septembre 09, 2025

L'affaire taxe du socialiste Zucman ! Juste un slogan pour NFP......et çà marche, le zucmanisme relayé par tous les médias façon Piketty. !

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 Pourquoi, sur ce graphique, la richesse (un stock) est-elle exprimée en pourcentage du PIB (un flux) ? On aurait pu rapporter la richesse des plus riches à l’ensemble de la richesse nationale. Selon le World Inequality Database (WID, dont Gabriel Zucman est scientific co-director), le top 1 % détenait 24,6 % de la richesse nationale en 1996 et 27,2 % en 2023, soit une multiplication par 1,1x. 

 

Comment en arrive-t-on à un facteur 6x à la télévision pour les 500 premières fortunes ? Problème n°1 : le graphique de Zucman laisserait apparaître une forte hausse des inégalités de richesse même s’il n’y en avait pas eu Le premier biais tient au fait que le ratio richesse/PIB de l'ensemble du pays n’est pas stable dans le temps. D’après le WID, la richesse nationale représentait 364 % du PIB en 1996 contre 621 % en 2023, soit une multiplication par 1,7x.


 Autrement dit, si la part des 500 plus grandes fortunes dans la richesse nationale n’avait absolument pas changé durant cette période, le graphique laisserait apparaître un passage de 6,4 % du PIB en 1996 à 6,4 % × 1,7 = 10,9 % en 2023. Du coup, quelle aurait été la fortune des 500 familles les plus riches, rapportée au PIB, si ce ratio stock/flux était resté à son niveau de 1996 ? La richesse de chaque français rapportée au PIB eut été 1,7x plus faible. Et donc celle des familles de Challenge de 41 % / 1,7 ≈ 24 % du PIB. Autrement dit, sur les 41-6=35 points de PIB de hausse affichés sur le graphique de Gabriel Zucman, environ 18 points tiennent au fait que les 500 familles les plus riches se sont effectivement enrichies plus rapidement que le reste des Français. Les 17 points restants sont une amplification attribuable à l'évolution du ratio richesse/revenu de l'ensemble du pays. Bien sûr, il s’agit toujours d’une progression très marquée de leur richesse relative. Mais pourquoi accentuer artificiellement le phénomène en choisissant un dénominateur qui double le résultat ? Problème n°2: Rapporter les stocks aux flux amplifie les multiples La mesure la plus naturelle des inégalités de richesse--celle qu'on trouve dans les publications académiques de Gabriel Zucman--consiste à rapporter le patrimoine des plus riches à la richesse totale de la population. Selon le WID, la part détenue par le top 1 % est passée de 24,6 % en 1996 à 27,2 % en 2023, soit une hausse de 2,6 points — une multiplication par 1,1x. 

 

Rapportée au revenu national net — sachant que la richesse totale en représente 621 % — cette hausse correspond à 2,6 % × 621 % ≈ 16 %. Autrement dit, la progression de la part du top 1 % sur cette période de 27 ans équivaut à environ 16 points de revenu national: on retrouve à peu près le même ordre de grandeur que dans le calcul précédent. Mais ceci ne correspond qu'à 2,6 % du stock national de richesse. Encore une fois, rien de tout cela ne remet en cause le fait que la performance des marchés boursiers mondiaux a bel et bien accru la part de richesse détenue par le top 1 %-- et en particulier les 500 plus grandes fortunes. D'après le WID, la part du top 1% a été multipliée par 1,7x depuis le milieu des années 1980. Mais pourquoi en rajouter artificiellement en choisissant un indicateur qui grossit ainsi l’évolution observée ? PS: Il faut également rappeler que les statistiques du WID sont elles aussi sujettes à caution. Dans la plupart des pays, les instituts statistiques ne disposent pas de données administratives sur les patrimoines individuels. Les séries publiées sont le plus souvent inférées à partir de sources sur les revenus, et les résultats obtenus donnent lieu à des désaccords parfois vifs entre économistes. Par ailleurs, ces mesures ne prennent pas en compte les droits à la retraite, et leur inclusion applatit considérablement les évolutions historiques.

Sylvain Catherine: Economist. Assistant Professor of Finance at Wharton.

 

Source: https://wid.world/country/france/

Autrement dit Gabriel Zucman (À la poursuite de la richesse et des revenus, présents et passés, onshore et offshore.) fraude sur les taux d'imposition et sur l'accroissement de richesses des plus riches. 

Question 1) : lui arrive-t-il de répondre, dans le cadre du débat publique ? 

Question 2 : publie-t-il les mêmes âneries dans un cadre académique ?

Donc

je ne peux que vous recommander la lecture de cette excellente note du Conseil d'analyse économique  :

Impôts : la nouvelle étude qui mesure les effets d'un retour de l'ISF

En cas de hausse des impôts sur le patrimoine, l'expatriation des plus fortunés resterait faible et aurait un effet modeste sur l'économie nationale, conclut une étude du Conseil d'analyse économique. L'optimisation fiscale réduit davantage les recettes que les départs à l'étranger.

