’est désormais refermée. Et depuis quatre ans, les taux ont largement remonté, voyant la facture s’envoler, ce qui entraîne nos finances publiques dans un cercle vicieux https://lel.media/peur-sur-la-dette/ . Le déficit se met à dériver sous la pression du coût de la dette, devenu un boulet de plus en plus lourd à porter. Il tend désormais autour de 6 %, alors que la croissance peine à atteindre les 1 %. Notre endettement n’est pas un investissement. Il soutient à bout de bras un système exsangue, aux dépens des générations futures.
 

 
 
Comment combler le déficit ?
Les mesures pour réduire le déficit constituent des choix politiques forts. Plusieurs propositions sont régulièrement avancées dans le débat public. Au-delà de leur légitimité ou des courants idéologiques qui les portent, elles doivent d’abord être analysées à l’aune de leur réalité comptable. Ces initiatives seraient-elles à même de réduire significativement le déficit ? Voici un tour d’horizon (non exhaustif) de ces propositions et de leur ordre de grandeur et de leur impact budgétaire attendu.
Certaines mesures comme la baisse du salaire des ministres et des parlementaires portent une charge symbolique forte, mais elles auraient un impact budgétaire quasiment nul. Au-delà de leur légitimité ou de leur efficacité qui font débat, les antiennes comme la suppression de l’aide médicale d’État (AME), ou le rétablissement de l’exit tax auraient un potentiel très limité pour réduire le déficit.
Les mesures consistant à faire payer les riches, comme la réintroduction de l’ISF ou la mise en place de la taxe Zucman peuvent avoir des effets pervers tels que l’exil fiscal, voire la baisse des recettes du fait de l’effet de la courbe de Laffer : lorsque la pression fiscale devient trop forte, l’activité économique se rétracte et les recettes fiscales diminuent. (Voir encart ci-dessous)
 
 
L’analyse des ordres de grandeur révèle que ce sont surtout les réformes paramétriques sur les postes de dépense principaux qui sont susceptibles de réduire significativement le déficit. Ces mesures peuvent se compter en dizaines de milliards d’euros. Elles impliquent des arbitrages politiques fortement impopulaires, comme retarder l’âge de départ à la retraite ou désindexer les pensions.
L’autre fenêtre d’opportunité pour réduire le déficit consisterait à engager des réformes plus structurelles visant à désengager l’État de certains secteurs via des privatisations. Cela pourrait notamment concerner l’audiovisuel public, ce qui libérerait des crédits et réduirait le déficit, mais serait fortement contesté, en dépit d’un urgent besoin de réforme et de dépolitisation de celui-ci.
 
Quelles que soient les trajectoires choisies, une chose est certaine : le retour de la croissance est indispensable pour accompagner le rétablissement des comptes publics. La priorité est donc de lever les freins à l’innovation et de soutenir une politique nataliste. Mais aussi de s’assurer que les arbitrages pris pour réduire le déficit ne grèvent pas davantage la croissance. Risque que ferait courir à notre pays une augmentation de la pression fiscale.
par Pierre Frihet
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Question retraite, une question de vérité comme de réactivité ! Liberté

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Capitalisation vs répartition (Ponzi) : victoire par K.O
Vous pensez que la retraite par capitalisation consiste à jouer vos économies en bourse ? Rassurez-vous. Malgré les vifs débats qu’elle suscite, elle est au cœur des meilleurs systèmes du monde, sans s’exposer aux risques dont on l’accuse.
 