La question a enflammé le débat fiscal des derniers mois : augmenter les impôts sur les plus hauts patrimoines fait-il fuir les contribuables fortunés à l'étranger ? Dimanche encore dans son interview télévisée, François Bayrou mentionnait cette menace de l'exil fiscal pour expliquer son opposition à la mise en place d'une « taxe Zucman », c'est-à-dire l'impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des foyers détenant plus de 100 millions d'euros de patrimoine défendu par la gauche. « Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont partir », a expliqué le Premier ministre.

Pourtant, selon une étude du Conseil d'analyse économique (CAE, un organisme de recherche indépendant rattaché à Matignon) présentée mardi, cette crainte est à relativiser. Une équipe de six économistes s'est penchée sur la question, en mobilisant des données administratives inédites. Et leur conclusion est simple : la fiscalité du capital joue en réalité assez peu sur les départs à l'étranger des plus fortunés et n'a qu'un effet limité sur l'économie nationale.

Des riches peu mobiles

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs - qui n'étudient pas la taxe Zucman en tant que telle - ont commencé par constater que les hauts patrimoines quittent relativement peu la France. « Seulement 0,2 % du Top 1 % français s'expatrie chaque année, soit deux fois moins que lorsqu'on considère l'ensemble de la population française (0,38 %) », notent-ils.

La tentation du départ touche bien davantage les ménages qui perçoivent de gros salaires ou de généreuses retraites que ceux qui touchent des revenus du capital élevés. En partant de cette base faible, l'étude se penche ensuite sur les évolutions des départs et des retours des hauts patrimoines en cas de modification substantielle de la fiscalité du patrimoine.

Les chercheurs utilisent deux chocs fiscaux de référence : la hausse de 2012-2013 (suppression du prélèvement forfaitaire obligatoire, remplacé par le barème progressif de l'impôt sur le revenu ; création d'une tranche supérieure à 45 % ; hausse des prélèvements sociaux) et la baisse de 2017-2018 (suppression de l'ISF remplacé par l'impôt sur la fortune immobilière ; création de la « flat tax »).

Les chiffres compilés montrent que ces réformes ont bien eu des incidences sur l'expatriation des plus aisés, mais relativement modestes. « La hausse de la fiscalité du capital en 2013 a entraîné une augmentation des flux de départs, nets de retour, des hauts patrimoines concernés de 0,04 à 0,09 point de pourcentage, tandis que l'allègement de la fiscalité en 2017-2018 est associé à une baisse des départs nets de l'ordre de 0,01 à 0,06 point de pourcentage », calculent les économistes.

En rapportant l'ampleur de ces réactions à celle du choc fiscal, l'étude estime qu'une hausse de 1 point de la fiscalité du capital se traduit à long terme par une expatriation additionnelle des plus hauts patrimoines comprise entre 0,02 et 0,23 %.

Autrement dit, un éventuel retour de l'ISF par exemple (qui représente entre 3 et 4,5 milliards d'euros de recettes pour l'Etat, soit une hausse de 5,2 points de la fiscalité du capital selon l'étude) se traduirait par le départ à l'étranger d'un foyer très aisé sur mille à un foyer très aisé sur cent. « Les flux totaux d'expatriation restent très faibles en part de la population concernée », souligne l'étude.

Peu d'effet économique direct

Le CAE se penche ensuite sur l'effet économique de ces départs. « Les ménages à haut revenu du capital ont un rôle dans l'économie qui dépasse leur poids démographique, puisqu'ils détiennent une part importante des actifs professionnels », explique l'étude. Parmi le Top 1 % , quasiment la moitié est propriétaire de 10 % ou plus du capital d'une entreprise.

Or, la recherche académique a montré que l'expatriation d'un propriétaire a des conséquences néfastes sur son entreprise : baisse de 15 % du chiffre d'affaires cinq ans après son départ, diminution de la masse salariale (-31 %) et de la valeur ajoutée (- 24 %).

Ces effets économiques directs sont toutefois légèrement compensés par des effets d'équilibre - rachat de l'entreprise, réaffectation des salariés… Et, surtout, ils sont limités dans leur ampleur par le faible nombre de départs.

Toujours dans l'hypothèse d'un retour de l'ISF, et « même en prenant la borne haute (et conservatrice) des effets estimés de la fiscalité du capital sur les expatriations », explique le CAE, « les effets agrégés sur l'activité économique à long terme restent faibles : l'exil fiscal entraînerait au plus une baisse de -0,03 % de chiffre d'affaires, -0,05 % de valeur ajoutée totale de l'économie française, et -0,04 % de l'emploi total ».

Le risque de l'optimisation

Malgré cet impact mesuré, les chercheurs avertissent que « cela ne saurait présumer des effets totaux d'une réforme de la fiscalité du capital ». Ils pointent que l'exil fiscal n'est qu'une des réponses possibles des contribuables concernés.

Une étude scandinave a montré que leur propension à mettre en place des stratégies d'optimisation, en cas de hausse de la fiscalité, est bien plus importante que la tentation du départ. « Le débat public, en se focalisant sur l'exil fiscal, se trompe sans doute de cible », prévient le CAE.

Dans le contexte scandinave, une hausse de 1 euro de fiscalité sur les hauts patrimoines se traduit par seulement 26 centimes de recettes effectives : 20 centimes s'évaporent du fait de l'impact direct des mesures sur l'économie (notamment les départs des contribuables concernés) et 54 centimes disparaissent par la mise en place de stratégies de contournement de l'impôt.