 
Dérive française
En France, les retraites sont presque intégralement versées en prélevant directement une portion des revenus des actifs, qui sont ensuite redistribués aux bénéficiaires. Chaque année, sur 100 € de richesse créée, 14 € sont reversés aux retraités. Tous prélèvements confondus, le travailleur moyen abandonne l’équivalent de 28 % de son salaire dans le système. L’un des taux les plus élevés au monde.
Au total, 330 milliards d’euros sont reversés chaque année Il s’agit tout simplement du premier poste de dépenses publiques. Et celui-ci a augmenté en proportion du PIB de 40% depuis les années 1990.
Cette explosion du poids des retraites dans les comptes de la nation et sur les fiches de paie ne doit rien au hasard et résulte de nombreux phénomènes. Parmi eux, l’augmentation de l’espérance de vie, alors même que l’âge de départ a beaucoup moins reculé que chez nos voisins. Mais aussi la baisse de la fécondité, qui a entraîné un papy boom. A ces dangereuses conditions s’ajoutent un ralentissement marqué des gains de productivité au cours des 20 dernières années et un passage aux 35 heures ayant fait baisser l’assiette de prélèvement depuis les années 2000.
 
En 1990, pour un senior de plus de 65 ans, on dénombrait 4 personnes en âge de travailler. Cette proportion tombe aujourd’hui à 2,5 et les projections nous amèneraient à 1,8 en 2050. Et en prenant en compte le taux d’activité de la population, le taux de cotisants par retraité s’établit désormais à 1,8 . Il s’élevait à 2,0 il y a 20 ans et devrait tomber sous les 1,5 à partir de 2050.
 
Le poids de la retraite dans les comptes publics n’est donc pas près de diminuer. Mais plusieurs variables peuvent jouer pour infléchir cette réalité : les gains de productivité mais aussi l’innovation, l’immigration, la baisse du chômage, la hausse de la fécondité ou encore le nombre d’heures travaillées. A conditions macro-économiques équivalentes et sans changement de système, trois curseurs peuvent également être ajustés : le niveau des cotisations, en les augmentant, celui des pensions, hélas en les baissant, et l’âge de départ, contraint à reculer.
 

 
 Autant de réformes fortement impopulaires et politiquement coûteuses en des temps où le poids électoral des personnes âgées ne cesse d’augmenter dans les scrutins. Pourtant, dans le système actuel et sauf revirement majeur des conditions économiques ou démographiques, nous sommes condamnés à travailler plus longtemps, à baisser les pensions ou à ponctionner toujours davantage le revenu des actifs ou des contribuables.
 
La capitalisation : l’arme anti déclin démographique
La retraite par capitalisation, fondée sur l’épargne via des placements réalisés au cours de la vie active, permet de limiter la dépendance vis-à-vis de la démographie domestique. Plutôt que d’être fléchées directement vers la génération précédente, les cotisations sont placées sur les marchés financiers durant la carrière du cotisant. Au moment de sa retraite, cette épargne, si elle a été bien investie, aura bénéficié du rendement du capital fructifiant dans le monde entier.
 
Pour comparer les performances de la répartition et de la capitalisation, les économistes utilisent comme indicateur le taux de rendement interne (TRI). Lorsqu’un investisseur place ses économies, il espère un retour sur investissement : c’est le rendement du capital. De la même manière, en répartition, un salarié cotise en espérant obtenir des droits à sa retraite. En rapportant l’ensemble de ceux qu’il percevra à l’ensemble des cotisations qu’il aura versées, on peut évaluer le TRI théorique, dit “implicite”, des cotisations.
 

 
 En régime par répartition, ce TRI implicite suit peu ou prou le taux de croissance du pays, c’est-à-dire la somme des taux de croissance de la population et de la productivité. Plus la fécondité et l’innovation sont élevées, plus les pensions peuvent être généreuses. C’est ce qu’ont connu les générations d’après-guerre en France, qui ont bénéficié d’un TRI implicite supérieur à 2 %. Mais la tendance s’est inversée. Les générations qui partent à la retraite aujourd’hui doivent se contenter de 1 %. Pire, il est probable que celles qui entrent désormais sur le marché du travail se voient opposer un taux inférieur à 0,5 %.
 
À titre de comparaison, le taux de rendement du livret A, sans risque, s’élève aujourd’hui en réel à 1,5 % (2,4% – 0,9% d’inflation). Autrement dit, dans les conditions actuelles, un jeune actif aurait aujourd’hui beaucoup plus intérêt à verser ses 28 % de prélèvements pour la retraite sur son livret A, plutôt que d’espérer percevoir ses droits lorsqu’il atteindra ses vieux jours.
 
Le différentiel devient encore plus flagrant lorsqu’on considère des investissements, certes plus risqués, mais bien plus rentables à long terme, comme les obligations, les actions ou l’immobilier. Depuis 1950, en neutralisant l’effet de l’inflation, les actions ont bénéficié d’un rendement réel moyen de 8,3 % par an. A ce taux, et grâce à l’effet des intérêts composés, le capital investi double au bout de 9 ans, contre 48 ans avec un taux de 1,5%. Bien entendu, les performances passées ne préjugent pas de celles à venir. Plus elles sont élevées, plus le risque de perte l’est aussi, les deux étant corrélés. Les fonds de pension prennent donc soin de diversifier leurs investissements sur plusieurs classes d’actifs pour limiter les risques.
 
Plus le rendement est élevé, moins les cotisations nécessaires pour bénéficier d’une rente confortable à la retraite le sont. Empiriquement, on observe que le taux du rendement du capital reste très supérieur au taux de croissance, que ce soit en France ou ailleurs. D’où l’importance d’investir le plus tôt possible sur les places boursières mondiales pour bénéficier d’un rendement élevé, tout en absorbant les chocs de marché par un investissement régulier et diversifié. A l’approche de la retraite, il conviendra de sécuriser son épargne en transférant progressivement ses investissements en actions vers des investissements moins risqués.
 
Les meilleurs systèmes de retraite du monde reposent sur la capitalisation
Si la France parvient au prix d’un déficit et d’une dette publique hors de contrôle à maintenir des pensions relativement correctes, elle figure parmi les cancres en matière de viabilité de son système à long terme. Sur l’indice de soutenabilité, elle se classe 43e sur 47 pays étudiés.
Or, dans un Occident en déclin démographique, les pays qui tirent leur épingle du jeu disposent tous d’un solide pilier de capitalisation, qu’il soit public ou privé, obligatoire ou volontaire, géré individuellement, par les syndicats ou par l’Etat.
 
Les Pays-Bas ou le Danemark constituent à ce titre des modèles. Par rapport au dernier salaire perçu, ils réussissent à verser des pensions supérieures au système français, sans dégrader leurs perspectives, grâce notamment à des fonds de pension aux rendements moyens réels supérieurs à 3 % sur les 20 dernières années, investis à plus de 20 % en actions. Cette performance est d’autant plus remarquable que la fécondité de nos amis nordiques est plus dégradée qu’en France.
 
Face à ce constat, durant les dernières décennies, de nombreux pays ont su réformer leur système de retraite pour y introduire un pilier de capitalisation. Au-delà des oppositions politiques récurrentes et virulentes en France sur l’âge de départ ou l’indexation des pensions, ne serait-il pas judicieux d’élargir enfin le débat sur l’introduction d’une part significative de capitalisation dans notre système de retraite ? La réponse est dans la question.
 
Pierre Frihet:
L’exposition aux marchés financiers implique un risque de perte en contrepartie d’un potentiel de gain. Mais ne pas investir garantit une dégradation du pouvoir d’achat de son épargne, grignotée par l’inflation. Pour prévenir les risques, le temps est le meilleur allié. Plus on investit tôt et régulièrement, plus l’investissement peut absorber les fluctuations.
Si elle reste ultra minoritaire, la capitalisation existe déjà… pour les fonctionnaires ! Une partie de leur rémunération est en effet versée au RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique), un régime fonctionnant par capitalisation. Les sénateurs bénéficient également d’un régime privilégié en capitalisation, tout comme les employés de la Banque de France ou encore […]

 

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