Pour qu'une hausse de la fiscalité du patrimoine soit « socialement bénéfique », il faudrait donc qu'elle finance des politiques publiques qui génèrent plus de quatre fois la mise, pointe le CAE. Un rude bémol.

Sébastien Dumoulin et Stéphane Loignon
 

 Zucman répète à l'envi que la note du CAE impliquerait que l'exil fiscal est marginal. Et personne ne semble l'avoir lue! Ce qu'elle montre, c'est que la taxe Zucman, loin de rapporter 20 milliards, implique une *PERTE SECHE DE 30 MILLIARDS*. Démonstration :
La note dit: *2 milliards* d'impôts en + sur le top 1% impliquerait une courbe de la VA de *0.027%*. Ca a l'air peu, non? Gabriel peut crier victoire? Mais... ils obtiennent cela en multipliant 3 chiffres, selon la méthodologie AxBxC de Jakobsen, Kleven, Munoz & Landais:

 
A: effet d'1% de + d'impôt sur *revenus* du K sur la courbe taux de migration: 0.23% B: effet du départ de dirigeant sur VA de sa boîte: -21.3% C: part des boîtes détenues par top 1%: 20.9% Comme 2mds=2.6 point d'impôt en + sur revenu du top 1%: Effet=2.6*0.0023*0.213*0.209*100=0.027%
Sauf que... la taxe Z n'est pas de 2, mais de *20 milliards*! Ca représente une courbe pas de 2.6, mais de *26 points* d'impôt sur le revenu du K du top 1%. Il faut donc multiplier par 26, pas 2.6: Effet=26*0.0023*0.213*0.209*100=0.27% 0.27% du PIB (3000 milliards)=8 milliards!
C'est déjà énorme, plus d'1/3 des recettes... mais ce n'est pas tout! La note du CAE est *très explicite*: l'exil fiscal ne représente qu'environ 27% des recettes perdues (20 sur 74 centimes perdus). Autrement dit, la réponse totale est de 74/20*8=29,6 milliards!
Le point de S et Z dans ce chapitre est bien de dire qu'il faut aller au-delà du pic de Laffer, c'est-a-dire au delà de t=1/(1+\alpha x e), donc au point ou le gain sur les revenus infra-marginaux est inférieur a la perte de recette marginale.
Pour faire ce ratio, la note s'appuie sur une source imparable: un article de... G. Zucman! Mais c'est intuitif: si demain on taxe + les loyers, la 1e réponse d'un propriétaire n'est pas l'expatriation, mais: transfo en résidence secondaire, vacance un peu + longue, revente...
Je me tue à le répéter depuis des mois: taxer les riches est peut-être satisfaisant, mais ça n'affectera pas le déficit! La taxe Zucman, loin de rapporter 20 milliards, couterait environ 30, *ET CE SELON LE CAE DONT ZUCMAN NOUS DIT QU'IL EST LA MEILLEURE SOURCE SUR LE SUJET.*

 
Ferghane a raison d’en revenir au texte fondamental du zucmanisme: selon Z, il est bon de taxer les riches, *même et surtout si* ça détruit les recettes fiscales. Mais du coup dur d’expliquer, comme le PS ou LFI, que la taxe Z pourrait avoir un rôle de réduction des déficits!
 
 

 
En résumé, Monsieur Zucman, Votre proposition de taxe, que vous étayez par vos diplômes et connaissances en économie, n’est en aucune manière une démonstration scientifique. 
C’est seulement une proposition #politique d’un homme de #gauche, comme votre mentor Thomas Piketty. Mais on sait que GZ (Zucman) a été exclu d’un emploi de Professeur à Harvard pour avoir publié des travaux jugées comme inexactes et biaisées. 
La conclusion de cette note semble dire qu'avec toutes les stratégies d'évitement, on récupère peu par rapport à l'assiette espérée au départ. Je préfère sabrer dans les bureaucraties et dépenses publiques qu'ajouter sans fin des taxes socialistes aux taxes socialistes.

Gabriel Zucman, inspirateur de la taxe sur les ultra riches à Paris, accusé de duplicité universitaire à Harvard

Les députés viennent de voter une taxe sur le patrimoine des ultra-riches, que la presse a rebaptisée la "taxe Zucman". Gabriel Zucman, économiste à l’origine de cette mesure, a pourtant été accusé par l’Université de Harvard de falsification de résultats statistiques afin de servir ses objectifs militants en faveur de l’instauration d’un impôt sur la fortune aux États-Unis. 

https://atlantico.fr/article/decryptage/gabriel-zucman-inspirateur-de-la-taxe-sur-les-ultra-riches-a-paris-accuse-de-duplicite-universitaire-a-harvard-alexandre-delaigue

 

"Comme tout transfert, la taxe Zucman a un impact négatif sur notre prospérité collective. Compte tenu de la forte mobilité du capital, ce coût est plus important que pour d’autres taxes. Notre aversion aux inégalités est-elle suffisamment importante pour que nous l’assumions ?"
Christian Gollier: Economiste

 

 

 

 

septembre 08, 2025

Vote de confiance : Chute du gouvernement Bayrou - Gouvernement technique » ou pour «un référendum ?

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Sans surprise, François Bayrou n'a pas réussi à obtenir la confiance de l'Assemblée nationale ce lundi 8 septembre. Un résultat qui provoque de fait la démission du Premier ministre et de son gouvernement. Charge désormais à Emmanuel Macron de trouver un nouveau locataire pour Matignon, alors que certaines oppositions appellent à une dissolution de l'Assemblée, voire à la démission ou à la destitution du président de la République. Passage en revue des scénarios de l'après-Bayrou. 


 

C'est écrit dans la Constitution. Un Premier ministre qui engage sa responsabilité devant l'Assemblée nationale et qui n'obtient pas la confiance des députés doit remettre sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, au président de la République. Après le scrutin de ce lundi 8 septembre, on y est : François Bayrou va quitter Matignon. Une page se tourne, mais quelle peut être la prochaine, alors que depuis les législatives de 2024, aucun camp politique n'a, à lui seul, la majorité au Palais-Bourbon. 

 

La nomination d'un Premier ministre, mais de quel bord

La première étape est celle-là : Emmanuel Macron va devoir nommer un nouveau Premier ministre. Choisira-t-il une personnalité issue de son camp politique, avec l'espoir qu'elle parvienne à négocier un accord de non-censure avec le Parti socialiste pour élargir son assise ? Et éventuellement obtenir, ou pas, un répit de la part du Rassemblement national. Décidera-t-il, cette fois, d'opter pour un élu PS, alors qu'Olivier Faure, le premier secrétaire du parti à la rose, plaide pour "un gouvernement de gauche" composé des siens, de ses partenaires écologistes et communistes, mais sans La France insoumise ? "Le périmètre gouvernemental serait relativement réduit, mais il pourrait disposer d'une quantité plus grande de parlementaires qui ne censuraient pas", résume auprès de LCP un cadre écologiste, qui imagine un accord de non-censure avec le bloc central d'un côté et avec les insoumis de l'autre. Autre voie, le chef de l'Etat peut aussi désigner une personnalité avec un profil plutôt technique, qui ne serait pas un responsable politique, ou qui aurait un profil hybride.

Cette nomination est entre les mains d'Emmanuel Macron et la tâche s'annonce ardue. La question principale : ce futur nouveau chef du gouvernement parviendra-t-il à faire passer un budget pour 2026 à l'Assemblée nationale avant la fin de l'année de façon à ce que le pays puisse fonctionner normalement ?


 

Une dissolution et des législatives anticipées ?

Et si le nouveau locataire de Matignon n'y parvient pas, le chef de l'Etat choisira-t-il encore un nouveau Premier ministre ? Et en cas d'échecs successifs que fera Emmanuel Macron ? Pour certains, la suite passera forcément par une dissolution de l'Assemblée, comme en juin 2024 après les élections européennes, pour redonner la parole aux Français avec de nouvelles législatives anticipées. "Je suis persuadé qu'il n'y aura pas d'autre solution [à la crise politique actuelle] que la dissolution", a ainsi récemment déclaré Nicolas Sarkozy dans Le Figaro. "J'ai un tout autre avis, sauf à vouloir prendre le risque de mettre le Rassemblement national à Matignon", a rétorqué son successeur à l'Elysée, François Hollande, dans La Tribune dimanche, qui appelle l'ensemble des parties prenantes à la responsabilité. Ajoutant cependant que "si le fil est rompu, alors la dissolution deviendra l'issue la plus probable." L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a, lui, dit craindre "que la dissolution finisse par devenir inéluctable", si la confiance n'était pas votée. 

A l'inverse, pensant pouvoir tirer profit d'un tel scénario, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont exhorté Emmanuel Macron à une "dissolution ultra-rapide" en cas de chute du gouvernement Bayrou. 

Si le choix de ce scénario l'emportait à nouveau, "les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution", précise l'article 12 de la Constitution. Dans un entretien accordé à Paris Match en août, le chef de l'Etat excluait y avoir une nouvelle fois recours. "Non. La dissolution, je l'ai faite, je m'en suis expliqué", assurait Emmanuel Macron, alors interrogé sur cette option. En cas de blocage politique persistant, le Président garde cependant la possibilité constitutionnelle d'y avoir recours.  


Une destitution ou une démission d'Emmanuel Macron ?

Au vu de la situation politique délicate depuis l'été 2024, certaines oppositions ont décidé de mettre la pression sur Emmanuel Macron lui-même. "Notre objectif, c'est la destitution de Macron. Le 10 septembre, le peuple lui fera comprendre qu'il veut son départ", dit et répète le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, qui appelle "à construire un rapport de force avec le président de la République pour obtenir son départ". A l'Assemblée nationale, une procédure de destitution devrait être engagée par les députés insoumis, emmenés par Mathilde Panot. Ce ne sera pas la première fois. Deux propositions de résolution en ce sens (ici et ) avaient déjà été déposées il y a un an, sans succès. Une pétition mise en ligne site internet du Palais-Bourbon recueille, pour l'heure, un peu plus de 147 000 signatures.

 

La procédure de destitution est prévue par l'article 68 de la Constitution : "Le président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour", peut-on y lire. 

Enfin, s'il venait à être totalement acculé, sur le plan politique et sur le plan social, Emmanuel Macron pourrait-il être amené à démissionner ? "Présider, c’est faire ce pour quoi on a été élu et surtout ce que l’on croit juste pour le pays. Voilà ce à quoi je m’attelle depuis le premier jour et ce que je ferai jusqu’au dernier quart d’heure", a-t-il récemment déclaré au JDNews, excluant catégoriquement cette hypothèse

"Même s'il se sait rejeté, il n'a pas assez de panache pour renoncer au pouvoir", a lancé dans le JDD le président de Reconquête, Eric Zemmour, pour qui ce serait pourtant "la seule solution pour sortir de la crise" ouverte par le vote de confiance perdu par François Bayrou. "Je crois que s'il y avait retour aux urnes, c'est une élection présidentielle anticipée qui serait souhaitable", plutôt qu'une dissolution, a pour sa part jugé sur BFMTV la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains).

L'article 7 de la Constitution indique qu'en cas de vacance de la présidence de la République, "le scrutin pour l'élection du nouveau Président a lieu (...) vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus, après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement".

Anne-Charlotte Dusseaulx

https://lcp.fr/actualites/chute-du-gouvernement-et-maintenant-les-scenarios-de-l-apres-bayrou-396544

                                                      

"Dire que nous voulons gouverner avec la macronie est un mensonge ! Je refuse toute confusion, je veux un gouvernement de gauche et écologiste qui présente son projet au Parlement, dans le respect de la démocratie et des Français qui ont voté il y a à peine un an. Il faut faire avec ce qui existe."

Ce que nous voulons faire, c’est exactement ce que le Nouveau Front Populaire proposait dans son courrier au Président il y a un an : chercher des compromis, texte par texte. Je mets au défi toutes celles et ceux qui se disent de gauche de voter contre la taxe Zucman, contre la suspension de la réforme des retraites ou contre une augmentation du pouvoir d’achat pour les salariés.

Avec leur slogan « C’est Nicolas qui paie », la droite extrémisée et l’extrême droite assument un schéma simple : en finir avec l’État-providence, livrer chacun à la jungle. C’est une idée que je ne peux pas accepter, il faut un État qui sécurise les parcours et qui soutienne les Françaises et les Français.

Olivier Faure 

  «Je ne crois pas une seconde à la nomination d'un Premier ministre socialiste. Cette rumeur est un ballon d'essai d'opinion habilement contrôlé par l'Élysée pour faire croire à un possible compromis de ce genre», estime le politologue Roland Cayrol dans «Points de Vue».

 


 

L’Europe au bord de la guerre avec la Russie selon Douglas Macgregor

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Dans un contexte géopolitique tendu, marqué par la guerre en Ukraine et une escalade des tensions entre l’OTAN et la Russie, l’ancien conseiller du secrétaire à la Défense des États-Unis, le colonel Douglas Macgregor, tire la sonnette d’alarme. Dans une interview récente diffusée sur YouTube, intitulée Douglas Macgregor: Europe on the Edge of War with Russia, Macgregor dénonce ce qu’il perçoit comme une série de provocations militaires de l’OTAN qui pourraient précipiter l’Europe dans un conflit direct avec la Russie. Basé sur cette analyse approfondie, cet article explore les risques d’une telle escalade, en s’appuyant sur les déclarations de Macgregor et des événements récents.

 

Les exercices militaires de l’OTAN : une provocation en Arctique ?

L’interview met en lumière des exercices militaires conjoints menés par les États-Unis, l’Allemagne et la Norvège en mer de Barents, une zone stratégique proche de la péninsule de Kola et des bases de la flotte russe du Nord. Ces manœuvres, axées sur la lutte anti-sous-marine, interviennent alors que la guerre par procuration en Ukraine s’effondre, selon Macgregor. 

« Cela s’inscrit dans un schéma qui se poursuit depuis plusieurs mois », affirme-t-il, soulignant l’augmentation des vols d’avions près de la zone d’identification de défense aérienne russe, ainsi que le déploiement de navires équipés de missiles Tomahawk vers Novaya Zemlya.

 


Ces activités ne sont pas isolées. En 2025, l’OTAN a renforcé sa présence maritime dans l’Arctique et le Haut Nord, avec des exercices impliquant le Standing NATO Maritime Group One en mer de Barents. Des opérations comme Formidable Shield 2025, le plus grand exercice de tir réel en mer en Europe cette année, se déroulent de la mer du Nord à la mer de Norvège. Macgregor y voit une tentative d’intimidation : « Nous voyons une tentative d’intimidation en effectuant des frappes d’entraînement sur des installations russes à l’aide de bombardiers et de lance-missiles. » Il ajoute que ces manœuvres, combinées à des vols de bombardiers B-2, visent à effrayer Moscou pour qu’il cède en Ukraine – une stratégie qu’il juge inefficace et dangereuse.

 

Déclarations belliqueuses et cibles stratégiques

Macgregor revient sur des déclarations provocatrices, comme celle du lieutenant général Donahue en juin, qui affirmait que les forces américaines pourraient prendre Kaliningrad – un territoire souverain russe – en quelques heures. « Ce n’est pas quelque chose que nous devrions prendre à la légère », insiste-t-il, notant que Kaliningrad est un centre majeur des capacités militaires russes, incluant missiles et défenses aériennes. Cette rhétorique s’inscrit dans une mentalité d’intimidation promue, selon lui, par l’administration Trump et des figures comme le secrétaire à la Défense Hegseth.

 

 De plus, des attaques récentes sur la base de Mourmansk, loin du front ukrainien, sont citées comme des cibles stratégiques pour l’OTAN. Macgregor explique : « Mourmansk est une cible stratégique […] en raison de la base sous-marine russe. »

Il met en garde contre les ripostes potentielles : les Russes, préparés à une guerre majeure, disposent de missiles capables d’atteindre l’Europe entière, du nord de la Norvège au sud du Portugal.

L’OTAN, quant à elle, ne pourrait défendre que 5 % de son territoire contre de telles menaces.

Ces points font écho à des discussions récentes sur les réseaux sociaux, où des utilisateurs avertis soulignent les risques d’escalade près de Mourmansk et Kaliningrad, voyant cela comme une provocation directe.

Le contexte historique : mers stratégiques et ambitions de l’OTAN

Pour comprendre ces tensions, Macgregor évoque l’histoire russe : une lutte constante pour un accès fiable aux mers – Arctique, Baltique et Noire. L’objectif sous-jacent de la guerre en Ukraine, selon lui, était de transformer la mer Noire en « lac de l’OTAN ». Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande, la mer Baltique est désormais vue comme telle, et des voix comme celle de l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, parlent de bloquer Saint-Pétersbourg. L’Arctique, militarisé avec de nouvelles bases américaines en Scandinavie, devient un nouveau front.

Macgregor critique cette escalade : « Si vous perdez une guerre et qu’il n’existe absolument aucune preuve que quoi que vous fassiez puisse changer ce résultat, pourquoi prendriez-vous de telles mesures irrationnelles ? » Il pointe du doigt le refus de la diplomatie, favorisant les armes et les coalitions de volontaires – comme celle réunie à Paris – qui promettent des missiles de croisière contre la Russie.

Les risques d’escalade : vers un conflit nucléaire ?

Le colonel met en garde contre une fascination américaine pour la « puissance aérienne », qu’il compare à du « sexe sans conséquence » : bombarder sans riposte immédiate. Mais face à la Russie, cela ne fonctionnera pas. « Les Russes sont arrivés au bout de leur patience », dit-il, prédisant des réactions spectaculaires si l’OTAN franchit les lignes rouges. Dans un monde où la Russie est la plus grande puissance nucléaire, refuser la diplomatie pour exiger une « défaite militaire » de Moscou est, selon lui, de la folie.

Des interviews récentes de Macgregor renforcent ce message : il affirme que la guerre en Ukraine est perdue, et que l’OTAN s’épuise en escaladant inutilement. Macgregor conclut sur une note historique, rappelant la Première Guerre mondiale : les Britanniques entrèrent en guerre en 1914 sans en mesurer les coûts, menant à des millions de morts. « Nous sommes devenu tellement suffisant, tellement hypocrite et tellement épris de nous-mêmes que nous en sommes incapables » de négocier, dit-il.

L’urgence de la diplomatie

L’Europe se trouve au bord du précipice, poussée par des élites qui refusent d’admettre l’échec en Ukraine et préfèrent l’escalade à la négociation. Macgregor appelle à une réévaluation : discuter avec les Russes pour fixer un armistice basé sur une solution réelle, plutôt qu’une pause permettant un réarmement. Sans cela, les conséquences pourraient être catastrophiques, touchant non seulement l’Ukraine, mais l’Europe occidentale et les États-Unis.

Désinformation - La russophobie : un réflexe pavlovien pour masquer les échecs de l’UE

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Il ne s'agit pas d'être pro-Poutine, loin de là, comme de subir que de la propagande russe; cependant celle de l'UE via l'OTAN est fort présente aussi..! Stratégie d'une bipolarité par une guerre de la transparence !

Un bouc émissaire universel

Dans les couloirs du pouvoir à Bruxelles, la Russie semble être devenue le bouc émissaire universel, responsable de tous les maux qui affligent l’Europe. Cette russophobie institutionnalisée, alimentée par une élite atlantiste déconnectée des réalités, n’est pas seulement une posture géopolitique ; c’est un mécanisme de diversion systématique.

À chaque crise, à chaque échec interne, le doigt accusateur se pointe invariablement vers Moscou, sans preuves solides ni analyse nuancée.

Examinons comment ce réflexe pavlonien se manifeste, en mettant en lumière des exemples concrets qui révèlent une instrumentalisation flagrante de la peur pour consolider un agenda belliciste et anti-souverainiste.


 

L’affaire de l’avion d’Ursula von der Leyen : un complot inventé pour détourner l’attention

Prenons d’abord l’affaire récente de l’avion d’Ursula von der Leyen lors de sa visite en Bulgarie. Les autorités européennes et certains médias ont rapidement crié au scandale, imputant une prétendue interférence GPS aux Russes, comme s’il s’agissait d’une tentative de sabotage orchestrée par le Kremlin. Cette allégation, présentée comme une escalade dans les tensions hybrides, a fait les gros titres et alimenté l’hystérie anti-russe. Pourtant, face aux données irréfutables de services comme Flight Radar, qui ont démontré l’absence totale de perturbation, la Bulgarie a fini par renoncer à toute enquête, concluant qu’il n’y avait probablement rien du tout. Ce revirement n’a pas empêché l’incident d’être initialement brandi comme preuve d’une agression russe, occultant au passage les vraies raisons du malaise local : des dizaines de milliers de Bulgares manifestant contre l’adhésion forcée de leur pays à la zone euro, prévue pour le 1er janvier prochain. Ici, la russophobie sert de rideau de fumée pour masquer les contestations internes à l’UE, transformant une visite diplomatique ratée en complot international.

L’attentat contre Nord-Stream : des sanctions suicidaires au profit de la chine

 

Photo partagée par le commandement de la défense danoise montrant une fuite de gaz au niveau du gazoduc Nord Stream 2, dans la mer Baltique, au large de l’île danoise de Bornholm, le 27 septembre 2022.

Un schéma similaire se dessine avec l’attentat contre les pipelines Nord Stream.

Il y a deux ans, lorsque l’explosion a privé l’Europe d’une source vitale d’énergie, les accusations ont fusé contre les Russes, qualifiés de complotistes ceux qui osaient suggérer d’autres pistes.

Aujourd’hui, la justice allemande elle-même pointe du doigt les Ukrainiens comme responsables, possiblement aidés par de grandes puissances. Malgré cela, personne à Bruxelles n’a condamné cet acte de terrorisme, et les sanctions anti-russes qui ont suivi n’ont fait qu’aggraver la situation énergétique européenne. Double punition pour les Français, ces mesures ont profité directement à la Chine, qui a signé un accord gazier massif avec la Russie, obtenant des volumes équivalents à ceux autrefois destinés à l’Europe, à des tarifs encore plus bas. Résultat : Pékin renforce sa puissance industrielle grâce à une énergie bon marché, tandis que l’UE s’appauvrit et s’enlise dans une dépendance accrue vis-à-vis des États-Unis. Cette russophobie économique, loin d’affaiblir Moscou, accélère le déclin industriel européen et illustre le réflexe bruxellois de blâmer les Russes pour des choix politiques suicidaires.

La ministre allemande de la justice, Stefanie Hubig, fait une déclaration à la presse à Berlin, en Allemagne, le 21 août 2025, à la suite de l’arrestation en Italie d’un Ukrainien soupçonné d’avoir coordonné le sabotage du gazoduc Nord Stream en 2022.

 

Le dossier ukrainien : une fuite en avant belliciste sans soutien réel

Le dossier ukrainien incarne parfaitement cette obsession pathologique. Emmanuel Macron, porte-étendard de l’atlantisme européen, annonce fièrement que 26 pays seraient prêts à s’engager – sur mer, sol et air – dans une « force de réassurance » en Ukraine. Mais derrière ce chiffre gonflé, la réalité est bien plus modeste : sur une coalition théorique de 30 pays, seuls la France et le Royaume-Uni semblent réellement disposés à envoyer des troupes. La Pologne, deuxième armée de l’UE en effectifs, refuse catégoriquement sans un bouclier américain garanti. Les Allemands et les Italiens se contentent de promesses de soutien financier ou logistique, comme financer des usines d’armement en Ukraine sans déploiement militaire. Même le Canada, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont comptabilisés pour des contributions mineures, comme fournir du matériel. Cette fuite en avant, menée par un dirigeant français à la légitimité érodée (à peine 12-14 % dans les sondages), ignore les avertissements clairs de Poutine :

Toute troupe étrangère serait considérée comme une cible légitime.

 

En cas de cessez-le-feu – qui n’équivaut pas à une paix –, l’UE deviendrait cobelligérante, violant le droit international si elle déploie sans accord des deux parties. Un incident mineur, comme une opération ukrainienne non contrôlée par Kiev ou bien une false flag diligentée par l’occident, pourrait entraîner une riposte russe touchant des soldats français, déclenchant un casus belli direct. L’histoire nous le rappelle avec l’incident du Golfe du Tonkin en 1965, qui a lancé la guerre du Vietnam sur une escalade similaire. À Bruxelles, cette russophobie guerrière transforme l’Europe en mèche d’un baril de poudre, au nom d’un atlantisme obsolète que même Washington abandonne : le Pentagone annonce une forte réduction, voire un arrêt, du soutien financier aux pays baltes, forçant l’UE à payer pour une « occupation » américaine en Europe de l’Est. Les contribuables français, deuxièmes contributeurs nets au budget européen, financeront cela via de nouveaux impôts communautaires, au détriment de leurs propres intérêts.

 

 L’hystérie anti-russe dans l’armée française : un trouble profond qui menace la souveraineté

Cette hystérie anti-russe imprègne même les sphères militaires nationales. En France, des officiers de haut rang alertent sur le danger de cette focalisation exclusive sur la « menace russe », qui fait perdre de vue des périls bien plus immédiats. Le renseignement militaire dévie tous ses moyens vers le flanc est, laissant, par exemple, le pillage des ressources outre-mer impuni et dont Macron semble vouloir se débarasser. Parallèlement, le complexe militaro-industriel français s’illusionne en pensant que l’alerte russe gonflera les budgets de défense, profitant à l’industrie nationale. Or, les alliés européens achètent massivement américain, sous pression de Trump qui exige 5 % du PIB en dépenses militaires et des achats outre-Atlantique. Pire, les Allemands cannibalisent l’industrie française : rachats dans les blindés via KNDS, montée en puissance chez Airbus Défense, et tentatives de rouler la France sur le SCAF avec des transferts de technologie qui menacent la souveraineté nucléaire. L’État français, sous Macron, pousse même à ces compromis, rêvant d’européaniser la dissuasion atomique – ce qui signifierait demander la permission à Berlin pour défendre nos intérêts vitaux. Cette soumission à une UE germanocentrée, masquée par une rhétorique anti-russe, révèle un trouble profond dans l’armée française, illustré par le limogeage abrupt du chef d’état-major des armées après des avertissements internes sur l’épuisement des stocks dus aux livraisons en Ukraine.

 

Briser le cycle pour une Europe souveraine et en paix

En somme, la russophobie entretenue par Bruxelles n’est pas une réponse rationnelle à des menaces réelles, mais un réflexe systématique pour détourner l’attention des échecs internes : dépendance énergétique, contestations populaires, déclin industriel et perte de souveraineté. En blâmant les Russes pour tout – des pannes GPS aux explosions de pipelines –, l’UE perpétue un narratif belliciste qui isole l’Europe sur la scène mondiale, au profit de puissances comme la Chine et sous le joug d’un atlantisme agonisant. Il est temps de briser ce cycle vicieux, de privilégier la paix et la souveraineté nationale face à une élite bruxelloise qui ne rêve que de guerre.

https://multipol360.com/la-russophobie-un-reflexe-pavlovien-pour-masquer-les-echecs-de-lue/ 

Voir vidéo : Déclaration officielle de Arianna Podesta, porte-parole adjointe de la Commission européenne, dénonçant le bouillage GPS d’origine russe. Source Deutsche Welle (supprimée depuis)


 

 

David Lisnard, une libéralité pour la France ?

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif), 

Quelques fragments des différentes interventions de David LISNARD, Maire de Cannes, comme Président des Maires de France.

« Les socialistes, qui ont fait 1 % des voix, détiennent 90 % des pouvoirs ! Conseil constitutionnel, Conseil d’État… »
« Il faut casser tout cet entre-soi. »
 

 
"Je le dis clairement: je ne fais pas confiance en F.Bayrou pour redresser le pays."
"C’est pas une destitution. Ce serait une démission. L’action politique doit être fondée sur une légitimité forte. Mais pour cela, il faut être un homme d’État."
« Si j’avais une entreprise, je ne demanderais pas à François Bayrou d’en être le directeur financier. Il est hors de question de se laisser absorber par le bilan calamiteux des dernières années. »
« Il faut un état performance et pas un état providence » 
 

 
 
"Plutôt que de nous faire croire que vous faites 44 milliards d’économies, alors que dans ce qui a été évoqué, ce sont 15 milliards de plus d’impôts, et 30 milliards de plus de dépenses publiques !"
 

                          Qu'est-ce qui différencie David Lisnard des autres responsables politiques ?
                          - N'a pas connu la députation et la comedia d'el arte qui s'ensuit
                          - Réactif
                          - Un côté minarchiste, "régalien"
                         - LR, alliance avec Retailleau ??
 
➡️ Libérer l’économie de la paperasse et des carcans qui étranglent l’initiative.
➡️ Libérer les territoires d’un État centralisé qui décide de loin et échoue de près.
➡️ Libérer l’école des dogmes pour lui rendre sa mission : transmettre et élever.
➡️ Libérer le travail de la fiscalité qui punit l’effort au lieu de le récompenser.
➡️ Libérer la justice et la police de la lenteur et de l’impuissance.
➡️ Libérer les énergies de demain d’un modèle bureaucratique qui les bride.
« Le combat contre l’antisémitisme est un combat pour la France, c’est un combat pour la démocratie c’est un combat pour l’humanité . » 
 
 

« La raison d’être de Nouvelle Énergie est de faire gagner la liberté, l’ordre juste et le bon sens. »
«J’ai une conviction, nous sommes en train de gagner la bataille des idées »
« D’une manière ou d’une autre, je porterai jusqu’au bout mon projet »
 
 

 
La fin d'un pacte de gouvernement !
"Bayrou se donne une posture de père la rigueur alors qu'il propose 15 mds d’impôts supplémentaires et 30 mds de dépenses en plus. Moi les nuances de socialisme, ça ne m’intéresse pas."
David Lisnard (France Info)
 

 
CQFD...........!
Ah l'Étatisme, une sacrée maladie !
L'État ne produisant rien......il existe par les impôts et taxes de son peuple et si yapu.....yaka faire la guerre !! Il sera performant et nous dans la "providence" ?
 

 





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